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Système d'Information Géographique « SIG »

C’est un système de gestion de base de données conçu pour saisir, stocker, manipuler, transformer,
analyser, modéliser, simuler, cartographier des données à référence spatiale en vue de produire
l’information nécessaire pour aider les décideurs et résoudre des problèmes complexes de gestion
et de planification. Ce concept (SIG) privilège l’approche pluridisciplinaire de l’étude des systèmes
complexes intégrant une masse de données multi- sources et multi-formats. Un SIG répond aux
cinq fonctionnalités suivantes (5A) :

Abstraction : modélisation de l'information,


Acquisition : récupérer l'information existante, alimenter le système en données,
Archivage : stocker les données de façon à les interroger facilement,
Analyse : réponses aux requêtes, interrogation des données sous un SIG,
Affichage : restitution graphique.

Le rôle du système d'information est de proposer une représentation plus ou moins réaliste de
l'environnement spatial en se basant sur des primitives graphiques telles que des points, des
polylines, des polygones ou des maillages (raster).

Les SIG sont utilisés pour réaliser des descriptions de la réalité permettant d’obtenir l’information
nécessaire pour répondre à une problématique. Ces représentations cherchent à reproduire le plus
fidèlement possible la réalité d’une manière compréhensible par les utilisateurs et utilisable
informatiquement dans le but de répondre à des objectifs donnés.

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Composantes d’un SIG : Un système d’information géographique (SIG) est un ensemble de logiciels,
matériels, données, méthodes et utilisateurs. Un SIG est un système apte à un traitement intégré de
données, comportant essentiellement deux composants.
- La base de données géographique numérique (BDG)
- Le système de gestion de la base de données où résident les principales fonctionnalités (SGBD)

Les quatre piliers fonctionnels du SIG : Quatre fonctions majeures sont rattachées aux logiciels SIG
et illustrent le cycle de vie de la donnée spatiale :
1. l'acquisition des donnée
2. la gestion des données au jour le jour
3. l'analyse des données
4. la restitution des résultats (production de synthèses cartographiques)

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Spécificités du SIG :
- Gérer des informations dont une partie graphique ou géométrique et une partie descriptive (données
attributaires ou attributs)
- Effectuer des requêtes spatiales (ex aire d’influence d’une structure de santé)
- Effectuer des croisements de couches (ex infrastructure publique et démographie).

SIG : une application de la géomatique :

La vision de l'information spatiale via les SIG


=> Deux représentations liées dynamiquement : Les logiciels SIG offrent une vue unique de
l'information spatiale puisque, au sein d'une même interface, l'utilisateur accédera à :
- Une vue de la géométrie des objets manipulés que l'on s'attendrait à trouver traditionnellement
dans les logiciels de dessin
- Une vue des propriétés de ces mêmes objets via leurs attributs, que l'on s'attendrait à trouver
traditionnellement dans les logiciels de gestion de bases de données
- Dans l'interface logicielle, ces deux représentations de l'information sont liées dynamiquement
- Lorsqu'on sélectionne un objet vectoriel, la ligne correspondant à cet objet est aussi
sélectionnée dans la table attributaire et vice et versa
- C'est l'association de ces deux modes d'accès à une même information qui constitue l'une
des grandes forces et spécificités des SIG

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Caracteristique d'un logiciel SIG :
• Interaction objet de la carte et base de données
• Empilement des couches (gestion)
• Navigation au sein de la carte
• Interrogation des données : Simple sélection sur l’objet géographique. Recherches multicritères sur
l’ensemble des données relatives à une zone bien déterminée. Requêtes par attributs et requêtes
• Analyse thématique : Utiliser la composante attributaire (information dans les tables) pour caractériser
la composante géographique (localisation d’un objet) symbole ponctuel de forme différente épaisseur et
style du trait couleurs etc
• Création Mise à jour de données : Exploitation de l’existant : fichier Excel. Saisie nouvelles
informations sémantiques (alphanumériques) ou mise à jour. Saisie ou mise à jour des objets
géographiques , facilitée par la digitalisation. Certains éléments indispensables ( titre , légende , carte ,
échelle , sources, étoile du nord.
• Publication carte papier web

Les apports d'un SIG :


- Exécution des requêtes et analyse geographique ;
- Amélioration de l’organisation par une plus grande federation de linformation
- Prendre les meilleurs décisions en un temps record ;
- Forte production de carte themaiques, plans et dissiers dobjects ;
- Donner une dimension géographique au système de l’information de l’entreprise

Les Données Vecteur :


✓ Les objets géographiques
Les objets géographiques sont des routes, des départements, des communes, des parcelles ... une route
est une succession de polylignes successives.
Un département est un assemblage de polygones jointifs (les communes).

✓ Les couches thématiques


Les objets vectoriels sont organisés en plans ou couches.
Il est souvent intéressant que chaque plan corresponde à un thème particulier (ex: plan des routes, plan
d'occupation des sols, ...).

Sources de données vecteur


La numérisation consiste à enregistrer les coordonnées relatives des éléments d'une carte. Ceci en
utilisant en utilisant l’outil éditeur de n’importe quel logiciel de SIG tels qu’Arc Gis, gvSIG…etc.

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-La photo-interprétation sur écran
La PIAO (Photo-Interprétation Assisté par Ordinateur) permet une numérisation à la souris sur un fond
de plan scanné. On dispose à ce moment là des outils de visualisation (zoom) qui peuvent améliorer la
précision.
- L'importation des données numériques de type vecteur
1. A partir d’autres systèmes (ARC/INFO, AUTOCAD, ...)
2. De bases de données extérieures

Les Données RASTER :


Les données raster sont également appelées données maillées, données tramées ou donnée matricielles.
Ces données fournissent une information ponctuelle localisée au centre des mailles d'une grille régulière.
Cette information est en général une synthèse (valeur moyenne, intégrale) de valeurs intensives
enregistrées ou calculées pour chaque maille (altitude, teneur...). La taille de la maille est égale à la
résolution du système (10 m pour le satellite SPOT)
- Organisation des données raster :
Une donnée raster comporte deux entités: l'image et la cellule de l'image: clé de l'image, droit, nombre
de lignes de la trame, unité de mesure de l'attribut de chaque cellule). La cellule est définie par son n°
de ligne, son n° de colonne et par la valeur de l'attribut. Dans ce modèle, il n'entre pas d'objets
géographiques. Sources de données Raster

Comparaison entre données vecteur et raster

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Les Données attributaires :
Les données attributaires caractérisent les objets graphiques. Il y a des attributs quantitatifs
(nombre d'habitants de la délégation, surface d'un périmètre, ...) et des attributs qualitatifs
(nom de puits, type de culture, ...)
- Organisation des données attributaires :
Les données attributaires sont gérées sous forme de base de données de la même manière que les bases
de données classiques. Des liens sont opérés avec les objets géographiques, on parle alors de
géocodification ou de géoréférencement.
Sources des données attributaires
*Acquisition par clavier
* Renseignement automatique à partir d'un calcul (surfaces, longueurs, distances)
* Codification
* L'importation des données numériques attributaires d’autres systèmes (ARC/INFO, DBASE, EXCEL,
...) ou de bases de données disponible (INSEE, DGA, DGI, ..) .

Les fichiers Shapefile


Les fichiers shapefile (et les autres formats) ont été la manière standard de stocker et d’interagir avec
les données spatiales depuis l’origine des SIG. On utilise communément le terme ―Shapefile‖ pour
parler d’un ensemble de fichiers d’extension .shp, .shx, .dbf, ou autre ayant un nom commun (ex:
Benarous_UTM32). Le fichier Shapefile est en réalité le fichier d’extension .shp, mais ce fichier seul
n’est pas complet sans ses fichiers associés.
Fichiers obligatoires :
.shp — les formes; les entités géographiques elle-mêmes
.shx — l’index de formes; un index basé sur les positions des entités géographiques
.dbf — les attributs; les données attributaires associées à chaque forme, au format dBase III
Les fichiers optionnels possibles:
.prj — la projection; le système de coordonnées et l’information de projection, un fichier texte
décrivant la projection utilisant le format texte bien connu (WKT)

La notion de requête
Pour une sélection simple, on doit spécifier la ou les tables impliquées et définir un critère qui
associe les champs (ou attributs) de la table (ou des tables) et un ou plusieurs opérateurs.
Le langage de requête peut être propre au logiciel utilisé ou être un langage d’interrogation standardisé
(le plus répandu étant le langage SQL ou Simple Query Langage). Le langage SQL est utilisé
essentiellement pour les bases de données relationnelles.
Il existe deux types principaux de requêtes dans un SIG :
- Les requêtes spatiales : une requête spatiale est une opération qui permet de sélectionner des objets à
partir de leur représentation graphique.
- Les requêtes attributaires : est une opération qui permet de sélectionner des objets dans une base de
données descriptive à partir des conditions formulées par l’utilisateur. Le résultat des requêtes spatiales
et attributaires peut être :
Stocké dans un fichier
Affiché sous forme de rapport ou de tables
Représenté sous forme cartographique

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