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I. Champs de vecteurs
A) Application antisymétrique
1) Définition
Pour un espace vectoriel E de dimension 3, une application L : u L (u )
est antisymétrique lorsque u , v E , v L ( u ) u L (v )
2) Conséquences
u L (u ) 0
L est linéaire.
A l’inverse, si u E , u L ( u ) 0 et L ( u v ) L ( u ) L (v ) ,
alors L est antisymétrique.
En effet, on a alors ( u v ) L ( u v ) 0
Donc u L ( u ) v L (v ) v L ( u ) u L (v ) 0 soit
v L ( u ) u L (v ) 0 donc L est antisymétrique.
3) Représentation matricielle
L’application antisymétrique L est linéaire, elle est représentée par une
matrice antisymétrique L dans la base e1 , e2 , e3 .
0 r3 r2
L r3 0 r1 (matrice antisymétrique)
r 0
2 r1
B) Vecteur r de l’application antisymétrique
1
0 r3 r2 u1 r1 u1
r3 0 r1 u2 ... r2 u2
r 0 u3 r u
2 r1 3 3
u
Ainsi, L ( u ) r u
L ( PQ) R PQ c.à.d. V E , L ( V ) R V
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C) Champ de vecteurs équiprojectif
1) Définition
Un champ vectoriel H est dit équiprojectif si et seulement si pour tout
couple de points (P,Q) on a :
PQ H (P) PQ H (Q)
Cette équation traduit l’égalité des projections orthogonales des vecteurs H ( P) et H (Q) sur
la droite ( PQ).
H (P)
P Q
H (Q)
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II. Torseurs
1. Définition
On appelle torseur {T} l’ensemble d’un champ antisymétrique M et de son vecteur R .
R
On le note T P ou T [ R , M(P) ]
M P
R = X i + Y j + Z k ; M(P) = L i + M j + N k
X L
On note T P Y M ; Le torseur a 6 coordonnées X, Y, Z, L, M et N.
Z N
P
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2. Espace vectoriel des torseurs
L’ensemble des torseurs définis sur un espace (D) constitue un espace vectoriel.
a) Egalité de deux torseurs
Deux torseurs sont égaux, si et seulement si, il existe un point en lequel les éléments de
réduction des deux torseurs sont égaux.
R1 R2
T1P T2 P
M 1 ( P) M 2 ( P)
R1 = R 2
T1 = T2 P tel que
M 2 (P) = M1 (P)
La somme de deux torseurs T = T1 +T2 est un torseur qui a pour éléments de
réduction en un point P :
P
R = R1 + R 2
T =
M(P) = M1 (P) + M 2 (P)
C) Multiplication par un scalaire
R R1
T
M(P) M1 (P)
d) Torseur nul
Le torseur nul [0] (ou 0 ), est un torseur neutre pour l’addition de 2 torseurs. Ses éléments
de réduction en tout point sont :
R = 0
M(P) = 0 P ( D)
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3. Invariants d’un torseur
a) Invariant scalaire
L’invariant scalaire d’un torseur est définit par le produit scalaire des deux éléments de
réduction en un point quelconque du torseur considéré.
= R M(P)
L’invariant scalaire est indépendant du point choisi.
Démonstration :
Soit P et Q deux points de l’espace E
R1 R2
Considérons 2 torseurs T1P et T2 P
M 1 ( P) M 2 ( P)
Le comoment ou le produit scalaire de ces deux torseurs est le réel définit par
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5) Axe central d’un torseur
On appelle axe central Δ d’un torseur de résultante non nulle R l’ensemble de points P de
= P ξ / M(P) = R , R = P ξ / R M(P) = 0
M(I) = R est appelé moment central.
6. Torseurs particuliers
a) Glisseur
Un torseur de résultante non nulle est un glisseur, si et seulement si son invariant scalaire est
nul.
M(Q) = 0 .
R 0
T est un glisseur
= R M(P)= 0 , P
b) Torseur-couple
Un torseur non nul est un torseur-couple si et seulement si, sa résultante est nulle.
R = 0
T est un torseur-couple
un point P tel que M(P) 0