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TOPOGRAPHIE -
OBSERVATION
2022
Organisme responsable :
COMMANDEMENT DU RENSEIGNEMENT
I - LA TOPOGRAPHIE 4
1. LES CARTES.............................................................................. 5
2. LES FORMES DU TERRAIN......................................................... 16
3. UTILISATION DE LA CARTE ....................................................... 21
4. MESURES SUR LA CARTE.......................................................... 27
5. MESURES SUR LE TERRAIN....................................................... 38
6. LA CARTE ROUTIÈRE................................................................ 41
7. LA BOUSSOLE......................................................................... 45
II - L'OBSERVATION 48
1. INSTRUMENTS D'OBSERVATION ................................................ 49
2. LE TOUR D'HORIZON................................................................ 51
3. ÉTUDE D'ITINÉRAIRE ............................................................... 57
4. OBSERVATIONS DE NUIT.......................................................... 60
IV - L'IMAGERIE SPATIALE 75
1. L'OBSERVATION DE LA TERRE ................................................... 76
2. LES CAPTEURS........................................................................ 77
3. LES IMAGES : TRAITEMENTS ET MÉTHODES D'ANALYSE ............... 82
ANNEXE A - S'ORIENTER 83
ANNEXE B - SYSTÈMES GÉODÉSIQUES WGS 84 90
ANNEXE C - LES SYSTÈMES GLOBAUX DE
POSITIONNEMENT PAR SATELLITE. 91
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ANNEXE D - LE RÉCEPTEUR GNSS P3TS 92
ANNEXE E - LE RÉCEPTEUR GPS DAGR/AN/PSN 13 94
ANNEXE F - USRP - ASRP 96
ANNEXE G - LES PRODUITS ORTHO 98
ANNEXE H - HRVD, HIGH RESOLUTION VECTOR DATA 100
ANNEXE I - BD TOPO (DONNÉES RÉFÉRENTIEL À GRANDE
ECHELLE (IGN)) 101
ANNEXE J - DONNÉES VMAP 103
ANNEXE K - DONNÉES NAVSTREET 104
ANNEXE L - INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE
CALCUL DE LA DMR 106
XVII - DÉFINITION 108
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I - LA TOPOGRAPHIE
RÉFÉRENCE
GEODICO : dictionnaire multimédia de géographie numérique de défense.
https://totem.dr-dga.intradef.gouv.fr/en/comprendre-la-geographie-numerique-geodico
STANAG 2211 : systèmes géodésiques, ellipsoïdes, quadrillage et systèmes de
coordonnées rectangulaires.
http://normotan.dga.defense.gouv.fr/fiche_biblio.php4?idcouvrant=8527
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1/ LES CARTES
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Ainsi établie, la carte fournit les renseignements nécessaires pour se diriger, choisir un
itinéraire, préparer les missions.
Sur les cartes topographiques figurent essentiellement les résultats des observations directes
(aériennes et terrestres) concernant la position planimétrique et altimétrique, la forme, la
dimension et l'identification des objets concrets fixes et durables existant à la surface du globe.
1.2 - L'ÉCHELLE
L'échelle numérique est le rapport constant d'une distance mesurée sur la carte à sa
valeur réelle sur le terrain. Elle s'exprime par une fraction où le numérateur représente la
longueur sur la carte et le dénominateur représente la longueur réelle sur le terrain. L'échelle
doit être indiquée sur toutes les cartes, afin que le lecteur puisse se faire une idée de la
réduction de la réalité représentée.
On exprime l'échelle sous la forme d'une fraction dont le numérateur est 1.
Ex : 1/50 000
2 000 m sont représentés à l'échelle 1/50 000 par une longueur de :
2 000 / 50 000 = 0,04 m, soit 4 cm.
Cette distance de 2 km serait représentée par une longueur de 8 cm sur une carte au
1/25 000.
L'échelle est d'autant plus grande que le dénominateur est plus petit. L'échelle du 1/25 000 est
donc plus grande que l'échelle du 1/50 000.
On choisit l'échelle d'une carte suivant l'utilisation que l'on veut en faire. Par exemple on
choisira une carte au 1/25 000 ou 1/50 000 pour des déplacements à pied, 1/100 000 pour des
déplacements en véhicule et 1/500 000 pour des déplacements en aéronef.
L'échelle est indiquée dans la marge de chaque feuille. Elle est indispensable pour réaliser
tous les calculs de distance afférents à la carte utilisée.
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au 1/10 000, 1 mm de la carte représente 10 m ;
au 1/20 000, 1 mm de la carte représente 20 m ;
au 1/25 000, 1 mm de la carte représente 25 m ;
au 1/50 000, 1 mm de la carte représente 50 m ;
au 1/200 000, 1 mm de la carte représente 200 m.
Ainsi, lorsque sur une carte au 1/50 000 nous mesurons, entre deux points, une longueur de
12 mm, la distance des deux points correspondants du terrain est de :
50 × 12 = 600 m
Échelle graphique. Les cartes portent le tracé d'une ligne graduée en distances appelée
échelle graphique. Reportée sur une réglette, cette échelle peut être utilisée pour mesurer les
distances sans avoir à faire de calculs.
Important
Une copie ou photocopie d'une carte qui à été "zoomée" ou "dézoomée" n'a plus la même
échelle qu'à l'origine. Seule l'échelle graphique conserve la valeur de l'échelle.
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Ainsi une cheminée d'usine, point de repère très visible sur le terrain, ou une source, détail de
grande importance dans certaines régions, générerait à une 'échelle au 1/50 000, une
représentation imperceptible.
Pour faire figurer les détails caractéristiques, on utilise des signes conventionnels.
Ces signes conventionnels sont choisis pour être à la fois peu encombrants et suggestifs par
leur forme et leur couleur. Ils représentent des objets importants dont la taille ne permet pas la
représentation réelle sur la carte (église, gare, voie routière, épave, etc.).
Ils ne sont donc pas dessinés « à l'échelle » de la carte. Ils y sont, toutefois, mis en place
suivant l'axe, ou le centre, des objets représentés.
Cette figuration symbolique conduit à décaler la représentation des détails considérés comme
secondaires par rapport aux détails principaux .
Les signes conventionnels rappellent souvent la forme des objets qu'ils représentent ; réunis
sous la forme de tableaux, ils forment l'alphabet de la carte ou la légende.
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Définitions :
Points côtés : ce sont les points portés sur la carte avec mention de l'altitude.
Équidistance : c'est la différence d'altitude entre deux courbes de niveau ; l'équidistance
adoptée est indiquée dans la légende de chaque carte.
Courbes maîtresses, courbes intercalaires : Un escalier dont les marches ont toutes la
même hauteur est d'autant plus raide que la largeur des marches est plus petite; de
même la pente du terrain sera d'autant plus forte que les courbes de niveau seront plus
serrées.
Les courbes de niveau sont en conséquence très espacées dans les plaines, très
resserrées dans les parties montagneuses.
La teinte plus ou moins foncée que leur tracé figurant sur la carte, permet de se faire une
idée générale du relief du sol.
Pour faciliter la lecture des courbes de niveau, on trace en traits plus épais les courbes
équidistantes de 25, 50, 100 ou 200 m, suivant les cartes : ce sont les courbes
maîtresses.
Dans les terrains de relief peu prononcé, on utilise des courbes discontinues, tracées en
traits pointillés, pour représenter des accidents situés entre deux courbes de niveau. Ces
courbes sont appelées courbes intercalaires.
Avantages de ce procédé :
Il permet de déterminer facilement :
1. l'altitude d'un point ;
2. la pente du terrain en un point.
Pour l'accentuer, sur les cartes au 1/25 000 et à l'échelle plus petite, on utilise
l'estompage.
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1.3.3 - ESTOMPAGE
Ce procédé consiste à ombrer plus ou moins certaines pentes. Pour cela, on suppose que la
lumière arrive à 45 degrés sur le relief et vient du nord-ouest. Les ombres sont plus ou moins
accentuées selon la pente et permettent de faire ressortir le relief des régions accidentées (voir
cartes ci-dessous).
Extraits des cartes au 1/25 000 et au 1/50 000 publiées par l'Institut Géographique
National (Reproduction interdite)
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Le méridien usuel de référence est le méridien de Greenwich (qui sert aussi de référence
pour les fuseaux horaires).
Ainsi, en combinant les deux angles, la position à la surface de la Terre peut-être spécifiée.
Les coordonnées géographiques sont traditionnellement exprimées dans le système
sexagésimal, parfois noté « DMS » : degrés ( ° ) minutes ( ' ) secondes ( " ).
L'unité de base est le degré d'angle :
(1 tour complet = 360°), la minute d'angle (1° = 60'), la seconde d'angle (1° = 3 600").
À titre d'exemple, les coordonnées de l'aéroport de MOSSOUL : 36° 18' 32" N 43° 08' 45" E
L'altitude ou élévation, correspond à la valeur par rapport au niveau moyen de la mer.
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Dans une coordonnée en UTM on devra retrouver :
le fuseau ;
l'hémisphère par rapport à l'équateur ;
les coordonnées métriques visible sur le quadrillage (E, N).
Dans le cas présent dans la coupure spéciale de MOSSOUL les coordonnées de l'aéroport en
UTM sont :
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Pour information, le territoire français métropolitain est situé sur 3 fuseaux :
UTM Nord, fuseau 30 : entre 6 degrés ouest et 0 degré Greenwich ;
UTM Nord, fuseau 31 : entre 0 degré et 6 degrés est Greenwich ;
UTM Nord, fuseau 32 : entre 6 degrés est et 12 degrés est Greenwich.
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Chaque zone créée par l'intersection d'une bande et d'un fuseau est à nouveau divisée en
carrés de 100 km de côté.
Ces carrés sont identifiés par deux lettres, qui s'inscriront dans les coordonnées en lieu et
place du premier chiffre de la coordonnée EST et des deux premiers de la coordonnée NORD.
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Important
1. Dans tous les cas, l'abscisse E et l'ordonnée N sont toujours données avec le même nombre
de chiffres :
l'abscisse E doit toujours être énoncée avant l'ordonnée N ;
les coordonnées sont rédigées comme un nombre continu, sans intervalles, parenthèses,
tirets ou virgules ;
le chiffre des dizaines de kilomètres est toujours donné ;
la désignation du chiffre des centaines de kilomètres n'est jamais donné, puisque le carré
de 100 Kms est déjà identifié par deux lettres.
2. Habituellement, certains éléments des coordonnées ne sont pas énoncés ;
les coordonnées se rapportant à une carte au 1/25 000 ou à une échelle plus grande
(1/10 000, 1/5 000) ne comprennent que les chiffres. Toutefois, si le correspondant est à
plus de 100 Kms ou si le point est à moins de 45 Kms d'une ligne de changement de
quadrillage, alors, les coordonnées numériques sont précédées de l'identification du
carré de 100 Kms de côté ;
les coordonnées se rapportant à une carte à l'échelle du 1/50 000 sont constituées
généralement par l'identification du carré de 100 Kms de côté, suivi des coordonnées
numériques ;
les coordonnées se rapportant à des cartes au 1/100 000 ou à une échelle plus petite
(1/200 000) comprennent toujours l'identification du carré de 100 kms.
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2/ LES FORMES DU TERRAIN
Pour imaginer le relief du sol d'après la représentation qu'en fournit la carte, nous serons
amenés à rechercher les traits caractéristiques du terrain.
Définition
Les lignes de thalweg sont les lignes basses du relief.
Les thalwegs, lignes de réunion des eaux, marquent le fond des vallées et sont en général
suivis par les cours d'eau.
Définition
Ce sont les lignes hautes du relief.
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2.1.3 - LES LIGNES DE CHANGEMENT DE PENTE :
Définition
Lorsqu'on suit une ligne de changement de pente, le terrain monte plus d'un côté qu'il ne
descend de l'autre ou vice versa. Cela se traduit par un changement de densité ou
d'espacement des courbes de niveaux.
Les lignes caractéristiques, sauf lorsqu'elles se confondent avec un détail de planimétrie (cours
d'eau, barrière rocheuse) ne sont pas dessinées sur les cartes, mais il est indispensable de
pouvoir en définir ou en imaginer le tracé, d'après le mode de représentation du relief, pour
pouvoir se faire de celui-ci une idée exacte.
2.1.4 - LE COL
Mouvement de terrain constitué par l'abaissement d'une ligne de faîte dû à sa rencontre avec
une ou deux lignes de thalweg.
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2.2 - CARACTÉRISTIQUES DU MODELÉ DU TERRAIN
Le modelé du sol, dû en grande partie à la désagrégation des parties hautes du relief par les
eaux de pluie ou par les eaux courantes, se caractérise principalement :
par la continuité des pentes qui permet l'écoulement des eaux à la surface, sous l'action
de la pesanteur, depuis un point quelconque du terrain jusqu'à la mer ;
par l'absence de partie en surplomb.
En conséquence :
l'ensemble des lignes de thalweg se présente sous forme de réseaux ramifiés dans
lesquels tout thalweg aboutit à un autre thalweg ou à la mer. Les eaux suivent en chaque
point le chemin qui descend ;
la pente de chaque thalweg est continuellement décroissante depuis son point le plus
élevé jusqu'à son embouchure.
Il existe toujours une ligne de faîte entre deux thalwegs ou dans l'angle formé par deux
thalwegs. L'ensemble des lignes de faîte forme un réseau ramifié à partir du point le plus élevé
de la région considérée. Ce réseau est distinct de celui des thalwegs qu'il encadre.
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Toute ligne de faîte se rattache à une autre ligne de faîte :
Les lignes de faîte et les thalwegs encadrent complètement le terrain. Il y a toujours une ligne
de faîte entre deux thalwegs et inversement :
Résultat final :
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Chevelu
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3/ UTILISATION DE LA CARTE
L'utilisation de la carte comporte :
la lecture de la carte ;
l'identification de la représentation au terrain ;
les mesures.
Signes conventionnels.
La connaissance des signes conventionnels (légende), s'acquiert par l'étude de la carte.
Ces informations se trouvent dans la marge de chaque carte.
Figuré du terrain.
L'œil s'habitue assez rapidement à reconnaître sur la carte la nature des différents
mouvements élémentaires représentés.
Une orientation, même approximative, permet une détermination approchée du point de station
et d'identification de points nets du panorama. Ces éléments sont ensuite utilisés pour
améliorer l'orientation, préciser la position du point de station, identifier les points plus difficiles
à situer.
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3.2.1.1 - ORIENTATION À L'AIDE D'UNE DROITE DE LA
PLANIMÉTRIE.
Cette ligne de la carte peut être une ligne droite de la planimétrie (section assez longue de
route droite sur laquelle on stationne, par exemple).
Ayant reconnu sur la carte la partie de route sur laquelle on se trouve, placer, à défaut
d'appareil de visée plus précis, une règle ou un crayon contre cette ligne, puis faire tourner la
carte pour viser l'extrémité la plus éloignée de la section droite de la route sur le terrain
(attention ne pas se tromper de sens).
Cette ligne peut être aussi l'alignement de deux points du terrain identifiés avec certitude sur la
carte (le sommet d'une montagne et le clocher d'un village que l'on voit sur le même
alignement, par exemple).
La direction correspondant à cette ligne n'étant pas indiquée sur le terrain, on la définit au point
de station :
soit par rapport à la direction du nord magnétique donnée par l'aiguille aimantée d'une
boussole en tenant compte de la déclinaison (voir ci-dessous) ;
soit par rapport à la direction d'un astre, soleil ou étoile, directement ou à l'aide d'une
montre, mais ce procédé est approximatif.
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Le nord de la carte est représenté par GN (Grid North) ou Y, le nord géographique par une
étoile et le nord magnétique par une flèche noire parfois surmontée de NM.
a) Si la détermination graphique de la direction du nord magnétique n'est pas expliquée sur la
carte même, tracer en un point quelconque de celle-ci une direction faisant avec l'axe des Y du
quadrillage un angle égal à la déclinaison magnétique rapportée calculée grâce aux indications
portées en marge.
b) Placer la boussole sur la carte comme il est indiqué au chapitre 7.
c) Faire tourner la carte jusqu'à ce que la position de l'aiguille de la boussole soit comme
indiquée au même chapitre.
La carte est alors orientée.
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2 :Variation totale au cours de ce laps de temps :
8' x 2,4 = 19' = 0°19' vers l'Est.
3 : Calcul de la DMR :
1°01' + 0°19' = 1°20'= 1,33°
Sachant que 1° = 17,7778 millièmes, on a : 1'=0.3 millièmes.
DMR = (1,33° x 1600) / 90 = 23,6 millièmes.
La DMR au 01/06/2018 vaut 24 millièmes pour la zone cartographiée sur la carte de La
Courtine.
Au cours d'une marche, pour suivre un itinéraire fixé d'avance, ce procédé permet de connaître
sa position à chaque instant.
On utilise aussi très souvent pour « faire le point » des alignements de détails nettement
marqués et bien identifiés sur le terrain et sur la carte.
Exemple
Le point de station se trouve sur une crête d'où l'on voit sur un même alignement un clocher et
le sommet d'un mamelon.
Ayant repéré ces deux détails sur la carte, tracer la direction sommet-clocher.
Le point de station se trouve à l'intersection de cette droite avec la ligne de faîte passant par la
crête.
Cet exemple montre que l'on doit utiliser non seulement des alignements de détails de
planimétrie mais aussi des détails de figuré du terrain.
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3.2.3 - IDENTIFICATION DES DÉTAILS :
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Remarque
Il n'existe pas de point du terrain d'où l'on peut examiner tous les détails représentés par la
carte. Ces détails peuvent être masqués par la végétation, les constructions et surtout par les
mouvements du terrain.
La délimitation sur la carte des zones vues d'un point d'observation s'effectue de proche en
proche par identification des détails situés sur les limites de ces zones.
Important
On s'oriente sur des directions définies par des points ÉLOIGNÉS.
On détermine un point par rapport aux points communs les plus PROCHES de ce point.
Une carte chiffonnée ne permet pas de mesures précises.
Pliez vos cartes avec soin et transportez-les dans un PORTE-CARTES.
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4/ MESURES SUR LA CARTE
Les mesures sur la carte permettent de déterminer :
les coordonnées d'un point ;
la distance entre deux points ;
l'altitude d'un point ;
l'angle entre deux directions.
4.1.1.1 - .
Prendre les coordonnées indiquées par la numérotation kilométrique du coin sud-ouest du
carreau A dans lequel se trouve le point P :
xA = 10 km, yA = 97 km
4.1.1.2 - .
En plaçant le biseau d'un double-décimètre parallèlement aux axes des x, mesurer la longueur
qui sépare le point P de l'axe des Y passant par le point de carreau A : soit 26,5 mm et
transformer cette longueur en distance :
25 × 26,5 = 663 m
4.1.1.3 - .
En plaçant le double-décimètre parallèlement aux axes des y, mesurer la longueur qui sépare
P de l'axe des X passant par A, soit 34 mm. Cette longueur correspond à une distance de : 25
× 34 = 850 m
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Cette valeur ajoutée à yA donne, en mètres, l'ordonnée du point P :
yP = 97 850
Le matricule à 6 chiffres comprend : le chiffre des dizaines de kilomètres, celui des kilomètres
et celui des hectomètres.
Ce point se trouve dans le carreau dont l'angle inférieur gauche a pour coordonnées :
x = 10 Km
y = 97 Km
Le double-décimètre étant placé parallèlement aux axes des x, la division 0 sur l'axe des y
numéroté 310 :
marquer avec un crayon dur, finement taillé, à 6 mm de cet axe, plusieurs points N, N', N''
dont deux situés de part et d'autre du carreau contenant le point P ;
vérifier que les trois points obtenus sont rigoureusement en ligne droite et tracer
finement, de cette droite, un élément de 1 cm de longueur environ dans la zone où l'on
estime que doit se trouver le point. Cet élément de ligne représente l'axe des Y passant
par 310 300 m.
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En plaçant le double-décimètre parallèlement à l'axe des Y, on trace d'une manière analogue
l'élément de l'axe des x passant par 539 7880 m.
Le point P est figuré par l'intersection de ces deux lignes; il se trouve suffisamment bien
matérialisé et on ne doit pas chercher à mieux le marquer en le pointant au crayon.
Pour permettre de le retrouver plus facilement, on épaissit seulement, avec un crayon tendre,
les extrémités des éléments d'axes.
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On obtient la différence d'altitude du point a avec cette courbe par une règle de trois.
Exemple
Si l'équidistance des courbes est de 5 m, la longueur bc est de 14 mm, la longueur entre la
courbe de niveau et le point à déterminer est de 5,6 mm. On raisonne ainsi :
à 5,6 mm correspond une différence de niveau de ( 5*5.6 ) / 14 = 2 mètres.
L'altitude du point a sera : 80 + 2 = 82 m.
Bb' étant la différence d'altitude entre A et B, D la distance horizontale des deux points A et B.
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La pente de AB est ascendante dans le cas de figure envisagé, la ligne AB étant au-dessus de
AH.
Si nous considérons la pente dans le sens BA, elle a la même valeur absolue, mais elle est
descendante ; on affecte dans ce cas cette valeur du signe - :
La pente de BA=-( Bd' / D )
Exemple
Mesurer la pente entre deux points A et B situés à 450 m de distance l'un et l'autre, l'altitude de
A étant 310 m, celle de B, 490 m.
On a : pente de AB=(490-310)/450 = 180/450 = 0.40
soit en pourcentage, la pente AB = 0,40 x 100 = 40%
Cela signifie que pour une distance horizontale de 100 m le terrain monte de 40 m.
Si, sur une carte au 1/50 000 (où l'équidistance est de 10 m) l'intervalle entre deux courbes
consécutives est sur la carte de 4 mm, la pente du terrain entre ces deux courbes est égale à :
e/d = 10/(4*50) = 10/200 = 5/100 = 5%
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Les unités couramment admises sont :
1. le degré (°) qui est la 1/90 partie de l'angle droit. Un angle droit vaut 90°.
Les sous-multiples du degré sont :
la minute sexagésimale (1/60 de degré) que l'on désigne par un accent aigu (').
1°=60' ;
la seconde sexagésimale (1/60 de minute) que l'on désigne par deux accents aigus
(''). 1'=60''.
2. le grade (gr) qui est la 1/100 partie de l'angle droit. Un angle droit vaut 100 gr.
Les sous-multiples du grade sont :
le décigrade (dgr) qui vaut la 1/10 partie du grade. 1gr = 10 dgr ;
le centigrade (cgr) qui vaut la 1/100 partie du grade. 1gr = 100 cgr.
3. le radian (rad) qui vaut à peu près 57,3° (57,296 degrés) et ne possède pas de sous-
unité.
Le degré
Un degré, généralement représenté par ° (le symbole degré), est une mesure d'un angle plan,
qui représente le 1/360 d'un tour complet ; un degré est aussi équivalent à π/180 radians.
Lorsque cet angle est en rapport avec un méridien de référence, il indique un emplacement le
long d'un grand cercle d'une sphère, comme la Terre.
Conversion de minutes et secondes en fraction décimale de degré
Les coordonnées géographiques sont souvent données en degrés (1/90 d'angle droit), minutes
d'arc (1/60 de degré) et secondes d'arc (1/60 de minute d'arc), ce qui n'est pas gênant pour les
ordinateurs qui travaillent en binaire. Cependant les informaticiens jugent parfois le système
sexagésimal peu pratique à manipuler et, sans aller jusqu'à utiliser les grades (le grade étant
1/100 d'angle droit), préfèrent convertir les minutes et secondes en fractions décimales de
degré (on emploie couramment dans ce cas le terme de "degrés décimaux", au risque de
confusion avec les grades).
Formulation générale : latitude (degrés décimaux) = degrés + (minutes / 60) + (secondes /
3600)
Exemple : Soit une latitude de 42° 12' 13" (42 degrés, 12 minutes et 13 secondes)
Exprimée en degrés et fraction décimale de degré, la latitude sera :
42 + (12 / 60) + (13 / 3600) = 42,2036° par défaut comprendre et lire 42.20°
Conversion d'une fraction décimale de degrés en minutes et secondes
Exemple : soit une longitude de 42,20° / 42,2036°.
1. Le nombre avant la virgule indique les degrés ⇒ 42°
2. Multiplier le nombre après la virgule par 60 ⇒ 0,2036 * 60 = 12,216
3. Le nombre avant la virgule indique les minutes (12')
4. Multiplier le nombre après la virgule par 60 ⇒ 0,216 * 60 = 12,96
5. Le résultat indique les secondes (12,96")
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6. La longitude est donc de 42° 42' 13"
Le millième
Les militaires utilisent couramment le millième (mill).
Le millième (mill) est la 1/1600 partie de l'angle droit. Un angle droit vaut 1600 mil.
Cette unité est commode car 1 millième est l’équivalent de l'angle sous lequel on voit 1 mètre à
1000 mètres.
Remarque
la lettre grecque µ (lire : mue) remplace l'abréviation mil dans la suite de cet ouvrage
Cette formule permet, lorsque l'on connaît deux termes, de déterminer le troisième.
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PROCÉDÉ PRATIQUE D'UTILISATION DE LA FORMULE DU MILLIÈME
L'utilisation de la formule du millième consiste toujours à trouver un des termes (n, d, D) quand
les deux autres sont connus.
l'opération à effectuer est celle qui apparaît lorsque l'on cache le terme recherché.
Exemple
A quelle distance se trouve un VAB vu en hauteur sous un angle égal à environ 3 µ ?
Nous cachons le D et nous remplaçons d et n par leur valeur (nous savons que la hauteur d'un
VAB est égale à 2,060 m, donc approximativement à 2 m).
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Nota. - N'oublions pas que la distance D est toujours exprimée en kilomètre.
1° = 1 gr 11 = 17,78 µ
1 gr = 0°54' = 16 µ
4.5.2 - RAPPORTEURS
L'angle formé par deux lignes droites d'une carte se mesure à l'aide d'un rapporteur.
Le zéro de la division se trouve à une extrémité du diamètre (qui ne peut pas être confondu
avec le bord de l'appareil).
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Les rapporteurs sont gradués, soit dans le sens des aiguilles d'une montre (sens des
gisements), soit en sens inverse ; ils donnent des mesures d'autant plus précises que leur
rayon est plus grand.
Lorsque cet angle est plus petit que deux angles droits :
faire coïncider le centre du rapporteur avec le sommet et la graduation zéro avec l'une
des deux directions ;
lire en face de l'autre direction la graduation qui donne l'angle cherché.
Lorsque cet angle est plus grand que deux angles droits : mesurer comme il vient d'être dit
l'angle que fait OB' prolongement de BO, avec OA et ajouter deux angles droits à la valeur
trouvée.
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4.5.2.2 - MESURES D'UN GISEMENT :
Pour mesurer le gisement [*] d'une ligne BB', le procédé est le même que pour mesurer un
angle entre deux directions.
La direction OA étant la direction des Y croissants, et le point O étant l'intersection de la droite
BB', dont on cherche le gisement, avec un point quelconque des axes des Y du quadrillage.
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5/ MESURES SUR LE TERRAIN
Les données de la carte sont souvent complétées par des mesures faites sur le terrain.
Ces opérations comprennent :
des mesures de distances ;
des mesures d'écarts angulaires ou angles horizontaux ;
des mesures de sites ou angles verticaux permettant le calcul de la pente.
5.1.2 - LE CHAÎNAGE :
Il s'effectue au moyen d'un double décamètre ou d'un ruban étalonné au préalable. C'est une
mesure directe sur le terrain.
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5.1.3 - APPLICATION DE LA FORMULE DU MILLIÈME :
Soit un engin blindé identifié sur le carnet de silhouettes dont la longueur l est de 7 m.
Si l'on voit ce char sous un angle n de 5 µ, par exemple, sa distance D évaluée en kilomètres
se calculera en utilisant la formule suivante :
Distance en km = Longueur en mètres/angle en millième
Exemple : D=7/5 = 1.400 km
Il est rappelé, enfin, que les distances moyennes et longues peuvent être mesurées à l'aide
d'un télémètre intégré dans les jumelles de type VECTOR.
un œil observe directement le terrain, l'autre est appliqué à l'oculaire des jumelles qui
contient le micromètre ;
superposer mentalement les deux images et lire l'écart angulaire apparent entre les
points considérés ;
l'écart réel est égal à l'écart apparent multiplié par le grossissement des jumelles.
Exemple
Grossissement : 8 ;
Écart apparent : 27 µ ;
Écart réel : 27 × 8 = 216 µ
39
un autre doigt : 30 µ.
Le site est généralement mesuré en millièmes. L'utilisation de cette unité d'angles permet, le
cas échéant, d'obtenir la valeur de la pente en tant pour cent : 10 millièmes = 1/100
Les instruments destinés à la mesure des sites principalement en artillerie (éclimètres,
sitomètres) , sont munis d'un niveau qui permet de matérialiser le plan horizontal passant par
le point de station.
40
6/ LA CARTE ROUTIÈRE
Aujourd'hui, la carte routière est dérivée en de nombreux modèles à différentes échelles. On
les retrouvera classées en carte nationale (échelle 1/1 000 000), régionale (échelle 1/250 000
et 1/200 000) et départementale (échelle 1/150 000 et 1/100 000).
Parmi les plus répandues en France, nous trouverons la carte Michelin au 1/200 000 et la carte
série TOP 100 de l'Institut Géographique National (IGN) au 1/100 000.
Elles ont été établies d'après les levés topographiques de l'Institut Géographique National.
Destinées à ceux qui effectuent des déplacements routiers, elles sont, en raison de l'échelle
employée et de l'importance donnée volontairement à certains détails de la planimétrie, moins
précises que certaines autres cartes.
Il faut donc éviter de les employer pour les travaux topographiques et ne les utiliser que
comme carte routière.
D'une lecture à la fois commode et rapide, ces cartes conviennent parfaitement à tous les
déplacements d'unités ou d'éléments motorisés, à l'exclusion de tous autres travaux militaires
pour lesquels les cartes à grande échelle sont plus complètes et plus précises.
La carte série M664 IGN à l'échelle 1/100 000 (représentation similaire à la TOP 100) garde la
même conception qu'une coupure au 1/50 000 avec sensiblement, la même représentation des
détails planimétriques et de nivellements (courbes de niveau, points cotés) avec toutefois
moins de détails. Elle porte un quadrillage UTM – WGS84 kilométrique.
Ils concernent :
les routes et chemins ;
les voies ferrées ;
les localités ;
divers renseignements sur la viabilité des voies de communication et l'aspect touristique
de la région.
figurent sur les principaux axes routiers et permettent de se faire une idée approximative du
profil de la route (sens et valeur de la pente).
Sur la TOP 100 IGN, le relief apparaît sous forme d'estompage, de courbes de niveau.
41
L'inscription des altitudes en chiffre de divers points du terrain correspond aux points cotés.
Quadrillage
La carte Michelin porte un quadrillage géographique dont les méridiens et parallèles sont
tracés toutes les 20' centésimales.
Il est donc possible de déterminer approximativement la longitude et la latitude d'un point.
La carte TOP 100 IGN porte un quadrillage UTM – WGS84 de dix kilomètres en dix kilomètres
plus pratique pour les utilisateurs militaires.
Orientation
L'orientation peut être obtenue :
soit à l'aide de direction ou de points connus (alignement) ;
soit approximativement à l'aide du soleil et d'un méridien ;
soit avec une boussole, si l'on connaît la valeur de la déclinaison magnétique dans la
région.
42
Extrait de la carte TOP 100 IGN
43
Extrait de la carte série M664 IGN 1/100 000
44
7/ LA BOUSSOLE
La boussole est un instrument de navigation constitué d'une aiguille aimantée qui s'aligne sur
le champ magnétique de la Terre.
Elle indique le nord magnétique qui est la direction du pôle Nord magnétique.
7.1 - DESCRIPTION
La boussole permet :
d'orienter la carte ;
de définir une direction de marche à partir d'un azimut magnétique [*] ;
de définir l'azimut magnétique d'une direction ;
de déterminer un gisement en utilisant la carte.
7.2 - CARACTÉRISTIQUES
La boussole comporte essentiellement :
1. un support plastique transparent ;
2. une aiguille aimantée montée sur un axe ;
3. un cadran ou boîtier circulaire rotatif (gradué en degrés et en millièmes) ;
4. une flèche de fond de cadran et des lignes d'orientation parallèles ;
5. un repère de lecture des angles ;
6. une flèche de direction ;
7. des lignes d'orientation parallèles à la flèche de direction ;
8. des équerres de report de point à différentes échelles.
45
La boussole Silva
7.3 - UTILISATION
Orientation sommaire :
1. poser la carte à plat sur un support horizontal (non métallique) ;
2. poser la boussole sur la carte en prenant soin de placer les bords ou les lignes
l'orientation parallèles aux traits verticaux du carroyage de la carte ;
3. afficher zero sur le repère de lecture des angles ;
4. faire pivoter l'ensemble carte-boussole jusqu’à ce que l'aiguille aimantée soit parallèle
aux lignes d'orientation et indique la direction du nord de la carte.
46
4. faire pivoter l'ensemble carte-boussole jusqu’à ce que l'aiguille aimantée soit parallèle
aux lignes d'orientation et indique la direction du nord de la carte.
Important
Tenir la boussole horizontalement.
Éviter de travailler à proximité de masses métalliques (véhicules) ou de champs magnétiques
(lignes électriques).
Une erreur fréquente consiste à travailler sur le capot d'un véhicule ou sur une table à
armature métallique.
47
II - L'OBSERVATION
48
1/ INSTRUMENTS D'OBSERVATION
L'instrument d'observation habituel du combattant est la paire de jumelles.
Les modèles les plus courants ont un grossissement de 8 et un champ de 80 à 150 millièmes.
Le grossissement est le facteur par lequel est multiplié l'angle sous lequel est vu l'objet
examiné.
Ainsi on voit, avec des jumelles de grossissement 8, un objet situé à 800 m comme il apparaît
à l'œil nu à la distance de 100 m.
La mise au point se fait séparément pour chaque oculaire, pour l'œil correspondant, et peut
être repérée sur une bague graduée et moletée.
On règle l'écartement des deux corps de la jumelle de façon que les deux cercles constituant le
champ oculaire se confondent en un seul. On repère sur la graduation de la charnière le
nombre correspondant à cet écartement.
49
1.2 - LES JUMELLES VECTOR
Les jumelles VECTOR sont des jumelles jour multifonctions particulièrement performantes
associées à un télémètre laser et à un chercheur de nord (compas magnétique).
Cette paire de jumelles très compacte (1,5 kg) est la référence de marché, elle est en service
opérationnel dans plus de 50 pays.
Elle peut être couplée avec le DAGR pour obtenir des coordonnées d'un point non accessible.
Important
DÉFINITION : jumelles - télémètre laser à sécurité oculaire.
GROSSISSEMENT : 7
CHAMP : 120 millièmes
PRÉCISION : 25 m à 4 km / 10 millièmes en azimut / 3 millièmes en site
AUTONOMIE : > à 2400 mesures
50
2/ LE TOUR D'HORIZON
La recherche du renseignement par l'observation nécessite une connaissance approfondie du
terrain.
Il convient, en particulier, de pouvoir identifier à chaque instant les détails du terrain à ceux de
la carte et vice versa, tout en gardant une vision générale de la zone observée.
Celui-ci peut être effectué grâce à trois opérations élémentaires que nous avons déjà étudiées
:
orientation de la carte ;
détermination du point de stationnement ;
détermination sur la carte des lignes et des points caractéristiques du terrain.
Pour être efficace, un tour d'horizon doit être exécuté avec méthode :
de la gauche vers la droite à partir d'une direction origine ;
du plus près au plus loin ;
du général au particulier.
Un certain nombre de points de repère connus sont tout d'abord définis sur le terrain (clocher,
végétation, accident de terrain, etc.), puis identifiés sur la carte.
51
On s'efforcera, en particulier, de rechercher le mouvement de terrain où se trouve le point et de
le situer en s'aidant des détails de la planimétrie.
À partir de ces points de repère on pourra alors accrocher le reste du paysage en procédant à
un balayage visuel systématique de celui-ci et en le partageant éventuellement en plusieurs
secteurs.
Les points secondaires seront situés sur la carte, soit en mesurant leur gisement par rapport à
un point de repère connu, soit en mesurant, à l'aide des jumelles, l'écart angulaire de ceux-ci
avec un point caractéristique.
Une attention particulière doit être apportée aux points dangereux de la carte, c'est-à-dire aux
points ou aux zones qui pourraient être favorablement utilisés par l'ennemi.
Il importe donc de pouvoir localiser rapidement et sûrement un objectif afin d'être en mesure de
le traiter efficacement.
52
2.2.1 - MAIN ÉTALONNÉE : (VOIR SECTION I, CHAP. 5)
Dans la pratique, un objectif est situé par rapport à un point de repère remarquable par son
écart angulaire évalué soit avec le procédé de la main étalonnée, soit avec l'aide du
micromètre des jumelles.
53
Un point situé à 90° à gauche du cadran est dit à 9 heures, un point juste en arrière est dit à 6
heures.
Il s'exécute sur une feuille de papier ordinaire, quadrillée, sur laquelle on trace :
un axe vertical central représentant la direction origine ;
des axes verticaux régulièrement espacés représentant les écarts angulaires de 100 en
100 millièmes. L'échelle est choisie pour utiliser au mieux la largeur de la feuille ;
des axes horizontaux représentant les différents plans de site de 20 en 20 millièmes.
L'échelle des sites doit être environ le double de celle adoptée pour les écarts angulaires.
À l'intérieur du quadrillage ainsi formé, tout point du terrain peut être reporté par son écart
angulaire avec la direction origine et par son site.
54
Exemple :
Ferme Saint-Genès – à droite 175 – site + 30.
Placer sur ce croquis, en les schématisant :
le point définissant la direction origine ;
les points caractéristiques du paysage ;
les crêtes successives ;
les contours des bois, les localités, les routes, les organisations du champ de bataille,
etc.
N'oubliez pas de compléter le dessin par l'indication des distances de tous les détails
importants.
Ces distances, mesurées sur la carte, sont inscrites au-dessus du dessin et reliées au détail
qu'elles concernent par une ligne de rappel tracée légèrement.
On ne doit pas chercher à en faire un « paysage ». Il est donc inutile de s'attarder au dessin
des premiers plans.
55
56
3/ ÉTUDE D'ITINÉRAIRE
Tous les mouvements d'unités ou individuels, tous les transports de personnels ou de matériels
doivent être précédés d'une étude d'itinéraire. En plus de renseignements de sources diverses,
il faut souvent effectuer sur la carte de véritables reconnaissances complètes et détaillées, soit
pour déterminer les caractéristiques d'un parcours donné, soit, après avoir procédé à l'examen
des possibilités de plusieurs itinéraires, pour choisir le meilleur.
En fait, le problème se ramène toujours à rechercher, sur la carte, les renseignements
permettant d'exécuter au mieux la mission confiée.
C'est donc une simple lecture de carte.
Cependant, pour procéder efficacement à cette étude, il faut agir avec méthode et selon un
plan dont les grandes lignes peuvent se résumer comme suit.
3.1.2 - LE PARCOURS :
orientation générale ;
longueur ;
profil général : plat, accidenté, vallonné, etc.
57
3.2.2 - ÉTUDE DE CHAQUE SECTION :
3.3 - CONCLUSIONS
1. Caractéristiques essentielles : itinéraire facile, sûr, rapide, etc.
2. Différentes étapes possibles.
3. Délais pour le parcourir (selon le mode de locomotion).
Un écueil est à éviter dans tous les cas : ne pas se « noyer » dans les détails inutiles et savoir
au contraire dégager les points essentiels, seuls importants et nécessaires pour apprécier
l'itinéraire.
58
3.4.2 - ÉTUDE D'ITINÉRAIRE SUR LA CARTE AU 1/100 000 :
Cette échelle de carte de plus en plus utilisée est un bon compromis entre la carte au 1/50 000
et celle au 1/200 000. Elle peut être utilisée pour un déplacement routier de moyenne
amplitude tout en gardant des détails intéressants et un quadrillage UTM qui ne seront pas
présents sur une échelle plus petite.
59
4/ OBSERVATIONS DE NUIT
L'obscurité rend l'observation très difficile, en faisant disparaître les couleurs, en confondant les
différents plans du relief et en transformant les formes en silhouettes confuses.
La vue étant moins sollicitée la nuit, ainsi, l’ouïe est plus développée avec l'obscurité, rendant
une sensation de propagation des sons plus intense.
Une oreille bien exercée est capable de déceler et même de localiser un objet ou une
personne grâce à un bruit.
Enfin, grâce à l'odorat, un combattant entraîné peut détecter certains indices d'une présence
ennemie :
odeur de cuisine ;
odeur de tabac ;
odeur d'origine humaine ou animale ;
odeur d'essence ;
60
odeur de terre remuée, etc.
Les mauvaises conditions météorologiques : pluie, brouillard, neige, vent violent, gênent
notablement l'observation nocturne.
De nuit, le secteur de surveillance est généralement réduit. Il est souvent défini sur le terrain
par deux points de repère rapprochés qui sont munis de dispositifs luminescents.
C'est surtout en cherchant avec ses yeux ou avec les moyens optiques dont il dispose, dans la
direction des bruits éventuels, qu'il sera à même de déterminer l'origine de ceux-ci.
61
La réception de cette lumière infrarouge, réfléchie par le paysage, se fait par l'intermédiaire
d'une lunette électronique qui comporte un tube transformateur d'image qui donne une image
visible de l'image invisible de l'objet éclairé par infrarouge.
À la différence de l'infrarouge, il s'agit ici d'un procédé totalement passif, donc discret, puisqu'il
ne révèle pas la présence de l'utilisateur.
Ces équipements (jumelles, lunettes de tir, etc.) ont déjà remplacé en grande partie les
matériels à infrarouge.
62
III - LES DONNÉES NUMÉRIQUES EN GÉOGRAPHIE
63
1/ LES TROIS TYPES DE DONNÉES
NUMÉRIQUES
La géographie s'est appuyée depuis des siècles sur la cartographie traditionnelle sous forme
papier. Elle seule permettait de représenter et d'analyser un espace et des situations s'y
déroulant. Le saut dans l'ère de la géographie numérique (ou géomatique) n'a pas modifié son
objectif : les données géographiques cherchent toujours à décrire des phénomènes concrets
ou abstraits du monde réel sous une forme plus ou moins modélisée pour répondre à un
besoin de connaissance d'une situation. Les possibilités et les contraintes de l'informatique,
ainsi que les outils de production ont orienté leur structure.
L'EGI [*]a pour mission de mettre à la disposition des forces des informations géographiques
sur supports numérique et papier (la procédure de commande est expliquée au chapitre V).
La structure la plus simple, facilement gérée par les ordinateurs, est celle d'une donnée
raster. Ce type de donnée est principalement obtenue en scannant des documents
papier (carte ou photographie analogique) et en les géo-référençant [*] ou via un capteur
embarqué sur un engin spatial ou aérien. Ces données peuvent être traitées
radiométriquement ou géométriquement mais conservent leur structure de donnée raster.
L'autre grande famille de données est issue des bases de données. L'information y est
structurée en entités indépendantes. Chaque entité décrit un objet du terrain, et se
compose d'une description géométrique généralement à base de points, de traits ou de
polygones caractéristiques qui la définissent. On appelle ces collections d'objets des
données vecteurs.
Enfin, la géographie numérique s'est intéressée à la modélisation de la 3ème dimension
en cherchant d'abord à modéliser le relief. Ce sont les données relief ou Modèles
Numériques d'Élévation (MNE). Elles décrivent la morphologie du terrain sous forme
maillée (à chaque pixel est associée une valeur d'altitude). D'autre part, des modèles
d'objets 3D permettent de décrire des objets volumiques complexes (bâtiments).
La production de ces données par des spécialistes met en œuvre des outils et des données
sources variées qui offrent des capacités d'analyse et de présentation différentes. Il est donc
nécessaire de connaître leurs caractéristiques afin de les utiliser au mieux.
64
2/ LES DONNÉES RASTER
2.1 - DÉFINITION :
Données dont l'ensemble constitue une image matricielle de pixels. Chaque pixel possède une
coordonnée et des informations de colorimétrie.
Important
Dans un système possédant une interface cartographique, il ne faut pas confondre le système
lui- même et les données que l'utilisateur intègre.
2.3 - DESCRIPTION
Une donnée raster est caractérisée par :
sa taille exprimée en nombre de lignes et nombre de colonnes ;
le pas (ou résolution) de chaque pixel ;
la nature de l'information attachée au pixel (couleur ou niveau de gris) ;
des métadonnées (date de production, échelle, etc.).
65
Effet de pixellisation par zoom
Ces caractéristiques influent directement sur le volume de stockage de ces données, souvent
élevé. Une carte scannée ou une image satellitaire pèse plusieurs dizaines de mégaoctets
voire quelques gigaoctets. Pour ces raisons, les données raster sont souvent compressées ou
tuilées.
66
3/ LES DONNÉES VECTEUR
3.1 - DÉFINITION
Un lot de données selon un modèle vecteur représente le monde réel par des objets (points,
lignes et surfaces) dans une base de données.
Chaque objet possède :
une description géométrique (ensemble de coordonnées de points représentatifs du tracé
de la route par exemple) ;
une description sémantique (par exemple : nombre de voies de la route, type de
revêtement).
67
L'interrogation attributaire des objets vecteurs nous permet d'identifier assez précisément
chaque objet de la base de données. Ici, nous pouvons voir que l'objet sélectionné est une
église et que cet objet appartient à la couche thématique "Bâti-remarquable" de la BD TOPO
IGN.
68
3.3 - LES PRODUITS VECTEURS
Au sein du ministère des Armées, il existe plusieurs produits de type vecteur diffusés par l'EGI
mais le modèle de bases de données topographiques (TDS) est le schéma retenu pour nos
bases vectorielles futures avec 4 niveaux de spécifications liés à la densité des données :
global (GTDS) pour un niveau de représentation équivalent aux échelles1 : 400 000 et
moins ;
regional (RTDS) pour un niveau de représentation équivalent aux échelles comprises
entre 1 : 400 000 et 1 : 200 000;
local (LTDS) pour un niveau de représentation équivalent aux échelles comprises entre 1
: 200 000 et 1 : 24 000 ;
specialized/Urban (S/UTDS) pour un niveau de représentation équivalent aux échelles 1 :
24 000 et plus.
D'autres formats sont également disponibles : NAVSTREET, BD-TOPO, etc.
69
BD-TOPO
70
4/ LES DONNÉES ÉLÉVATION
4.1 - DÉFINITION
Il s'agit d'une représentation numérique du relief plus précisément des valeurs d'altitude d'une
zone donnée.
4.3 - DESCRIPTION
Un MNE décrit sous forme numérique le sol et le sursol (bâtiments, arbres,etc.). Chaque
élément du MNE contient des coordonnées planimétriques ainsi qu'une valeur d'altitude à une
précision donnée par rapport à une référence donnée.
Il est possible de produire des MNE directement à partir d'imagerie optique ou radar.
71
Hypsométrie avec ombrage
Important
Il existe aussi des MNE au format SRTM [*] à n'utiliser que s'il n'existe pas de données DTED
disponibles.
72
5/ PROCÉDURE DE COMMANDE
73
Chacune de ces versions du catalogue permet de consulter la liste des produits géographiques
disponibles, d'effectuer des recherches de produits et d'éditer des bons de commande.
Les bons de commande sont à transmettre au « Point de Contact » de l'EGI egi-point-
contact.charge-client.fct@intradef.gouv.fr qui a la charge de traiter et satisfaire les commandes
reçues. Ce point de contact reste le point d’entrée pour toute questions relatives aux choix, à
l'accès, à la disponibilité et à l'usage des données géographiques disponibles à l'EGI.
Les données numériques sont livrées gratuitement sous forme de média (Cédéroms ou DVD),
sur disque dur externe (adressé à l'EGI par le commanditaire) ou mis à disposition via site de
transfert de données (defense drive, FTP, etc.).
Les cartes papiers seront facturées à l'organisme demandeur et les tarifs sont
automatiquement générés à l'édition du bon de commande.
74
IV - L'IMAGERIE SPATIALE
L'observation de la Terre est un des grands domaines de l'activité spatiale. Les satellites
offrent, en effet, la possibilité d'acquérir des données de façon répétitive sur de grandes
étendues dont la juxtaposition couvre la totalité de la Terre, sans contrainte imposée par les
frontières politiques.
75
1/ L'OBSERVATION DE LA TERRE
Les satellites d'observation de la Terre appartiennent à deux grandes familles : les satellites
météorologiques et les satellites de télédétection.
Les premiers fournissent le plus souvent des images couvrant de grandes étendues, de
résolution grossière et obtenue avec une forte répétitivité. Ils sont souvent géostationnaires
(immobiles par rapport à la Terre) et placés sur des orbites circulaires relativement hautes
(36000 Kms) et situées dans le plan de l'équateur.
Ceux de la deuxième famille décrivent des orbites plus basses (200 à 1000 Km) et donnent
des résolutions plus fines permettant l'utilisation des images fournies dans des domaines
assez variés comme la cartographie, l'environnement, l'agriculture et le renseignement
militaire. Les orbites sont circulaires, fortement inclinées par rapport au plan de l'équateur,
passent à proximité de la ligne des pôles et repassent périodiquement à la verticale du même
point : elles sont héliosynchrones.
L'aéroport de Nice.
76
2/ LES CAPTEURS
Les capteurs ont pour fonction d'enregistrer le rayonnement électromagnétique provenant de la
zone observée (lumière, ondes radar, rayonnement infrarouge). Leur conception est
évidemment liée au type de rayonnement analysé, mais elle doit également tenir compte des
lois physiques qui régissent et souvent perturbent la propagation des ondes
électromagnétiques par des phénomènes tels que la réfraction, l'absorption ou la diffusion. Il
existe deux grandes familles de capteurs.
Avantages Inconvénients
Capteur passif
Résolution spatiale intéressante Uniquement de jour et par beau temps
Imagerie facilement compréhensible
Le capteur optique visible numérique, également appelé capteur électro-optique (EO), équipe
de nombreux satellites de télédétection.
77
Exemple : Hélios 2
Avantages Inconvénients
Capteur passif
Sensible à l'humidité (couvertures nuageuses)
Fonctionne jour et nuit
Moins bonne résolution spatiale que l'optique
Complémentaire au capteur optique visible
visible
(Mise en évidence de l'activité)
Les objets émettent leur propre rayonnement infrarouge, on dit qu'ils sont actifs.
L'imagerie infrarouge est plus compliquée à interpréter que l'imagerie optique visible.
78
2.1.3 - LE CAPTEUR MULTI-SPECTRAL
Parfois appelé multi-bandes, il s'agit d'un capteur numérique qui enregistre simultanément
l'information contenue dans plusieurs intervalles de longueurs d'ondes qui sont appelées
bandes spectrales. L'intérêt est de combiner les enregistrements provenant de chacune des
bandes pour en obtenir une composition colorée. Il est ainsi possible de mettre en évidence
certaines informations (par exemple, végétation, grâce au proche infrarouge).
79
Exemple : Pléiades Haute Résolution
haute résolution optique ;
constellation de 2 satellites ;
programme dual (civilo-militaire) français ;
1 partenaire militaire européen ;
résolutions spectrales et spatiales disponibles :
o panchromatique : 0,7m ;
o couleur (RVB) + proche infrarouge : 2m ;
o fusion multi-spectrale : 0,5m ;
mode (tri)stéréoscopique.
Ka 0,75 cm à 1,1 cm
K 1,1 cm à 1,67 cm
Ku 1,67 cm à 2,4 cm
X 2,4 cm à 3,75 cm
Les capteurs radars sont des capteurs dits actifs, car ils émettent un rayonnement avant d'en
analyser le retour pour en obtenir une représentation sous forme d'image.
L'imagerie radar est plus complexe à interpréter que l'imagerie optique visible du fait de sa
géométrie qui s'appuie sur le principe de mesure de distance.
Avantages Inconvénients
Capteur actif
Fonctionne jour et nuit Sensible aux perturbations radioélectriques
Fonctionne par "tout temps" (orages par exemple)
Complémentaire aux capteurs optiques Moins bonne résolution spatiale que les
capteurs optiques
80
Exemple : Cosmo-SKYMED
Cosmo-SKYMED
81
3/ LES IMAGES : TRAITEMENTS ET
MÉTHODES D'ANALYSE
Comme évoqué précédemment, les images spatiales sont le plus souvent numériques. Elles
sont composées d'une juxtaposition de petits éléments (PIXEL = plus petit élément de teinte
homogène d'une image enregistrée) de forme régulière (carrés ou rectangulaires),
représentant chacun une petite parcelle du terrain observé (0.7 m × 0.7 m pour Pléiades en
mode panchromatique c'est-à-dire en noir et blanc). Chaque pixel reçoit une valeur, la
radiométrie, correspondant à l'intensité du rayonnement enregistré sur cette parcelle de terrain,
et sur des plages bien déterminées du spectre électromagnétique. Ainsi, une image
panchromatique représente une plage étendue de ce spectre. L'image en couleurs résulte de
la combinaison de plusieurs images de base obtenue chacune dans une bande beaucoup plus
restreinte (la bande du vert, du rouge et du proche infrarouge).
Ces images ne sont pas exploitables à l'état brut, elles doivent subir des traitements
radiométriques et géométriques. Il faut en particulier tenir compte des effets de la rotation de la
Terre, de sa rotondité et de l'altitude du satellite qui varie sur son orbite. Des opérations
complexes (orthorectification [*]) sont nécessaires pour faire coïncider une image spatiale avec
un fond de carte. Comme ces images sont numériques ces traitements sont obtenus à l'aide de
moyens informatiques.
Seuls des spécialistes, les interprètes images sont capables d'extraire l'information de ces
images : par exemple d'identifier une batterie sol-air (type, modèle pays d'appartenance, état
de fonctionnement, etc.).
82
Annexe A - S'ORIENTER
DÉFINITION
S'orienter, c'est déterminer l'endroit où l'on se trouve par rapport à des repères.
reconnaître la situation des lieux ou sa position pour se guider dans son déplacement.
83
84
Les tropiques, à 23°5 au nord (tropique du Cancer) et à 23°5 au sud (tropique du Capricorne)
de l'équateur, sont les parallèles qui limitent la zone où l'on peut voir le soleil au zénith.
On le voit une fois par an aux tropiques. Lorsqu'il est au zénith du tropique du Cancer, le 22
juin, toutes les personnes situées au sud de ce tropique le voient à midi au nord. Lorsqu'il est
au zénith du tropique du Capricorne, le 22 décembre, toutes les personnes situées au nord de
ce tropique le voient à midi au sud.
On le voit deux fois à tous les autres points de la zone comprise entre les deux tropiques. Ses
deux passages au zénith sont d'autant plus rapprochés pour un lieu que celui-ci est près d'un
tropique. Sa position en ce lieu à midi est fonction de ces deux passages.
une personne située au point A voit à midi le soleil au nord pendant la période s'étendant
environ du 21 avril au 21 août ;
une personne située au point B voit à midi le soleil au sud pendant la période s'étendant
environ du 10 novembre au 15 février.
La montre.
On peut trouver la direction du nord avec une montre à aiguille, mais il s'agit d'un procédé
approximatif (les procédés décrits ne sont valables qu'entre 6 heures et 18 heures. Entre 18
heures et 6 heures le procédé décrit pour un hémisphère est à employer dans l'autre).
1. Hémisphère Nord (ou quand le soleil passe au sud à midi)
85
mettre la montre à l'heure solaire ;
la disposer de telle sorte que la petite aiguille soit en direction du soleil ;
le prolongement de la bissectrice intérieure de l'angle formé par la petite aiguille et la
direction centre de la montre-midi indique le nord géographique.
La boussole.
La Terre se comportant comme un aimant, l'aiguille ou la flèche d'une boussole se stabilise
toujours dans un plan passant par ses deux pôles magnétiques.
86
La direction indiquée par la pointe rouge de l'aiguille aimantée (boussole Silva) est celle du
pôle Nord magnétique de la Terre.
Pour utiliser la boussole, voir section I, chapitre 7.
La carte.
Voir section I, chapitre 3.
De nuit :
Les étoiles.
1. Hémisphère Nord : l'étoile Polaire
L'étoile Polaire donne la direction du nord géographique.
Elle est le « cheval de tête » du Petit Chariot, ou « Petite Ourse », et se situe dans le
prolongement des « roues arrière » du Grand Chariot, ou « Grande Ourse », à une distance
égale à cinq écartements de ses roues. Attention, l'étoile Polaire n'est pas parmi les plus
brillantes. Elle ne se voit pas dans l'hémisphère Sud.
2. Hémisphère Sud
La direction du pôle Sud est comparativement plus difficile à localiser que celle du pôle Nord
dans l'hémisphère boréal.
Il n'y a pas d'étoile susceptible de recevoir le titre de « Polaire » dans l'hémisphère austral.
Aucune étoile n'indique directement le pôle Sud. La position approximative de ce dernier peut
être déterminée par l'intersection :
du demi-cercle ayant pour diamètre Acrux-Canopus (les droites « pôle Sud-Canopus » et
« pôle Sud-Acrux » sont donc perpendiculaires) ;
de la hauteur abaissée de ß du triangle austral sur le côté opposé α γ ;
de la droite qui joint τ de la fausse Croix à Miaplacidus.
87
Remarque : Mais pour ce faire
1. Il faut savoir que :
Canopus (α de la Carène) est, après Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel ;
Rigil al Kentarus (α du Centaure) est la troisième étoile du ciel quant à l'éclat.
2. Il faut distinguer la vraie et la fausse Croix du sud :
la vraie Croix :
est proche du Centaure (voir ci-dessus) ;
est constituée de cinq étoiles ; quatre étoiles forment la croix, leur éclat est
décroissant lorsqu'en partant d'Acrux on tourne dans le sens des aiguilles d'une
montre, la cinquième étoile (ε) se trouve dans l'angle α δ.
C'est la moins brillante des cinq ;
la grande branche (γα) indique la direction du pôle Sud.
la fausse Croix :
est plus importante que la vraie ;
n'a que quatre étoiles d'égale brillance ;
est plus proche de la Carène.
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Annexe B - SYSTÈMES GÉODÉSIQUES WGS 84
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Annexe C - LES SYSTÈMES GLOBAUX DE POSITIONNEMENT
PAR SATELLITE.
Définition
On appelle GNSS (Global Navigation Satellite System) les systèmes de positionnement basés
sur des signaux émis par des satellites en orbite autour de la Terre et fournissant une
couverture mondiale.
Les systèmes GPS, GLONASS, GALILEO et BEIDOU sont tous des GNSS.
A quoi ça sert ?
L'objectif d'un système global de positionnement par satellite est de fournir à un récepteur sa
position, sa vitesse de déplacement et l'heure.
Ce positionnement est réalisé de manière rapide, avec une précision d'une dizaine de mètres,
n'importe quand, n'importe où sur la Terre, quelle que soit la météo et à un faible coût.
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Annexe D - LE RÉCEPTEUR GNSS P3TS
Le P3TS (Plug & Play Positioning and Timing System) est un équipement français de
navigation par signaux satellite. L'équipement est configuré pour la réception des constellations
Galileo et GPS. Ce système doit permettre de réserver le parc DAGR, plus robuste au
brouillage et au leurrage, pour les OPEX. Il est principalement mis en œuvre au profit des
OPINT.
Outre la double constellation, il est doté d'une liaison UHF permettant de transmettre un
message BFT (Blue Force Tracking) entre plusieurs récepteurs colocalisés, de manière
collaborative.
Récepteur classe 1
Signaux civils GPS et Galileo
4 systèmes de coordonnées
Caractéristiques
Modem UHF
Écran graphique
Compatible avec les équipements DAGR
Poids 0,4 kg
Important : DANGER
Le système est plus sensible au leurrage, voire au brouillage qu'un récepteur exploitant
un signal satellitaire chiffré, tel que le DAGR.
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Annexe E - LE RÉCEPTEUR GPS DAGR/AN/PSN 13
Pour des opérations de courte durée, il est possible de charger manuellement des clés de
cryptage (BCVm) pour une durée de 28 à 84 jours maximum.
94
95
Annexe F - USRP - ASRP
Présentation
Les produits USRP et ASRP sont des données raster de type cartes scannées.
USRP - ASRP
Caractéristiques générales
Les données USRP/ASRP sont :
scannées en RVB à un pas de 100 micromètres et passées en couleurs codées (jusqu'à
256 couleurs) ;
rectifiées dans le système de coordonnées UTM sur WGS84 (USRP) ou ARC sur
WGS84 (ASRP) ;
compressées suivant la méthode Run Length Encoding (RLE) ou stockées sans
compression ;
stockées carte par carte avec une gestion de pixels transparents en bord de fichier
(padding) ou sous forme de mosaïques de cartes (mode de production désormais
abandonné) ;
composées d'un fichier d'index au format THF qui permet de les importer dans un logiciel
compatible.
Nb : La production de fichiers raster à partir de données vecteur plus récentes que les cartes
papiers a été mise en place dans le cadre du programme DNG3D.
Maîtrise de la qualité grâce à l'ajout d'informations de précision de localisation
planimétrique :
L'objectif de la géographie est de rendre compte des performances atteintes par le processus
de production et à cette fin de fournir à l'utilisateur des données une couche d'information lui
permettant de connaître les précisions de localisation planimétrique des coordonnées
géographiques exploitable dans le produit. Ainsi, chaque donnée diffusée par l'EGI comporte
en son sein, un ou plusieurs masques qualité illustrant les précisions de localisation
planimétrique.
96
La production nationale s'est basée sur des cartes sources de différentes échelles allant de 1/5
000 000 au 1/10 000. La couverture n'est pas identique à toutes les échelles : elle est quasi
mondiale au 1/1 000 000, restreinte à l'Europe ainsi qu'à quelques zones d'intérêt particulier au
1/50 000, et ponctuelle au-delà.
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Annexe G - LES PRODUITS ORTHO
Présentation
Les images satellite sont réparties en plusieurs produits selon leur niveau de résolution (du
plus faible au plus fort) :
ORTHO 0
ORTHO 1
ORTHO 2
ORTHO 3
ORTHO U
Maîtrise de la qualité grâce à l'ajout d'informations de précision de localisation
planimétrique :
L'objectif de la géographie est de rendre compte des performances atteintes par le processus
de production et à cette fin de fournir à l'utilisateur des données une couche d'information lui
permettant de connaître les précisions de localisation planimétrique des coordonnées
géographiques exploitable dans le produit. Ainsi, chaque donnée diffusée par l'EGI comporte
en son sein, un ou plusieurs masques qualité illustrant les précisions de localisation
planimétrique.
ORTHO 0
Les ORTHO 0 sont des produits composés de deux parties : des ortho-images GEOTIFF et
des métadonnées externes.
Les images sont des ortho-images GEOTIFF issues d'images satellites optiques de faible
résolution. Les produits sont récents. Ils possèdent une bonne précision. Ils sont rectifiés en
WGS84 et sont en couleurs RVB (maximum de 256 valeurs sur chaque canal). Leur résolution
est d'environ 500 m.
ORTHO 1
Les ORTHO 1 DNG sont des produits composés de deux parties : des ortho-images GEOTIFF
et des métadonnées externes.
Les images sont essentiellement issues de sources satellites optiques (de type Landsat) et, de
manière marginales, de capteurs radar de moyenne résolution. Ce sont des images en noir et
blanc (maximum 256 niveaux de gris) ou en couleurs RVB (maximum de 256 valeurs sur
chaque canal). Les produits sont récents (les données sources sont pour la plupart
postérieures à 2002) et qualifiées. Ils possèdent une bonne précision. Leur résolution est
d'environ 15 m.
Les caractéristiques de ces images :
elles sont rectifiées dans l'une des 28 bandes de représentation ARC/WGS84 ;
elles peuvent posséder des pixels de padding, définis dans un masque de transparence.
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ORTHO 2
Les ORTHO 2 Géobase Défense V2 sont des produits composés de deux parties : des ortho-
images GEOTIFF et des métadonnées externes.
Les images sont des images satellites pour l'essentiel issues du capteur HRS embarqué sur le
satellite SPOT 5 et rectifiées en ARC sur WGS84. Ces images sont de niveau 2 (soit une
résolution de l'ordre de 5 m), en noir et blanc (256 niveaux de gris).
ORTHO 3
Les ORTHO 3 Géobase Défense V2 sont des produits composés de deux parties : des ortho-
images JPEG2000 et des métadonnées externes.
Les images sont des images satellites pour l'essentiel issues des capteurs HRG1 et HRG2
embarqués sur le satellite SPOT 5 et rectifiées en ARC sur WGS84. Ces images sont de
niveau 3 (soit une résolution de l'ordre de 2,5 m à 1,5 m). Elles sont au format JPEG2000 et en
couleurs RVB.
ORTHO U
Les ORTHO-U DNG GEOTIFF sont des produits composés de deux parties : des ortho-images
GEOTIFF et des métadonnées externes.
Les images issues d'images satellites optiques de haute ou très haute résolution (capteur HRG
embarqué sur le satellite SPOT5, images Hélios, Ikonos, QuickBird, WorldView et Pleiades)
essentiellement prévues pour couvrir les zones d'intérêt particulier mais de couverture limitée
(zones urbaines majeures...). Elles sont en noir et blanc (maximum 256 niveaux de gris) ou en
couleurs RVB (maximum de 256 valeurs sur chaque canal). Les produits sont récents (les
données sources sont pour la plupart postérieures à 2002) et qualifiés. Ils possèdent une
bonne précision. Leur résolution est inférieure à 3 m.
BD ORTHO IGN
Les BD ORTHO IGN sont des produits composés de deux parties : des ortho- images
GEOTIFF et des métadonnées externes.
Les images sont de niveau 4 (soit une résolution de l'ordre de 50 cm). Elles sont au format
ECW / GEOTIFF en projection Lambert 93.
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Annexe H - HRVD, HIGH RESOLUTION VECTOR DATA
Caractéristiques générales
les données HRVD sont des données vectorielles produites par exploitation d'imagerie
satellitaire haute ou très haute résolution ;
les produits s'appuient sur le format SHAPEFILE ;
les données sont diffusées par lots d'un degré carré.
A noter :
Les données HRVD sont le résultat concret du programme MGCP (Multinational Geospatial
Co-production Program), elles peuvent parfois prendre cette appellation.
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Annexe I - BD TOPO (DONNÉES RÉFÉRENTIEL À GRANDE
ECHELLE (IGN))
Présentation
A l'instar des autres ministères, le ministère des armées peut disposer, au coût marginal de
diffusion, des données du RGE (données géographiques de référence sur le territoire national)
produit par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN). Ces données se
déclinent en cinq composantes suivantes :
BD Ortho : cette composante est constituée d'images numériques aériennes couleur et
infrarouge couleur (sans habillage, ni surcharge) avec une précision de localisation
submétrique et une résolution de 50 cm. Pour compléter les données du référentiel
national RGE, des prises de vue satellitaires Pléiades mises à jour fréquemment servent
également de support. Les orthoimages sont calculées dans la projection adaptée au
territoire couvert, à savoir les départements métropolitains ou d'outre-mer. Cette
projection (Lambert93) repose sur le système géodésique RGF93 pleinement compatible
du système GPS et quasiment identique au système géodésique WGS84 ;
BD Topo : cette composante est une description vectorielle des éléments du territoire et
de ses infrastructures. Les objets de la BD Topo sont structurés par thème : réseau
routier, ferroviaire, transport d'énergie entre autres ;
BD Alti : Il s'agit d'un Modèle Numérique de Terrain (MNT) au pas de 25 m ;
BD Parcellaire : cette composante est issue du géoréférencement, de la remise en
géométrie et de l'assemblage des plans cadastraux image et vecteur. La précision de
localisation associée est de l'ordre du mètre ;
POINT ADRESSE : il s'agit d'une base de données vecteur couvrant l'ensemble du
territoire métropolitain, les Départements et Régions d'Outre-Mer (DROM) à l'exception
de la Guyane et Mayotte. Ces données sont matérialisées par des points situés de part et
d'autre de l'axe de la voie.
Afin de gérer les flux entre l'IGN et le ministère des armées, l'état-major des armées a décidé
que l'Établissement Géographique Interarmées serait la seule entité habilitée à diffuser ces
produits pour l'ensemble des organismes et unités relevant du ministère des armées.
Ces produits sont diffusés par départements.
Description :
La BD Topo est une description vectorielle des éléments du territoire et de ses infrastructures.
Les objets de la BD Topo sont structurés par thème : réseau routier, ferroviaire, transport
d'énergie entre autres.
Format : shapefile
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BD TOPO
IMPORTANT : en application de la législation française en vigueur sur les droits de propriété
intellectuelle, la diffusion des données du Référentiel géographique à Grande Échelle (RGE)
produit par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur le territoire
métropolitain est soumise à un acte d'engagement de l'utilisateur, stipulant ainsi avoir pris
connaissance des conditions de mise à disposition et d'utilisation de ces données. En
conséquence, toute commande comportant une ou plusieurs de ces données doit être
accompagnée d'un acte d'engagement.
102
Annexe J - DONNÉES VMAP
Caractéristiques générales
Les données VMAP sont un ensemble de données vecteur au format d'échange US VPF. Il en
existe 3 types :
VMAP 0 : produit vecteur à l'échelle du 1/1 000 000. Il est issu de la numérisation des
cartes papier disponibles à l'échelle considérée (ONC et TPC).
VMAP 1 : produit vecteur issue de la numérisation des cartes papier disponibles à
l'échelle du 1/250 000 (principalement JOG).
VMAP 2i : Le VMAP2i est un produit vecteur de niveau 2 (1/100 000 au 1/50 000). Il est
réalisé essentiellement à partir d'imagerie ortho-rectifiée (Ortho 2).
Les données VMAP s'organisent en 10 couches thématiques :
limites administratives (bnd) ;
qualité des données (Dq) ;
altitude (elev) ;
hydrologie (hydro) ;
industrie (ind) ;
sols (phys) ;
population (pop) ;
transport (trans) ;
énergie et transmissions (util) ;
végétation (veg).
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Annexe K - DONNÉES NAVSTREET
Caractéristiques générales
Les données NAVSTREET sont un ensemble de données VECTEUR ayant pour principal
objectif la description, géométrique et sémantique, des réseaux de transport.
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Carte de disponibilité des données
HERE données produites par la société Navteq qui contiennent suivant les zones depuis
une couverture de base contenant des routes non encore vérifiées jusqu'à des zones
contenant tout niveau de route (de majeure jusqu'à mineure) et vérifiées.
Intermediate Maps données non produites par Navteq. Une base de donnée équivalente
à HERE a été produite sur la base de source tierce.
Entry Maps contenant la géométrie des routes principales sans attributs de navigation.
Pour la localisation et une cartographie à un niveau général.
Les données NAVSTREET sont présentes au catalogue de données de l'EGI. Elles sont
disponibles sous deux formats différents :
Géodatabase ESRI par grande zone (Europe, Amérique du Nord, etc...). Attention,
données volumineuses, jusqu'à 92Go pour la base de donnée Europe.
Fichiers Shapefiles par pays.
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Annexe L - INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LE
CALCUL DE LA DMR
Important : Attention
La variation annuelle fait uniquement référence au déplacement du nord magnétique.
Si la variation annuelle va vers l'ouest il faut soustraire la variation totale au lieu de
l'additionner.
Tenir compte également de la position du nord magnétique par rapport au nord de la carte.
En effet s le nord magnétique se situe:
1. à l'ouest du nord de la carte avec une variation vers l'est, la DMR calculée sera plus
petite que la DMR indiquée sur la carte.
2. à l'ouest du nord de la carte avec une variation vers l'ouest, la DMR calculée sera plus
grande que la DMR indiquée sur la carte.
3. à l'est du nord de la carte avec une variation vers l'est, la DMR calculée sera plus grande
que la DMR indiquée sur la carte.
4. à l'est du nord de la carte avec une variation vers l'ouest, la DMR calculée sera plus
petite que la DMR indiquée sur la carte.
106
107
DÉFINITION
Azimut magnétique
L'azimut magnétique est l'angle fait par une direction avec celle du nord magnétique.
L'azimut magnétique se mesure à partir de la direction du nord magnétique et dans le sens
des aiguilles d'une montre.
EGI
L'Établissement Géographique Interarmées est chargé de la production, de la gestion, de la
validation et de la diffusion des données de cartographie numérique et papier terrestre au
profit de tous les organismes de défense. Il est dépositaire de toutes les données
géographiques numériques acquises ou produites par le ministère des armées.https://dregi-
mmvlwf03v.dr-cpt.intradef.gouv.fr/
Ellipsoïde de référence
Surface de référence constituée par un ellipsoïde de révolution aplati de grand axe et
d'excentricité choisis, pour qu'il représente, localement ou globalement, une bonne
approximation du géoïde. L'ellipsoïde est une forme mathématique de définition simple et
parfaitement maîtrisée, qui modélise plutôt bien la surface de la Terre sur laquelle on peut
définir des coordonnées (longitude - latitude) et sur laquelle on sait réaliser simplement des
calculs mathématiques.
Géoïde
Surface équipotentielle du champ de pesanteur terrestre voisine du niveau moyen de la mer
au repos. Le géoïde sert de référence pour la définition des altitudes.
Géo-référencement
Une image satellitaire ou l'image brute issue du scannage d'une carte ne sont pas
directement exploitables dans un Système d'Information Géographique (SIG). Il est
nécessaire de positionner l'image acquise dans l'espace et de corriger:- les déformations
dues à l'angle de prise de vue ou au relief dans le cas des images ;- les déformations dues à
la projection d'origine de la carte et à l'altération du support papier.Dans une donnée
géoréférencée, les coordonnées planes ou géographiques de chaque pixel sont connues.
Gisement
Le gisement est l'angle fait par une direction avec celle du nord de la carte.Le gisement se
mesure à partir de la direction du nord de la carte et dans lesens des aiguilles d'une montre.
Orbite
Trajectoire courbe d'un corps céleste ayant pour foyer un autre corps céleste. L'orbite de la
Terre est une ellipse dont l'un des foyers est le Soleil.
Orthorectification
L'orthorectification est une correction géométrique des images qui a pour but de les
présenter comme si elles avaient été acquises depuis la verticale. En pratique, il s'agit de
rendre l'image acquise par le satellite superposable à une carte.Le produit obtenu est appelé
orthoimage.
SRTM
Shuttle Radar Topography Mission fait référence à des fichiers matriciels et vectoriels
topographiques fournis par la NASA et la NGA. Ces données altimétriques ont été recueillies
au cours d'une mission de 11 jours en février 2000 par la navette spatiale Endeavour à une
altitude de 233 km en utilisant l'interférométrie radar.
Système géodésique
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Système défini par la donnée d'un ellipsoïde de référence et de sa mise en place par rapport
au corps terrestre, son axe étant notamment rendu parallèle à la ligne des pôles de façon
aussi précise que possible, de telle sorte que cet ellipsoïde soit très voisin du géoïde sur
toute la zone que l'on se propose d'utiliser. Cette zone où les deux surfaces sont voisines et
étendue à la Terre entière dans le cas des systèmes globaux. Un système géodésique
constitue une référence permettant de localiser sans ambiguïté tout point de l'espace
terrestre.
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