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ENSAM-CASABLANCA
O.MERROUN
Plan du cours
Prérequis:
• Analyse vectorielle
• Mécanique du point
Chapitre 1: Bases mathématique: Torseurs
Un Torseur est un outil mathématique largement utilisé en mécanique du solide.
Champ de vitesse ,
Champ d’accélération,
Champ de quantité de mouvement, s’expriment par des « Torseurs »
Les efforts exercés sur un solide,
( )
P
M p A, v = PA ∧ v
v
A
1.2 Notion de vecteur glissant
A
F F Equilibre du cadre est le
A
même.
Le vecteur force F est
localisé sur une droite.
B B
∀ A, B ∈ ( ∆ ) on a ( ) ( )
M p A, v = M p B , v = M p ∆ , v ( )
Démonstration:
Démonstration
(∆)
P
v
A
B
1.3 Relation fondamentale des moments
∀ P, Q ( ) (
M Q A, v = QA ∧ v = QP + PA ∧ v )
= QP ∧ v + PA ∧ v
= QP ∧ v + M P A, v ( )
∀ P, Q ( ) ( )
M Q A, v = M P A, v + QP ∧ v
( )
M Q A, v ( )
et M P A, v ont la même
QP ∧ v
projection sur la droite PQ.
( )
M Q A, v Q
Démonstration:
Démonstration
v
Le champ des vecteurs moment est
équiprojectif P A
MP ( )
A, v
1.4 Torseurs
Un torseur, que nous noterons {ℑ}, est définis sur l’espace géométrique par
l’ensemble de deux champs de vecteurs suivants:
{ℑ}
Le vecteur moment en un point P: Mp
point P du torseur
Exemple:
n
n
ℜ = ∑ vi ℜ = ∑ v i
{ℑ} p =
i =1
=
i =1
( )
n n
M = M =
P ∑
i =1
M P Ai , v i
p P ∑
i =1
PAi ∧ v i
p
Cette expression est valable pour un ensemble de points discrets (Elles forment
liaison).
Le torseur {ℑ} vérifie, en chaque point P de l’espace géométrique la relation
suivant suivante:
ℜ {ℑ1} = ℜ {ℑ2 }
{ℑ1} = {ℑ2 } ⇔
M P {ℑ1} = M P {ℑ2 }
2.2 Somme de deux torseurs
ℜ {ℑ} = λ ℜ {ℑ1}
{ℑ} = λ {ℑ1} ⇔ λ est un nombre réel
M P {ℑ} = λ M P {ℑ1}
2.4 Torseur nul
Un torseur est nul, que nous noterons par {0} , lorsque ses éléments de réduction
en tout point sont:
Démonstration:
Démonstration
4- Produit de deux torseurs (ou le comement)
Or, on a: PQ = α u ∀α ∈ ℝ (∆)
⇒ Propriété d’équiprojectivité . u
P
ℜ ℜ
P
O
MO {ℑ}
( ∆)
Propriétés
Le moment est constant sur l’axe central, et sa norme y est minimum:
I {ℑ} I {ℑ}
∀ P ∈ ∆ M P {ℑ} = ℜ {ℑ} M P {ℑ} =
2
et
ℜ {ℑ} ℜ {ℑ}
2
Démonstration:
Démonstration
M P {ℑ} = α ℜ {ℑ}
ℜ
P
ℜ {ℑ} ∧ PA
(∆ ) M A {ℑ} A
= M P {ℑ} + ℜ {ℑ} ∧ PA
7- Classification des torseurs
On distingue trois types de torseurs:
• Glisseur
• Torseur couple
• Torseur quelconque
7.1 Glisseur
7.1.1 Définition d’un glisseur
⇒ M P {ℑ} = ℜ {ℑ} ∧ AP
⇒ ℜ {ℑ} ∧ AP = 0
⇒ ℜ {ℑ} / / AP = 0
ℜ {ℑ} = 0
{ℑ} est un torseur-couple ⇔
∃ un point P tel que M P {ℑ} ≠ 0
( )
2
M P {ℑc } = ∑ PAi ∧ F i = − F .D e z = F .D e y ∧ e x
i =1
Le moment résultant est de signe négatif: la rotation induite par les deux forces
ramène l’axe des Y sur l’axe des X.
7.2.3 Décomposition d’un torseur-couple
7.4 Conclusion
{ }
Soit ℑ un torseur d’éléments de réduction en P: ℜ {ℑ} et M P {ℑ}
I {ℑ} = ℜ {ℑ} .M P {ℑ}
I {ℑ} = 0 I {ℑ} ≠ 0
⇒ {ℑ} est
quelconque
{ℑ} = {ℑc } + {ℑG }
ℜ {ℑ} ≠ 0 ℜ {ℑ} = 0
M P {ℑ} = 0
⇓
{ℑ} ∀P , {ℑ} est un torseur nul
est un glisseur
M P {ℑ} ≠ 0
{ℑ} est un torseur couple
Plan du cours
(S)
⇒ Déterminer le vecteur position OOS Z Ys
Zs ks
js
Les cordonnées du point Os dépendant du temps R Rs is
Os
sont appelées: Xs
Degrés de liberté en translation du solide k
j
i O Y
X
1.2 Degrés de liberté d’un solide
Caractériser le mouvement d’un solide consiste à déterminer la position et les
vecteurs cinématiques à tout instant.
Position du solide S:
(ii)- Orientation du solide (S) par rapport à R.
3 en translation
3 en rotation (angles d’Euler).
Remarque:
Si n = « Deg-Lib » on aura:
« Deg-Liaison » = 6-n
Exemples: Z Z S2
S2
1) 2) X
O Y
O Y
S1 X S1
« Deg-Lib » = 4 « Deg-Lib » = 3
Rotation autour de (O, X) et (O, Z) Rotation autour de (O, X) et (O, Y) et (O,Z)
Translation suivant (O, X) et (O, y)
3) Z 4)
S2 S2
O
X
S1 X
S1
« Deg-Lib » = 1 « Deg-Lib » = 0
Rotation autour de (O, X) Aucun type de mouvement
2) Relation entre les trajectoires et les vecteurs cinématiques de deux points liés
à un solide
2.1 Relation entre les trajectoires
Soit P et M deux points quelconque de (S). On suppose que la trajectoire de P est
connue à travers:
(S) x( P, t )
Z P
Zs
ks
Ys
P y ( P, t )
z ( P, t )
Os
js
R
R is M
et
k Xs
j xs ( P )
i O Y
P ys ( P )
z ( P)
X s R s
Problème: chercher la trajectoire de M.
( Os xs ys zs )
Dans la base ( i, j, k ) nous pouvons écrire:
OM = OP + PM
avec:
PM = [ xs ( M ) − xs ( P ) ] iS + [ ys ( M ) − ys ( P ) ] jS + [ zs ( M ) − zs ( P ) ] k S
Pour exprimer OM dans la base ( i, j, k ) on aura besoin d’introduire la matrice
de changement de base suivante:
iS i
j S = A (t ) j
Matrice de changement de base
kS k
x( M , t ) x( P, t ) xs ( M ) − xs ( P )
y ( M , t ) =
y ( P , t ) + A t
( t ) y s ( M ) − y s ( P )
z ( M , t ) z ( P, t ) z (M ) − z ( P)
s s
v R ( M , t ) = v R ( P , t ) + Ω (Rs / R ) ∧ PM
Démonstration:
Démonstration
2.3 Orientation d’un solide (S) par rapport à un repère R
( )
Soit les deux repères R 1 ( Ox1 y1 z1 ) muni de la base O , i1 , j1 , k 1 et R 2 ( Ox2 y2 z 2 )
( )
muni de la base O , i 2 , j 2 , k 2 tel que:
i 3 = cosψ i1 + sin ψ j1 Z1
j 3 = − sin ψ i1 + cosψ j1 ψ
Y3
k 1 k1
j3
i 3 cosψ sin ψ 0 i1
O
j 3 = − sin ψ cosψ 0 j1 ψ j1 Y1
⇔
i1 i3
k1 0 0 1 k 1
Aψ X1 X3
ց
∂i3 ∂ j3
= j3 ; = i3
∂ψ R1
∂ψ R1
(ii) La deuxième rotation θ: ( O, i , j , k )
3 3 1
ℜt (i3 , θ )
( O, i , j , k )
3 4 2
i3
Z1
j 4 = cos θ j 3 + sin θ k 1
ψ
k 2 = − sin θ j 3 + cos θ k 1 Z2 Y4
k θ Y3
i3 1 j4
0 0 i3
k2
⇔ j 4 = 0 cos θ sin θ j 3 j3
0 − sin θ cos θ k 1 O
k2
ψ j Y1
Aθ i
ց i3
∂ j4 ∂ j4
= − sin θ i 3 ; = k3 θ
∂ψ R1
∂θ R1
X1 X3
∂k 2 ∂k 2
= sin θ i 3 ; = − j4
∂ψ R1
∂θ R1
ℜt ( k 2 , ϕ )
(iii) La troisième rotation ϕ : ( O, i , j , k )
3 4 2 ( O, i , j , k )
2 2 2
i 2 = cos ϕ j 3 + sin ϕ j 4
j 2 = − sin ϕ i 3 + cos ϕ j 4
Z1
k 2
ψ Y2
Z2
i 2 cos ϕ sin ϕ 0 i3 ϕ Y4
k1
⇔ j 2 = − sin ϕ cos θ 0 j4 j4 θ Y
0 k2
k2 0
1 k1 j3
3
O
Aϕ
ψ j1 Y1
i1
On en déduit alors les relation suivantes: i3
ϕ
X1
θ X2
X3
∂i 2 ∂i 2
= cosψ j 3 - cos θ sin ϕ i 3 ; = sin ϕ k 2
∂ψ R1
∂θ R1
∂ j2 ∂ j2
= − sin ϕ j 3 - cos θ cos ϕ i 3 ; = cos ϕ k 2
∂ψ R1
∂θ R1
∂k 2 ∂k 2
= sin θ i 3 ; = − j4 ;
∂ψ R1
∂θ R1
∂i 2 ∂ j2
= j2 ; = −i 2
∂ϕ R1
∂ϕ R1
∂k 2
=0
∂ϕ R1
Les trois angles de rotation ainsi utilisées sont appelées les angles d’Euler :
ψ → Angle de précession
ϕ → Angle de nutation
θ→ Angle de rotation propre
suivante:
( )
Le passage de la base i 2 , j 2 , k 2 à la base ( i , j , k ) s’effectue de la manière
1 1 1
i2 i1
j 2 = A j1 avec A = Aϕ Aθ Aψ
k2 k1
2.3 Expression du vecteur instantané de rotation
∂i 2 ∂i 2 ∂i 2
d i2 = dψ + dθ + dϕ
∂ψ ∂θ ∂ϕ
⇔ d i 2 = ( cosψ )
j 3 - cos θ sin ϕ i 3 dψ + ( sin ϕ dθ ) k 2 + j 2 d ϕ
⇔ d i 2 = dψ k 1 + dθ i 3 + dϕ k 2 ∧ i 2
Si ψ , ϕ et θ dépendent du temps ont peut écrire:
d i 2 dψ dθ dϕ
= k1 + i3 + k 2 ∧ i2
dt dt dt dt
= ψɺ k 1 + θɺi 3 + ϕɺ k 2 ∧ i 2
d i2
= ψɺ k 1 + θɺi 3 + ϕɺ k 2 ∧ i 2
dt
Finalement on obtient:
d i2 d j2 dk2
= Ω (t ) ∧ i 2 ; = Ω (t ) ∧ j 2 ; = Ω (t ) ∧ k 2
dt dt dt
Le vecteur Ω (t ) ou (
Ω (R 2 / R 1 ) peut être exprimé dans la base O , i1 , j1 , k 1 )
en remplaçant, dans l’expression de Ω (t ) , i 3 et k2 par les expressions suivantes:
i 3 = cosψ i1 + sinψ j1
Donc
( ) ( )
Ω (t ) = θɺ cos ϕ + ψɺ sin ϕ sin θ i1 + ψɺ cos ϕ sin θ − θɺ sin ϕ j1 + (ϕɺ + ψɺ cos θ ) k 1
2.4 Torseur cinématique
v R ( M , t ) = v R ( P , t ) + Ω (R s / R ) ∧ PM
Or, pour un torseur {ℑ} donné, on peut écrire:
Ω (R s / R ) ≡ ℜ du torseur {ϑ ( S / R )}
Résumé
ℜ {ϑ ( S / R )} = Ω ( S / R )
{ϑ ( S / R )} =
M M {ϑ ( S / R )} = v R ( M , t )
{ϑ ( S / R )}
C’est le Torseur Cinématique
3. Composition des mouvements
3.1 Formulation du problème
Soit (S1) et (S2) deux solides en mouvement par rapport à R(Oxyz) et en mouvement
l’un par rapport à l’autre:
(S1)
Y1
Z1 (S2)
(R1) O Z2
1
Z (R2)
X1 O2
X2
(R) Y2
O Y
X
Le mouvement de (S1) par rapport à R est caractérisé par son torseur
cinématique {ϑ ( S
1 / R )} définit par:
ℜ {ϑ ( S1 / R )} = Ω ( S1 / R )
{ϑ ( S1 / R )} =
M O1 {ϑ ( S1 / R )} = v R (O1 , t )
Le mouvement de (S2) par rapport à R est caractérisé par son torseur
cinématique {ϑ ( S 2 / R )}
ℜ {ϑ ( S 2 / R )} = Ω ( S 2 / R )
{ϑ ( S 2 / R )} =
M O2 {ϑ ( S 2 / R )} = v R (O2 , t )
Le mouvement de (S2) par rapport à (S1) est caractérisé par son torseur
cinématique {ϑ ( S 2 / S1 )}
ℜ {ϑ ( S 2 / S1 )} = Ω ( S 2 / S1 )
{ϑ ( S 2 / S1 )} =
M O2 {ϑ ( S 2 / S1 )} = v R1 (O2 , t )
3.2 Relation entre les vecteurs moments
M O2 {ϑ ( S 2 / R )} = M O2 {ϑ ( S 2 / S1 )} + M O2 {ϑ ( S1 / R )}
Démonstration:
3.3 Relation entre les résultantes
Ω ( S 2 / R ) = Ω ( S 2 / S1 ) + Ω ( S1 / R )
Démonstration
3.4 Relation entre les torseurs cinématiques
{ϑ ( S 2 / R )} = {ϑ ( S 2 / S1 )} + {ϑ ( S1 / R )}
{ϑ ( S n / R )} = {ϑ ( S n / S n −1 )} + ⋯ + {ϑ ( S 2 / S1 )} + {ϑ ( S1 / R )}
3.5 Le mouvement inverse
Le mouvement de (S1) rapport à (S2) est appelé le mouvement inverse de (S2) rapport
à (S1).
En utilisant la relation entre les torseurs cinématiques:
{ϑ ( S 2 / S 2 )} = {ϑ ( S 2 / S1 )} + {ϑ ( S1 / S 2 )}
=0
(En identifiant (S2) par rapport au repère R).
⇔ {ϑ ( S 2 / S1 )} = − {ϑ ( S1 / S 2 )}
⇒ Ω ( S 2 / S1 ) = −Ω ( S1 / S 2 )
On dit que les vecteurs instantanés de rotation de deux mouvements inverse sont
opposés
4) Exemple de mouvement d’un solide
4.1 Mouvement de rotation autour d’un axe
Soit (S) un solide repéré par rapport à un référentiel R(Oxyz) et (A,B) deux points
distincts de (S). (∆ )
Le point O est fixe et est choisi sur l’axe de rotation (Il ne possède aucun paramètre
de translation).
Z
La rotation de S/R est caractérisé par
ψ
l’angle de rotation ψ autour de l’axe O z YS
k
( ) (
ψ = i, i s = j , j s ) O ≡ Os
ψ
js
j Y
i is
« Deg-Lib » = 1
X XS
(∆ )
4.1.2 Torseur cinématique
ℜ {ϑ ( S / R )} = Ω ( S / R ) = ψɺ k
{ϑ ( S / R )} =
M O {ϑ ( S / R )} = v R (O , t ) = 0
M ∈ (S )
OM = xs i s + ys j s + z s k s
v R ( M , t ) = xsψɺ j s − y sψɺ i s
d vR (M , t )
γ R (M , t ) =
dt
4.2 Mouvement de translation d’un solide
4.2.1 Définition. Repérage du solide
Zs Au cours de ce mouvement on a:
is = i ; js = i ; ks = i
Z (Rs) k s
Os Ys
is js (S)
k Pour repérer (S) il suffit de
Xs
O connaitre les trois
j Y
i
composantes du point Os
X du solide et origine de
« Deg-Lib » = 3
R(Osxsyszs)
La position de M par rapport à R est donné par:
OM = OO s + Os M
⇓
Le mouvement de S est
⇓
Le mouvement de S est une
ℜ {ϑ ( S / R )} = Ω ( S / R ) = 0
{ϑ ( S / R )} =
M Os {ϑ ( S / R )} = v R (Os , t )
⇒ M O {ϑ ( S / R )} = M M {ϑ ( S / R )}
s
⇔ v R (Os , t ) = v R ( M , t )
et
γ R (Os , t ) = γ R ( M , t )
4.3 Mouvement d’un solide soumis à une liaison verrou
4.3.1 Définition. Repérage du solide
Z
Un solide (S) est soumis à une liaison
ψ
verrou par rapport à R si et seulement si
YS
(S) k
une droite liée à (S) reste en js
Os
coïncidence géométrique avec une ψ j Y
i is
( ∆ )liée au repère R.
X
droite XS
( ) (
ψ = i, i s = j , j s )
« Deg - Lib pour une liason verrou » = 2
4.3.2 Torseur cinématique
ℜ {ϑ ( S / R )} = Ω ( S / R ) = ψɺ k
{ϑ ( S / R )} =
M Os {ϑ ( S / R )} = v R (Os , t ) = zk
ɺ
4.3.3 Vecteurs cinématiques d’un point quelconque
v R ( M , t ) = v R (Os , t ) + Ω (R s / R ) ∧ Os M
= − y sψɺ i s + xsψɺ j s + zk
ɺ
d vR (M , t )
γ R (M , t ) =
dt
4.4 Mouvement d’un solide autour d’un point
4.4.1 Définition. Repérage du solide
Le solide (S) est muni d’un mouvement de rotation autour d’un point (A) si, et
Soit les deux repères R et Rs tel que leur origine est confondu avec le point (A).
Dans ce cas, l’orientation du solide (S) est définie par les trois angles d’Euler.
ψ ,ϕ , θ .
⇒ « Deg - Lib » = 3
Remarque: La trajectoire d’un point M quelconque de (S) est situé sur une
sphère de centre O.
ℜ {ϑ ( S / R )} = Ω ( S / R ) = ψɺ k + θɺi 3 + ϕɺ k s
{ϑ ( S / R )} =
M A {ϑ ( S / R )} = v R ( A, t ) = 0
En tous les points de cet axe, à un instant donné, les vecteurs vitesses sont nuls.
v R ( M , t ) = Ω (R s / R ) ∧ AM
avec
AM = xs i s + ys j s + z s k s
Ω (R s / R ) = ω1 i s + ω 2 j s + ω3 k s
(S)
ψ
k YS
O k
js
j Os Y
i ψ j Y
i is Plan Ps
X
XS
X
Plan P
Exemples:
• Solide se déplaçant sur un plan
• Roulement d’un cylindre sur un plan
• Système articules à symétrie plane: Système bielle-manivelle;
Bielle Piston
ℜ {ϑ ( S / R )} = Ω ( S / R ) = ψɺ k
{ϑ ( S / R )} =
M Os {ϑ ( S / R )} = v R (Os , t ) = xi
ɺ + yɺ j
4.5.3 Vecteurs cinématiques d’un point quelconque
M ∈ (S )
Dans RS on a: Os M = xs i s + y s j s + z s k
v R ( M , t ) = v R (Os , t ) + Ω (R s / R ) ∧ Os M
ɺ + yɺ j − y sψɺ i s + xsψɺ j s
= xi
= [ xɺ − ( xs sin ψ + y s cosψ )ψɺ ] i + [ yɺ + ( xs cosψ − y s sin ψ )ψɺ ] j
d vR (M , t )
γ R (M , t ) =
dt
4.5.4 Centre instantané de rotation
I {ϑ ( S / R )} = Ω (R s / R ).v R (Os , t ) = 0
M I {ϑ ( S / R )} = 0 et M Os {ϑ ( S / R )} = ℜ {ϑ ( S / R )} ∧ IOs
Le point I est appelé centre instantané du mouvement de S/R.
ψɺ k ∧ v R (Os , t )
⇒ Os I =
ψɺ 2
d OOs d OOs
avec v R (Os , t ) = = ψɺ
dt R
dψ R
d OOs
⇒ Os I = k ∧
dt R
4.5.5 Base et roulante
Définitions
vR (I , t ) = vR s (I , t )
Démonstration
Plan du cours
Chapitre 1 Bases mathématique: Torseurs
Chapitre 2 Cinématique des solides indéformables
Chapitre 3 Cinématique des solides en contact
Chapitre 4 Cinétique des solides
Chapitre 5 Dynamique des solides
Chapitre 3: Cinématique des solides en contact
1. Cinématique de deux solides en contact
1.1 Deux solides en liaison ponctuelle
P1
S1
X
Le mouvement de (S2) / (S1) peut être décomposer en mouvement de rotation et
translation suivant:
v R 1 ( M , t ) = v R 2 ( M , t ) + M M {ϑ ( S 2 / S1 )}
⇒ M M {ϑ ( S 2 / S1 )} = v R ( M , t ) − v R ( M , t )
1 2
(1)
= v g( S2 / S1 ) ( M , t ) = v g,2 ( M , t )
M M {ϑ ( S 2 / S1 )} = v g,2 ( M , t )
(1)
(1)
Si v g,2 ( M , t ) ≠ 0 → ( S 2 ) glisse sur ( S1 )
(1)
Si v g,2 ( M , t ) = 0 → ( S 2 ) ne glisse pas sur ( S1 )
1.2 Pivotement et roulement
Lors d’un contact ponctuel entre deux solides (S2) / (S1) en un point M, le vecteur
Ω( S 2 / S1 ) peut être représenté par:
Ω( S 2 / S1 ) = Ω n ( S 2 / S1 ) + Ωt ( S2 / S1 )
Z
S2
Ω n ( S 2 / S1 )
Ω( S2 / S1 )
O j Ωt ( S2 / S1 )
i
Y
P1
S1
X
avec Ωt ( S 2 / S1 ) ∈ ( P )
→ C'est le vecteur rotation de roulement
vR1 (M , t ) ∧ vR 2 (M , t )
n=
vR1 (M , t ) ∧ vR 2 (M , t )
et
(
Ωt ( S2 / S1 ) = n ∧ Ωt ( S 2 / S1 ) ∧ n )
( )
Ω n ( S2 / S1 ) = Ωt ( S 2 / S1 ).n .n
1.4 Autres types de liaison entre deux solides (S1) et (S2)
a) Liaison linéaire rectiligne:
« Deg - Li b » = 4
Rotation autour de (O, X) et (O, Z)
Y
Translation suivant (O, X) et (O, y)
P1
S1 X
Exemple:
b) Liaison rotule
Deux solides (S1) et (S2) ont une liaison rotule si, au cours de leurs mouvement
relatif, un point (A2) de (S2) reste confondu avec un point (A1) de (S1) .
« Deg - Li b » = 3
Rotation autour de (O, X), (O, y) et (O, Z) Z S2
X A1
O
A2 Y
S1
Exemple:
c) Liaison pivot
Deux solides (S1) et (S2) ont une liaison pivot si, au cours de leurs mouvement
relatif, deux points (A2) et (B2) de (S2) distants d’une longueur l, restent
confondus avec deux points (A1) et (B1) de (S1), distants d’une même longueur l
(non nulle).
« Deg - Li b » = 1
Rotation autour de (O, X) A1 B1
O
A2 B2 S
2 X
S1
Exemple:
c) Liaison encastrement
Deux solides (S1) et (S2) ont une liaison encastrement si, au cours de leurs
mouvement relatif, si:
Une droite (D2) de (S2) reste confondue avec une droite (D1) de (S1),
Un point (A2) de (S2) situé à une distance d non nulle de (D2) reste confondue
avec un point (A1) de (S1) situé à la même distance d de (D1).
A1 = A2
« Deg - Li b » = 0
D1
Aucun type de mouvement D2
n’est possible entre les S1
deux solides. S2
Exemple:
e) Liaison linéaire annulaire
Deux solides (S1) et (S2) ont une liaison linéaire rectiligne si, au cours de leurs
mouvement relatif, un point (A2) de (S2) reste sur une droite (D1) de (S1)
« Deg - Li b » = 4
Rotation autour de (O, X) , (O, y) et (O, Z)
Exemple:
f) Liaison appui plan
Deux solides (S1) et (S2) ont une liaison appui plan si, au cours de leurs
mouvement relatif, un plan (P2) de (S2) reste confondu avec un plan (P1) de (S1)
« Deg - Li b » = 3
Rotation autour de (O, Z)
Exemple:
f) Liaison hélicoïdale
Deux solides (S1) et (S2) ont une liaison hélicoïdal si, au cours de leurs
mouvement relatif,
• Une droite (D2) de (S2) reste confondue avec l’axe (D1) d’une hélice circulaire
(H1) de rayon r liée à (S1),
• Un point (A2) de (S2) situé à une distance r de (D2) décrit l’hélice circulaire
(H1).
« Deg - Li b » = 2
Rotation autour de (O, X)
« Deg - Li b » = 1
Translation suivant un axe donné
d’un repère R(O,XYZ)
Remarque:
D’un point de vue cinématique, une liaison réelle entre deux solides (S1) et (S2)
est caractérisée par:
• Une géométrie donnée (forme, dimension de la liaison)
• Un jeu de fonctionnement (fixe le nombre de degrés de liberté)
Exemple:
Soit un arbre (S2) et son alésage (S1) tel que:
2. Transformation d’un mouvement de rotation
2.1 Principe
R) à un mouvement de
Il s’agit de transformer un mouvement de rotation de (S1/R
rotation (S2/R) avec la propriété suivante:
Pour transmettre le mouvement de rotation il faut une liaison (ou contact direct
ou indirect) entre 2 ou plusieurs solides. Ce contact peut être réalisé par:
• Friction
• Engrenages,
• Courroie
2.2 Transmission par friction
Il s’agit d’une transmission s’effectuant par contact direct entre les 2 solides (S1)
et (S2), sans qu’il y ait glissement aux points de contact.
En un point M de contact, on a:
v g,2 ( M , t ) = M M {ϑ ( S 2 / S1 )}
(1)
= M M {ϑ ( S 2 / R )} − M M {ϑ ( S1 / R )} = 0
(
cylindres de révolution. k 1 = k 2 = k )
Condition de non glissement
Ω1 ⇒ ω 2 k ∧ O2 M − ω1 k ∧ O1 M = 0
O1
⇒ (
k ∧ ω 2 O2 M − ω1 O1 M = 0 )
M
⇒ ω 2 O2 M = ω1 O1M
O2 Ω2
ω 2 O2 M R1
⇒ = =±
ω1 O1M R2
ω2 n2
= ±
ω1 n1
Selon que le contact
est intérieur ou
R2 extérieur.
2.4 Transmission par courroie
Ce mode de transmission de mouvement est utilisé lorsqu’il n’y a pas de contact
direct entre les solides. Pour cela, on utilise des courroies en contact avec des
poulies solidaires des axes de rotation.
2.4.1 Transmission par courroie droite
ω1
O2
ω2
O1
S2
S1
ω2 R1
=+
ω1 R2
2.4.2 Transmission par courroie croisée
ω1
O1 O2
ω2
S2
S1
ω2 R1
=−
ω1 R2
2.4.3 Ensemble de courroies et poulies
ω2
ω1
ω2 R1 R2 ...R p −1
== ± ' '
ω1 R R3 ...R p
2
'
Remarque
Parfois nous pouvons constater que les courroies glissent sur les poulies.
Pour éviter ce glissement, on remplace les poulies par des roues à dents et les
courroies par des chaines