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SGBD :Introduction

générale
Assuré par : Mme Hanene Ghazoauni
Introduction
• Les premiers S.G.B.D. sont apparus dans les années 1960 lorsqu'on
s'est rendu compte que pour stocker les données d'une application sur
des fichiers il fallait, chaque fois, un grand effort pour l'encodage et
la gestion des informations. L'utilisation de formats de fichiers
spécifiques à chaque application était également une barrière
importante pour le partage d'informations entre plusieurs
applications. L'idée principale fut alors d'introduire, entre le système
d'exploitation et les applications, une couche de logiciel spécialisée
dans la gestion de données structurées.

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Introduction
• Les SGBD ont plus que 60 ans d'histoire. Les années 60 ont connu un
premier développement des bases de données sous forme de fichiers
reliés par des pointeurs. Les fichiers sont composés d'articles stockés
les uns à la suite des autres et accessibles par des valeurs de données
appelées clés. Les systèmes IDS.I et IMS.I développés
respectivement à Honeywell et à IBM vers 1965 pour les
programmes de conquête spatiale, notamment pour le programme
APOLLO qui a permis d'envoyer un homme sur la lune, sont les
précurseurs des SGBD modernes. Ils permettent de constituer des
chaînes d'articles entre fichiers et de parcourir ces chaînes.

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Historique
• Années 60: Premiers développements des BD
Les premiers SGBD sont réellement apparus à la fin des années 60. La
première génération de SGBD est marquée par la séparation de la
description des données et de la manipulation par les programmes
d'application. Elle coïncide aussi avec l'avènement des langages d'accès
navigationnels, c'est-à-dire permettant de se déplacer dans des structures
de type graphe et d'obtenir, un par un, des articles de fichiers. Cette
première génération, dont l'aboutissement est marqué par les
recommandations du CODASYL, est basée sur les modèles réseau ou
hiérarchique, c'est-à-dire des modèles de données organisés autour de
types d'articles constituant les nœuds d'un graphe, reliés par des types de
pointeurs composant les arcs du graphe. Cette génération a été dominée
par les SGBD TOTAL, IDMS, IDS 2 et IMS 2. Elle traite encore
aujourd'hui une partie importante du volume de données gérées par des
SGBD.

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Historique
• Deuxième génération
La deuxième génération de SGBD a grandi dans les laboratoires depuis
1970, à partir du modèle relationnel. Elle vise non seulement à enrichir,
mais aussi à simplifier le SGBD externe afin de faciliter l'accès aux
données pour les utilisateurs. En effet, les données sont présentées aux
utilisateurs sous forme de relations entre domaines de valeurs,
simplement représentées par des tables. Les recherches et mises à jour
sont effectuées à l'aide d'un langage non procédural standardisé appelé
SQL (Structured Query Language). Celui-ci permet d'exprimer des
requêtes traduisant directement des phrases simples du langage naturel
et de spécifier les données que l'on souhaite obtenir sans dire comment
y accéder.
Les principaux systèmes sont ORACLE, INGRES, SYBASE,
INFORMIX, DB2 et SQL SERVER

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Historique
• Troisième génération
La troisième génération a été développée dans les laboratoires depuis le
début des années 80. Elle commence à apparaître fortement dans
l'industrie avec les extensions objet des systèmes relationnels. Elle
supporte des modèles de données extensibles intégrant le relationnel et
l'objet, ainsi que des architectures mieux réparties, permettant une
meilleure collaboration entre des utilisateurs concurrents. Cette
troisième génération est donc influencée par les modèles à objets,
intégrant une structuration conjointe des programmes et des données en
types, avec des possibilités de définir des sous-types par héritage.
Cependant, elle conserve les acquis du relationnel en permettant une
vision tabulaire des objets et une interrogation via le langage SQL
étendu aux objets

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Historique
• Quatrième génération
La quatrième génération, elle est déjà en marché et devrait mieux
supporter Internet et le Web, les informations mal structurées, les objets
multimédias, l'aide à la prise de décisions et l'extraction de
connaissances à partir des données. Certes, il devient de plus en plus
dur de développer un nouveau SGBD. On peut donc penser que les
recherches actuelles, par exemple sur l'interrogation par le contenu des
objets multimédias distribués et sur l'extraction de connaissances (data
mining), conduiront à une évolution des SGBD de 3e génération plutôt
qu'à une nouvelle révolution.

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Notions de base
• Une Base de données(BD) est un ensemble structuré de données
apparentées qui modélisent un univers réel

• Une BD est faite pour enregistrer des faits, des opérations au sein
d'un organisme (administration, banque, université, hôpital, ...)

• Les BD ont une place essentielle dans l'informatique

• Système de Gestion de Base de Données (SGBD)

Ou DATA BASE MANAGEMENT SYSTEM (DBMS) :système qui


permet de gérer une BD partagée par plusieurs utilisateurs
simultanément

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Notions de base
Les termes « système de gestion de base de données (SGBD) et « base
de données » sont souvent utilisés à tort comme synonymes lorsque
l’on souhaite désigner le logiciel de gestion d’une base de données. En
réalité, le terme « base de données » renvoie uniquement à la base de
données sous une forme structurée alors que le SGBD correspond
aux composants essentiels permettant de réaliser ces structures

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Notions de base

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Des fichiers aux Base de Données
• La multiplication des fichiers entraînait la redondance des données,
ce qui rendait difficile les mises à jour : D'où l'idée d'intégration et de
partage des données

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Quels sont les éléments d’un SGBD ?
• Un système de gestion de base de données est composé de différents
éléments contribuant au fonctionnement optimal du logiciel. Le
SGBD peut être divisé en trois éléments fondamentaux : le
dictionnaire de données, le langage de définition des données et le
langage de manipulation des données.
• Dictionnaire de données : le dictionnaire de données (Data
Dictionary) se compose d’un ensemble de métadonnées. Ces
métadonnées contiennent des informations sur le contenu des
différentes données. D’autre part, elles fournissent des informations
sur l’autorisation d’utilisation des ensembles de données et la
représentation physique. Pour faire simple, ce dictionnaire contient
donc toutes les informations pertinentes sur les données enregistrées
dans une base de données.

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Quels sont les éléments d’un SGBD ?

Langage de définition des données : le langage de définition des données (LDD)

ou Data Definition Language (DDL) a pour but de structurer les contenus d’une base

de données. Ce langage permet de générer, modifier et supprimer les différents

objets tels que les références, les relations ou les droits d’utilisateur.

Langage de manipulation des données : le langage de manipulation des données

(LMD) ou Data Manipulation Language (DML) permet d’insérer, supprimer,

modifier et lire les ensembles de données contenus dans une base de données. Par

ailleurs, ce langage permet de compresser et d’extraire les données.

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Objectifs et avantages des SGBD
• Que doit permettre un SGBD ?
1. Décrire les données
• Indépendamment des applications (de manière intrinsèque)
⇒ langage de définition des données : DATA DEFINITION
LANGUAGE (DDL)
2. Manipuler les données
• Interroger et mettre à jour les données sans préciser d'algorithme d'accès
dire QUOI sans dire COMMENT langage de requêtes déclaratif
• exemple:
quels sont les noms des produits de prix < 100F ?
⇒ langage de manipulation des données : DATA MANIPULATION
LANGUAGE (DML)

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Objectifs et avantages des SGBD
3. Contrôler les données
• Intégrité : vérification de contraintes d'intégrité ex.: le salaire doit être
compris entre 400F et 20000F
• Confidentialité : contrôle des droits d'accès, autorisation
⇒ langage de contrôle des données : DATA CONTROL
LANGUAGE (DCL)
4. Partage
• Une BD est partagée entre plusieurs utilisateurs en même temps
⇒contrôle des accès concurrents
notion de transaction
• L'exécution d'une transaction doit préserver la cohérence de la BD

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Objectifs et avantages des SGBD
5. Sécurité
• Reprise après panne, journalisation
6. Indépendance physique
• Pouvoir modifier les structures de stockage ou les index sans que cela
ait de répercussion au niveau des applications
• Les disques, les méthodes d’accès, les modes de placement, le codage
des données ne sont pas apparents
7. Indépendance logique
• Permettre aux différentes applications d’avoir des vues différentes
des mêmes données
• Permettre au DBA(Data Base Administrator)de modifier le schéma
logique sans que cela ait de répercussion au niveau des applications

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L’architecture ANSI/SPARC
* proposition en 75 de l’ ANSI/SPARC
• (Standard Planning And Requirement Comitte)
• 3 niveaux de représentation des données

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L’architecture ANSI/SPARC
Le niveau externe
• Le concept de vue permet d'obtenir l'indépendance logique
• La modification du schéma logique n’entraîne pas la modification des
applications (une modification des vues est cependant nécessaire)
• Chaque vue correspond à la perception d’une partie des données,
mais aussi des données qui peuvent être synthétisées à partir des
informations représentées dans la BD (par ex. statistiques)
Le niveau conceptuel
• il contient la description des données et des contraintes d’intégrité
(Dictionnaire de Données)
• le schéma logique découle d’une activité de modélisation
Le niveau interne
• il correspond aux structures de stockage et aux moyens d’accés
(index)

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Notion de modélisation des données

Les modèles de BD sont souvent trop limités pour pouvoir


représenter directement le monde réel

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Le concept d’entité
Représentation d’un objet matériel ou immatériel
• Par exemple un employé, un projet, un bulletin de paie

• Les entités peuvent être regroupées en types d’entités


• Par exemple, on peut considérer que tous les employés particuliers sont
des instances du type d’entité générique EMPLOYE
• Par exemple l’employé nommé DUPONT est une instance ou occurrence
de l’entité EMPLOYE

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Les propriétés
• Données élémentaires relatives à une entité

• Par exemple, un numéro d’employé, une date de début de projet

• On ne considère que les propriétés qui intéressent un contexte

particulier

• Les propriétés d’une entité sont également appelées des attributs, ou

des caractéristiques de cette entité

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L’identifiant
• Propriété ou groupe de propriétés qui sert à identifier une entité

• L’identifiant d’une entité est choisi par l’analyste de façon à ce que

deux occurrences de cette entité ne puissent pas avoir le même

identifiant

• Par exemple, le numéro d’employé sera l’identifiant de l’entité

EMPLOYE

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Les associations
• Représentation d’un lien entre deux entités ou plus

• Une association peut avoir des propriétés particulières Par exemple,

la date d’emprunt d’un livre

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La cardinalité
• La cardinalité d’une association pour une entité constituante est

constituée d’une borne minimale et d’une borne maximale :

• Minimale : nombre minimum de fois qu’une occurrence de l’entité

participe aux occurrences de l’association, généralement 0 ou 1

• Maximale : nombre maximum de fois qu’une occurrence de l’entité

participe aux occurrences de l’association, généralement 1 ou n

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La cardinalité

La cardinalité 0,3 indique qu’un adhérent peut être associé à 0, 1, 2 ou


3 livres, c’est à dire qu’il peut emprunter au maximum 3 livres.

A l’inverse un livre peut être emprunté par un seul adhérent, ou peut ne


pas être emprunté.

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La cardinalité
• Les cardinalités maximum sont nécessaires pour concevoir le schéma
de la base de données

• Les cardinalités minimums sont nécessaires pour exprimer les


contraintes d’intégrité

• En notant uniquement les cardinalités maximum, on distingue 3 type


de liens :
• Lien fonctionnel 1:n

• Lien hiérarchique n:1

• Lien maillé n:m

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La cardinalité

Un employé ne peut travailler que dans un seul


département
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La cardinalité

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La cardinalité

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Exercice
On veut représenter la gestion de la SACEM :
• Nous devons représenter :
Des livres avec : numéro du livre (ISBN), Titre du livre
Des auteurs avec : Numéro de l’auteur, nom de l’auteur
Des éditeurs avec : Numéro d’éditeur, nom de l’éditeur
Des dépôts avec : Numéro de dépôt, nom du dépôt
• Attention : ici un « livre » n’est pas le « livre physique » (un exemplaire) mais
plutôt une « édition »
L’investigation du domaine a permis de définir les règles suivantes :
un livre peut être :
Écrit par plusieurs auteurs
Édité par plusieurs éditeurs, mais une seul fois par chacun d’entre eux.
Pour
distinguer, on donne alors l’année éditions
Stocké dans plusieurs dépôts, et cela pour chaque éditeur.
Chaque livre stocké est stocké avec une quantité définie.
Donner le schéma entité-association et les éventuels contraintes
d’intégrité correspondant à cet énoncé.

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Corrigé

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