Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOLIDES INDÉFORMABLES
L'objet est lui-même composé de points matériels, que ce soit des points discrets ou un
ensemble continu de points.
La mécanique du solide est donc une branche de la mécanique traitant du comportement des
mécanismes constitués de pièces rigides en général.
L'objectif principal étant la détermination des performances d'un système en vue d'établir un
dimensionnement adapté à l'usage envisagé, ou la validation de ces grandeurs.
Exemples :
Méthodologie :
Objectif :
→ → → →
u L( v ) = − v L (u )
→ → → →
L( u + v ) = L (u ) + L (v)
Propriété : Toute application antisymétrique est linéaire.
→ →
u L( u ) = 0
→ → → →
L( u ) = L. u = R u
→
Le vecteur 𝑅 est appelé le vecteur adjoint de l’application antisymétrique
L.
Champ antisymétrique ou champ de moments
→
→
Un champ de vecteurs estU
dit antisymétrique, s’il existe un vecteur R
tel que pour tout couple de point (A,B) de l’espace euclidien, on a la
relation suivante:
→ → → →
U ( B) = U ( A) + R AB Relation de Varignon
Champ équiprojectif
→ → → →
U ( B) • BA = U ( A) • BA
La propriété d'équiprojectivité d'un tel champ de vecteur est exprimée par le fait que
deux moments du champs de vecteurs ont la même projection sur la droite passant
par les deux points A et B
Théorème de Delassus
→ → → →
U ( B) • BA = U ( A) • BA
Moment d’un vecteur
𝔐𝐴(𝑉) = 𝐴𝑃 ∧ 𝑉
Application antisymétrique
Champ antisymétrique
Moment d’un vecteur
Torseurs
Définition:
Notation vectorielle:
→
R
T = →
A
U (A)
A
→ →
Les vecteurs R et U (A) sont appelés éléments de réduction du torseur au point A.
Invariants d’un torseur
Les invariants d’un torseur sont des grandeurs indépendantes du point de l’espace ou
elles sont calculées.
On appelle invariant scalaire d’un torseur [T] le réel, noté Is, défini comme le produit
scalaire des éléments de réduction de [T] au point A.
→ →
Is= m(A). R
Cette grandeur est indépendante du choix du point A
Si on considère un point O il vient :
→ → → →
m(O) = m(A) + R AO
Multiplions scalairement cette relation par 𝑅 .
→ → → → → → →
m(O). R = m(A). R + ( R AO ). R = cste
→ → → → → →
or ( AO R ). R = AO . ( R R ) = 0
→ → → →
d’où l’invariant Is : Is= m( M ). R = m( p ). R
Les moments d’un torseur [T] en tous points d’une droite, ont même projection sur cette droite.
On dit que 𝑚(𝑝)est un champ équiprojectif.
R R
Iv = (m(M).u ).u = (m(M). ).
R R
→ →
Or Is= m( M ). R
Is
D’où Iv = R
2
R
L’invariant vectoriel est le vecteur projection de 𝑚 sur 𝑅
Ԧ
Si R = 0 : on appelle invariant vectoriel le moment du torseur en un point quelconque M; noté 𝐼𝑣
Iv = m( M )
m( M ) = m( P )
Les opérations sur les torseurs ne peuvent pas être effectuées que sur des torseurs
exprimés au même point et dans le même repéré.
𝑅1 𝑅2
[𝑇1] = [𝑇2] =
A 𝑚1(𝐴) A 𝑚2(𝐴൯
✓ Egalité
✓ Somme
✓ Produit ( comoment)
✓ Multiplication par un scalaire
Axe centrale
Définition :
L’axe centrale ( D) d’un torseur [T], de résultante non nulle, est l’ensemble des points
A de l’espace ou le moment 𝑚(𝐴) est colinéaire à la résultante 𝑅
𝑚(𝐴) = 𝜆 𝑅
L’axe centrale d’un torseur [T] est toujours une droite parallèle a 𝑅
Pas d’un torseur
Pour tout point de l’axe centrale d’un torseur on a :
𝑚(𝐴) = 𝜆 𝑅
𝑚(𝑀) 𝐼𝑆
𝜆= .𝑅 =
𝑅2 𝑅2 𝐼𝑆 : Invariante scalaire
Equation vectorielle de l’axe centrale
Torseur particuliers
Il existe des torseurs particuliers, lorsque l’invariante scalaire est nul. Si c’est
la résultante qui est nulle, on parle alors du torseur couple. Si c’est le
moment qui est nul on parle de glisseur. Si c’est les deux qui sont nul, on
parle de torseur nul.
Quelques types de torseurs
Torseur glisseur
→ →
Il est défini par : RO
et s ’il existe un point M de l’espace considéré tel que :
→ →
Conséquence m(M) • R = 0
l’invariant scalaire est nul partout dans l’espace considéré.
Torseur couple
→ →
Il est défini par : R=O
et s ’il existe un point Q de l’espace considéré tel que :
→ →
m(M) O
Conséquence
Conséquence → →
m (Q ) = O
D’après la relation du champ antisymétrique, on déduit que le moment est nul
partout dans l’espace considéré.