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INTRODUCTION
Leurs lacunes :
LECON1 : historique
Dans les années 1960, les cartes de l'Afrique de l'Est trop nombreuses pour
permettre de localiser les meilleurs endroits pour créer de nouvelles
implantations forestières font naître l'idée d'utiliser l'informatique pour traiter
les données géographiques.
Maguire et al. (1991) distinguent trois périodes principales dans l'évolution des
SIG :
• fin des années 1950 – milieu des années 1970 : début de l’informatique,
premières cartographies automatiques ;
• milieu des années 1970 - début des années 1980 : diffusion des outils de
cartographie automatique/SIG dans les organismes d’État (armée,
cadastre, services topographiques, ...) ;
• depuis les années 1980 : croissance du marché des logiciels,
développements des applications sur PC, mise en réseau (bases de
données distribuées, avec depuis les années 1990, des applications sur
Internet) et une banalisation de l'usage de l'information géographique
(cartographie sur Internet, calcul d'itinéraires routiers, utilisation d'outils
embarqués liés au GPS...), apparition de « logiciels libres » ou d'outils
dédiés aux pratiques coopératives, etc.
1. Concepts de base :
Il existe aujourd'hui quelques grands éditeurs de logiciels SIG comme ESRI avec
sa gamme Arc GIS, Mapinfo, Star, Apic, Géo concept, Infographe, Ascodes
(JSInfo), GIPS (IBM - AGELID), AnyGIS (Hitachi), Bentley Micro station...
Ainsi, les logiciels SIG assurent les six fonctions suivantes (parfois regroupées
sous le terme des « 6A ») :
b. Les données :
d. Les savoir-faire
e. Les utilisateurs
2. Méthodologie générale :
Une autre limite est la lisibilité : pour ne pas trop charger la carte, les
croisements d’informations ne peuvent guère dépasser 3 ou 4 variables par
carte. Au-delà, il faut faire plusieurs cartes, ou, si les variables sont
nombreuses, et pour ne pas être submergé par une multitude de cartes,
s’orienter vers des techniques de représentation sur un graphe unique comme
l'Iconographie des corrélations.
• vectoriel (format vecteur) : les objets sont représentés par des points,
des lignes, des polygones ou des polygones à trous ;
• matriciel (format raster) : il s’agit d’une image, d’un plan ou d’une photo
numérisés et affichés dans le SIG en tant qu'image.
• Une ortho photographie est une image obtenue par redressement d’un
cliché aérien (photo argentique scannée ou photo numérique) pour le
corriger des déformations dues :
o au relief du terrain photographié,
o à la distorsion de l’appareil photographique,
o à l’inclinaison de la prise de vue.
• Un scan était une image scannée à partir d'une carte papier. Les plus
connus sont la série des Scan 25, 100 et 250 issus des cartes 1:25000,
1:100000 et 1:250000 de l'IGN.
1.3 Topologie :
• Description générale
o description et nature des données
o système de projection et étendue géographique
o organisme producteur
• Gestion interne
o Responsable et localisation
o date d'acquisition
o Fréquence de mise à jour
o date de dernière mise à jour
1.1. Le géoréférencement
Une fois la zone d'étude délimitée, celle-ci va subir un second découpage, dit
découpage vertical ou thématique, dont le résultat est un ensemble de couches
superposables, appelées aussi couvertures ou plans.
Selon l'échelle d'analyse, un fleuve pourra être une ligne ou bien un polygone
comme une ville pourrait être un point ou un polygone...
Afin de reproduire sous forme vectorielle des données sur support imprimé, il
est nécessaire de les numériser : les points, lignes et polygones seront convertis
en coordonnées (x, y) à l'écran de l'ordinateur.
A ce titre, on s'appuie sur une série de points repères dits amers dont on
connait les coordonnées géographiques que l'on précisera lors du recalage des
couches ainsi obtenues. Il existe deux moyens :
Avantages du vecteur :
• pour une résolution de 100 dpi -> 100 pixels/2,54 cm -> 1 pixel =
2,54/100 cm, or 1 cm = 300 m -> 1 pixel = (2,54/100) x 300 = 7,62 m
• pour une résolution de 400 dpi -> 400 pixels/2,54 cm -> 1 pixel =
2,54/400 cm, or 1 cm = 300 m -> 1 pixel = (2,54/400) x 300 = 1,905 m
Pour scanner une carte, il n'est pas nécessaire d'avoir une grande précision,
250 dpi suffisent.
Avantages du raster :
• un canal de 1 bit est dit binaire car il ne peut prendre seulement que
deux valeurs de pixels : 0 ou 1 comme une image en noir et blanc
• un canal de 8 bits autorise jusqu'à 256 (2^8) valeurs différentes. Ex :
SPOT panchromatique (256 niveaux de gris) ou images 256 couleurs
Cours sur les systèmes d’informations géographiques : Mr KONAN KOUAKOU SEVERIN
Professeur en sciences géographiques. Page 18
Cours sur les systèmes d’informations géographiques Mr KONAN
KOUAKOU SEVERIN Professeur en sciences géographiques.
Nous avons vu qu'il était possible de convertir les rasters en vecteurs par
exemple, après avoir scanné une image, mais l'inverse est aussi possible et
s'appelle la rasterisation. Ex. : création d'un MNT à partir d'une carte
topographique.
Inconvénients du raster :
2.1 Définition
La topologie désigne l'expression des relations entre les objets. Tous les
logiciels SIG ne gèrent pas la topologie, dans ce cas on parle de SIG "en mode
objet" (ou non topologiques).
Ceux qui gèrent la topologie (comme la gamme ArcGIS d'ESRI), identifient tous
les objets les uns par rapports aux autres (le sens de la saisie est par exemple
enregistré).
Par exemple, les vecteurs s'appellent des arcs, les points d'intersection des
nœuds et les points intermédiaires des sommets.
Des règles topologiques lient les éléments les uns aux autres : une habitation
est strictement comprise dans une parcelle cadastrale et n'intersecte pas
d'autoroute par exemple.
Quand la topologie n'est pas encore effectuée, on parle de plan "spaghetti".
Avantages / inconvénients
Avantages :
Inconvénients :
Les données attributaires sont celles qui vont décrire les objets graphiques de
la carte. Il existe donc un lien dynamique dans le logiciel SIG entre les données
graphiques, d'une part, et les données alphanumériques (c'est à dire
qualitatives. Ex: nom du propriétaire de la parcelle), d'autre part. Toutes ces
données sont stockées dans des tables dites attributaires.
Chaque table est intimement liée à sa représentation cartographique : sa
couche géographique. Une table attributaire est identique à une table d'une
base de données :
Une table est dite descriptive si elle n'est pas associée à une couche.
Le renseignement manuel :
Pour des valeurs répétitives, il est possible de les codifier, ce qui évite de
renseigner chaque objet, via des requêtes et l'affectation d'une valeur par
défaut pour les enregistrements qui y répondent.
Le renseignement automatique :
il est possible d'importer (et c'est souvent comme cela que l'on procède) des
données issues d'une table provenant d'un tableur (comme EXCEL), d'un fichier
texte ou d'une base de données (ACCESS, DBase..). Pour cela, il suffit d'avoir un
attribut commun appelé "attribut de jointure".
1. L'analyse thématique
Une base de données peut être analysée graphiquement par la mise en place
de légendes, de deux types :
2. L'interrogation de la base
Première image : des entités sont sélectionnées à l'aide d'un buffer ou zone
tampon
Seconde image : création d'une requête SQL sur ArcGIS
a) Sélections attributaires :
Les questions adressées reposent sur la construction d'une phrase logique
ou requêtes SQL (Structural Query Language) qui sélectionne tous les objets
graphiques répondant aux critères définis dans cette expression. Le résultat
est visualisable graphiquement et dans la table associée.
Ex. : recenser les communes dont la population dépassait 2000 h en 1995.
Il est possible de faire des requêtes plus complexes (multicritères) avec les
opérateurs logiques comme ET/OU.
b) Sélections spatiales
On construit des requêtes topologiques répondant à des critères spatiaux.
Ces questions se font par un opérateur spatial qui s'appuie sur des notions
de proximité ("distant de", "inclus dans", "contient").
Il est possible de faire des requêtes sur une ou plusieurs couches. Ex. :
recenser les communes boisées qui sont traversées par la rivière "Krasak".
En savoir plus
Références
Les auteurs
SYSTEMES
D’INFORMATIONS
GEOGRAPHIQUES
SOMMAIRE :
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………1
Leçon 1 : HISTORIQUE…………………………………………………………………………………3
1. Concepts de base……………………………………………………………………………………..5
a. Logiciels SIG………………………………………………………………………………………..5
b. Données………………………………………………………………………………………………6
c. Matériels informatiques……………………………………………………………………..6
d. Savoir faire………………………………………………………………………………………….7
e. Utilisateurs………………………………………………………………………………………….7
2. Méthodologie générale……………………………………………………………………………8
1.3. Topologie…………………………………………………………………………………………..11
2.1. Définition……………………………………………………………………………………………19
1. Analyse thématique……………………………………………………………………………….25
2. L’interrogation de base………………………………………………………………………….25