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I.

DÉFINITION D’UNE BASE DE DONNÉE

Une base de données est un ensemble d’informations organisées ou structurés selon un but
précis et exploitable dans un système connu sous de Système d’Information Une base de
données géographiques est ainsi un ensemble d’informations à référence spatiale. Sur une
portion de la surface de la terre, les informations peuvent être représentées et organisées pour
plusieurs besoins à travers une carte. Il existe deux types de données cartographiques :

Les cartes analogiques (sur papier)


Les cartes numériques (fichier).

La carte est une représentation en plan des éléments d’une surface de la terre. Son exploitation
serait plus efficiente si elle est introduite dans un système numérique conventionnel.

Une base de données peut être créée afin de mieux structurer les informations fournies par une
carte. Pour une meilleure gestion d’une base de données (issue d’une carte analogique), il y a
lieu de comprendre les différentes étapes nécessaires à sa construction, son contrôle, son
exploitation.

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II. INTRODUCTION AUX SYSTEMES D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE
(SIG)

2.1 Considérations générales

De nos jours, les besoins d'information géographique nécessitent de disposer de documents


cartographiques continuellement mis à jours et adaptés à un objectif particulier.

On voit donc la limitation de la cartographie traditionnelle à support analogique pour faire


face aux besoins quotidiens des utilisateurs, chercheurs et décideurs dans la mise en œuvre
des plans d’actions de développement car celle-ci présente des restrictions parmi lesquelles :

 Un processus d'élaboration long et coûteux de cartes ;

 Un caractère définitivement figé ou passif de l'information sur la carte ;

 Une information toujours nécessairement réductrice sur une carte car elle est le
résultat d'une synthèse etc.

Avec le développement de l'informatique et des nouvelles technologies dans le domaine de la


cartographie, les possibilités de mettre l’information géographique sous format numérique se
sont offertes. Ces possibilités sont compatibles avec des traitements sur ordinateur.

Ainsi, est né, dès les années 60 (au Canada et aux Etats-Unis), le concept de cartographie
numérique et de Système d'Information Géographique (SIG).

Les SIG sont maintenant largement utilisés dans plusieurs secteurs de l'activité humaine :

Administration ;

Entreprise ;

Recherche ;

Enseignement ;

Gestion de l'environnement ;

Aménagement forestier ;

Etc.

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2.2 Définition d'un Système d'Information Géographique

Un SIG est un outil (ensemble des moyens) de gestion, d'analyse et de représentation de


l'information dans un contexte spatial. Ainsi, dans le concept Système d'Information
Géographique, chaque terme pris isolement explicite les détails suivants :

Système : un système par définition est un ensemble globalement organisé et comprenant des
éléments qui se coordonnent pour concourir à un résultat. Ce système se réfère donc à
l'ensemble intégré utilisateur / machine pour l'élaboration de l'information. Ce sont toutes les
fonctionnalités informatiques et cognitifs nécessaires à la capture, au stockage, à la gestion, à
l'analyse et à la représentation des données (inputs, outputs) ;

Information : il s'agit de la banque de données possédant outre des caractéristiques spatiales,


des critères d'identification et de description. C'est donc des données numériques (ou même
transformées) de nature spatiale descriptive (attributs) ;

Géographique : le terme géographique induit le caractère spatial des données. Ces données
doivent être référencées dans l'espace et présentées sous forme cartographique.

2.3 Composantes d'un SIG

Un SIG n'est pas seulement l'outil informatique qui manipule les données, mais il intègre
plusieurs composantes qui font les spécificités d'un système complet :

La base de données géographiques : c'est le concept central des SIG. La base de données est
composée d'information décrivant les éléments géographiques et définissant les
caractéristiques thématiques (attributs) des données ;

Le système d'acquisition numérique des données : il permet de convertir l'information


analogique sous une forme compatible avec des traitements sur ordinateur, c'est le module de
digitalisation ;

Le système de gestion de la base de données géographiques : un système de gestion de la


base de données (SGBD) est un ensemble de programmes permettant la manipulation et la
gestion facile des données thématiques ;

Le système d'analyse spatiale : c'est le moyen qui permet d'analyser les données sur la base
de leurs caractéristiques spatiales. L'analyse géographique consiste à développer et à
appliquer des modèles d'analyse en vue d'étudier ou d'évaluer des processus spatiaux ;

Le système de représentation cartographique : ce système permet de sélectionner des


éléments de la base de données cartographiques et de les représenter graphiquement à l'écran
ou sur l'imprimante ;

Les systèmes auxiliaires : c'est l'ensemble des procédures permettant le traitement numérique
d'images aérospatiales et d'analyse statistique des données.

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2.4 Principales fonctionnalités d'un SIG

Un SIG est un système de gestion de base de données auquel on ajoute les possibilités de
représentation graphique. Les principales fonctions d'un SIG sont :

L'acquisition et le stockage de l'information :

La collecte des données GP et des données tabulaires avec des informations localisées ;

Les données sur la télédétection ;

La mise à jour des données numériques déjà existantes ;

D’autre part, les données sur le Système d’Information Géographique sont acquises sous
plusieurs formes :

Les couches continues (imageries satellitales, photos aériennes, vidéographie aérienne) ;

Les couches thématiques (utilisation des terres, végétation, sols, etc.) ;

Les couches vecteurs (le réseau routier, le réseau hydrographique, etc…) ;

Les données tabulaires ;

Les données attributaires.

L'intégration des données dans le modèle ;

Etablissement d’une base relationnelle entre les données ;

Composition des étiquettes et détermination d’une procédure efficace de l’étiquetage ;

Définition d’une codification hiérarchisée entre les données.

Le pré traitement :

La photo-interprétation ;

La détection des erreurs et l’édition des données (les polygones non fermés, le mauvais
emplacement des arcs, la saturation des nœuds, etc.) ;

Les opérations des mosaïques ;

La rectification et les enregistrements ;

L’interpolation ;

La simplification des données et leur généralisation ;

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La conversion des différents formats.

L’analyse et la manipulation des données :


A ce niveau les opérations suivantes sont indispensables :

La codification des polygones ;

La superposition des couches ;

Opérations linéaires pour le traitement des arcs ;

Le traitement et l’habillage des couches polygones ;

La représentation et l'édition cartographique de l'information résultante.

2.5 Pourquoi un SIG ?

Un SIG peut être considéré à première approximation comme :

"Un ensemble de données géographiques structurées, géré par un système, dont le but est
une meilleure compréhension de l'espace intégrant la dynamique des phénomènes analysés
; Ceci allant de paire avec une représentation pertinente de l'espace en question".

A la question pourquoi un SIG, les réponses suivantes sont généralement données


Pour inventorier et évaluer les ressources ;

Pour vérifier et confirmer les suppositions analytiques sur les données ;

Pour reproduire la carte le nombre de fois souhaité.

Etant un outil d'analyse et de représentation du résultat de cette analyse, le SIG est sans aucun
doute un instrument de décision judicieuse pour les scientifiques et les politiciens ; C'est donc
un outil de développement.

2.6 Les logiciels du SIG

Tous les logiciels SIG doivent pouvoir manipuler deux types d'objets ou entités :

Les entités spatiales référencées que l'on peut représenter dans un plan ou dans l'espace par un
point (sommet, puits), une ligne (route, cours d'eau), une surface (lac, forêt) ;
Les entités descriptives porteuses d'informations qualitatives et quantitatives, se rapportant
aux précédentes entités : altitude, longueur ou débit, nom, etc.
Parmi les logiciels SIG on peut citer :
Arc Info;
Arc View;
Idrisi ;
Intergraph ;
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Map Info ;
Etc.

III UTILISATION DU GPS ET COLLECTE DES DONNEES SUR LE TERRAIN

3.1 Généralités sur le système GPS

Le Global Positioning System (GPS) est un système de positionnement administré par


l'Armée de l'Air Américaine. Ce système est composé d'un ensemble de satellites (21 actifs et
3 de réserve au complément de programme prévu) et de trois groupes de travail sur terre.

Les satellites tournent autour de la terre deux (2) fois par jours sur six (6) orbites avec un
angle d'inclinaison de 55° par rapport à l'équateur et à une distance d'environ 20.000 Km de la
terre.

Deux types de codes sont transmis par les satellites en mouvement. Il s'agit de :

Code C/A (corse acquisition code) : c'est un code civil qui est presque à la portée de tout le
monde. En effet, l'appareil GPS que nous utilisons sur le terrain capte les données sur le code
civil. Les signaux sur le code C/A sont émis presque chaque milli seconde ;

Code P (protected code) : comme son nom l'indique, c'est un code ultra protégé et uniquement
à l'usage de l’armées Américaine et Européenne pour des opérations exclusivement militaires.

Le récepteur GPS capte continuellement les signaux et enregistre dans sa mémoire deux types
de données envoyées par les satellites composant le système. Il s’agit des données Almanac
et des données Ephemeris.

Les signaux Almanac donnent des informations relatives à l'état de fonctionnement du


système et la position approximative de chaque satellite ;

Les signaux Ephemeris contiennent des informations relatives aux paramètres précis d'un
satellite spécifique.

Toutes ces informations, collectées et stockées par l'appareil, sont traitées avec une extrême
rapidité. Ce système de traitement permet de calculer, en fonction du temps entre la
transmission et la réception des signaux des satellites, la distance plus ou moins précise de
chaque satellite qui le sépare de la terre.
Le système de liaison, sur terre, est composé de :

Une station principale de contrôle basée au Colorado (USA) qui est chargée de : calculer la
position des satellites, corriger les erreurs et envoyer les données aux stations de support ;

Quatre (4) stations secondaires de suivi et de contrôle : elles ciblent les satellites pour la
station principale de contrôle ;

Trois (3) stations de support chargées de la transmission des corrections faites par les stations
de contrôle.

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Les stations de supervision et les antennes à travers le monde parcourent tous les satellites en
recueillant les données qu'elles transmettent à la station de contrôle. A cet effet, la position
exacte des satellites ainsi que les qualités des signaux peuvent être préservées. Si toute fois un
satellite quelconque émet des mauvais signaux ou n'opère pas, une station terrestre note tout
de suite son mauvais état de fonctionnement et fait ensuite émettre aux récepteurs un code
particulier. Ainsi, lorsqu'un satellite affecté envoie des données au récepteur GPS, ce dernier
les rejette totalement et passe à un autre satellite aux données meilleures.

Les domaines d'utilisations de système GPS sont multiples et variés. Il s'agit notamment de :

La navigation aérienne, maritime et terrestre ;

Les opérations militaires ;

La cartographie ;

Les inventaires forestiers (dimensionnement de la ressource à inventoriée, implantation des


layons et placettes d'inventaires) ;

Etc.

3.2 Description générale de l’appareil et détails sur les fonctions les plus

Il existe, sur le marché, plusieurs catégories et modèles d'appareil GPS :

Magellan 75, 1000,5000 ;

Panasonic 38, 50, 75 ;

Garmin 12, 12 XL, II, III Plus, 38, 45,48, 50, 75, 100, Etrex ;

TDC 1 ;

Géoexplorer II ;

Etc….

3.2.1 Description générale de l'appareil

Sur un appareil GPS, on distingue :

Une antenne

Elle permet à l'appareil de recevoir des signaux satellitaires. Elle peut être apparente ou
incorporée selon les types d'appareil et leurs versions. C'est le canal d'échange entre le
récepteur et les satellites. C'est pourquoi, il est vivement déconseillé d’utiliser le GPS au
moment des tornades (attraction de la décharge électrique);

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Un écran (display)

C’est le lieu d’affichage de toutes les informations reçues ou données par l'appareil. C'est
donc un périphérique de sortie ;

Un clavier

Le clavier est généralement composé de deux (2) types de touches : les touches de fonction et
les touches alphanumériques. Ces dernières peuvent être apparentes ou incorporées selon les
types d'appareil ou leurs versions.

Tous les deux types de touches sont utilisés pour mettre en marche l'appareil, avoir accès à
l'information et pour toute manipulation de l'appareil.

3.2.2 Détails sur les fonctions les plus utilisées de l'appareil (exemple de la version 50
12XL)

ON / OFF : cette touche permet de démarrer (mettre sous tension), d'éteindre (mettre hors
tension) et d'éclairer l'écran.

Mise sous tension : une simple pression permet de lancer l'appareil à faire un auto-test sur les
données qui sont dans sa mémoire et sur la source d'alimentation énergétique (piles, courant) ;

Éclairage : une autre pression permet d'illuminer l'écran de l'appareil pendant 30 à 60


secondes ;

Mise hors tension : une pression de trois secondes permet d'éteindre l'appareil.

b)

La touche flèche permet de sélectionner les sous - menus et de feuilleter ;

c) ENTER : elle permet de valider ou de lancer une opération quelconque sur l'appareil

d) MENU : cette touche permet à l'opérateur de personnaliser son récepteur. En effet, une
pression sur cette touche permet d'afficher la page menue dans laquelle on sélectionne le sous
- menu "NAV SET UP" avec la touche flèche puis on appuie sur ENTER.

Sélectionner ensuite :

hddd°mm.mmm' (degrés minutes) ou hddd°mm'ss'' (degrés minutes secondes) ou hddd.d°


(degrés décimaux) ou UTM (coordonnées rectangulaires), etc. comme position FRMT (types
de données en position):

WGS 83, 84, 75, etc. comme MAP DATUM ;

Metric, Miles, Inch, comme UNITS (unités de mesure d'altitude et de distance) ;

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NB : sur cette touche (menu), on peut sélectionner le sou_ menu LANGUAGE pour choisir
la langue de travail (Anglais, Français, Espagnol, etc.)

e) MARK : permet de nommer un point fixé et de l'enregistrer en appuyant sur la touche


ENTER.

f) GO TO : permet de naviguer d'un point à un autre. Exemple : A partir d'un point X


positionné, faites une pression sur GO TO et l'appareil affiche une page des points en
mémoire (existants ou intégrés) et vous sélectionnez un point Y. L'appareil effectue des
calculs et affiche une page de navigation comportant les paramètres suivants :

La distance, à vol d'oiseau, qui sépare les deux points ;

L’azimut : direction de marche ;

E T E : estimation de temps à mettre entre les deux points en fonction de la vitesse de votre
moyen de transport (préalablement intégré) ;

SPEED : permet de contrôler la vitesse de votre moyen de transport ;

Etc.

g) Les messages important :

POOR COVERAGE : insuffisance des satellites GPS dans l'espace ou du moins la position
du récepteur ne lui permet d'accéder aux données (obstacle quelconque) ;

NO SATELITE IN THE SKY : pas de satellite dans le ciel. Ce message apparaît quand
généralement l'administration du système brouille les données ou que les stations de contrôle
sont en maintenance ;

BATTERY LOW : lorsque la source d'énergie est déchargée. Il faut donc rapidement charger
pour éviter la perte des données non enregistrées ou tampons.

3.3 Collecte de données GPS

Elle se fait en deux phases :

Phase préparatoire (bureau) :

Définir les objectifs (cartographie, inventaire etc.) ;

Rassembler les matériels nécessaires (piles, cartes topo, etc.) ;

Initialiser votre appareil s'il ne l'est pas ;

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Concevoir une fiche de collecte de données comportant les points suivants : nature de
relevé, n° de la fiche, nom du releveur, date, n° des points à relever, coordonnées
géographiques, observations, etc.

Phase opérationnelle (terrain) :

Règle générale :

o Les mesures suivantes doivent être observées lors des opérations de relevé :

o Choix du point dans un endroit dégagé ;

o Orientation de l'antenne vers le ciel (pour les appareils à antenne apparente) ;

o Choix du point assez éloigné des surfaces réfléchissantes (toit en tôle, plan d'eau…) ou
perturbantes (antenne d'émission ou de réception, fils électriques ou téléphoniques…).

o Relevé des coordonnées géographiques :

o Tenir le récepteur à une hauteur confortable, parallèle au point choisi ;

o Mettre sous tension l'appareil : après l'autotest et le contrôle de qualité de réception,


l'appareil affiche la page de position ;

o Maintenir le récepteur sur la position pendant 2 à 5 minutes (speed ou vitesse = 0) ;

o Enregistrer la position (coordonnées) dans la fiche ou dans la mémoire de l'appareil en


appuyant sur MARK, puis sur ENTER ;

o Choisir le second point distant d'au moins 50 à 100 mètres du premier et répéter la
même opération.

La technique utilisée est :

o Le relevé par cheminement qui consiste à positionner les points l'un après l'autre de
façon ordonnée (le relevé des pistes et des surfaces) ;

o Le relevé par points qui consiste à relever les points d'une manière désordonnée.

Toutes ces données, une fois collectées, seront traitées soit par report direct sur la carte (fonds
topo), ou soit par intégration dans le Système d'Information Géographique (SIG).

L’intégration dans le système SIG des données (coordonnées) collectées commence par
leur saisie sur format excel.

Les données doivent être en degrés décimaux. Ce format peut être directement obtenu
après configuration de l’appareil récepteur GPS (h.dddd) ou après calcul avec EXCEL.
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IV QUELQUES APPLICATIONS SUR EXCEL

Une fenêtre s’ouvre ou feuille de calcul


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Cellule

Dans cette feuille de calcul, vous pouvez saisir vos données et faire plusieurs types
d’opération :
Addition
Multiplication
Division
Opérations complexes : exemple convertir les données en degré – minute - seconde en degrés
décimaux.

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V TRANSFERT DES DONNEES GPS

Le transfert automatique des données GPS prises sur le terrain est une technique qui permet à
l’utilisateur d’éviter certaines erreurs. Les erreurs liées à la saisie manuelle des données
peuvent être fatales pour le résultat du relevé.

- Les données doivent être au préalable enregistrées (Mark ; Enter). ;


- Il faut disposer du câble de transfert (GPS – Ordinateur) et du logiciel approprié (MAP
SOURCE).
- Avoir de petites notions sur Excel.

Les principales étapes sont (exemple d’un GPS Garmin et de Map source) :

1. Mettre le récepteur GPS en Marche ;

2. Vérifier si l’interface est sur GARMIN ;

3. Placer le câble entre l’ordinateur et le récepteur GPS (tous en marche) ;

4. Lancer Map source : une fenêtre s’ouvre

5. Commencer l’opération de transfert des données en ouvrant les waypoints enegistrés.


Dans le menu Fichier, lancer « open from GPS

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Après avoir lancer cette commande, une autre fenêtre s’ouvre :

Il faut sélectionner « waypoints » et Ok !

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L’opération commence et à la fin une fenêtre s’ouvre. Celle-ci paraît sans données, mais en
cliquant sur l’ondulet «123 waypoints », tous les points enregistrés s’affichent avec leurs
coordonnées.

6. A partir de là, les données peuvent être exportées sous format (.txt).

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7. Le fichier avec extension (txt) est ensuite récupéré avec EXCEL.
- Ouvrir d’abord une fenêtre Excel ;
- Pour le type de fichier, sélectionner « tous les fichiers » pour afficher votre fichier
(txt) ;
- Une 1ère fenêtre s’ouvre, cliquer « suivant »
- Une 2ème fenêtre s’ouvre, cocher « Espace »
- Ensuite terminer.

Votre fichier s’affiche avec entre autres les colonnes « Latitude » et « Longitude »
Cependant les contenus des cellules commencent par N pour les Latitudes et E pour les
Longitudes.

8. Vous pouvez supprimer les colonnes inutiles


9. Pour les colonnes des coordonnées, il faut les récupérer en format nombre sans le
« N » et le « E » : pour le faire, il suffit d’utiliser la formule « droite » de Excel
Dans une cellule vide tapez (=droite puis cliquez sur la cellule à latitude, puis « ; » et
« 8 ») puis Enter (clavier). Ou « =droite (cliquez sur la cellule à longitude, puis « ; » et
« 7 ») » puis Enter (clavier).

10. Le résultat de cette opération est copié et collé (collage spécial ‘valeur’) dans d’autres
cellules.
Ce fichier est enregistré en (.dbf4) pour la procédure de génération de couche.

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VI TRAVAILLER AVEC ARCVIEW

6.1 Introduction à ArcView

ArcView est un logiciel SIG performant et convivial qui permet de gérer une base de données
territoriale. On peut acquérir des coverages PC-ARCINFO ou Shapefiles (Fichier de forme),
des tableaux dBase et des images en différents formats (GIS, LAN). Sur les données chargées
il est possible exécuter des visualisations, élaborations, analyses territoriales et sortie
d'imprimés.

ArcView
ArcView GIS
GIS
Base Projet.apr
Projet.apr
Base de
de données
données

BD
BD Vues
Vues
Géographique
Géographique

Tables
Tables Mise
Mise en
en page
page
BD
BD Tabulaire
Tabulaire

Diagrammes
Diagrammes

Script
Script

Fig. 1 : Modèle conceptuel de ArcView.

L'unité de base de l’application ArcView est définie Projet. Un Projet est un fichier de texte,
avec extension. APR, qui contient toutes les spécifications nécessaires pour visualiser, lier et
soigner l'editing graphique et effectuer les analyses sur la base des informations appelées dans
la base de données. Le fichier. APR ne contient pas les coverages, tableaux ou données, mais
l'ensemble des commandes qui appellent et qui lient les éléments qui composent une
visualisation ou une élaboration.
L'environnement d'un « Projet » est divisé dans les sections suivantes :
Vues : Visualisation des couches, projection des couches dans le système de coordonnées
désiré, classifications des éléments de la couche sur la base des données des tableaux associés,
interrogation des éléments d’une couche sur la base de critères géographiques. Il est possible
de travailler sur tous les aspects graphiques des coverages visualisées, d'attribuer des

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étiquettes aux différents éléments, d'effectuer des sélections sur la base des données des
tableaux, sur la base de la distance ou intersection avec d'autres couvertures, de créer ex novo
des couvertures à partir de coordonnées ou nouvelles parties graphiques directement dessinées
(shapefiles) qui pourront être traitées comme coverages.

Tables : gestion des tableaux (fichiers. dbf), création et modification des attributs,
élaborations, recherches logiques, liaisons entre tableaux (commandes « Jointure » et
« Lier »).
Diagrammes : graphiques à partir de tableaux dBase
Mise en page : préparation de sorties pour imprimante sur laquelle il est possible de visualiser
des Vues, Tables, Diagrammes et images reportées en différents formats.
Scripts : composante qui permet, à travers un langage propre de programmation (Avenue), de
personnaliser l'environnement de travail ArcView et d’écrire des macros qui peuvent être
exécutées à l’intérieur des Projets.
Chaque section possède un menu propre avec des instruments spécifiques, mais tous les
éléments, tableaux, couches, mise en page et diagrammes sont toujours en relation entre eux.
La modification ou sélection d’un élément sur la section Tables comportera automatiquement
la mise à jour de l’élément sur les autres sections (vues, diagrammes, mise en page) et vice-
versa.

Fenêtre
ArcView

Fenêtre
de Projet

Fig. 2 : La fenêtre de Projet de ArcView

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Lancer ARCVIEW

 Menu «Démarrer »  Programmes  ESRI  ArcView GIS 3.2

NB : Si vous avez créé sur votre bureau un raccourci, il vous suffit de cliquer deux fois sur
l’icône de ArcView

La bannière ArcView GIS apparaît et une jauge graphique permet de suivre la progression
du lancement
Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, cocher la case as blank project
A l’ouverture d’ArcView, une fenêtre nommée ArcView GIS s’affiche : c’est la fenêtre
d’application.
Cette fenêtre contient une fenêtre plus petite appelée « untitled » : c’est la fenêtre de projet.
En effet, Arcview structure votre travail à travers des projets.

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Lorsque vous ouvrez un Projet, tous les composants du Projet s'affichent sous forme d'une
liste dans la fenêtre du Projet.

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Dans cette fenêtre, vous pouvez créer de nouveaux composants de Projet, ouvrir ou renommer
les composants existants, ou retirer des composants de votre Projet. Lorsque la fenêtre du
Projet est active, vous pouvez exécuter d'autres opérations sur le Projet et ses composants à
l'aide des options de menu et des boutons préposés.

Vous pouvez personnaliser les menus, boutons et outils d'ArcView en choisissant


« Personnaliser » dans le menu « Projet » ou en double-cliquant sur la barre de boutons. Vous
pouvez appliquer vos modifications uniquement au Projet sur lequel vous travaillez (auquel
cas ces modifications sont enregistrées dans le fichier de votre Projet) ou en faire des
modifications par défaut s'appliquant à tous les Projets. Vous pouvez également personnaliser
les options de la fenêtre du Projet. Reportez-vous à la rubrique "Personnalisation d'ArcView".

6.3 Affichage des couvertures

La section « Vues » permet de visualiser les couches. Pour ouvrir une nouvelle Vue cliquer
sur le bouton « Nouvelle » dans la fenêtre de Projet. Les couches à l’intérieur de la Vue sont
dénommées « thèmes ».
La section « Vues » est douée de sept menus principaux :
Fichier : Instruments de gestion du module Vue
Edition : gestion des éléments graphiques et des couches présentes sur la vue
Vue : gestion des propriétés de la vue (système de projection etc.)
Thème : gestion des propriétés de la couche active

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Graphique : gestion des éléments graphiques de la couche
Fenêtre : gestion de l’affichage
Aide : guide en ligne
Menu

Boutons

Fenêtre Vue

Thème inactif

Thème actif

Table des
matières
Fenêtre de
visualisation

Pour ouvrir une nouvelle couche utiliser la commande « Ajouter un thème » du menu
« Vue ». Le nom de la couche avec un symbole associé apparaîtra dans la "Table des
matières".

6.4 Les outils d’interrogation et de sélection

Le logiciel ArcView est doté d’une série d’outils qui permettent d’exécuter des requêtes et des
sélections tant sur la base des attributs des éléments que sur celle de leur représentation
graphique.

Rechercher : cet outil permet de trouver un élément sur la base d’un de ses attributs, pour
exemple un village à partir du nom. Le village sélectionné est visualisé au centre de la vue.
Identifier : cet outil permet d’interroger les attributs liés à un élément.

Sélectionner l’entité : permet la sélection directe des éléments sur la vue, c’est un outil de
sélection graphique. Les éléments sélectionnés sont mis en évidence sur la Vue et sur la

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table.
Sélection dans la table : avec cet outil on peut sélectionner des records de la table et
parallèlement les éléments sont sélectionnés dans la section Vue.
Requête logique : permet de sélectionner les éléments sur la base de leurs attributs. Cette
typologie de sélection fonctionne :
à partir de la commande « Propriétés » du menu « Thème » de la Vue : le thème qui sera
affiché sur la vue après la sélection contiendra seulement les élément sélectionnés. Même la
table contiendra seulement les éléments sélectionnés ;
à partir de la commande « Requête logique » du menu « Thème » de la Vue, à partir du
bouton sur la Vue, à partir de la commande « Requête logique » du menu « Table » de la
Table, à partir du bouton sur la table. Permet seulement de mettre en évidence les éléments
sélectionnés avec la couleur de sélection.
Sélectionner par thème : avec cette commande à partir du menu « Thème » de la Vue on
peut sélectionner les éléments d’un thème sur la base de leurs interactions avec les éléments
d’un autre thème.

Fig. 4 : Relations entre les sections de ArcView


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6.5 Les fonctions d’édition des tables

Avec ArcView il est possible d’apporter des changements tant à la partie tabulaire qu’à la
partie géographique d’une couche.
Les modifications peuvent être apportées à la partie géographique seulement si la couche est
en format de shapefile (fichier de forme .shp).

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Dans le module Table on dispose d’une série d’outils pour la gestion des tables. Les outils de
modification de la table peuvent être activés dans une session de « édition ». Pour démarrer
une session d’édition utiliser la commande « Mise à jour » du menu « Tables ».
A ce moment il est possible d’ajouter un nouveau Champ d’attributs (aussi dit item) à la table
à partir de la commande « Ajouter un champ » dans le menu « Edition ».

Il est possible de créer les attributs du nouveau champ avec les outils suivants :

pointeur « Mise à jour » qui permet de rentrer dans chacune des cellules à modifier.

bouton « Calculer » avec lequel il est possible de calculer la valeur des attributs du nouveau
champ sur la base d’opérations mathématiques exécutées sur les autres champs.

Avec les fonctions d’édition on peut également choisir d’effacer un champ. A la fin de la
session d’édition cliquer sur la commande « Fin de mise à jour » du menu « Table » et toutes
les modifications seront enregistrées au niveau de la table originale.

6.6 La mise à jour des tables des attributs

La possibilité de ArcView de travailler en même temps avec différentes sections permet


d’ajouter les attributs à la couverture avec une procédure conviviale et d’effectuer un contrôle
immédiat de l’attribut saisi.
La procédure pour ajouter les attributs est décrite dans les points suivants :
Ajouter un thème dans la section Vues
Ouvrir la table des attributs du thème avec la commande « Table » dans le menu « Thème ».
A ce moment la section Table sera affichée.
Afficher parallèlement la fenêtre Vue et la fenêtre attributs de la table avec la commande
« Mosaïque » dans le menu « Fenêtre ».
Cliquer sur la commande « Mise à jour » du menu « Table ».
Cliquer sur« Ajouter un champ » dans le menu « Edition ».
Spécifier le nom du nouveau champ, le type (Numérique, Chaîne,….), la largeur du champ en
caractères et dans le cas de champ numérique le nombre des décimaux. Cliquer sur OK.

Cliquer sur la fenêtre de visualisation et sélectionner l’entité à laquelle vous voulez ajouter
l’attribut avec l’outil « Sélectionner l’entité ».
Sur la table des attributs de la couverture simultanément sera sélectionnée la ligne
correspondant aux attributs de l’entité sélectionnée.

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Repérer sur la carte originale le code de l’élément qui a été sélectionné sur la Vue.
Activer la fenêtre des attributs de la couverture.
Sélectionner le pointeur « Mise à jour » et se placer sur le nouveau champ.
Saisir l’attribut correspondant à l’élément sélectionné.
Répéter la même opération pour toutes les entités de la couverture.
Vérifier que toutes les lignes du nouveau champ sont complètes avec le bouton « Tri
ascendant ».
Enregistrer les modifications effectuées sur la table des attributs de la couverture avec la
commande « Fin de Mise à jour ou stop editing» du menu « Table ».

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VII GENERATION DE COUCHE EN POINTS

1 : Dans explorateur Windows, créez votre propre répertoire de travail. Evitez des noms longs
(de plus de 6 caractères).
2 : Saisissez les coordonnées dans Excel avec en 1 ère colonne les longitudes et en deuxièmes
les latitudes.
Aux premières cellules écrivez longitude et latitude.
3 : Enregistrez le fichier avec l’extension dbf4 dans votre répertoire de travail. Pour le faire,
vous faites « enregistrer sous » vous cherchez votre répertoire et en bas deux (2) fenêtres
s’ouvrent : dans la première vous donnez un nom à votre fichier. Dans le second, vous
spécifiez le type de format. Une flèche défilement à droite vous permet de choisir l’extension.
Vous sélectionnez .dbf4
Excel vous rappelle que ce type de fichier ne s’applique qu’à une feuille. Vous cliquez sur
« OK »
Il vous demande ensuite d’enregistrer les modifications sur le fichier Excel d’origine, vous
répondez « non ».
Vous quittez Excel.

27
Démarrer ArcView

 Menu «Démarrer »  Programmes  ESRI  ArcView GIS 3.2

NB : Si vous avez créé sur votre bureau un raccourci, il vous suffit de cliquer deux fois sur
l’icône de ArcView

La bannière ArcView GIS apparaît et une jauge graphique permet de suivre la progression
du lancement

 Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, cocher la case as blank project

A l’ouverture d’ArcView, une fenêtre nommée ArcView GIS s’affiche : c’est la fenêtre
d’application.

Cette fenêtre contient une fenêtre plus petite appelée « untitled » : c’est la fenêtre de projet.
En effet, Arcview structure votre travail à travers des projets.

28
Vous cliquez sur «cancel» de la petite fenêtre de dialogue.
Vous ouvrez un nouveau projet

29
A gauche de la fenêtre vous cliquez sur « table » et plus en haut cliquez sur « Add »
(Ajouter)

30
Une fenêtre s’ouvre et en bas dBase.dbf s’affiche par défaut.

31
En ouvrant votre répertoire de travail, votre table s’affiche plus en haut avec l’extension .dbf4
telle que vous l’avez enregistré avant de quitter EXCEL.
Cliquez une fois la dessus pour l’activer et fermez cette fenêtre.
Ainsi vous revenez au menu principal du projet
A gauche encore vous cliquez sur « Views » et plus en haut « New » : une nouvelle vue est
ouverte

Dans le menu principal, vous cliquez sur « Views » et la commande « Add event theme »
(Ajouter un thème de localisation)

32
Une nouvelle fenêtre s’ouvre pour vous demander de préciser
Si X = Longitude et Y = Latitude
Cliquez sur Ok
Dans la vue votre table s’ajoute.

33
Vous la visualisez en cliquant la dessus.
Les points s’affichent sur la vue.
Sélectionnez la table devenue thème et dans le Menu principal, vous cliquez sur Theme
Convert to shapefile
Une fenêtre s’ouvre qui vous demande de donner un nom à la table qui va passer de
l’extension .dbf à l’extension .shp (fichier de forme).
Avec Ok, il vous demande si vous voulez l’affichez sur la vue, vous cliquez sur Ok.
Ainsi vos coordonnées sont intégrées sous format ARCVIEW (.shp).

34
VIII GENERATION DE COUCHE EN LIGNES

La procédure est la même jusqu’à la visualisation de la table en points. Pour avoir la ligne il
faut relier les points.

Dans le Menu principal, vous cliquez sur View (Vue) et « New theme » (Nouveau thème).
Une fenêtre s’ouvre pour spécifier le type fichier. Vous spécifiez « line » et Ok
Il vous demande de donner un nom au fichier que vous voulez créer.
Dans la barre d’outil affichée en haut vous cliquez sur la figurine en

Et avec la souris de l’ordinateur vous rejoignez les points de votre table en cliquant sur
chacun. Tout en avançant, la ligne se dessine. Celle-ci est géoréférencée.

Cette procédure étant assez mécanique, des extensions supplémentaires vous permettent de
créer la ligne automatiquement :

Activer Xtools dans le menu Ficher ___ Extensions.

Ensuite, Xtools
Make one polyline with points

Et OK (après avoir nommé le fichier en ligne que vous voulez créer).

35
IX GENERATION DE COUCHE EN POLYGONES

La procédure est la même jusqu’à la création du nouveau shapefile où il faut choisir


« polygone ». pour joindre les points vous choisissez la figurine

Vous cliquez sur tous les points, jusqu’à revenir sur le premier où vous cliquez deux (2) fois
pour terminer.

Vous venez ainsi de numériser votre polygone

Toute fois, vous pouvez directement générer une couche polygone sans que vous même, vous
rejoigniez les points.

Pour le faire : si votre ARCVIEW possède l’extension XTOOLS vous l’affichez.

File (Fichier)

Extension
Xtools.

Sur le menu principal de la vue, Xtools s’affiche.

Sélectionnez le thème en points qui sera traité.


Ensuite vous faites :

Xtools
Make polygon with points
Et OK

Il vous demande de spécifier le nom à la sortie et le répertoire où sera enregistrée la couche


polygone.

Il vous demande ensuite s’il faut l’afficher comme thème sur la vue
Cliquez sur Ok.

Si vous avez plusieurs lignes ou plusieurs polygones à numériser, depuis la saisie sur Excel,
vous les intercalez avec longitude latitude et la procédure est la même pour la suite.

36
XI PREPARATION D’UNE VUE CREATION DES CHAMPS CODIFICATION ET
DISCRIMINATION DES ENTITES AVEC LES COULEURS

Les couches générées à partir des coordonnées GPS sont en coordonnées réelles, elle n’on pas
besoins de topologie

Toutes les couches avec topologie peuvent être visualisées sous forme de thème dans une vue
avec ARCVIEW

Application sur une Feuille réalisée

Lancer Arcview

Une fenêtre s’ouvre.

File (Fichier)
New project (Nouveau projet)

On clic sur l’icône View (vue) et New (nouveau)

View1 (VUE1) s’ouvre

On ajout les thèmes avec l’icône + sur la barre des outils.

Une fenêtre s’ouvre Add theme: vous cherchez le répertoire où se trouvent les couches
numérisées. Celles – ci s’affichent à gauche, vous sélectionnez les couches une à une et OK.

La VUE1 s’ouvre à nouveau avec à gauche les icônes indiquant les couches sélectionnées. En
cliquant sur chacune, elle s’affiche à l’écran selon sa typologie : points, lignes, polygone.

Mais dans ces couches tous les éléments numérisés ne sont pas discriminés (nom : villages,
code : pour l’occupation des sols, type de route, etc.).

Pour le faire, il faut ajouter un champ sur la table des attributs du thème.

On sélectionne le thème

Menu principal Theme


Table

La table s’ouvre avec un menu principal

Ensuite

37
Table
Start editing (mise à jour)

Ensuite

Edit (Edition)
Add field (Ajouter un champ)

Une fenêtre s’ouvre


Vous donnez Le nom du champ
Le type
La taille
Et OK

Le nouveau champ s’affiche sur la table des attributs

Sur la barre d’outils une flèche ( ) et un trait verticale d’écriture ( ) s’affichent


La flèche sert à sélectionner l’élément à nommer ou à codifier et le trait pour écrire le nom ou
le code.
Chaque fois qu’on fini avec un élément on fait Entrée avec le clavier et on sélectionne
l’élément suivant avec la flèche et ainsi de suite jusqu’à la fin de la table.

Une fois la table mise à jour, on peut procéder à la discrimination des différents éléments du
thème avec des couleurs différentes ou avec différentes trames.
Pour le faire
Cliquez 2 fois sur le thème à traiter.

Une fenêtre s’affiche

Legend Type (Editeur de légende) Unique Value (valeur unique)

Ensuite

Value Field (Valeur du champs) Vous appuyez sur la flèche à droite et cliquez sur le
nouveau champs créé.

Sur le tableau d’en bas tous les codes apparaissent avec différentes couleurs.

Vous pouvez modifier la couleur affichée par défaut pour chaque élément.

Changer la couleur d’un symbole et le type de légende

Lorsque vous ajoutez un thème à une vue, ArcView affecte à toutes les entités une couleur
sélectionnée de manière aléatoire (single symbol). Vous allez d’abord changer cette couleur
par défaut à l’aide de l’Editeur de légende.

38
* Single symbol

 Cliquez deux fois sur le symbole du thème densmoy(ou le nouveau thème à


discriminer)  La fenêtre Legend Editor apparaît.
La liste déroulante Theme affiche le nom du thème actif : Densmoy.

La liste Legend Type montre que le type de légende en vigueur est le type par défaut, c’est à
dire Single symbol.

 Pour modifier le symbole du thème Densmoy, cliquez deux fois sur le rectangle
affiché dans la colonne Symbol

La Palette des trames apparaît.

39
 Pour afficher la Palette des couleurs, cliquez sur le bouton correspondant, dans le
haut de la Palette des trames.

 Pour choisir une autre couleur, cliquez sur celle qui vous intéresse parmi les
couleurs proposées. Fermez la Palette des couleurs.

 Cliquez sur le bouton Apply du Legend Editor (en bas, à droite) pour répercuter le
changement de couleur sur les entités du thème.

ArcView redessine le thème avec la nouvelle couleur. (Il peut être nécessaire de déplacer la
fenêtre de l’Editeur de légende pour mieux voir la carte affichée.)

Vous allez ensuite attribuer à chaque région une couleur.

* Unique value

 Dans le Legend editor, choisissez Unique value comme Legend type

 Dans la liste des Values field (champs de valeurs), sélectionnez Region (champ de
la table attributaire du thème contenant tous les noms de régions administratives).

40
La legend editor affiche chacun des noms des régions accompagnés d’un symbole unique
dans une couleur de la gamme intitulée Bountiful Harvest (récolte prolifique) qui est l’option
par défaut.

Vous allez changez ces couleurs.

 Dans la liste Color schemes (gamme des couleurs), choisissez Pastels, puis cliquez
sur Apply  Les couleurs changent.

Changez de gamme de couleur (Color schemes) et voyez à chaque fois comment cela se
répercute sur les entités de la vue.

* Graduate color

Vous allez maintenant représenter les entités de densmoy selon une gamme de couleurs.

 Dans le Legend editor, choisissez Graduate Color comme Legend type

Les autres champs peuvent affichés sur les éléments (les noms des localités, la surface d’une
unité, etc.) dans la vue.

41
Pour le faire Theme

Auto labels (étiquette automatique) et vous choisissez le champ


pour lequel vous voulez afficher la valeur
XII MISE EN PAGE

Une fois que la vue est préparée avec tous les thèmes qu’on veut ressortir sur la carte, la vue
est envoyée sur une page

On ferme la vue
On clique sur l’icône Layout (mise en page)

Une fenêtre s’ouvre avec une page

Dans la barre d’outils, on clique sur le Bloc de vue (view frame), on définie sur la page
l’extension de la carte et on précise la vue à afficher.

42
La vue s’affiche sur la page.

En retournant au niveau de bloc de vue on retrouve l’assistant de légende, l’assistant de la


rose des vents (orientation).

43
On peut ainsi faire toutes les opérations d’habillage de la carte avec les commandes de la
barre d’outils :
Grille
Cadre de la carte
Ecriture (Titre, date, source, etc.)

Une mise en page cartographique permet d’agencer sur une même page des Vues, des Tables,
des Diagrammes et des éléments graphiques. Vous pouvez ensuite imprimer ce document sur
un traceur ou sur une imprimante.

Il y a aussi possibilité de créer une mise en page par défaut.


Pour ce faire, dans le menu View, choissez Layout (mise en page) pour
accéder au Template manager (Gestionnaire de modèles).

44
Le gestionnaire de modèles sert au stockage des modèles de mises en page. Chaque modèle
correspond à un agencement particulier des éléments de mise en page. Vous pouvez, au choix,
utiliser l’un des modèles par défaut ou créer le vôtre.

Pour créer une mise en page, sélectionnez l’option Landscape et cliquez sur OK

La mise en page se compose d’une vue sur les thèmes actifs. La carte est renseignée
par une légende, une barre d’échelle, une flèche d’orientation (Nord géographique)
et un titre. La grille affichée sert de guide pour placer les éléments graphiques de la
mise en page. Elle ne s’imprime pas sur le document cartographique final.

Une fois la carte bien habillée, on peut l’imprimer

File (Fichier)

Print (imprimer)
Print set up (pour préciser le format d’impression et l’imprimante) et
OK

45
XIII CALCULS DANS LA TABLE DES ATTRIBUTS

Pour effectuer les différents calculs, il faut définir les propriétés de la vue. Les données
recueillies ou les couches numérisées sont en degrés décimaux. Il y a lieu de définir le
système de projection de la vue en de lat - long à UTM.

Pour le faire

Vue (View)
Properties (propriétés)

Une fenêtre s’ouvre

Sur la ligne : Map Units (unité de la carte) : vous lisez « decimal degrees » (degrés
décimaux) ce qui veut dire que l’unité de la carte c’est le degré décimal.
Vous changez ça avec la flèche à droite en « meter »

Sur la ligne Distance units (unité de distance): également vous changez ça en « kilometers ».

Category : vous chargez UTM 1983

Type : zone 32 (pour Mirriah, Zinder, Maradi par exemple) 31 (pour Tahoua, Niamey,
Dosso, Tillabéry, Téra etc.)

Puis Ok et retour à la vue.

Dans le menu principal, Windows (Fenêtre)


Tile (mosaïque)

Dans la fenêtre principale de ARCVIEW, cliquez sur Scripts puis New.


Dans la barre d’outils cliquez sur ouvrir. Une fenêtre s’ouvre « Load Scripts »
Ensuite : c\
Esri
Av-gis30
Arcview
Sample
Scripts
Une fenêtre s’ouvre à gauche et vous choisissez « Calcapl.ave
Un nouveau script s’affiche : scripts1

Vous cliquez une fois sur la vue, puis une fois sur le Scripts1.
Au niveau de la barre d’outils en haut cliquez sur ouvrir ( )
Puis sur le dessin de l’homme qui courre (run).
Ensuite aux deux (2) questions posées, vous cliquez sur OK
Fermez le scripts pour rouvrir la table des attributs.
Vous avez les différentes :
Area = superficie pour chaque polygone en m²
Perimeter = périmètre en m
46
Pour déterminer la superficie totale des entités semblables : zones de cultures, aires de
pâturage, mare etc.

Votre couche polygone doit disposer du champs avec ces entités : champs code
Vous ouvrez la table des attributs, vous sélectionnez le champ « code »
Dans la barre d’outils vous cliquez sur le symbole de somme ( )
Une fenêtre s’ouvre :
Field : vous choisissez Area
Summarize by : vous choisissez Sum
Puis Add
Et OK
Une nouvelle table (Sum1.dbf) est créée avec les différentes sommes.

Pour le calcul des superficies de éléments polygonaux, il est possible d’obtenir les
données en hectare. L’opération va consister à agir directement dur la table des
attributs. Ainsi en ouvrant la table attributaire, on crée un champ en numérique auquel
on peut ajouter une ou deux (2) décimales.
Opération :
1. Table : start editing
2. Edit : Add field
3. Le nouveau champ peut être nommé « Sup »
4. Dans le menu principal cliquer sur l’icône « calcute »
5. Dans la fenêtre qui s’ouvrir entrer la synthax : shape.returnarea*100*110*110 et
cliquer sur Ok. Le champ « sup » se remplit avec les attributs correspondant à chaque
polygone.

47
REFERENCES

Centre Régional AGRHYMET / Projet AP3A - Numérisation des cartes des potentialités
pastorales v.1.0. NT14/AP3A/12/96 Décembre 1996.

Centre Régional AGRHYMET – Didacticiel d’apprentissage du logiciel ARC/INFO PC.


v.02. N° 98-005/PMI/SIG/RT février 1998.

ESRI, INC. – Understending GIS. The ARC/INFO Method

ESRI, INC. – PC ARC/INFO. User’s guides.

ESRI, INC – PC ARCEDIT . Interactive database creation, update and management. User’s
guide

ESRI, INC. - ARC/VIEW GIS V. 3.1. The User’s guides.

ESRI, INC. – Data Automation Kit User’s Guide

GEOGRAPHIC INFORMATION SYSTEMS - The microcomputer and modern cartography.


ED. D.R. Fraser Taylor. Pergamon Press, 1991. pp. 251.

48
I. DÉFINITION D’UNE BASE DE DONNÉE.....................................................................1
II. INTRODUCTION AUX SYSTEMES D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG)....2
2.1 Considérations générales...............................................................................................2
2.2 Définition d'un Système d'Information Géographique..............................................3
2.3 Composantes d'un SIG..................................................................................................3
2.4 Principales fonctionnalités d'un SIG............................................................................4
2.5 Pourquoi un SIG ?.........................................................................................................5
2.6 Les logiciels du SIG........................................................................................................5
III UTILISATION DU GPS ET COLLECTE DES DONNEES SUR LE TERRAIN...............6
3.1 Généralités sur le système GPS.....................................................................................6
3.2 Description générale de l’appareil et détails sur les fonctions les plus......................7
3.2.1 Description générale de l'appareil..............................................................................7
3.2.2 Détails sur les fonctions les plus utilisées de l'appareil (exemple de la version 50
12XL)..................................................................................................................................8
3.3 Collecte de données GPS................................................................................................9
IV QUELQUES APPLICATIONS SUR EXCEL....................................................................11
V TRANSFERT DES DONNEES GPS..................................................................................13
VI TRAVAILLER AVEC ARCVIEW.....................................................................................17
6.1 Introduction à ArcView................................................................................................17
6.3 Affichage des couvertures............................................................................................20
6.4 Les outils d’interrogation et de sélection....................................................................21
6.5 Les fonctions d’édition des tables................................................................................22
6.6 La mise à jour des tables des attributs........................................................................23
Démarrer ArcView....................................................................................................................26
VIII GENERATION DE COUCHE EN LIGNES....................................................................31
IX GENERATION DE COUCHE EN POLYGONES.............................................................32
XI PREPARATION D’UNE VUE CREATION DES CHAMPS CODIFICATION ET
DISCRIMINATION DES ENTITES AVEC LES COULEURS.............................................33
Table.............................................................................................................................34
Edit (Edition)................................................................................................................34
XII MISE EN PAGE.................................................................................................................38
XIII CALCULS DANS LA TABLE DES ATTRIBUTS........................................................42
REFERENCES.........................................................................................................................44

49

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