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bases de données
Table des
matières
Objectifs
Introduction
1. Un système d'information
1. Modèle hiérarchique
2. Modèle réseau
4. Modèle déductif
6. Modèle relationnel
1. L'analyse
2. La méthode UML
Conclusion
Objectifs
L'informatique évolue vers le traitement de masses d'informations de plus en plus grandes dans des environnements
répartis géographiquement où doivent cohabiter des matériels hétérogènes. Dans ce contexte, les bases de données sont
utilisées de façon intensive pour de nombreux domaines d'application tels que le domaine médical, les administrations
ou les associations.
Avant, Le traitement des données se faisaient par des méthodes classiques :
- Enregistrement sur des papiers et rangement dans des dossiers physiques
- Enregistrement et rangement dans des fichiers et dossiers numériques
De ces méthodes classiques l'on a pu dégager ces défauts suivants:
- La redondance de données ;
- La dépendance pleine entre données et traitement ;
- Le manque de normalisation au niveau de stockage de données.
Pour remédier à cette situation, il a été mis au point la notion de base de données répondant aux questions suivantes:
- L'accès aux données selon les multiples critères ;
- L'intégration des données ;
- La relation entre les données.
Cette dernière remplace avantageusement celle de fichiers.
- L'ordre dans le stockage de données ;
- L'utilisation simultanée des données par différents utilisateurs.
Aujourd'hui, la disponibilité de systèmes de gestion de base de données fiables permet aux organisations de toutes
tailles de gérer des données efficacement, de déployer des applications utilisant ces données et de les stocker. Les bases
de données sont actuellement au cœur du système d'information des entreprises.
Présentation des Systèmes de Gestion de Base de Données (SGBD)
Présentation des Systèmes de Gestion de Base de Données (SGBD)
1. Un système d'information
Définition
Le système d'information ou SI, peut être défini comme étant l'ensemble des moyens humains, matériels et
immatériels mis en œuvre afin de gérer l'information au sein d'une unité, une entreprise par exemple.
Le concept de Base de Données (BDD ou BD) est apparu vers 1960, face au nombre croissant d'informations que
les entreprises devaient gérer et partager. Celles-ci devrait permettre de structurer, organiser et stocker de grandes
quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise à jour, recherche et consultions de données).
- Approche définitionnelle 1 :
Une base de données est un ensemble de données bien structurées, apparentées, enregistrées sur un
support de stockage représentant un univers du monde réel et accessibles via un système de gestion de base
de données (SGBD).
- Approche définitionnelle 2 :
Une base de données (informatisée) est un ensemble structuré de données enregistrées sur des supports
accessibles par l'ordinateur, représentant des informations du monde réel et pouvant être interrogées et
mises à jour par une communauté d'utilisateurs.
Un SGBD est un logiciel ou application permettant d'interagir avec une base de données. Elle permet la création
de la base de données, l'enregistrement, la modification, la récupération et la suppression des informations au sein
de celle-ci. Pour interagir avec un SGBD, on utilise un langage appelé le SQL (Structured Query Language).
Illustration
Le SGBD reçoit des commandes aussi bien des programmes d'application que des utilisateurs : il commande les
manipulations de données, généralement par l'intermédiaire d'un SGF (Système de Gestion de Fichiers).
- L'intégration des données afin d'éviter l'incohérence d'éventuelles données dupliquées (tout est intégré
dans un seul ensemble cohérent).
- La séparation entre les moyens de stockage physique des données et la logique des applications.
- Un contrôle unique de toutes les données afin de permettre l'utilisation simultanée par plusieurs
utilisateurs.
- La possibilité d'utiliser des structures de fichiers et des méthodes d'accès complexes, de façon à ce que les
relations correctes entre les données puissent être exprimées et les données utilisées le plus efficacement
dans un grand nombre d'applications.
- Des facilités pour le stockage, la modification, la réorganisation, l'analyse et la consultation des données,
sans que le système impose des
restrictions à l'utilisateur.
- Des contrôles de sécurité afin d'empêcher l'accès illégal à certaines données.
- Des contrôles d'intégrité pour prévenir une modification indue des
données (exemple: contrôle d'exactitude, de validité).
- La compatibilité avec les principaux langages de programmation, les programmes-sources existants, et les
données extérieures à la base.
- Posséder une capacité de stockage élevée.
- Pouvoir répondre à des requêtes avec un niveau de performances adapté.
- Fournir des facilités pour la gestion des méta-données.
Les objectifs d'un SGBD Les objectifs d'un SGBD
Intégration et corrélation
Flexibilité ou indépendance
Dans les systèmes classiques, tout changement intervenant dans le stockage des données (support, méthode
d'accès physique) entraîne des modifications lourdes des applications correspondantes.
L'approche SGBD poursuit trois objectifs, pour assurer l'indépendance des données par rapport aux traitements :
- Indépendance physique: tout changement de support, de méthode d'accès reste transparent au niveau de
l'utilisateur.
Indépendance logique : les programmes d'application sont rendus transparents à une modification dans
- l'organisation logique globale, par la définition de sous-schémas couvrant les besoins spécifiques en
données.
- Indépendance vis-à-vis des stratégies d'accès : l'utilisateur n'a plus à prendre en charge l'écriture des
procédures d'accès aux données. Il n'a donc pas à intégrer les modifications tendant à optimiser les
chemins d'accès (ex: création d'index).
Disponibilité
- Le choix d'une approche SGBD ne doit pas se traduire par des temps de traitement plus longs que ceux
des systèmes antérieurs. L'aspect "performance" est donc crucial dans la mise en œuvre d'une base de
données. Un tel objectif ne peut être atteint que si la conception d'une base de données est menée de façon
rigoureuse avec un découpage fonctionnel adéquat
- L'utilisateur doit ignorer l'existence d'utilisateurs concurrents.
- Résistance aux pannes : que se passe-t-il si une panne survient au milieu d'une modification, si certains
fichiers contenant les données deviennent illisibles ? Il faut pouvoir récupérer une base dans un état « sain
».
Sécurité
Depuis les années 80, les SGBD sont basés sur une architecture clients-serveur.
- Serveur : On appelle logiciel serveur un programme qui offre un service sur le réseau. Le serveur accepte
des requêtes, les traite et renvoie le résultat au demandeur. Le terme serveur s'applique à la machine sur
lequel s'exécute le logiciel serveur. (Gère les données partagées et exécute le code du SGBD).
- Clients : On appelle logiciel client un programme qui utilise le service offert par un serveur. Le client
Communiquent avec le serveur envoie une requête et reçoit la réponse. Le client peut-être raccordé par
une liaison temporaire.
Qu'appelle-t-on architecture client/serveur ?
- C'est la description du fonctionnement coopératif entre le serveur et le client.
- Les services internet sont conçus selon cette architecture. Ainsi, chaque application est composée de
logiciel serveur et logiciel client. A un logiciel serveur, peut correspondre plusieurs logiciels clients
développés dans différents environnements: Unix, Mac, PC...; la seule obligation est le respect du
protocole entre les deux processus communicants.
Illustration
- Oracle Database
- Microsoft SQL Server
- DB2
- Microsoft Access
- Sybase
- MySQL
- PostgreSQL
- MariaDB
- SQLite
- MongoDB
Voici ci-dessous un tableau présentant le classement des SGBD les plus populaires pour l'année 2014. Ce
classement a été produit par Solid IT une firme qui a fait de du classement des SGBD son domaine d'expertise.
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 1
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 1
Exercice
Un système d'information est :
Un ensemble des moyens humains, matériels et immatériels mis en œuvre afin de gérer l'information au
sein d'un gouvernement.
Un ensemble des moyens humains, matériels et immatériels mis en œuvre afin de gérer l'information au
sein d'une unité.
Un ensemble de données bien structurées, apparentées, enregistrées sur un support de stockage
représentant un univers du monde réel
est un logiciel permettant de collecter, stocker et traiter les informations d'un entreprise
Exercice : Les fonctions d'un système d'informatique sont :
Les fonctions d'un système d'information sont :
La diffusion de l'information
La duplication d'information
La rationalisation d'information
La normalisation de l'information
La mémorisation de l'information
La compression de l'information
Le traitement de l'information
Exercice
Un SGBD est :
Un ensemble des moyens humains, matériels et immatériels mis en œuvre afin de gérer l'information au
sein d'une unité.
un ensemble de données bien structurées, apparentées, enregistrées sur un support de stockage représentant
un univers du monde réel
est un logiciel permettant d'interroger une base de donnée
un logiciel permettant la création de la base de données, l'enregistrement, la modification, la récupération
et la suppression des informations au sein de celle-ci.
Les modèles de SGBD
Les modèles de SGBD
Un modèle de base de données illustre la structure logique d'une base de données, y compris les relations et les
contraintes qui déterminent comment les données peuvent être stockées et accessibles. Les modèles de base de
données individuels sont conçus en fonction des règles et concepts du modèle de données plus général adopté par
les concepteurs. La plupart des modèles de données peuvent être représentés par un diagramme de base de
données.
Les bases de données sont apparues à la fin des années 60, à une époque où la nécessité d'un système de gestion
de l'information souple se faisait ressentir.
Il existe plusieurs modèles de SGBD, différenciés selon la représentation des données qu'elle contient :
- Modèle de base de données hiérarchique
- Modèle réseau
- Modèle relationnel (SGBDR) ou Modèle entité-association
- Modèle de base de données orientée objet (SGBDO)
- Le modèle relationnel-objet, qui associe les deux éléments qui composent son nom
- Le modèle déductif
- Modèles de bases de données NoSQL
- etc.
Dans cette partie, nous présenterons quelques modèles, mais le modèle qui fera l'objet de notre étude est le
modèle relationnel.
Modèle hiérarchique
Modèle hiérarchique
1. Modèle hiérarchique
- Le modèle hiérarchique organise les données dans une structure arborescente, où chaque enregistrement
dispose d'un seul parent (racine).
- Les enregistrements frères et sœurs sont triés dans un ordre particulier. Cet ordre est suivi pour le stockage
physique de la base de données.
- Ce modèle convient à la description de nombreuses relations du monde réel.
Il a surtout été utilisé par les systèmes de gestion d'information d'IBM dans les années 60 et 70, qui ont
aujourd'hui majoritairement disparu en raison de certaines inefficacités opérationnelles.
Modèle réseau
Modèle réseau
2. Modèle réseau
- Le modèle réseau est une extension du modèle hiérarchique qui autorise des relations plusieurs-à-plusieurs
entre des enregistrements liés, ce qui implique plusieurs enregistrements parents.
- Basé sur la théorie mathématique des ensembles, ce modèle s'articule autour d'ensembles
d'enregistrements connexes. Chaque ensemble se compose d'un enregistrement propriétaire (ou
enregistrement parent) et d'un ou plusieurs enregistrements membres (ou enfants).
- Un enregistrement peut être un membre ou un enfant dans plusieurs ensembles, ce qui permet à ce modèle
de traduire des relations complexes.
Son pic de popularité remonte aux années 70, après qu'il a été officiellement défini par la conférence sur les
langages de systèmes de traitement de données (Conference on Data Systems Languages, CODASYL)
4. Modèle déductif
- Un SGBD Déductif est un SGBD qui peut faire des déductions sur la base des règles et des faits
enregistrés dans la base de données.
- Le but est d'utiliser des méthodes semblables à celles pratiquées pour la déduction en intelligence
artificielle.
- Une base de données déductive (BDD) est constituée de: BDE et BDI.
- Base de données extensionnelle (BDE): Ensemble des faits connus (tuples) dans la BDD relationnelle.
- Base de données intentionnelle (BDI): Ensemble des faits ou règles déduits.
- Les BDD déductives ne sont pas une nouvelle technologie de SGBD, mais elles rajoutent des
fonctionnalités supplémentaires qui permettent de générer des données dérivées (ou déduites) à partir de
données déjà existante dans la base.
Modèles de bases de données NoSQL
Modèles de bases de données NoSQL
- Le modèle multi-valeur, qui se distingue du modèle relationnel en permettant aux attributs de contenir une
liste de données plutôt qu'un seul point de données.
- Le modèle orienté document, qui est conçu pour stocker et gérer des documents ou des données semi-
structurées plutôt que des données atomiques.
Modèle relationnel
Modèle relationnel
6. Modèle relationnel
Définition
En informatique, une base de données relationnelle est une base de données où l'information est organisée dans
des tableaux à deux dimensions appelés des relations ou tables1, selon le modèle introduit par Edgar F. Codd en
1970. Selon ce modèle relationnel, une base de données consiste en une ou plusieurs relations. Les lignes de ces
relations sont appelées des nuplets ou enregistrements. Les colonnes sont appelées des attributs.
C'est un article publié en 1969 par un mathématicien du centre de recherche IBM, Codd, qui définit les bases de
ce modèle relationnel. Codd s'est intéressé au concept d'information et a cherché à le définir sans se préoccuper de
la technique informatique, de ses exigences et de ses contraintes. Il a étudié un modèle de représentation des
données qui repose sur la notion mathématique de "relation".
Caractéristiques du modèle
- Schéma de données facile à utiliser : toutes les valeurs sont des champs de tables à deux dimensions.
- Améliore l'indépendance entre les niveaux logique et physique : pas de pointeurs visibles par l'utilisateur.
- Fournit aux utilisateurs des langages de haut niveau pouvant éventuellement être utilisés par des non-
informaticiens (SQL, L4G) et un ensemble d'opérateurs basé sur l'algèbre relationnelle : union,
intersection, différence, produit cartésien, projection, sélection, jointure, division.
- Optimise les accès aux bases de données.
- Améliore l'intégrité et la confidentialité : unicité de clé, contrainte d'intégrité référentielle.
- Prend en compte une variété d'applications, en gestion et en industriel.
- Fournir une approche méthodologique dans la construction des schémas. Il est évident qu'une base de
données relationnelle présente des avantages tels que :
- L'indépendance des utilisateurs vis à vis de la structure logique, la structure physique, la stratégie
d'accès aux données.
- La puissance de représentation grâce à conception rigoureuse du schéma (approche
méthodologique).
- La rapidité d'écriture du code.
- La manipulation par des non informaticiens pour des cas simples sinon la connaissance de la
structure de la base de données et de la maîtrise de l'algèbre relationnelle sont nécessaires.
- L'approche non procédurale permettant un traitement uniforme de la définition, de la manipulation
et du contrôle des données.
- L'évolutivité.
- La prise en compte des contraintes d'intégrité.
Illustration
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 2
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 2
Exercice
Quatre modèles de SGBD sont :
Modèle réseau
Modèle organisationnel
Modèle Business
Modèle inférentiel
Modèle relationnel
Exercice
une base de données relationnelle est :
une base de données où l'information est organisée dans entités multivaluées et liées par des liens de
covalence selon le modèle introduit par Edgar F. Codd
une base de données où l'information est organisée dans des documents, selon le modèle introduit par
Edgar F. Codd
une base de données où l'information est organisée dans des tableaux à deux dimensions appelés des
relations ou tables, selon le modèle introduit par Edgar F. Codd
un ensemble de données apparentées et normalisées reflétant un univers du monde réel et optimiser sur un
support de stockage
Exercice
Les caractéristiques du modèle de SGBD relationnel sont :
Méthodologie générale de
conception d'une base de V
données
L'analyse
L'analyse
1. L'analyse
Fondamental
- Bien analyser le problème posé en amont
- Bien modéliser le problème au niveau conceptuel avant de passer au niveau logique et à l'implémentation
- La phase d'analyse de l'existant et des besoins est une phase essentielle et complexe. Elle doit aboutir à des
spécifications générales qui décrivent en langage naturel les données manipulées, et les traitements à
effectuer sur ces données.
- On se propose de donner une liste non exhaustive d'actions à mener pour rédiger de telles spécifications
Les données que la base va devoir manipuler sont toujours relatives aux métiers de l'entreprise, et il existe des
experts qui pratiquent ces métiers. Le dialogue avec ces experts est une source importante d'informations. Il
permet également de fixer la terminologie du domaine.
La base de données concerne des utilisateurs cibles, c'est à dire ceux qui produiront et consommeront
effectivement les données de la base. Il est nécessaire de dialoguer avec ces utilisateurs, qui sont les détenteurs des
connaissances relatives aux besoins réels, liés à leur réalité actuelle (aspects de l'organisation fonctionnant
correctement ou défaillants) et à la réalité souhaitée (évolutions, lacunes, etc.)
Conseil
Voici quelques moyens de recueillir des informations avant de créer la base de données :
- Interroger les personnes qui vont l'utiliser
- Analyser des formulaires d'entreprise, tels que des factures, des feuilles de présence, des enquêtes
- Passer en revue tout système de données existant (en incluant tous les fichiers physiques et numériques)
La base de données va généralement (et en fait quasi systématiquement aujourd'hui) s'insérer parmi un ensemble
d'autres logiciels informatiques travaillant sur les données de l'entreprise.Il est important d'analyser ces systèmes,
afin de mieux comprendre les mécanismes existants,leurs forces et leurs lacunes, et de préparer l'intégration de la
base avec ces autres systèmes.
Le modèle conceptuel de données
Le modèle conceptuel de données
La modélisation est incontournable pour celui qui conçoit une base de donnée. Il s'agit tout d'abord un travail de
collecte de données, de compréhension et de traduction. L'analyste programmeur (c'est le nom que l'on donne au
professionnel qui modélise) consiste à :
- Bien comprendre ce qui doit être informatisé (quelles informations, quels acteurs, quels flux d'informations).
- Passer du temps avec les utilisateurs finaux afin de comprendre leur vision de leur tâche. Passer du temps
avec les personnes en amont et en aval ainsi qu'avec les décideurs afin d'être bien au clair avec les attentes et les
enjeux.
- Extraire un schéma de fonctionnement idéalisé et représentatif de la réalité.
- Transformer tout ça et créer la base de données.
>> La troisième étape est la plus difficile : elle nécessite une maîtrise d'un outil de modélisation. Le plus courant est
Merise. Assez abstrait et difficile à appréhender pour les débutants, il se révèle être un outil redoutable et un socle de
discussion très pratique pour que les utilisateurs finaux et les informaticiens se comprennent.
>> La dernière étape est essentiellement technique et se déroule sur ordinateur. Elle consiste à transformer le modèle
en base de données réellement utilisable.
>> Mais la plus grande difficulté de la modélisation est celle qui est en amont de la modélisation : faire comprendre
qu'une base de données ne s'improvise pas et qu'un travail initial préparatoire qui semble être une perte de temps et
d'argent est en fait la meilleure approche possible.
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 1
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 1
Exercice
La modélisation conceptuelle permet :
La modélisation logique
La modélisation uni-valuée
La modélisation multi-valuée
La modélisation conceptuelle
Le codage
L'implémentation
L'analyse
Les approches de
modélisation d'une base VII
de données
La conception d'un système d'information n'est pas évidente car, il faut réfléchir sur l'ensemble de l'organisation,
que l'on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des méthodes permettant de mettre en place un
modèle sur lequel il faut s'appuyer. La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité de
telle façon à faire ressortir les points auxquels l'on
s'intéresse, Elle nécessite une analyse approfondie du monde réel ainsi que des besoins des futurs utilisateurs.
Des méthodes de conception de BDD ont donc été développées, nous avons deux principales méthodes de
conception que sont :
- La méthode UML
- La méthode MERISE
La méthode Merise
La méthode Merise
1. La méthode Merise
MERISE (Méthode d’Études et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d'Entreprise) est une méthode
française née dans les années 70, développée initialement par Hubert Tardieu. Elle fut ensuite mise en avant dans
les années 80, à la demande du Ministère de l'Industrie qui souhaitait une méthode de conception des SI.
MERISE est donc une méthode d'analyse et de conception des SI basée sur le principe de la séparation des
données et des traitements. Elle possède un certain nombre de modèles (ou schémas) qui sont répartis sur 3
niveaux :
- Le niveau conceptuel,
- Le niveau logique ou organisationnel,
- Le niveau physique.
Ces différents niveaux répondent aux questions suivantes :
- Modèles Conceptuels : Quoi Faire ? Avec Quelles Données ?
- Modèles Organisationnels : Qui ? Ou ? Quand ?
- Modèles Opérationnels ( Physique) : Comment ?
Ces étapes du processus de modélisation sont parallèles aux étapes du cycle de vie:
- planification stratégique,
- étude préliminaire,
- étude détaillée,
- développement,
- mise en œuvre et maintenance.
C'est une méthode d'analyse basée sur le modèle entité-relation. En utilisant Merise, vous pouvez concevoir des
tables avec des relations pour créer une base de
données relationnelle.
La notion de Modèle
Un modèle est une représentation simplifiée d'une réalité sur laquelle on veut être renseigné
Un modèle s'exprime avec un ensemble de concepts , dotés de règles d'utilisation et de représentation (souvent
graphique)
Les modèles servent à :
- Communiquer : vérifier que l'analyste a bien compris les utilisateurs (phase d'analyse).
- Préparer la réalisation : grâce à un modèle de la solution (phase de conception).
Illustration
Analyse et conception
Au sens informatique, l'analyse consiste d'une part à comprendre et modéliser le fonctionnement d'un domaine de
gestion d'une organisation, et d'autre part à concevoir la solution informatique adéquate.
- Analyse :
- on s’intéresse en général à un domaine d'activité de l'entreprise ( vente, production, logistique,
finances, RH, etc.)
- on prend en compte les besoins des utilisateurs
- on définit le problème à résoudre (fonctionnalités et qualités attendues)
- Conception : on définit une solution informatique
- Structuration des données
- organisation des traitements
- définition des postes de travail
- choix techniques : matériels, langages de programmation, logiciel de gestion (SGBD)
Le système d'information (SI) est un ensemble organisé de ressources qui permet de collecter, stocker, traiter et
distribuer de l'information1, en général grâce à un ordinateur
Le système d'information est défini comme le cœur de l'entreprise, il fait interface entre le système opérant et le
système de pilotage et fournit les réponses aux deux systèmes.
- Système opérant :
- Chargé de la production
- répond à la finalité de l'entreprise
- Système de pilotage :
- dirige l'entreprise
- cible les objectifs à une fonction d'arbitrage, d'allocations de ressources, de suivi de leurs
utilisations, d'adaptation du fonctionnement de l'entreprise à son environnement.
Dans un système d'information d'une grande entreprise, on trouve les ERP - enterprise resource planning (en
français : PGI pour progiciel de gestion intégré) - qui intègre théoriquement tous les systèmes informatisés
transactionnels dont les modalités de fonctionnement sont désormais bien connues des informaticiens et des
hommes de l'Art de chaque métier. Les ERP permettant de soutenir le fonctionnement de l'entreprise ;
2. La méthode UML
Définition
UML signifie « Unified Modeling Language ». Il s'agit d'un langage de modélisation graphique normalisé
permettant de représenter les multiples aspects de la conception d'un système. Il propose plusieurs types de
diagrammes, chacun permettant de décrire les différentes facettes du système (fonctionnalité, architecture logique
ou physique...).
Le méta-modèle UML fournit une panoplie d'outils permettant de représenter l'ensemble des éléments du monde
objet (classes, objets, ...) ainsi que les liens qui les relie. Toutefois, étant donné qu'une seule représentation est trop
subjective, UML fournit un moyen astucieux permettant de représenter diverses projections d'une même
représentation grâce aux vues.
Une vue est constituée d'un ou plusieurs diagrammes.
Ainsi, UML définit 9 types de diagrammes dans deux catégories de vues, les vues statiques et les vues
dynamiques.
- Vues statiques, c'est-à-dire représentant le système physiquement :
- Les diagrammes de cas d'utilisation décrivent le comportement et les fonctions d'un système du
point de vue de l'utilisateur
- Les diagrammes de classes décrivent la structure statique, les types et les relations des ensembles
d'objets
- Les diagrammes d'objets décrivent les objets d 'un système et leurs relations
- Les diagrammes de composants décrivent les composants physiques et l'architecture interne d'un
logiciel
- Les diagrammes de déploiement décrivent la répartition des programmes exécutables sur les
différents matériels
- Vues dynamiques, montrant le fonctionnement du système :
- Les diagrammes de collaboration décrivent les messages entre objets (liens et interactions)
- Les diagrammes d'états-transitions décrivent les différents états d'un objet
- Les diagrammes d'activités décrivent les comportements d'une opération (en termes d'actions)
- Les diagrammes de séquence décrivent de manière temporelle les interactions entre objets et
acteur
Comme n'importe quel type de projet, un projet informatique nécessite une phase d'analyse, suivi d'une étape de
conception.
- Dans la phase d'analyse, on cherche d'abord à bien comprendre et à décrire de façon précise les besoins
des utilisateurs ou des clients :
- Que souhaitent-ils faire avec le logiciel ?
- Quelles fonctionnalités veulent-ils ?
- Pour quel usage ?
- Comment l'action devrait-elle fonctionner ?
C'est ce qu'on appelle « l'analyse des besoins ». Après validation de notre compréhension du besoin, nous
imaginons la solution. C'est la partie analyse de la solution.
- Dans la phase de conception, on apporte plus de détails à la solution et on cherche à clarifier des aspects
techniques, tels que l'installation des différentes parties logicielles à installer sur du matériel.
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 2
Exercice : Activité d'Auto-évaluation No 2
Exercice
Deux grandes approches de modélisation d'une base de données sont :
La méthode AOD
La méthode MERISE
La méthode SYSOADA
La méthode épi-phénomène
La méthode UML
Exercice
MERISE signifie :