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CPGE Réda Slaoui MPSI 1

TD 02 : Dynamique galiléenne du point


matériel
 
Exercice 01 : 
1. Les forces appliquées à ce système sont :
le poids p ⃗ = m⃗ g,
la force de rappel du ressort F ⃗ = −k(ℓ − ℓ0 )⃗
ex
⃗ ⃗
la réaction du support R = N normale au support car il n’y a pas de frottement.
à l’équilibre on a
F⃗e + m⃗g+N ⃗ = ⃗0 ⇒ −k(ℓe − ℓ0 )⃗
ex + m⃗
g+N ⃗ = ⃗0
Par projection sur Ox on obtient :
mg
−k(ℓe − ℓ0 ) + mg sin(α) = 0 ⇒ ℓe = x e = ℓ0 + sin(α)
k
c’est la condition d’équilibre.
2. Le PFD donne
m⃗
a = m⃗ ⃗ +N
g+F ⃗ = m⃗
g − k(ℓ − ℓ0 )⃗ ⃗
ex + N
dx d2 x
avec ℓ = x ; ⃗
v= ⃗
ex et ⃗
a= ⃗
ex
dt dt2
en projetant sur l’axe Ox :
k
mẍ = g sin(α) − (x − ℓ0 )
m

En utilisant la condition d’équilibre, on trouve :


k k mg kxe
ẍ + x= (ℓ0 + sin(α)) =
m m k m
soit
ẍ + ω02 x = ω02 xe
c’est une équation du second ordre avec un second membre constant, sa solution est :
x(t) = xh + xp

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la solution homogène est celle de ẍ + ω02 x = 0, soit


xh (t) = A cos(ω0 t) + B sin(ω0 t)
où A et B sont des constantes.
la solution particulière est une constante comme le second membre ; soit :
0 + ω02 xp = ω02 xe ⇒ xp = xe
soit donc
x(t) = A cos(ω0 t) + B sin(ω0 t) + xe
Les conditions initiales sont : x(0) = xe + d et v(0) = ẋ(0) = 0
soit
A + 0 + xe = d + xe ⇒ A = d 0 + Bω0 + 0 = 0 ⇒ B = 0
ainsi
x(t) = d cos(ω0 t) + xe
c’est un mouvement rectiligne sinusoı̈dal.
 
Exercice 02 : 
1. on a
[F ] M LT −2
[K] = = = M T −1
[v] LT −1
alors son unité est kg.s−1
2. le skieur subit :
son poids p ⃗ = m⃗ g,
⃗ =T
la réaction de la piste R ⃗ +N ⃗;
⃗ = −λ⃗
la force de frottement fluide de l’air F v.

le PFD :
m⃗
a=p ⃗ +F
⃗+R ⃗
La projection du PFD sur Oy donne :
0 = N − mgcos(α) ⇒ N = mg cos(α)
et comme le glissement se fait avec frottement alors :
T = f N = f mg cos(α)
3. la projection du PFD sur Oy donne :

corrigé TD 02 dynamique 2/9


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dv
m = −λv − T + mg sin(α)
dt
soit
dv λ
+ .v = g[sin(α) − f cos(α)]
dt m
dv
Quand v = vℓ alors = 0 et donc :
dt
λ
0+ vℓ = g[sin(α) − f cos(α)]
m
soit
mg
vℓ = [sin(α) − f cos(α)]
λ
A.N : vℓ = 56m/s
4. la solution de l’équation différentielle vérifiée par la vitesse est :
mg
v(t) = Ae−t/τ + [sin(α − f cos(α)) = Ae−t/τ + vℓ
λ
avec τ = m/λ
les conditions initiales sont : v(t = 0) = 0 ⇒ A = −vℓ soit
Ä ä
v(t) = vℓ 1 − e−t/τ
5. A la date t1 on a :
vℓ Ä ä
= vℓ 1 − e−t1 /τ ⇒ t1 = τ ln(2) = 56s
2
6. On prend des nouvelles origines de temps t′ = 0 et d’espace x(t′ = 0) = 0 et comme
nouvelle vitesse initiale v(t′ = 0) = vℓ /2.
Le PFD s’écrit
d⃗v
m =p ⃗′ + N
⃗+T ⃗′
dt
Projection sur Oy :
0 = N ′ − mg cos(α)N ′ = mg cos(α) or T ′ = 10f N ′ = 10f mg cos(α)
projection sur Ox :
dv
m = −T ′ + mg sin(α) = −mg [10f cos(α) − sin(α)] = cte
dt
d’ou
dv
= g [10f cos(α) − sin(α)] ⇒ v(t′ ) = −g [10f cos(α) − sin(α)] t′ + C ′
dt
or à t′ = 0 on a v(t′ = 0) = vℓ /2 = C ′
soit
vℓ dx
v(t′ ) = −g [10f cos(α) − sin(α)] t′ + = ′
2 dt
en intégrant on obtient :
1 vℓ
x(t′ ) = − .g [10f cos(α) − sin(α)] t′2 + t′ + C”
2 2
′ ′
or à t = 0 on a x(t = 0) = 0 et donc :

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1 vℓ
x(t′ ) = − .g [10f cos(α) − sin(α)] t′2 + t′
2 2

à la date t = t2 le skieur s’arrête, et donc
vℓ
v(t2 ) = 0 ⇒ t2 = = 0, 495s
2g [10f cos(α) − sin(α)]
ainsi la distance d’arrêt du skieur est
1 vℓ
d = x(t2 ) = − .g [10f cos(α) − sin(α)] t22 + t2 = 6, 97m
2 2
 
Exercice
03 : 
1. Le PFD appliqué au point matériel M :
d⃗
v
m =p ⃗
⃗+N
dt


R
z

er
M ⃗

θ
θ p

O x

On a
−−→ d⃗
v
OM = R.⃗
er ⇒ ⃗
v = R.θ̇.⃗
eθ ⇒ eθ − R.θ̇ 2⃗
= R.θ̈⃗ er
dt
et
⃗ = −mg cos θ⃗
p er + mg sin θ⃗

et aussi
⃗ = N.⃗
N er
Le PFD devient :
Ä ä
eθ − R.θ̇ 2⃗
m R.θ̈⃗ er = −mg cos θ⃗
er + mg sin θ⃗
eθ + N.⃗
er
par projection sur la base polaire :
®
−mR2 θ̇ 2 = −mg cos θ + N (1)
mRθ̈ = mg sin θ (2)
L’équation différentielle du mouvement est :
g
θ̈ = sin θ
R
(On peut retrouver la même équation en utilisant le théorème du moment cinétique en O).

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2. on a :
g d 1 g d
ï ò
2
θ̇.θ̈ = θ̇. sin θ ⇒ θ̇ = . (− cos θ + C)
R dt 2 R dt
avec C est une constante.
D’où
1 2 g 2g
θ̇ = .(−cosθ + C) ⇒ θ̇ 2 = − cos θ + C
2 R R
2g
D’après les C.I : θ̇(t = 0) = 0 et θ(t = 0) = 0 alors C =
R
Alors :
2g
θ̇ 2 = (1 − cos θ)
R
La relation (1) donne :
−2mg(1 − cos θ) = −mg cos θ + N ⇒ N = mg(3 cos θ − 2)
3. Quand l’enfant quitte l’igloo, alors :
N =0 ⇒ cos θ0 = 2/3 ⇒ θ0 = 48◦
 
Exercice04 : 
1. le PFD appliqué au point M s’écrit :
d⃗
v
m =p ⃗ + F⃗1 + F⃗2
⃗+R
dt
x
ℓ2 ℓ1
ℓ02 ℓ01
⃗ M
F⃗2 F⃗1 R
A B
p

O ⃗
ex

avec :
— le poids :
⃗ = −mg⃗
p ez
— la tension du ressort (R1 ) :
F⃗1 = −k1 (ℓ1 − ℓ01 ).(−⃗ex ) = −k1 .x⃗
ex
— la tension du ressort (R2 ) :
F⃗2 = −k2 (ℓ2 − ℓ02 ).⃗
ex = −k2 .x⃗ex
— la réaction du support :
⃗ = R⃗
R ez
La projection du PFD sur (Ox) donne :
k1 + k2
Å ã
ẍ + .x = 0
m
de la forme
ẍ + ω02 .x = 0
où

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k1 + k2
ω0 =
m
2. La solution de l’équation différentielle est :
x(t) = Acos(ω0 t) + Bsin(ω0 t)
D’après les C.I, on trouve x(t = 0) = x0 = A et ẋ(t = 0) = 0 = B.ω0 ⇒ B = 0
d’où l’équation horaire :
!
k1 + k2
x(t) = x0 .cos t
m

La période des oscillations est


2π m

T = = 2π
ω 0 k1 + k2
Pour le ressort équivalent à l’association en série de deux ressort, on a la même période :
m
T = 2π
kéq
alors
kéq = k1 + k2
3. La condition d’équilibre :
p ⃗ + F⃗1 + F⃗2 = ⃗0
⃗+R
La projection sur (Ox) :
−k2 .x − k1 .x = 0 ⇒ x=0
donc la position d’équilibre coı̈ncide avec le point O origine du repère.
 
Exercice
05 : 
Temps de transit de gouttes d’eau dans l’atmosphère
1. PFD appliqué à la goutte d’eau, dans le référentiel terrestre supposé galiléen :
P⃗ +F ⃗ = m⃗ a
On peut l’écrire sous la forme
d⃗
v 6πηa
+ ⃗
v=⃗
g
dt m(1 + ℓ/a)
d⃗
v
La vitesse limite est obtenue quand s’annule et donc
dt
m ℓ 2 ρa2 ℓ
Å ã Å ã
⃗lim
V = 1+ ⃗
g= 1+ ⃗
g.
6πηa a 9 η a
2. AN :
pour a1 , Vlim 1 = 1, 3 cm · s−1
pour a2 , Vlim 2 = 1, 3 m · s−1 .
h
3. Le temps de transit est donné par t = .
Vlim
AN :
pour a1 , t1 = 6, 2 · 105 s = 7 jours
pour a2 , t2 = 6, 2 · 103 s = 1, 7 h.

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4. L’épaisseur e de la bulle étant faible par rapport au rayon, on peut estimer le volume de
l’eau qui la constitue par la formule 4πa2 e, ce qui permet de calculer sa masse en négligeant
celle de l’air enfermé. Cela donne une vitesse limite :
2 ρge ℓ
Å ã
Vlim = a2 1+ = 0, 38 m · s−1
3 η a
Le temps de transit est alors
t = 2, 1 · 104 s = 6 h
 
Exercice 06 : Oscillations d’une bille sur un support circulaire
1. La bille est soumise à :
son poids
⃗ = +mg cos θ −
P →
er − mg sin θ −→

la réaction du support (qui est normale puisque les frottements sont inexistants) :
⃗ =R ⃗
R e +R −
r r

e . z z

D’autre part le mouvement est circulaire de rayon r.


Deuxième loi de Newton :
⃗ +R
P ⃗ = m⃗ a
Projections dans la base cylindrique :

mg cos θ + Rr = −mr θ̇ 2 (1); −mg sin θ = mr θ̈ (2) ; Rz = 0 (3).


2. a) La seconde projection ne comporte que la fonction θ. On la multiplie par θ̇, soit :
g
−mg sin θ θ̇ = mr θ̈ θ̇ ⇔ θ̈ θ̇ = − sin θ θ̇
r
On reconnaı̂t alors deux dérivées que l’on peut intégrer :
θ̇ 2 g
= cos θ + A
2 r
Avec les conditions initiales θ̇(0) = 0 (bille immobile) et θ(0) = θ0 .
on obtient finalement :
2g
θ̇ 2 = (cos θ − cos θ0 ) (4).
r
b) (3) montre que la réaction n’a qu’une composante non nulle, selon er .
On reporte l’expression (4) dans (1) :
⃗ = mg [3 cos θ − 2 cos θ0 ] ⃗
R e.
c) Cette expression est maximale pour θ = 0 (au moment où la particule passe par sa
position la plus basse) : alors
Rmax = mg [3 − 2 cos θ0 ].
3. a) On utilise (2), sachant que pour des faibles valeurs de θ, on a
g
sin θ ≈ θ : θ̈ + θ = 0.
r
b) Cette équation possède une solution du type
Å…
g
ã
θ(t) = A cos t+C .
r

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On détermine A et C en utilisant les conditions initiales :



g
θ(0) = A cos C = θ0 et θ̇(0) = −A sin C = 0.
r
Donc
Å… ã
g
θ(t) = θ0 cos t .
r
 
Exercice 07 : 
Mesure de la viscosité d’un fluide
1. Bilan des forces :
4
⃗ = m⃗
Le poids : P g = πr 3 ρ⃗
g.
3
4
π = − πr 3 ρ0⃗
La poussée d’Archimède : ⃗ g.
3
La force de frottement : f⃗ = −6πηr⃗
v
2. On applique la 2ème loi de Newton à la bille :
m⃗ a=P ⃗ +⃗π + f⃗
d⃗
v
or ⃗
a= d’où
dt
4 d⃗
v 4 4
πr 3 ρ = πr 3 ρ⃗
g− πr 3 ρ0⃗
g − 6πηr⃗
v
3 dt 3 3
d’où
d⃗
v ρ0 6πηr
g−
=⃗ g−
⃗ 4 ⃗
v
dt ρ 3
πr 3 ρ
d’où
d⃗
v 9η ρ0
Å ã
+ 2 ⃗ v = 1− ⃗
g
dt 2r ρ ρ
par identification :
9η ρ0
α= et β = 1 − .
2r 2 ρ ρ
d⃗
v −

3. Quand la bille a atteint sa vitesse limite = 0 d’où
dt
9η − ρ0
Å ã
−→
vlim = 1 − ⃗
g
2r 2 ρ ρ
soit
2
vlim = (ρ − ρ0 ) gr 2

2
4. Pour déterminer η on pose Y = vlim et X = (ρ − ρ0 ) r 2 on a alors Y = aX avec
9
1
a= .
η
Après calculs on obtient le tableau suivant :
2
X = (ρ − ρ0 ) r 2 0,032 0,036 0,044 0,057 0,072
9
Y = vlim en m · s−1 0,052 0,059 0,071 0,091 0,110
La régression linéaire fournit l’équation de la droite Y = aX + b avec :

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a = 1, 5636, b = 2, 236.10−3 ≈ 0
et le coefficient de corrélation r2 = 0, 9998 > 0, 98 qui valide le modèle d’une courbe sous
forme de droite :
1 1
η= = =⇒ η = 0, 640SI.
a 1, 5636
2
1 2r 2 ρ 2 (1, 5 · 10−3 ) 7800
5. τ = = = d’où τ = 6, 09 ms . La bille atteint presque
α 9η 9 × 0, 64
instantanément sa vitesse limite.

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