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Hamza ICHOU

Analyse II
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Les notions abordées dans ce document :




 Les intégrales de Riemann

Développement limité



Équations différentielles

Les intégrales généralisés





Les séries numériques

Ð … « Å +33 625524751
- -
Série 1 :
Analyse II

⋆ ⋆

Partie 1 (EMI)
Un dipôle magnétique de moment M ⃗ porté par l’axe Oz de vecteur unitaire ⃗ez est placé dans le
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vide au point O. On pose : M ⃗ = M⃗ez , où M est une constante. Le champ magnétique engendré
 −→
par ce dipôle en un point P éloigné de O, repéré par r = OP et θ = ⃗ez , OP , s’écrit :

⃗ ·−
µ0 −−→ M OP


B = − grad
4π r3
1. Calculer le module de B ⃗ en fonction de M , r, et θ.
2. Déterminer le lieu des points de l’espace où le champ B ⃗ est perpendiculaire à l’axe Oz.
Donner le module de B ⃗ en un de ces points, en fonction de M et r.
3. On considère une calotte sphérique (centrée sur O ) ayant pour base un cercle situé dans
un plan orthogonal à Oz, de rayon R et de centre O′ situé à la distance d = OO′ de O.
Déterminer le flux de B ⃗ à travers cette calotte, en fonction de M , d, et R. Lorsque R << d,
2
montrer que ce flux peut être approximé par : µ02M Rd3 .
Ð … # « Å

4. a. Montrer que l’équation d’une ligne de champ quelconque est de la forme : r = r0 sin2 θ
où r0 est une constante.
b. Donner l’équation d’une ligne de champ passant par le point P0 situé dans le plan
contenant O et perpendiculaire à Oz à la distance D de O, en fonction de D et θ.
5. Application : On considère que le champ magnétique terrestre est celui d’un dipôle magnétique
placé au centre O de la Terre considérée comme une sphère de rayon RT , de moment
magnétique M ⃗ orienté suivant l’axe N S des pôles magnétiques.
a. En prenant D = 4RT , construire la ligne de champ passant par P0 en s’aidant des
points correspondant à quelques valeurs particulières de θ, pour lesquelles on donnera r
en fonction de RT . Choisir une échelle convenable.
b. Donner θ correspondant au point P0′ intersection de la ligne de champ précédente et de
la sphère terrestre. Montrer ce point sur la figure précédente.
Calculer le module de B ⃗ en ce point. Calculer la composante horizontale (horizon local)
de B⃗ en ce point.
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c. La mesure de cette composante donne la valeur 1.21 × 10−4 T. En déduire la valeur de


M en en précisant l’unité. On donne RT = 6370 km et µ0 = 4π × 10−7 SI.
NB: Dans toute cette partie, on donnera les angles, le cas échéant, en degrés et

Partie II (EMI)
On considère un disque plein homogène de centre C, de rayon R et de masse M qui roule sans
glisser, tout en restant vertical, sur un plan faisant un angle α avec l’horizontale. Le centre du
disque est relié à une masse m par un fil inextensible sans masse, qui passe (sans glisser) par une
polie de centre C et de rayon R. Le disque et la poulie peuvent tourner sans frottement autour de
leurs axes et on notera J et J′ ’ leurs moments d’inertie respectifs. On notera ω la vitesse angulaire
du disque et ω ’ celle de la poulie. Le système est initialement immobile.

2
1. Déterminer le moment et de R. rapport à son axe Cz en fonction de M
2. Soient T1 et T2 les forces de tension exercées par le fil respectivement sur le disque et
3. Établir l’équation du mouvement a) En utilisant le principe fondamental de la dynamique

Analyse II
de M, m, J, J ′ , R et α. cinétique. En utilisant une approche énergétique
4. A quelle condition (reliant m, M et α ) le que. coefficient de frot suppose que J, = 0 disque
peut il monter ? l’angle α, nécessairement statique du disque idéale) et que M = m. On
notera f, le

Partie I (EHTP)
un point matériel de masse aL Le point M glisse sans frottement le long de la tige (T ) qui volume
dans le plan horizontal (x0y) autour de l’axe (0z ) avec une vitesse angulaire constante ω ( φ = ωt

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et aso). Le point matériel M est soumis, en plus de son poids P⃗ et de la réaction de la tige R⃗ a une
−−→
force F⃗ = F⃗⃗ ep . Dans ces conditions, le mouvement de M le long de la tige suit la loi: OM = at⃗eρ
: (t étant le temps et a une constante positive). La base → −
ep , →

 
ep , ⃗k est la base cylindrique liée à
 

la tige. N.B: Toutes les expressions vectorielles doivent être exprimées dans la base ⃗epp , ⃗eψ , k .

1. Calculer la vitesse V⃗ (M/ Re) et l’accélération ⃗γ (M/ Re) de


2. Déterminer ⃗σo (M/ Re) le moment cinétique en O du point M ainsi que sa dérivée par rapport
au temps dans Re.
3. Déterminer les moments dynamiques de chacune des forces agissant sur le point M .
4. En appliquant le théorème du moment cinétique, trouver les expressions des composantes de

la réaction R.
5. Déterminer l’énergie cinétique Ec(M/ Re) du point M dans Re ainsi que sa dérivée par
rapport au temps dans 9 .

Ð … # « Å
6. Déterminer les puissances de chacune des forces agissant sur le point M .
7. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, trouver l’expression de F⃗ .
8. On considère une portion de oblique, de demi-angle ais sommet ar et de rayons limites Rs et
Rz (Ry < R2 ). Ce système est chargé en surface avec la densité non uniforme :
a
σ = σ0
r
a est une constante homogène à une longueur et r le rayon du cône en un point de son axe
de symétrie.
Déterminer le champ électrostatique

E(θ) au sommet θ du cène Be In Sciences

Exercice 1
Le circuit est en régime apériodique critique dont la tension u(t) est:

u(t) = D1 te−1000t + D2 e−t000t (en Volts ), t ≥ 0

1. Déterminer le coefficient D2 sachant que la tension initiale ug aux bornes du condensateur


est égale 325V .
2. Sachant que le courant initial io parcourant l’inductance est égal à 5 mA. déterminer le
coefficient D2 en fonction de R et C
3. Écrire l’équation différentielle décrivant le comportement du circuit Écrire l’équation car-
actéristique de l’équation différentielle:

3
4. En déduire la valeur des deux éléments R et C ainsi que le coefficient D2 .
IV. Un circuit a la forme d’un triangle rectangle isocèle dont les côtés de l’angle droit ont une
longueur a. Le circuit est parcouru par un courant d’intensité I et placé dans un champ magnétique
Analyse II

⃗ parallèle à l’hypoténuse F G
extérieur uniforme B
1. Caractériser entièrement l’ensemble des forces de Laplace agissant sur ce circuit.
2. Calculer le moment de l’ensemble des forces de Laplace par rapport au point O.
3. En déduire e l’action du champ magnétique B ⃗ sur le circuit.

1 Mathématique
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ALGÈBRE.
Dans cet exercice K désigne R ou C et E est le K-espace vectoriel égal à K3 muni de sa base
canonique B = (e1 , e2 , e3 ). Pour tout endomorphisme f de E, on note f 0 = idE , et pour tout
entier naturel k, f k+1 = f k ◦ f . On note M3 (IK) l’espace des matrices d’ordre 3 à coefficients
dans K.
On dit qu’un endomorphisme f de E est cyclique d’ordre p avec p ∈ N∗ , s’il existe a ∈ E vérifiant
les trois conditions suivantes
• f p (a) = a
• La famille (a, f (a), . . . , f p−1 (a)) est génératrice de E;
• La famille (a, f (a), . . . , f p−1 (a)) est constituée d’éléments deux à deux distincts.
Ð … # « Å

Dans ce cas la famille (a, f (a), . . . , f p−1 (a)) est appelée un cycle de f .
 
−3 −2 −2
Dans cet exercice, on considère l’endomorphisme f de E de matrice A =  2 1 2 
2 1 1
relativement à la base B.
1. a) Vérifier que B ′ = (e1 , f (e1 ) , f 2 (e1 )) est une base de E.
b) Calculer f 3 (e1 ) et en déduire la matrice de f relativement à la base B ′ .
c) En déduire que f 4 = idE . (On ne demande pas de calculer A4 )
d) En déduire que f est cyclique d’ordre 4 et que (e1 , f (e1 ) , f 2 (e1 ) , f 3 (e1 )) est un cycle
de f .
2. a) Calculer le polynôme caractéristique de f .
b) Si K = C : donner un vecteur non nul w tel que f (w) = iw. (On notera w = w1 + iw2 ,
avec w1 et w2 deux vecteurs à coefficients réels.)
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c) Calculer f (w1 ) et f (w2 ) et en déduire unebase B1 = (v1 , v2 , v3 ) de R3 telle que la


−1 0 0
matrice de f dans cette base est la matrice  0 0 1  dans M3 (R).
0 −1 0
3
3. Soit φ une forme bilinéaire symétrique sur R qui vérifie φ(f (x), f (y)) = φ(x, y), pour tous
x, y ∈ R3 .
a) Montrer que la base B1 est orthogonale par rapport à φ.
b) Donner la matrice de φ dans B1 en fonction de φ (v1 , v1 ) et φ (v2 , v2 ).
c) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que φ soit définie positive.
d) On suppose que φ est définie positive. Si on se donne un endomorphisme g de R3 de
matrice M relativement à la base B1 , donner la matrice de l’endomorphisme adjoint de
g relativement à la base B1 .

4
ANALYSE.
Partie I

Analyse II
Dans cette partie, on s’intéresse au calcul de l’intégrale de Gauss définie par
ˆ +∞
2
I= e−t dt
0

1. Justifier l’existence de I.
−xt
2. Montrer que la fonction t 7−→ √e est intégrable sur ]0, +∞[ si et seulement si x ≥ 0. On
´ +∞ e−xt
t(t+1)
pose alors pour tout x ≥ 0, f (x) = 0 √t(t+1) dt
3. Montrer que f est continue sur R+ .
4. Montrer que f (0) = π.

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5. Montrer que limx→+∞ f (x) = 0.
6. Montrer que f est do classe C 1 sur R∗+ .
´ +∞ −u
7. On pose α = 0 e√u du. Vérifier que f est une solution de l’équation différentielle

α
y′ − y = − √
x

8. Résoudre l’équation différentielle (1). (On donnera une solution particulière sous forme
intégrale.) ´ x −t
9. En déduire que pour tout x ≥ 0, e−x f (x) = π − α 0 e√t dt.
10. Déterminer alors la valeur
√ de α.
11. En déduire que I = 2π .

Ð … # « Å
Partie II
´ +∞ dx
Pour tout n ∈ IN , on pose In = 0 (x2 +1)n+1
.
1. Justifier l’existence de In .
2. Calculer I0 .
3. Montrer que la suite (In )n≥0 est décroissante.
4. Montrer que limn→+∞PIn = 0.
5. Montrer que la série P(−1)n In est convergente et calculer sa somme.
6. Montrer que la série In est divergente.
7. Montrer que pour tout entier n ≥ 1,
2n − 1
In = In−1
2n
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8. En déduire que, pour tout n ∈ I,


(2n)! π
In =
22n (n!)2 2
9. Montrer que pour tout n ∈ I,
ˆ
√ +∞
dt
n + 1In =
t2 n+1

0 1+ n+1
 
t2
10. Pour t > 0 fixé, étudier les variations de la fonction x 7−→ x ln 1 + x
sur R∗+ .
11. En déduire que
−n−1
t2

1
∀n ∈ IN, 1+ ≤
n+1 1 + t2

5
√ √
π
12. Montrer alors que limn→+∞ n + 1In = 2
.
13. En déduire la formule de Wallis
√ 22n (n!)2 1
Analyse II

π = lim √
n→+∞ (2n)! n

Partie III
Pour tout entier non nul n, on pose
 
1
un = n+ ln n − n − ln(n!)
2

1. Montrer que
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1
un − un−1 ∼
12n2
2. En déduire que la suite (un )n est convergente. On note l sa limite.
1
3. Montrer que n! ∼ e−l nn+ 2 e−n .
4. En utilisant la formule (2), montrer que l = − 21 ln(2π).
5. En déduire la formule de Stirling:

n! ∼ nn c−n 2πn
1 1 1
6. En remarquant que n2
∼ n−1
− n
et en utilisant l’équivalence donnée par la formule (3),
montrer que 3 √  1
ln 2π + un ∼ −
12n
Ð … # « Å

7. En déduire la formule asymptotique



  
n −n 1 1
n! = n e 2πn 1 + +o
12n n
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