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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
Direction générale de la gendarmerie nationale
Direction des opérations et de l'emploi
CLASS. : 78.03
Sous-direction de l’emploi des forces
Bureau de la défense et de la sécurité nationale
INSTRUCTION N°78300/GEND/DOE/SDEF/BDSN/DR
du 18 juin 2021
relative à la réponse opérationnelle de la gendarmerie en cas
d’évènement à caractère nucléaire, radiologique, biologique, chimique
(NRBC).
RÉFÉRENCES : - Plan gouvernemental NRBC n°10222/SGDSN/PSE/PSN/CD du 23 décembre 2016
(n.i. BO – n.i. mémorial) ;
- Plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur
n°200/SGDSN/PSE/PSN édition 2014 (n.i. bo – n;i. Mémorial) ;
- Circulaire n°700/SGDSN/PSE/PSN du 2 octobre 2018 relative à la doctrine d’emploi
des moyens de secours et de soins face à une action terroriste mettant en œuvre des
matières chimiques ;
- Circulaire n°750/SGDSN/PSE/PPS du 18 février 2011 relative à la découverte de plis,
colis, contenants et substances suspectés de renfermer des agents radiologiques,
biologiques ou chimiques dangereux (n.i. BO – n.i. mémorial) ;
- Circulaire n°800/SGDSN/PSE/PPS du 18 février 2011 relative à la doctrine d’emploi
des moyens de secours et de soins face à une action terroriste mettant en œuvre des
matières radioactives (n.i. BO – n.i. mémorial) ;
- Instruction n°36500/GEND/DOE/S2DOPP/BOP du 25 février 2014 relative au
concept d’intervention de la gendarmerie nationale (n.i. BO - CLASS. : 78.02) ;
- Instruction n°78000/GEND/DOE/SDDOPP/BDSN/DR du 6 juin 2017 relative à la
réponse opérationnelle de la gendarmerie en cas d’attaque terroriste (CLASS. : 78.01) ;
- Circulaire n°5130/DEF/GEND/OE/EMP/PJ du 21 août 1997 relative aux conditions
de saisine de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (CLASS. :
44.06) ;
- Circulaire n°9500/GEND/DOE/SDDOPP/BDSN/DR du 12 décembre 2016 relative à
la Cellule Nationale Nucléaire – Radiologique – Biologique – Chimique (CLASS. :
78.03) ;
- Circulaire n°237000/GEND/DOE/SDDOPP/BDSN/DR du 10 octobre 2017 relative à
la protection des installations nucléaires par les pelotons spécialisés de protection de la
gendarmerie nationale (CLASS. : 78.02) ;
- Note-express n°48379/GEND/DOE/SDDOPP/BDSN du 12 juillet 2016 portant
directives relatives à la manœuvre logistique des équipements de protection
individuelle NRBC en gendarmerie (CLASS. : 78.03) ;
- Note-express n°56771/GEND/DOE/SDDOPP/BDSN du 25 juillet 2018 relative à
l’emploi des formateurs-relais NRBC de la gendarmerie nationale (CLASS. : 78.03) ;
PIÈCES JOINTES : - Treize annexes.
TEXTE ABROGÉ : - Schéma directeur NRBC-E de la gendarmerie nationale
n°267/GEND/OE/SDDOPP/DEF/CD du 27 juillet 2010.
SOMMAIRE
Préambule
2 . Coordination inter-services
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2.2.2.2 La sortie de zone contaminée
2.2.3 Organisation
2.2.3.1 La gestion des déchets
2.2.3.2 La gestion des prélèvements effectués en zone contaminée
Conclusion
Annexes
Annexe I : Typologie des dangers NRBC
Annexe II : Schémas du zonage NRBC
Annexe III : Le dispositif de réponse à un évènement NRBC (hors terrorisme)
Annexe IV : Le dispositif de réponse à une attaque terroriste à caractère NRBC
Annexe V : Le passage au sas des intervenants (en trois plots)
Annexe VI : Rôle du CORG en cas d’évènement NRBC
Annexe VII : Schéma de génération de forces de niveau GGD en cas d’évènement NRBC
Annexe VIII : Répartition des EPI NRBC sur le territoire national
Annexe IX : Message type de demande de pré positionnement ou de mise a disposition d’EPI NRBC
Annexe X : Le transport de matières dangereuses (TMD)
Annexe XI : Rôle des formateurs-relais NRBC
Annexe XII : Glossaire
Annexe XIII : Aide mémoire
DIFFUSION RESTREINTE
-4-
PRÉAMBULE
Les évènements à caractère nucléaire, radiologique, biologique, ou chimique comportent un fort potentiel de
destruction et de désorganisation, ainsi qu’une dimension psychologique importante.
Si le domaine NRBC regroupe des réalités multiples et hétérogènes, il est toutefois possible de distinguer deux
grands types de situations :
- la matérialisation, par accident, négligence, ou malveillance, d’un risque naturel ou technologique ;
- un attentat terroriste amenant la dispersion d’un produit dangereux.
Afin de faire face aux risques et menaces NRBC, l’État a structuré sa réponse au niveau interministériel, établi
des plans gouvernementaux et arrêté des schémas organisationnels. Il s’agit de disposer de capacités adaptées et
préparées, tout en garantissant la continuité des missions de sécurité du quotidien. Les services intervenant sur un
évènement de ce type sont soumis à de fortes contraintes techniques. Leur parfaite coordination est donc un impératif.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’action de la gendarmerie, apte à intervenir en tout temps et en tout lieu, y
compris en environnement vicié.
Cette instruction a pour objet de préciser le rôle des forces de gendarmerie au sein du dispositif étatique en
réaction à un évènement à caractère NRBC, dans l’organisation de la réponse opérationnelle ( I) et en matière de
coordination inter-services (II).
1.1.Préparation et planification
1.1.1.Dispositif interministériel de planification
La cohérence globale du dispositif de réponse de l’État à un évènement à caractère NRBC est assurée par le
comité stratégique NRBC-E. Présidé par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), ce
comité interministériel définit la doctrine au plan national (1), veille à la cohérence de l’ensemble des capacités de
protection et de réponse et à la bonne exécution des programmes, en lien avec les ministères et directions.
Le dispositif ORSEC NOVI (2), destiné à organiser l’action des secours face à un évènement générant un
nombre élevé de victimes, s’applique également aux évènements à caractère NRBC.
1.1.2.Posture permanente de crise
Afin d’être en mesure d’intervenir dans les plus brefs délais, la gendarmerie nationale a choisi de
prépositionner des équipements de protection individuelle (EPI) (3) NRBC sur l’ensemble du territoire national (cf
annexe VIII).
En dehors des cas d'urgence pour lesquels il constitue l'ultime recours à disposition des militaires de la
gendarmerie, le port de ces équipements intervient sur ordre de la hiérarchie.
Conformément à la doctrine nationale en vigueur, le prêt et la cession de tenues de protection individuelles
NRBC entre directions et/ou ministères sont strictement interdits, même si ces tenues sont identiques, présentent les
mêmes caractéristiques ou proviennent du même fabricant.
1.1.3.Formations et entraînements
La formation et l’entraînement des militaires de la gendarmerie sont indispensables pour déceler au plus tôt le
caractère NRBC d'un évènement, protéger les intervenants et apporter une réponse opérationnelle adaptée.
__________
(1) Plans et circulaires de 1e à 5e référence.
(2) Organisation de la réponse de sécurité civile en cas de nombreuses victimes (anciennement « plan rouge »).
(3) Un EPI est constitué d’une tenue de protection NRBC (étanche ou filtrante, incluant selon le cas des gants, des chaussettes et/ou des sur-bottes), d’un
masque (en configuration NRBC pour les masques de marque COSMO) et de deux cartouches large spectre (A2B2E2K2P3).
DIFFUSION RESTREINTE
-5-
1.1.3.1.Le dispositif interne de la gendarmerie
Le dispositif de formation et d’entraînement NRBC de la gendarmerie repose :
- au niveau national, sur la cellule nationale nucléaire, radiologique, biologique, chimique (C2NRBC), seule
compétente pour former les formateurs-relais NRBC (4), organiser leur recyclage ainsi que pour former, animer
et coordonner le réseau qu'ils constituent ;
- au niveau territorial, sur les formateurs-relais (5), chargés, sous le contrôle de la C2NRBC, de diffuser la
culture NRBC au sein de leur organisme d’affectation (annexe XI).
1.1.3.2.Le dispositif interministériel
Afin d’entretenir, de renforcer les savoir-faire et de développer la coordination inter-services indispensable à la
gestion d’une crise NRBC, le centre national civil et militaire de formation et d'entraînement NRBC-E (CNCMFE
NRBC-E) (6) organise :
- des modules de formation, auxquels la gendarmerie prend part en fonction des publics cibles identifiés par la
DGGN ;
- des entraînements : les entraînements interministériels zonaux (EIZ) et les entraînements interministériel s
spécialisés (EIS). Afin de valoriser les capacités de la gendarmerie, les échelons territoriaux de
commandement doivent s’impliquer dans ces entraînements dès la phase de préparation (comités
pédagogiques). Ils s’appuient sur les formateurs-relais NRBC de leur ressort à chacune des phases de ces
entraînements (7).
1.2.La réponse opérationnelle de la gendarmerie
La réponse opérationnelle de la gendarmerie s'articule autour de quatre grandes phases : les premiers instants
de la crise, la montée en puissance, la phase de stabilisation et le retour à un mode de fonctionnement nominal.
1.2.1.Les premiers instants de la crise
La bonne gestion des premiers instants d’une crise NRBC est capitale car elle conditionne l’efficacité de la
réponse opérationnelle. Afin de garantir l'intervention de capacités adaptées et de réduire de manière significative
l'incertitude inhérente à ce type d'évènement et à ses conséquences, le caractère NRBC doit être détecté le plus tôt
possible par les services qui interviennent de manière coordonnée.
1.2.1.1.Premières mesures
1.2.1.1.1.Le zonage NRBC
Les circulaires interministérielles de référence établissent un découpage géographique en fonction du danger
(annexes II à IV) :
- la zone d’exclusion étant contaminée ou contaminable, le port de la tenue de protection y est obligatoire. Elle
comprend :
- la zone de danger immédiat, située a priori dans un rayon de 100 mètres autour de la localisation de
l’agent contaminant (8) ;
- la zone de danger sous le vent qui, dans le cas d’un évènement à ciel ouvert, s’étend a priori sur une
zone de 500 mètres avec un angle d’ouverture de 40 degrés (9) ;
- la zone contrôlée est une zone tampon qui sépare la zone d’exclusion de la zone de soutien. Le ou les points
de regroupement des victimes (PRV) et si besoin, une structure de décontamination, y sont installés. Cette
zone permet de prévenir ou de réduire la contamination. Elle doit être considérée comme contaminée et le port
de la tenue de protection y est obligatoire, en amont de la décontamination approfondie ;
- la zone de soutien, opposée au vent, accueille l’ensemble des services intervenant en toute sécurité.
__________
(4) Ce stage d’une durée d’une semaine est sanctionné par le code-savoir 0500119 qui donne la qualité de formateur-relais NRBC.
(5) Cf NE de 12e référence. Sont formateurs-relais NRBC les militaires titulaires du code savoir 500119 (formateur-relais NRBC) ou de l’un des trois
codes savoir suivants obtenus avant le 1er janvier 2020 : 300117 (stage de formation à la protection face aux risques NRBC), 106109 (stage atteintes à
l’environnement et à la santé publique) et 909407 (formateur-relais environnement, écologie).
(6) Le CNCMFE est un organisme national interministériel situé à Aix-en-Provence et ayant pour mission la formation et l’entraînement aux risques et
menaces NRBC-E.
(7) Les formateurs-relais NRBC conseillent le commandement dans le cadre des réunions préparatoires et participent aux ateliers de mécanisation ainsi
qu’au jeu dirigé, le cas échéant aux côtés de la C2NRBC.
(8) Cette distance peut être réduite dans un premier temps pour tenir compte des capacités réelles des intervenants à boucler rapidement un périmètre.
(9) Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent, dans un premiers temps, être réduites pour tenir compte des capacités réelles des intervenants à
boucler rapidement un périmètre.
DIFFUSION RESTREINTE
-6-
À l’intérieur d’un bâtiment, après analyse des risques, ces zones peuvent être ramenées respectivement au local
concerné et à tout ou partie du bâtiment.
La définition du zonage relève du commandant des opérations de secours (COS), en lien étroit avec le
commandant des opérations de police et de gendarmerie (COPG) (10). Mis en œuvre dès que possible, le zonage
évolue en cours d’action pour s’adapter à l’évolution de la situation et des conditions météorologiques.
1.2.1.1.2.Engagement des premiers moyens
Face à une crise NRBC, il faut distinguer :
- les primo-arrivants : les militaires de la gendarmerie qui ne sont pas équipés d’EPI ;
- les primo-intervenants : les militaires de la gendarmerie intervenant en EPI.
- Les primo-arrivants
Tout militaire de la gendarmerie, quel que soit son statut (11) et sa position de service (12) est susceptible d’être le
premier à arriver sur les lieux d’un évènement à caractère NRBC sans être porteur d’un équipement de protection
individuelle. En effet, le caractère NRBC peut être décelé après l’arrivée sur les lieux et les EPI peuvent ne pas être
immédiatement disponibles malgré la nécessité de les revêtir préalablement à toute intervention.
En l’absence d’urgence à agir, les primo-arrivants :
- se positionnent au plus loin de la zone potentiellement contaminée ;
- rendent compte des faits à leur hiérarchie et au CORG avec un maximum de détails ;
- interdisent l’accès à la zone concernée dans l’attente de renforts en EPI ;
- canalisent les personnes présentes en les éloignant de la zone de danger et en leur interdisant de quitter les
lieux ;
- renseignent, depuis leur position, sur l’évolution de la situation.
Dès que possible, ils se signalent aux services de secours présents sur zone et se soumettent à un contrôle de
contamination/intoxication préalable à toute sortie du site. Si la contamination est avérée, ils sont pris en charge au
niveau de la chaîne de décontamination du point de regroupement des victimes (PRV).
- Les primo-intervenants
Dès lors qu'ils en ont reçu l'ordre ou d’initiative lorsqu’un doute existe quant au caractère potentiellement
NRBC de l’évènement, les militaires revêtent la tenue de protection individuelle NRBC dont ils disposent. Engagés en
EPI, ils sont alors qualifiés de primo-intervenants.
Après avoir rendu compte des faits à leur hiérarchie et au CORG, les primo-intervenants :
- entrent en zone susceptible d’être contaminée par le sas interservices lorsqu’il existe ou à défaut par un point
d’entrée unique matérialisé par tout moyen ;
- mettent en place un périmètre de sécurité autour de la zone afin d’empêcher la sortie de personnes
potentiellement contaminées et de limiter toute extension de contamination ;
- s’assurent de l’absence de risque ou de menace complémentaire susceptible d’aggraver la situation ;
- portent secours aux victimes autant que possible et les dirigent vers la zone de tri ;
- renseignent la hiérarchie sur l’évolution de la situation.
La sortie de zone contaminée des primo-intervenants se fait obligatoirement par le sas interservices.
__________
(10) Dans le cas particulier d’une attaque terroriste en cours, le COPG est menant et le COS est concourant dans la définition du zonage. En zone
gendarmerie, il s'agit du commandant de groupement de gendarmerie départementale (CGGD) pour la métropole ou du commandant de la
gendarmerie outre-mer (COMGEND).
(11) OG, SOG, OCTA, CSTAGN, AGIV, GAV, réserviste…
(12) En service ou hors service.
DIFFUSION RESTREINTE
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Tout matériel qui entre en zone contaminée reste en zone contaminée (armement, radios, véhicules...).
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(13) Les agents radiologiques incluant la radioactivité produite par réaction nucléaire, on parle d’agents RBC et non d’agents NRBC.
(14) Cf annexe IV. La levée de doute est alors effectuée par les unités d’intervention spécialisée, appuyées le cas échéant par l’unité NRBC de leur
périmètre (C2NRBC pour la gendarmerie).
(15) Circulaire de 4e référence. La CNC est joignable 24H/24 au 01.45.64.46.74. Après une première évaluation du signalement, elle conseille le
requérant sur la conduite à tenir et détermine si l’engagement d’une équipe spécialisée est nécessaire.
DIFFUSION RESTREINTE
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(16) En heures ouvrées, la mise à disposition des plots d'EPI est à solliciter sous forme de message organique au CNO (annexe IX). En cas d’urgence, la
demande peut être formulée oralement auprès du CNO et sera formalisée par message organique dans les meilleurs délais.
(17) 01.39.02.90.33 / 06.26.39.83.54. Cf circulaire de 9e référence pour les conditions d'engagement.
(18) 01.78.47.31.10 / 06.88.08.01.67. Cf circulaire de 8e référence pour les conditions d'engagement.
DIFFUSION RESTREINTE
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1.2.2.3.Les capacités NRBC de la gendarmerie nationale
1.2.2.3.1.La cellule nationale NRBC
Unité à compétence nationale spécialisée dans la gestion des crises et menaces NRBC, la C2NRBC peut être
projetée sur l’ensemble du territoire national ainsi qu'en opérations extérieures, de manière autonome ou en appui de
tout service ou unité de gendarmerie pour toute action à réaliser en milieu NRBC.
Son expertise dans le domaine NRBC lui permet d’apporter :
- des conseils techniques et opérationnels à tout officier responsable d’un dispositif de gendarmerie (19),
notamment le COPG ;
- un soutien technique aux unités, généralistes ou spécialisées, intervenant en atmosphère contaminée.
Elle dispose de capacités de détection, de prélèvement et d’identification en matière radiologique, biologique et
chimique qu’elle met en œuvre in situ au profit des unités engagées ou dans le cadre des missions de mise en sécurité
de sites sensibles qu'elle réalise.
Elle assure également l’entrée et la sortie de zone contaminée des militaires de la gendarmerie équipés en EPI
par le sas intervenants, qu’elle met en place au niveau du sas interservices.
Elle dispose de moyens de décontamination et de désinfection.
La C2NRBC s'appuie sur un réseau de près de 800 formateur-relais NRBC, répartis sur l'ensemble des unités de
la gendarmerie, qu'elle forme, anime et coordonne et qui sont susceptibles de renforcer son action dans un contexte
opérationnel.
1.2.2.3.2.La composante ordre public et protection en milieu NRBC
Afin de garantir leur disponibilité au plus près de l’évènement, les équipements de protection individuelle sont
répartis au sein de plots d’EPI (annexe VIII).
Grâce à cette répartition territoriale, la gendarmerie est en mesure d'engager en EPI :
- au niveau central, un groupement tactique de la gendarmerie (GTG) à 2 EGM propre à l’Île-de-France. Ils
peuvent être projetés sur l’ensemble du territoire national, avec une capacité de déploiement sur la capitale ;
- par zones de défense et de sécurité, un GTG à 2 EGM.
Ces EGM sont susceptibles d’être engagés en EPI pour remplir en ambiance contaminée l’ensemble des
missions qui leur sont habituellement dévolues : maintien et rétablissement de l’ordre, missions de protection, de
contrôle de zones, de flux et escortes, en autonomie ou en appui des unités de gendarmerie départementale.
Dans le cadre d’un évènement NRBC sur la voie publique, les unités engagées auront principalement à gérer
une foule paniquée et choquée. Le caractère NRBC de l'évènement n'ayant pas d'incidence sur le cadre légal régissant
l’emploi de la force par les militaires de la gendarmerie, le recours à la coercition doit respecter les principes
d’absolue nécessité, de proportion et de simultanéité.
Néanmoins, l’emploi en atmosphère viciée de grenades ou de tout autre moyen à effet lacrymogène est
déconseillé pour ne pas aggraver l’effet des agents RBC en cause ni accentuer le sentiment de panique de la foule.
______
(19) Le commandant de la C2NRBC assure la fonction de conseiller national NRBC auprès du DGGN.
(20) Métropolitaines et ultramarines.
(21) Dès lors que leur engagement se fait à l’extérieur de ces lieux, les PSPG sont considérés comme des unités d’intervention intermédiaire.
DIFFUSION RESTREINTE
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1.2.2.3.4.La composante police judiciaire en milieu NRBC
Dans le cadre de l’enquête judiciaire, le COPG s'appuie sur le commandant des opérations de police judiciaire
(COPJ) et, lorsqu'il a été désigné, sur le coordinateur criminalistique (COCRIM). Le COPG sensibilise les services de
secours à la problématique de la protection des traces et indices et, dès que possible, fait procéder au gel des lieux en
vue des constatations judiciaires. À cet effet, les officiers de police judiciaire (OPJ) territorialement compétents
peuvent s'appuyer sur :
- la task-force criminalistique NRBC de la gendarmerie, qui agrège les capacités et l'expertise de l'institut de
recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) (22) et de la C2NRBC et permet la réalisation d'un
maximum d'actes criminalistiques et forensiques in situ (23) . Avec le groupe d'investigation en milieu dégradé
(GRID), l'IRCGN peut projeter en tout point du territoire une chaîne forensique complète lui permettant de
réaliser toutes les analyses nécessaires à l'enquête (identification de victimes, d'auteurs, exploitation
d'empreintes et de documents, autopsies...). Dans ce cadre, l’IRCGN peut s'appuyer sur les capacités de
détection et d'identification de la C2NRBC ;
- l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP). Rattaché à la
DGGN, cet office a une compétence nationale. Il intervient dans toute enquête impliquant un agent RBC avec
un impact sur l'environnement ou la santé publique. Il peut s'appuyer sur la task-force criminalistique NRBC
de la gendarmerie, notamment pour effectuer des actes d'enquête en zone contaminée ;
- les sections de recherches des gendarmeries spécialisées, qui disposent d'une compétence NRBC dans le cadre
des enquêtes relevant de leur périmètre. Ces unités peuvent s’appuyer sur la task-force criminalistique NRBC
de la gendarmerie, notamment pour effectuer des actes d'enquête en zone contaminée (24).
1.2.3.La phase de stabilisation
La phase de stabilisation débute lorsque la situation est maîtrisée. Les opérations de secours et d’évacuation des
victimes se poursuivent, sécurisées par les forces de sécurité intérieure qui s’assurent, dans le même temps, de la
préservation des traces et indices et poursuivent le travail d’enquête.
La gendarmerie est ainsi représentée dans chacune des missions de la réponse opérationnelle, depuis la zone
d’exclusion jusqu’à la zone de soutien. À ce titre, des responsables de la gendarmerie sont désignés pour chaque
structure (sas interservices, point de regroupement des victimes, centre d’accueil des impliqués, établissement de santé
si nécessaire...).
Cette phase prend fin lorsque les victimes ont été évacuées vers les différentes structures d’accueil
(établissements de santé, centre d'accueil des impliqués, cellule d'urgence médico-psychologique...) et que le travail
d'enquête in situ est terminé (prélèvements, analyses, confection de scellés...).
1.2.4.Le retour à un mode de fonctionnement nominal
Selon l'agent concerné, le retour à un mode de fonctionnement nominal peut notamment nécessiter la
décontamination ou la désinfection des infrastructures touchées pour éviter tout transfert de contamination et
permettre leur réutilisation à court, moyen ou long terme. Tant que la contamination perdure, le dispositif de bouclage
de la zone contaminée doit être maintenu.
S'agissant des infrastructures relevant de la gendarmerie, dès lors qu'une décontamination ou désinfection n'est
pas réalisable en interne (niveau local ou C2NRBC) (25), il pourra être fait appel à la cellule interministérielle
spécialisée dans la décontamination des infrastructures (CISDI) (26) afin d'identifier les acteurs publics ou privés
susceptibles de remplir cette mission. Dans le cas particulier des agents biologiques (bactéries, virus...), une campagne
de vaccination pourrait être préconisée (27), afin d'éviter toute résurgence de la maladie.
Au cours de la phase de retour à un mode de fonctionnement nominal, la gendarmerie établit un retour
d’expérience interne et participe au retour d'expérience interministériel établi sous l'égide du SGDSN.
__________
(22) L’IRCGN est membre du réseau national des laboratoires Biotox-Piratox qui fait partie du dispositif national de réponse au terrorisme NRBC.
(23) La criminalistique NRBC correspond aux travaux sur la nature et l’origine de l’agent. Le forensique NRBC correspond à l’exploitation des traces et
indices et à l’identification des victimes et auteurs.
(24) La SR de la gendarmerie de l’air peut également s’appuyer sur la section d’intervention (SI) NRBC de l’armée de l’air et de l’espace pour accéder à
la zone contaminée.
(25) Décontamination surfacique légère.
(26) Activation de la CISDI sur demande adressée par la DGGN au centre ministériel de veille opérationnelle et d'alerte (CMVOA) du ministère de la
transition écologique.
(27) Conformément aux directives de la direction centrale du service de santé des armées (DCSSA).
DIFFUSION RESTREINTE
- 11 -
2. Coordination inter-services
__________
(28) En cas d'attaque terroriste en cours, le COPG est menant et le COS concourant jusqu'à neutralisation de la menace. Cf annexe IV.
(29) Jusqu'à l'arrivée du CGGD sur les lieux de l'évènement, son subordonné le plus gradé présent sur place fait, par subsidiarité, office de COPG in situ.
(30) Bouclage de la zone et mise en place de points de filtrage pour l'accès aux zones d'exclusion, contrôlée et de soutien.
(31) Point de regroupement des victimes (PRV - dont comptoir de distribution des médicaments et matériels médico-sanitaires si nécessaire), sas
interservices, centre d’accueil des impliqués (CADI), poste médical avancé (PMA), point de répartition des évacuations (PRE), point de regroupement des
moyens (PRM), poste de commandement…
DIFFUSION RESTREINTE
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- mener l'enquête : tout au long de l'évènement, les FSI s'assurent de la préservation des traces et
indices et conduisent tous les actes nécessaires à l'enquête sous l'autorité du procureur de la
République. Le commandant des opérations de police judiciaire (COPJ), appuyé si nécessaire
par un coordinateur criminalistique (COCRIM), coordonne l'ensemble de la manœuvre judiciaire.
Dans ce cadre, les militaires des unités territoriales engagées peuvent s'appuyer sur l’expertise des unités
spécialisées (C2NRBC, IRCGN, OCLAESP, SR des gendarmeries spécialisées) pour procéder :
- au recensement des personnes impliquées et au travail d'audition ;
- aux opérations de police technique et scientifique, notamment en milieu contaminé (engagement de la task-
force criminalistique NRBC de la gendarmerie) ;
- à la sortie de zone des scellés contaminés (via le sas intervenants de la C2NRBC), à leur transport et stockage,
conformément aux directives du procureur de la République ;
- à l’identification des décédés.
2.1.2.2. Coordination des FSI
La survenue d'un évènement à caractère NRBC étant de nature à impliquer un grand nombre de personnes sur
une zone potentiellement étendue, une intervention simultanée ou consécutive des services de police et des forces de
gendarmerie peut s'avérer nécessaire.
Si tel est le cas, le COPG coordonne l'intervention selon une logique de menant/concourant. Le critère de la
compétence territoriale sur le lieu de l’action principale permet de déterminer la force menante. Ainsi, en cas de
déplacement du centre de gravité de l’évènement, il peut être procédé à la désignation d’un nouveau COPG.
Placée sous l'autorité du COPG, la force concourante conserve la compétence hiérarchique et opérationnelle sur
ses effectifs et ses matériels (32). Afin de faciliter la circulation de l'information ascendante comme descendante (33), elle
désigne un officier de liaison auprès du COPG.
2.1.3.Architecture et interopérabilité SIC
Lorsqu'une crise survient, les réseaux de téléphonie mobile peuvent rapidement être saturés. Seuls les réseaux
radio sont alors en capacité de garantir une communication continue entre unités de gendarmerie et services
intervenant.
En outre, le port de l'EPI en zone d'exclusion et en zone contrôlée rend difficile l'utilisation de radios. Le
commandement au geste, à la voix ou par support écrit est à privilégier. Les responsables des différents points de
regroupement (PRV, sas interservices, établissements de santé...) doivent être clairement identifiables (port de la
chasuble de dotation ou du brassard gendarmerie par-dessus l'EPI).
En l'absence de seuils libératoires établis (34), tout matériel entré en zone contaminée reste en zone contaminée.
Dès lors, un volume restreint de radios est introduit dans ces zones et leur utilisation doit se limiter à la
communication avec la zone de soutien.
La crise NRBC mobilisant un nombre important d'intervenants, l'interopérabilité des moyens SIC demeure un
facteur clé de réussite de la réponse opérationnelle. À ce titre, l’entraînement régulier à l'usage de ces moyens en mode
« crise » (maîtrise des procédures radio, discipline radio...) et en EPI doit faire l'objet d'une attention particulière de la
part du commandement.
La manœuvre transmissions est supervisée par le COPG, qui l’adapte en fonction des besoins opérationnels et
de l'évolution des forces en présence. Dès le début de la crise, il fait diffuser un ordre complémentaire des
transmissions (OCT) afin d'organiser la remontée du renseignement et la circulation de l'information, notamment
entre les différentes zones. Pour cadencer cette manœuvre, le COPG s’appuie sur le CORG en lien avec la section
opérationnelle de lutte contre les cybermenaces (SOLC).
2.2.Le sas interservices
Permettant de maîtriser l'accès à la zone contaminée (35), de garantir la sécurité des intervenants et d’empêcher
les transferts de contamination, le sas interservices est un élément structurant de la réponse opérationnelle à la crise
NRBC.
__________
(32) Ce principe s'applique également en cas d'intervention consécutive (relève des services de police par les forces de gendarmerie ou inversement).
(33) L'information ascendante correspond à la remontée du renseignement du terrain vers le COPG. L'information descendante, quant à elle, est constituée
des ordres et directives du COPG à destination du terrain.
(34) Seuils en-deçà desquels on considère qu’il n’y a pas de risques pour les personnes, les biens et l’environnement.
(35) La zone contaminée se compose des zones contrôlée et d’exclusion.
DIFFUSION RESTREINTE
- 13 -
2.2.1.Principes
Le sas interservices est mis en place, sous la responsabilité du COS, dès les premiers instants de la crise. Situé
entre la zone de soutien et la zone contrôlée, il constitue le point d'accès unique à la zone contaminée pour l'ensemble
des services intervenant équipés d'EPI dont il assure la sécurité et la traçabilité. Le chef du sas interservices est dés igné
par le COS parmi les officiers des sapeurs-pompiers.
Dans un premier temps armé principalement par les services de secours pour assurer le recueil des primo-
intervenants, le sas interservices est ensuite susceptible d’agréger les capacités et savoir-faire de différents services,
notamment le sas intervenants de la C2NRBC (36).
Dédié à la prise en charge des intervenants de la gendarmerie et des scellés, le sas intervenants est armé par les
militaires de la C2NRBC renforcés, au besoin, par des formateurs-relais NRBC locaux et par le service de soutien à la
projection opérationnelle (SSPO) (37). Il permet également la sortie de zone contaminée des personnes interpellées
valides (38) et peut, en cas de nécessité (saturation ponctuelle du sas interservices par exemple), assurer la prise en
charge d'intervenants d’autres services.
Dans l'attente de la mise en place du sas intervenants par la C2NRBC, les militaires de la gendarmerie engagés
en EPI entrent et sortent de la zone contaminée en empruntant le sas interservices. Dès que possible, le COPG
désigne :
- un formateurs-relais NRBC, officier de liaison au sas interservices, chargé de superviser l'habillage et le
déshabillage des militaires de la gendarmerie, sous la responsabilité du chef du sas ;
- un représentant de la gendarmerie au secrétariat du sas ;
- des représentants de la gendarmerie pour mettre en place une armurerie (39) de part et d'autre du sas afin
d’assurer le suivi de ses propres matériels sensibles qui y sont déposés.
2.2.2.Fonctions
2.2.2.1.L’entrée en zone contaminée
Les couloirs d'entrée du sas constituent le point de passage obligé pour les intervenants en EPI souhaitant
accéder à la zone contrôlée depuis la zone de soutien. Ils y effectuent le cheminement suivant :
- à l’exception des primo-arrivants, des primo-intervenants et des premières relèves (40), les membres des FSI et
des forces armées remettent impérativement leur matériel sensible (armement, radio…) aux représentants de
leur service à l’armurerie « propre » de la zone de soutien (41) ;
- passage par le secrétariat du sas interservices pour mention de l'entrée en zone dans le registre (42) du service
dont ils relèvent. Chaque service intervenant met en place au moins un représentant au secrétariat du sas pour
assurer un suivi de ses personnels engagés en zone contrôlée et/ou d’exclusion ;
- vérification systématique de l’habillage en EPI au couloir d’entrée du sas ;
- à leur sortie du couloir d'entrée du sas, ils perçoivent les matériels nécessaires (43) auprès de leurs représentants
à l'armurerie « sale » de la zone contrôlée.
Pour fluidifier le passage au sas dans le cadre des relèves et optimiser le temps de travail en EPI, un dispositif
sur trois plots (cf annexe V) est à privilégier.
__________
(36) Si dans sa globalité, le sas interservices est sous la responsabilité du COS, le sas intervenants de la gendarmerie n'en demeure pas moins sous
commandement de la C2NRBC.
(37) Le SSPO appuie la C2NRBC en zone de soutien (mise en place d’un magasin et participation au secrétariat du sas interservices) et en zone contrôlée
(participation à la prise en compte des déchets contaminés et à l’administration de l’armurerie « sale »).
(38) La sortie de zone contaminée des personnes interpellées invalides s’effectue, sous contrôle des FSI, via les chaînes de décontamination du point de
regroupement des victimes (PRV).
(39) L’armurerie peut être constituée par tout moyen permettant d’assurer la sécurisation et la traçabilité des matériels.
(40) Les primo-intervenants et les premières relèves entrent en zone contrôlée avec leur armement et leurs radios de dotation. Le réemploi de ces matériels
par les relèves successives sera recherché afin de limiter au strict nécessaire le volume de matériels introduits en zone contaminée.
(41) Quel que soit le stade de la crise et la zone concernée, chaque service intervenant est responsable des matériels sensibles dont il est doté. Aussi, la
gendarmerie, la police et les armées désignent chacun des représentants pour les prendre en compte au sein des armureries qu'ils mettent en place de
part et d'autre du sas interservices.
(42) Ce registre précise notamment la date, l’heure, le nombre, la nature et la durée d’engagement en zone contrôlée et/ou d’exclusion. Il inclut, si
nécessaire, un suivi dosimétrique individuel (effectué par la C2NRBC).
(43) Il s'agit des matériels introduits en zone contrôlée par les primo-intervenants et le cas échéant les primo-arrivants.
DIFFUSION RESTREINTE
- 14 -
__________
(44) Ils y assurent, en EPI, la traçabilité et la surveillance des matériels qui leur sont remis dans la position départ en service et dans leur étui..
(45) Surveillance physique par un militaire de la gendarmerie.
(46) La gendarmerie peut s’appuyer sur le SSPO pour la mise à disposition d’effets vestimentaires.
(47) Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)…
(48) Entreprises chargées du traitement des déchets d'activité de soins à risques infectieux et assimilés, sociétés de désinfection et de décontamination...
(49) Notamment par les cellules mobiles d'intervention chimiques (CMIC) ou radiologiques (CMIR). La C2NRBC dispose également de capacités lui
permettant d’effectuer ce type de prélèvements.
(50) Sortie des scellés par le sas intervenants et transport par les militaires de la C2NRBC vers un laboratoire en mesure de les recevoir.
DIFFUSION RESTREINTE
- 15 -
__________
(51) Système d'information numérique standardisé dont l'objectif est d'assurer la traçabilité des victimes via un système de code-barre propre à chaque
personne. Ainsi, le code-barre figurant sur le bracelet placé par les services de secours au poignet de la victime est le même que celui apposé sur
chacun de ses effets personnels.
(52) NE n°10693 GEND/DOE/SDDOPP/BDSN/DR du 27 mars 2019 relative à la mise en œuvre du protocole national du dénombrement de nombreuses
victimes (SINUS V3’) par la gendarmerie nationale (CLASS. : 78.04).
DIFFUSION RESTREINTE
- 16 -
CONCLUSION
Les dispositifs décrits doivent s’adapter au contexte local, aux réalités du terrain, au type d’évènement (naturel,
accidentel, malveillant, terroriste) et aux caractéristiques du ou des agents RBC en cause, en recherchant l’avis
technique des personnels formés à cet effet.
L’anticipation et la planification, ainsi que les entraînements et exercices réguliers, sont les gages d’une
réponse efficace de la gendarmerie à une crise NRBC, en coordination étroite avec les autres services intervenant.
Face à un environnement hautement dégradé, particulièrement anxiogène et dans des délais contraints,
l’intelligence de situation et la coordination interservices doivent prévaloir à tous les échelons.
__________
(53) En cas d'engagement de la gendarmerie, la présence de formateurs-relais NRBC et de représentants de la C2NRBC sera recherchée par le
commandant du dispositif.
(54) Chaque service est alors responsable de la prise en compte et du transfert de son matériel sensible jusqu’au point de déshabillage pour contrôle de
contamination et conditionnement adapté.
(55) En interne comme entre forces de police et de gendarmerie.
DIFFUSION RESTREINTE
ANNEXE I
Le sigle NRBC permet de rassembler sous un même vocable, plusieurs types de dangers qui ont en commun un
important degré de létalité, un fort potentiel de désorganisation et un impact psychologique majeur sur les
populations :
La lettre N fait référence au risque et à la menace nucléaire liés à l’exploitation des propriétés des noyaux des
atomes à des fins militaires (armes nucléaires, propulsion des sous-marins…) et civiles (centres de production
d’électricité, recherche, médecine…) ainsi qu’à leur possible détournement dans un but malveillant (engins à
dégagement d'énergie nucléaire, etc.).
La lettre R fait référence aux risques et menaces de nature radiologique liés à l’utilisation de matières
radioactives. Les sources radioactives sont nombreuses (scellées et non scellées) et leur usage est varié (matériel
médical, appareils de chantier…). Bien que majoritairement licites, elles sont susceptibles d'être détournées de leur
usage originel suite à une perte, un vol ou dans le cadre d'un trafic, en vue de commettre des actes malveillants ou
terroristes (bombe sale,etc.). Les rayonnements émis par ces sources n'étant pas visibles à l’œil nu, leur détection
implique la mise en œuvre d'appareils de détection idoines. En fonction du radionucléide et de la radioactivité qu'il
émet, les effets (externes et/ou internes) sur l'organisme seront visibles plus ou moins rapidement (de quelques heures
à plusieurs années pour les cancers radio-induits).
La lettre B fait référence aux risques et menaces de nature biologique constitués par :
- les virus (ex : virus de la variole, virus à maladie Ebola, SARS-CoV-2…) ;
- les bactéries (ex : bacille du charbon, tularémie…) ;
- les toxines (ex : toxine botulique, toxine tétanique, curare, ricine, venin d’animaux…) ;
- les parasites (ex : agent du paludisme, amibes, acariens…) ;
- les organismes génétiquement modifiés et organismes naturels invasifs.
Ces agents pathogènes provoquent des épidémies dont la manifestation physique intervient après une période
d’incubation plus ou moins longue, rendant difficile l’identification de l’origine de la contamination. Ils impactent
l’homme comme son environnement (cheptels et cultures) et se caractérisent par :
- une détection difficile en raison de l’apparition tardive de signes cliniques (1), de la similitude de symptômes
entre certaines maladies et de capacités de détection limitées;
- une progression invisible de la contamination ;
- une morbidité et une mortalité importantes ;
- plusieurs voies d'infection possibles : voie respiratoire, cutanée, percutanée ou digestive.
La doctrine nationale relative à ces risques et menaces ne se présente pas sous la forme d'un texte unique mais
d'un ensemble de textes propres à chaque sous-catégorie d'agents biologiques.
La lettre C fait référence aux risques et menaces de nature chimique liés à l’inhalation, l’ingestion ou
l’absorption de produits chimiques toxiques. Utilisés dans le cadre de l'industrie ou fabriqués à des fins militaires, ces
produits sont nombreux et variés. Ils peuvent néanmoins être regroupés en plusieurs catégories d'agents :
- les vésicants : substances liquides ou à l’état de vapeur entraînant la destruction des tissus vivants avec
lesquelles elles entrent en contact (ypérite, gaz moutarde…) ;
- les suffocants : substances volatiles agissant par inhalation sur les tissus respiratoires (chlore, phosgène…) ;
- les neurotoxiques : substances organophosphorées visqueuses et volatiles, agissant sur le système nerveux par
inhalation ou voie cutanée (sarin, VX, Novitchok…) ;
- les toxiques sanguins (substances provoquant un empoisonnement du sang telles que l’hydrogène arsénié, le
monoxyde de carbone…) et cellulaires (substances empêchant les cellules du corps d’utiliser l’oxygène
apporté par le sang telles que l’arsane, les cyanures...) ;
- les incapacitants physiques et psychiques : substances perturbant le comportement, les sens ou certaines
fonctions du corps humain (drogues, alcool, lacrymogènes...).
Quelle que soit sa forme (solide, liquide, visqueuse, gaz ou vapeur), le pouvoir contaminant d'un agent
chimique résulte de sa persistance sur son support (objets, vêtements, peau…) et de sa capacité de transfert sur d'autres
supports pourtant absents de la zone de dispersion initiale.
__________
(1) Période d’incubation pouvant varier de quelques heures à plusieurs jours rendant difficile l’identification du point de départ de la contamination.
DIFFUSION RESTREINTE
ANNEXE II
En cas d’événement NRBC (hors attaque terroriste en cours), le zonage est défini par le COS (menant), en lien étroit
avec le COPG (concourant). Il varie en fonction de la force du vent.
DIFFUSION RESTREINTE
ANNEXE III
- 1/3 - ANNEXE IV
Face à la menace d’exécution ou la perpétration d’actes de terrorisme NRBC, l’État met en œuvre le plan
gouvernemental NRBC (2). A ce titre, dès les premiers instants de la crise, un dispositif interservices est mobilisé sous
l'autorité du préfet directeur des opérations (DO). S’inscrivant dans une « guerre du temps », ce dispositif vise à
neutraliser au plus tôt les auteurs et leurs moyens pour faire cesser l’attaque ou la menace et sauver un maximum de
vies.
__________
(2) Plan de 1e référence (CD).
(3) Circulaire interministérielle n°007/SGDN/PSE/PPS du 8 octobre 2009 relative au dispositif interministériel d’intervention face à la menace ou à
l’exécution d’actes de terrorisme NRBC.
(4) C2NRBC pour la gendarmerie et unité de constatation en milieu toxique (CONSTOX) pour la police nationale.
(5) Le DCI-IT est un service interministériel à compétence nationale à caractère opérationnel spécialisé dans la lutte contre les menaces terroristes de
nature NRBC.
(6) Décret n° 2010-51 du 14 janvier 2010 portant création du DCI-IT. Les modalités de saisine du DCI-IT sont définies dans le règlement d’emploi
n°10122/SGDSN/PSE/PSN/CD de 2018.
(7) L’engagement de la C2NRBC au titre du DCI-IT intervient en complément de son emploi par la gendarmerie.
(8) Circulaire n°750/SGDSN/PSE/PPS du 18 février 2011.
DIFFUSION RESTREINTE
- 2/3 -
Les primo-arrivants ou primo-intervenants mettent en place un périmètre de sécurité (9) leur permettant, si
nécessaire, de fixer ou neutraliser l’adversaire tout en tenant compte de l’effet des agents RBC potentiellement en
présence. Dans l’attente de l’arrivée des renforts en EPI, ils renseignent leur hiérarchie et le CORG.
- si l’urgence à agir n’est pas caractérisée, ils doivent impérativement attendre le renfort des unités
d’intervention spécialisée de la gendarmerie nationale ;
- en cas d’extrême urgence à agir, quel que soit le rapport de force, les primo-intervenants (10), et dès lors que
cela est physiquement possible (11) les primo-arrivants, doivent s’engager pour :
- neutraliser ou à défaut fixer l’adversaire.
- empêcher ou à défaut contenir la dispersion d’agents RBC dans le but de sauver un maximum de vies.
Préalablement à toute sortie de zone potentiellement contaminée, les primo-arrivants doivent se signaler aux
services de secours présents sur site afin d’être soumis à un contrôle de contamination/intoxication (12). Les primo-
intervenants, quant à eux, passent par le sas intervenants de la C2NRBC ou à défaut par le sas interservices.
2.COORDINATION INTERSERVICES
En cas d’acte de terrorisme à caractère NRBC en cours ou venant de se produire, la neutralisation ou à défaut la
maîtrise de la menace (13) reste la priorité absolue.
Dès lors, sous l'autorité du DO et conformément au principe de « menant/concourant », le COPG (menant) est
chargé de définir le zonage en lien étroit avec le COS (concourant). Pour cela, il tient compte de la localisation du ou
des auteurs et dans la mesure du possible, de la nature de la contamination (substance(s) en cause, effets, pouvoir
contaminant).
Les circulaires interministérielles de référence établissent un découpage géographique en fonction du danger
composé de trois zones : la zone d'exclusion, la zone contrôlée et la zone de soutien.
2.1. Mise en œuvre du zonage
La zone d'exclusion
Défini par le COPG en lien étroit avec le COS, le périmètre de la zone d’exclusion peut être modifié en cours
d'action par le COPG ou s'il est présent, par le COIS, pour tenir compte des modes d'action de l'adversaire et de l’effet
des agents RBC en présence.
Jusqu'à neutralisation de la menace, seules les forces de sécurité intérieure en EPI sont autorisées à pénétrer
dans cette zone. À ce titre, dès lors qu'elles disposent de la capacité tactique et que cela est physiquement possible,
elles assurent l'extraction en mode dégradé des blessés de la zone d'exclusion vers la zone contrôlée où ils sont pris en
charge au point d’extraction des victimes (PEV) par les services de secours en EPI.
À l’exception des intervenants, toute personne sortant de la zone d'exclusion doit être considérée comme
contaminée et constituant potentiellement une menace. À ce titre, elle doit faire l'objet d'une mise en sûreté avant sa
prise en compte par les services de secours (14).
Lorsqu’il est présent, le responsable de la zone d’exclusion est le COIS, à défaut le COPG.
La zone contrôlée
Partiellement sécurisée et considérée comme contaminée, la zone contrôlée est réservée aux forces de l’ordre
équipées d’EPI. Les secours en EPI peuvent néanmoins y accéder en empruntant le corridor d’extraction (15) qui relie le
point d’extraction des victimes (PEV) (16) et le point de regroupement des victimes (PRV) (17).
Les PEV et PRV sont mis en place par le COS, après validation de l’emplacement par le COPG. En cas de
danger, le COPG renforce la sécurisation du PEV et du PRV. En dernier recours, il peut décider de fermer l’accès de la
zone contrôlée aux secours et demander le déplacement du PEV et/ou du PRV.
__________
(9) Selon la menace et le type d’agents employés, la population sera confinée ou évacuée.
(10) Il s’agit des militaires de la gendarmerie porteurs d’un équipement de protection individuelle (EPI) NRBC.
(11) Eu égard aux effets des agents RBC en présence.
(12) Si la contamination est avérée, ils sont pris en charge au niveau de la chaîne de décontamination « victimes » du point de regroupement des victimes
(PRV).
(13) Menace représentée par les auteurs comme par les agents RBC utilisés pour commettre l’acte de terrorisme.
(14) Les forces de l'ordre doivent s'assurer qu'elle n'est porteuse ni d'armes ni d'explosifs.
(15) Mis en place lorsque la menace l’exige, le corridor d’extraction permet aux sapeurs-pompiers en EPI équipés de protections balistiques d’assurer, sous
l’appui feu des FSI, la prise en charge et l’extraction en mode dégradé des victimes.
(16) Situé à la jonction de la zone d’exclusion avec la zone contrôlée.
(17) Installé à la jonction de la zone contrôlée avec la zone de soutien.
DIFFUSION RESTREINTE
- 3/3 -
La zone contrôlée s’étend proportionnellement à la reprise de compartiments de terrain en zone d’exclusion par
les FSI, jusqu’à limiter la zone d’exclusion à un rayon de 100m autour du point de dispersion de l’agent contaminant.
Le responsable de la zone contrôlée est le COPG, menant. Le COS est concourant dans cette zone jusqu’à
neutralisation de la menace terroriste.
La zone de soutien
L'organisation de la zone de soutien est placée sous la responsabilité du COS pour ce qui relève de la manœuvre
des secours. Le COPG conserve ses attributions dans les domaines de la sécurité, de la gestion des flux et de la police
judiciaire.
2.2. Evolution du zonage
Mis en œuvre dès que possible, le zonage évolue en cours d’action pour s’adapter à l’évolution de la situation et
des conditions météorologiques.
Une fois la menace neutralisée, le COPG devient concourant et le COS menant. L'action de la gendarmerie se
recentre alors sur l'appui aux secours et l'enquête judiciaire.
2.3. Les établissements de santé
Les établissements de santé vers lesquels les victimes sont évacuées ou susceptibles de se présenter
spontanément (18) sont à considérer comme des zones potentiellement contaminées nécessitant d'être sécurisées par des
forces de sécurité intérieures équipées en EPI. La manœuvre de sécurisation relève du COPG, en lien étroit avec les
responsables d'établissements concernés.
__________
(18) Cas des victimes ayant quitté les lieux de l’attaque terroriste avant l’arrivée des secours.
DIFFUSION RESTREINTE
ANNEXE IV
ANNEXE V
- 1/2 - ANNEXE VI
En cas d’événement NRBC majeur, le CORG va très rapidement être confronté à des contraintes fortes
(saturation du quart opérationnel, informations contradictoires, rupture du réseau GSM…). Aussi, il est impératif
d’assurer sa montée en puissance, en lien avec la section opérationnelle de lutte contre les cybermenaces (SOLC).
- 2/2 -
ANNEXE VII
Cellule SIC
Cellule logistique
PCO PC tactique GN
Groupe de forces
Groupe de forces Groupe de forces
Intervention et
Police Judiciaire Flux
C BR/SR Sécurisation C EDSR
CCGD TC
Gestion du PRM
SGF Bouclage
SGF Identification des
victimes
Contrôle du périmètre en Gestion du sas (secrétariat,
ZS armurerie)
Référents SINUS
Contrôle du périmètre en
ZC
Identification des impliqués
Canaliser, enregistrer,
orienter et évacuer les
impliqués
Identification des blessés SGF Protection MO
SGF Circulation
Sécurisation des ETS
Audition des victimes
Intervention spécialisée en
Groupe médecine légale milieu contaminé
Déminage NEDEX
DIFFUSION RESTREINTE
- 2/2 -
ANNEXE IX
En cas d’événement NRBC, la mise à disposition d’EPI complémentaires (toutes tenues confondues) peut
s’avérer nécessaire.
De même, en prévision d’un événement d’ampleur, des EPI NRBC destinés à la gendarmerie mobile (en
position administrative 53) peuvent faire l’objet d’une demande d’engagement au profit d’un EGM.
Une autorisation administrative est nécessaire préalablement à tout déstockage. A ce titre, les commandants
d’unité ou responsables logistique adressent leur demande de mise à disposition selon le formalisme infra.
En cas d’urgence ou en dehors des heures ouvrées, les commandants d’unité ou responsables logistique
contactent le CNO pour accord de principe. La demande est régularisée dans les meilleurs délais par courriel selon le
formalisme décrit infra.
DESTINATAIRES :
Pour action :
- bmio.cno.dggn@gendarmerie.interieur.gouv.fr
Pour information :
- bdsn.sdef.dggn@gendarmerie.interieur.gouv.fr
- sdsi.bdsn.dggn@gendarmerie.interieur.gouv.fr
- sspo.comsopgn@gendarmerie.interieur.gouv.fr
- cnnrbc.sao.gbgm@gendarmerie.interieur.gouv.fr
- la région du demandeur
OBJET (20) : Demande de mise à disposition d’EPI NRBC - Demande de pré-positionnement d'EPI dans le
cadre de grands événements
RÉFÉRENCE : NE n°48379 du 12 juillet 2016 portant directives relatives à la manœuvre logistique des
équipements de protection individuelle (EPI) NRBC en gendarmerie (CLASS. : 78.03).
PRIMO : Nature, lieu(x) et le cas échéant durée prévisible de l'événement justifiant la demande
SECUNDO : Volume d'EPI sollicité (en fonction du conditionnement) et le cas échéant durée estimée du
déstockage
TERTIO : Modalités de transport et de stockage des tenues dans le cadre de l'événement
QUARTO : Nombre d’EPI utilisés
QUINTO : Modalités de réintégration des tenues sur le lieu d'origine pour stockage dans les conditions
réglementairement prévues
__________
(20) Rayer la mention inutile.
DIFFUSION RESTREINTE
- 1/2 - ANNEXE X
__________
(21) Le déshabillage s’effectue obligatoirement dans un sas selon le protocole établi.
DIFFUSION RESTREINTE
- 2/2 -
- 1/2 - ANNEXE XI
__________
(22) À ce titre, une mallette pédagogique régulièrement actualisée est mise à leur disposition par la C2NRBC via le RésoGend « formateurs-relais
NRBC ».
(23) la demande de mise à disposition de ces matériels doit être faite auprès des régions zonales.
(24) Permanence C2NRBC : 01.39.02.90.33/06.26.39.83.54.
DIFFUSION RESTREINTE
- 2/2 -
Chaque incident ou exercice à caractère NRBC doit faire l'objet d'un compte-rendu à la C2NRBC par courriel
(cnnrbc.sao.gbgm@gendarmerie.interieur.gouv.fr) ou téléphone (01.39.02.90.33/06.26.39.83.54).
DIFFUSION RESTREINTE
GLOSSAIRE
ADN : accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par voies de navigation
intérieures
ADNR : accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par voies de
navigation intérieures et sur le Rhin
ADR : accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route
A-GIGN : antenne du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale
CADI : centre d’accueil des impliqués
CAF : centre d’accueil des familles
CEA : commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives
CEZ: centre d’entraînement zonal
CIC : cellule interministériel de crise
CISDI : cellule interministérielle spécialisée dans la décontamination des infrastructures
CMIC : cellule mobile d’intervention chimique
CMIR : cellule mobile d’intervention radiologique
CNC : cellule nationale de conseil
CNCMFE NRBC-E : centre national civil et militaire de formation et d’entraînement NRBC-E
C2NRBC : cellule nationale nucléaire, radiologique, biologique et chimique
CNPE : centre nucléaire de production d’électricité
CNO : centre national des opérations
COCRIM : coordinateur criminalistique
COD : centre opérationnel départemental
COGIC : centre opérationnel de gestion interministérielle de crise
COIS : commandant des opérations d’intervention spécialisée
CONSTOX : unité de constatation en milieu toxique de la police nationale
COPG : commandant des opérations de police et de gendarmerie
COPJ : commandant des opérations de police judiciaire
CORG : centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie
COS : commandant des opérations de secours
CUMP : cellule d’urgence médico-psychologique
DCI-IT : détachement central interministériel d’intervention technique
DDSP : direction départementale de la sécurité publique
DGGN : direction générale de la gendarmerie nationale
DO : directeur des opérations
DSM : directeur des secours médicaux
EGM : escadron de gendarmerie mobile
EIS : entraînement interministériel spécialisé
EIZ : entraînement interministériel zonal
EPI : équipement de protection individuelle
ESR : établissement de santé de référence
- 2/3 -
DIFFUSION RESTREINTE
- 3/3 -