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Les SIG offrent toutes les possibilités des bases de données (telles que requêtes et analyses statistiques) et ce, au

travers d’une visualisation unique et d’analyse géographique propres aux cartes. Ces capacités spécifiques font
du SIG un outil unique, accessible à un public très large et s’adressant à une très grande variété d’applications.
un SIG est un système informatique de matériels, de logiciels et de processus conçu pour permettre: la collecte,
la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation, l’affichage de données à référence spatiale, afin de résoudre
des problèmes complexes d’aménagement et de gestion.

La principale limite de la cartographie traditionnelle résidait dans son caractère relativement figé. Les cartes
étaient souvent longues à réaliser, difficiles à archiver ou à diffuser, et elle nécessitait des opérations assez lourdes
pour leur mise à jour.

Le développement de l’informatique entraînant celle de la cartographie numérique, de nouvelles possibilités sont


apparues durant la dernière décennie :
- d’abord, pour rendre plus rapides et plus souples les travaux de dessin et de restitution cartographique, avec
les logiciels de CAO (cartographie assistée par ordinateur). - ensuite, pour faciliter la gestion des informations
relatives aux objets géographiques d’une carte, avec les Systèmes de gestion de base de données (SGBD).

Une application Web est un site Web conçu avec fluidité, répondant à la visualisation sur un Smartphone. Les
applications Web, en particulier, fonctionnent comme des applications téléchargeables, mais via le navigateur d’un
téléphone.

Construction des applications mobiles :


Les applications mobiles natives utilisent des langages spécifiques et des environnements de développement
intégrés (IDE) en fonction de la plateforme prévue. Les appareils Apple s'exécutent sur le système d'exploitation
natif iOS, et les applications Apple sont donc créées à l'aide d'Objective-C ou de Swift et de l'EDI Xcode. Les
applications natives pour Android sont écrites en Java et sont généralement construites à l'aide d'Android Studio
ou d'IDE Eclipse. Apple et Google fournissent également leurs propres outils de développement, éléments
d’interface et kits de développement logiciel (SDK) que les développeurs peuvent utiliser pour créer des
applications mobiles natives.

Construction des applications Web


Les applications Web ont tendance à être créées à l'aide de JavaScript, CSS et HTML5. Contrairement aux
applications mobiles, il n'existe pas de kit de développement logiciel standard pour la création d'applications
Web. Cependant, les développeurs ont accès à des templates.

Applications mobiles natives


Avantage:
Plus rapides que les applications Web
Plus de fonctionnalités car elles ont accès aux ressources du système
Possibilité de travailler hors ligne
Sûres et sécurisées- les applications natives doivent d'abord être approuvées par l'App
Store
Plus faciles à construire grâce à la disponibilité des outils de développement, desnéléments d'interface et des kits
de développement logiciel (SDK)

Inconvénients:
Plus coûteuses à construire que les applications Web
La compatibilité avec différentes plateformes (iOS et Android) signifie généralement la conception et la
construction de l'application à partir de zéro.
coûteuses à maintenir et à mettre à jour
Il peut s'avérer difficile d'obtenir une application native approuvée par l'App Store.

Applications Web
Il n'est pas nécessaire de télécharger ou d'installer le logiciel - les applications Web fonctionnent dans le
navigateur.
Facile à entretenir- elles ont une base de code commune quelle que soit la plateforme mobile
Elles se mettent à jour automatiquement
Plus rapides et plus faciles à créer que les applications mobiles
Ne nécessitent pas l'approbation de la bibliothèque d'applications, elles peuvent donc être lancées rapidement
Inconvénients: app web
Ne fonctionnent pas hors ligne
Plus lentes que les applications mobiles et moins avancées en termes de fonctionnalités
Elles peuvent ne pas être aussi faciles à trouver que les applications mobiles car elles ne sont pas répertoriées
dans une base de données spécifique, telle que l’App Store par exemple
La qualité et la sécurité ne sont pas toujours garanties- les applications Web n’ont pas besoin d’être approuvées
par une boutique d’applications.

Fonction et application SIG


Saisie
Avant d’utiliser des données papier dans un Système d’Information Géographique (SIG), il est nécessaire de les
convertir dans un format informatique. Cette étape essentielle depuis le papier vers l’ordinateur s’appelle
digitalisation. Les SIG modernes sont capables d’automatiser complètement ces tâches pour des projets
importants en utilisant la technologie des scanners. D’autres projets moins importants peuvent se contenter d‘une
phase de digitalisation manuelle (table à digitaliser). Aujourd’hui de nombreuses données géographiques sont
disponibles dans des formats standards lisibles par les SIG. Ces données sont disponibles auprès de producteurs
de données et peuvent être directement intégrées à un SIG.
Manipulations : Les sources d’informations (comme celles décrites précédemment) peuvent être d’origines très
diverses. Il est donc nécessaire de les harmoniser afin de pouvoir les exploiter conjointement (c’est le cas des
échelles, du niveau de détail, des conventions de représentation…) Les SIG intègrent de nombreux outils
permettant de manipuler toutes les données pour les rendre cohérentes et ne garder que celles qui sont essentielles
au projet. Ces manipulations peuvent, suivant les cas n’être que temporaires afin de se coordonner au moment
de l’affichage ou bien être permanentes pour assurer alors une cohérence définitive des différentes sources de
données.
Gestion
Si pour les petits projets il est envisageable de stocker les informations géographiques comme de simples fichiers,
il en est tout autrement quand le volume de données grandit et que le nombre d’utilisateurs de ces mêmes
informations devient important. Dans ce cas il est essentiel d’utiliser un SGBD (Système de Gestion de Bases de
Données) pour faciliter le stockage, l’organisation et la gestion des données. Un SGBD n’est autre qu’un outil de
gestion de la base de données. Il existe de nombreux types de SGBD, mais en Système d’Information
Géographique, le plus utilisé est le SGBDR (Système de Gestion de Bases de Données Relationnel). Les données
y sont représentées sous la forme de tables utilisant certains champs comme lien. Cette approche qui peut paraître
simpliste offre une souplesse et une flexibilité sans équivalent permettant aux SIG de s’adapter à tous les cas de
figure.
Interrogation et analyses : Disposant d’un SIG et de données, vous allez pouvoir commencer par poser des
questions simples. Les SIG procurent à la fois des outils simples d’interrogation et de puissantes solutions
d’analyses accessibles à tous les publics. Ils disposent de nombreux et puissants outils d’analyse, dont deux
d’entre eux apparaissent comme particulièrement essentiels : L’analyse de proximité Pour répondre aux
questions, les SIG disposent d’algorithmes de calcul appelés " buffering "afin de déterminer les relations de
proximité entre les objets.
Analyse spatiale
L’intégration de données au travers des différentes couches d’information permet d’effectuer une analyse
spatiale rigoureuse. Cette analyse par croisement d’informations, si elle peut s’effectuer visuellement (à
l’identique de calques superposés les uns aux autres) nécessite souvent le croisement avec des informations
alphanumériques. Croiser la nature d’un sol, sa déclivité, la végétation présente avec les propriétaires et les taxes
payées est un exemple d’analyse sophistiquée que permet l’usage d’un SIG.
Visualisation
Pour de nombreuses opérations géographiques, la finalité consiste à bien visualiser des cartes et des graphes. Une
carte vaut mieux qu’un long discours. La carte est en effet un formidable outil de synthèse et de présentation de
l’information. Les SIG offrent à la cartographie moderne de nouveaux modes d’expression permettant
d’accroître de façon significative son rôle pédagogique. Les cartes créées avec un SIG peuvent désormais
facilement intégrer des rapports, des vues 3D ; des images photographiques et toutes sortes d’éléments
multimédia
Organisation et gestion des données spatiales
Le Système de Gestion de Base de Données (SGBD) peut être réalisé par des logiciels Open
Source. On peut réaliser une Base de données : - PostgreSQL qui est un puissant système de gestion de données
relationnel objets (SGBDRO). Dès le début, il est conçu de façon à pouvoir accepter des extensions particulières.
Une extension de PostgreSQL peut être développée par une équipe de développement indépendante. – Module
spatial PostGIS confère au SGBD. PostgreSQL le statut de base de données spatiale en ajoutant les 3 support
suivants ; types de données spatiales, index, Fonctions.
Qu’est-ce qu’une base de données spatiale ?
Une base de données spatiale est une base de données qui stocke et gère des données géographiques telles que des
coordonnées géographiques (latitude, longitude), des formes géométriques (points, lignes, polygones) et des
attributs associés à ces données spatiales. Elle permet de stocker, organiser, interroger et analyser des
informations spatiales.
- Permet de stocker et de manipuler les objets spatiaux comme tout autre objet de base de données
- Bénéficie de la cohérence du modèle des données et de l'organisation en thèmes
- Centralisation des données spatiales
- Interpolation possible des données spatiales avec les données attributaires avec les requêtes SQL
- Nombreuses fonctions spatiales.
Organisation

Les types de données spatiales (point, ligne, polygones, rasters)


- Représentent les entités géographiques.
- Permettent d’accéder à des propriétés de l’entité géographique : contours, dimension.
- Hiérarchie de type avec héritage de la structure et du comportement.

Un index est une méthode d'accès à un sous-ensemble de données. Les bases de données spatiales fournissent un
“index spatial” qui répond à la question : “quel objet se trouve dans une étendue spécifique ?”

Une étendue correspond au rectangle de plus petite taille capable de contenir un objet
Géographique.

Fonctions spatiales
Pour pouvoir traiter et effectuer des calculs sur les types géométriques, PostGIS fournis de nombreuses fonctions.
Parmi les plus utiles, on peut trouver celles-ci, classées en trois groupes :
Récupération : fonctions qui permettent de récupérer les propriétés et les mesures d’une Géométrie
Comparaison : fonctions qui permettent de comparer deux géométries en respectant leurs relations spatiales
Construction: fonctions qui permettent de construire de nouvelles géométries à partir d’autres.

Modes d’acquisition des données (vecteur, raster, GPS et intégration des données au SIG)
L'acquisition de données est le processus qui consiste à convertir les signaux du monde réel dans le domaine
numérique pour les afficher, les stocker et les analyser.

Représentation des données


Les différents modes de représentation de l'information géographique sont ; mode maillé, superposition du mode
maillé et du mode vecteur, mode vecteur.

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