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Youssef El Khalfaoui

Préparation aux concours

Électricité :

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Ð … « Å ƒ +212 675-012855
 Recueil des problèmes :
Préparation aux concours

⋆ ⋆

#–
Exercice 1 Champ B et flux d’un dipôle magnétique - Application au champ terrestre :

On admettra que le champ magnétique en un point M (r, θ) éloigné d’un petite spire plane de
surface S, parcourue par un courant I (dipôle magnétique de moment magnétique porté par la
#– #–
normale à la spire : M = I S ) a pour expression :
#– !
#– µ0 # – M. #–r
B(M ) = − gradM
4π r3
se
 #–
Formulation identique à celle du champ électrique d’un dipôle électrique de moment dipolaire M
1

Youssef El Khalfaoui

en remplaçant µ0 par .
ε0
cn
On considère une petite spire circulaire filiforme plane de centre O, de rayon a, parcourue par un
courant I.
#–
1 a. Calculer le module du champ magnétique B(M  ) en un
 point M éloigné de la spire,
# – #–
définie par la distance #–
r = OM et l’angle θ = M, #–
\
r .
ei

#–
b. Comparer les modules du champ B(M ) en un point M2 situé dans le plan de la spire
en un point M1 sur l’axe de la spire (OM1 = OM2 = r).
#–
c

2 Déterminer le lieu géométrique des points de l’espace où le champ B est perpendiculaire à
#–
l’axe de la spire. Calculer le champ B en un de ces points en fonction de I, a et r.
#–
S

3 Déterminer le flux du champ B à travers une calotte sphérique ayant pour base un cercle de
centre O′ , de rayon R′ , de même axe que la petite spire, on donne d = OO′ .
4 Application : En première approximation, le champ magnétique terrestre est celui d’un
dipôle magnétique, placé au centre O de la terre de rayon R, de moment magnétique M
nI

orienté suivant l’axe N S des pôles magnétiques de la terre.

Ð … # « Å

La latitude d’un point M est l’angle λ du rayon OM avec le plan équatorial magnétique
(plan passant par O et perpendiculaire à N S).
a. En utilisant les valeurs λ = 0◦ , 30◦ , 45◦ , 60◦ et 90◦ , construire la ligne de champ (C0 )
passant par le point M0 (OM0 = 5R) de latitude nulle.
eB
b. Calculer les modules du champ magnétique en M0 et au point M0′ d’intersection de
(C0 ) et de la sphère terrestre, en fonction de M et R.

Exercice 2 Flux d’induction d’un dipôle magnétique à travers une bobine plate :

On considère une bobine plate formée de N spires de rayon R, de centre O et d’axe (Oz).
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1 Un dipôle magnétique, de moment M dirigé suivant l’axe (Oz) (vers O), est placé au point
M de l’axe (Oz) d’où l’on voit le rayon R de la bobine sous l’angle α. Calculer en fonction
de M, N, R et α, le flux d’induction magnétique qui traverse la bobine plate.
2 Le dipôle magnétique est maintenant placé au centre O de la bobine plate, le moment
#–
dipolaire M faisant l’angle β avec l’axe (0z). Calculer, en fonction de M, N, R et β, le flux
d’induction magnétique que le dipôle envoie à travers la bobine plate.

2
 #–

Préparation aux concours

Exercice 3 Dipôle magnétique dans un champ B uniforme - Lignes neutres et équipotentielles :

#–
Dans un champ magnétique uniforme B 0 = B0 #– e x parallèle à la direction (x′ Ox) (de vecteur
#– #–
unitaire e x ), on place en O un dipôle magnétique de moment magnétique M parallèle au champ
#–
B 0 et de même sens.
1 a. Exprimer les composantes radiale Br et orthoradiale Bθ du champ magnétique total
#–
B(M ) en un point
 M , assez éloigné du dipôle et repréré par ses coordonnées polaires
# – #–

\
r = OM et θ = M, r .
#–
b. Montrer que le lieu géométrique des points de l’espace où le champ total B(M ) est
radial est une sphère Σ dont on exprimera le rayon R?
c. Quel est le lieu géométrique des points de l’espace où le champ total B(M ) est nul
(Lignes neutres).
#–
d. Montrer que le champ B au point M de l’axe (x′ Ox) (OM = r) s’exprime simplement

es
#– r
en fonction de B 0 et du rapport .
#– R
2 Le champ magnétique B(M ) dérive du potentiel scalaire du champ B0 est nul aux points où

Youssef El Khalfaoui
l’angle polaire θ = π/2.

nc
Exprimer le potentiel scalaire total V (r, θ) en M en fonction de B0 , R, r et θ.
3 a. En déduire les formes des surfaces équipotentielles V (M ) = 0, comment varie le champ
#–
magnétique B(M ) sur ces surfaces ?
b. Établir les équation des surfaces équipotentielles V (M ) = Cte = V0
ie
Exercice 4 Action d’un dipôle magnétique sur un segment de courant rectiligne :
Sc
Un segment de courant rectiligne, limité entre O et A (OA = Là, est parcouru par un courant
constant d’intensité I.
Un dipôle magnétique est placé en D, à la distance d du fil OA, de sorte que son moment
#–
magnétique M est dirigé suivant (Ox) perpendiculaire à la direction (Oz) du fil. Du point D, le
segment de courant OA est vu sous l’angle θM tel que : (0 < θM < π/2).
In

Ð … # « Å
z I
A
Be

I
L
#–
ez
θM
#– #–
D M Ne y #–
ex
Be In Sciences

d x

On notera ( #–
e x , #–
e y , #–
e z ) la base orthonormée, du référentiel cartésien R(O, x, y, z).
1 Calculer le champ magnétique en D et l’énergie potentielle électromagnétique Ep du dipôle
magnétique en D.

3
 #–
Préparation aux concours

2 Exprimer en fonction de d, I, M et θM , la force résultante F qui agit sur le segment de

courant rectiligne OA, en présence du dipôle.
#–
3 Exprimer en fonction de d, I, M et θM le moment Γ 0 en O des forces électromagnétiques
qui agissent sur le segment de courant rectiligne OA, en présence du dipôle.
4 a. Pour un dipôle fixé en D (à une distance d du fil), quelle longueur L (exprimée en
fonction de d) doit-on donner au segment de courant rectiligne pour que :
#–
□ La force électromagnétique F qu’il subit soit maximale ?
#–
□ Le moment des forces Γ 0 qu’il subit soit maximal?
#–
b. En déduire, en fonction de I, M et d les expressions de la force maximale F max et du
#–
couple maximal Γ max .
c. Tracer les allures des graphes des valeurs algébriques F (θM ) et Γ0 (θM ) lorsque θM varies
de O à π/2 (Où L varie de zéro à l’infinie).
se
Exercice 5 Interaction disque chargé tournant - dipôle magnétique :

Un disque de centre O et de rayon R, uniformément chargé de charge totale Q, tourne autour de

Youssef El Khalfaoui

son axe horizontal (Ox), à raison de N tours/seconde.

On notera ( #–
e x , #–
e y , #–
cn
e z ) la base orthonormée, du référentiel cartésien R(O, x, y, z).
# –
1 Du point M de l’axe (Ox), d’abscisse OM = x, le disque est vu sous l’angle 2α.
a. Exprimer le champ magnétostatique axial en M sous la forme :

#– #– (1 − cos α)2
ei

B(M ) = B 0
sin α
Où B0 est une fonction de N, Q et R qu’on explicitera.
c

b. Tracer l’allure des variations du champ B(α) avec l’angle α ∈ ]0, π/2[.
#–
2 Calculer les composantes du champ B(P ) au point P voisin de l’axe (Ox), à la distance
S

r = P M de l’axe, en fonction de N, Q, R, r et α.
3 On dispose, au point M de l’axe (Ox) du disque chargé, un dipôle magnétique de moment
#–
M fait l’angle B aigu avec l’axe (Ox) :
#–
a. La force d’interaction F subie par ce dipôle magnétique.
nI
Ð … # « Å

b. Le moment du couple subi par ce dipôle.

4 L’axe de la boucle de courant (dipôle) est disposé d’abord suivant l’axe (Ox) du disque, puis
perpendiculairement à (Ox). Comparer les actions mécanique subies par le dipôle dans les
deux cas envisagés.
eB

Exercice 6 Champs magnétostatiques de cylindres pleins et creux :

On repère un point M de l’espace par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z), et on notera ( #–
e r , #–
e θ , #–
e z)
les vecteurs unitaires radial, orthoradial et axial la base orthonormée du repère utilisé.
I. Conducteur cylindrique plein :
Un conducteur cylindrique plein, de longueur infinie et de rayon R, est parcouru par un courant
#–
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de densité volumique i = i #–e z uniforme, les lignes de courant sont orientées suivant l’axe (z ′ z) du
cylindre.
#–
1 Utilisez les propriétés de symétrie pour montrer que le champ magnétostatique B en tout
point M de l’espace est orthoradial ne dépend que de la distance r de M à l’axe du cylindre.
#–
2 Déterminer le champ B(r) en tout point M , on distinguera les deux cas : r < R et r > R.
Tracer le graphe B(r).
3 Exprimer le champ magnétique maximal et tracer le graphe B(r).

II. Conducteur cylindrique creux :

4
 Préparation aux concours
Un conducteur cylindrique creux, de longueur infinie, d’épaisseur négligeable et de rayon R est
#–
parcouru par un courant de densité surfacique uniforme j = j #– e z , les lignes de courant sont
orienté suivant l’axe (z ′ z) du cylindre.
#–
1 Déterminer le champ magnétostatique B(r) en tout point M on distinguera les deux cas
r < R et r > R.
2 Exprimer le champ magnétique maximal et tracer le graphe B(r).

III. Système de deux conducteurs cylindriques :

On considère deux conducteurs cylindriques infinie de même rayon R, dont les axes parallèles
sont distants de 3R. Les deux conducteurs sont parcourues par le même courant d’intensité I
correspondant à les densités uniformes de courant dirigées dans le même sens suivant que l’axe.
Exprimer, en fonction de I et R, les modules du champ magnétique BA sur l’axe de √ chaque
cylindre et BM au point M du plan de symétries des deux cylindres, à la distance 3R/ 2 des
deux axes :

es
1 Si les deux conducteurs cylindriques sont pleins.
2 Si les deux conducteurs cylindriques sont creux.

Youssef El Khalfaoui
nc
#–
Exercice 7 Champ B d’une distrubition cylindrique avec cavité excentrée :

#–
i
ieDans un cylindre conducteurs plein, infiniment
long, de centre O1 , d’axe (O1 z) et de rayon R1 ,
est percée une cavité cylindrique excentrée de
Sc
R1 centre O2 , d’axe (O2 z) et de rayon R2 (R2 < R1 ).
Les deux axes (O1 z) et (O2 z) sont distants de
d R2
d = O1 O2 (d < R1 −R2 ). Un courant d’intensité I
O1 O2
constante, uniformément répartie avec un vecteur
#–
densité de courant i parallèle à l’axe (O1 z). Tra-
verse ce cylindre évidé.
On désignera #–
In

e z le vecteur unitaire axial du cylin-

Ð … # « Å
dre évidé.

#–
1 Montrer que le champ magnétostatique B en tout point C de la cavité est uniforme, exprimer
#–
Be

son module B0 en fonction de I, d, R1 et R2 et déterminer la direction de B.

#– R2 #–
2 Exprimer, en fonction de i , #–
r 1 , #–
r 2 et , le champ magnétostatique B(M ) en un point M
r2
# – # –
du cylindre conducteur positionné par O1 M = #– r 1 et O2M = #–
r 2.
#–
3 Exprimer le champ magnétostatique B(P ) au point P à l’extérieur du cylindre (O1 , R1 )
# – # –
positionné par O1P = #–
r 1 et O2P = #– r 2.
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#–
Exercice 8 Équilibre d’un pendule dans un champ B non uniforme :

Un long conducteur filiforme vertical (∆1 ) est place à la distance a (que l’on peut faire varier)
de l’extrémité O d’un conducteur filiforme rectiligne, de masse négligeable, de longueur L = OP ,
mobile autour de O. À l’extrémité P , on fixe une masse m; on envoie un courant I1 dans le
conducteur fixe (∆1 ) et un courant I de sens contraire dans le conducteur OP mobile qui prend
alors une position d’équilibre inclinée d’un angle α sur la verticale.
1 a. Calculer le module du moment par rapport à O des forces électromagnétiques qui

5
Préparation aux concours

s’exercent sur le conducteur OP .

b. En déduire l’équation d’équilibre du conducteur OP dans le cas où l’inclinaison α est
faible (L et a sont de même ordre de grandeur).
c. Déterminer pour quelle valeur de a l’inclinaison (petite) est maximale, calculer numériquement
l’inclinaison maximale sachant que I = 10A, I1 = 20A, m = 5cg et g = 10m/s2 .
2 On place maintenant un second conducteur filiforme (∆2 ) parallèle à (∆1 ), tel que O soit
dans le plan formé par (∆2 ) et (∆1 ), et équidistant des deux conducteurs parcourus par le
même courant I1 ascendant.
a. Calculer le module du moment par rapport à O des forces électromagnétiques qui
s’exercent sur le conducteur OP toujours parcouru par I.
b. Écrire la nouvelle équation d’équilibre de OP , en supposant α petit.
N.B : On donne :
ˆ ˆ r
du 1+u
ln u du = u ln u − u + Cte et = ln + Cte
se
1 − u2 1−u
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Exercice 9 Cadre rectangulaire dans le champ non uniforme d’un courant rectiligne :
cn

Un fil vertical infini (z ′ Oz) est parcouru par un courant I dans le sens z ′ Oz. Un cadre rectangulaire
conducteur indéformable ABCD est situé dans un plan vertical (xOz) passant par le fil, le côté
AB = a parallèle au fil est à la distance x0 du fil, le côté CD = a est la distance b + x0 du fil, le
côté BC = b est perpendiculaire au fil. Le cadre comporte n spires.
ei

On donne a = x0 = 0, 2m, b = 0, 1m, n = 100 et I = 10A.

1 a. Calculer le flux Φ envoyé par le fil à travers le cadre.
c
b. Le cadre rectangulaire est parcouru par un courant i = 1A dans le sens ABCD. On
déplace le cadre dans la direction (Ox) parallèle à BC, x0 passant de 0, 2m à 0, 8m.
S

Calculer le travail des forcres électromagnétiques qui agissent sur le cadre.

c. Calculer les composantes Fx , Fy et Fz de la résultante des forces qui agissenet sur le
cadre lorsque x0 = 0, 2m.
2 Alors que x0 = 0, 2m, on trouve le cadre autour de AB d’un angle π/2 dans le sens qui
nI

amène (Ox) sur (Oy). Calculer :

Ð … # « Å

a. Les composantes de la force résultante et du moment au point O′ milieu de AB, du

système des forces électromagnétiques qui agissent sur le cadre.
b. Le flux Φ′ envoyé par le fil à travers le cadre, dans sa position finale à la fin de la
rotation.
eB
c. Le travail des forces électromagnétiques au cours de la rotation.
N.B : On exige les expressions littérales avant les applications numériques.

Exercice 10
L’espace est rapporté, en coordonnées cartésiennes, à un repère orthonormé direct (Ox, Oy, Oz) de
base ( #–
e x , #–
e y , #–
e z ). Soit #–
g = −g #–
e z , le champ de pesanteur (avec g > O). Deux rails métalliques
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parallèles et distants de l, parfaitement conducteurs, sont reliés par une tige conductrice CD
rectiligne, de résistance R. Ces conducteurs constituent un ensemble rigide et immobile. Afin de
fermer le circuit, une barre métallique, de masse m, parfaitement conductrice, est posée sur les
rails, orthogonalement à ceux-ci. Soient A et B les points de contact entre la barre et les rails.
Cette barre peut effectuer un mouvement de translation sans frottement sur les rails. L’ensemble
#–
est plongé dans un champ magnétique uniforme et constant B = B0 #– e z , avec B0 > 0.
Le circuit ABCD est situé dans un plan horizontal et les rails sont maintenus parallèles à l’axe
(Ox).
La barre est animée d’un mouvement de translation de vitesse #– v = v #–e x (avec v > 0). Voir la

6
 Préparation aux concours
figure ci dessous :
#–
B0
C B

l #–
#–
ez #–
R v #–
g
ey
A
#– x
ex D i

1 La position de la barre est repérée par son abscisse DA = x. Exprimer, en fonction des
données de l’énoncé, le flux Φ du champ magnétique à travers le cadre ABCD.
2 Montrer que, dans la barre, les porteurs de charge sont soumis à l’action d’un champ
#– #–
électromoteur E m . Donner l’expression vectorielle de ce champ E m .

es
3 Prendre en compte l’orientation indiquée sur la figure précédente et préciser le signe du
courant i induit dans le circuit ABCD.
4 Exprimer, en fonction de R, v, B0 et l, l’intensité du courant i.

Youssef El Khalfaoui
5 Ce courant induit s’accompagne de forces dites “De Laplace“ appliquées à toutes les portions
#–

nc
du circuit. Recopier la figure ci dessus en précisant la direction et le sens de la résultante F
des forces d’induction appliquées à la barre AB.
v 0 = v0 #–
6 À l’instant initial t = 0, la barre est lancée avec une vitesse initiale #– e x (avec v0 > 0).
#–
Déterminer l’expression vectorielle de la vitesse v (t) au temps t.
ie
7 Tracer l’allure de la courbe représentative de la fonction v(t).
8 Un modification de la valeur de la résistance R peut-elle avoir une influence sur le mouvement
de la barre? Justifier.
Sc
Le cadre plan ABCD est maintenant incliné d’un angle α (constant) par rapport au plan horizontal.
Les rails sont parallèles à l’axe (Dx′ ) (orienté par le vecteur unitaire #– e x′ ) et la tige CD est maintene
#–
parallèle à l’axe (Oy) (orienté par le vecteur unitaire e y ). La barre peut toujours effectuer un
mouvement de translation sans frottement sur les rails (voir figure ci dessous). À l’instant t = 0,
la barre est abandonnée sans vitesse initale. Soit #– v ′ = v ′ #–
e x′ , sa vitesse de translation au temps.
#–
In

C B

Ð … # « Å
0
R

D
B
l
#–
Be

A v′
i′
#–
g
#–
ez #–
ey
α
#– x
ex ′
x
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1 La position de la barre est repérée par son abscisse DA = x′ . Exprimer, en fonction des
deonnées de l’énoncé, le flux Φ du champ magnétique à travers le cadre ABCD.
2 Exprimer, en fonction de R, v ′ , B0 , l et α. L’intensité du courant i′ .
3 Sur un schéma, faire l’inventaire, à t = 0, des forces qui s’exercent sur la barre.
#–
4 Donner l’expression vectorielle de la résultante F ′ des forces d’induction qui s’exercent sur
la barre.
5 Établir l’équation différentielle liant la vitesse algébrique v ′ au temps t.
6 En déduire l’expression de v ′ (t).

7
Préparation aux concours

7 Tracer l’allure de la courbe représentative de la fonction v ′ (t).

Exercice 11
On considère un pont roulant constitué d’une barre métallique mobile AB pouvant se déplacer sans
frottement sur deux rails métalliques parallèles horizontaux, en restant toujours perpendiculaires
à ceux-ci. Les rails sont espacés d’une distance L et reliés à une des extrémités du pont par
une barre métallique CD. L’ensemble est plongé dans un champ magnétique statique uniforme
#–
et vertical B = B #– e z (voir figure ci dessous). On suppose que la barre AB se déplace à vitesse
constante #–v = v #–
ex
z #– #–
B B
C B
#–
se
R v

A
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x
D
cn

#–
1 Montrer que l’action de la force de Lorentz f s’exerçant sur chacun des électrons de
conduction a l’intérieur de la barre AB suffit à expliquer l’apparition d’un courant induit
dans le circuit du pont roulant. Préciser le sens de déplacement des électrons et le sens du
ei
courant correspondant.
2 Déterminer la force de Laplace agissant sur chaque élément du circuit parcouru par le courant
induit. Montrer que le sens de cette force est conforme à la loi de Lenz (règle de modération).
#–
c
3 Déterminer le champ électrique éctromoteur E m , puis la force électromotrice d’induction E.
#–
Comment cette f.e.m est-elle liée à la variation du flux de B à travers la surface du circuit
S
(Loi de Faraday)?
#–
4 Le courant induit est lui-même source d’un champ magnétique induit B i . Montrer que le
sens de ce champ à l’intérieur comme à l’extérieur du circuit est confome à la loi de Lenz.
Deux rails rectilignes conducteurs sont disposés parallèlement à la distance L l’un de l’autre dans
nI
Ð … # « Å

un plan horizontal. Sur ces deux rails sont posées deux barres conductrices AB et CD pouvant se
déplacer sans frottement sur les rails tout en restant perpendiculaires a ceux-ci. On supposera
que le circuit rectangulaire ABCD ainsi formé a, quelles que soient les positions des barres AB et
CD, une résistance égale à R et un coefficient d’auto-induction négligeable. L’ensemble se trouve
#–
dans un champ magnétique statique et uniforme B = B0 #– e z orienté suivant la verticale ascendante
eB

(Oz). L’axe (Ox) est défini par la direction des rails. Initialement, les deux barres sont immobiles,
AB a l’abscisse x = 0 et CD a l’abscisse x = d > 0. À la date t = 0, on lance AB vers CD avec
une vitesse initiale #–
v 0 = v0 #–
e x.
#–
B
z B
D
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#–
v
L
C
A
x

1 a. Expilquer pourquoi un courant apparaı̂t dans le circuit ABCD, dans quel sens circule
ce courant?
b. Expliquer pourquoi la barre CD se met en mouvement et déterminer le sens de ce

8
 Préparation aux concours
mouvement.
2 On désigne par #– v A (t) = vA (t) #–
e x et #–
v C = vC (t) #–
e x les vitesses respectives de AB et CD à
la date t. Exprimer en fonction de B, L, vA (t) et vC (t) la variation, entre les deux dates t et
#–
t + dt, du flux de B à travers la surface du circuit ABCD, orientée suivant #– e z.
3 Exprimer en fonction de B, L, vA (t), vC (t) et R l’intensité i(t) du courant induit circulant
dans le circuit ABCD.
4 Calculer les forces magnétiques s’exerçant sur AB et CD. Préciser leur direction et sens
respectifs.
5 Les deux barres ont même masse m. Établir les équation différentielles satisfaites par vA (t)
et vC (t), décrivant les mouvaments de AB et CD.
6 On pose u = vA − vC :
a. trouver l’équation différentielle satisfaite par u.
b. Intégrer cette équation et trouver u(t), compte-tenu des conditions initiales. En déduire
i(t).

es
7 Trouver ensuite vA (t) et vC (t). En admettant que les barres AB et CD restent toujours
séparées, quelles sont les vitesses limites vA∞ et vC∞ lorsque t tend vers l’infini? Quelle est
alors l’intensité du courant induit?

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8 Calculer l’énergie dissipée par effet Joule et la variation d’énergie cinétique entre les instants

nc
initial t = 0 et final t → ∞. Interpréter les résultats.

Exercice 12 ie Câble coaxial :

Un câble colaxial est formé de deux conducteurs, de longueur l supposé infinie. Les deux conducteurs
sont supposés creux, et assimilés à deux surfaces parfaitement conductrices, cylindriques, de sections
circulaires et coaxiales (voir la figure ci-dessous). Le conducteur intérieur (1), a un rayon R1 . Le
Sc
conducteur extérieur (2), a un rayon R2 . L’espace entre les deux conducteurs sera assimilé au
vide. On utilise le système de coordonnées cylindriques et la base locale associée, ( #– e r , #–
e θ , #–
e z ).
Un point M est repéré par ses coordonnées r, θ et z.
y #–
y eθ
Iθ
#–
In

Iθ R1 er

Ð … # « Å
R1 θ
z x
Be

Partie I : Équilibre électrostatique :

Les deux conducteurs sont en équilibre électrostatique et portent respectivement les charges
électriques +Q et −Q uniformément réparties sur les surfaces des conducteurs. Les conducteurs (1)
et (2) sont portés aux potentiels respectifs V1 et V2 (Avec la différence de potentiel U = V1 − V2 ).
1 Rappeler les équations de Maxwell dans le vide.
#–
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2 Montrer que le champ électrostatique E est radial et qu’il peut se mettre sous la forme
#–
E = E(r) #–e r avec E(r) une fonction qui dépend de r uniquement.
3 En utilisant le théorème de Gauss sur une surface que l’on précisera , exprimer E(r) en
fonction de Q, ε0 , r et l dans chacun des cas suivants : r < R1, R1 < r < R2 et r > R2 .
4 Exprimer la différence de potentiel U en fonction de Q, ε0 , l, R1 et R2 .
Q
5 On définit la capacité C du condensateur formé par les deux conducteurs par C = ,
U
déterminer C en fonction de ε0 , l, R1 et R2 . En déduire l’expression de CL de la capacité
linéique du câble coaxial.

9
Préparation aux concours

6 Calculer l’énergie électrostatique emmagasinée par le câble par son expression intégrale :
˚
We = ue dτ
τ

Avec ue la densité volumique d’énergie électrostatique et τ étant le volume intérieur du

condensateur? et retrouver l’expression de C.
10−9
7 Calculer la valeur de CL pour R1 = 10−2 m, R2 = 1, 6 × 10−2 m et ε0 = F/m.
36π
Partie II : Régime stationnaire :
Le câble coaxial est alimenté par un générateur de courant continu. Le conducteur (1) constitue le
conducteur aller du courant électrique constant d’intensité I0 . Le courant passe dans le sens opposé
pour le conducteur (2) d’intensité −I0 . La répartition du courant est superficielle et uniforme
sur chaque conducteur creux. Pour le conducteur (1), on a une densité surfacique de courant :
#– #–
J = 0 #–
I
e et J la densité surfacique de courant sur le conducteur (2).
se
s1 z s2
2πR1
#–
1 Préciser l’expression et l’unité de J s2 .
#–
Youssef El Khalfaoui

2 Montrer que le champ magnétique B est orthoradial et qu’il peut se mettre sous la forme
#–
B = B(r) · e#–θ où B(r) est en fonction de r uniquement.
cn

3 Par application du théorème d’Ampère sur un parcours que l’on précisera, Établir l’expression
de B(r) en fonction de µ0, I0 et r en distinguant trois domaines à définir. Tracer le graphe
de B(r).
4 Quelle est la densité volumique d’énergie magnétique ? Exprimer donc l’énergie magnétique
ei

Wm emmagasinée par le câble en fonction de µ0 , I0 , l1 R1 et R2 .

5 Rappeler le lien entre l’énergie magnétique emmagasinée Wm et l’inductance propre L du
câble coaxial, en déduire l’expression de L en fonction de µ0 , l1 R1 et R2 .
c

6 En déduire l’inductance linéique Ll du câble coaxial en fonction µ0 , R1 et R2 ; calculer sa

valeur pour R1 = 10−2 m, R2 = 1, 6 × 10−2 m et µ0 = 4π × 10−7 H.m−1
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