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MECANIQUE
I. Référentiel terrestre
1) Définition
2) Force d'inertie d'entraînement : définition du poids et du champ de pesanteur
3) Force d'inertie de Coriolis : expression en fonction de la latitude, cas particulier mouvement quasi-horizontal
III. Applications
1) Modes propres d'une corde fixée à ses extrémités.
Recherche d’une solution onde stationnaire, pulsations propres, L = n/2
2) Oscillations forcées : corde de Melde.
Recherche d’une solution onde stationnaire. Résonances.
(avec << ) : notion d’enveloppe du paquet d’onde, qui se déplace à v g= |ddkω| (si k réel).
I. Transport de particules :
Définitions : convection (négligée), diffusion
I. Transfert thermique :
Définitions : convection, rayonnement (tous deux négligés dans le chapitre), diffusion.
Approche documentaire :
''Effets de la force de Coriolis sur les vents géostrophiques et les courants marins''
Chap 3 : Bilans macroscopiques
I. Equation de propagation :
1) Modélisation : approximation acoustique
2) Linéarisation des équations
3) Equation de d’Alembert pour la surpression
4) Vitesse du son dans un fluide : cas général, cas d’un gaz parfait
IV. Réflexion / transmission d’une onde sonore plane progressive en incidence normale, à l’interface entre 2 milieux :
1) Conditions aux limites à l’interface : continuité de la vitesse normale et de la surpression.
2) Coefficients de réflexion / transmission pour la surpression et pour la vitesse (pas par coeur, à savoir refaire).
3) Coefficients de réflexion / transmission pour l'intensité (même commentaire)
ELECTROMAGNETISME
I. Charges et courants :
1) Charges électriques : ponctuelles, volumiques, surfaciques, linéïques.
2) Courants électriques : volumiques (démo de ⃗j= ∑
ni qi ⃗
vi ), linéïques. (Courants surfaciques hors-
types i
programme)
3) Equation locale de conservation de la charge (démo par un bilan dans le cas 1D, généralisation admise)
I. Champ électrostatique :
1) Champ créé par une charge ponctuelle
2) Principe de superposition : plusieurs charges ponctuelles, distribution continue (volumique, surfacique, linéïque)
III. Topographie
Notion de ligne de champ, et propriétés (divergence / convergence ssi charge ponctuelle, intersection en un point de
champ nul, lien entre norme du champ et écartement des lignes si milieu localement neutre)
V. Théorème de Gauss
1) Enoncé. méthode d'utilisation pour le calcul de E ⃗ :
(i) Symétries et invariances pour avoir la forme de E ⃗ ; (ii) Choix d'une bonne surface de Gauss ; (iii) Application
2) Applications :
a) Cylindre infini chargé uniformément
b) Plan infini chargé uniformément
c) Condensateur plan (par superposition de deux plans sans effets de bords) : démo capacité et énergie stockée.
d) Noyau atomique (modèle boule chargée uniformément) :
- calcul du champ (extérieur et intérieur) puis du potentiel
- énergie de constitution : par analyse dimensionnelle (à un préfacteur près), et calcul exact par apport de
couches élémentaires successives. Ordre de grandeur.
Chap 3 : Magnétostatique
I. Champ magnétostatique :
Défini par la force magnétique : ne peut pas augmenter la vitesse, mais dévie les charges. Ex. (Sup) mouvement
circulaire dans champ transversal uniforme (''circulaire'' étant admis, savoir établir la pulsation cyclotron et le rayon)
III. Topographie
Notion de ligne de champ, et propriétés (s'enroulent autour des sources, intersection en un point de champ nul, lien
entre norme du champ et écartement des lignes) . Exemples : fil, spire.
V. Dipôle magnétostatique
1) Notion de dipôle (au prog. = boucle de courant), moment magnétique
2) Moments magnétiques microscopiques
a) Magnéton de Bohr : modèle planétaire de l'atome d'hydrogène pour établir le rapport gyromagnétique de
l'électron, puis le magnéton de Bohr.
b) Application aux aimants : ordre de grandeur du moment magnétique volumique.
3) Actions subies par un dipôle magnétique dans un champ ⃗ B extérieur : force résultante (fournie), moment, énergie
potentielle. Conséquences : le dipôle tend à s'orienter selon ⃗
B et à se déplacer vers les zones de champ fort.
4) Expérience de Stern et Gerlach : approche qualitative simple.
II. Structure des ondes électromagnétiques planes progressives harmoniques (OPPH) dans le vide :
1) Définition, relation de dispersion
2) Notation complexe : équivalents complexes de la divergence, du rotationnel, et du laplacien vectoriel.
⃗
k∧ ⃗
E ⃗
u ∧E⃗ ‖⃗
E‖
3) Structure dans le vide : transversalité et relation de structure ⃗
B= ω = , ‖⃗
B ‖= u,⃗
et (⃗ ⃗
E, B)
c c
trièdre direct. Généralisation aux OPP. Equation de Maxwell-Ampère redonne la relation de dispersion.
4) Domaines du spectre électromagnétique
5) Aspects énergétiques :
- vecteur de Poynting : expression, dirigé selon la direction de l'onde, application pour estimer un champ
électrique à partir du flux énergétique surfacique pour un laser / le flux solaire / un téléphone portable
- lien entre flux du vecteur de Poynting et flux de photons
- densité volumique d’énergie e.m.
- vitesse de l’énergie
IV. Réflexion / transmission d'une OPPH électromag à l'interface entre deux milieux d'indices complexes, en incidence normale
1) Coefficients de réflexion / transmission pour le champ électrique : continuité des champs électriques et
magnétiques dans cette situation (admis), relation de structure pour exprimer les champs magnétiques,
résolution du système de 2 équations à 2 inconnues pour trouver r et t.
OPTIQUE ONDULATOIRE :
I. Description, repliement
II. Lame d’air : localisation (admise pour source étendue), différence de marche (pour observation à l'infini) et rayon des
anneaux.
III. Coin d’air : localisation (admise pour source étendue), différence de marche (justification très simplifiée dans le cas de
l'incidence quasi-normale avec localisation sur le coin d'air), interfrange.
Chap 6 : Laser
II. Obtention d'un oscillateur : détour par le cas d'un oscillateur quasi-sinusoïdal en électrocinétique
1) Structure et condition de bouclage :
- notion de système bouclé, avec chaîne directe D(jω) et chaîne de retour R(jω) (= de rétroaction)
- condition de bouclage (= condition d'oscillation) : D(jωosc).R(jωosc)=1, ce qui donne une équation pour l'argument
et une pour le module.
- en pratique : pour le démarrage, lD(jωosc).R(jωosc)l > 1 puis l'amplitude est limitée par une non-linéarité du système.
2) Cas de l'oscillateur de Wien
- chaîne directe = ampli non inverseur de gain A réel >0
- chaîne de retour = filtre de Wien = passe-bande : expression de R(jω)
- condition de bouclage : condition sur l'argument donne ωosc, puis celle sur le module donne A.
- interprétation temporelle : équation différentielle associée à D(jω).R(jω).ue = ue , conséquences.
I. Rappels de PCSI
1) Dualité onde-corpuscule :
- onde → corpuscule : cas du photon (énergie, quantité de mouvement)
- corpuscule → onde : longueur d'onde (relation de de Broglie), pulsation (relation de Planck-Einstein)
- Lien entre E et p : photon E = pc ; particule libre de masse m non nulle E = p²/2m
- Critère de prise en compte de l'aspect ondulatoire : si λdeBroglie non négligeable devant échelle spatiale du problème.
2) Inégalité d'Heisenberg : interprétation, ex. de la diffraction par une fente.
Chap 2 : Particule dans un potentiel stationnaire V(x) : puits, barrières, effet tunnel
MECANIQUE
- En particulier bien maîtriser l’application de toutes les lois de la mécanique (deuxième loi de Newton (= PFD = LQM = th. du
centre de masse) , théorème du moment cinétique (avec les bras de levier), théorème de la puissance cinétique, de l’énergie
cinétique, de l’énergie mécanique...) en choisissant la (ou les) plus adaptée(s) à la question posée…
- Ne pas oublier le chapitre sur les mouvements à force centrale, fréquents aux concours !!!
Programme de PC :
□ Savoir utiliser la notion de point coïncident pour établir la vitesse et l’accélération d’entraînement dans le cas où R' est en
translation par rapport à R et dans le cas où R' est en rotation uniforme autour d'un axe fixe de R.
□ Mettre en œuvre toutes les lois de la mécanique en référentiel non galiléen, pour un point matériel.
□ Dans le cas où R' est en rotation uniforme autour d'un axe fixe de R, montrer que la force d'inertie d'entraînement (=force
axifuge ou encore ''force centrifuge'') est conservative en établissant l'expression de l'énergie potentielle associée.
□ Exprimer la différence entre le champ de pesanteur et le champ de gravitation, et l'estimer en ordre de grandeur à la surface
terrestre.
□ Projeter le vecteur-rotation de la Terre (par rapport au référentiel géocentrique) sur les vecteurs de base d'un repère associé
u x vers l'Est, ⃗
au référentiel terrestre, en fonction de la latitude (exemple : O à la surface terrestre avec une latitude λ, ⃗ uy
⃗
vers le Nord et u z vertical ascendant), et en déduire l'expression de la force de Coriolis.
□ Déterminer sans calculs le sens de la force de Coriolis en fonction du mouvement (direction et sens du produit vectoriel à
l'aide de la ''règle des trois doigts''). En déduire notamment que pour un mouvement quasi-horizontal dans l'hémisphère
Nord la force de Coriolis tend à dévier le mouvement vers la droite.
□ A partir de la deuxième loi de Newton à {un point M} dans le référentiel géocentrique considéré non galiléen (par rapport à
RCopernic galiléen), et à l’aide de la 2ème loi de Newton à {la Terre} dans R Copernic , faire apparaître le terme gravitationnel
différentiel appelé « terme de marée » subi par M.
□ Construire géométriquement, par différence entre deux vecteurs, l'allure du terme de marée en différents points de la surface
terrestre.
□ Etablir l'expression du terme de marée en un point de la surface terrestre situé sur la droite reliant le centre A d'un astre et le
centre T de la Terre.
□ Soit I le point (géométrique) de contact entre une roue et le sol : traduire le non-glissement comme l'égalité des vecteurs-
vitesses du ''point I appartenant à la roue'' et du ''point I appartenant au sol'' (dans un référentiel quelconque).
- Utiliser la formule de composition des vitesses pour exprimer la vitesse du ''point I appartenant à la roue'' dans le
référentiel lié au sol, en passant par le référentiel barycentrique où cette vitesse est simple (mvt circulaire uniforme).
- Conclure sur la relation entre vitesse angulaire de la roue et vitesse de son centre dans le référentiel lié au sol.
□ Rappel général :
- Dans la 2ème loi de Newton ou le TMC : ne faire apparaître que les forces ou moments extérieurs au système considéré.
- Dans les théorèmes énergétiques : ne pas oublier les puissances ou travaux intérieurs au système considéré, a priori non
nulles si le système est déformable.
ONDES
□ Pour la chaîne d'atomes, appliquer la 2ème loi de Newton à l'atome n (sans erreur de signe sur les forces des ressorts de
gauche et de droite !), pour établir l'équation de son mouvement.
□ Justifier la validité de l'approximation des milieux continus pour les ondes sonores dans un solide. Dans ce cas, faire un DL à
l'ordre 2 des termes ξn+1(t) et ξn-1(t) pour aboutir à l'éq de d'Alembert.
□ Dans le cadre d'un modèle cubique simple, déterminer le nombre de chaînes d'atomes en parallèle dans la tige de section S.
Déterminer le nombre d'atomes par chaîne et donc l'allongement des ressorts lorsque la tige a été allongée de L (à
l'équilibre). En traduisant l'équilibre du plan d'atomes de l'extrémité de la tige, avec la loi de Hooke macroscopique (F = E
S ΔL/L), établir le lien entre le module d'Young E, la raideur K d’un ressort et sa longueur au repos d : E = K / d.
□ En raisonnant sur la force exercée par le ressort à droite d'un atome, justifier par un DL la forme F d = K d ∂ξ/∂x. En déduire la
force exercée par la droite sur une section S : Fd,S = (K/d)S ∂ξ/∂x et donc la loi de Hooke locale Fd,S = E S ∂ξ/∂x . Justifier
que ∂ξ/∂x correspond à un allongement relatif local ΔL'/L'.
□ Etablir directement l'éq. de d'Alembert à partir d'une tranche [x;x+dx] et de la loi de Hooke locale.
□ Démontrer qu'un terme de la forme f(t-x/c) (ou encore f(x-ct)) correspond à une onde se propageant sans déformation à la
vitesse c dans le sens des x croissants (de même dans l'autre sens pour g(t+x/c).
□ Pour décrire un phénomène de réflexion/transmission, savoir superposer les différentes ondes appropriées dans les différents
domaines (par exemple pour une réflexion en x=0, avec une OPP incidente du côté des x<0, on obtient la superposition
OPP incidente + OPP réfléchie du côté x<0, et OPP transmise du côté x>0).
□ Savoir utiliser la notation complexe d'une OPPH pour les calculs de dérivées spatiales ou temporelles.
S'en servir pour établir la relation de dispersion k=ω/c pour une OPPH solution de l'éq de d'Alembert.
□ Démontrer qu'une onde stationnaire solution de l'éq de d'Alembert, en éliminant les solutions qui divergent ou tendent vers 0
au cours du temps, est nécessairement de la forme s(x,t) = s0.cos(kx + ).cos(t + ) avec k = / c
□ Etablir les abscisses des nœuds et des ventres et montrer qu'entre deux nœuds ou ventres voisins la distance est λ/2.
□ En cherchant une solution de la forme y(x,t) = A.cos(kx + ).cos(t + ), déterminer à partir des conditions aux limites les
modes propres d'une corde fixée à ses deux extrémités. Savoir écrire rapidement les pulsations/fréquences propres à
partir de la condition L = nλ/2. Savoir représenter l'allure des modes propres.
□ En cherchant une solution de la forme y(x,t) = A.cos(kx + ).cos(t + ), pour la corde de Melde excitée par un vibreur à une
de ses extrémités, déterminer complètement y(x,t). En déduire qu'il y a résonance pour les pulsations propres.
□ En écrivant k = k' + jk'' , faire apparaître dans s(x,t) = Sm exp( j ( t – kx )) un terme d'atténuation/amplification et un terme de
propagation.
□ Attention, se méfier de la convention adoptée par l’énoncé !… Par exemple OPPH de la forme exp(j(kx - t)) au lieu de
exp(j(t - kx))… et/ou notation k = k' – jk''… Il faut veiller à adapter ses calculs, et son raisonnement concernant
l’atténuation/amplification !
□ Dans le cadre d'un produit de deux fonctions, savoir comparer leurs échelles caractéristiques de variation pour en déduire
laquelle des deux varie ''le plus vite'' (temporellement ou spatialement), et en déduire l'expression de l'enveloppe.
□ Savoir calculer une vitesse de groupe à partir d'une relation de dispersion, en pensant si besoin à « différencier » cette
relation si c’est plus pratique que de calculer une dérivée.
THERMODYNAMIQUE
- Programme de PC :
□ Savoir définir soigneusement le système fermé Σ* par rapport au système ouvert Σouv :
soit δme la masse entrante dans Σouv entre t et t+dt, et δms la masse sortante de Σouv entre t et t+dt, on définit :
- à t : Σ* = {Σouv à t + δme}
- à t+dt : le même Σ* = {Σouv à t+dt + δms}.
□ Justifier qu'en régime stationnaire la variation dA*=A*(t+dt) - A*(t) d'une grandeur physique extensive quelconque A* attachée
au système fermé vaut dA* = δAs - δAe (où δAs et δAe sont les ''A'' contenus dans δms et δme).
□ En régime stationnaire, démontrer que δme = δms par deux méthodes, soit en raisonnant sur le système fermé et en écrivant
la constance de sa masse, soit en effectuant un bilan pour le système ouvert.
□ Etablir soigneusement le 1er principe en écoulement stationnaire. Bien montrer notamment que le travail des forces de
pression en entrée et en sortie donne une contribution qui, une fois passée dans le membre de gauche, s'ajoute avec la
variation d'énergie interne pour faire apparaître la variation d'enthalpie massique.
□ Savoir l'exploiter pour déterminer des travaux utiles massiques ou des transferts thermiques massiques.
□ Penser à la nullité du travail utile en l'absence de parties mobiles (ex. : détendeurs simples, tuyère, échangeur thermique…).
□ Penser à négliger la variation d'énergie mécanique massique (gz + 1/2v²) la plupart du temps... sauf variations importantes
d'altitude (pompe de refoulement…) ou de vitesse (tuyère…).
□ Savoir passer des travaux utiles massiques et transferts thermiques massiques aux puissances utiles et puissances
thermiques, à l'aide des formules Pu=D m w u et Pth=Dm q à savoir justifier.
□ Savoir exprimer Δ h : pour un gaz parfait, où pour un fluide quelconque en écoulement isobare, où pour un liquide dans
l'approximation ''incompressible indilatable''.
□ Savoir l'exploiter notamment pour déterminer l'entropie massique créée dans un cas irréversible, ou encore l'entropie créée
par unité de temps en multipliant par le débit massique.
□ Diagrammes (P,v), (P,h) et (T,s) : savoir les lire, placer des points dessus, et les exploiter pour déterminer des titres
massiques, des Δh, des Δs…
Pour cela, il faut notamment :
- savoir exploiter la courbe de saturation (=courbe d'ébullition (liquide saturé) et courbe de rosée (vapeur saturée))
pour distinguer les différents domaines ''liquide'' / ''diphasé'' / ''vapeur'' et savoir placer des points du type
''liquide saturé'' ou ''vapeur saturée''.
- savoir démontrer et exploiter le théorème des moments dans les trois cas.
- diagramme (P,h) : - savoir que dans le domaine diphasé les isothermes sont horizontales
- savoir exploiter si besoin les isentropiques fournies
- diagramme (T,s) : - savoir que dans le domaine diphasé les isobares sont horizontales
- savoir exploiter si besoin les isenthalpes fournies
□ Machines thermiques :
- savoir définir un rendement ou une efficacité = ''ce qui nous intéresse, ce qui est utile'' sur ''ce qu'on doit fournir, ce
qui coûte''...
- dans le cas des machines avec écoulement, définir le rendement ou l’efficacité à l’aide du travail utile massique et
d’un transfert thermique massique (si même débit massique partout !), ou bien en termes de puissances à
l’aide de la puissance utile et d’une puissance thermique.
- savoir démontrer et connaître par coeur les valeurs maximales dans les trois cas classiques de machines dithermes
(moteur, réfrigérateur/climatiseur, pompe à chaleur).
□ Utiliser la notion de flux de particules à travers une surface orientée (élémentaire ou non) = nombre de particules traversant
cette surface par unité de temps, défini algébriquement (signe dépend du choix d'orientation de la surface et du sens réel de la
diffusion). En déduire le nombre de particules traversant entre t et t+dt (algébrique).
□ Dans le cas 1D, effectuer un bilan de particules dans un volume de contrôle fixe de section dS entre x et x+dx :
- Exprimer la variation d²N du nombre de particules entre t et t+dt
- Déterminer le nombre de particules « entrantes » δ²Ndiffusion (algébriquement) entre t et t+dt,
par la face x et par la face x+dx
- Ecrire si besoin le nombre de particules « créées » δ²Ncréation (algébriquement, dû à des « sources internes » entraînant une
création ou une consommation de particules) entre t et t+dt (à l'aide du nombre de particules créées par unité de
temps et de volume))
Conclusion : en écrivant que d²N = δ²Ndiffusion + δ²Ncréation on obtient l'équation locale de conservation des particules (à 1D).
□ Dans le cas 3D, effectuer un bilan de particules dans un volume de contrôle quelconque, délimité par une surface fermée,
puis en utilisant le théorème de Green-Ostrogradski en déduire l’équation locale de conservation des particules.
□ Exploiter la loi de Fick pour déterminer la forme du vecteur ⃗ jn (orientation et coordonnées dont il dépend) : pour cela,
connaître l'expression du gradient en cartésiennes / cylindriques / sphériques. Au passage, je rappelle que l'expression de la
divergence et du laplacien sont à connaître uniquement en cartésiennes.
□ A partir d'un modèle simple de marche au hasard discrète à 1D (sauts de longueur L, à intervalle de temps τ, de manière
équiprobable vers la gauche ou vers la droite) :
- exprimer la probabilité p(nL, t+τ ) qu'une particule se trouve en x=nL à l'instant t+ τ en fonction de p((n-1)L, t) et p((n+1)L, t)
- à l'aide d'un passage au continu et de développements de Taylor, montrer que p(x,t) vérifie une équation de diffusion.
- relier de manière approchée le coefficient de diffusion au libre parcours moyen et à la vitesse quadratique moyenne.
□ Utiliser la notion de flux thermique à travers une surface orientée (élémentaire ou non) = transfert thermique à travers cette
surface par unité de temps, i.e. puissance thermique (en watt !), défini algébriquement (signe dépend du choix d'orientation de
la surface et du sens réel de la diffusion). En déduire le transfert thermique à travers la surface entre t et t+dt (algébrique).
□ Dans le cas 1D, effectuer un bilan d'énergie à la portion de milieu (=système fermé ici) de section dS entre x et x+dx = lui
appliquer le premier principe entre t et t+dt :
- Exprimer la variation d²U de son énergie interne entre t et t+dt (si on raisonne à volume constant, sinon utiliser d²H
si on raisonne à pression constante...)
- Déterminer le transfert thermique entrant par diffusion δ²Q diffusion (algébriquement) entre t et t+dt, par la face x et par
la face x+dx
- Ecrire si besoin le transfert thermique supplémentaire δ²Qsuppl reçu entre t et t+dt (algébriquement, dû à une
source/consommation interne de chaleur, définie par une puissance volumique).
Conclusion : le 1er principe d²U (si volume constant) ou d²H (si pression constante) = δ²Q diffusion + δ²Qsuppl donne l'équation
locale de conservation de l'énergie (à 1D). On la généralise à 3D en identifiant div ⃗ jQ .
□ A l'aide de la loi de Fourier, en déduire l'équation de la diffusion (=équation de la chaleur) et la définition de la diffusivité
thermique (avec ses variantes ''à volume constant'', ou ''à pression constante'', ou encore ''phase condensée incomp.
indilatable'').
□ Démontrer l'expression de la résistance thermique dans le cas de la diffusion 1D dans un barreau de longueur L, section S.
□ Exploiter la notion de résistance thermique dans des cas d'association série (ex. : double vitrage, plusieurs couches de
revêtements...) ou parallèle (ex. : fenêtre dans une cloison...).
Savoir-faire communs aux chapitres 2 et 3 :
□ Justifier simplement l'irréversibilité de la diffusion en montrant que l'équation n'est pas invariante par renversement du temps.
□ A partir de l'équation de la diffusion (sans sources internes), établir en ordre de grandeur le lien entre une échelle spatiale
caractéristique L et l'échelle temporelle τ associée L≈ √ D τ . Savoir l'exploiter directement, pour estimer la durée d'un
phénomène de diffusion sur une distance L ou inversement la distance de diffusion au bout d'un temps τ.
□ Pour la résolution complète d'une équation aux dérivées partielles spatiales et temporelles, penser à vérifier les conditions
initiales ( n ou T(M,t=0) en tout point M ) et les conditions aux limites ( n ou T(M à la frontière, t) pour tout t, ou encore ⃗
jn ou ⃗
jQ
(M à la frontière, t) pour tout t (penser pour cela à la continuité du flux si besoin)).
Pour la diffusion thermique, savoir exploiter si besoin la loi de Newton (transfert conducto-convectif) qui doit être fournie.
□ En régime quelconque ou avec des sources internes, pour établir une équation de diffusion (de particules ou thermique) dans
un problème à symétrie cylindrique ou sphérique, travailler dans le volume compris entre les cylindres r et r+dr ou entre
les sphères r et r+dr (en particulier savoir écrire l'expression de ces volumes).
□ En régime stationnaire et sans sources internes, savoir utiliser la conservation du flux (de particules ou thermique) dans un
problème à symétrie cylindrique ou sphérique :
- à symétrie cylindrique : savoir exprimer le flux à travers un cylindre de rayon r et de hauteur h. Par conservation du flux à
travers les cylindres successifs, ce flux est indépendant de r, ce qui donne une expression de la dérivée de n(r) ou de
T(r) facile à intégrer.
- à symétrie sphérique : savoir exprimer le flux à travers une sphère de rayon r. Par conservation du flux à travers les sphères
successives, ce flux est indépendant de r, ce qui donne une expression de la dérivée de n(r) ou de T(r) facile à
intégrer.
□ Utiliser la loi de Wien (admise) pour relier la température de surface d'un corps noir et sa longueur d'onde d'émission
maximale.
□ Utiliser la loi de Stefan (admise) pour déterminer le flux surfacique (W.m -2) rayonné par un corps noir en fonction de sa
température de surface, et en déduire le flux total rayonné (= puissance thermique, en W).
□ Savoir écrire l'équation traduisant l'équilibre thermique d'un corps, directement en termes de flux thermiques (= puissances
thermiques) : 0 = Σ flux absorbés - Σ flux émis .
Si il n'y a que des flux de type ''rayonnement'', on parle d' ''équilibre radiatif''.
□ Dans le cadre d'un modèle proposé par l'énoncé (avec ou sans albedo, avec ou sans absorption d'une partie du rayonnement
solaire par l'atmosphère...), écrire les équations traduisant l'équilibre thermique de l'atmosphère et de la Terre pour trouver leurs
températures de surface.
□ Etablir l'équation d'une ligne de courant, dans des cas simples, en résolvant si besoin ⃗ v= ⃗
dr ∧⃗ 0.
Dans les cas triviaux, résolution inutile : par exemple, pour un champ de vitesses porté par ⃗ uθ en coordonnées cylindriques
les lignes de courant (= tangentes à ⃗v en tout point) sont forcément des cercles d'axe (Oz), etc...
□ Etablir l'équation d'une trajectoire d’une particule fluide P, dans des cas simples, en résolvant v⃗P (t)= ⃗
v ( M=P, t) .
v .⃗
□ Savoir écrire l'opérateur ⃗ grad , en cartésiennes / cylindriques / sphériques.
v .⃗
□ Démontrer que le débit volumique à travers une surface élémentaire dS est ⃗ dS .
□ Utiliser les conditions aux limites du champ de vitesse au contact d'un obstacle, fixe ou mobile, sans ou avec viscosité.
□ Dans le cas 1D, effectuer un bilan de masse dans un volume de contrôle fixe de section dS entre x et x+dx :
(i) Exprimer la variation d²m de la masse, entre t et t+dt
(ii) Déterminer la masse entrante δ²mentrant (algébriquement) entre t et t+dt, par la face x et par la face x+dx
Conclusion : écrire d²m = δ²mentrant donne l'équation locale de conservation de la masse (à 1D). On généralise à 3D.
□ Utiliser la conservation du débit massique pour un écoulement stationnaire, et la conservation du débit volumique pour un
écoulement incompressible. Utiliser la ''loi des nœuds'' associée, en cas de raccordements.
□ Ne pas confondre écoulement incompressible (pas de variation de masse volumique pour une particule fluide le long de sa
trajectoire, i.e. Dµ/Dt = 0) et ''fluide incompressible'' (µ=cte, ce qui est plus fort et implique écoulement incompressible).
□ Savoir calculer ⃗
rot ⃗
v en cartésiennes.
□ Pour un écoulement irrotationnel, savoir dans des cas simples établir le potentiel des vitesses Φ(M , t) tel que ⃗ v =⃗grad Φ ,
ou bien l'utiliser si il est fourni. Si en outre l'écoulement est incompressible, justifier que Φ vérifie l'équation de Laplace.
□ Bien reprendre les deux exemples fondamentaux que sont l'écoulement de Couette plan et l'écoulement de Poiseuille
cylindrique :
- exploiter des hypothèses simplificatrices (stationnarité, invariance vis-à-vis d'une coordonnée, incompressibilité…)
pour alléger au maximum la forme du champ de vitesse et de pression avant d'attaquer les calculs.
- écrire très soigneusement les différents opérateurs intervenant dans l'équation de Navier-Stokes...
- projeter l'équation sur les différents vecteurs de base, puis résoudre en commençant par le plus simple...
□ Pour l'écoulement de Poiseuille cylindrique, savoir calculer le débit volumique à travers une section.
□ Justifier l'expression du nombre de Reynolds, par un raisonnement en ordre de grandeur sur l'expression des opérateurs.
□ Estimer la valeur du nombre de Reynolds dans des cas simples, et l'utiliser pour conclure (de façon approchée...) :
- si l'un des deux termes convectif ou diffusif est négligeable devant l'autre
- si la force de traînée est plutôt linéaire ou quadratique vis-à-vis de la vitesse
- si le régime est laminaire ou turbulent
□ Démontrer la relation de Bernoulli, en tout point de l'écoulement ou le long d'une ligne de courant selon les hypothèses, en
indiquant bien où interviennent les différentes hypothèses.
□ Utiliser la relation de Bernoulli pour expliquer l'effet Venturi, pour établir la formule de Torricelli, ou encore pour expliquer un
dispositif type ''tube de Pitot'' ou ''débitmètre''.
□ Dans le cadre de la version ''ligne de courant'' de la relation de Bernoulli, faire attention à ce que la ligne de courant choisie
soit véritablement une ligne de courant (i.e. tangente au vecteur-vitesse !)… (et non pas une ligne quelconque choisie parce
qu'elle nous arrange...)
□ Ne pas appliquer la relation de Bernoulli à la traversée d'une zone où certaines hypothèses peuvent devenir non valables, et
notamment pas à la traversée d'une machine possédant des parties mobiles (hélice, pompe, etc...).
□ Résoudre l'équation de la statique des fluides en référentiel galiléen ⃗ grad P=⃗ f v , dans le cas où ⃗
f v =μ ⃗
g , pour un fluide
incompressible ou pour un gaz parfait isotherme. Dans le cas du fluide incompressible, savoir aussi écrire directement une
formule du type '' Δ P=±μ gh '' pour une différence d'altitude h entre deux points, en mettant le bon signe.
□ Savoir déterminer l'équation d'une ''surface libre'' en écrivant simplement ''P(M) = P0'' pour tous les points de cette surface.
□ Dans le référentiel terrestre considéré non galiléen, savoir exprimer la densité volumique de force de Coriolis ⃗f v ic , projetée
par exemple sur un repère du type ( ⃗ux, ⃗
uy , ⃗
uz ) = (Est, Nord, verticale), en fonction notamment de la latitude.
□ Justifier le fait que dans l'hémisphère Nord (resp. Sud) un mouvement horizontal soit dévié vers la droite (resp. gauche), et
l'exploiter pour interpréter le sens de rotation d'un anticyclone et d'une dépression.
□ Savoir définir clairement sur un schéma un système fermé que l'on suit, à t et à t+dt.
□ En régime stationnaire, exploiter le fait que le contenu de la ''partie commune'' (= système ouvert, délimité par une surface de
contrôle fixe) s'élimine.
□ Mettre en œuvre un bilan de quantité de mouvement pour déterminer la force subie par un fluide, ou, par actions réciproques,
la force qu'il exerce.
□ Utiliser le fait que la force due à une pression uniforme sur une surface fermée est nulle.
□ Mettre en œuvre un bilan d'énergie cinétique (ou mécanique) pour déterminer un travail ou une puissance.
□ Utiliser le fait que le travail intérieur est nul pour un écoulement parfait et incompressible.
□ Etablir et utiliser le premier principe en écoulement stationnaire (rappel de ''Thermo : chapitre 1'')
□ Etablir et utiliser le deuxième principe en écoulement stationnaire (rappel de ''Thermo : chapitre 1'')
□ Linéariser l'équation d'Euler, l'équation de conservation de la masse, et utiliser le coefficient de compressibilité isentropique,
pour obtenir 3 équations linéarisées.
□ En déduire l'équation de propagation (de d'Alembert) pour la surpression, et donc la vitesse du son.
□ En notation complexe, savoir calculer une dérivation par rapport au temps ou par rapport à une coordonnée, pour une OPPH.
□ A l'aide de l'équation d'Euler linéarisée, pour une OPPH, faire apparaître l'impédance acoustique liant surpression et vitesse.
□ Utiliser la notion d'impédance acoustique pour une OPP en se méfiant du signe à mettre selon le sens de propagation.
□ Ne PAS utiliser l’impédance acoustique si il ne s’agit pas d’une OPP… par exemple l’impédance acoustique ne marche PAS
pour une onde sphérique, ni pour une onde stationnaire...
□ Calculer la puissance sonore à travers une surface S = flux du vecteur densité de courant d'énergie sonore ⃗
Π =p 1 ⃗
v1 .
□ Déterminer l'intensité acoustique associée à une OPPH, en fonction de l'amplitude de la vitesse ou de la surpression.
□ Pour une onde sonore sphérique : à partir d'une expression fournie de la surpression (du type p1 (r , t)= A cos (ω t−k r +ϕ 0 ) )
r
utiliser l'équation d'Euler linéarisée pour déterminer la vitesse, puis montrer que la puissance sonore moyenne à travers une
sphère de rayon r ne dépend pas de r, i.e. la puissance sonore moyenne est conservée à travers les sphères.
□ A partir des conditions aux limites à l'interface entre deux milieux, en incidence normale :
- établir les coefficients de réflexion / transmission, pour la vitesse et pour la surpression
- établir les coefficients de réflexion / transmission pour l'intensité acoustique
ELECTROMAGNETISME
INDUCTION (PCSI) :
□ Ne pas oublier de choisir une orientation pour le circuit considéré, et s'y tenir :
⃗
- cela fixe l'orientation de la surface qui s'appuie sur ce contour, pour le calcul du flux de B
- cela fixe l'orientation de la fem e induite issue de la loi de Faraday
- cela fixe le sens dans lequel on doit intégrer pour calculer une force de Laplace
⃗
□ Avant tout calcul, analyser la situation en expliquant ce qui est à l'origine de l'induction dans ce cas précis (circuit fixe dans B
⃗ stationnaire ?…). Essayer d'analyser les conséquences prévisibles.
variable ? circuit mobile dans B
□ Dans le cadre d'un système avec couplage ''électro-mécanique'', penser spontanément à établir :
- une équation électrique : loi des mailles, en utilisant le schéma électrique équivalent du circuit, dans lequel apparaît la
fem induite (à exprimer à l'aide de la loi de Faraday, et à orienter dans le sens du circuit) et les autres
éléments électriques du circuit (résistance ? inductance propre ? générateur ?...)
- une équation mécanique :
- 2ème loi de Newton pour un système en translation (type ''tige sur les rails de Laplace''), dans laquelle
apparaît la force de Laplace (à exprimer en intégrant soigneusement i ⃗ dl∧B⃗ )
- ou bien théorème du moment cinétique scalaire par rapport à l'axe de rotation pour un système type ''spire
en rotation autour d'un axe fixe'', dans laquelle apparaît le couple (de Laplace) ⃗ Γ =M∧⃗ B⃗ où
⃗
M est le moment magnétique associé au circuit.
Enfin, c'est en découplant ces deux équations qu'on parvient à résoudre...
□ Utiliser la loi de modération de Lenz pour prédire ou interpréter les phénomènes observés.
□ Dans les deux cas de systèmes type ''tige sur rails de Laplace'' ou ''spire en rotation'', savoir établir un bilan énergétique
élémentaire, entre t et t+dt :
(i) multiplier l'équation électrique (homogène à des tensions) par ''i dt'' : fait apparaître des énergies !
(ii) multiplier l'équation mécanique :
- par ''v dt'' si elle est issue de la 2ème loi de Newton (forces) : fait apparaître des énergies/travaux !
- par ''ω dt'' si elle est issue du TMC (moments) : fait apparaître des énergies/travaux !
(iii) regrouper les deux équations obtenues pour obtenir un bilan énergétique global.
Si B⃗ est stationnaire, alors la puissance de la fem et la puissance de Laplace n'apparaissent pas dans le bilan
global, car on a ''couplage électromécanique parfait'', avec Pfem + PLaplace = 0 , où Pfem = ei et PLaplace= ⃗
F. ⃗
v si
translation ou PLaplace=Γ ω si rotation autour d'un axe fixe.
□ Analyser le fonctionnement d'un moteur à courant continu et d'un haut-parleur électrodynamique (configuration simplifiée type
’’rails de Laplace’’).
□ Déterminer l'inductance propre d’une bobine, et l’inductance mutuelle entre deux bobines de même axe en ''influence totale''.
□ Utiliser le vecteur densité de courant ⃗j pour exprimer l'intensité I à travers une surface S.
□ Etablir ⃗j= ∑ n q ⃗v , en exprimant la charge
types i
i i i δ Q traversant une surface dS entre t et t+dt puis avec δ2 Q/dt=dI=⃗j . ⃗
2
dS .
□ Etablir l'équation locale de conservation de la charge à l'aide d'un bilan de charges, dans le cas unidimensionnel.
⃗ et B
□ Ecrire et utiliser les équations de Maxwell pour relier les champs et les sources, ou encore E ⃗ en régime non stationnaire.
□ Etablir les formes intégrales des équations de Maxwell à partir des formes locales.
Chapitre 2 : Electrostatique
□ Utiliser le principe de superposition pour se ramener à une somme de champs ou de potentiels électrostatiques plus simples.
□ Montrer qu'une charge q placée dans E ⃗ possède l'énergie potentielle électrostatique Ep = qV.
Utiliser ceci dans la loi de l'énergie mécanique pour déterminer une variation de vitesse.
□ Utiliser le fait que le potentiel électrostatique possède les mêmes symétries et invariances que la distribution de charges.
□ Utiliser la propriété d'orthogonalité entre les lignes de champ et les surfaces équipotentielles (avec E ⃗ dans le sens des
potentiels décroissants), pour passer d'une carte de ligne de champs à une carte d'équipotentielles, et inversement.
□ Exploiter les plans de symétrie ou d'antisymétrie passant par un point M pour déduire par quel(s) vecteur(s) est porté ⃗
E( M) .
□ Exploiter les invariances par translation ou rotation pour réduire le nombre de coordonnées apparaissant dans ⃗
E( M) .
□ Dans le cas où il y a assez d'éléments de symétrie/invariance pour préciser suffisamment la forme de ⃗ E( M) en un point M
⃗
qq, alors le théorème de Gauss peut être efficace pour déterminer E( M) . Il reste à l'appliquer en choisissant une surface de
Gauss fermée, passant par M qq, à travers laquelle le flux de E ⃗ soit facile à calculer (i.e. en pratique avec des portions sur
lesquelles dS⃗ // E ⃗ dS
⃗ et d'autres sur lesquelles E. ⃗ = 0). Attention, la surface fermée est orientée vers l'extérieur.
□ A l'aide du théorème de Gauss, établir le champ électrostatique créé en tout point de l'espace par :
- un cylindre infini de charge volumique uniforme / ou de charge surfacique uniforme / ou un fil infini de charge linéïque
uniforme.
- un plan infini de charge surfacique uniforme (bien faire le calcul pour z>0, puis déduire le résultat pour z<0)
- une boule de charge volumique uniforme
□ Condensateur plan :
- déduire, par superposition de deux plans parallèles de charges opposées uniformes, en négligeant les effets de bord,
le champ en tout point de l'espace, puis la différence de potentiel entre les deux armatures
- définir et exprimer la capacité du condensateur
- déterminer l'énergie électromagnétique et retrouver ainsi le résultat d'électrocinétique
□ Noyau atomique : modélisé comme une boule de charge volumique uniforme
- déterminer le champ créé en tout point de l'espace, puis le potentiel
- définir l'énergie de constitution du noyau, et établir son expression (en sommant les travaux élémentaires nécessaires
pour faire passer le noyau d'un rayon R' à R' + dR' en amenant depuis l'infini une petite couche
2
supplémentaire δQ '=ρ×(4 π R ' dR ') … )
- par analyse dimensionnelle, avec q, ε0 et R, on retrouve cette énergie de constitution à un facteur numérique près.
⃗.
□ Etablir le potentiel électrostatique créé par un dipôle (-q, +q), dans l'approximation dipolaire. En déduire E
⃗ extérieur.
□ Prévoir qualitativement l'évolution d'un dipôle dans un champ E
⃗ extérieur.
□ Utiliser les formules de la résultante (fournie), et du moment subi (admis) par un dipôle dans un champ E
⃗ extérieur.
□ Utiliser la formule de l'énergie potentielle d'un dipôle rigide (admise) dans un champ E
□ Analogie électrostatique / gravitation : à partir de la loi de Coulomb et de la loi de la gravitation, identifier les grandeurs
analogues, et le préfacteur à modifier dans le théorème de Gauss gravitationnel.
Chapitre 3 : Magnétostatique
□ Charge q en mouvement dans un champ transversal uniforme : la nature circulaire du mouvement étant admise, établir la
pulsation cyclotron et le rayon (prog. PCSI).
□ Exploiter les plans de symétrie ou d'antisymétrie passant par un point M pour déduire par quel(s) vecteur(s) est porté ⃗
B( M) .
□ Exploiter les invariances par translation ou rotation pour réduire le nombre de coordonnées apparaissant dans ⃗
B( M) .
□ Utiliser le principe de superposition pour se ramener à une somme de champs plus simples.
□ Dans le cas où il y a assez d'éléments de symétrie et d'invariance pour préciser suffisamment la forme de B( ⃗ M) en un point
⃗
M qq, alors le théorème d'Ampère peut être efficace pour déterminer B( M) . Il reste à l'appliquer en choisissant un contour
d'Ampère fermé et orienté, passant par M qq, le long duquel la circulation de B⃗ soit facile à calculer, i.e. en pratique avec des
portions sur lesquelles dr⃗ // B
⃗ avec ‖B‖
⃗ = cte et d'autres sur lesquelles B. ⃗ dr
⃗ =0. Attention, la surface s'appuyant sur le
contour est orientée en accord avec le contour.
□ A l'aide du théorème d'Ampère, établir le champ magnétostatique créé en tout point de l'espace par :
- un conducteur cylindrique rectiligne infini, parcouru par une densité de courant uniforme
- un fil rectiligne infini
- un solénoïde long (sans effets de bords), en admettant la nullité de B⃗ à l'extérieur
□ - Déterminer l'inductance propre L d'une bobine (assimilée à un solénoïde sans effets de bords) : exprimer son flux propre Φp
(= N fois le flux à travers une seule spire), puis écrire par définition Φp = Li.
1 2
- Calculer son énergie magnétique Um , par intégration de la densité volumique, et retrouver la formule d'élec Um = Li .
2
⃗ S
□ Savoir associer à un circuit fermé parcouru par i un dipôle magnétique M=i ⃗.
⃗ extérieur.
□ Prévoir qualitativement l'évolution d'un dipôle magnétique dans un champ B
⃗
□ Utiliser les formules de la résultante (fournie), et du moment subi (admis) par un dipôle magnétique dans un champ B
extérieur.
⃗ extérieur, et en déduire la
□ Utiliser la formule de l'énergie potentielle d'un dipôle magnétique rigide (admise) dans un champ B
force.
□ A l'aide du modèle de Bohr (électron de trajectoire circulaire uniforme autour du noyau), exprimer le moment magnétique
associé à la ''boucle de courant'' correspondante, puis le moment cinétique de l'électron par rapport au noyau, et en déduire le
rapport gyromagnétique. En utilisant la quantification du moment cinétique L z=n ℏ , on en déduit la quantification du
moment magnétique par le magnéton de Bohr.
□ En ordre de grandeur, en associant un moment magnétique de l'ordre de µ B à chaque atome et en considérant qu'ils sont tous
parallèles et de même sens, estimer le moment magnétique d’un aimant.
□ Décrire simplement l’expérience de Stern et Gerlach, et expliquer sans calculs le résultat attendu dans le cadre de la
mécanique classique, et ce que montre le résultat obtenu en réalité.
□ Etablir un ordre de grandeur de la vitesse des électrons libres dans un fil conducteur.
□ Discuter l'influence d'un éventuel champ magnétique, en comparant les termes magnétique et électrique de la force de
Lorentz.
m ⃗ uniforme et
□ A l'aide du modèle de Drude (avec force en − τ ⃗v ), établir la loi d'Ohm locale dans un métal, en champ E
stationnaire à l'aide du PFD à un électron. En déduire un ordre de grandeur de τ et un critère de validité du modèle en régime
variable.
□ A l'aide du modèle de Drude, en champ E ⃗ quelconque et en termes de champ de vitesse, en régime sinusoïdal, montrer
qu'on peut définir une conductivité complexe. En déduire qu'on retrouve une loi d'Ohm avec conductivité réelle si f<<1/τ
(≈1014Hz pour un bon conducteur (métal)).
□ Etablir l'équation différentielle vérifiée par la densité volumique de charges, estimer le temps caractéristique associé et en
déduire ρ = 0.
⃗
∂E
□ Justifier, en ordre de grandeur, que dans un bon conducteur (métal) on peut négliger μ0 ϵ0 devant μ0 ⃗j .
∂t
□ Pour une portion de conducteur ohmique cylindrique, en régime stationnaire, parcourue par une intensité i uniforme :
⃗ , puis la tension U, et conclure R= L
- en déduire ⃗j en fonction de i, puis E .
γS
- écrire la puissance volumique cédée par le champ à la matière, puis intégrer sur le volume et en déduire P=Ri².
□ Utiliser les opérateurs divergence, rotationnel, et laplacien vectoriel, pour une OPPH en notation complexe.
□ Réécrire les équations de Maxwell, en complexe, pour une OPPH dans le vide, et en déduire la transversalité et la relation de
structure.
□ A partir de l'expression d'une onde électromagnétique quelconque, savoir identifier si elle se propage ou non, si oui dans
quelle direction, et en déduire si elle est transverse ou non, et si elle est plane ou non.
□ Se méfier : transversalité et relation de structure a priori non valables si l'onde n'est pas une OPP !... (en particulier attention
aux ondes non planes… ondes sphériques, cylindriques, ou dans des « guides d’onde »...) ou si on n'est pas dans le vide…
□ Pour une OPP dans le vide, à l'aide de la relation de structure, exprimer le vecteur de Poynting en fonction de E².
En déduire un ordre de grandeur du champ électrique pour un laser / le flux solaire / un téléphone portable, à partir de la
puissance surfacique moyenne.
□ Etablir la relation entre la puissance traversant une surface (flux du vecteur de Poynting) et le flux de photons (nombre de
photons traversant la surface par unité de temps), pour une OPPH dans le vide.
□ En raisonnant sur l’énergie traversant dS entre t et t+dt, pour une OPP dans le vide, établir que la vitesse de propagation de
l’énergie vaut ve = c.
Chapitre 6 : Ondes électromagnétiques dans la matière : plasmas, métaux, diélectriques
□ Dans un milieu localement neutre et de conductivité complexe, réécrire les équations de Maxwell, en complexe, pour une
OPPH : - en déduire la transversalité et la relation de structure.
Attention, a priori relation de structure valable ici seulement en complexes si le vecteur d'onde est complexe.
2
k = ω2 −μ o γ jω .
2
- en déduire également la relation de dispersion
c
□ Avec ⃗k=k ⃗ u , identifier de manière générale le rôle de la partie réelle et de la partie imaginaire de k : propagation (vitesse
de phase, de groupe), atténuation (distance caractéristique).
□ Déduire du caractère imaginaire pur de la conductivité complexe que la puissance cédée à la matière est en moyenne nulle.
□ Réflexion / transmission d'une OPPH à l'interface entre deux milieux d'indices complexes n1 et n2, en incidence normale :
- raisonner sur une OPPH incidente avec ⃗ Ei polarisé rectilignement (une seule composante).
- écrire la forme a priori des OPPH réfléchies et transmises ⃗ Er et ⃗ Et (de même polarisation (admis)).
- à l'aide de la relation de structure, écrire les champs magnétiques associés.
- enfin, en admettant ici la continuité des champs ⃗ E et ⃗
B , résoudre le système de 2 équation à 2 inconnues pour
trouver r et t.
□ Interface vide → plasma :
- Cas ω > ωp : déterminer l'indice associée au plasma, ici réel, en déduire que r et t sont réels.
1 ⃗
E∧⃗
B*
Définir les coefficients de réflexion/transmission en puissance. Les déterminer, en utilisant <⃗
Π >= Re( μ )
2 0
- Cas de l'optique visible : évaluer la valeur numérique de la pulsation associée au domaine visible, et en déduire que la
conductivité est approximativement imaginaire pure, ce qui redonne un cas analogue au plasma neutre
sans collisions. L'application numérique montre que l'on est ici dans le cas ''ω < ωp'' , d'où T=0 et R=1.
□ Pour une polarisation quelconque, se ramener à une forme E01 cos (ω t ') pour une composante et E02 cos(ω t '+φ)
pour l'autre. En déduire le type de polarisation.
□ Pour déterminer si une polarisation est droite ou gauche, faire un dessin avec la convention ''onde qui vient vers soi'', puis
placer les points ω t '=0 et ω t '=π/2 .
□ Ecrire l'action d'un polariseur rectiligne sur une polarisation quelconque : projection du champ sur le vecteur unitaire ⃗
up du
polariseur, i.e. ⃗
E( 0+ ,t )=( ⃗
E(0- ,t).⃗
u p )⃗
up .
2
E
□ Exprimer l'intensité lumineuse associée à une OPP dans le vide : I=< ⃗
Π.⃗
u >=< > .
μ0 c
□ Etablir la loi de Malus.
□ Etablir le retard de phase introduit sur ''l'axe lent'' par une lame à retard d'épaisseur e et d'indices nx et ny .
□ Justifier l'action d'une lame quart d'onde sur une circulaire ou sur une rectiligne à 45° des lignes neutres.
□ Connaître la méthode d'analyse d'une polarisation inconnue (dans le cas où elle est soit non polarisée, soit totalement
polarisée elliptique / circulaire / rectiligne). En particulier savoir distinguer une circulaire d'une non polarisée.
OPTIQUE GEOMETRIQUE :
Voir programme PCSI
OPTIQUE ONDULATOIRE
□ Exploiter l'additivité des chemins optiques pour découper un calcul en plusieurs morceaux, sans oublier les éventuels λ0/2
supplémentaires.
□ Utiliser la loi de Malus, si nécessaire avec le principe du retour inverse, pour justifier l'égalité de certains chemins optiques.
□ OPPM : savoir écrire s( M ,t )=S o exp( j (ω t−⃗k .⃗r )) , interpréter (propagation), et développer le terme ⃗
k . ⃗r .
A
□ Onde sphérique : savoir écrire s( M , t )= exp( j (ω t −kr)) et interpréter (propagation radiale, atténuation).
r
□ A partir de deux grandeurs scalaires quelconques s1 (M ,t )=s01 cos(ω1 t−φ 1 (M)) et s2 (M , t)=s02 cos (ω 2 t−φ2 (M)) , établir la
formule de Fresnel, en justifiant au passage la nécessité de l'égalité des pulsations.
□ A partir du modèle des trains d'onde, expliquer qualitativement pourquoi les deux ondes doivent être cohérentes pour que le
terme d'interférences ne soit pas nul.
□ A partir du modèle des trains d'onde, justifier la condition l(M)l < lC en raisonnant sur la différence de temps de trajet le long
des deux voies.
□ En supposant les conditions réunies, retrouver rapidement la formule de Fresnel en utilisant la notation complexe pour
calculer l'intensité lumineuse.
□ Délimiter un champ d'interférences, en faisant apparaître les rayons extrêmes des deux faisceaux qui interfèrent.
□ Exprimer les intensités maximales et minimales en fonction de I 1 et I2 et en déduire que la situation de meilleur contraste est
celle où I1 = I2.
□ Justifier et exploiter le fait qu'une frange brillante possède un ordre d'interférences entier, et une frange sombre un ordre
d'interférences demi-entier (ou encore les conditions équivalentes en termes de différence de marche, ou encore en
termes de déphasage).
□ Savoir exploiter une donnée expérimentale telle que par exemple ''on part d'une frange brillante, puis on passe par N franges
brillantes et on finit sur une frange sombre'' en la traduisant par ''l'ordre d'interférence a varié de ±(N+1/2)''.
Chapitre 3 : Interférences à 2 ondes : à partir de l’exemple des trous/fentes d’Young
□ Pour les trous/fentes d'Young ''à grande distance'' (montage sans lentille) :
- Savoir exprimer la longueur du segment S2M (entre un trou S2 et le point M de l'écran) en utilisant la norme du vecteur
établi à partir des différences de coordonnées des deux points, puis avec le DL qui s'impose.
- En déduire S1M par analogie, puis la différence S2M – S1M.
- Par analogie, écrire SS2 – SS1 si non nul (S hors de l'axe).
- En déduire la différence de marche (M), l’ordre d’interférence p(M), et la géométrie rectiligne des franges.
- Utiliser directement la formule de Fresnel pour avoir l'intensité lumineuse.
□ Déterminer un interfrange : - soit en écrivant que l'ordre d'interférence varie de ±1 lorsque x (par exemple) varie de i
- soit en déterminant la période spatiale de l'intensité lumineuse I(x)
□ Montrer que l'introduction d'une lame à faces parallèles cause une translation des franges, et déterminer cette translation.
Raisonner pour cela en suivant une frange déterminée, c'est-à-dire ''à p fixé''.
Savoir justifier sans calculs le sens de la translation.
□ Interpréter simplement le critère de brouillage approximatif (spatial ou spectral) comme la superposition, au point M
d'observation, de franges brillantes (dues à certains points ou certains λ0 de la source) et de franges sombres (dues à
d'autres).
□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spatial approximatif pour trouver la largeur approximative de fente-source à partir de
laquelle il y a brouillage pour les fentes d'Young.
□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spatial exact pour déterminer les brouillages en présence de deux sources
ponctuelles incohérentes.
□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spectral approximatif dans le cas d'un spectre centré en λm et de largeur Δλ<<λm pour
montrer qu'il y a brouillage si on a environ lδl > λm²/Δλ.
Etablir le lien entre la largeur spectrale en fréquence et en longueur d'onde.
En déduire que lc ≈ λm²/Δλ et donc qu'on retrouve environ lδl > lc .
□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spectral exact pour déterminer les brouillages en présence d’un doublet de deux
longueurs d’onde.
□ Déterminer les longueurs d'onde manquantes dans un spectre cannelé, en fonction de la valeur de δ.
□ En lame d'air :
- Etablir la différence de marche pour l'observation à l'infini.
- En écrivant l'ordre d'interférence au centre des anneaux p0 =2 e/ λ 0 =q+ϵ (avec q entier et 0 ⩽ϵ<1 ), déterminer l'ordre
d'interférence du 1er anneau brillant puis du nème.
- En déduire l'angle in du nème anneau brillant, puis son rayon rn dans le plan focal image d'une lentille de focale f'.
- Justifier, en raisonnant à ordre p fixé, que les anneaux rentrent lorsqu'on se rapproche du contact optique.
□ En coin d'air :
- Justifier, de façon très simplifiée, l'expression de la différence de marche dans le cas de l'incidence quasi-normale et de
la localisation sur le coin d'air.
- En déduire l'interfrange.
- Faire le lien entre l'interfrange i sur le coin d'air et l'interfrange i' mesurée sur un écran où l'on a fait l'image des franges à
l'aide d'une lentille convergente. Connaître la ''règle des 4f''.
- Déterminer de quelle distance se translatent les franges si on introduit dans un des bras de l'interféromètre une lame
d'épaisseur e et d'indice n.
- Expliquer par un schéma que charioter le miroir mobile revient à translater l'arête du coin d'air, et donc les franges.
□ Doublet spectral (dans le cas d'une source émettant deux longueurs d'onde proches et avec la même intensité) :
- Effectuer le calcul de l'intensité lumineuse I(δ) en fonction de la différence de marche.
- En déduire l'enveloppe de la courbe I(δ) et donc le contraste (local) et les brouillages.
- Etablir les brouillages sans calculer I(δ), en raisonnant sur la variation de l’ordre d’interférences, avec le critère de
brouillage exact (deux longueurs d'onde).
□ En lame d’air, expliquer comment estimer approximativement la longueur de cohérence d’une source, en mesurant le
chariotage nécessaire pour obtenir une perte significative de contraste.
□ En lame d’air, expliquer comment déterminer l’écart Δλ entre les deux longueurs d’onde d’un doublet, en chariotant le miroir
mobile et en mesurant ses abscisses lors de brouillages successifs.
□ Pour des interférences à N ondes monochromatiques cohérentes (N>2), il n’y a pas de « formule de Fresnel »… Il faut revenir
à la somme des signaux lumineux (grandeurs scalaires s i de i = 1 à N, en pratique en notation complexe) puis en déduire
l’intensité lumineuse.
□ Etablir Imax = N² I0 lorsque les N ondes monochromatiques cohérentes sont en phase et ont toute la même amplitude.
□ Pour N ondes de même amplitude et avec un déphasage Φ=cte entre deux successives :
- Exprimer le déphasage de la nème par rapport à la 1ère, prise comme référence.
- En déduire que la somme s des signaux lumineux (amplitudes complexes) fait apparaître une série géométrique.
- Appliquer la formule correspondante, puis factoriser par l’angle moitié au numérateur et au dénominateur pour faire
apparaître des sinus.
- En déduire l’intensité lumineuse I(Φ) =(K/2).s.s*.
□ Etablir la formule fondamentale des réseaux, en déterminant le déphasage entre les ondes diffractées par deux traits
successifs dans une direction donnée puis en écrivant la condition d'interférences constructives.
□ Pour la lame à faces parallèles, d'épaisseur e et d'indice n, établir la différence de marche géométrique δ géo=2 n e cos r
entre deux ondes réfléchies ou transmises successives. Si on veut la différence de marche totale, se méfier des natures
des réflexions et rajouter λ0/2 si besoin.
Chapitre 6 : Laser
□ Utiliser les coefficients d'Einstein pour écrire la variation de la population N 2 ou N1 entre t et t+dt, en prenant en compte les
contributions des trois processus (émission spontanée, absorption, émission stimulée) avec les bons signes.
□ Faire le lien entre le coefficient A de l'émission spontanée et la durée de vie de l'état E 2 (en imaginant qu'il n'y ait que la
contribution de l'émission spontanée).
□ Faire le bilan, entre t et t+dt, du nombre de photons venant se rajouter de manière cohérente à ceux du faisceau
(contributions seulement de l'émission stimulée et de l'absorption), pour montrer la nécessité de l'inversion de population pour
obtenir un milieu amplificateur.
□ Utiliser la statistique de Boltzmann pour justifier que dans un cas d'équilibre thermodynamique à T on aurait N2 < N1.
□ Faire le schéma-bloc d'un système bouclé avec chaîne directe et chaîne de retour, et en déduire la condition de bouclage
D(jωosc).R(jωosc)=1. En déduire une condition sur l'argument et une sur le module.
□ A partir des propriétés de l'ALI idéal en régime linéaire, établir la fonction de transfert D(jω) = 1+R2/R1 = A réel >0 du montage
amplificateur non-inverseur.
□ Appliquer la condition de bouclage à l'oscillateur de Wien : montrer que la condition sur l'argument donne ωosc = ωo = 1/(RC),
puis que celle sur le module donne A = 3.
□ A partir de l'écriture D(jω).R(jω).ue = ue , établir l'équation différentielle vérifiée par ue et retrouver les résultats précédents pour
avoir des oscillations sinusoïdales, ainsi que la condition de démarrage.
□ En écrivant que, en régime permanent, la grandeur scalaire lumineuse s doit être inchangée après un tout de cavité laser, en
déduire la condition faisant intervenir le facteur d'amplification g, les coefficients de réflexions sur les miroirs, et le facteur de
déphasage.
□ En déduire, en écrivant que le déphasage sur un tour doit être nul (modulo 2π), que la longueur de la cavité vérifie L = p λ/2.
En déduire les fréquences propres quantifiées.
□ Ecrire la condition sur le module, reliant le facteur d'amplification g et les modules des coeffs de réflexion sur les miroirs :
g|r 1 ||r 2 |=1 . En pratique, au démarrage il faut g|r 1 ||r 2 |>1 : expliquer qualitativement ce qui empêche la divergence.
□ A partir de l'expression fournie de l'intensité lumineuse I(r,z) pour un faisceau gaussien, tracer l'allure du profil radial à z fixé et
en déduire que w(z) peut-être considéré comme le rayon du faisceau, et tracer l'allure de w(z).
□ Etablir le comportement du faisceau dans le domaine z << LR et z >> LR et en déduire un beau dessin faisant apparaître le
faisceau et ses asymptotes ainsi que w0 et LR bien placés (l'asymptote conique passe par le point (z=LR, r=w0)).
En déduire l'ouverture angulaire (tan) θ=w 0 /LR , et donc (tan) θ= λ .
π w0
□ Interpréter la relation θ= λ en terme de diffraction.
π w0
□ Faire un beau dessin illustrant le passage d'un faisceau cylindrique à un faisceau conique à l'aide d'une lentille convergente :
le faisceau émergent a son waist en F' , on peut en déduire sa divergence angulaire θ' puis son waist w 0 ' .
□ Faire un beau dessin illustrant le passage d'un faisceau conique à un faisceau cylindrique à l'aide d'une lentille convergente :
le faisceau incident a son waist en F , on peut en déduire le lien entre sa divergence angulaire θ et le nouveau waist w 0 ' .
MÉCANIQUE QUANTIQUE
□ Relier énergie et pulsation, et longueur d'onde et quantité de mouvement, dans le cadre des relations de de Broglie et de
Planck-Einstein.
□ Dans des cas simples, savoir exploiter l'inégalité d'Heisenberg (les termes Δp x et Δx étant a priori évalués en ordre de
grandeur
et pas comme des écarts-types rigoureux).
□ Ecrire la probabilité qu'une particule se trouve dans un volume dτ (cas 3D) ou entre x et x+dx (cas 1D).
□ Dans des cas simples, savoir normaliser une fonction d'onde (3D ou 1D).
□ A partir de l'équation de Schrödinger (fournie), pour une particule libre, établir la relation de dispersion (pour une fonction
d'onde de type OPPH à 1D). Faire le lien entre cette relation et E = EC = p2/2m pour une particule libre.
□ Pour un paquet d'ondes : - déterminer la vitesse de groupe, faire le lien avec la vitesse de la particule.
- faire le lien entre Δ k x Δ x≥1 / 2 et l'inégalité d'Heisenberg.
□ A partir de l’équation de Schrödinger dans un potentiel stationnaire V(x) (fournie), montrer qu'un état stationnaire
E
Ψ ( x , t)=φ( x) f ( t) est nécessairement de la forme Ψ ( x ,t )=φ( x )exp (−i t) .
ℏ
2 2
En déduire que |Ψ (x , t)| =|φ( x )| est indépendant de t.
E
□ En injectant Ψ ( x , t )=φ( x)exp (−i t) dans l'éq. de Schrödinger fournie, en déduire l'éq. pour la partie spatiale.
ℏ
□ Se méfier d'une superposition d'états stationnaires : ce n'est plus un état stationnaire, écrire soigneusement le module carré
|Ψ (x , t)|2 =|Ψ 1 ( x , t)+Ψ 2 (x ,t)|2 =( Ψ1 ( x ,t )+Ψ 2 ( x, t )) .( Ψ*1 (x , t)+Ψ *2 ( x , t)) … on en déduit que la densité de probabilité
E2−E1
dépend de t, avec une pulsation .
ℏ
Chapitre 2 : Particule dans un potentiel stationnaire V(x) : puits, barrières, effet tunnel
□ En mécanique classique, délimiter le domaine accessible par E ≥Ep (notamment avec un graphe de Ep).
□ Résoudre l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale pour trouver les états stationnaires (avec E > 0 si le fond du
puits est à V = 0) , en exploitant la continuité de φ(x), qui donne ici une annulation aux deux bords du puits car
φ=0 dans les domaines où le potentiel est infini.
□ Vérifier qu'on retrouve les modes propres d'une corde fixée aux deux extrémités.
□ A partir de l'inégalité d'Heisenberg, expliquer pourquoi Emin ≠ 0 et retrouver une valeur approchée de Emin.
□ D'après l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale, établir la forme des fonctions d'ondes spatiales dans les
trois domaines de l'espace (pour un état stationnaire lié).
□ En déduire l'existence d'ondes évanescentes dans les domaines ''non accessibles classiquement''. Penser à éliminer les
termes divergents si le milieu est illimité à gauche et à droite.
□ En admettant qu'on peut chercher des solutions soit paires, soit impaires, réduire dans chacun de ces deux cas le
nombre de coefficients inconnus (on passe de 4 à 2).
□ Utiliser une discussion graphique pour résoudre le problème et montrer la quantification des niveaux d'énergie.
□ Interpréter qualitativement l'abaissement des niveaux d'énergie par rapport au puits infini.
□ D'après l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale, établir la forme des fonctions d'ondes spatiales dans les
trois domaines de l'espace (pour un état stationnaire) :
□ A gauche et à droite de la barrière, sélectionner ici une forme en exp(ikx) et exp(-ikx) plutôt que cos(kx) et
sin(kx), afin d'interpréter en termes d'OPPH incidente, réfléchie, et transmise, et éliminer le terme inutile du côté
''transmis''.
□ Existence d'ondes évanescentes dans la barrière ''non accessible classiquement''. Attention ici il faut conserver les
deux termes.
□ Définir le coefficient de transmission comme un rapport de courants de probabilité (transmis / incident), et en déduire son
expression en fonction des amplitudes de l'OPPH transmise et de l'OPPH incidente.
□ Dessiner l’allure des deux premiers états stationnaires φS symétrique et φA anti-symétrique, avec ES < E1 < Ea.
□ Par combinaison linéaire simple, construire un état ψ(x,t=0) « à gauche » par exemple, et savoir écrire directement par
linéarité son évolution ψ(x,t). En déduire la densité de probabilité associée lψ(x,t)l² et montrer l’existence d’oscillations
sinusoïdales, avec en particulier un état ψ(x,t=T/2) « à droite » au bout d’une demi-période.