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Géomètre- Topographe
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COUR DE TOPOGRAPHIE Terminale F4
PROGRAMME
Chapitre I : Généralités
I. Introduction
II. Mesure directe de distance
III. Les fautes et erreurs lors de la mesure directe de distance
Chapitre III : NIVELLEMENT DIRECT
I. Introduction
II. Principe
1. Lecture sur mire
2. Calcul de la dénivelée
3. Calcul de l’altitude
4. Tableau de calcul
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Chapitre I : Généralités
La topographie vient des mots grec, topos qui signifie lieu et graphein qui veut dire dessiner, on
peut dire alors que la topographie est la science qui permet la mesure puis la représentation sur un
plan ou une carte des formes et détails visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment le
relief et l'hydrographie) ou artificiels (comme les bâtiments, les routes, etc.).
Autres définitions de la topographie
La topographie est la technique de représentation sur le plan des formes du terrain avec les détails
naturels ou artificiel qu’il porte.
La topographie est la technique qui a pour objet l’exécution, l’exploitation et le contrôle des
observations concernant la position planimétrique et altimétrique, la forme ; les dimensions et
l’identification des objets géographiques, objets ou entités localisés du monde réel, éléments concrets
fixes et durables existant à la surface du sol à un moment donné.
2. La Topométrie
3. La Planimétrie
La planimétrie est la représentation en projection plane de l’ensemble des détails à deux dimensions
(X, Y) du plan topographique.
4. L’Altimétrie
L’altimétrie est la représentation du relief sur un plan ou une carte, par extension, elle permet la
détermination des altitudes des points par des opérations de nivellements à partir des repères connus.
5. La Cartographie
La cartographie est l’ensemble des études, des opérations techniques et artistiques qui interviennent à
partir d’observations direct (données topographiques) ou de l’exploitation de documents
(photographie aérienne) en vue de l’élaboration d’une carte ou d’un plan.
6. La carte
La carte est la représentation fidèle de l’information géographique sur un support plan. C’est donc
une image géométrique réduite d’une partie de la terre, qui grâce à une symbolique conventionnelle
permet une lecture et exploitation simplifié de l’information géographique.
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7. La Photogrammétrie :
Science qui consiste à l’étude et à la définition précise des formes, des dimensions et la position dans
l’espace d’un objet quelconque en utilisant seulement des mesures faites sur une ou plusieurs
photographies aériennes ou terrestres.
8. La Géodésie
La géodésie est la science qui définit la forme et les dimensions de la terre ; elle regroupe les
techniques ayant pour but de déterminer les positions planimétrique et altimétrique d’un nombre de
points géodésiques et de repères de nivellement.
9. Le Canevas :
Ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec une précision absolue homogène.
Les travaux topographiques peuvent être classés en six (06) grandes catégories suivant l’ordre
chronologique de leur exécution.
1. Le levé Topographique
Ensemble des opérations destinées à recueillir sur le terrain les éléments du sol, mais aussi du sous-
sol et du sursol (digue, dalot) nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte.
2. Les Calculs Topométriques
Il traite numériquement les observations d’angles, de distances et de dénivelées pour fournir les
coordonnées rectangulaires X (abscisse), Y (ordonnée) et Z (altitudes) des points du terrain ainsi que
les superficies ; en retour, les calculs topométriques exploitent ces valeurs pour déterminer les angles,
distances, et dénivelées non mesurées.
3. Les dessins topométriques
C’est la représentation conventionnelle des détails du terrain. Selon le mode de saisie et de traitement
des données mises en œuvre, on peut distinguer deux types de plan que sont : les plans graphiques et
les plans numériques.
4. Les Projets d’aménagement
Ce sont les projets qui modifient la planimétrie et l’altimétrie d’un terrain : les aménagements
fonciers, les VRD (voirie et Réseau Divers), etc….
5. Implantation
Les projets d’aménagement sont établis généralement à partir de données topographiques qui
doivent être utilisés sur le terrain. Pour ce faire, le topographe implante ces données,
autrement dit met en place sur le terrain les éléments planimétrique et altimétrique nécessaire
à cette réalisation.
Matérialisation sur le terrain des lignes maitresses nécessaire à sa réalisation (axes, ou limites)
d’un projet sur support papier ou informatique.
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2. Unités de surface
hectare ha 104
are a 102
centiare ca 1
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Les degrés sexagésimaux se présentent sous une forme d'une valeur en trois parties.
ddd° mm' ss,ppppp"
Exemple 1 : 209° 48' 07,4589"
La première partie ddd est le chiffrage des degrés et la valeur est comprise entre 0 et 180.
La deuxième partie mm correspond aux minutes et la valeur est comprise entre 0 et 59.
Enfin la troisième partie ss correspond aux secondes et la valeur est comprise entre 0 et 59.
La minute sexagésimale vaut 1/60°
C'est l'angle au centre interceptant sur le cercle un arc de longueur égale à son rayon.
Un angle de π rad intercepte donc une longueur de R π rad sur le cercle.
Le périmètre d'un cercle de rayon R est égal à 2.π R.
Par définition, le grade est la 400ème partie du cercle, c’est l’unité usuelle du topographe. On utilise
aussi souvent les sous-multiples du grade, à savoir : décigrade (dgon), centigrade (cgon), milligrade
(mgon), décimilligrade (dmgon).
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4. Conversion d’angle
1 1 1
60’ = 1° → 1’= ; 60’’ = 1’ → 1’’ = =
60 ° 60 ' 3600°
10
93.4092° = ¿ 93.4092 = 103.7880gon
9
10 y Z
De même on a : X° Y’ Z’’ = ¿ (x + + )
9 60 3600
1ère étape : ont converti en degré décimaux l’angle en grade en le multipliant par 9/10
9
Exemple : A= 103.7880gon → A = ¿ 103.7880 = 93.4092°
10
3ème étape : on multiplie le reste de la partie décimale pour obtenir les secondes
0.55 ¿ 60 = 33’’
200 π
π rd = 200gon → 1rd = π et 1gon = 200 rd
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200 π
→ X rd = gon et X gon = rd
π 200
3. Notion d’échelle
3.1 Définition
On appelle échelle, le rapport de similitude de la figure du plan à la figure de terrain ; autrement dit
c’est le rapport entre la distance qui sépare deux points sur la carte et la distance horizontale
correspondante sur le terrain. Ce rapport s’exprime par une fraction simple dont le numérateur est 1.
1
Ce rapport s’exprime sur la forme e= , avec e = l’échelle du plan ou de la carte et
E
E = le facteur d’échelle.
Par exemple, pour une carte au 1/25 000, l’échelle se traduira par :
1 1mm 1mm
=
25 000 25 000 mm = 25 m ,
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Solution 1 :
55mm donne X ce qui signifie que 1mm donne 50 m ; faire une règle de trois
55 mm∗50 m
X= =2750 m
1 mm
Remarque :
L’échelle est dite grande lorsque le facteur d’échelle est relativement petit (1/ 100)
L’échelle est dite petite lorsque le facteur d’échelle est relativement grand (1/50000)
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méthodes de mesure. En topométrie, on les classe en deux grandes catégories : les fautes et les
erreurs.
2. Les fautes
Les fautes, au sens des mesures physiques et topographiques, sont des imperfections évitables,
généralement grossières, dues à des inadvertances opératoires qu’une organisation judicieuse et une
discipline plus stricte dans les travaux permet de les déceler et d’éliminer. Les fautes proviennent
d'une étourderie, d'une maladresse ou d'un oubli. Ces fautes risquent de ne pas être décelées si aucune
mesure surabondante ou répétition de mesures n’est réalisée. Exemples :
•faute de 1m sur une lecture sur mire en nivellement
•oubli d'une portée de chaîne en mesure de distance
Il est donc indispensable de les éliminer.
Pour cela on utilise :
−le contrôle direct qui consiste à recommencer la mesure par le même procédé ;
−le contrôle indirect avec une mesure ou un calcul avec une méthode différente.
3. Les erreurs
Par définition, une erreur est l'inexactitude qui découle de l'imperfection des instruments et de nos
sens. Les erreurs sont généralement petites mais leur accumulation peut devenir importante. La
connaissance des lois de leur combinaison est fondamentale pour le géomètre topographe, car ce sont
celles qui conditionnent l’organisation même de leurs travaux. On distingue deux types d’erreur à
savoir les erreurs accidentelles et les erreurs systématique :
Les erreurs accidentelles : Les erreurs accidentelles ou fortuites sont des inexactitudes de faibles
valeurs, variables en grandeur et en signe, tantôt positive, tantôt négative, indépendantes les unes
des autres, qui affectent le résultat des mesures. Elles ont des causes complexes, multiples qui
échappent à une analyse précise. Cependant, lorsqu’une opération est réitérée un grand nombre de
fois, les erreurs accidentelles tentent à se produire et à se composer suivant des lois remarquables
dont l’étude constitue la théorie des erreurs accidentelles.
Les erreurs systématiques : Une erreur est dite systématique lorsque dans l’exécution d’une
suite de mesures effectuées dans des conditions absolument identiques, ces mesures sont affectées
d’une erreur toujours là même en grandeur et en signe. Il en résulte que les erreurs systématiques
sont cumulatives par voie d’addition, et, en conséquence, qu’elles sont particulièrement à
craindre. Si une détermination comporte n mesures entachés chacune d’une erreur systématique
es, la détermination est entachée d’une erreur finale E telle que Es = es x n.
4. La tolérance
Par définition, la tolérance est la limite maximale dans lesquelles doivent être contenues les résultats
des mesures effectuées. La Tolérance est donc une valeur normée de critères de validité de résultats.
Elle est fonction du type de matériels utilisée et de la précision cherchée.
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1. Le chaînage supportée
Lorsque le terrain est plat et horizontal, la chaine peut être supportée dans toute sa longueur
cette technique ne peut être utilisée que dans des conditions idéales que l'on retrouve surtout
en laboratoire ou sur une route horizontale. De plus il ne doit pas y avoir d'obstacles entre les
deux points à mesurer. On peut aussi mesurer avec une chaîne supportée lorsque le terrain a
une pente uniforme entre les points. Il suffira alors de corriger les observations pour les
ramener à l'horizontale.
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2. Le chaînage suspendu
Il est bien rare que les conditions idéales (surface plane, horizontale et sans obstacles)
prévalent lors de la prise de mesures. Souvent les chaînages doivent être effectués sur une
surface relativement plane mais comportant des obstacles. Les opérateurs doivent alors
suspendre le ruban au-dessus des obstacles suffisamment hauts pour que le ruban ne soit pas
en contact avec eux. Il est préférable d'utiliser des jalons. On placera le zéro sur le jalon placé
à côté du premier point. L'autre jalon sera placé vis-à-vis de la graduation indiquant la
longueur nominale du ruban. Les opérateurs peuvent combiner des portées de chaîne
supportée avec des portées de chaîne suspendue à condition de l'indiquer clairement dans les
notes. Les portées de chaîne suspendue devront être corrigées par calcul afin d'éliminer l'effet
de la chaînette.
En plus des obstacles, il arrive souvent que les chaînages doivent être effectués sur un terrain
accidenté. Le chaînage par cultellation consiste à morceler le travail en sections horizontales.
Dans ce cas-ci, c'est la pente qui oblige le chaîneur avant à suspendre la chaîne dans les airs.
Le chaîneur arrière met en coïncidence le zéro de la chaîne avec le point au sol. Le chaîneur
avant suspend le ruban au-dessus du sol à la même élévation que le chaîneur arrière. La
longueur de la portée est habituellement inférieure à la longueur du ruban. Elle dépend de la
pente sur laquelle le chaînage s'effectue. Plus la pente est forte, plus les portées sont courtes
et plus le nombre de portées augmente.
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En terrain accidenté, on peut mesurer une distance par le chaînage en pente. Pour chaque
portée, on évalue l'angle d'inclinaison du ruban avec un inclinomètre. Celui-ci est assez précis
pour la plupart des travaux. L'inclinomètre peut aussi servir à contrôler l'horizontalité du
chaînage. Pour un chaînage de plus grande précision, le théodolite peut remplacer
l'inclinomètre. La précision est supérieure avec le théodolite.
La distance réduite à l’horizontale (Dh) d’une distance suivant la pente (Dp) mesurée, sous
un angle vertical (α) est donnée par la relation suivante : Dh = Dp cos α
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Les fautes sont dues à un oubli ou à la maladresse des opérateurs. Elles peuvent être évitées
par une attention constante sur le travail à effectuer. Les fautes les plus courantes sont les
suivantes : Mauvaise identification de l'origine ; Oubli d'inscrire une portée ; Mauvaise
lecture due à l'inversion des chiffres ; Mauvaise tension ; Mauvaise transcription.
2. Les erreurs
2.1 Les erreurs accidentelles lors d'un chaînage
Par définition, une erreur est l'inexactitude qui découle de l'imperfection des instruments et de
nos sens. Les erreurs sont généralement petites mais leur accumulation peut devenir
importante. Les erreurs accidentelles sont difficiles à éliminer et à quantifier parce qu’elles
sont de nature aléatoire. Pour quantifier une erreur accidentelle, il faut procéder à une analyse
de précision. Seule une bonne technique et un travail minutieux permettent de minimiser ce
type d'erreurs. Comme erreur accidentelles on peut citer entre autres : Le défaut de
verticalité du jalon, L'incertitude sur la lecture du ruban, L'incertitude sur les
observations de température, L'incertitude sur la tension appliquée au ruban,
L'incertitude sur la lecture de l'angle d'inclinaison.
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I. DEFINITION
Le nivellement est l’opération qui consiste à mesurer une différence de niveau entre deux
points ou à rechercher la hauteur des différents points du sol au-dessus d’une surface de
niveau prise comme origine.
II. PRINCIPE
Le nivellement direct consiste à déterminer la dénivelée ΔH entre deux points à l’aide d’un
appareil appelé niveau et d’une échelle verticale appelée mire. Le niveau est constitué d’une
optique de visée tournant autour d’un axe vertical : il définit donc un plan de visée horizontal.
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Soit à déterminer la différence de niveau encore appelé dénivelé entre deux points R et P, la
mire est placée successivement sur les points R et P et le niveau entre les points R et P et à
égale distance dans la mesure du possible.
L’opérateur effectue une lecture dite arrière (LAR =1,252m) sur la mire placée sur le point S
qui est le point de départ de nos opérations et dont on connait l’altitude (48,724m). Cette
lecture arrière LAR indique que le plan de référence nn’ est 1,252m plus haut que le point S.
Il effectue ensuite une lecture sur le point P dite lecture avant (LAV= 1,338). La différence de
niveau ou dénivelé entre les S et P est une valeur algébrique dont le signe indique le point le
plus haut.
Nous remarquons que dans l’exemple choisi, la dénivelée est négative, ce qui veut traduire
que le point R est plus élevé que le point P.
L’altitude se définit comme étant la distance verticale d’un point par rapport au géoïde
(niveau moyen des mers prolongés sous les continents). Connaissant l’altitude du point de
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départ (Le point R dans l’exemple choisi) ont peut calculer l’altitude du point visé (Le P dans
l’exemple choisi).
Quelque fois, dans les opérations isolées, les hauteurs ne sont pas prises par rapport au géoïde
mais à partir d’une surface de niveau quelconque prise comme origine. Il faut alors signaler
sur le plan et indiquer la surface origine arbitraire.
La portée est la distance du niveau à la mire ; elle varie suivant le matériel et la précision
cherchée, et doit être au maximum de 60 m en nivellement ordinaire et 35 m en nivellement
de précision. Dans la mesure du possible, l’opérateur place le niveau à peu près à égale
distance entre les deux points.
La mire est une échelle linéaire qui doit être tenue verticalement (elle comporte une nivelle
sphérique) sur le point intervenant dans la dénivelée à mesurer. La précision de sa graduation
et de son maintien en position verticale joue fortement sur la précision de la dénivelée
mesurée. Le réticule d’un niveau est généralement constitué de quatre fils :
2. le fil niveleur ;
4. le fil vertical
Lorsque les deux points sont situés de sorte qu’une seule station du niveau ne suffit pas à
déterminer leur dénivelée (éloignement, masque, dénivelée trop importante, etc.), il faut
décomposer la dénivelée totale en dénivelées élémentaires à l’aide de points intermédiaires.
L’ensemble de ces décompositions est appelé nivellement par cheminement.
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1. Le cheminement ouvert :
On dit qu’un cheminement est ouvert, s’il part d’un point connu en altitude, passe par un
certain nombre de point et se referme sur un point différent du point de départ et dont on
ignore l’altitude. Ce type de cheminement est déconseillé car ne permet aucun control.
2. Le cheminement encadré :
On dit qu’un cheminement est encadré s’il part d’un « point origine » connu en altitude, passe
par un certain nombre de points intermédiaires et se referme sur un « point extrémité »
différent du point d’origine et également connu en altitude.
3. Le cheminement fermé :
Un cheminement est dit fermé s’il part d’un point connu en altitude, constitue une boucle et
retourne à son point de départ.
4. Le cheminement aller-retour :
Lorsque l’on cherche à déterminer l’altitude d’un point extrémité B à partir de celle connue
d’un repère A, on effectue généralement un cheminement de A vers A en passant par B. Ceci
permet de calculer l’altitude de B et de vérifier la validité des mesures en retrouvant l’altitude
de A.
5. Cheminement double :
Il consiste à faire deux cheminements parallèles avec deux supports de mire pour pallier aux
fautes de stabilités des points de retournement.
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partir de l’altitude du plan de visé, les altitudes à niveler sont déterminées par différence par
rapport à ce plan. Cette méthode permet de lever rapidement un semis de points matérialisés
(sondages, points de berges, de fonds...). Sur la figure ci-dessous, à partir de la station ST on
vise le point R (repère) en lecture arrière et on effectue une série de lectures avant sur les
points 1, 2 et 3. Les altitudes des points rayonnés (1, 2, 3) seront calculées à partir de
l’altitude du repère R et de la lecture arrière faite sur ce point.
7. Cheminement mixte
Depuis une station quelconque du niveau dans un cheminement, et après avoir enregistré la
lecture arrière sur le point de cheminement précédent, l’opérateur vise plusieurs points de
détail et effectue sur chacun d’eux une lecture unique qui est donc une lecture avant. Ensuite,
il termine la station par la lecture avant sur le point de cheminement suivant. Dans le
cheminement mixte, on calcule d’abord les points du c cheminement principal sans tenir
compte des points de détails rayonnés. Puis on calcule ensuite les points rayonnés.
Calcul de la dénivelée entre les points à partir des lectures arrière et avant effectuées sur
ces points
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Dn (AB) = LAR (A) – LAV (B) ; Dn (BC) = LAR (B) – LAV (C) ;
Dn (CD) = LAR (C) – LAV (D) ; Dn (DE) = LAR (D) – LAV (E)
Calcul de l’altitude des points B, C, D, E à partir de celle du point A
Altitude (B) = Altitude (A) + Dn (AB) ; Altitude (C) = Altitude (B) + Dn (BC)
Altitude (D) = Altitude (C) + Dn (CD) ; Altitude (E) = Altitude (D) + Dn (DE)
V. LE POINT NODAL
Un sommet commun à plusieurs cheminement polygonaux est appelé point nodal. En
pratique, les résultats des calculs obtenus sur le point nodal et mené à partir de différents
cheminements suivis présente souvent quelques écarts. Lorsque les écarts constatés sont
tolérables, on effectue les corrections nécessaires afin de déterminer l’altitude définitive du
point nodal.
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3. L’ECART TYPE
L’écart type noté eq (σ) est défini comme étant la racine carrée de la moyenne du carré de
l’écart entre la mesure et la valeur réelle. Dans les opérations de nivellement, Ils varient
suivant les niveaux et les mires utilisées ; le soin apporté au mesurage, la stabilité des points,
la force du vent, etc.
4. LA TOLERANCE
La tolérance est la limite maximale dans lesquelles doivent être contenues les résultats des mesures
effectuées. La Tolérance est donc une valeur normée de critères de validité de résultats. Elle est
fonction du type de matériels utilisée et de la précision cherchée.
L’article 10 des normes applicables aux travaux topographiques au Burkina stipule que
‘’ pour un nivellement l’écart type admise sera de 7,6mm soit une tolérance de 20,52√D
avec D exprimé en km’’
Tableau des tolérances
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5. Fermeture du cheminement
Connaissant l’altitude du point A, on peut calculer celle de B à partir des mesures de terrain :
on appelle cette valeur de Alt B la valeur observée, notée Alt B obs. Elle est définie par : Alt
B = Alt A + Δ H i. La dénivelée totale ΔHAB de A vers B est égale à la somme des lectures
arrière diminuée de la somme des lectures avant.
ƩLar – Ʃlav =ƩΔH i = ΔHAB.
Remarque : Si le cheminement est fermé, la dénivelée totale doit être égale à zéro.
Si les mesures étaient exemptes d’erreurs, on retrouverait exactement l’altitude connue de B
(AltB). En réalité, il existe un écart appelé erreur de fermeture du cheminement (ou plus
simplement fermeture) qui est soumis à tolérance. Cette fermeture notée fH et vaut : fH= Alt
B obs - Alt B. L’écart de fermeture peut provenir : d’une ou plusieurs lectures fausses, d’une
mauvaise horizontalité de l’appareil, d’un dérèglement de l’appareil.
Si l’on appelle TΔH la tolérance réglementaire de fermeture du cheminement, on doit donc
vérifier : | fH|< TΔH. Si ce n’est pas le cas, les mesures doivent être refaites.
6. Compensation du cheminement
La compensation est l’opération qui consiste à répartir la fermeture sur toutes les mesures. La
compensation, notée CH, est donc l’opposée de la fermeture, c’est-à-dire : CH = – fH. Cet
ajustement consiste modifier les dénivelées partielles en répartissant la compensation totale
CH sur chacune d’elle. Cette répartition peut être effectuée de plusieurs manières :
Si l’erreur de fermeture est faible, c’est à dire inférieur à l’écart type, dans ce cas la
compensation est proportionnelle au nombre de dénivelées.
−fH
CH = Avec fH pour l’erreur de fermeture et SN le nombre de stations.
SN
Si l’erreur de fermeture est importante, c’est à dire compris entre l’écart type et la
tolérance, dans ce cas la compensation est proportionnelle à la hauteur des dénivelées.
¿
CH = - fH∗¿ ΔHi∨ Ʃ∨ΔHi∨¿ ¿ ¿ Avec fH pour l’erreur de fermeture et ΔHi différence
de hauteur entre 2 points
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I. GENERALITES
Dans l'histoire du positionnement les instruments de mesures d'angles occupent une place
privilégiée.
Les mesures angulaires sont indispensables pour les travaux topographiques. L’angle est
l’une des grandeurs utilisées dans les calculs topométriques. L’angle horizontal (AH) appelé
aussi angle azimutal (AZ) se définit comme étant l’angle plan d'un dièdre (en géométrie
dièdre : qui est déterminé par la rencontre de deux plan) formé par la verticale locale d’un
lieu et les deux (2) points visés. En pratique cet angle est calculé par différence de lectures
effectuées sur un cercle horizontal gradué de 0 à 400 grades dans le sens des aiguilles d’une
montre appelé "limbe ". Les angles peuvent être obtenus soit en mode goniométrique en
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mesurant les angles que les côtés font entre eux soit en mode décliné en mesurant les angles
que chaque côté fait avec une direction origine donnée par une aiguille aimantée.
Les angles horizontaux (azimutaux) peuvent être mesurés en deux manières différentes :
Observés et dessinées directement sur une feuille de papier placée sur une planchette
horizontale. L'instrument utilisé est un goniographe composé d'un trépied, d'une
planchette, d'un organe de visée et d'une règle.
Mesurés à l'aide d'un goniomètre. Dans ce cas les instruments utilisés sont les suivants :
Les Equerres optiques qui ne permettent que de tracer sommairement des perpendiculaires
ou de s'aligner entre deux points.
Les Cercles d'alignement avec lesquels les angles horizontaux peuvent être mesurés. Ces
instruments ont été remplacés par les théodolites.
Les Théodolites dont les lectures ne se font plus sur des verniers mais à l'aide de
microscopes permettant d'apprécier, suivant le degré de précision de l’instrument : le cgon, le
mgon, le dmgon.
Le choix de la méthode d'observation angulaire dépendra de l'instrument utilisé et de la
précision recherchée.
En topographie on utilise deux types d’angle à savoir les angles horizontaux et les angles
verticaux.
L’instrument le plus utilisé pour mesurer les angles est le théodolite (angle seulement) ou le
tachéomètre (angle et distance) ou Station Totale (mesure indirecte des angles, des distances
et des dénivelées). Le terme tachéomètre signifie « mesure rapide ». Un tachéomètre est par
conséquent un « instrument de mesure rapide ». C’est un théodolite muni d’un distancemètre
qui relève simultanément les angles et les distances mesurés.
Il existe quatre groupes d’instrument de mesures angulaires que sont :
Les goniomètres ; Les goniographe ; Les équerres : Les boussoles et théodolites-boussole
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Un théodolite est un appareil permettant de mesurer des angles horizontaux (angles projetés
dans un plan horizontal) et des angles verticaux (angles projetés dans un plan vertical). On
distingue deux types de théodolites : les théodolites ordinaires et les théodolites modernes.
2. Mesure des angles horizontaux à l’aide d’un théodolite
L’angle horizontal observé à l’aide d’un théodolite est un angle plan, compté positivement
dans le sens horaire. La lunette d’observation pivote dans un plan vertical, quelque soient les
positions altimétriques des points, l’angle observé est identique " AH".
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1. Erreurs systématiques
Nous rangeons dans ce paragraphe les principales erreurs de construction qui n’ont pu être
éliminées par réglage, ou dont le réglage serait trop délicat. Comme erreur systématique nous
pouvons citez entre autres :
• Collimation horizontale,
• Tourillonnement ou collimation verticale,
• Excentricité limbe/ alidade,
• Erreur de graduation.
L’angle vertical d’une direction est l’angle donné par la position de cette direction par rapport
à la verticale du lieu. Comme les angles horizontaux, les angles verticaux sont utilisés dans
les calculs topométriques. L’angle d’inclinaison ou site indique la position du visé par rapport
à l’horizontal.
V + i = 100gon
V + n = 200gon
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n - i = 100gon
1. La collimation verticale
res entre deux (02) directions comptées à gauche dans le sens de la marche du cheminement.
L’angle topographique est obtenu en faisant la différence entre la lecture avant (LAV) et la
lecture arrière (LAR) dans le sens du cheminement. Si toute fois la valeur de la lecture avant
est plus faible que celle de la lecture arrière, on ajoute 400 grades à la valeur de la lecture
avant.
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On appel angle topographique de droite (αd) l’angle formé par deux cotés consécutif du
cheminement, mesuré en projection horizontale et situé à droite du cheminement dans le sens
du parcours choisi. L’angle topographique de gauche (αg) sera tel que αd+αg = 400gon.
2. Le gisement d’une direction
Le gisement d’une droite (AB) est l’angle mesuré dans le sens des aiguilles d’une montre
entre l’axe positif de Y et la direction considérée. Le gisement AB s’écrit GAB dans le sens
contraire on l’appelle l’orientement. L’axe positif des Y dans un système de coordonnées
rattaché à un système général indique la direction du Nord carte.
Le Nord magnétique est donné par la direction de l’aiguille aimantée d’une boussole ou
d’un déclinatoire.
Le Nord géographique est donné par la direction de l’étoile polaire.
L’angle que fait une direction avec le nord magnétique est appelé Azimut géographique.
3. V0 d’une station
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zéro, le V0 devient alors le gisement de la droite joignant le point stationné et le point de visé
en référence. Le gisement de toute autre direction sera égal a :
GOP = V0 + Lecture P
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ΔX
Posons que : tg g= ΔY
TABLEAU RECAPITULATIF
Après avoir calculé g et suivant le signe de ΔX et de ΔY on déduit la valeur de G Voir tableau
ci-dessus.
4.2
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I. Le point et la droite
1. Le point
Un point est défini dans un plan si l’on connaît en grandeur et en signe les distances de ce
point aux deux axes.
2. La droite
Une droite est définie dans le plan :
On sait que :
XM – XA = HM
YM – YA = AH
XM = XA + HM
YM = YA + AH
HM
Sin GAM =
AM
→ HM = AM Sin GAM
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AH
Cos GAM =
AM
→ AH = AM Cos GAM
1. Définition
Un cheminement est une ligne brisée dont on a mesuré tous les angles et cotés en vue de
déterminer les coordonnées de chaque sommet.
Lorsque l’on a un cheminement polygonal ABCDE…etc. Le gisement de chaque côté
s’obtient à partir du gisement du côté précédent.
En calcul topométriques le sens des aiguilles d’une montre (sens + ) est appelé sens du
gisement, le sens contraire est celui de l’orientement.
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Les cheminements développés entre deux points connus : Par comparaison des
coordonnées exactes du point d’arrivée du cheminement et celle issue des calculs, on a un
moyen de contrôle des calculs ainsi que la possibilité de juger de la validité des mesures
du terrain.
Les cheminements fermés : C’est une polygonale qui se referme sur elle-même, c’est-à-
dire une polygonale dont l’extrémité est confondue avec l’origine.
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5. COMPENSATION
5.1 Introduction
Les mesures de terrain sont entachées d’erreurs accidentelles ou systématique qui empêchent
d’obtenir des résultats exactement conformes à la théorie ; pour les exploiter avec le
maximum de précision possible il faudra les appliquer une correction appelé compensation.
Cependant les écarts constatés ne doivent pas excéder une certaine grandeur appelé tolérance
qui dépend de la nature du travail, donc du type de matériel utilisé et du type de terrain.
5.2 Ecart de fermeture angulaire
G’AR = Gisement d’arrivé calculé = G départ + Ʃ αg ± nc* 200
GAR = Gisement d’arrivé réel (connu) , nc = nombre de cotés
Fermeture angulaire fα = G’AR – GAR
Il faudra donc corriger de cα = - fα
Exemple : G’AR = 266,422 et GAR = 266,418 ; fα = 266,422-266,418 = 0,004
→ cα = - 0,004gon = - 4 mgon
Il faudra alors repartir cette correction sur l’ensemble des angles
En compensant également chacun des angles, si les côtés on sensiblement la même longueur
Cα
αg compensé = αg brut + ; ns = nombre de sommets
ns
Remarque : Il faut faire la compensation angulaire sur les angles αg avant d’inscrire les
gisements dit compensés dans le tableau.
5.3 Ecart de fermeture planimétrique
Soit B le point d’arrivé réel et B’ le point d’arrivé calculé
XB’ = XA + ƩΔXi ; YB’ = YA + ƩΔYi
XB’ – XB = fx → cx = - fx ; YB’ – YB = fy → cy = - fy
Si on considère le cheminement de nc côtés, on effectue une compensation dite parallèle, on
utilise ce type de compensation dans le cas où les côtés du cheminement on sensiblement la
même longueur.
Cx Cy
Δxi compensé = ΔXi brut + ; Δyi compensé = Δyi brut +
nc nc
La compensation parallèle proportionnelle : elle est valable dans tous les cas et spécialement
lorsque les côtés du cheminement sont de longueur assez différente.
Di Di
Δxi compensé = ΔXi brut + cx * ; Δyi compensé = Δyi brut + cy *
D D
Avec D = à la longueur totale du cheminement
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I. Définition
Une mesure de distance est dite indirect lorsqu’on obtient celle-ci sans avoir recours à un
étalon de mesure ni à parcourir la distance à mesurer. On utilise à cet effet un appareil à une
des extrémités de la longueur à mesurer et une mire ou une canne munit d’un voyant à l’autre
extrémité. Les mesures effectuées donnent soit directement le résultat (cas des théodolites
électronique) soit une quantité appelé nombre générateur qui permet d’obtenir la distance
après un calcul simple. Ces appareils peuvent être :
Des stadimètres
Des télémètres
Des appareils à onde télémagnétique
1. Principe
Soit une distance AB à mesurer, on dispose en B une stadia horizontale perpendiculaire à la
ligne de visée AB et muni de deux voyant L et R symétrique par rapport à l’axe et
généralement distant de deux mètres. On place en A un goniomètre avec lequel on vise
successivement les voyants L et R. On mesure l’angle α sous lequel on voit la longueur
LR = b comprise entre les deux voyants.
2. Emplois et calcul
La stadia est rendu horizontal au moyen d’une nivelle sphérique et de vice calantes. On met la
mire (stadia) perpendiculairement à la ligne de visée au moyen d’un collimateur, on mesure
ensuite les angles horizontaux sur les deux voyants.
LR = b
b α
AB = D = 2 cotg 2
α
AB = D = cotg 2
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III. La Stadimetrie
La Stadimetrie est une méthode moins précise que la mesure directe de distance. Elle permet
la mesure indirecte d’une distance horizontale en lisant la hauteur interceptée sur une mire
par les fils stadimétriques du réticule de visée. Pour effectuer des mesures stadimétriques on
utilise soit un tachéomètre opticaux mécanique non autoréducteur (la distance horizontale est
obtenue après calcul) soit un tachéomètre opticaux mécanique auto- réducteur (la distance
horizontale est donnée directement). Le procédé stadimétriques à l’avantage de permettre des
mesures en terrain accidenté ou semé d’obstacle ; cependant il faut noter que l’avènement des
appareils mesure électronique (station totale ou théodolite électronique) ont permis à la
Stadimetrie de supplanter la mesure à la chaine de par la précision qu’offre ces instruments.
Selon que l’angle ou la longueur de la stadia est variable, on aura des stadimètres à angle
variable ou à angle constant.
Le point A, centre optique d’un théodolite, est situé à la verticale du point stationné en S ;
l’opérateur vise une mire posée en P et effectue la lecture interceptée par chaque fil sur la
mire soit m1 et m2. Le fil stadimétriques supérieur (s´) lit la valeur la plus grande m2 et le fil
stadimétriques inférieur (s) lit la valeur m1.
La distance horizontale peut s’exprimer par :
m 2−m 1 2
D h= si n v
∝
2 tg ( )
2
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CH DH
CH = D tg i D = tgi ; DH = D tg i’ D = tgi '
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CH – DH = CD = D (tg i – tg i’)
❑
CD = L1 – L2 = D = tg i−tg i'
2eme Cas : Les deux visées sur la mire sont de part et d’autre de l’horizontal
On a: CH = D tg i et DH = D tg i’ ; CH + DH = CD = D (tg i + tg i’)
❑
CD = L1 – L2 = D = tgi+tgi '
Appelons P et P’ les pentes c’est-à-dire les tangentes exprimées en pourcentage (%) des
droites OC et OD. Par définition, la pente d’une droite est le quotient de la dénivelée par la
distance horizontale. Elle donne la valeur de la tangente de l’angle d’inclinaison.
ΔH ❑ ❑ ❑
P= = tg i ; on aura : D = P−P ' OU D = P+ P ' d’où D = P ± P '
D
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Il est intéressant d’étudier en détail cette technique puisse que c’est le moyen de mesure
utilisé par théodolites électroniques (encore appelé station totale ou TC). Il est donc appelé à
se généraliser même s’il reste moins précis sur les dénivelées que le nivellement direct.
À partir du schéma, on peut écrire que : ∆HTP est la dénivelée de T vers P ; ht est la hauteur
de station (ou hauteur des tourillons) ; hv est la hauteur de voyant ou plus généralement la
hauteur visée au-dessus du point cherché (on peut aussi poser une mire en P).
∆HTP = ht + Di.cosV – hv
On en déduit la distance horizontale Dh : DhTP = Di. Sinus V
On en déduit la distance suivant la pente Dp : Dp = √ (Δh² + dh²)
Remarque :
● Le terme Di.cosV est appelé « dénivelée instrumentale ». Il est noté ∆hi. C’est la dénivelée
entre l’axe des tourillons (t) du théodolite et le point p visé.
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Une portée est dite courte si sa longueur (distance horizontale Dh) est inférieure à 500m.
1. Nivellement indirect avec un théodolite optico-mécanique
Sur de très courtes portées (Dh < 100 m), on peut effectuer un nivellement indirect avec un
théodolite optico-mécanique, une chaîne et une mire. La précision obtenue est médiocre (voir
calculs § 4.1.1) mais peut être suffisante dans certains cas, par exemple, pour le calcul
d’altitudes approchées pour un avant-projet de terrassement.
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Dh = Dp.sinV
∆H = Dp.cosV
HA = HS + ∆H
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Or, on cherche à calculer Dh en fonction des lectures m1 et m2 sur les fils stadimétriques.
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est négligeable devant 1. V étant l’angle vertical lu sur une graduation quelconque de la mire,
on obtient les expressions approchées employées ci-dessous :
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