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- KONAN N’GUESSAN JEAN ALAIN

- N’DRI BOURI ACHILLE


GROUPE 2
- GUELADE BOUE GHISLAIN STANISLAS
- YAO KONAN NARCISSE CHARLES
EXPOSE: MAP WINDOW GIS - ASSONON AFFOUE DANIELLE

1- PRESENTATION DU LOGICIEL MAP WINDOW GIS

1.1 Fonctionnalités générales

À l'époque de son développement, MapWindow devait servir à modéliser les bassins


versants de l'Utah State University. MapWindow, logiciel SIG bureautique libre, est
composé d’un ensemble d’outils de traitement SIG développés non seulement pour
partager des jeux de données mais aussi, pour effectuer des géo-traitements
spatiaux. Ainsi, par ses nombreuses fonctions, MapWindow est un logiciel SIG
extensible qui peut, du fait de sa licence open source, s’adapter aussi bien aux
besoins des utilisateurs avancés qu'à ceux des développeurs qui créent des plug-ins,
ajoutant des fonctionnalités supplémentaires au logiciel et rehaussant ses
performances en matière de traitements numériques. Nous comptons ainsi parmi ses
traitements, les fonctions suivantes (Ce sont essentiellement les fonctions standards
des logiciels SIG) :

• La fonction affichage, visualisation de données SIG et


leurs tables attributaires .DBF,

• Le convertisseur de fichiers d’autres logiciels comme le


Shape file, GeoTIFF, ESRI Arc Info ASCII et binaires
grilles, etc...

• La fonction d’ajouts instantanés des plug-ins (Active X),

• La fonction intégratrice des métadonnées (exemple


l’ouverture d’un fichier XML avec ses métas données),

• Les fonctions permettant le traitement des géométries,


le calcul de distance allocataires et mesures des
distances, et des zones tampon,

• Les fonctions de géoréférencement et de digitalisation,

• Les fonctions cartographiques (discrétisations,


symbologie, etc.).

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Zone de visualisation
(couches) Zone de visualisation (projet)

Zone de visualisation (coordonnées)

1.2 L’interface présente

- Une zone de menu déroulant,


- Une zone de visualisation (couches, projet, échelles)
- Une zone de barre d’état (coordonnées) et
- Une zone de barre d’outils

1.3 Autres fonctionnalités

En dehors des fonctions standards, MapWindow possède aussi d’autres


fonctionnalités qui lui permettent d’être un logiciel SIG répondant à l’exigence
actuelle des géomaticiens. Il y a en particulier :

• La fonction "programmable Système d'information


géographique" qui supporte la manipulation, l'analyse,
et la visualisation de données géospatiales et les
données attributaires associées à plusieurs données SIG
aux formats standard.

• Il possède aussi un système de modélisation et une


interface d'application (API) en une seule solution
pratique de source ouverte redistribuable,

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• La fonction cartoWeb : plug-in “Mapserver Project
Generator” par lequel des cartes Mapserver sont
générées,

• La fonction extraction de coordonnées géographiques,

• La fonction d’affichage de deux informations combinées


à partir d'un seul plan d'information.

• Interopérabilité

1.4 MapWindow 4.8 permet de travailler avec des données rasters ou


vectorielles :

• Pour les formats rasters, il utilise la bibliothèque GDAL


(GeoTIFF, ESRI ArcInfo ASCII, les grilles binaire, JPEG,
les ficher DBF, etc.)

• En revanche, pour les formats vecteurs le choix est


plus réduit. Si MapWindow est parfaitement capable de
lire les fichiers ESRI Shapefile (.shp), il n’est pas
possible d’importer des données issues de MapInfo
(formats .tab, .mif/mid). L’interopérabilité est donc
plutôt limitée coté vecteurs.

1.5 Limitations, difficultés, fonctionnalités importantes non couvertes

• MapWindow 4.8 ne peut pas lire les formats issus de langage .Net tels
qu’Excel ou Access (.dbf, .xls ou .csv) par contre.
• On regrettera aussi l’impossibilité d’ouvrir un KML ou tout autre format
propriétaire (DWG ou DXF, .TAB par exemple) directement dans l’application.
• L’outil de transformation de polygone en polyligne ne semble pas exister dans
cette version de MapWindow.
• Le menu permettant de faire des requêtes connait des limites. Il n’est pas
possible de croiser directement des critères attributaires et spatiaux dans la
requête. Il faut faire l’un, puis l’autre et comparer le résultat. De plus,
MapWindow oblige à formuler ses requêtes sur la table sélectionnées avec
l’outil QueryBuilder. Les autres tables ne sont pas accessibles, ce qui peut se
révéler gênant.
• La documentation officielle est livrée en anglais. Quelques tutoriaux en
français, crées par des utilisateurs, existent cependant. La communauté qui
entoure ce logiciel est plus réduite que pour d’autres logiciels SIG libres
comme QGis ou GvSIG et il est donc plus difficile d’obtenir de l’aide.
• Il n'y a pas de visualisation 3D.

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2. AFFICHAGE ET GESTION DES COUCHES

Dans un SIG, un projet est un ensemble de documents définis, assemblés et affichés en


fonction des objectifs de l'étude.

Par défaut le logiciel s'ouvre avec un projet vide et une fenêtre de choix au démarrage. Elle
permet soit de démarrer un nouveau projet soit de choisir des projets ouverts récemment.

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Le menu "Fichier" permet de gérer les projets.

2.1 Ajout de données vecteur ou Raster

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Nous avons la possibilité d’ajouter soit des fichiers vecteur ou raster Via le menu
LAYER, ou l’icône add layer.

2.2 Modification de la projection

La fenêtre "Settings" permet de choisir les unités et le nombre de décimales dans la partie
"Coordinates Display".

Un clic sur chaque ligne ouvre un menu déroulant.

Elle permet aussi de choisir le système de projection du projet. Il s'agit ici du réglage pour le
système WGS 84 qui s'applique aux données de la carte de la Cote d’Ivoire ici dans
l’exemple.

Pour le système UTM les réglages sont les suivants :

Ce système étant mondial, il faut consulter la carte de référence pour connaître le numéro
de zone. Pour la Cote d’Ivoire il s'agit des zones 29 et 30 pour respectivement l'ouest et l'est
du pays. Le N correspond à l'hémisphère.

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2.3 TABLES ATTRIBUTAIRES

,
Pour afficher la table attributaire , clic droit sur la couche concernée puis sur « Attribute
Table Editor ».

3. ANALYSE SPATIALE

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La commande "Selection"/"query bulder" ouvre un éditeur de requête.

Il faut choisir les champs à opérer par des doubles clics dans la colonne de gauche et des
opérateurs par des simples clics sur les boutons à droite. Les valeurs numériques sont saisies
au clavier.

Lorsque la ligne de commande est complète dans la fenêtre du bas, il faut exécuter la
commande avec "Execute" boutons à droite.

4. SYMBOLOGIE

4.1 Définition de la symbologie: vecteurs

Lorsque vous ajoutez un calque pour la première fois, toutes les formes
reçoivent la même couleur et le même contour. MapWindow peut
personnaliser la symbologie (jeu de couleurs, contours, style, etc.) en utilisant
la boîte de dialogue Propriétés de la couche, accessible en double-cliquant
sur la couche dans la légende.

4.2 Valeurs uniques

Si votre calque est constitué de formes qui représentent des entités distinctes,
dites des noms d'état, puis procédez comme suit. Sélectionnez
l' onglet Catégories de la boîte de dialogue Propriétés du calque . Il sera vide
lorsque vous commencerez, indiquant qu'aucune symbologie n'a été définie.
• Sélectionnez des valeurs uniques
• Sous Champs, sélectionnez l'attribut que vous souhaitez utiliser pour
attribuer différentes couleurs aux formes
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• Le jeu de couleurs est utilisé pour sélectionner la palette de couleurs pour
vos formes. Cliquez sur le triangle à droite pour sélectionner une autre
palette. Le bouton d'option à l'extrême droite peut être utilisé pour éditer les
palettes et en définir de nouvelles.
• Si les couleurs aléatoires ne sont pas cochées, les couleurs sont affectées
séquentiellement de gauche à droite sur toute la palette.
• Si Gradient est coché, un dégradé du foncé au clair est appliqué à chaque
polygone . Cet effet n'est vraiment apparent que lorsque les polygones sont
grands.
• Les autres entrées de la boîte de dialogue ne sont pas utilisées pour des
valeurs uniques.
• Cliquez sur Générer pour créer les catégories
• Cliquez sur OK pour terminer et fermer la boîte de dialogue

4.3 Données continues

Si votre couche contient des données continues, par exemple la population en


1997, vous devez définir des catégories dans lesquelles les formes sont
affectées. Commencez par ouvrir la boîte de dialogue Propriétés du calque et
sélectionnez le champ de classification et le jeu de couleurs comme décrit
dans 3.1.1 Définissez le nombre de catégories souhaité dans la
zone Catégories. Ensuite, cliquez sur Générer et cliquez sur OK pour
terminer le processus.
Si vous souhaitez afficher les catégories à l'aide d'une rampe de couleurs, par
exemple du rouge clair pour les valeurs faibles à rouge foncé pour les valeurs

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élevées, sélectionnez une palette de couleurs à gradation douce dans la liste
des options de palette. Ne cochez pas l'option Définir le dégradé car cela fait
référence aux dégradés de couleurs dans les polygones, autre chose.

5. EXPORTER UNE CARTE

5.1 Exportation basse résolution

Ouvrez le menu de la carte et sélectionnez Instantané . Donnez le nom et


l'emplacement du fichier JPEG à créer et les calques, y compris les tuiles,
seront exportés vers ce fichier. La résolution de la carte est équivalente à la
résolution de votre écran d'ordinateur. Cela étant, les cartes exportées
peuvent être utilisées dans PowerPoint mais pas pour l'impression. Même si la
carte peut sembler correcte dans Microsoft Word lorsqu'elle apparaît sur votre
écran, la qualité d'image sur papier sera mauvaise.

Imprimer des documents

Le gestionnaire d'impression a
été fortement amélioré dans la
version 4.7 si bien que l'on peut
envisager de l'utiliser.

Le projet étant ouvert et


configuré selon les désirs de
l'auteur, la commande
"Fichier"/"Imprimer" ouvre une
boîte de configuration.

Il suffit de cocher selon les


préférences et d'inscrire le titre
de la production.

"Choose Printer" permet de


choisir l'imprimante. Il faut
ensuite cliquer sur "Page
Setup" pour ouvrir régler le

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format et l'orientation de la
page.

"Include North Arrow" permet


d'imprimer la flèche du nord.

Inclure la légende est conseillé


mais il faut régler le nombre de
colonnes en fonction du
nombre de couches qui
apparaîtront dans la légende.

"Include Scale Bar" imprime la


barre d'échelle.

"Prévisualis" permet de faire un


aperçu.
L'impression est rapide et
généralement conforme à cet
aperçu.

Il nous a cependant été


impossible d'obtenir une
impression à l'échelle désirée.
On se contentera du fait que
l'échelle imprimée et celle du
document sont cohérentes.
C'est un progrès par rapport
aux versions précédentes du
logiciel.

Pour obtenir une impression


réellement à l'échelle on
pourra utiliser fGIS mais cela
nécessitera de remonter le
projet avec les mêmes couches
d'information.

6- INTEGRATION DE DONNEES EXTERNES

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6.1 Couplage GPS

Ajouter des données provenant d'un GPS

Si vous cherchez à ajouter des données vectorielles provenant d'un GPS, il


faut que les données soit dans un format que MapWindow utilise.

Il y a des dizaines de formats de fichier différent pour stocker des données GPS.
Le format que MapWindow utilise est appelé GPX (GPS Exchange format), qui
est un format d'échange standard qui peut contenir n'importe quel nombre de
waypoints, itinéraires et tracks dans un même fichier.

Le plugin GPS est chargé par défaut (depuis MapWindow 4.8.6), vous le
trouverez dans le menu [ VECTEUR ] > GPS > OUTIL GPS ou cliquez sur les
icônes de raccourcis "Outils GPS"

Une fenêtre s'ouvre vous permettant via les différents onglets de

- charger un fichier GPX stocké sur l'ordinateur

- importer un autre type de fichier et le convertir en GPX

- télecharger des données directement depuis un appareil GPS

Utilisez le bouton [PARCOURIR] pour sélectionner le fichier GPX, puis utilisez la


case à cocher pour sélectionner les types de géométrie que vous voulez charger
à partir de ce fichier GPX. Chaque type d'objet sera chargé dans une couche
séparée lors du clic sur le bouton [OK].

6.2 Géo référencement

Mapwindow dispose d'un


module de géoréférencement
rudimentaire qui est accessible
par "GIS
Tools"/"Raster"/"Georeference
an Image or Grid".

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Une fois la boîte de dialogue ouverte, il faut charger "Load File" l'image

à géoréférencer qui s'affiche dans la fenêtre de la boîte.

Les outils de zoom et de déplacement (Pan) sont disponibles en bas de la fenêtre.

Cliquer sur "Select Points" et choisir trois points les plus écartés possibles sur l'image à
géoréférencer. Les trois points doivent constituer un triangle proche du triangle équilatéral.

Les coordonnées des trois points s'affichent dans les fenêtres "Image Coordinates".

Contrairement à ce qu'indique l'aide en haut de la fenêtre, il est quasiment impossible de


déterminer les points homologues sur l'image de référence avec le pointeur.

Lorsque cela est fait, il faut cliquer sur "Georeference".

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Une nouvelle image rectifiée et son fichier de géoréférencement sont créés.

Cette nouvelle image peut être superposée aux autres. Malheureusement, il est facile de se
rendre compte que la rectification avec seulement trois points est souvent très mauvaise.

Pour un travail de qualité on se référera au logiciel QGIS et à son tutoriel.

Les formats utilisés dans les SIG ne permettent pas une intégration directe dans les
documents numériques "textes" ou "multimédia". Il est donc nécessaire de faire une
exportation dans un format couramment reconnus par ces éditeurs.

Pour une bonne lisibilité de l'image, régler cette échelle par "Affichage/Set Map
Scale "

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Seule la zone visible à l'écran sera exportée. Si cette zone comporte des bordures
blanches, elles feront partie de l'image.

Il suffit alors de d'utiliser la commande "Edition"/"Exporter"/"Carte" et de choisir le


format et l'emplacement du nouveau fichier.

Attention, il faut saisir l'extension du fichier avec le clavier.

Les images seront ensuite intégrables dans un document quelconque mais l'échelle
ne sera pas respectée à l'impression.

6.3 Protocole Internet

Normes OGC:
• WMS (v1.1, v1.3)
• WFS v1.1 (via un plug-in séparé)
• Service de tuile de carte Web (WMTS)
• GML

Conclusion

Dans de nombreux domaines de recherche à l’Inra, de l’échelle centimétrique au paysage,


de la création de données à la gestion du patrimoine, l’information géographique est
devenue incontournable. Si, dans l’Unité de Recherches Forestières Méditerranéennes, les
méthodes sont relativement conventionnelles, les outils permettant d’utiliser cette
information sont originaux. L’expérience acquise ces dernières années, en accord avec les
communautés d’utilisateurs, nous permet d’affirmer que ces outils sont parfaitement
matures, évolutifs et aptes à satisfaire les plus exigeants. Cet article se voulait aussi
exhaustif que possible, il est donc superficiel. Servez vos des liens pour en savoir plus. Les
forums du Web, en l'absence de formations structurelles, sont un bon soutien. Que tous
ceux dont l'objet d'étude est dans « l'espace » et qui n’ont pas encore tenté ce mode
d’approche, puissent y trouver intérêt.

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