Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 n.aouzale@uca.ma
Chapitre I
Car et
Expression géométrique
Le produit scalaire est aussi défini par :
Remarques :
Le produit scalaire de deux vecteurs correspond à la projection de l’un sur l’autre.
: le produit scalaire est commutatif
: le produit scalaire est linéaire et distributif
4) Produit vectoriel
Expression analytique
Le produit vectoriel de deux vecteurs et est le vecteur
défini par :
Expression géométrique
Soit le vecteur unitaire perpendiculaire au plan engendré par et tels
que forment un trièdre direct :
Remarques :
: Le produit vectoriel est anti-commutatif
et
: Le produit vectoriel est linéaire
2 n.aouzale@uca.ma
Chapitre I
Exemple :
Exemple :
, ,
2) Dérivation vectorielle
Considérant un vecteur dépendant des variables de positions du point M (Exemple ). Quand
M se déplace par rapport au repère , ses coordonnées varient et varie aussi dans .
Propriétés :
(f étant une fonction scalaire qui dépend de M)
( étant un deuxième vecteur dépendant de M)
Remarque :
3 n.aouzale@uca.ma
Chapitre I
Propriété :
Dans un mouvement plan, la dérivée d’un vecteur unitaire par rapport à son angle polaire est le vecteur
unitaire qui lui est perpendiculaire dans le sens de rotation.
IV. Systèmes de coordonnées
Selon la nature de la trajectoire d’un point matériel, sa position sera repérée par l’un des systèmes de
coordonnées : cartésiennes, cylindriques ou sphériques.
1) Coordonnées cartésiennes
On considère un repère orthonormé direct A
tout point M de l’espace, on associe le vecteur appelé
vecteur position du point M. z
M
En considérant P la projection orthogonale du point M sur le
plan et Q la projection de P sur l’axe , on a :
O y
: est l’abscisse de M
x
: son ordonnée Q P
et : sa cote.
Remarque :
En mécanique, on qualifie de repère cartésien un Repère Orthonormé Direct (R.O.N.D) dans lequel
l’observateur est fixe. Toutefois, il est souvent utile de prendre comme base de calcul (d’expression,
de projection) une base liée au mouvement du mobile : Base mobile
2) Coordonnées polaires
Si le point M est en un mouvement plan (dans le plan par exemple ), ce point peut
être repéré par ses coordonnées et dites polaires. Dans ce système de coordonnées, la position du
point M est défini par :
4 n.aouzale@uca.ma
Chapitre I
Les vecteurs de la base polaire peuvent s’écrire dans la base cartésienne comme suit :
et
Remarques :
Les relations suivantes entre les coordonnées des deux bases peuvent être déduites :
et
Dérivation :
3) Coordonnées cylindriques
L’utilisation de la base cylindrique (également orthonormée)
est plus judicieuse dans le cas de mouvements à symétrie
axiale. L’axe de symétrie du mouvement est placé suivant l’axe z
. P étant la projection orthogonale du point matériel M M
sur le plan , le point M est donc repéré par le triplet
appelé coordonnées cylindriques de M. Il définit
entièrement le point M de façon unique :
O y
x
P
Les vecteurs unitaires de la base cylindrique sont exprimés dans la base cartésienne par :
et
La rotation du d’un angle autour de l’axe ramène le vecteur en et
ramène en .
5 n.aouzale@uca.ma
Chapitre I
4) Coordonnées sphériques
Lorsque le mouvement du point matériel présente une
symétrie sphérique autour d’un point O que l’on prend pour
origine du repère d’espace, il est pratique d’utiliser les z
M
coordonnées sphériques du point M, définies par :
O y
x
P
M
Le vecteur est exprimé dans la base sphérique par :
D’où : et
Remarques :
Le vecteur unitaire est le même dans les bases cylindrique et sphérique (c’est un vecteur
ortho-radial qui décrit un cercle d’axe et de rayon ).
Dérivation :
Soit un repère cartésien, par rapport auquel, on étudie le déplacement d’un point matériel
M (l’observateur est lié à R considéré fixe). Le déplacement élémentaire, dans R, du point M en un
point M’ (très voisin de M) résultant des variations élémentaires dx de x, dy de y et dz de z
( est tel que :
6 n.aouzale@uca.ma
Chapitre I
D’où :
Or Donc
Dans R, le déplacement élémentaire du point M en un point M’ très voisin est tel que coïncide
avec la différentielle par rapport à R de : .
est un vecteur physique car M et M’ sont deux positions bien déterminées dans R.
2) Gradient d’une fonction scalaire
Soit f une fonction scalaire de la position du point M : .
La différentielle de la fonction s’écrit comme suit :
Donc :
Exemple :
Soit f une fonction scalaire de la position telle que : .
Les variations de la fonction f se font dans la direction de avec une intensité de 2x, dans la direction
de avec une intensité de et dans la direction de avec une intensité de .
7 n.aouzale@uca.ma