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MECANIQUE

Chap 1 : Changement de référentiel. Dynamique en référentiel non galiléen.

I. Changement de référentiel : loi de composition des vitesses et des accélérations


1) Notion de référentiel
2) Mouvement relatif de deux référentiels : vecteur-rotation, formule de la dérivation vectorielle
3) Composition des vitesses : formule générale, et utilisation du point coïncident
4) Composition des accélérations : formule générale, et utilisation du point coïncident
5) Cas particuliers fréquents :
a) R' en translation par rapport à R
b) R' en rotation uniforme autour d'un axe fixe de R

II. Dynamique du point en référentiel non galiléen


1) Deuxième loi de Newton : énoncé, notion de forces d'inertie, cas particulier de la translation, cas particulier
de la rotation uniforme autour d'un axe fixe.
2) Théorème du moment cinétique
3) Théorèmes énergétiques : th. de la puissance cinétique, de l'énergie cinétique, de l'énergie mécanique.

Chap 2 : Caractère non galiléen du référentiel terrestre et du référentiel géocentrique.

I. Référentiel terrestre
1) Définition
2) Force d'inertie d'entraînement : définition du poids et du champ de pesanteur
3) Force d'inertie de Coriolis : expression en fonction de la latitude, cas particulier mouvement quasi-horizontal

II. Référentiel géocentrique


1) Terme de marée
2) Allure, direction
3) Ordre de grandeur
4) Influence de la Lune et du Soleil

Chap 3 : Véhicule à roues


(en mouvement horizontal rectiligne uniforme , avec une force de frottement de l'air ⃗
Fa )

I. Condition de non-glissement des roues


1) Notion de vitesse de glissement
2) Application à une roue

II. Véhicule tracté par une force extérieure ⃗


Fe
1) Sans roues : rappel des lois de Coulomb, et application pour trouver ∥⃗
Fe∥
*
2) Avec roues : deuxième loi de Newton au véhicule entier, théorème du moment cinétique à chaque roue dans R (ici
galiléen !) : on montre que les réactions tangentielles T1 et T2 sur les deux roues sont nulles, et on
déduit ⃗∥ ∥ ∥ ∥
Fe = ⃗ Fa .
III. Véhicule motorisé (couple ⃗
Γm sur une des roues)
*
- Deuxième loi de Newton au véhicule entier, théorème du moment cinétique à chaque roue dans R (ici galiléen !) :
Γm
on montre T 1= pour la roue motrice et T 2=0 pour l'autre : le véhicule avance grâce aux frottements.
R
- Théorème de la puissance cinétique au véhicule : on montre Pmoteur = - Pfrottements : le moteur fournit la puissance.
ONDES

Chapitre 1 : Propagation d’une onde unidimensionnelle : équation de d’Alembert

I. Exemples de phénomènes de propagation


1) Onde transversale sur une corde tendue : établissement de l’équation de d’Alembert, expression de la vitesse.
2) Onde sonore longitudinale dans un solide :
a) Chaîne linéaire d’oscillateurs couplés : équa. diff. du déplacement ξn(t) de la particule n.
b) Approximation des milieux continus : définition d’une fonction ξ(x,t), et établissement de l’éq. de d’Alembert,
expression de la vitesse.
c) Lien avec le module d’Young (sur l'exemple d'une barre de longueur L et de section S).
Méthode (i) : A partir de la loi de Hooke macroscopique, en retrouvant la force subie par l'extrémité
de la barre en l'assimilant à un ensemble de chaînes en parallèles...
Méthode (ii) : En retrouvant la loi de Hooke locale en raisonnant sur un ressort de la chaîne...
d) Etablissement direct de l'éq. de d'Alembert à partir d'une tranche [x;x+dx] et de la loi de Hooke locale

II. Les familles de solution de l’équation de d’Alembert


1) Cas général : ondes planes progressives
a) Théorème de d’Alembert (admis) : s(x,t) peut s’écrire comme f(t – x / c) + g(t + x / c).
b) Interprétation physique : propagation, sens, et vitesse c.
2) Ondes planes progressives harmoniques
a) Définitions : forme d’une OPPH, vecteur d’onde, périodicité spatiale et temporelle (relations entre ω et T,
entre k et λ), vitesse de phase, notation complexe.
b) OPPH solution de l’éq. de d’Alembert : relation de dispersion k =  / c.
3) Ondes stationnaires :
a) Définition s(x,t) = F(x).G(t), et calcul pour une solution de l’éq. de d’Alembert :
s(x,t) = s0.cos(kx + ).cos(t + ) avec k =  / c
b) Structure : nœuds et ventres de vibration

III. Applications
1) Modes propres d'une corde fixée à ses extrémités.
Recherche d’une solution onde stationnaire, pulsations propres, L = n/2
2) Oscillations forcées : corde de Melde.
Recherche d’une solution onde stationnaire. Résonances.

Chapitre 2 : Autres équations d’onde : dispersion, atténuation

I. Utilisation des (pseudo-)OPPH à vecteur d’onde k complexe : s(x,t) = Sm exp( j ( t – kx ))


- Relation de dispersion : définition.
ω dépend de .
- Partie réelle k' de k() : dispersion = si la vitesse de phase v φ =
|k ' |
- Partie imaginaire k'' de k() : atténuation / amplification (discussion selon le signe de k'' et de k' !),

distance caractéristique d= |k''1 | .

II. Propagation d’un paquet d’onde dans un milieu dispersif


- Notion de paquet d’onde : somme d’OPPH (qualitatif, transformée de Fourier hors programme), relation Δ f . Δ t≈1
entre largeur spectrale et largeur temporelle.
- Dispersion (qualitatif) : chaque OPPH se propage à v() différente, le paquet d'onde se déforme.
- Vitesse de groupe : calcul simplifié pour 2 OPPH de même amplitude et de pulsations  - ()/2 et  + ()/2

(avec  << ) : notion d’enveloppe du paquet d’onde, qui se déplace à v g= |ddkω| (si k réel).

On admet la généralisation à un paquet d’onde quelconque.


THERMODYNAMIQUE

Chap 1 : 1er et 2ème principes en écoulement stationnaire

I. Méthode pour les bilans :


- Dans le cas d'un fluide traversant une machine, passage d'une description en terme de système ouvert à une description en
terme de ''système fermé que l'on suit entre t et t+dt''.
- Expression de la variation d'une grandeur physique extensive quelconque A* attachée au système fermé. Cas du régime
stationnaire.
- Application : bilan de masse en régime stationnaire : démonstration que δmentrant = δmsortant par deux méthodes, soit en
raisonnant sur le système fermé, soit sur le système ouvert.

II. 1er principe en écoulement stationnaire


- Démonstration détaillée, en raisonnant sur un système fermé que l'on suit entre t et t+dt.
1 2
- Conclusion : Δ( h+gz+ v )=w u +q (ou encore Δ( h+e m)= wu +q )
2
où wu et q sont respectivement le travail utile massique (dû aux éventuelles parties mobiles de la machine) et
le transfert thermique massique, reçus (algébriquement) par le fluide.
- Connaître les exemples classiques où wu est positif, négatif ou nul.
- Expression de la puissance utile et de la puissance thermique, avec le débit massique : Pu=D m w u et Pth=Dm q .
- Rappels sur l'expression de Δ h dans les cas usuels (gaz parfait, phase condensée).

III. 2ème principe en écoulement stationnaire


- Démonstration, en raisonnant sur un système fermé que l'on suit entre t et t+dt.
- Conclusion : Δ s=se +s c où se et sc sont respectivement l'entropie échangée et créée par unité de masse
avec s c≥0 , et nulle ssi réversibilité.
- Cas particuliers fréquents : - évolution adiabatique réversible : isentropique.
q
- échanges thermiques avec un thermostat à T0 : s e = .
T0
IV. Utilisation de diagrammes
Construction non exigible : il faut savoir les lire, placer des points dessus, et les exploiter pour déterminer des titres massiques,
des Δh, des Δs...
1) Diagramme (P,v) :
- Allure : domaines ''liquide'' / ''diphasé'' / ''vapeur'', courbe de saturation, isothermes.
- Détermination de la composition d'un mélange diphasé à partir des volumes massiques :
v =xl v l+x v vv =(1−x v ) v l+x v vv donne le théorème des moments x v=LM /LV .
2) Diagramme (P,h) :
- Allure : domaines ''liquide'' / ''diphasé'' / ''vapeur'', courbe de saturation, isothermes.
- Détermination de la composition d'un mélange diphasé à partir des enthalpies massiques :
h= xl h l+x v h v =(1−x v )hl +xv h v donne le théorème des moments x v=LM /LV .
3) Diagramme (T,s) :
- Allure : domaines ''liquide'' / ''diphasé'' / ''vapeur'', courbe de saturation, isobares.
- Détermination de la composition d'un mélange diphasé à partir des entropies massiques :
s= xl sl+x v sv=(1−x v )sl+ xv sv donne le théorème des moments x v=LM /LV .

Chap 2 : Diffusion de particules

I. Transport de particules :
Définitions : convection (négligée), diffusion

II. Bilan de particules :


1) Densité particulaire n(M,t) : définie à l'échelle mésoscopique
2) Flux de particules à travers une surface : vecteur densité de courant de particule, flux élémentaire,
flux à travers une surface.
3) Equation locale de conservation des particules
a) A une dimension (avec présence éventuelle de sources internes)
b) Généralisation à trois dimensions

III. Loi de Fick et équation de la diffusion


1) Loi de Fick : énoncé, interprétation,ODG du coeff de diffusion. Forme du vecteur densité de courant (coordonnées,
orientation) à partir de la forme de la densité particulaire.
2) Equation de la diffusion : démonstration, propriétés : irréversibilité, échelles caractéristiques de distance et de
temps, conditions aux limites (penser à la continuité du flux).
3) Exemple de solution non stationnaire : diffusion 1D de particules déposées en un point (rien d’exigible).
4) Diffusion à symétrie cylindrique / à symétrie sphérique : pour établir l’équation de la diffusion, savoir faire un bilan de
particules dans le bon volume de contrôle : volume entre les cylindres de rayons r et r+dr / volume entre les
sphères de rayons r et r+dr.
IV. Régime stationnaire et sans sources internes
1) Propriétés générales : n(M) vérifie l'équation de Laplace, et ⃗
jn à flux conservatif donc flux nul à travers une surface
fermée et conservation du flux de particules le long d'un tube de courant. .
2) Exemple 1D : diffusion stationnaire dans un tuyau entre deux réservoirs
3) Symétrie cylindrique / sphérique : conservation du flux de particules à travers les cylindres successifs / sphères
successives.

V. Modèle microscopique probabiliste


Modèle de marche au hasard 1D ; équation de propagation discrète pour la probabilité ; passage au continu ; équation
de la diffusion ; lien entre le coefficient de diffusion, le l.p.m et la vitesse quadratique moyenne.

Chap 3 : Diffusion thermique

I. Transfert thermique :
Définitions : convection, rayonnement (tous deux négligés dans le chapitre), diffusion.

II. Bilan d’énergie :


1) Equilibre thermodynamique local
2) Flux thermique à travers une surface : vecteur densité de courant thermique, flux élémentaire,
flux à travers une surface.
3) Equation locale de conservation de l’énergie
a) A une dimension (avec présence éventuelle de sources internes)
b) Généralisation à trois dimensions (admise)

III. Loi de Fourier et équation de la diffusion (=équation de la chaleur) :


1) Loi de Fourier : énoncé, interprétation, ODG de la conductivité thermique.
2) Equation de la diffusion :
- démonstration, expression de la diffusivité thermique Dth.
- propriétés : irréversibilité, échelles carac. de distance et de temps, conditions aux limites (penser à la
continuité du flux, savoir exploiter une loi de Newton (rappelée par l'énoncé si besoin))
3) Diffusion à symétrie cylindrique / à symétrie sphérique : pour établir l’équation de la diffusion, savoir appliquer le 1 er
principe au milieu contenu entre les cylindres de rayons r et r+dr ou entre les sphères de rayons r et r+dr.

IV. Régime stationnaire et sans sources internes


1) Propriétés générales : ⃗ jQ à flux conservatif donc conservation du flux thermique le long d'un tube de courant, et T(M)
vérifie l'équation de Laplace.
2) Exemple 1D : transfert thermique à travers une paroi.
3) Symétrie cylindrique / sphérique : conservation du flux thermique à travers les cylindres successifs / sphères
successives.
4) Résistance / conductance thermique entre deux surfaces COLLES à partir du jeudi 20 octobre
a) Définition, analogie avec la loi d'Ohm
b) Cas 1D : barreau de longueur L, section S. Exemples d’associations série / parallèle.
c) Exemple d’une gaine cylindrique

Chap 4 : Rayonnement thermique

I. Rayonnement thermique du corps noir :


Définition, allure de sa courbe de densité spectrale de rayonnement, loi de Wien, loi de Stefan.

II. Application à l'effet de serre :


1) Température de la Terre en l'absence d'effet de serre : puissance rayonnée par le Soleil, puissance reçue par la
Terre, équilibre radiatif de la Terre pour trouver sa température de surface.
2) Avec effet de serre :
- Rôle de l'atmosphère : qualitativement, laisse passer une grande partie du rayonnement solaire (car
principalement dans le visible), mais absorbe presque tout le rayonnement terrestre (car
principalement dans l'infrarouge) et émet comme un corps noir, ce qui renvoie du rayonnement
thermique vers la Terre et augmente sa température.
- Equations traduisant l'équilibre radiatif de l'atmosphère, et de la Terre, pour trouver leurs températures.
MECANIQUE DES FLUIDES

Chap 1 : Cinématique des fluides

I. Description d’un fluide en mouvement :


1) Modèle du fluide continu
2) Description eulérienne
3) Lignes de courant
4) Trajectoires
5) Dérivée particulaire : démonstration pour la masse volumique, généralisation à une grandeur quelconque.
6) Définition de différents types d’écoulements : stationnaire, incompressible, homogène, irrotationnel.

II. Bilans de masse / volume :


1) Débit volumique, débit massique
2) Conditions aux limites pour la vitesse en surface d'un obstacle (obstacle fixe ou mobile, sans ou avec viscosité)
3) Equation locale de conservation de la masse : démo à l'aide d'un bilan à 1D, généralisation admise à 3D
4) Cas d’un écoulement stationnaire : conservation du débit massique
5) Cas d’un écoulement incompressible : démo de div ⃗ v =0 , conservation du débit volumique. Interprétation de div ⃗
v.

III. Exemples d'écoulements tourbillonnaires ou non :


1
rot v⃗ : vecteur-tourbillon ⃗
1) Interprétation de ⃗ Ω= ⃗rot ⃗v
2
2) Exemple d'une tornade (avec application du th. de Stokes)
3) Ecoulement irrotationnel = non tourbillonnaire = potentiel :
potentiel des vitesses, exemple d'un écoulement à basse vitesse autour d’un cylindre.

Chap 2 : Dynamique des fluides

I. Forces au sein d’un fluide :


1) Forces volumiques : densité volumique de force de pesanteur, de forces d'inertie
2) Forces surfaciques :
- normales = forces de pression : définition, équivalent volumique (démo).
- tangentielles = forces de viscosité : exemple de l’écoulement de Couette plan du type vx(y) :
loi de Newton (non exigible, doit être rappelée), interprétation, et équivalent volumique (démo).
Ordres de grandeurs de la viscosité dynamique pour gaz / eau / huile.

II. Ecoulements réels :


1) Equation de Navier-Stokes : énoncé, démonstration.
2) Exemples fondamentaux :
a) Ecoulement de Couette plan : hypothèses simplificatrices, puis détermination des champs de pression et vitesse.
b) Ecoulement de Poiseuille cylindrique : hypothèses simplificatrices, puis détermination des champs de pression et
de vitesse, profil parabolique, notion de « perte de charge » dans le sens de l’écoulement visqueux, calcul du
débit volumique, loi de Poiseuille (non exigible).
3) Nombre de Reynolds : définition, interprétation.
4) Traînée d’un solide dans un fluide :
- définition de la force et du coefficient de traînée
- allure de Cx= f(Re) pour une sphère ; généralisation : force de traînée linéaire pour Re environ <1
et quadratique pour Re environ >103.
- allure de l’écoulement autour d’une sphère ; généralisation de la distinction laminaire / turbulent (vers Re ≈ 103).

III. Ecoulements parfaits :


1) Cas-limite de l’écoulement parfait : définition, notion de couche-limite
2) Equation d’Euler
3) Relations de Bernoulli :
- Cas d’un écoulement parfait, stationnaire, homogène, irrotationnel
- Cas d’un écoulement parfait, stationnaire, homogène
4) Conséquences / Applications : a) Effet Venturi b) Formule de Torricelli c) Tube de Pitot

IV. Statique des fluides


1) Statique en référentiel galiléen : cas d'un fluide incompressible, cas d'un gaz parfait isotherme
2) Statique en référentiel non galiléen : - cas d'une translation avec accélération uniforme
- cas d'une rotation uniforme autour d'un axe fixe

Approche documentaire :
''Effets de la force de Coriolis sur les vents géostrophiques et les courants marins''
Chap 3 : Bilans macroscopiques

Méthode : se ramener à un système fermé, que l’on suit entre t et t+dt.

I. Bilan de quantité de mouvement : Exemple : jet d’eau sur une plaque

II. Bilan d'énergie cinétique ou mécanique :


1) Intérêt : rappel dEc* = δWint + δWext . Cas d'un écoulement parfait et incompressible : δWint = 0.
2) Puissance fournie ou reçue par une machine, en écoulement parfait, stationnaire et incompressible :
Démonstration générale, exemple éolienne

III. Bilan d'énergie interne ou d'entropie :


Voir Thermo Chap.1 : 1er et 2ème principes en écoulement stationnaire

Chap 4 : Ondes sonores dans les fluides

I. Equation de propagation :
1) Modélisation : approximation acoustique
2) Linéarisation des équations
3) Equation de d’Alembert pour la surpression
4) Vitesse du son dans un fluide : cas général, cas d’un gaz parfait

II. Résolution : cas des ondes planes progressives :


1) Définition
2) Ondes planes progressives harmoniques (OPPH) : déf., notation complexe et intérêt pour les dérivations
3) Impédance acoustique : démonstration en complexe pour une OPPH, généralisation à une OPP dans le sens des x
croissants ou décroissants
III. Bilan énergétique :
1) Vecteur densité de courant d’énergie sonore : définition, intensité acoustique, intensité en décibels
2) Equation locale de conservation de l'énergie (admise) : notion de densité volumique d'énergie sonore
3) Cas d'une OPP
4) Ordres de grandeurs, validation de l'approximation acoustique
5) Cas d'une onde sphérique : conservation de la puissance moyenne rayonnée à travers les sphères successives,
grâce à la dépendance en 1/r de la surpression.

IV. Réflexion / transmission d’une onde sonore plane progressive en incidence normale, à l’interface entre 2 milieux :
1) Conditions aux limites à l’interface : continuité de la vitesse normale et de la surpression.
2) Coefficients de réflexion / transmission pour la surpression et pour la vitesse (pas par coeur, à savoir refaire).
3) Coefficients de réflexion / transmission pour l'intensité (même commentaire)

ELECTROMAGNETISME

Chap 1 : Equations de Maxwell

I. Charges et courants :
1) Charges électriques : ponctuelles, volumiques, surfaciques, linéïques.
2) Courants électriques : volumiques (démo de ⃗j= ∑
ni qi ⃗
vi ), linéïques. (Courants surfaciques hors-
types i
programme)
3) Equation locale de conservation de la charge (démo par un bilan dans le cas 1D, généralisation admise)

II. Equations de Maxwell :


1) Définition du champ électromagnétique : force de Lorentz
2) Equations de Maxwell : énoncé, principe de superposition, démo de l'éq de conservation de la charge
3) Forme intégrale des équations de Maxwell

III. Energie électromagnétique :


1) Puissance volumique cédée à la matière par un champ électromagnétique
2) Equation de conservation de l’énergie électromagnétique :
dUem
a) Bilan d'énergie électromagnétique dans un volume de contrôle qq : =−Pcédée à la matière−Prayonnée
dt
b) Forme intégrale, forme locale
c) Expression du vecteur de Poynting ⃗Π et de la densité volumique d’énergie électromagnétique uem
3) Exemple : bilan d'énergie électromagnétique dans un conducteur cylindrique parcouru par une intensité uniforme
Chap 2 : Electrostatique

I. Champ électrostatique :
1) Champ créé par une charge ponctuelle
2) Principe de superposition : plusieurs charges ponctuelles, distribution continue (volumique, surfacique, linéïque)

II. Propriétés de symétrie :


1) Notion de symétrie : par rapport à un plan, invariance par translation ou rotation, antisymétrie
2) Intérêt pour le calcul du champ électrostatique :
a) Orientation du champ en un point, grâce aux plans de symétrie ou d'antisymétrie passant par ce point
b) Réduction du nombre de coordonnées, grâce aux invariances par translation ou rotation

III. Topographie
Notion de ligne de champ, et propriétés (divergence / convergence ssi charge ponctuelle, intersection en un point de
champ nul, lien entre norme du champ et écartement des lignes si milieu localement neutre)

IV. Potentiel électrostatique



1) Définition, et circulation de E
2) Energie potentielle d'une charge dans V
3) Potentiel créé par une charge ponctuelle, puis principe de superposition : plusieurs charges ponctuelles, distribution
continue (volumique, surfacique, linéïque)
4) Propriétés de symétrie
5) Topographie : E ⃗ selon les potentiels décroissants, lignes de champ perpendiculaires aux surfaces équipotentielles
6) Equation de Poisson

V. Théorème de Gauss
1) Enoncé. méthode d'utilisation pour le calcul de E ⃗ :
(i) Symétries et invariances pour avoir la forme de E ⃗ ; (ii) Choix d'une bonne surface de Gauss ; (iii) Application
2) Applications :
a) Cylindre infini chargé uniformément
b) Plan infini chargé uniformément
c) Condensateur plan (par superposition de deux plans sans effets de bords) : démo capacité et énergie stockée.
d) Noyau atomique (modèle boule chargée uniformément) :
- calcul du champ (extérieur et intérieur) puis du potentiel
- énergie de constitution : par analyse dimensionnelle (à un préfacteur près), et calcul exact par apport de
couches élémentaires successives. Ordre de grandeur.

VI. Dipôle électrostatique


1) Notion de dipôle, moment dipolaire
2) Potentiel et champ créés : calcul du potentiel dans l'approximation dipolaire, puis on en déduit E ⃗ . Allure des
équipotentielles et des lignes de champ (admis).
3) Actions subies par un dipôle dans un champ E ⃗ extérieur : force résultante (fournie), moment, énergie potentielle.
Conséquences : le dipôle tend à s'orienter selon E ⃗ et à se déplacer vers les zones de champ fort.
Application : solvatation des ions dans un solvant polaire.
4) Dipôle induit : définition de la polarisabilité α, calcul simplifié avec le modèle de Thomson. ODG : α ≈ volume atome.
5) Interactions dipôle-dipôle (= forces de Van der Waals) : attractives et énergie potentielle en -1/r6 (admis).

VII. Analogie électrostatique / gravitation


A partir de la loi de Coulomb et de la loi de la gravitation.
Théorème de Gauss pour la gravitation ; application au champ de gravitation créé par un astre à symétrie sphérique.

Chap 3 : Magnétostatique

I. Champ magnétostatique :
Défini par la force magnétique : ne peut pas augmenter la vitesse, mais dévie les charges. Ex. (Sup) mouvement
circulaire dans champ transversal uniforme (''circulaire'' étant admis, savoir établir la pulsation cyclotron et le rayon)

II. Propriétés de symétrie :



B pseudo-vecteur : comportement vis-à-vis des plans de symétrie et d'antisymétrie des courants. Exemples : câble
rectiligne, nappe de courants, spire.

III. Topographie
Notion de ligne de champ, et propriétés (s'enroulent autour des sources, intersection en un point de champ nul, lien
entre norme du champ et écartement des lignes) . Exemples : fil, spire.

IV. Théorème d'Ampère


1) Enoncé. Attention au caractère algébrique de Ienlacée.
2) Méthode pour le calcul de ⃗
B : (i) Symétries et invariances pour avoir la forme de ⃗B ;
(ii) Choix d'un bon contour d'Ampère ; (iii) Application
3) Applications :
a) Conducteur cylindrique rectiligne infini, puis cas-limite du fil infini.
b) Solénoïde long (sans effets de bords) : on admet ⃗ B nul à l'extérieur, et on calcule ⃗
B à l'intérieur.
Application : calcul de l’inductance propre, calcul de l’énergie magnétique

V. Dipôle magnétostatique
1) Notion de dipôle (au prog. = boucle de courant), moment magnétique
2) Moments magnétiques microscopiques
a) Magnéton de Bohr : modèle planétaire de l'atome d'hydrogène pour établir le rapport gyromagnétique de
l'électron, puis le magnéton de Bohr.
b) Application aux aimants : ordre de grandeur du moment magnétique volumique.
3) Actions subies par un dipôle magnétique dans un champ ⃗ B extérieur : force résultante (fournie), moment, énergie
potentielle. Conséquences : le dipôle tend à s'orienter selon ⃗
B et à se déplacer vers les zones de champ fort.
4) Expérience de Stern et Gerlach : approche qualitative simple.

Chap 4 : Conduction électrique dans un conducteur ohmique

I. Loi d'Ohm locale :


1) Modèle de Drude
2) Loi d'Ohm locale : a) Démo en champ uniforme et stationnaire, expression de la conductivité
b) Champ électrique quelconque, sinusoïdal : conductivité complexe, et réelle si f<<1014 Hz
(métal)
3) Equations de Maxwell dans un bon conducteur, pour f<<1014 Hz : densité volumique de charge ρ = 0

∂E
et μ0 ϵ0 négligeable devant μ0 ⃗j .
∂t
II. Résistance électrique d'une portion de conducteur cylindrique :
L
1) Expression de R : démonstration de R= .
γS
2) Effet Joule : puissance volumique cédée par le champ à la matière, à intégrer, et on en déduit P=Ri².

III. Effet Hall :


Approche descriptive simple, pour une géométrie rectangulaire.
- Régime transitoire : analyse qualitative (déviation des e-, apparition de charges sur des faces opposées, champ de Hall)
- Régime permanent : le champ de Hall compense la déviation : on en déduit ⃗ EH=−⃗ v∧ ⃗B puis la tension de Hall.

Chap 5 : Ondes électromagnétiques dans le vide


I. Equation de d’Alembert pour le champ électrique et magnétique :
1) Démonstration
2) Résolution : famille des ondes planes progressives. Attention il existe d’autres types de solutions.

II. Structure des ondes électromagnétiques planes progressives harmoniques (OPPH) dans le vide :
1) Définition, relation de dispersion
2) Notation complexe : équivalents complexes de la divergence, du rotationnel, et du laplacien vectoriel.

k∧ ⃗
E ⃗
u ∧E⃗ ‖⃗
E‖
3) Structure dans le vide : transversalité et relation de structure ⃗
B= ω = , ‖⃗
B ‖= u,⃗
et (⃗ ⃗
E, B)
c c
trièdre direct. Généralisation aux OPP. Equation de Maxwell-Ampère redonne la relation de dispersion.
4) Domaines du spectre électromagnétique
5) Aspects énergétiques :
- vecteur de Poynting : expression, dirigé selon la direction de l'onde, application pour estimer un champ
électrique à partir du flux énergétique surfacique pour un laser / le flux solaire / un téléphone portable
- lien entre flux du vecteur de Poynting et flux de photons
- densité volumique d’énergie e.m.
- vitesse de l’énergie

Chap 6 : Ondes électromagnétiques dans la matière : plasmas, métaux, diélectriques

I. Ondes électromag. dans un milieu localement neutre et de conductivité complexe :


1) Structure d'une OPPH
2) Relation de dispersion. Définition de l'indice complexe.
3) Dispersion, absorption
4) Extension aux milieux diélectriques : indice complexe.

II. Cas particulier 1 : Plasma localement neutre sans collisions :


1) Modélisation : on néglige la force magnétique, les collisions, et le mouvement des cations.
2) Conductivité complexe imaginaire pure : on néglige l'accélération convective, on en déduit la conductivité complexe.
Conséquence : nullité de la puissance volumique moyenne cédée par le champ aux porteurs.
3) Relation de dispersion. Pulsation plasma.
4) Cas ω>ωp (domaine de transparence) : propagation sans atténuation, vitesse de phase et de groupe.
5) Cas ω<ωp (domaine réactif) : k imaginaire pur, onde évanescente, pas de transport d'énergie en moyenne.

III. Cas particulier 2 : Conducteur ohmique de conductivité réelle :


1) Rappel sur la conductivité vue au chap. 4 : réelle si f<<1014 Hz dans un métal.
2) Relation de dispersion.
3) Effet de peau : calcul du vecteur d'onde, forme du champ, épaisseur de peau / effet de peau. ODG.

IV. Réflexion / transmission d'une OPPH électromag à l'interface entre deux milieux d'indices complexes, en incidence normale
1) Coefficients de réflexion / transmission pour le champ électrique : continuité des champs électriques et
magnétiques dans cette situation (admis), relation de structure pour exprimer les champs magnétiques,
résolution du système de 2 équations à 2 inconnues pour trouver r et t.

2) Cas particulier 1 : Interface vide/plasma


a) Cas ω>ωp : r et t réels, calcul des coefficients de réflexion/transmission en puissance, R+T=1.
b) Cas ω<ωp : onde évanescente donc directement T=0, d'où R=1.

3) Cas particulier 2 : Interface vide/conducteur ohmique


a) Cas de la conductivité réelle : expression de l'indice complexe, d'où r et t. Limite du conducteur parfait.
b) Cas de l'optique visible : conductivité imaginaire pure, d'où analogue au plasma neutre sans collisions, et ici
ω<ωp pour métal, d'où T=0 et R=1.
4) Cas particulier 3 : Diélectriques transparents : indices réels, r et t réels,
déphasage de π à la réflexion (r<0) si n1 < n2.

Chap 7 : Polarisation d'une onde électromagnétique

I. Etats de polarisation d’une onde e.m. :


Polarisation elliptique, circulaire, rectiligne : définitions, dessins, et sens ''droite ou gauche''.

II. Polariseur / analyseur :


1) Production d'une polarisation rectiligne avec un polariseur
2) Analyse d'une polarisation rectiligne : loi de Malus
3) Autres moyens d'obtention d'une polarisation rectiligne (qualitatif seulement) :
par diffusion, par réflexion vitreuse (notion d'angle d'incidence de Brewster, formule non exigible)

III. Lames à retard :


1) Définition, calcul du retard de phase introduit
2) Lame demi-onde : donne la polarisation symétrique par rapport aux lignes neutres, inverse le sens de rotation
3) Lame quart d'onde : action sur une circulaire, action sur une rectiligne à 45° des axes

IV. Analyse d'une polarisation inconnue :


1) Calcul général : action d'un analyseur sur une polarisation elliptique.
2) Conséquence : méthode d'analyse d'une polarisation inconnue (soit non polarisée, soit elliptique / circ. / rect.)

OPTIQUE ONDULATOIRE :

Chap 1 : Modèle scalaire des ondes lumineuses

I. Nature ondulatoire de la lumière


Lumière = onde électromagnétique
Rappel : distinction entre longueur d'onde dans le vide ou dans un milieu d'indice n.

II. Modèle scalaire


1) Grandeur scalaire : cas monochromatique s(M,t) = s(M).cos( t - (M) ), en réel ou complexe.
2) Loi de Malus (admise).
3) Exemples fondamentaux : onde sphérique et OPPM (expressions, propagation, rayons / surfaces d’onde).

III. Déphasage le long d’un rayon


1) Définition du chemin optique, et démonstration de (M2) - (M1) = (2/0). (M1M2)
Conséquence : les points M d'une même surface d’onde issue de S vérifient (SM) = cte.
2) Calculs de chemins optiques : additivité, cas rectiligne avec indice homogène, cas où chemin optique
supplémentaire λ0/2
3) Action d'une lentille convergente : cas d'une source ponctuelle dans le plan focal objet, ou de l'observation dans le
plan focal image. Egalité des chemins optiques sur tous les rayons entre A et A' conjugués.

IV. Intensité lumineuse (=éclairement lumineux)


1) Récepteurs de lumière : sensibles à s² , et temps de réponse >> Tlumière
2) Intensité lumineuse : I(M) = K<s²(M,t)> , et I(M) = (K/2).s(M,t).s*(M,t) si monochromatique.
Chap 2 : Interférences à deux ondes : obtention, description
I. Conditions d’obtention d’interférences
1) 1ère condition : sources de même pulsation (ou même longueur d’onde dans le vide)
2) 2ème condition : sources cohérentes (= en pratique issues d’une même source primaire)
- Modèle élémentaire des trains d’ondes émis aléatoirement, de temps de cohérence τC. Lien avec la largeur
spectrale Δ f . τ C ≈ 1 .
- En pratique : créer deux sources secondaires à partir d'une source primaire.
Notion d'interféromètre à division du front d'onde ou à division d'amplitude.
3) 3ème condition : différence de marche l(M)l inférieure à lC longueur de cohérence de la source.
ODG de lc pour laser / lampe spectrale / lumière blanche.
Conclusion : formule de Fresnel.
4) Démo de la formule de Fresnel en passant par les complexes.

II. Description des figures d’interférence


1) Champ d’interférences : exemple miroir de Lloyd.
2) Etude de l’éclairement : graphe général de I en fonction de , définitions : ordre d'interférence, franges d’interférence
(brillantes, sombres), contraste.
3) Exemple fondamental : figure d’interférence entre 2 sources ponctuelles cohérentes ''seules dans l'espace'' dans un
indice uniforme : hyperboloïdes de révolution, d'où franges rectilignes ou anneaux selon le plan d’observation
(qualitatif)

Chap 3 : Interférences à deux ondes : à partir de l'exemple des trous d'Young


I. Trous d'Young à grande distance
1) Schéma : source ponctuelle S (éventuellement hors axe) / trous / écran , sans lentille
2) Détermination de la différence de marche / de l'ordre d'interférence
3) Franges d'interférence : interfrange, expression de l'intensité lumineuse.
4) Ajout d'une lame à faces parallèle sur une des voies (considérée en incidence quasi-normale) :
variation de p(M) due à la lame, conséquence = translation de la figure

II. Variantes importantes


1) Observation à l'infini : montage de Fraunhofer (source dans plan focal objet d'une lentille, écran dans plan focal
image d'une lentille). Détermination de la différence de marche / de l’ordre d'interférence.
2) Fentes d'Young : observation expérimentale des différences/similitudes avec les trous d'Young.
On peut se ramener à un schéma à 2D dans le plan perpendiculaire aux fentes.
3) Calcul angulaire : dans le cas de Fraunhofer, avec trous ou fentes et un schéma à 2D, détermination de l'ordre
d'interférence en fonction des angles d'incidence et d'observation.

III. Source non ponctuelle


1) Sommation des intensités : dans le cas de sources ponctuelles incohérentes ou d'une source étendue.
2) Perte de contraste par élargissement spatial :
- Critère approximatif de brouillage : ''environ lΔpl>1/2 sur la moitié de l'étendue spatiale de la source''.
- Critère de brouillage exact dans le cas de deux sources ponctuelles incohérentes : Δp = 1/2 + q.
3) Application : exemple des trous d'Young éclairés par une fente-source de largeur b (simple application du critère
approximatif, pas de calcul exact du contraste)

IV. Source non monochromatique


1) Sommation des intensités : dans le cas de longueurs d'onde différentes discrètes ou d'une source à spectre continu
2) Perte de contraste par élargissement spectral :
- Critère approximatif de brouillage : ''environ lΔpl>1/2 sur la moitié de l'étendue spectrale de la source''.
- Critère de brouillage exact dans le cas de deux longueurs d'ondes : Δp = 1/2 + q.
3) Lien avec la longueur de cohérence :
Démonstration pour un spectre quelconque centré en λm et de largeur Δλ<<λm : le critère approché ''lΔpl>1/2''
donne lδl > λm²/Δλ , et on montre que λm²/Δλ ≈ lc (longueur de cohérence), donc on retrouve environ lδl > lc .
4) Cas de la lumière blanche : interprétation du phénomène des teintes de Newton, blanc d'ordre supérieur,
spectre cannelé (calcul des λ0 absents).

Chap 4 : Interféromètre de Michelson

I. Description, repliement

II. Lame d’air : localisation (admise pour source étendue), différence de marche (pour observation à l'infini) et rayon des
anneaux.

III. Coin d’air : localisation (admise pour source étendue), différence de marche (justification très simplifiée dans le cas de
l'incidence quasi-normale avec localisation sur le coin d'air), interfrange.

IV. Interférences en lumière polychromatique :


1) Discussion générale : idem Chapitre 3, paragraphe IV
Application Michelson : en lame d’air, estimation approximative de la longueur de cohérence d’une source
en mesurant le chariotage nécessaire pour obtenir une perte significative de contraste.
2) Cas particulier d’un doublet spectral :
- Calcul de l'intensité lumineuse I(δ) : enveloppe, notion de contraste local, brouillages.
- Détermination des brouillages sans calculer I(δ), en raisonnant sur la variation de l’ordre d’interférences, avec le
critère de brouillage exact (deux longueurs d'onde).
- Application Michelson : en lame d’air, détermination de l’écart Δλ entre les deux longueurs d’onde d’un doublet,
en chariotant le miroir mobile et en mesurant ses abscisses lors de brouillages successifs.
3) Cas de la lumière blanche.

Chap 5 : Interférences à N ondes

I. Superposition de N ondes monochromatiques cohérentes


1) Principe général : on additionne d'abord les grandeurs scalaires, puis on calcule l'intensité lumineuse
2) Condition d'interférences constructives : N ondes en phase. Imax = N² I0 si toutes ont la même amplitude.
3) Cas de N ondes de même amplitude et de phase en progression arithmétique (i.e. déphasage Φ=cte entre deux
successives):
a) Calcul de l'intensité lumineuse I(Φ) : la somme des grandeurs scalaires fait apparaître une série géométrique, puis
on déduit l'intensité lumineuse.
b) Allure de la courbe I(Φ) : Imax = N² I0 à chaque fois que Φ=2qπ (ondes en phase), demi-largeur des pics = 2π/N.

II. Application 1 : réseau


Définition (modèle simple avec N traits sans largeur, pas h), déphasage entre deux ondes diffractées par deux traits
successifs, formule fondamentale (démo en écrivant que deux ondes voisines doivent être en phase), applications
(dispersion d'une lumière polychromatique, détermination de λ par le minimum de déviation)

III. Application 2 : lame à faces parallèles


Position du problème, calcul du déphasage entre deux ondes successives à l'infini (réfléchies ou transmises)

Chap 6 : Laser

I. Milieu amplificateur de lumière


1) Modèle du système à 2 niveaux : populations, relation de Planck-Einstein.
2) Coefficients d'Einstein : absorption, émission spontanée, émission stimulée. Différence photon spontané / stimulé.
3) Amplification d'une onde lumineuse : le nombre de photons créés par unité de volume est proportionnel à N2 – N1,
nécessité de l'inversion de population par rapport à l'équilibre thermo où la statistique de Boltzmann donne N2 < N1.

II. Obtention d'un oscillateur : détour par le cas d'un oscillateur quasi-sinusoïdal en électrocinétique
1) Structure et condition de bouclage :
- notion de système bouclé, avec chaîne directe D(jω) et chaîne de retour R(jω) (= de rétroaction)
- condition de bouclage (= condition d'oscillation) : D(jωosc).R(jωosc)=1, ce qui donne une équation pour l'argument
et une pour le module.
- en pratique : pour le démarrage, lD(jωosc).R(jωosc)l > 1 puis l'amplitude est limitée par une non-linéarité du système.
2) Cas de l'oscillateur de Wien
- chaîne directe = ampli non inverseur de gain A réel >0
- chaîne de retour = filtre de Wien = passe-bande : expression de R(jω)
- condition de bouclage : condition sur l'argument donne ωosc, puis celle sur le module donne A.
- interprétation temporelle : équation différentielle associée à D(jω).R(jω).ue = ue , conséquences.

III. Laser = milieu amplificateur et cavité optique


1) Schéma de principe
2) Condition d'oscillation :
- par analogie avec l'élec. : sur un tour, la grandeur scalaire lumineuse s doit être inchangée, d'où la condition
faisant intervenir le facteur d'amplification g, les coefficients de réflexions, et le déphasage dû à un tour.
- condition sur l'argument : longueur de la cavité = multiple de λ/2 , fréquences propres quantifiées.
- condition sur le module
3) Limitation du gain (argument qualitatif)

IV. Propriétés optiques d'un faisceau gaussien


1) Intensité lumineuse d'un faisceau gaussien : la formule doit être fournie.
Interprétation : - à z fixé le profil radial d'intensité est gaussien
- allure du rayon du bord du faisceau w(z)
2
2) Longueur de Rayleigh LR =π w0 / λ :
- faisceau cylindrique pour z << LR , de taille w0.
- faisceau conique pour z >> L R : tracé des asymptotes, d'où on déduit la divergence angulaire (tan) θ=w 0 /LR ,
puis (tan) θ= λ ; interprétation en terme de diffraction.
π w0
3) Action de lentilles sur un faisceau gaussien :
- focalisation d'un faisceau cylindrique en un conique : expression du nouveau waist, et discussion sur la taille
minimale à laquelle on peut parvenir à focaliser le faisceau w 0 ' min≈λ .
- passage d'un faisceau conique à un cylindrique
- élargisseur de faisceau pour réduire l'ouverture angulaire : dessin pour trouver le nouveau waist, puis en
déduire la nouvelle ouverture angulaire
MÉCANIQUE QUANTIQUE

Chap 1 : Fonction d'onde et équation de Schrödinger à une dimension

I. Rappels de PCSI
1) Dualité onde-corpuscule :
- onde → corpuscule : cas du photon (énergie, quantité de mouvement)
- corpuscule → onde : longueur d'onde (relation de de Broglie), pulsation (relation de Planck-Einstein)
- Lien entre E et p : photon E = pc ; particule libre de masse m non nulle E = p²/2m
- Critère de prise en compte de l'aspect ondulatoire : si λdeBroglie non négligeable devant échelle spatiale du problème.
2) Inégalité d'Heisenberg : interprétation, ex. de la diffraction par une fente.

II. Fonction d'onde


1) Définition : densité (volumique) de probabilité, normalisation.
2) Cas 1D : densité (linéïque) de probabilité, normalisation.
3) Principe de superposition. Interférences.

III. Equation de Schrödinger pour une particule libre


1) Enoncé (doit être fournie)
2) Relation de dispersion
3) Paquet d'ondes : définition, lien avec inégalité d'Heisenberg, lien entre vitesse de groupe et vitesse de la particule

IV. Equation de Schrödinger dans un potentiel stationnaire


1) Enoncé (doit être fournie). Attention, on appelle ''potentiel'' V(x) l'énergie potentielle.
2) Etats stationnaires :
- définition : Ψ ( x , t )=φ( x) f ( t) (attention, en complexes, donc PAS une ''onde stationnaire'')
E
- dépendance temporelle et énergie fixée : démonstration de Ψ ( x , t )=φ( x)exp (−i t)

2 2
- densité de probabilité |Ψ (x , t)| =|φ( x)| indépendante du temps.
- équation de Schrödinger pour la partie spatiale.
- application : lien avec la notion d'orbitale en chimie.
- superposition d'états stationnaires d’énergies différentes : ce n'est plus un état stationnaire, l’énergie n’est plus fixée
et la densité de probabilité dépend du temps

Chap 2 : Particule dans un potentiel stationnaire V(x) : puits, barrières, effet tunnel

0. Rappels de Mécanique classique


Pour un mouvement conservatif, domaine accessible = tel que E ≥Ep . Exploitation d'un graphe d'Ep pour le délimiter.
Domaine limité = état lié ; Domaine infini = état de diffusion.

I. Puits de potentiel rectangulaire infini


- résolution de l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale pour trouver les états stationnaires
- on en déduit la quantification des niveaux d'énergie et leur expression
- normalisation
- analogie avec les modes propres d'une corde fixée aux deux extrémités.
- Emin non nulle : notion d'énergie de confinement quantique, interprétation avec Heisenberg et on retrouve une valeur
approchée de Emin

II. Puits de potentiel rectangulaire fini


1) Forme des états stationnaires liés :
- d'après l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale, on établit la forme des fonctions d'ondes spatiales dans les
trois domaines de l'espace.
- existence d'ondes évanescentes dans les domaines ''non accessibles en mécanique classique''.
On élimine les termes divergents (si milieu illimité à gauche et à droite)
2) Utilisation des conditions aux limites : on admet la continuité de φ(x) , ainsi que de sa dérivée (si potentiel fini), et on en
déduit 4 équations.
3) Résolution : on admet qu'on peut chercher des solutions soit paires, soit impaires. Dans les deux cas, on se ramène à 2
équations au lieu de 4. Mise en place d'une résolution graphique.
4) Quantification des niveaux d'énergie. Abaissement des niveaux d'énergie par rapport au puits infini, « élargissement
effectif ».

III. Barrière de potentiel. Effet tunnel


1) Forme des états stationnaires : barrière de largeur L et hauteur V0, et on considère une énergie E telle que 0 < E < V0
- d'après l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale, on établit la forme des fonctions d'ondes spatiales dans les
trois domaines de l'espace.
- existence d'ondes évanescentes dans la barrière, domaine ''interdit'' en mécanique classique.
2) Résolution : 4 équations grâce aux CL, résolution admise
3) Notion de courant de probabilité : définition du vecteur densité de courant de probabilité pour une particule libre,
interprétation produit ''densité de probabilité x vitesse'' analogue au vecteur densité de courant électrique.
4) Facteur de transmission : définition, calcul admis, interprétation.
IV. Double puits symétrique
1) Définition, intérêt (modèle simple de liaison covalente, ou d’oscillation entre deux configurations).
2) Forme des états stationnaires liés, CL (sans résolution).
3) Allure des deux premiers états stationnaires : φS symétrique et φA anti-symétrique. Levée de dégénérescence par rapport
au cas de deux puits distincts, avec ES < E1 < EA (admis).
4) Superposition d’états stationnaires : par combinaison linéaire de φS et φA , on construit un état ψ(x,t=0) « à gauche » , on
en déduit directement par linéarité son évolution ψ(x,t), et la densité de probabilité associée : mise en évidence
d’oscillations, avec passage par un état « à droite » au bout d’une demi-période.
Liste des savoir-faire

MECANIQUE

Programme de PCSI : cf l'an dernier.

- En particulier bien maîtriser l’application de toutes les lois de la mécanique (deuxième loi de Newton (= PFD = LQM = th. du
centre de masse) , théorème du moment cinétique (avec les bras de levier), théorème de la puissance cinétique, de l’énergie
cinétique, de l’énergie mécanique...) en choisissant la (ou les) plus adaptée(s) à la question posée…

- Ne pas oublier le chapitre sur les mouvements à force centrale, fréquents aux concours !!!

Programme de PC :

Chapitre 1 : Changement de référentiel. Dynamique en référentiel non galiléen.

□ Etablir la loi de composition des vitesses.

□ Savoir utiliser la notion de point coïncident pour établir la vitesse et l’accélération d’entraînement dans le cas où R' est en
translation par rapport à R et dans le cas où R' est en rotation uniforme autour d'un axe fixe de R.

□ Mettre en œuvre toutes les lois de la mécanique en référentiel non galiléen, pour un point matériel.

□ Justifier que la force d'inertie de Coriolis ne travaille jamais.

□ Dans le cas où R' est en rotation uniforme autour d'un axe fixe de R, montrer que la force d'inertie d'entraînement (=force
axifuge ou encore ''force centrifuge'') est conservative en établissant l'expression de l'énergie potentielle associée.

Chapitre 2 : Caractère non galiléen du référentiel terrestre et du référentiel géocentrique

□ Exprimer la différence entre le champ de pesanteur et le champ de gravitation, et l'estimer en ordre de grandeur à la surface
terrestre.

□ Projeter le vecteur-rotation de la Terre (par rapport au référentiel géocentrique) sur les vecteurs de base d'un repère associé
u x vers l'Est, ⃗
au référentiel terrestre, en fonction de la latitude (exemple : O à la surface terrestre avec une latitude λ, ⃗ uy

vers le Nord et u z vertical ascendant), et en déduire l'expression de la force de Coriolis.

□ Déterminer sans calculs le sens de la force de Coriolis en fonction du mouvement (direction et sens du produit vectoriel à
l'aide de la ''règle des trois doigts''). En déduire notamment que pour un mouvement quasi-horizontal dans l'hémisphère
Nord la force de Coriolis tend à dévier le mouvement vers la droite.

□ A partir de la deuxième loi de Newton à {un point M} dans le référentiel géocentrique considéré non galiléen (par rapport à
RCopernic galiléen), et à l’aide de la 2ème loi de Newton à {la Terre} dans R Copernic , faire apparaître le terme gravitationnel
différentiel appelé « terme de marée » subi par M.

□ Construire géométriquement, par différence entre deux vecteurs, l'allure du terme de marée en différents points de la surface
terrestre.

□ Etablir l'expression du terme de marée en un point de la surface terrestre situé sur la droite reliant le centre A d'un astre et le
centre T de la Terre.

Chapitre 3 : Véhicule à roues

□ Soit I le point (géométrique) de contact entre une roue et le sol : traduire le non-glissement comme l'égalité des vecteurs-
vitesses du ''point I appartenant à la roue'' et du ''point I appartenant au sol'' (dans un référentiel quelconque).
- Utiliser la formule de composition des vitesses pour exprimer la vitesse du ''point I appartenant à la roue'' dans le
référentiel lié au sol, en passant par le référentiel barycentrique où cette vitesse est simple (mvt circulaire uniforme).
- Conclure sur la relation entre vitesse angulaire de la roue et vitesse de son centre dans le référentiel lié au sol.

□ Véhicule tracté, en mouvement horizontal rectiligne uniforme :


- Sans roues : utiliser les lois de Coulomb pour déterminer la force de traction nécessaire.
- Avec roues, sans glissement : appliquer la 2ème loi de Newton au véhicule ainsi que les TMC barycentriques à chaque
roue pour montrer la nullité de T1 et T2 et déterminer la force de traction nécessaire.
□ Véhicule motorisé en mouvement horizontal rectiligne uniforme :
- Appliquer la 2ème loi de Newton au véhicule
- Appliquer le TMC barycentrique à chaque roue pour établir T1 = Γm/R pour la roue motrice et T2 = 0 pour l'autre.
- Appliquer le théorème de la puissance cinétique au véhicule, sans oublier la puissance intérieure (ici Pint = Pmoteur).
Justifier que grâce au non-glissement les actions de contact avec le sol ne travaillent pas (dans le référentiel lié au sol).
En déduire Pmoteur = - Pfrottement air.

□ Rappel général :
- Dans la 2ème loi de Newton ou le TMC : ne faire apparaître que les forces ou moments extérieurs au système considéré.
- Dans les théorèmes énergétiques : ne pas oublier les puissances ou travaux intérieurs au système considéré, a priori non
nulles si le système est déformable.

ONDES

Chapitre 1 : Propagation d’une onde unidimensionnelle : équation de d’Alembert

□ Etablir l'éq. de d'Alembert sur la corde.

□ Justifier l'homogénéité de c à partir de la forme de l'éq. de d'Alembert.

□ Pour la chaîne d'atomes, appliquer la 2ème loi de Newton à l'atome n (sans erreur de signe sur les forces des ressorts de
gauche et de droite !), pour établir l'équation de son mouvement.

□ Justifier la validité de l'approximation des milieux continus pour les ondes sonores dans un solide. Dans ce cas, faire un DL à
l'ordre 2 des termes ξn+1(t) et ξn-1(t) pour aboutir à l'éq de d'Alembert.

□ Dans le cadre d'un modèle cubique simple, déterminer le nombre de chaînes d'atomes en parallèle dans la tige de section S.
Déterminer le nombre d'atomes par chaîne et donc l'allongement des ressorts lorsque la tige a été allongée de L (à
l'équilibre). En traduisant l'équilibre du plan d'atomes de l'extrémité de la tige, avec la loi de Hooke macroscopique (F = E
S ΔL/L), établir le lien entre le module d'Young E, la raideur K d’un ressort et sa longueur au repos d : E = K / d.

□ En raisonnant sur la force exercée par le ressort à droite d'un atome, justifier par un DL la forme F d = K d ∂ξ/∂x. En déduire la
force exercée par la droite sur une section S : Fd,S = (K/d)S ∂ξ/∂x et donc la loi de Hooke locale Fd,S = E S ∂ξ/∂x . Justifier
que ∂ξ/∂x correspond à un allongement relatif local ΔL'/L'.

□ Etablir directement l'éq. de d'Alembert à partir d'une tranche [x;x+dx] et de la loi de Hooke locale.

□ Savoir dériver partiellement par rapport à t ou à x un terme de la forme f(t-x/c) ou g(t+x/c).

□ Démontrer qu'un terme de la forme f(t-x/c) (ou encore f(x-ct)) correspond à une onde se propageant sans déformation à la
vitesse c dans le sens des x croissants (de même dans l'autre sens pour g(t+x/c).

□ Pour décrire un phénomène de réflexion/transmission, savoir superposer les différentes ondes appropriées dans les différents
domaines (par exemple pour une réflexion en x=0, avec une OPP incidente du côté des x<0, on obtient la superposition
OPP incidente + OPP réfléchie du côté x<0, et OPP transmise du côté x>0).

□ Savoir utiliser la notation complexe d'une OPPH pour les calculs de dérivées spatiales ou temporelles.
S'en servir pour établir la relation de dispersion k=ω/c pour une OPPH solution de l'éq de d'Alembert.

□ Démontrer qu'une onde stationnaire solution de l'éq de d'Alembert, en éliminant les solutions qui divergent ou tendent vers 0
au cours du temps, est nécessairement de la forme s(x,t) = s0.cos(kx + ).cos(t + ) avec k =  / c

□ Etablir les abscisses des nœuds et des ventres et montrer qu'entre deux nœuds ou ventres voisins la distance est λ/2.

□ En cherchant une solution de la forme y(x,t) = A.cos(kx + ).cos(t + ), déterminer à partir des conditions aux limites les
modes propres d'une corde fixée à ses deux extrémités. Savoir écrire rapidement les pulsations/fréquences propres à
partir de la condition L = nλ/2. Savoir représenter l'allure des modes propres.

□ En cherchant une solution de la forme y(x,t) = A.cos(kx + ).cos(t + ), pour la corde de Melde excitée par un vibreur à une
de ses extrémités, déterminer complètement y(x,t). En déduire qu'il y a résonance pour les pulsations propres.

Chapitre 2 : Autres équations d’onde : dispersion, atténuation

□ En écrivant k = k' + jk'' , faire apparaître dans s(x,t) = Sm exp( j ( t – kx )) un terme d'atténuation/amplification et un terme de
propagation.

□ En déduire l'expression de la vitesse de phase et de la distance caractéristique d'atténuation/amplification.


□ Pour une équation d'onde linéaire quelconque (différente ici de celle de d'Alembert), savoir utiliser la notation complexe pour
injecter s(x,t) = Sm exp( j ( t – kx )) dedans et établir la relation de dispersion liant k et ω.

□ Une fois l'expression de k(ω) obtenue :


- savoir déterminer si il y a dispersion
- savoir déterminer si il y a atténuation ou amplification (être capable de justifier en regardant à la fois le signe de k'' mais
aussi le sens de propagation donné par le signe de k') et avec quelle distance caractéristique.

□ Attention, se méfier de la convention adoptée par l’énoncé !… Par exemple OPPH de la forme exp(j(kx - t)) au lieu de
exp(j(t - kx))… et/ou notation k = k' – jk''… Il faut veiller à adapter ses calculs, et son raisonnement concernant
l’atténuation/amplification !

□ Dans le cadre d'un produit de deux fonctions, savoir comparer leurs échelles caractéristiques de variation pour en déduire
laquelle des deux varie ''le plus vite'' (temporellement ou spatialement), et en déduire l'expression de l'enveloppe.

□ Savoir calculer une vitesse de groupe à partir d'une relation de dispersion, en pensant si besoin à « différencier » cette
relation si c’est plus pratique que de calculer une dérivée.

THERMODYNAMIQUE

- Programme de PCSI : cf l'an dernier.

Attention aux changements d’état !!!

- Programme de PC :

Chap 1 : 1er et 2ème principes en écoulement stationnaire

□ Savoir définir soigneusement le système fermé Σ* par rapport au système ouvert Σouv :
soit δme la masse entrante dans Σouv entre t et t+dt, et δms la masse sortante de Σouv entre t et t+dt, on définit :
- à t : Σ* = {Σouv à t + δme}
- à t+dt : le même Σ* = {Σouv à t+dt + δms}.

□ Justifier qu'en régime stationnaire la variation dA*=A*(t+dt) - A*(t) d'une grandeur physique extensive quelconque A* attachée
au système fermé vaut dA* = δAs - δAe (où δAs et δAe sont les ''A'' contenus dans δms et δme).

□ En régime stationnaire, démontrer que δme = δms par deux méthodes, soit en raisonnant sur le système fermé et en écrivant
la constance de sa masse, soit en effectuant un bilan pour le système ouvert.

□ Etablir soigneusement le 1er principe en écoulement stationnaire. Bien montrer notamment que le travail des forces de
pression en entrée et en sortie donne une contribution qui, une fois passée dans le membre de gauche, s'ajoute avec la
variation d'énergie interne pour faire apparaître la variation d'enthalpie massique.

□ Savoir l'exploiter pour déterminer des travaux utiles massiques ou des transferts thermiques massiques.

□ Penser à la nullité du travail utile en l'absence de parties mobiles (ex. : détendeurs simples, tuyère, échangeur thermique…).

□ Penser à négliger la variation d'énergie mécanique massique (gz + 1/2v²) la plupart du temps... sauf variations importantes
d'altitude (pompe de refoulement…) ou de vitesse (tuyère…).

□ Savoir passer des travaux utiles massiques et transferts thermiques massiques aux puissances utiles et puissances
thermiques, à l'aide des formules Pu=D m w u et Pth=Dm q à savoir justifier.

□ Savoir exprimer Δ h : pour un gaz parfait, où pour un fluide quelconque en écoulement isobare, où pour un liquide dans
l'approximation ''incompressible indilatable''.

□ Etablir soigneusement le 2ème principe en écoulement stationnaire.

□ Savoir l'exploiter notamment pour déterminer l'entropie massique créée dans un cas irréversible, ou encore l'entropie créée
par unité de temps en multipliant par le débit massique.

□ Diagrammes (P,v), (P,h) et (T,s) : savoir les lire, placer des points dessus, et les exploiter pour déterminer des titres
massiques, des Δh, des Δs…
Pour cela, il faut notamment :
- savoir exploiter la courbe de saturation (=courbe d'ébullition (liquide saturé) et courbe de rosée (vapeur saturée))
pour distinguer les différents domaines ''liquide'' / ''diphasé'' / ''vapeur'' et savoir placer des points du type
''liquide saturé'' ou ''vapeur saturée''.
- savoir démontrer et exploiter le théorème des moments dans les trois cas.
- diagramme (P,h) : - savoir que dans le domaine diphasé les isothermes sont horizontales
- savoir exploiter si besoin les isentropiques fournies
- diagramme (T,s) : - savoir que dans le domaine diphasé les isobares sont horizontales
- savoir exploiter si besoin les isenthalpes fournies
□ Machines thermiques :
- savoir définir un rendement ou une efficacité = ''ce qui nous intéresse, ce qui est utile'' sur ''ce qu'on doit fournir, ce
qui coûte''...
- dans le cas des machines avec écoulement, définir le rendement ou l’efficacité à l’aide du travail utile massique et
d’un transfert thermique massique (si même débit massique partout !), ou bien en termes de puissances à
l’aide de la puissance utile et d’une puissance thermique.
- savoir démontrer et connaître par coeur les valeurs maximales dans les trois cas classiques de machines dithermes
(moteur, réfrigérateur/climatiseur, pompe à chaleur).

Chapitre 2 : Diffusion de particules

□ Utiliser la notion de flux de particules à travers une surface orientée (élémentaire ou non) = nombre de particules traversant
cette surface par unité de temps, défini algébriquement (signe dépend du choix d'orientation de la surface et du sens réel de la
diffusion). En déduire le nombre de particules traversant entre t et t+dt (algébrique).

□ Dans le cas 1D, effectuer un bilan de particules dans un volume de contrôle fixe de section dS entre x et x+dx :
- Exprimer la variation d²N du nombre de particules entre t et t+dt
- Déterminer le nombre de particules « entrantes » δ²Ndiffusion (algébriquement) entre t et t+dt,
par la face x et par la face x+dx
- Ecrire si besoin le nombre de particules « créées » δ²Ncréation (algébriquement, dû à des « sources internes » entraînant une
création ou une consommation de particules) entre t et t+dt (à l'aide du nombre de particules créées par unité de
temps et de volume))
Conclusion : en écrivant que d²N = δ²Ndiffusion + δ²Ncréation on obtient l'équation locale de conservation des particules (à 1D).

□ Dans le cas 3D, effectuer un bilan de particules dans un volume de contrôle quelconque, délimité par une surface fermée,
puis en utilisant le théorème de Green-Ostrogradski en déduire l’équation locale de conservation des particules.

□ A l'aide de la loi de Fick, en déduire l'équation de la diffusion.

□ Exploiter la loi de Fick pour déterminer la forme du vecteur ⃗ jn (orientation et coordonnées dont il dépend) : pour cela,
connaître l'expression du gradient en cartésiennes / cylindriques / sphériques. Au passage, je rappelle que l'expression de la
divergence et du laplacien sont à connaître uniquement en cartésiennes.

□ A partir d'un modèle simple de marche au hasard discrète à 1D (sauts de longueur L, à intervalle de temps τ, de manière
équiprobable vers la gauche ou vers la droite) :
- exprimer la probabilité p(nL, t+τ ) qu'une particule se trouve en x=nL à l'instant t+ τ en fonction de p((n-1)L, t) et p((n+1)L, t)
- à l'aide d'un passage au continu et de développements de Taylor, montrer que p(x,t) vérifie une équation de diffusion.
- relier de manière approchée le coefficient de diffusion au libre parcours moyen et à la vitesse quadratique moyenne.

Chapitre 3 : Diffusion thermique

□ Utiliser la notion de flux thermique à travers une surface orientée (élémentaire ou non) = transfert thermique à travers cette
surface par unité de temps, i.e. puissance thermique (en watt !), défini algébriquement (signe dépend du choix d'orientation de
la surface et du sens réel de la diffusion). En déduire le transfert thermique à travers la surface entre t et t+dt (algébrique).

□ Dans le cas 1D, effectuer un bilan d'énergie à la portion de milieu (=système fermé ici) de section dS entre x et x+dx = lui
appliquer le premier principe entre t et t+dt :
- Exprimer la variation d²U de son énergie interne entre t et t+dt (si on raisonne à volume constant, sinon utiliser d²H
si on raisonne à pression constante...)
- Déterminer le transfert thermique entrant par diffusion δ²Q diffusion (algébriquement) entre t et t+dt, par la face x et par
la face x+dx
- Ecrire si besoin le transfert thermique supplémentaire δ²Qsuppl reçu entre t et t+dt (algébriquement, dû à une
source/consommation interne de chaleur, définie par une puissance volumique).
Conclusion : le 1er principe d²U (si volume constant) ou d²H (si pression constante) = δ²Q diffusion + δ²Qsuppl donne l'équation
locale de conservation de l'énergie (à 1D). On la généralise à 3D en identifiant div ⃗ jQ .

□ A l'aide de la loi de Fourier, en déduire l'équation de la diffusion (=équation de la chaleur) et la définition de la diffusivité
thermique (avec ses variantes ''à volume constant'', ou ''à pression constante'', ou encore ''phase condensée incomp.
indilatable'').

□ Démontrer l'expression de la résistance thermique dans le cas de la diffusion 1D dans un barreau de longueur L, section S.

□ Exploiter la notion de résistance thermique dans des cas d'association série (ex. : double vitrage, plusieurs couches de
revêtements...) ou parallèle (ex. : fenêtre dans une cloison...).
Savoir-faire communs aux chapitres 2 et 3 :

□ Exploiter la loi de Fick ou de Fourier pour déterminer la forme du vecteur ⃗


jn ou ⃗
jQ (orientation et coordonnées dont il dépend) :
pour cela, connaître l'expression du gradient en cartésiennes / cylindriques / sphériques. Au passage, je rappelle que
l'expression de la divergence et du laplacien sont à connaître uniquement en cartésiennes.

□ Justifier simplement l'irréversibilité de la diffusion en montrant que l'équation n'est pas invariante par renversement du temps.

□ A partir de l'équation de la diffusion (sans sources internes), établir en ordre de grandeur le lien entre une échelle spatiale
caractéristique L et l'échelle temporelle τ associée L≈ √ D τ . Savoir l'exploiter directement, pour estimer la durée d'un
phénomène de diffusion sur une distance L ou inversement la distance de diffusion au bout d'un temps τ.

□ Pour la résolution complète d'une équation aux dérivées partielles spatiales et temporelles, penser à vérifier les conditions
initiales ( n ou T(M,t=0) en tout point M ) et les conditions aux limites ( n ou T(M à la frontière, t) pour tout t, ou encore ⃗
jn ou ⃗
jQ
(M à la frontière, t) pour tout t (penser pour cela à la continuité du flux si besoin)).
Pour la diffusion thermique, savoir exploiter si besoin la loi de Newton (transfert conducto-convectif) qui doit être fournie.

□ En régime quelconque ou avec des sources internes, pour établir une équation de diffusion (de particules ou thermique) dans
un problème à symétrie cylindrique ou sphérique, travailler dans le volume compris entre les cylindres r et r+dr ou entre
les sphères r et r+dr (en particulier savoir écrire l'expression de ces volumes).

□ En régime stationnaire et sans sources internes, savoir utiliser la conservation du flux (de particules ou thermique) dans un
problème à symétrie cylindrique ou sphérique :
- à symétrie cylindrique : savoir exprimer le flux à travers un cylindre de rayon r et de hauteur h. Par conservation du flux à
travers les cylindres successifs, ce flux est indépendant de r, ce qui donne une expression de la dérivée de n(r) ou de
T(r) facile à intégrer.
- à symétrie sphérique : savoir exprimer le flux à travers une sphère de rayon r. Par conservation du flux à travers les sphères
successives, ce flux est indépendant de r, ce qui donne une expression de la dérivée de n(r) ou de T(r) facile à
intégrer.

Chapitre 4 : Rayonnement thermique

□ Utiliser la loi de Wien (admise) pour relier la température de surface d'un corps noir et sa longueur d'onde d'émission
maximale.

□ Utiliser la loi de Stefan (admise) pour déterminer le flux surfacique (W.m -2) rayonné par un corps noir en fonction de sa
température de surface, et en déduire le flux total rayonné (= puissance thermique, en W).

□ En considérant que le Soleil émet comme un corps noir :


- déterminer le flux thermique total rayonné
- par conservation, en déduire le flux surfacique reçu au niveau de l'orbite terrestre (ordre de grandeur 1kW.m-2 à connaître)
- en déduire le flux thermique intercepté par la Terre

□ Savoir écrire l'équation traduisant l'équilibre thermique d'un corps, directement en termes de flux thermiques (= puissances
thermiques) : 0 = Σ flux absorbés - Σ flux émis .
Si il n'y a que des flux de type ''rayonnement'', on parle d' ''équilibre radiatif''.

□ Expliquer qualitativement (= sans calculs) le rôle de l'atmosphère dans l'effet de serre.

□ Dans le cadre d'un modèle proposé par l'énoncé (avec ou sans albedo, avec ou sans absorption d'une partie du rayonnement
solaire par l'atmosphère...), écrire les équations traduisant l'équilibre thermique de l'atmosphère et de la Terre pour trouver leurs
températures de surface.

MECANIQUE DES FLUIDES

Chapitre 1 : Cinématique des fluides

□ Etablir l'équation d'une ligne de courant, dans des cas simples, en résolvant si besoin ⃗ v= ⃗
dr ∧⃗ 0.
Dans les cas triviaux, résolution inutile : par exemple, pour un champ de vitesses porté par ⃗ uθ en coordonnées cylindriques
les lignes de courant (= tangentes à ⃗v en tout point) sont forcément des cercles d'axe (Oz), etc...

□ Etablir l'équation d'une trajectoire d’une particule fluide P, dans des cas simples, en résolvant v⃗P (t)= ⃗
v ( M=P, t) .

□ En écoulement stationnaire, penser qu'on a lignes de courants = trajectoires.


□ Etablir l'expression de la dérivée particulaire de la masse volumique. Raisonner pour cela sur la variation entre t et t+dt de la
masse volumique de la particule fluide qui passe au point M à l'instant t et s'est donc déplacé de ⃗
v (M , t) dt à l'instant t+dt.

v .⃗
□ Savoir écrire l'opérateur ⃗ grad , en cartésiennes / cylindriques / sphériques.

v .⃗
□ Démontrer que le débit volumique à travers une surface élémentaire dS est ⃗ dS .

□ Utiliser les conditions aux limites du champ de vitesse au contact d'un obstacle, fixe ou mobile, sans ou avec viscosité.

□ Dans le cas 1D, effectuer un bilan de masse dans un volume de contrôle fixe de section dS entre x et x+dx :
(i) Exprimer la variation d²m de la masse, entre t et t+dt
(ii) Déterminer la masse entrante δ²mentrant (algébriquement) entre t et t+dt, par la face x et par la face x+dx
Conclusion : écrire d²m = δ²mentrant donne l'équation locale de conservation de la masse (à 1D). On généralise à 3D.

□ Utiliser la conservation du débit massique pour un écoulement stationnaire, et la conservation du débit volumique pour un
écoulement incompressible. Utiliser la ''loi des nœuds'' associée, en cas de raccordements.

□ Ne pas confondre écoulement incompressible (pas de variation de masse volumique pour une particule fluide le long de sa
trajectoire, i.e. Dµ/Dt = 0) et ''fluide incompressible'' (µ=cte, ce qui est plus fort et implique écoulement incompressible).

□ Pour un écoulement incompressible, établir div ⃗


v =0 . Savoir calculer div ⃗
v en coordonnées cartésiennes.

□ Savoir calculer ⃗
rot ⃗
v en cartésiennes.

□ Pour un écoulement irrotationnel, savoir dans des cas simples établir le potentiel des vitesses Φ(M , t) tel que ⃗ v =⃗grad Φ ,
ou bien l'utiliser si il est fourni. Si en outre l'écoulement est incompressible, justifier que Φ vérifie l'équation de Laplace.

Chapitre 2 : Dynamique des fluides

□ Etablir la densité volumique équivalente aux forces de pressions, ⃗f v pression=−⃗


grad P , en écrivant la résultante des forces de
pression sur les 6 faces d'une particule fluide de volume dxdydz.
∂ vx
□ Dans le cadre d'un écoulement du type ⃗ u x , utiliser la loi de Newton fournie ⃗
v (M ,t )= vx ( y , t ) ⃗ dF visc= η dS ⃗
ux :
∂y
- savoir l'interpréter et mettre si besoin le bon signe, selon qu'on veut la force exercée par ''le dessus sur le dessous''
ou ''le dessous sur le dessus''.
- établir la densité volumique équivalente aux forces de viscosité, ⃗f v viscocité=ηΔ ⃗v , en écrivant la résultante des forces
de viscosité sur les 2 faces ''y'' et ''y+dy'' d'une particule fluide de volume dxdydz.

□ Savoir écrire le laplacien vectoriel en coordonnées cartésiennes.

□ Ecrire et utiliser l'équation de Navier-Stokes.

□ Bien reprendre les deux exemples fondamentaux que sont l'écoulement de Couette plan et l'écoulement de Poiseuille
cylindrique :
- exploiter des hypothèses simplificatrices (stationnarité, invariance vis-à-vis d'une coordonnée, incompressibilité…)
pour alléger au maximum la forme du champ de vitesse et de pression avant d'attaquer les calculs.
- écrire très soigneusement les différents opérateurs intervenant dans l'équation de Navier-Stokes...
- projeter l'équation sur les différents vecteurs de base, puis résoudre en commençant par le plus simple...

□ Pour l'écoulement de Poiseuille cylindrique, savoir calculer le débit volumique à travers une section.

□ Justifier l'expression du nombre de Reynolds, par un raisonnement en ordre de grandeur sur l'expression des opérateurs.

□ Justifier l'appellation ''terme diffusif'' donnée à ηΔ ⃗


v.

□ Estimer la valeur du nombre de Reynolds dans des cas simples, et l'utiliser pour conclure (de façon approchée...) :
- si l'un des deux termes convectif ou diffusif est négligeable devant l'autre
- si la force de traînée est plutôt linéaire ou quadratique vis-à-vis de la vitesse
- si le régime est laminaire ou turbulent

□ Démontrer la relation de Bernoulli, en tout point de l'écoulement ou le long d'une ligne de courant selon les hypothèses, en
indiquant bien où interviennent les différentes hypothèses.

□ Utiliser la relation de Bernoulli pour expliquer l'effet Venturi, pour établir la formule de Torricelli, ou encore pour expliquer un
dispositif type ''tube de Pitot'' ou ''débitmètre''.

□ Dans le cadre de la version ''ligne de courant'' de la relation de Bernoulli, faire attention à ce que la ligne de courant choisie
soit véritablement une ligne de courant (i.e. tangente au vecteur-vitesse !)… (et non pas une ligne quelconque choisie parce
qu'elle nous arrange...)
□ Ne pas appliquer la relation de Bernoulli à la traversée d'une zone où certaines hypothèses peuvent devenir non valables, et
notamment pas à la traversée d'une machine possédant des parties mobiles (hélice, pompe, etc...).

□ Résoudre l'équation de la statique des fluides en référentiel galiléen ⃗ grad P=⃗ f v , dans le cas où ⃗
f v =μ ⃗
g , pour un fluide
incompressible ou pour un gaz parfait isotherme. Dans le cas du fluide incompressible, savoir aussi écrire directement une
formule du type '' Δ P=±μ gh '' pour une différence d'altitude h entre deux points, en mettant le bon signe.

□ Résoudre l'équation de la statique des fluides en référentiel non galiléen ⃗


grad P=⃗
f v+ ⃗
f v ie , dans le cas où ⃗
f v =μ ⃗
g :
- dans un référentiel en translation à accélération uniforme par rapport à un référentiel galiléen ( ⃗
f v ie =−μ⃗
aR (O ') )
- dans un référentiel en rotation uniforme autour d'un axe fixe d'un référentiel galiléen ( ⃗
f v ie =μ ω2 ⃗
HM )

□ Savoir déterminer l'équation d'une ''surface libre'' en écrivant simplement ''P(M) = P0'' pour tous les points de cette surface.

Approche doc ''Effets de la force de Coriolis sur vents et courants'' :

□ Dans le référentiel terrestre considéré non galiléen, savoir exprimer la densité volumique de force de Coriolis ⃗f v ic , projetée
par exemple sur un repère du type ( ⃗ux, ⃗
uy , ⃗
uz ) = (Est, Nord, verticale), en fonction notamment de la latitude.

□ Justifier le fait que dans l'hémisphère Nord (resp. Sud) un mouvement horizontal soit dévié vers la droite (resp. gauche), et
l'exploiter pour interpréter le sens de rotation d'un anticyclone et d'une dépression.

Chapitre 3 : Bilans macroscopiques

□ Savoir définir clairement sur un schéma un système fermé que l'on suit, à t et à t+dt.

□ En régime stationnaire, exploiter le fait que le contenu de la ''partie commune'' (= système ouvert, délimité par une surface de
contrôle fixe) s'élimine.

□ Mettre en œuvre un bilan de quantité de mouvement pour déterminer la force subie par un fluide, ou, par actions réciproques,
la force qu'il exerce.

□ Utiliser le fait que la force due à une pression uniforme sur une surface fermée est nulle.

□ Mettre en œuvre un bilan d'énergie cinétique (ou mécanique) pour déterminer un travail ou une puissance.

□ Utiliser le fait que le travail intérieur est nul pour un écoulement parfait et incompressible.

□ Etablir et utiliser le premier principe en écoulement stationnaire (rappel de ''Thermo : chapitre 1'')

□ Etablir et utiliser le deuxième principe en écoulement stationnaire (rappel de ''Thermo : chapitre 1'')

Chapitre 4 : Ondes sonores dans les fluides

□ Linéariser l'équation d'Euler, l'équation de conservation de la masse, et utiliser le coefficient de compressibilité isentropique,
pour obtenir 3 équations linéarisées.

□ En déduire l'équation de propagation (de d'Alembert) pour la surpression, et donc la vitesse du son.

□ Pour un gaz parfait, établir l'expression de la vitesse du son en fonction de la température.

□ En notation complexe, savoir calculer une dérivation par rapport au temps ou par rapport à une coordonnée, pour une OPPH.

□ A l'aide de l'équation d'Euler linéarisée, pour une OPPH, faire apparaître l'impédance acoustique liant surpression et vitesse.

□ Utiliser la notion d'impédance acoustique pour une OPP en se méfiant du signe à mettre selon le sens de propagation.

□ Ne PAS utiliser l’impédance acoustique si il ne s’agit pas d’une OPP… par exemple l’impédance acoustique ne marche PAS
pour une onde sphérique, ni pour une onde stationnaire...

□ Calculer la puissance sonore à travers une surface S = flux du vecteur densité de courant d'énergie sonore ⃗
Π =p 1 ⃗
v1 .

□ Déterminer l'intensité acoustique associée à une OPPH, en fonction de l'amplitude de la vitesse ou de la surpression.
□ Pour une onde sonore sphérique : à partir d'une expression fournie de la surpression (du type p1 (r , t)= A cos (ω t−k r +ϕ 0 ) )
r
utiliser l'équation d'Euler linéarisée pour déterminer la vitesse, puis montrer que la puissance sonore moyenne à travers une
sphère de rayon r ne dépend pas de r, i.e. la puissance sonore moyenne est conservée à travers les sphères.

□ A partir des conditions aux limites à l'interface entre deux milieux, en incidence normale :
- établir les coefficients de réflexion / transmission, pour la vitesse et pour la surpression
- établir les coefficients de réflexion / transmission pour l'intensité acoustique

ELECTROMAGNETISME

INDUCTION (PCSI) :

□ Ne pas oublier de choisir une orientation pour le circuit considéré, et s'y tenir :

- cela fixe l'orientation de la surface qui s'appuie sur ce contour, pour le calcul du flux de B
- cela fixe l'orientation de la fem e induite issue de la loi de Faraday
- cela fixe le sens dans lequel on doit intégrer pour calculer une force de Laplace


□ Avant tout calcul, analyser la situation en expliquant ce qui est à l'origine de l'induction dans ce cas précis (circuit fixe dans B
⃗ stationnaire ?…). Essayer d'analyser les conséquences prévisibles.
variable ? circuit mobile dans B

□ Savoir utiliser la loi de Faraday.

□ Dans le cadre d'un système avec couplage ''électro-mécanique'', penser spontanément à établir :
- une équation électrique : loi des mailles, en utilisant le schéma électrique équivalent du circuit, dans lequel apparaît la
fem induite (à exprimer à l'aide de la loi de Faraday, et à orienter dans le sens du circuit) et les autres
éléments électriques du circuit (résistance ? inductance propre ? générateur ?...)
- une équation mécanique :
- 2ème loi de Newton pour un système en translation (type ''tige sur les rails de Laplace''), dans laquelle
apparaît la force de Laplace (à exprimer en intégrant soigneusement i ⃗ dl∧B⃗ )
- ou bien théorème du moment cinétique scalaire par rapport à l'axe de rotation pour un système type ''spire
en rotation autour d'un axe fixe'', dans laquelle apparaît le couple (de Laplace) ⃗ Γ =M∧⃗ B⃗ où

M est le moment magnétique associé au circuit.
Enfin, c'est en découplant ces deux équations qu'on parvient à résoudre...

□ Utiliser la loi de modération de Lenz pour prédire ou interpréter les phénomènes observés.

□ Dans les deux cas de systèmes type ''tige sur rails de Laplace'' ou ''spire en rotation'', savoir établir un bilan énergétique
élémentaire, entre t et t+dt :
(i) multiplier l'équation électrique (homogène à des tensions) par ''i dt'' : fait apparaître des énergies !
(ii) multiplier l'équation mécanique :
- par ''v dt'' si elle est issue de la 2ème loi de Newton (forces) : fait apparaître des énergies/travaux !
- par ''ω dt'' si elle est issue du TMC (moments) : fait apparaître des énergies/travaux !
(iii) regrouper les deux équations obtenues pour obtenir un bilan énergétique global.

Si B⃗ est stationnaire, alors la puissance de la fem et la puissance de Laplace n'apparaissent pas dans le bilan
global, car on a ''couplage électromécanique parfait'', avec Pfem + PLaplace = 0 , où Pfem = ei et PLaplace= ⃗
F. ⃗
v si
translation ou PLaplace=Γ ω si rotation autour d'un axe fixe.

□ Analyser le fonctionnement d'un moteur à courant continu et d'un haut-parleur électrodynamique (configuration simplifiée type
’’rails de Laplace’’).

□ Cas de deux circuits couplés par inductance mutuelle :


- savoir écrire les fem induites dans chacun des circuits à cause du couplage par mutuelle avec l'autre circuit
- établir deux équations électriques couplées, en écrivant soigneusement la loi des mailles dans chaque circuit
- en cas de régime sinusoïdal forcé, passer en complexes.

□ Déterminer l'inductance propre d’une bobine, et l’inductance mutuelle entre deux bobines de même axe en ''influence totale''.

Chapitre 1 : Equations de Maxwell

□ Utiliser le vecteur densité de courant ⃗j pour exprimer l'intensité I à travers une surface S.
□ Etablir ⃗j= ∑ n q ⃗v , en exprimant la charge
types i
i i i δ Q traversant une surface dS entre t et t+dt puis avec δ2 Q/dt=dI=⃗j . ⃗
2
dS .
□ Etablir l'équation locale de conservation de la charge à l'aide d'un bilan de charges, dans le cas unidimensionnel.

⃗ et B
□ Ecrire et utiliser les équations de Maxwell pour relier les champs et les sources, ou encore E ⃗ en régime non stationnaire.

□ Retrouver l'équation locale de conservation de la charge à partir des équations de Maxwell.

□ Etablir les formes intégrales des équations de Maxwell à partir des formes locales.

□ Utiliser le théorème de Gauss et d'Ampère (généralisé).


dUem
□ Effectuer un bilan d'énergie électromagnétique =−Pcédée à la matière−Prayonnée dans un volume de contrôle, en sachant
dt
2
ϵ0 E B
2
calculer : - l'énergie électromagnétique Uem contenue, grâce à la densité volumique uem = +
2 2 μ0
- la puissance cédée à la matière par le champ électromagnétique, grâce à la puissance volumique ⃗j . E⃗
⃗ ⃗
E∧ B
- la puissance rayonnée à travers la surface fermée, grâce au vecteur de Poynting ⃗ Π= μ
0
□ Etablir la forme locale de l'équation de conservation de l'énergie électromagnétique, à partir de la forme intégrale.

Chapitre 2 : Electrostatique

⃗ créé par une charge ponctuelle, puis le potentiel électrostatique V.


□ A partir de la loi de Coulomb, déterminer le champ E
Savoir bien sûr les écrire directement !

□ Utiliser le principe de superposition pour se ramener à une somme de champs ou de potentiels électrostatiques plus simples.

□ Faire le lien entre l'équation de Maxwell-Faraday en statique et l'existence du potentiel électrostatique V.


⃗ à partir de V, et V à partir de E
□ Déterminer E ⃗ (à une constante près…)

□ Pour préciser l'expression de V, si besoin :


- utiliser la condition aux limites V→0 à l'infini seulement pour une distribution de charges finie
- utiliser la continuité de V.
⃗ entre deux points et la tension (= différence de potentiel) entre ces deux points.
□ Etablir le lien entre la circulation de E

□ Montrer qu'une charge q placée dans E ⃗ possède l'énergie potentielle électrostatique Ep = qV.
Utiliser ceci dans la loi de l'énergie mécanique pour déterminer une variation de vitesse.

□ Utiliser le fait que le potentiel électrostatique possède les mêmes symétries et invariances que la distribution de charges.

□ Sur une carte de lignes de champ de E ⃗ :


- repérer les éventuelles sources (divergences / convergences), et les éventuels points d'annulation du champ (intersections)
⃗.
- en milieu localement neutre, faire le lien entre le resserrement de lignes et l'augmentation de la norme de E

□ Utiliser la propriété d'orthogonalité entre les lignes de champ et les surfaces équipotentielles (avec E ⃗ dans le sens des
potentiels décroissants), pour passer d'une carte de ligne de champs à une carte d'équipotentielles, et inversement.

□ Etablir l'équation de Poisson.

□ Exploiter les plans de symétrie ou d'antisymétrie passant par un point M pour déduire par quel(s) vecteur(s) est porté ⃗
E( M) .

□ Exploiter les invariances par translation ou rotation pour réduire le nombre de coordonnées apparaissant dans ⃗
E( M) .

□ Dans le cas où il y a assez d'éléments de symétrie/invariance pour préciser suffisamment la forme de ⃗ E( M) en un point M

qq, alors le théorème de Gauss peut être efficace pour déterminer E( M) . Il reste à l'appliquer en choisissant une surface de
Gauss fermée, passant par M qq, à travers laquelle le flux de E ⃗ soit facile à calculer (i.e. en pratique avec des portions sur
lesquelles dS⃗ // E ⃗ dS
⃗ et d'autres sur lesquelles E. ⃗ = 0). Attention, la surface fermée est orientée vers l'extérieur.

□ A l'aide du théorème de Gauss, établir le champ électrostatique créé en tout point de l'espace par :
- un cylindre infini de charge volumique uniforme / ou de charge surfacique uniforme / ou un fil infini de charge linéïque
uniforme.
- un plan infini de charge surfacique uniforme (bien faire le calcul pour z>0, puis déduire le résultat pour z<0)
- une boule de charge volumique uniforme
□ Condensateur plan :
- déduire, par superposition de deux plans parallèles de charges opposées uniformes, en négligeant les effets de bord,
le champ en tout point de l'espace, puis la différence de potentiel entre les deux armatures
- définir et exprimer la capacité du condensateur
- déterminer l'énergie électromagnétique et retrouver ainsi le résultat d'électrocinétique
□ Noyau atomique : modélisé comme une boule de charge volumique uniforme
- déterminer le champ créé en tout point de l'espace, puis le potentiel
- définir l'énergie de constitution du noyau, et établir son expression (en sommant les travaux élémentaires nécessaires
pour faire passer le noyau d'un rayon R' à R' + dR' en amenant depuis l'infini une petite couche
2
supplémentaire δQ '=ρ×(4 π R ' dR ') … )
- par analyse dimensionnelle, avec q, ε0 et R, on retrouve cette énergie de constitution à un facteur numérique près.

⃗.
□ Etablir le potentiel électrostatique créé par un dipôle (-q, +q), dans l'approximation dipolaire. En déduire E
⃗ extérieur.
□ Prévoir qualitativement l'évolution d'un dipôle dans un champ E
⃗ extérieur.
□ Utiliser les formules de la résultante (fournie), et du moment subi (admis) par un dipôle dans un champ E
⃗ extérieur.
□ Utiliser la formule de l'énergie potentielle d'un dipôle rigide (admise) dans un champ E

□ A l'aide du modèle de Thomson, exprimer la polarisabilité d'un atome :


- à l'aide du théorème de Gauss, déterminer le champ ⃗ Enoyau créé par le ''noyau-boule'' (de rayon R, chargé
uniformément) pour r<R.
- en présence de E⃗ extérieur, traduire ''l'équilibre d'un électron'' (donne le vecteur-position du centre du nuage électronique)
- en déduire le moment dipolaire induit, et identifier la polarisabilité.

□ Analogie électrostatique / gravitation : à partir de la loi de Coulomb et de la loi de la gravitation, identifier les grandeurs
analogues, et le préfacteur à modifier dans le théorème de Gauss gravitationnel.

Chapitre 3 : Magnétostatique

□ Justifier que la partie « magnétique » de la force de Lorentz ne travaille pas.

□ Charge q en mouvement dans un champ transversal uniforme : la nature circulaire du mouvement étant admise, établir la
pulsation cyclotron et le rayon (prog. PCSI).

□ Exploiter les plans de symétrie ou d'antisymétrie passant par un point M pour déduire par quel(s) vecteur(s) est porté ⃗
B( M) .

□ Exploiter les invariances par translation ou rotation pour réduire le nombre de coordonnées apparaissant dans ⃗
B( M) .

⃗ en deux points symétriques.


□ Utiliser un plan de symétrie ou d'antisymétrie des courants pour faire le lien entre les champs B

□ Sur une carte de lignes de champ de B ⃗ :


- repérer les éventuelles sources ( B ⃗ s'enroule autour), et les éventuels points d'annulation du champ (intersections)
- faire le lien entre le resserrement de lignes et l'augmentation de la norme de B ⃗.
⃗ en fonction du sens du courant, pour un fil, pour une spire ou pour un solénoïde.
□ Prévoir le sens de B

□ Utiliser le principe de superposition pour se ramener à une somme de champs plus simples.

□ Dans le cas où il y a assez d'éléments de symétrie et d'invariance pour préciser suffisamment la forme de B( ⃗ M) en un point

M qq, alors le théorème d'Ampère peut être efficace pour déterminer B( M) . Il reste à l'appliquer en choisissant un contour
d'Ampère fermé et orienté, passant par M qq, le long duquel la circulation de B⃗ soit facile à calculer, i.e. en pratique avec des
portions sur lesquelles dr⃗ // B
⃗ avec ‖B‖
⃗ = cte et d'autres sur lesquelles B. ⃗ dr
⃗ =0. Attention, la surface s'appuyant sur le
contour est orientée en accord avec le contour.

□ A l'aide du théorème d'Ampère, établir le champ magnétostatique créé en tout point de l'espace par :
- un conducteur cylindrique rectiligne infini, parcouru par une densité de courant uniforme
- un fil rectiligne infini
- un solénoïde long (sans effets de bords), en admettant la nullité de B⃗ à l'extérieur

□ - Déterminer l'inductance propre L d'une bobine (assimilée à un solénoïde sans effets de bords) : exprimer son flux propre Φp
(= N fois le flux à travers une seule spire), puis écrire par définition Φp = Li.
1 2
- Calculer son énergie magnétique Um , par intégration de la densité volumique, et retrouver la formule d'élec Um = Li .
2
⃗ S
□ Savoir associer à un circuit fermé parcouru par i un dipôle magnétique M=i ⃗.
⃗ extérieur.
□ Prévoir qualitativement l'évolution d'un dipôle magnétique dans un champ B


□ Utiliser les formules de la résultante (fournie), et du moment subi (admis) par un dipôle magnétique dans un champ B
extérieur.

⃗ extérieur, et en déduire la
□ Utiliser la formule de l'énergie potentielle d'un dipôle magnétique rigide (admise) dans un champ B
force.
□ A l'aide du modèle de Bohr (électron de trajectoire circulaire uniforme autour du noyau), exprimer le moment magnétique
associé à la ''boucle de courant'' correspondante, puis le moment cinétique de l'électron par rapport au noyau, et en déduire le
rapport gyromagnétique. En utilisant la quantification du moment cinétique L z=n ℏ , on en déduit la quantification du
moment magnétique par le magnéton de Bohr.

□ En ordre de grandeur, en associant un moment magnétique de l'ordre de µ B à chaque atome et en considérant qu'ils sont tous
parallèles et de même sens, estimer le moment magnétique d’un aimant.

□ Décrire simplement l’expérience de Stern et Gerlach, et expliquer sans calculs le résultat attendu dans le cadre de la
mécanique classique, et ce que montre le résultat obtenu en réalité.

Chapitre 4 : Conduction électrique dans un conducteur ohmique

□ Etablir un ordre de grandeur de la vitesse des électrons libres dans un fil conducteur.

□ Discuter l'influence d'un éventuel champ magnétique, en comparant les termes magnétique et électrique de la force de
Lorentz.
m ⃗ uniforme et
□ A l'aide du modèle de Drude (avec force en − τ ⃗v ), établir la loi d'Ohm locale dans un métal, en champ E
stationnaire à l'aide du PFD à un électron. En déduire un ordre de grandeur de τ et un critère de validité du modèle en régime
variable.
□ A l'aide du modèle de Drude, en champ E ⃗ quelconque et en termes de champ de vitesse, en régime sinusoïdal, montrer
qu'on peut définir une conductivité complexe. En déduire qu'on retrouve une loi d'Ohm avec conductivité réelle si f<<1/τ
(≈1014Hz pour un bon conducteur (métal)).

□ Etablir l'équation différentielle vérifiée par la densité volumique de charges, estimer le temps caractéristique associé et en
déduire ρ = 0.

∂E
□ Justifier, en ordre de grandeur, que dans un bon conducteur (métal) on peut négliger μ0 ϵ0 devant μ0 ⃗j .
∂t
□ Pour une portion de conducteur ohmique cylindrique, en régime stationnaire, parcourue par une intensité i uniforme :
⃗ , puis la tension U, et conclure R= L
- en déduire ⃗j en fonction de i, puis E .
γS
- écrire la puissance volumique cédée par le champ à la matière, puis intégrer sur le volume et en déduire P=Ri².

□ Effet Hall en géométrie parallélépipédique :


- analyser qualitativement le régime transitoire, en précisant soigneusement les signes des grandeurs utilisées dans le
raisonnement et les sens des vecteurs (intensité initiale, vitesse initiale des électrons, champ magnétique…) :
déviation des e-, d'où accumulation de charges sur des faces opposées, d'où apparition d'un champ de Hall.
- analyser quantitativement le régime permanent : le champ de Hall permet de compenser la déviation,
en déduire ⃗ EH=−⃗ v∧⃗B puis l'expression de la tension de Hall.

Chapitre 5 : Ondes électromagnétiques dans le vide

□ Etablir l'équation de d'Alembert pour ⃗ ⃗ dans le vide.


E et B

□ Utiliser les opérateurs divergence, rotationnel, et laplacien vectoriel, pour une OPPH en notation complexe.

□ Réécrire les équations de Maxwell, en complexe, pour une OPPH dans le vide, et en déduire la transversalité et la relation de
structure.

□ A partir de l'expression d'une onde électromagnétique quelconque, savoir identifier si elle se propage ou non, si oui dans
quelle direction, et en déduire si elle est transverse ou non, et si elle est plane ou non.

□ Se méfier : transversalité et relation de structure a priori non valables si l'onde n'est pas une OPP !... (en particulier attention
aux ondes non planes… ondes sphériques, cylindriques, ou dans des « guides d’onde »...) ou si on n'est pas dans le vide…

□ Pour une OPP dans le vide, à l'aide de la relation de structure, exprimer le vecteur de Poynting en fonction de E².
En déduire un ordre de grandeur du champ électrique pour un laser / le flux solaire / un téléphone portable, à partir de la
puissance surfacique moyenne.

□ Etablir la relation entre la puissance traversant une surface (flux du vecteur de Poynting) et le flux de photons (nombre de
photons traversant la surface par unité de temps), pour une OPPH dans le vide.

□ En raisonnant sur l’énergie traversant dS entre t et t+dt, pour une OPP dans le vide, établir que la vitesse de propagation de
l’énergie vaut ve = c.
Chapitre 6 : Ondes électromagnétiques dans la matière : plasmas, métaux, diélectriques

□ Dans un milieu localement neutre et de conductivité complexe, réécrire les équations de Maxwell, en complexe, pour une
OPPH : - en déduire la transversalité et la relation de structure.
Attention, a priori relation de structure valable ici seulement en complexes si le vecteur d'onde est complexe.
2
k = ω2 −μ o γ jω .
2
- en déduire également la relation de dispersion
c
□ Avec ⃗k=k ⃗ u , identifier de manière générale le rôle de la partie réelle et de la partie imaginaire de k : propagation (vitesse
de phase, de groupe), atténuation (distance caractéristique).

□ Déterminer un indice complexe en utilisant la définition k=n ω .


c
□ Dans un plasma sans collisions (= ''dilué''), justifier (en ODG) que :
- on néglige le mouvement des cations par rapport à celui des électrons
- on néglige la partie magnétique de la force de Lorentz devant la partie électrique
- on néglige l'accélération convective devant l'accélération locale
En déduire, à l’aide de la 2ème loi de Newton à l’électron qui se trouve en M à t, et en passant en complexes, le champ de
vitesse des électrons puis le vecteur densité de courant et donc la conductivité complexe, ici imaginaire pure.

□ Déduire du caractère imaginaire pur de la conductivité complexe que la puissance cédée à la matière est en moyenne nulle.

□ Dans un plasma localement neutre et sans collisions (= ''dilué'') :


2 2
2 ω −ωp
- mettre la relation de dispersion sous la forme k = 2
et identifier la pulsation plasma ωp .
c
- cas ω>ωp : en déduire que k est réel, qu'il n'y a pas d'atténuation, et déterminer les vitesses de phase et de groupe.
Interpréter le fait que les deux tendent vers c à haute fréquence.
- cas ω<ωp : en déduire que k est imaginaire pur, et montrer que les champs réels sont des ondes évanescentes =
ondes stationnaires (forme f(x)g(t) en réels donc sans propagation) et atténuées spatialement.
La relation de structure implique alors que les composantes de ⃗ E et B ⃗ sont en quadratures,
d'où la nullité de la valeur moyenne du vecteur de Poynting : une onde stationnaire, en moyenne,
ne transporte pas d'énergie).

□ Dans un conducteur ohmique de conductivité réelle :


2
- en ordre de grandeur, justifier que dans la relation de dispersion il ne reste que k =−μo γ j ω .

- montrer qu'on obtient k=


1− j
δ
avec
√ 0
2
δ= μ γ ω = épaisseur de peau.
- en déduire la forme des champs, décrire ce qu'est '' l'effet de peau '' et ce que représente δ .

□ Réflexion / transmission d'une OPPH à l'interface entre deux milieux d'indices complexes n1 et n2, en incidence normale :
- raisonner sur une OPPH incidente avec ⃗ Ei polarisé rectilignement (une seule composante).
- écrire la forme a priori des OPPH réfléchies et transmises ⃗ Er et ⃗ Et (de même polarisation (admis)).
- à l'aide de la relation de structure, écrire les champs magnétiques associés.
- enfin, en admettant ici la continuité des champs ⃗ E et ⃗
B , résoudre le système de 2 équation à 2 inconnues pour
trouver r et t.
□ Interface vide → plasma :
- Cas ω > ωp : déterminer l'indice associée au plasma, ici réel, en déduire que r et t sont réels.
1 ⃗
E∧⃗
B*
Définir les coefficients de réflexion/transmission en puissance. Les déterminer, en utilisant <⃗
Π >= Re( μ )
2 0

. Vérifier que R+T=1 et interpréter.


- Cas ω < ωp : onde évanescente dans le plasma, donc en déduire directement que T=0 !... puis R=1 !

□ Interface vide → conducteur ohmique :


- Cas de la conductivité réelle : déterminer l'indice complexe, et en déduire r et t.
Dans le cas-limite du conducteur parfait, défini comme δ → 0, en déduire que t → 0 et r → -1.

- Cas de l'optique visible : évaluer la valeur numérique de la pulsation associée au domaine visible, et en déduire que la
conductivité est approximativement imaginaire pure, ce qui redonne un cas analogue au plasma neutre
sans collisions. L'application numérique montre que l'on est ici dans le cas ''ω < ωp'' , d'où T=0 et R=1.

Chapitre 7 : Polarisation d’une onde électromagnétique

□ Pour une polarisation quelconque, se ramener à une forme E01 cos (ω t ') pour une composante et E02 cos(ω t '+φ)
pour l'autre. En déduire le type de polarisation.

□ Pour déterminer si une polarisation est droite ou gauche, faire un dessin avec la convention ''onde qui vient vers soi'', puis
placer les points ω t '=0 et ω t '=π/2 .
□ Ecrire l'action d'un polariseur rectiligne sur une polarisation quelconque : projection du champ sur le vecteur unitaire ⃗
up du
polariseur, i.e. ⃗
E( 0+ ,t )=( ⃗
E(0- ,t).⃗
u p )⃗
up .
2
E
□ Exprimer l'intensité lumineuse associée à une OPP dans le vide : I=< ⃗
Π.⃗
u >=< > .
μ0 c
□ Etablir la loi de Malus.

□ Etablir le retard de phase introduit sur ''l'axe lent'' par une lame à retard d'épaisseur e et d'indices nx et ny .

□ Justifier l'action d'une lame demi-onde.

□ Justifier l'action d'une lame quart d'onde sur une circulaire ou sur une rectiligne à 45° des lignes neutres.

□ Connaître la méthode d'analyse d'une polarisation inconnue (dans le cas où elle est soit non polarisée, soit totalement
polarisée elliptique / circulaire / rectiligne). En particulier savoir distinguer une circulaire d'une non polarisée.

OPTIQUE GEOMETRIQUE :
Voir programme PCSI

OPTIQUE ONDULATOIRE

Chapitre 1 : Modèle scalaire des ondes lumineuses

□ Exploiter l'additivité des chemins optiques pour découper un calcul en plusieurs morceaux, sans oublier les éventuels λ0/2
supplémentaires.

□ Utiliser la loi de Malus pour tracer les surfaces d'onde.

□ Utiliser la loi de Malus, si nécessaire avec le principe du retour inverse, pour justifier l'égalité de certains chemins optiques.

□ OPPM : savoir écrire s( M ,t )=S o exp( j (ω t−⃗k .⃗r )) , interpréter (propagation), et développer le terme ⃗
k . ⃗r .
A
□ Onde sphérique : savoir écrire s( M , t )= exp( j (ω t −kr)) et interpréter (propagation radiale, atténuation).
r

Chapitre 2 : Interférences à 2 ondes : obtention, description

□ A partir de deux grandeurs scalaires quelconques s1 (M ,t )=s01 cos(ω1 t−φ 1 (M)) et s2 (M , t)=s02 cos (ω 2 t−φ2 (M)) , établir la
formule de Fresnel, en justifiant au passage la nécessité de l'égalité des pulsations.

□ A partir du modèle des trains d'onde, expliquer qualitativement pourquoi les deux ondes doivent être cohérentes pour que le
terme d'interférences ne soit pas nul.

□ A partir du modèle des trains d'onde, justifier la condition l(M)l < lC en raisonnant sur la différence de temps de trajet le long
des deux voies.

□ En supposant les conditions réunies, retrouver rapidement la formule de Fresnel en utilisant la notation complexe pour
calculer l'intensité lumineuse.

□ Délimiter un champ d'interférences, en faisant apparaître les rayons extrêmes des deux faisceaux qui interfèrent.

□ Exprimer les intensités maximales et minimales en fonction de I 1 et I2 et en déduire que la situation de meilleur contraste est
celle où I1 = I2.

□ Justifier et exploiter le fait qu'une frange brillante possède un ordre d'interférences entier, et une frange sombre un ordre
d'interférences demi-entier (ou encore les conditions équivalentes en termes de différence de marche, ou encore en
termes de déphasage).

□ Savoir exploiter une donnée expérimentale telle que par exemple ''on part d'une frange brillante, puis on passe par N franges
brillantes et on finit sur une frange sombre'' en la traduisant par ''l'ordre d'interférence a varié de ±(N+1/2)''.
Chapitre 3 : Interférences à 2 ondes : à partir de l’exemple des trous/fentes d’Young

□ Pour les trous/fentes d'Young ''à grande distance'' (montage sans lentille) :
- Savoir exprimer la longueur du segment S2M (entre un trou S2 et le point M de l'écran) en utilisant la norme du vecteur
établi à partir des différences de coordonnées des deux points, puis avec le DL qui s'impose.
- En déduire S1M par analogie, puis la différence S2M – S1M.
- Par analogie, écrire SS2 – SS1 si non nul (S hors de l'axe).
- En déduire la différence de marche (M), l’ordre d’interférence p(M), et la géométrie rectiligne des franges.
- Utiliser directement la formule de Fresnel pour avoir l'intensité lumineuse.

□ Déterminer un interfrange : - soit en écrivant que l'ordre d'interférence varie de ±1 lorsque x (par exemple) varie de i
- soit en déterminant la période spatiale de l'intensité lumineuse I(x)

□ Montrer que l'introduction d'une lame à faces parallèles cause une translation des franges, et déterminer cette translation.
Raisonner pour cela en suivant une frange déterminée, c'est-à-dire ''à p fixé''.
Savoir justifier sans calculs le sens de la translation.

□ Pour les trous/fentes d'Young avec ''observation à l'infini'' :


- Dessiner, en respectant les lois de l'optique géométrique, les deux rayons issus de la source qui passent par les deux
trous puis qui interfèrent en M.
- Introduire les bons projetés orthogonaux de S 1 et S2 pour éliminer les portions de chemins optiques égales, à l'aide de la
loi de Malus et du retour inverse.
- Déterminer les valeurs des portions de chemins restantes :
- à l'aide de projections du type ⃗
S1 S2 . u⃗ dans un cas 3D
- à l'aide des angles dans un cas 2D
- En déduire la différence de marche (M), l’ordre d’interférence p(M), la géométrie rectiligne des franges, l'interfrange,
l'intensité lumineuse.

□ Interpréter simplement le critère de brouillage approximatif (spatial ou spectral) comme la superposition, au point M
d'observation, de franges brillantes (dues à certains points ou certains λ0 de la source) et de franges sombres (dues à
d'autres).

□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spatial approximatif pour trouver la largeur approximative de fente-source à partir de
laquelle il y a brouillage pour les fentes d'Young.

□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spatial exact pour déterminer les brouillages en présence de deux sources
ponctuelles incohérentes.

□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spectral approximatif dans le cas d'un spectre centré en λm et de largeur Δλ<<λm pour
montrer qu'il y a brouillage si on a environ lδl > λm²/Δλ.
Etablir le lien entre la largeur spectrale en fréquence et en longueur d'onde.
En déduire que lc ≈ λm²/Δλ et donc qu'on retrouve environ lδl > lc .

□ Mettre en œuvre le critère de brouillage spectral exact pour déterminer les brouillages en présence d’un doublet de deux
longueurs d’onde.

□ Déterminer les longueurs d'onde manquantes dans un spectre cannelé, en fonction de la valeur de δ.

Chapitre 4 : Interféromètre de Michelson

□ Expliquer le rôle de la compensatrice.

□ En lame d'air :
- Etablir la différence de marche pour l'observation à l'infini.
- En écrivant l'ordre d'interférence au centre des anneaux p0 =2 e/ λ 0 =q+ϵ (avec q entier et 0 ⩽ϵ<1 ), déterminer l'ordre
d'interférence du 1er anneau brillant puis du nème.
- En déduire l'angle in du nème anneau brillant, puis son rayon rn dans le plan focal image d'une lentille de focale f'.
- Justifier, en raisonnant à ordre p fixé, que les anneaux rentrent lorsqu'on se rapproche du contact optique.

□ En coin d'air :
- Justifier, de façon très simplifiée, l'expression de la différence de marche dans le cas de l'incidence quasi-normale et de
la localisation sur le coin d'air.
- En déduire l'interfrange.
- Faire le lien entre l'interfrange i sur le coin d'air et l'interfrange i' mesurée sur un écran où l'on a fait l'image des franges à
l'aide d'une lentille convergente. Connaître la ''règle des 4f''.
- Déterminer de quelle distance se translatent les franges si on introduit dans un des bras de l'interféromètre une lame
d'épaisseur e et d'indice n.
- Expliquer par un schéma que charioter le miroir mobile revient à translater l'arête du coin d'air, et donc les franges.
□ Doublet spectral (dans le cas d'une source émettant deux longueurs d'onde proches et avec la même intensité) :
- Effectuer le calcul de l'intensité lumineuse I(δ) en fonction de la différence de marche.
- En déduire l'enveloppe de la courbe I(δ) et donc le contraste (local) et les brouillages.
- Etablir les brouillages sans calculer I(δ), en raisonnant sur la variation de l’ordre d’interférences, avec le critère de
brouillage exact (deux longueurs d'onde).

□ En lame d’air, expliquer comment estimer approximativement la longueur de cohérence d’une source, en mesurant le
chariotage nécessaire pour obtenir une perte significative de contraste.

□ En lame d’air, expliquer comment déterminer l’écart Δλ entre les deux longueurs d’onde d’un doublet, en chariotant le miroir
mobile et en mesurant ses abscisses lors de brouillages successifs.

Chapitre 5 : Interférences à N ondes

□ Pour des interférences à N ondes monochromatiques cohérentes (N>2), il n’y a pas de « formule de Fresnel »… Il faut revenir
à la somme des signaux lumineux (grandeurs scalaires s i de i = 1 à N, en pratique en notation complexe) puis en déduire
l’intensité lumineuse.

□ Etablir Imax = N² I0 lorsque les N ondes monochromatiques cohérentes sont en phase et ont toute la même amplitude.

□ Pour N ondes de même amplitude et avec un déphasage Φ=cte entre deux successives :
- Exprimer le déphasage de la nème par rapport à la 1ère, prise comme référence.
- En déduire que la somme s des signaux lumineux (amplitudes complexes) fait apparaître une série géométrique.
- Appliquer la formule correspondante, puis factoriser par l’angle moitié au numérateur et au dénominateur pour faire
apparaître des sinus.
- En déduire l’intensité lumineuse I(Φ) =(K/2).s.s*.

□ Etablir la formule fondamentale des réseaux, en déterminant le déphasage entre les ondes diffractées par deux traits
successifs dans une direction donnée puis en écrivant la condition d'interférences constructives.

□ Retrouver la formule du minimum de déviation.

□ Pour la lame à faces parallèles, d'épaisseur e et d'indice n, établir la différence de marche géométrique δ géo=2 n e cos r
entre deux ondes réfléchies ou transmises successives. Si on veut la différence de marche totale, se méfier des natures
des réflexions et rajouter λ0/2 si besoin.

Chapitre 6 : Laser

□ Utiliser les coefficients d'Einstein pour écrire la variation de la population N 2 ou N1 entre t et t+dt, en prenant en compte les
contributions des trois processus (émission spontanée, absorption, émission stimulée) avec les bons signes.

□ Faire le lien entre le coefficient A de l'émission spontanée et la durée de vie de l'état E 2 (en imaginant qu'il n'y ait que la
contribution de l'émission spontanée).

□ Faire le bilan, entre t et t+dt, du nombre de photons venant se rajouter de manière cohérente à ceux du faisceau
(contributions seulement de l'émission stimulée et de l'absorption), pour montrer la nécessité de l'inversion de population pour
obtenir un milieu amplificateur.

□ Utiliser la statistique de Boltzmann pour justifier que dans un cas d'équilibre thermodynamique à T on aurait N2 < N1.

□ Faire le schéma-bloc d'un système bouclé avec chaîne directe et chaîne de retour, et en déduire la condition de bouclage
D(jωosc).R(jωosc)=1. En déduire une condition sur l'argument et une sur le module.

□ A partir des propriétés de l'ALI idéal en régime linéaire, établir la fonction de transfert D(jω) = 1+R2/R1 = A réel >0 du montage
amplificateur non-inverseur.

□ Etablir la fonction de transfert R(jω) du filtre de Wien.

□ Appliquer la condition de bouclage à l'oscillateur de Wien : montrer que la condition sur l'argument donne ωosc = ωo = 1/(RC),
puis que celle sur le module donne A = 3.

□ A partir de l'écriture D(jω).R(jω).ue = ue , établir l'équation différentielle vérifiée par ue et retrouver les résultats précédents pour
avoir des oscillations sinusoïdales, ainsi que la condition de démarrage.

□ Expliquer le schéma de principe d'un laser.

□ En écrivant que, en régime permanent, la grandeur scalaire lumineuse s doit être inchangée après un tout de cavité laser, en
déduire la condition faisant intervenir le facteur d'amplification g, les coefficients de réflexions sur les miroirs, et le facteur de
déphasage.
□ En déduire, en écrivant que le déphasage sur un tour doit être nul (modulo 2π), que la longueur de la cavité vérifie L = p λ/2.
En déduire les fréquences propres quantifiées.

□ Ecrire la condition sur le module, reliant le facteur d'amplification g et les modules des coeffs de réflexion sur les miroirs :
g|r 1 ||r 2 |=1 . En pratique, au démarrage il faut g|r 1 ||r 2 |>1 : expliquer qualitativement ce qui empêche la divergence.

□ A partir de l'expression fournie de l'intensité lumineuse I(r,z) pour un faisceau gaussien, tracer l'allure du profil radial à z fixé et
en déduire que w(z) peut-être considéré comme le rayon du faisceau, et tracer l'allure de w(z).

□ Etablir le comportement du faisceau dans le domaine z << LR et z >> LR et en déduire un beau dessin faisant apparaître le
faisceau et ses asymptotes ainsi que w0 et LR bien placés (l'asymptote conique passe par le point (z=LR, r=w0)).
En déduire l'ouverture angulaire (tan) θ=w 0 /LR , et donc (tan) θ= λ .
π w0
□ Interpréter la relation θ= λ en terme de diffraction.
π w0
□ Faire un beau dessin illustrant le passage d'un faisceau cylindrique à un faisceau conique à l'aide d'une lentille convergente :
le faisceau émergent a son waist en F' , on peut en déduire sa divergence angulaire θ' puis son waist w 0 ' .

□ Faire un beau dessin illustrant le passage d'un faisceau conique à un faisceau cylindrique à l'aide d'une lentille convergente :
le faisceau incident a son waist en F , on peut en déduire le lien entre sa divergence angulaire θ et le nouveau waist w 0 ' .

□ Faire un beau dessin illustrant le montage afocal ''élargisseur de faisceau''.


En déduire le rapport waist émergent/waist incident = f'2/f'1 , puis en déduire que l'on réduit l'ouverture angulaire.

MÉCANIQUE QUANTIQUE

Chapitre 1 : Fonction d'onde et équation de Schrödinger à une dimension

□ Relier énergie et pulsation, et longueur d'onde et quantité de mouvement, dans le cadre des relations de de Broglie et de
Planck-Einstein.

□ Appliquer le critère de prise en compte de l'aspect ondulatoire.

□ Dans des cas simples, savoir exploiter l'inégalité d'Heisenberg (les termes Δp x et Δx étant a priori évalués en ordre de
grandeur
et pas comme des écarts-types rigoureux).

□ Ecrire la probabilité qu'une particule se trouve dans un volume dτ (cas 3D) ou entre x et x+dx (cas 1D).

□ Dans des cas simples, savoir normaliser une fonction d'onde (3D ou 1D).

□ Faire le lien entre superposition de fonctions d'ondes et interférences entre particules.

□ A partir de l'équation de Schrödinger (fournie), pour une particule libre, établir la relation de dispersion (pour une fonction
d'onde de type OPPH à 1D). Faire le lien entre cette relation et E = EC = p2/2m pour une particule libre.

□ Pour un paquet d'ondes : - déterminer la vitesse de groupe, faire le lien avec la vitesse de la particule.
- faire le lien entre Δ k x Δ x≥1 / 2 et l'inégalité d'Heisenberg.

□ A partir de l’équation de Schrödinger dans un potentiel stationnaire V(x) (fournie), montrer qu'un état stationnaire
E
Ψ ( x , t)=φ( x) f ( t) est nécessairement de la forme Ψ ( x ,t )=φ( x )exp (−i t) .

2 2
En déduire que |Ψ (x , t)| =|φ( x )| est indépendant de t.

E
□ En injectant Ψ ( x , t )=φ( x)exp (−i t) dans l'éq. de Schrödinger fournie, en déduire l'éq. pour la partie spatiale.

□ Se méfier d'une superposition d'états stationnaires : ce n'est plus un état stationnaire, écrire soigneusement le module carré
|Ψ (x , t)|2 =|Ψ 1 ( x , t)+Ψ 2 (x ,t)|2 =( Ψ1 ( x ,t )+Ψ 2 ( x, t )) .( Ψ*1 (x , t)+Ψ *2 ( x , t)) … on en déduit que la densité de probabilité
E2−E1
dépend de t, avec une pulsation .

Chapitre 2 : Particule dans un potentiel stationnaire V(x) : puits, barrières, effet tunnel

□ En mécanique classique, délimiter le domaine accessible par E ≥Ep (notamment avec un graphe de Ep).

- Puits de potentiel rectangulaire infini :

□ Résoudre l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale pour trouver les états stationnaires (avec E > 0 si le fond du
puits est à V = 0) , en exploitant la continuité de φ(x), qui donne ici une annulation aux deux bords du puits car
φ=0 dans les domaines où le potentiel est infini.

□ En déduire la quantification des niveaux d'énergie et leur expression.

□ Savoir normaliser φ(x) si besoin.

□ Vérifier qu'on retrouve les modes propres d'une corde fixée aux deux extrémités.

□ A partir de l'inégalité d'Heisenberg, expliquer pourquoi Emin ≠ 0 et retrouver une valeur approchée de Emin.

- Puits de potentiel rectangulaire fini :

□ D'après l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale, établir la forme des fonctions d'ondes spatiales dans les
trois domaines de l'espace (pour un état stationnaire lié).

□ En déduire l'existence d'ondes évanescentes dans les domaines ''non accessibles classiquement''. Penser à éliminer les
termes divergents si le milieu est illimité à gauche et à droite.

□ A l'aide de la continuité de φ(x) et de sa dérivée, établir 4 équations.

□ En admettant qu'on peut chercher des solutions soit paires, soit impaires, réduire dans chacun de ces deux cas le
nombre de coefficients inconnus (on passe de 4 à 2).

□ Utiliser une discussion graphique pour résoudre le problème et montrer la quantification des niveaux d'énergie.

□ Interpréter qualitativement l'abaissement des niveaux d'énergie par rapport au puits infini.

- Barrière de potentiel rectangulaire :

□ D'après l'équation de Schrödinger pour la partie spatiale, établir la forme des fonctions d'ondes spatiales dans les
trois domaines de l'espace (pour un état stationnaire) :

□ A gauche et à droite de la barrière, sélectionner ici une forme en exp(ikx) et exp(-ikx) plutôt que cos(kx) et
sin(kx), afin d'interpréter en termes d'OPPH incidente, réfléchie, et transmise, et éliminer le terme inutile du côté
''transmis''.

□ Existence d'ondes évanescentes dans la barrière ''non accessible classiquement''. Attention ici il faut conserver les
deux termes.

□ A l'aide de la continuité de φ(x) et de sa dérivée, établir 4 équations. Résolution a priori fournie.

□ Définir le coefficient de transmission comme un rapport de courants de probabilité (transmis / incident), et en déduire son
expression en fonction des amplitudes de l'OPPH transmise et de l'OPPH incidente.

- Double puits symétrique :

□ Dessiner l’allure des deux premiers états stationnaires φS symétrique et φA anti-symétrique, avec ES < E1 < Ea.

□ Par combinaison linéaire simple, construire un état ψ(x,t=0) « à gauche » par exemple, et savoir écrire directement par
linéarité son évolution ψ(x,t). En déduire la densité de probabilité associée lψ(x,t)l² et montrer l’existence d’oscillations
sinusoïdales, avec en particulier un état ψ(x,t=T/2) « à droite » au bout d’une demi-période.

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