Définir un SIG :
Donnez la différence entre les données spatiales et
un SIG est un outil informatique qui permet d’intégrer,
de localiser, d’analyser et de représenter des données qui
ont ou non une dimension géographique.
Domaines d'application des SIG :
Les SIG sont utilisés pour gérer et étudier une gamme
très diversifiée de phénomènes et de réseaux de
phénomènes:
Ressources naturelles: recherche du potentiel minier,
modélisation des eaux souterraines.
Réseaux urbains : localisation des accidents, sélection
d'itinéraires
Administration municipale: gestion du cadastre, zonage,
évaluation foncière
Gestion des installations : localisation des câbles et
tuyaux souterrains
Commerce: analyse de la structure des marchés
Santé : distribution des services sociaux-sanitaires, plans
d'urgence
Protection de l'environnement: étude des changements
globaux, suivi des changements climatiques
Les SIG constituent une technologie
multidisciplinaire:
Les SIG constituent une technologie multi-disciplinaire
qui intègre des principes et des méthodes issues de
plusieurs disciplines traditionnelles:
La géographie La cartographie La télédétection
La photogrammétrie L'arpentage La géodésie La
statistique L'informatique Les mathématiques Le
génie civil L'aménagement
Fonctions d’un SIG :
•La saisie, le stockage et la gestion de données.
•Le traitement, l’analyse, la sélection et l’affichage de
données.
•La production de cartes, rapports, tableaux et autres
synthèses d’information.
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Donnez les composantes d'un SIG. Explicitez votre
réponse
•Les personnes : c’est l’élément le plus important dans
un SIG. Les personnes doivent définir les traitements et
développer les procédures d’exploitation. La dimension
humaine de l'utilisation des SIG est parfois considérée
comme déterminante. Plusieurs échecs d'implantation des
SIG ont été liés à la négligence des facteurs humains:
résistance au changement, modification des habitudes de
travail, perception de la haute technologie, etc.
•Le matériel : les capacités du matériel conditionnent la
rapidité d’exploitation, la facilité d’utilisation et le type
de sortie possible. La configuration minimale se compose
d’un ordinateur, ou unité centrale de traitement et
stockage (disque dur), imprimante et écran de
visualisation auxquels s’ajoutent des éléments spécialisés
: digitaliseurs (conversion analogique numérique) et
traceur. Cependant, l’extension rapide des applications,
le volume important des données à gérer, la précision
graphique …conduit à des configurations centralisées
•La disponibilité et l’exactitude des données : elles
conditionnent les possibilités d’interrogation et
d’analyse. Les données sont un ensemble numérique de
cartes et d’informations associées
•Les logiciels : on entend par là les SIG, mais aussi les
logiciels de bases de données, de dessin, de statistiques,
d’imagerie ou d’applications spécifiques.
•Les procédures de traitement de l’information : la
mise en place d’un SIG suppose l’application de
certaines règles et procédures.
attributaires , et par quoi sont liés dans Arcgis
Déf : L'information géographique peut être définie
comme étant une représentation de la réalité localisée
dans le temps et dans l'espace. Elle possède deux
composantes : les données spatiales (liées parfois entre
elles par des règles de comportement) et les données
attributaires
Les données spatiales (géométrie et localisation de
l'objet) représentent des objets géographiques associés
avec leur localisation dans le monde réel (données
localisées). Les objets géographiques sont représentés sur
les cartes par des points, des lignes et des polygones.
Les données attributaires (informations descriptives de
l'objet) décrivent des propriétés particulières des objets
géographiques, telles que le numéro d’une parcelle, la
largeur d'un pont, le type de végétation …
Ils sont reliés par un code unique qui est stocké à la fois
avec les données spatiales et les données attributaires.
•Les données attributaires sont stockées dans des tables
et sont gérées par un SIG ou par un Système de Gestion
de Base de Données Relationnelles (SGBDR).
•Les données spatiales sont stockées dans des fichiers et
gérées par le SIG.
Un SIG relie les données spatiales et attributaires
pour effectuer diverses opérations telles que :
- L’affichage cartographique d’objets géographiques et
de leur description
- L’interrogation de bases de données géographiques
- L’analyse géographique
Les règles de comportement :
Chaque objet géographique possède ses propres règles de
comportement par rapport aux objets qui l'entourent. Ces
dernières doivent parfois être prises en compte lors de
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l'étude d'une zone géographique. Par exemple, dans la
réalité, une route nationale ne coupera jamais une
autoroute. Ces différentes règles peuvent être définies et
stockées facilement dans les géodatabases.
Organisation des données dans un SIG :
un SIG organise les informations géographiques sous
forme de couches (appelées aussi thèmes, calques,
plans...)
chaque couche représente un ensemble de données
similaires
Par exemple, une carte de base peut être organisée en
couches telles que les limites administratives, le réseau
hydrographique, le réseau routier, les lignes électriques
ou les postes téléphoniques.
Les entités sur des cartes à petite échelle représentent
de manière plus juste les entités du monde réel parce
que le facteur de réduction est plus petit que pour une
grande échelle.
les formats de données :
Le format "Vecteur" : Les données au format "vecteur"
permettent de définir individuellement chaque objet de
la réalité par une forme géométrique (entité) telle qu'un
point, une ligne ou un polygone. Chaque type d'objet est
défini par un couple de coordonnées X,Y (points) ou par
une série de couple de coordonnées X,Y (lignes ou
polygones), chaque couple étant relié à son voisin par
une corde.
Le format "Raster" : Les données au format "raster"
utilisent une matrice de cellules carrées (ou pixels) pour
modéliser les objets du monde réel.
3-Donnez des exemples de relations spatiales
Les relations spatiales entre entités géographiques sont basées
sur la localisation des entités. Ces relations implicites sur une
carte communiquent des informations à l’utilisateur.
Par exemple, "il y a un ruisseau qui traverse un parc d’est en
ouest et le parc est adjacent à une forêt".
Voici quelques types de relations qui peuvent être mis en
évidence :
•La connectivité: Décrit le(s) lien(s) entre différentes entités
cartographiques (par ex. Les bouches à incendie sont
connectées à des conduites d’eau.)
•L’adjacence: Décrit les entités adjacentes (proches de) à une
autre (par ex. la zone pavillonnaire est adjacente à un parc.)
•La proximité: Décrit les entités qui sont proches d’une autre
entité (par ex. la maison est située près d’un ruisseau.)
•L’intersection: Décrit les entités qui intersectent (croisent)
d’autres (par ex. la ligne de chemin de fer intersecte la rue
principale.)
•La contenance: Décrit les entités qui sont localisées dans une
surface (par ex. un abri se trouve à l’intérieur d’un parc.)
•La position relative: Décrit la position relative entre des
entités (par ex. le parc se situe au Nord-Ouest de la ville.)
•La différence d’altitude: Décrit la différence de hauteur
entre des entités (par ex. l’abri du garde forestier se trouve plus
haut que la rivière.)
4- Pourquoi on a recours à la modélisation pour
représenter l'espace géographique
Modéliser c’est produire une représentation réduite, simplifiée
d’un objet.
Un modèle peut reproduire les éléments d’un système comme
le territoire, mais aussi ses relations; dans sa version la plus
aboutie.
on fait recours donc à la modélisation pour déboucher sur une
simulation de la réalité complètement détachée de celle-ci.
5-Définir la relation et jointure et montrez la différence
entre les deux
ArcMap fournit 2 méthodes pour associer entre elles
différentes tables (table d’attributs ou autres tables) :
Jointure (« Joins ») : permet d’ajouter, dans la table d’attribut
du fichier à partir duquel vous faites la jointure, les champs
d’une autre table, sur base d’un champ contenant une
information commune aux deux tables ou sur base spatiale.
Relation (« Relates ») : établi un lien, basé sur un champ
contenant une information commune, entre deux tables mais
n’ajoute pas les champs d’une table dans une autre. Les
informations d’une table sont accessibles à partir de la table
associée.
La jointure permet de lier deux tables dans le cadre d'un
rapport :
-un à un, -plusieurs à un.
La mise en relation permet de lier deux tables dans le cadre
d'un rapport :
-plusieurs à plusieurs, -un à plusieurs.
____ ___ _______ __ ______ _____
Qu'est ce qu'une entité :
Les entités géographiques (objets géométriques) sont
organisées en couches d'information. Par exemple, une carte de
base peut être organisée en couches telles que les limites
administratives, le réseau hydrographique, le réseau routier, les
lignes électriques ou les postes téléphoniques. Les entités
peuvent être organisées en fonction de ce qu'elles représentent
(les cours d’eau ou les routes sont des entités linéaires), mais
elles sont généralement mémorisées dans des couches
distinctes car leurs attributs sont différents.
- Couche = ensemble de cellules et des attributs associés.
- Une couche : un type spécifique de données : - Végétation -
utilisation du sol - types de sols, etc.
les différentes types d'entités :
les entités de base :
 points : elles définissent des localisations discrètes qui sont
trop petites pour être représentées par des lignes ou des
surfaces, telles que les localisations de cabines
téléphoniques ou des immeubles.
 Lignes : elles représentent ;
-des objets géographiques trop proches pour être représentés
par des surfaces (ex: les rues, les réseaux ...
....d'assainissement,...)
-ou dont la longueur est disproportionnée par rapport à la
largeur (ex: les ruisseaux, les routes,...)
-ou encore les objets linéaires qui ont une longueur mais pas
de surface comme des lignes d'altitude.
 Surfaces (ou polygones) : sont des éléments fermés qui
représentent des entités du monde réel telles que les
départements, les districts, les parcelles, les types de sol ou
les plans d'occupation du sol (POS)
les entités multiparties :
les entités de bases peuvent parfois être assemblées en entités
multiparties ou composites. par ex: les entités de type
multipoints représentent des ensembles de points logiques. au
lieu de représenter chaque arbre individuellement, une entité de
type multipoints regroupera tous les points portant une même
caractéristique.
Un modèle de données géographique est une
représentation abstraite de la réalité basée sur des données
géo-spatiales. Il y a trois niveaux de modélisation dans la
construction d’une base de données :
Le rôle de la modélisation est :
- de définir de manière pertinente les éléments de la réalité à
prendre en compte;
- de traduire ces éléments en objets géo-spatiaux (points,
ligne, surfaces) et de choisir un mode de représentation
approprié.
- d'implémenter ces représentations dans un système
informatique.
Le modèle doit permettre la meilleure utilisation possible
des données géo-spatiales pour les objectifs de l'utilisateur
(ou des utilisateurs).
Modes de représentation des données dans les SIG
Il existe deux modes fondamentaux de représentation
numérique des données géographiques :
le mode matriciel : rasters
le mode vectoriel : vecteurs
D’autres modes de représentation existent, comme le
TIN, mais ils peuvent être rattachés à l’un des deux
modes principaux;
Les Raster sont des images (plans scannés, photographies
aériennes, images satellitaires) repérées dans l'espace :
-Une matrice divise le territoire avec une grille
régulière de cellules (les pixels= pictures éléments)
pour former une matrice de lignes et de colonnes. A
chaque cellule on associe une valeur chiffrée,
-la traitement des images est plus complexe et nécessite
des outils très spécialisés,
-localisation plus ou moins précise des phénomènes.
Le format vectoriel utilise le concept d'objets
géométriques (points, lignes, polygones) pour
représenter les entités géographiques.
Ces objets géométriques sont définis par
leurs coordonnées dans un système de projection :
-localisation précise des objets,
-possibilités de modélisation plus poussée,
-facilité de manipulation des objets.
Le traitement des données rasters et celui des données
vectorielles sont très différents et ne font pas appel aux
même outils, ni aux mêmes compétences.
Le traitement des rasters et des données qu'ils
contiennent est complexe. Il réclame des outils
spécialisés. C'est pourquoi dans une majorité de cas ils
ne servent que de fond de plan en tant que support à des
couches vectorielles.
A contrario, les données vectorielles sont plus simples à
manipuler, notamment à des fins d'analyse.
classes d'entités:
elles permettent de regrouper des entités homogènes en une
seule et unique unité
elles permettent la possibilité de créer des classes d'entités
composées de points, de lignes ou de polygones.
les métadonnées
sont de données sur les données. elles fournissent
rapidement des informations concernant n'importe quel
élément stocké dans une couche d'informations telles que :
-les éléments d'identification de la couche (nom, date, mot-
clé...)
-la qualité des données
-l'organisation spatiale des données (raster ou vecteur) ainsi
que le système de référence géographique.
-la description des objets et attributs
-la distribution des données (contacts, formats...)
- la référence des métadonnées (auteur...)
ArcGIS est un système convivial destiné à répondre aux
différents besoins des utilisateurs. il regroupe :
- des logiciels clients : ArcView, ArcEditor, ArcInfo
et ArcExplorer
-et des logiciels serveurs : ArcSDE et ArcIMS
trois nouvelles applications permettent de travailler dans
l'environnement bureautique d'ArcView :
ArcToolBox : permet de traiter les couvertures, les grilles,
les TIN,... à l'aide des commandes ARC d'ArcInfo
ArcCatalog : permet de gérer, de consulter et de
documenter vos sources de données.
ArcMap : permet de visualiser, de créer, de modifier,
d'analyser et de présenter vos données spatiales et
attributaires.
Les modèles descriptifs
Ces modèles permettent d’inventorier des éléments du
territoire, c’est-à-dire identifier, caractériser et classer ces
éléments. Trois opérations d’abstraction peuvent être
appliquées sur les données:
- classification : “ Une abstraction comme la
classification est créée quand une ou plusieurs entités
sont assignées à une classe d’entité. Une entité est une
instance d’une classe d’entité ”. Une instance est
attribuée à une classe si ses caractéristiques observées se
conforment à la définition de cette classe.
- généralisation : on parle de généralisation quand les
définitions de deux classes se confondent.
- agrégation : une agrégation est créée quand des entités
de classes identiques ou différentes sont réunies de
manière rigide dans une entité plus complexe.
De tels modèles permettent d’accumuler des données sur
un phénomène et de les classer.
les modèles explicatifs
Un niveau plus complexe est atteint lorsque les éléments
d’un modèle descriptif (abstractions) sont mis en
relation, relations pouvant être de nature très différentes.
- statistique : ensemble des techniques d'interprétation
mathématique appliquées à des phénomènes pour
lesquels une étude exhaustive de tous les facteurs est
impossible. Elle aide à la recherche de régularités et peut
conduire à la formulation d’explications sur les structures
et les processus observés.
- conceptuel : les processus sont connus mais modélisés
de manière très simple en incorporant seulement les
composantes les plus importantes.
- déterministe : ordre des faits selon lequel les conditions
d'existence d'un phénomène sont déterminées, fixées
absolument de telle façon que, ces conditions étant
posées, le phénomène ne peut pas ne pas se produire.
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Il s’agit d’une relation causale, c’est-à-dire le fait que la
présence d’un élément génère forcément une certaine
action ou la présence de certains autres éléments.
C’est évidemment ce dernier cas qui nous intéresse le
plus, même si beaucoup de phénomènes ne peuvent être
modélisés de cette manière. Un modèle explicatif permet
par exemple de répondre à une question comme “ que se
passe-t-il si je modifie tel ou tel paramètre? ”.
Les modèles prédictifs
Les modèles explicatifs sont la base pour des modèles
prédictifs qui produisent une image d’un état futur. C’est
le niveau de la simulation dans le sens où l’on se détache
de la réalité pour travailler avec le modèle (avec le risque
de ne plus rechercher comment la réalité évolue mais
comment le modèle se comporte).
Dans la démarche scientifique, la simulation recouvre en
fait trois situations assez différentes:
- le cas d’une théorie bien établie (donc d’un modèle
explicatif éprouvé) et d’une situation actuelle ou future
inconnue : la simulation pallie le manque de données
empiriques, c’est un outil de prédiction.
- dans le cas où de nombreuses données empiriques sont
disponibles mais où la théorie explicative est encore
incomplète, la simulation est un outil de théorisation,
notamment à l’aide des démarches par essais et erreurs
- un troisième cas est celui où une théorie et des
situations réelles sont connues : la simulation prend un
aspect didactique, elle est alors un outil de formation
(simulateurs de vol, conduite, etc.)
Ces modèles prédictifs permettent d’établir des scénarios
et de les évaluer en fonction de certains objectifs à
atteindre (aide à la décision). Ils aident à répondre à la
question « comment atteindre telle ou telle situation
souhaitée ?».
• L’outil SIG dans la démarche géographique
Il est intéressant de situer les SIG dans une démarche
géographique qui implique au moins trois niveaux de
connaissance:
- un niveau conceptuel : explicitation des concepts et
théories (issus des sciences naturelles et sociales) utilisés
dans la connaissance du territoire.
- un niveau empirique : il concerne les moyens de mesure
et d’accumulation de données sur le territoire.
- un niveau de modélisation et simulation SIG : une fois
les concepts explicités et les données à disposition, la
modélisation SIG peut commencer.
•SIG : un outil de communication
Les SIG comme langage Les SIG, en tant que langage,
permettent la communication qui est généralement
définie comme la transmission de messages d’un
émetteur vers un récepteur à travers un canal de
transmission et à l’aide d’un code.
Le problème de la communication est triple:
- “ NIVEAU A : avec quelle exactitude les symboles de
la communication peuvent-ils être transmis? (Problème
technique) »
- « NIVEAU B : avec quelle précision les symboles
transmis véhiculent-ils la signification désirée?
(Problème sémantique) »
- « NIVEAU C : avec quelle efficacité la signification
reçue influence-t-elle la conduite dans le sens désiré?
(Problème de l’efficacité.) ”
Dans le cas de l’information géographique, le signal est
constitué par la donnée numérique (par ex. une série de
coordonnées XYZ) et le sens par le concept
géographique qu’il est censé véhiculer (par ex. ces
coordonnées représentent une forêt).
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Le lien entre signifiant et signifié
Par rapport au territoire, l’information géographique est
un signe parfois arbitraire (quand par ex. une route est
représentée par le mot route). Mais elle peut aussi être de
nature analogue à l’objet territorial; ainsi la
représentation graphique est véritablement une image
(forcément réduite) du territoire qui reproduit en plus
certaines des relations territoriales (distance, topologie,
etc.).
On distingue trois niveaux d’abstraction, selon la
nature de la formalisation :
- les modèles iconiques(une photo aérienne),
- analogiques (une carte topographique, où les routes
sont représentées par des lignes)
- symbolique (modèle mathématique, par ex.).
Il y a trois niveaux de relation avec l’objet représenté
:
- les icônes, qui ressemblent à l’objet (ex. un portrait)
- les indices, en relation directe avec l’objet (ex : les
symptômes d’une maladie)
- les symboles, en relation à l’objet en vertu d’une règle
prédéfinie, d’une convention, une association d’idée ...
• SIG : un outil d’action : aménagement du territoire
Il est évident que les deux fonctions immédiatement
visibles que sont la communication et la modélisation
impliquent une troisième fonction pratique implicite : en
fin de compte, si on communique et on modélise à l’aide
des SIG, c’est bien pour pouvoir agir sur le territoire,
l’aménager. Les SIG sont donc à la fois des outils de
connaissance et des outils d’aménagement du territoire.