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COURBE PARAMÉTRÉE DANS LE PLAN

I)Notion de courbe paramétrée

1)Activité

Dans un repère orthonormé ( O, on considère le cercle ( C ) de diamètre [OI] tel que


, et la droite ( la tangente en I à ( C ) .

Une droite variable ( D ) passant par O coupe ( C ) en P et ( en Q .

Soit M un point du plan tel que . Soit ( T ) l’ensemble des points M qui vérifient la
relation .

1)Construire trois points de ( T ).

2)Montrer que (ox) est un axe de symétrie de ( T ) .

3)Soit t la pente de la droite ( D ) .Montrer que les coordonnées x et y du point M vérifient :

Solution

1)Construisons trois points de ( T ).

On a : , et

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2)Montrons que (ox) est un axe de symétrie de ( T ) .

Soit ( T ) , montrons que (T).

( ) alors = ( ) avec ( ) = .

On a : =O ( ) , = ( ) et

= ( ) Or on a : .

Donc d’où (T).

Ce qui montre que (ox) est un axe de symétrie de ( T ) .

3)Soit t la pente de la droite ( D ). Soit M( x ; y) .

La droite ( D ) a pour équation y = tx .

Soit P( . On a : O(0 ; 0) et I(1 ;0)

Donc a pour coordonnées ( .

Donc a pour coordonnées ( .

P ( T ) <=> <=> + -

<=> - - (1)

P ( D ) <=> (2)

On a : donc ( 1) devient - -

- - <=> (1 - - )=0

=0 ou 1- - =0

Si =0 alors =0 donc P(0 ;0) ce qui est absurde.

Si 1 - - =0 alors

donc

On a : et = 1 donc Q (1 ; t).

On a : O(0 ;0) , Q(1 ; t) , M(x ; y) et P( ; ).

La relation nous donne et .

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Les coordonnées x et y du point M vérifient :

On dit que le système t est une représentation paramétrique de ( T ).

Le réel t est appelé le paramètre.

On a la relation : – appelée une représentation cartésienne de ( T ).

2)Définition

Soit ( O, un repère du plan. Soient f et g deux fonctions à valeurs réelles et définies sur
un intervalle I. L’ensemble des points M(t) définies pour t élément de I par :

,t I est appelée courbe paramétrée.

Une représentation paramétrique de cette courbe dans le repère ( O, est :

Le réel t est appelé le paramètre.

On dit aussi que x = f(t) et y = g(t) sont les les équations paramétriques de la courbe
paramétrée.

f(t) et g(t) sont appelées les fonctions coordonnées de la courbe paramétrée.

Pour un réel t de I,on dit que M(t) est le point associé au paramètre t ou M(t) est le point de
paramètre t.

x = x(t) et y = y(t)

Exemples

1) Le système est une représentation paramétrique de paramètre t du


cercle ( C ) de centre O et de rayon 2.

2)Soient A(2 ;-1) et B(-1 ;3).

Un point M(x ;y) est un point du segment [AB] si et seulement si il existe un réel t tel

que .

Le système est une représentation paramétrique du segment [AB].

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3)Vecteur tangent

Soit ( T) une courbe paramétrée définie par ,t I.

Supposons que f et g sont dérivables sur I. On appelle vecteur tangent à la courbe paramétrée
( T) le veccteur noté défini par : = .

4)Définition

Le vecteur = est appelé vecteur dérivé du vecteur en

On note = .

5)Tangente à une courbe paramétrée

Si le vecteur est non nul alors on appelle tangente à la courbe paramétrée ( T) au point
la droite de vecteur directeur le vecteur et passant par .

Remarque

Si alors la tangente en t = à la courbe paramétrée ( T) a pour

coefficient directeur .

Exercice d’application

Soit ( T ) :

1)Déterminer le vecteur tangent et la tangente à ( T ) en t =

2) Déterminer la tangente à ( T ) en t =

Solution

On a : (T):

x = x(t) = et y = y(t) = cos 2t

Les fonctions t et t sont dérivables sur .

et

Le vecteur tangent à la courbe paramétrée( T ) est le vecteur .

en t = on a : =1 et = -2

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Le vecteur tangent à la courbe paramétrée( T ) en t = est le vecteur .

Déterminons la tangente à ( T ) en t =

M( est le point de coordonnées x = = et y = cos 2 = 0

Donc M( est le point de coordonnées ( ; 0 ) .

la tangente à ( T ) en t = est la droite passant par le point de coordonnées ( ; 0 ) et de


vecteur directeur le vecteur .

On trouve ( T ) : y = -2x + 1 .

2) Déterminons la tangente à ( T ) en t =

En t = , on a : en t = on a : =0 et =0

Donc .

Le vecteur n’est pas un vecteur tangent.

La tangente en t = à la courbe paramétrée ( T) a pour coefficient directeur

On a x(t) = et y(t) = cos 2t et x( = 1 et y( = -1

On a = = = -2 .

On a: y = -2x + p .Cette droite passé par le point de coordonnées (1; -1)

On a : - = -2(1) + p donc p = 1 d’où y = -2x + 1

La tangente en t = à la courbe paramétrée ( T) est la droite d’équation y = -2x + 1 .

Exercice d’application

Soit ( T ) :

1) Déterminer le vecteur tangent à la courbe paramétrée( T ).

2)Déterminer le vecteur tangent et la tangente à ( T ) en t =

3) Déterminer la tangente à ( T ) en t =

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6)Interprétation cinématique

Le mouvement d’un mobile dans un repère ( O, est défini par :

où f et g sont deux fonctions deux fois dérivables et dont


les dérivées secondes sont continues.

Le vecteur = est appelé vecteur vitesse de M à l’instant t .

Le vecteur = est appelé vecteur accélération de M à l’instant t .

II)Étude d’une courbe paramétrée

1)Recherche d’une équation cartésienne

Pour représenter une courbe paramétrée, on peut chercher si possible une équation
cartésienne en éliminant le paramètre t entre les deux fonctions coordonnées.

Les ensembles de valeurs prises par x et y doivent être définies avec précision.

Exercice d’application

1) Soit ( T ) :

Déterminer une équation cartésienne de la courbe paramétrée ( T ).

2)Soit ( T ) :

Déterminer une équation cartésienne de la courbe paramétrée ( T ).

3) Soit ( T ) :

Déterminer une équation cartésienne de la courbe paramétrée ( T ).

Solution

1) Soit ( T ) :

On a : <=> t =

<=> y = 3 +4 ( ) <=> y = 3 + 2-2x <=> 2x + y -5 = 0

Donc la courbe paramétrée ( T ) est la droite d’éqation y = -2x + 5 .

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2)Soit ( T ) :

<=> t =

donc =

y=

Cherchons le domaine de variation de x

donc car .

et

t 0 +
+
x +
-

D’où x IR .

une équation cartésienne de la courbe paramétrée ( T ) est y = avec x IR .

3) Soit ( T ) :

<=> 1+ t = <=> t = -1.

<=> y = – – 1) = -4 +3.

y= -4 +3.

Cherchons le domaine de variation de x

donc car .

et

t -1 +
+
x +
-

D’où x IR .

une équation cartésienne de la courbe paramétrée ( T ) est y = -4 + 3 avec x IR .

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Exemples

1)La courbe paramétrée définie par : est le demi- cercle

On a : x= .

On a : y = sin .

2) La courbe paramétrée définie par :

On a :

On a : x = sint .

La courbe paramétrée définie par : est l’arc de parabole

3) La courbe paramétrée définie par :

On a : x = cos .

On a : y = sin .

La courbe paramétrée définie par : est le cercle

de centre O et de rayon 1.

2)Recherche d’un domaine d’étude

Si éliminer le paramètre t entre les deux fonctions coordonnées est difficile ou impossible
alors on essaie de réduire le domaine de définition en utlisant les transformations du plan.

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la
représentation paramétrique est ,t I.

M(t) = M ( f(t) ; g(t) )

a) Le cas où f et g sont périodiques de période p.

On a : f( t +p) = f(t) et g( t +p) = g(t)

Donc M( t+ p) = M(t) .

Si f et g sont périodiques de période p alors on peut étudier la courbe paramétrée sur I


ou I .

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b)Le cas où f et g sont impaires.

On a : f( -t) = - f(t) et g( -t) = - g(t)

Donc M( -t) = - M(t) .

M(t) et M(-t) sont symétriques par rapport à O.

Si f et g sont impaires alors la courbe paramétrée est symétrique par rapport à l’origine du
repère O et on peut prendre pour domaine d’étude I puis on omplète la courbe par
la symétrie centrale de centre O.

c)Le cas où f est impaire et g est paire.

On a : f( -t) = - f(t) et g( -t) = g(t)

M(t) et M(-t) sont symétriques par rapport à ( oy).

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Si f est impaire et g est paire alors la courbe paramétrée est symétrique par rapport à (oy) et on
peut prendre pour domaine d’étude I puis on omplète la courbe par la symétrie
orthogonale ( oy).

d) Le cas où f est paire et g est impaire.

On a : f( -t) = f(t) et g( -t) =- g(t)

M(t) et M(-t) sont symétriques par rapport à ( ox).

Si f est paire et g est impaire alors la courbe paramétrée est symétrique par rapport à (ox) et on
peut prendre pour domaine d’étude I puis on omplète la courbe par la symétrie
orthogonale ( ox).

e) Le cas où f et g sont paires.

On a : f( -t) = f(t) et g( -t) = g(t)

Donc M( -t) = M(t) .

Si f et g sont paires alors on étudie uniquement la courbe sur I ,

Sur ]- I on a la même courbe.

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3)Autres symétries possibles grâce à un changement de variable

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la
représentation paramétrique est ,t I.

M(t) = M ( f(t) ; g(t) )

Posons ou ou .

a)Si f( ) = f(t) et g( ) = -g(t) alors la courbe paramétrée (T ) admet (Ox) comme axe de

symétrie.

b) Si f( ) = -f(t) et g( ) = g(t) alors la courbe paramétrée (T ) admet (Oy) comme axe de

symétrie.

c) ) Si f( ) = -f(t) et g( ) = - g(t) alors la courbe paramétrée (T ) admet O comme axe de

symétrie.

d) ) Si f( ) = g(t) et g( ) = f(t) alors la courbe paramétrée (T ) admet la droite (D) d’équation


y = x comme axe de symétrie.

e) ) Si f( ) = -g(t) et g( ) = - f(t) alors la courbe paramétrée (T ) admet la droite (D)


d’équation y = - x comme axe de symétrie.

4)Étude simultanée des fonctions coordonnées

On a : x = f(t) et y = g(t

Ce tableau comprend 5 lignes pour t,x , et y. On y met les valeurs remarquables de x et


de y ainisi que les limites aux bornes des intervalles où ces fonctions sont définies.

Indiquer par des flèches les sens de variations de x et de y.

5)Plan d’étude d’une courbe paramétrée

 On étudie simultanément les deux fonctions coordonnées et on établie un tableau de


variations commun pour ces deux fonctions.
 On place les points correspondants aux valeurs du paramètre qui apparaissent dans le
tableau de variations commun.
 On trace les vecteurs tangents ou les tangentes en ces points.
 On détermine les points d’intersection de la courbe paramètre avec les axes de
coordonnées.
 On relie les points suivant les valeurs croissantes du paramètre puis on complète la
courbe en utilisant les symétries de la courbe.

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Exercice d’application COURBE DE LISSAJOUS

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t IR .

1)ComparerM(t+2 ) , M(t+ )et M(-t) avec M(t).

2)Montrer qu’on peut prendre pour domaine d’étude .

3)Étudier simultanément x et y.

4)Tracer la courbe paramétrée ( T ).

Solution

1)Comparons M(t+2 ) , M(t+ )et M(-t) avec M(t).

M(t) a pour coordonnées x = x(t) = sin 2t et y = y(t) = sin 3t

M(t+2 ) a pour coordonnées x(t+2 ) = sin 2(t+2 = sin 2t

et y(t+2 ) = sin 3(t+2 = sin 3t

Donc M(t+2 )=M(t).La courbe complète est obtenue quand t décrit un segment de longueur 2

M(-t) a pour coordonnées x(-t) = sin 2(-t)= -sin 2t et y(-t) = sin 3(-t)=- sin3t

Donc M(t) et M(-t)sont symétriques par rapport à O.

M(t+ ) a pour coordonnées x(t+ ) = sin 2(t+ = sin 2t

et y(t+ ) = sin 3(t+ = -sin 3t

Donc M(t) et M(t+ )sont symétriques par rapport à (ox).

2)Montrons qu’on peut prendre pour domaine d’étude .

Si on connait ( T )sur alors par symétrie par rapport à O on peut connaitre ( T)


sur .On obtient ainsi la courbe sur .

Par la symétrie par rapportà (ox),on obtient la courbe sur .

On obtient alors la courbe sur . est un intervalle de longueur 2 .

Donc on peut prendre pour domaine d’étude .

3)Étudions simultanément x et y.

Les fonctions x et y sont dérivables sur .

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et

=0 <=> t = et =0 <=> t =

On obtient le tableau de variations suivant :

4)Traçons la courbe paramétrée ( T ).


y

Exercice d’application

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t [-2 ;2 .

1)Déterminer un domaine d’étude .

2)Étudier simultanément x et y.

3)Tracer la courbe paramétrée ( T ).

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Solution

1)Déterminons un domaine d’étude .

On a x(t) = et y(t)=

La fonction x est paire et la fonction y est impaire donc la courbe paramétrée(T ) est symétrique
par rapport à (ox).

On peut peut prendre pour domaine d’étude =[-2 ;2 [0 ;2

Donc notre domaine d’étude est = [0 ;2 .

2)Étudions simultanément x et y.

Les fonctions x et y sont dérivables sur .

et

=0 <=> t = 0 et =0 <=> t =1

On obtient le tableau de variations suivant :

t 0 1 2
0 + 6 + 12

x 10
1
3 0 - -9
+
y 2
0 -2

Déterminonsles points d’intersection de la courbe paramètre (T ) avec les axes de


coordonnées.
y(t) = 0 <=> t =0 ou t = . (T ) coupe (ox) en deux points (-2 ;0) et (7 ;0).
x(t) = 0 <=> t = (T )coupe (oy) en (0 ; .

3)Traçons la courbe paramétrée ( T ).

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y

Exercice d’application Cardio de

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation

paramétrique est ,t IR .

1)ComparerM(t+2 ) et M(-t) avec M(t).

2)Montrer qu’on peut prendre pour domaine d’étude .

3)Étudier simultanément x et y.

4)Tracer la courbe paramétrée ( T ).

Solution

1)Comparons M(t+2 ) et M(-t) avec M(t).

M(t) a pour coordonnées x = x(t) = – et y = y(t) =

M(t+2 ) a pour coordonnées x(t+2 ) = x(t) et y(t+2 ) = y(t)

Donc M(t+2 )=M(t).La courbe complète est obtenue quand t décrit un segment de longueur 2

On peut donc restreindre l’intervalle d’étude à [−π, π].

M(-t) a pour coordonnées x(-t) = x(t) et y(-t) =- y(t).

Donc M(t) et M(-t)sont symétriques par rapport à (ox).

2)Montrons qu’on peut prendre pour domaine d’étude .

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On peut donc restreindre l’intervalle d’étude à[0, π ], puis effectuer une symétrie par rapport à
l’axe (Ox).

Donc .

3)Étudions simultanément x et y.

Les fonctions x et y sont dérivables sur .

– = 4sin( et

=0 <=> t = 0 ou t = ou t = et

=0 <=> t =

On obtient le tableau de variations suivant :

4)Traçons la courbe paramétrée ( T ).


y

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EXERCICES SUR LES COURBES PARAMÉTRÉES

EXERCICE1

Soit C la courbe paramétrée définie par :


t
1) Exprimer x(−t) et y(−t) en fonction de x(t) et y(t). En déduire que C admet un axe de symétrie
que l’on précisera.
2) Etudier les variations de x et de y sur l’intervalle [0, 1].
Préciser les tangentes à C aux points de paramètres t = 0, t = 1 et t = −1.
3) Construire C dans le plan muni d’un repère orthonormé. (Unité graphique 2 cm)

EXERCICE 2

1) On considère l’équation différentielle : y ' + y = (E)


f étant une fonction numérique dérivable sur IR, on pose : g (x) = f( x ).
a) Montrer que f est solution de ( E ) si et seulement si g '(x) =
b) Déterminer la solution générale de ( E ), en déduire la solution de ( E ) qui s’annule en 0.
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé direct, on considère la courbe ( G) d’équations
Paramétriques : t IR
a) Comparer M ( t) et M ( t + 2 ) ainsi que M ( t) et M ( - t + ) .
b) En déduire que la symétrie orthogonale d’axe la première bissectrice conserve ( G) et
montrer que pour construire ( G) , il suffit d’étudier x et y dans [
c) Dresser le tableau de variations des fonctions x et y dans [ et tracer la courbe ( G) .
EXERCICE 3

Le plan est reporté à un repère orthonormé (O, )

1) On considère la courbe (H) d’équation : . Justifier que (H) est une conique dont
on donnera un foyer, la directrice associée et l’excentricité. Construire (H)

2) On étudie en fonction du temps t le mouvement du point M(x, y) du plan tel que :

où t [0, [

a) Montrer que la trajectoire (E) de M est une partie de (H) que l’on précisera.

b)Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse et en déduire la tangente à (E) au point


d’abscisse 2
c)Déterminer les coordonnées du vecteur accélération et vérifier que le mouvement est accéléré.

EXERCICE 4

Dans le plan orienté, ( C ) est le cercle trigonométrique.À tout point m de ( C )on associe le
symétrique du point A d’affixe 1 par rapport à la tangente en m au cercle ( C ).On cherche à
connaitre l’ensemble ( G ) des points M lorsque m décrit ( C ).

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1)Montrer que l’axe des abscisses est un axe de symétrie de ( G ).

2)Pour tout point m de ( C ), soit t une mesure de l’angle ( .Montrer que les
coordonnées x( t ) et y ( t) de M sont telles que : (1)

3)On doit construire la courbe paramétrée ( G ) dont (1) est un système d’équations
paramétriques, le réel t parcourant IR.

a)Étudier les variatins de x( t ) et y( t ) sur [0 ; .

b)Montrer que pour tout t 0( , un vecteur directeur de la tangente en M à ( G ) est

c)Soit M un point de ( G )de paramètre t ; a( t) le coefficient directeur de la droite ( AM).

Déterminer la limite de a ( t ) lorsque t tend vers 0.(On admettra que est la pente de la
tangente en A à ( G ))

d)Déterminer tous les points où la tangente est parallèle à un des axes du repère.

4)Tracer la courbe ( G ).

EXERCICE 5

Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O ; (Unité graphique 4 cm).On considère les
points A(2 ; 0) , B(0 ;2) et C( -2 ; -2).

1)Soient a, b et c les nombres définis pour t réel par :

a)Démontrer que ,pour tout réel t,il existe un barycentre, noté G( t ),du système de points
pondérés .

b)Montrer que ,pour tout réel t ,les coordonées du point G( t ) sont :

x( t ) = cos t et y( t ) =

Lorsque le paramètre t varie,ce barycentre décrit une courbe ( E ), que l’on se propose
d’étudier.

2)Étude des symétries de ( E )

a)Étudier les positions relatives des points G( t) et G( t + 2 .

b) Étudier les positions relatives des points G( t) et G( - t .

c) Étudier les positions relatives des points G( t) et G( .

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d)Déduire de ce qui précède, en justifiant la démarche, un intervalle d’étude approprié pour les
fonctions x et y.

3)a)Étudier le sens de variation de chacune des fonctions x et y sur l’intervalle [0 ; et les


faire paraître dans un même tableau.

b)Placer les points de ( E ) correspondant aux valeurs du paramètre 0, et tracer les


tangentes à la courbe ( E ) en ces points.

c)Tracer la partie de ( E ) obtenue lorsque t appartient à l’intervalle [0 ; , puis tracer ( E )


complètement.

EXERCICE 6 La lemniscate de BERNOULLI

Étudier et construire la courbe de paramétrisation : .

EXERCICE 7 L’astro de

Soit a un nombre réel strictement positif.

Étudier et construire la courbe de paramétrisation : .

EXERCICE 8 La cyclo de

a)Un cercle (C ), de rayon R > 0, roule sans glisser sur l’axe (Ox). On note I le point de contact
entre (C ) et (Ox)et on note Ω le centre de (C ) (Ω et I sont mobiles). M est un point donné de

(C ) (M est mobile, mais solidaire de (C )). On pose t = .

Déterminer une paramétrisation de la courbe décrite par le point M (on prendra t pour
paramètre).

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b) Etudier et construire la courbe de paramétrisation : où Rest un nombre
réel strictement positif donné.

EXERCICE 9

Étudier la courbe paramétrée définie par: .

EXERCICE 10

Étudier et représenter la courbe paramétrée définie par: .

EXERCICE 11

Étudier et représenter la courbe paramétrée définie par:

où Rest un nombre réel strictement positif donné.

EXERCICE 12

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation

paramétrique est ,t IR .

1) a) Etudiez les positions respectives des points M (t), M(t + 2), M (-t).

b) Etudiez les positions respectives des points M (/2 – t) et M (/2 + t).

c) déduisez de a) et b) qu’il suffit, pour savoir tracer la courbe (T ) de tracer la partie

de (T ) constituée des points pour t variant de o à /2.

2) Etudier les variations de f et g sur [0, /2].

1) Vérifier que le vecteur directeur de la tangente en M(t) est colinéaire au vecteur


u’(t) = - cost + sin t . Déduisez en que (T ) admet au point A (o,1) une tangente
verticale et au point B (1,0) une tangente horizontale.

2) Tracer la courbe (T ) .
3) Etudiez les positions respectives de M(t) et M(/2 – t) déduisez en que la droite
d’équation y = x est un axe de symétrie de C. Quels sont tous les axes de symétrie de (T ).

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EXERCICE 13

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t IR .

1) a) Par quelle transformation géométrique passe t’on de M(t) à M(t + 2) ?

b) Etudiez les positions respectives de M(t) et M(-t).

c) déduisez de a) et b) qu’il suffit, pour savoir tracer la courbe (T ), de tracer la partie de (T )


constituée des points M(t) pour t variant de o à .

2) Etudiez les fonctions f et g sur [0,].

3) Tracer la partie de (T ) constituée des points M (t) pour t variant de -2 à 2.

EXERCICE 14

Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation

paramétrique est ,t IR .

1) Par quelles transformations du plan les points M(t = 2) et M(t – 2) se déduisent-ils du
point M(t) ?
2) Etudiez f et g sur [o,2]
3) Tracer la partie de la courbe (T ) constituée des points M(t) pour t variant de O à 2.
Déduisez-en alors la partie de la courbe( T) constituée des points M(t) lorsque t varie
de -2 à 4

EXERCICE 15

Etudier et représenter les courbes de paramétrisations :

1) IR 2) IR

3) IR 4) IR

5) IR

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EXERCICE 16

→ →
Dans le plan P rapporté à un repère orthonormé ( O, i , j ) , les coordonnées d’un point
mobile M sont définies, en fonction du temps t, par pout t de [1 ; + ∞[ :

 3  1
x  2  t  t 
  

 y  2t  1
  
 t

1) Montrer que la trajectoire du mobile est incluse dans une hyperbole H. (On pourra calculer t
1
et t en fonction de x et y et en déduire une équation cartésienne de H.).

Préciser les sommets, les asymptotes, les foyers de l’hyperbole et la construire dans le plan P
→ →
rapporté au repère orthonormé ( O, i , j ) (unité : 1cm).

2) Etudier, lorsque t décrit [1 ; + ∞[ les variations de l’ordonnée du mobile M.

Préciser la trajectoire T décrite par M et le sens du mouvement sur cette trajectoire.


3) Calculer, à l’instant t, les coordonnées du vecteur vitesse V (t) et du vecteur accélération

A (t) du mobile M.

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SIMILITUDES DIRECTES PLANES
I)Écriture complexe d’une similitude directe plane

1) Similitude plane directe

On appelle similitude plane directe toute transformation du plan d’écriture complexe :

z +b ,a C\ IR , ,b C.

Les éléments caractéristiques de la similitude plane directe sont :

 Son rapport : =
 Son angle : = arg(a) (2
 Son centre : son centre est Ω tel que .

, et Ω sont appelés les éléments caractéristiques de la similitude plane directe .

La similitude plane directe est souvent notée S .

On dit S est la similitude directe de rapport , d’angle et de centre Ω .

 Soit z + b , a C\ IR , ,b C l’écriture d’une similitudeplane directe de


rapport , d’angle et de centre Ω alors a = et b = (1 – a) .

Remarque

<=> b = (1 – a) .

= donc = , arg(a) = d’où a = = .

Exercice d’application

1) Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude plane directe S d’écriture complexe :

z - 2i .

2) Donner l’écriture complexe de la similitude plane directe de rapport 2 , d’angle - et de centre Ω


d’affixe 1+ i .

Solution

1) Déterminons les éléments caractéristiques de la similitude plane directe S d’écriture complexe :

z - 2i .

z - 2i , a = 1 + i C*, b = - 2i C donc S est une similitude plane directe .

= = = , = arg(a) = arg(1 + i) = , = =2.

Donc S est la similitude plane directe de rapport , d’angle et de centre Ω d’affixe 2

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2) Donnons l’écriture complexe de la similitude plane directe de rapport 2, d’angle - et de centre Ω
d’affixe 1+ i.

z +b , a= et b = (1 – a) . =2, =- et .

a= =2 =1–i , b = (1 –(1 - i (1 +i) = - +i

La similitude plane directe de rapport 2, d’angle - et de centre Ω d’affixe 1+ i est d’écriture


complexe :

= (1 – i )z - +i .

2)Nature d’une similitude directe

Soit la similitude plane directe S d’écriture complexe z +b ,a C\ IR , ,b C .

 Si a = 1 alors la similitude plane directe S est la translation de vecteur d’affixe b .On a son
rapport = 1 , son angle =0 et la similitude plane directe S n’a pas de centre .

 Si a IR\ alors la similitude plane directe S est l’ homothétie de rapport k = a et de


centre Ω tel que .On a son rapport = , son angle : = 0 si k , = si
k et son centre Ω est d’affixe .

 Si alors la similitude plane directe S est la rotation d’angle

= arga (2 et de centre Ω tel que . On a son rapport = 1 , son angle


=arg(a) et son centre Ω est d’affixe .

 Si alors la similitude plane directe S est la composition commutative


d’une rotation et d’une homothétie positive de même centre .
S = hor = roh .

r est la rotation d’angle = arga (2 et de centre Ω tel que .

h est l’ homothétie de rapport k = et de centre Ω tel que .

Son rapport est = , son angle angle =arg(a) et son centre Ω est d’affixe .

Propriété

Une similitude plane directe est soit une translation, soit une homothétie, soit une rotation , soit une
composition commutative de rotation et d’homothétie de même centre .

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3) Points invariants d’une simlitude plane directe

 Une homothétie de rapport k différent de 1,une rotation d’angle non nul et une composition
commutative non réduite à l’identité, d’une rotation et d’une homothétie de même centre sont
des similitudes planes directes qui ont pour unique point invariant leur centre .
 Une similitude plane directe qui n’a aucun point invariant est une translation de vecteur non
nul .
 Une homothétie de rapport k = 1 , une rotation d’angle nul , une translation de vecteur nul et
une similitude plane directe de rapport k = 1 et d’angle nul coincident avec l’identité du plan et
laissent tout point du plan invariant.

Propriété

Soit la similitude plane directe S de rapport , d’angle et de centre Ω d’écriture complexe :

z +b ,a C\IR, b C .

On a : z- .

Cette égalité est aussi une écriture complexe de cette similitude plane directe S.

Démonstration

On a: z + b (1) , S( Ω) = Ω donc =a + b (2) .

En faisant la difference de (1) et (2) , on a : - = a( z - donc a =

(3) , arg( ) = arg (a) = (4) .

D’après (3) et (4), on a =λ =λ .

=λ donc =λ (

Exemple

1) Soit la similitude directe S telle que =2 ( .

On a S(C) = A . λ = 2, = .

S est la similitude directe de rapport 2, d’angle et son centre est le point B .

2) Soit la similitude directe S telle que =5 ( .

On a S(F) = E . λ = 5, = .

S est la similitude directe de rapport 5, d’angle et son centre est le point D .

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4)Composition de similitudes directes du plan

Soit S une similitude directe de rapport et d’angle et une similitude directe de rapport et
d’angle .

1)La composée S est une une similitude directe de rapport et d’angle .

2)La réciproque de S est une similitude directe de rapport et d’angle – .

Démonstration

Soit S la similitude directe d’écriture complexe : z + b.

Soit la similitude directe d’écriture complexe : z+ .

L’écriture complexe de S est ( z + b) + = z+ b+ .

Donc la composée S est une une similitude directe de rapport et d’angle .

Soit réciproque de S.

On a z + b donc z = = z - b.

On a z = z - b.

Donc La réciproque de S est une similitude directe de rapport et d’angle – .

Exemple

Soient S : z + 2i et : z -5

Donc la composée S est une une similitude directe de rapport 6 et d’angle .

La réciproque de S est une similitude directe de rapport et d’angle – . .

II)Propriétés géométriques des similitudes directes planes

1)Définition

Une similitude directe plane est une transformation du plan qui multiplie les distances par une
constante positive et qui conserve la mesure des angles orientés.

C'est-à-dire soit S une similitude directe

S(M ) = , S(N ) = et S(E ) =

Donc = MN et ( (2 .

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2)Éléments caractéristiques d’une similitude directe

Une similitude directe est caractérisée par son rapport , son angle et son centre.

Soit S une similitude directe telle que S(A) = et S(B ) =

Alors = et =

Le centre de la similitude est déterminé suivant la nature de S.

3)Propriété caractéristique d’une similitude directe

Soit f une application du plan dans lui-même, un nombre réel stristement positif et un nombre réel.

f est une similitude directe est caractérisée par son rapport et d’angle si et seulement si pour
tous points distincts M et N d’images respectives et par f , on a = MN et

( .

3)Similitudes et configurations

Toute similitude directe de rapport

conserve multiplie Transforme

L’alignement Les longueurs par Les droites en droites


Le parallélisme Les aires par Les demi-droites en demi-
L’orthogonalité Les volumes par droites
Les angles orientés Les segments en segments
Les barycentres Les cercles en cercles
Le contact
Le produit scalaire
La nature des figures
géométriques

S( C(O ; R) ) =

S( [MN] ) = [ avec = MN

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4)Détermination d’une similitude directe

a)Similitude directe définie par son centre, son rapport et son angle

Soit S la similitude directe de centre Ω , de rapport et d’angle .

Pour tous points M et du plan ,distincts de Ω , on a :

S( M) = <=>

Exemples

1) Soit S la similitude directe de centre A , de rapport et d’angle .

On a S( M) = <=>

2) Soit S la similitude directe de centre B , de rapport et d’angle .

On a S( M) = <=>

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b) Similitude directe définie par son centre, un point et son image

Soient Ω, A et trois points du plan tels que Ω A et Ω .

Il existe une unique similitude S de centre Ω qui transforme A en

<=>

Exercice d’application

Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct et G son centre de gravité.

Déterminer le rapport et l’angle de la similitude directe S de centre A,qui transforme G en B.

Construire l’image de C par S.

Solution

Soit le milieu de [BC] . On a AG = et

Donc

On a S(G) = B donc le rapport de la similitude directe S est .

L’angle de la similitude directe S est

S( C) = <=>

Désignons par H le projeté orthogonal de A sur la droite (BC)

donc d’où est le symétrique de A par rapport à la

droiteBC).

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c) Similitude directe définie par son rapport ,son angle, un point et son image

Soit un nombre réel strictement positif, un nombre réel, A et deux points du plan.

Il existe une unique similitude directe de rapport et d’angle qui transforme A en

Exercice d’application

Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct et S la similitude directe de rapport 2 et

d’angle - qui transforme B en

Déterminer le centre de cette similitude.Construire l’image de C par S.

Solution

On a S(B) = A

Le centre I de la similitude directe S est tel que

S(C)= <=>

d) Similitude directe définie par deux points et leurs images

Soient A, B , et quatre points du plan tels que B A et .

Il existe une unique similitude S qui transforme A en et B en .

CONSTRUCTION DU CENTRE DE LA SIMILITUDE DANS LE CAS GÉNÉRAL

Il existe une unique similitude S qui transforme A en et B en .

Donc S( A) = et S( B) =

1er cas : les droites(AB) et ( sont parallèles

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a)Si alors S est la translation de vecteur .

b) Si alors S est une homothétie de rapport

Lorsque (AB) alors le centre de cette homothétie est le point d’intersection I des droites
(A et ( B ( voir Figure 1)

Lorsque (AB) , un point C n’appartenant pas à (AB) a pour image le point

tel que ( et ( , le centre de l’ homothétie est le point d’intersection I


des droites (A et ( C . ( voir Figure 2)

2eme cas : les droites(AB) et ( sont sécantes en M

La similitude directe S n’est ni une translation, ni une homothétie

S similitude directe de rapport et d’angle et de centre son unique point


invariant I.

S( A) = , S( B) = et S(I) = I

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On a

a)Si M est different de chacun des points A, B, et alors les points M, A et B d’une part et
les points M, et d’autre part sont alignés .

Donc 2 2 . (voir Figure 3)

On en déduit 2 et 2

Donc I appartient aux cercles ( C ) et ( circonscrits respectivement aux triangles MA et MB .

Ces deux cercles ayant en commun le point M,sont soit tangents,soit sécants.

Si ( C ) et ( sont tangents en M ,alors I = M

Si ( C ) et ( sont sécants en M et F,alors I = F.

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Si M est l’un des points A, B, et (par exemple M = A) ,on construit le milieu K du segment
[AB] et son image par S, qui est le milieu du segment [ .Ainsi on retrouve la situation
précédente avec (KB) , I est le point d’intersection, autre que A, des cercles aux
triangles AK et AB .

Exercice d’application

Soit ABCD un carré de côté 1 et de sens direct,I est le milieu de[CD].Déterminer la similitude
directe S telle que S( I) =B et S( D) = C .

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Solution

On a S( I) =B et S( D) = C donc donc le rapport de la similitude directe S est .

L’angle de la similitude directe S est .

Donc S est la similitude directe de rapport 2 et d’angle . Le centre G de la similitude directe S

vérifie donc G appartient aux cercles de diamètres respectifs


[IB]et[CD]. Ces deux cercles ont en commun le point C, qui n’est pas invariant par S.Donc G
est le point d’intersection, autre que C, des cercles de diamètres[IB]et[CD].

5)Triangles semblables

On dit que deux triangles ABC et sont directement semblables s’il existe une similitude
directe S telle que les points A,B et C ont respectivement pour images par S.

Propriété

Deux triangles ABC et sont directement semblables si et seulement si ils ont leurs côtés
deux à deux proportionnels.

C'est-à-dire :

ABC et sont directement semblables <=> .

Propriété

Deux triangles ABC et sont directement semblables si et seulement si ils ont leurs
angles deux à deux de même mesure.

C'est-à-dire :

ABC et sont directement semblables <=> .

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Propriété

Soient deux triangles ABC et .

ABC et sont directement semblables <=> et

Remarque

Quand deux triangles sont directement semblables alors il existe une similitude directe qui
transforme l’un en l’autre.

Propriété

Soient deux triangles ABC et .

ABC et sont isométriques <=> ,

6)Similitudes directes et recherche de lieux géométriques

Soit ( C) un demi-cercle de diamètre [AB].À tout point M de ( C)on associe le point tel que
B M soit un triangle direct rectangle et isocèle en M.

Quel est l’ensemble des points ?

Solution

Le triangle B M est un triangle direct rectangle et isocèle en M d’où B

et .On en déduit que est l’image de M par la similitude S de centre


B,d’angle et de rapport .

L’ensemble des points est l’image ( du demi-cercle ( C) par la similitude S.

On construit l’image de A par la similitude S.

( est le demi-cercle de diamètre [ B].

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Exercice d’application

Soient A, B et C tels que AB = 2, AC = 1 + et .

Déterminer le rapport, l’angle et le centtre I de la similitude directe S telle que S( B) =A et

S( A) = C . On déterminera et

Solution

On a S( B) =A et S( A) = C donc donc le rapport de la similitude directe S est .

L’angle de la similitude directe S est = .

= donc I appartient au cercle de diamètre [AB].

= donc I appartient au cercle de diamètre [AC].

Donc I est le point d’intersection, distinct de A,des deux cercles

Exercice d’application
 
Dans le plan P orienté on considère un carré ABCD tel que l’angle ( AB , AD ) a pour mesure

+ . On désigne par I et K les milieux respectifs des segments [AC] et [CD]. Représenter ces
2
points sur une figure (on choisira AB = 4 cm).

On se propose d’étudier la similitude directe S telle que S (A) = I et S (C) = K

1)Recherche géométrique des éléments de S.

a) Donner le rapport et l’angle de S.

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b) Démontrer que le centre  de S est le point d’intersection autre que I des cercles de
diamètre [AD] et [IC]. Placer ces cercles et  sur la figure.

2) Recherche du centre de s à l’aide des nombres complexes.


 
Le plan est rapporté au repère direct (A ; AB , AD ).

a) Donner les affixes des points A, C, I et K.

b) Donner l’écriture complexe de S.

c) En déduire les coordonnées de .

Solution

Recherche géométrique :

1. S(A) = I et S(C) = K ; le rapport de la similitude est


1
donné par le rapport IK sur AC ; IK = a et AC =
2
IK 1 2
a 2 . On a donc  
AC 2 2 4
L'angle de la similitude est donné par l'angle formé par

   
( AC , IK ) =
4

2 
S est donc une similitude de rapport et d'angle

 
  
 
  4 4
2. ( A , I ) = et ( DA , DI ) =
4 4

 
 
 

donc ( A , I ) = ( DA , DI ) ; on peut en déduire la cocyclicité des points , D, A et I.  
cercle circonscrit à DAI = cercle de diamètre [AD].

   
  
De même ( C , K ) = ( IC , IK ) =  , I, C et K cocycliques donc   cercle de
4
diamètre [IC]

Ces deux cercles ont deux points d'intersections  et I le point invariant n'est pas I (car S
(A) = I) donc le point invariant est .

Recherche complexe :

1 1 1
1. A a pour affixe 0 ; C a pour affixe 1 + i ; I a pour affixe + i et K a pour affixe +
2 2 2
i.
1 1 1 1 i
2. z ' = a.z + b et S(A) = I et S(C) = K  + i = b et + i = a.(1 + i) + b  a =
2 2 2 4
1 i 1 i
donc z ' = .Z+
4 2

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2 4 2 4
3. z0 = + i;( ; )
5 5 5 5
Exercice d’application


 
 
Dans un plan orienté on considère un triangle rectangle ABC tel que l’angle ( CA , CB ) mesure + .
2
La hauteur issue de C coupe (BA) en H et coupe la parallèle à (BC) menée par A en D.

On pose CA = b et BC = a.

1) Soit s la similitude directe transformant C en A et B en C.

a) Déterminer son rapport en fonction de a et b et calculer son angle.

b) En utilisant cet angle, démontrer que le centre de s est le point H.

c) Quelle est l’image de A par s ?

2) En utilisant s démontrer l’égalité HC² = HA x HB

3) Soit I le milieu de [BC], J le milieu de [CA] et K le milieu de [AD]. Démontrer que le triangle IJK est
rectangle en J et que dans ce triangle H est le pied de la hauteur issue de J.

Solution

1. a) S(C) = A et S(B) = C ; le rapport de la similitude est donné par le


AC b
rapport AC sur CB. On a donc  et l'angle de la similitude est
CB a

         
l'angle formé par ( CB , AC ) = - ( CB , CA ) = ( CA , CB ) =
2

   
b) Soit  le centre de S ; on a donc ( C , A ) = donc   cercle
2

 
 
de diamètre [AC] = C1. ( B , C ) = donc   cercle de diamètre
2
[BC] = C2. De plus, C1  C2 = {H, C} et S(C) = A donc n'est pas invariant
par S, d'où  = H.


 
 
c) S(A) = A'  ( HA , HA ' ) = [2] donc A'  (CH) ; S((CA)) est une droite perpendiculaire à (CA)
2
passant par A (car S(C) = A). De plus, A'  à la droite // à (BC) passant par A.

Donc A' = (CH)  (la  à (CA) passant par A) = D d'où A' = D.

HC HA HC HA
2. S(H) = H ; S(B) = C et S(C) = A on a donc  k et  k donc   HC² = HA 
HB HC HB HC
HB
3. La similitude "conserve" les milieux, donc I milieu de [BC]  S(I) milieu de [AC]
   
D'où S(I) = J et S(H) = H on a donc ( HI , HJ ) =
2

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 
   
  
 

De même S(J) = K on a ( HJ , HK ) =  ( HI , HJ ) = ( HJ , HK )
2

Ce qui prouve que H, I et K sont alignés et que (JH) est la hauteur issue de J dans (IJK).


 
 
S(I) = J et S(J) = K  ( IJ , JK ) = donc le triangle IJK est un triangle rectangle en J.
2

Exercice d’application

Un point A fixe et un point M variable


sont placés sur un cercle (c1). Une
similitude de centre A transforme le cercle
(c1) en un cercle (c2) et le point M en un
point M'.

Les cercles (c1) et (c2) ont comme


deuxième point d'intersection B.

Montrer que les points M, B et M' sont


alignés.

Solution

On a :( , )=( , )+( , ) [π].

Les angles inscrits sont égaux à la moitié de l"angle au centre :


( , )= ( , ) [π],
( , )= ( , ) [ π].

Dans la similitude, A est point fixe, O1 a pour image O2, M a pour image M’, par
conservation des angles on a ( , )=( , ) [ π].
D'où - ( , ) = ( , ) et ( , ) = 0 [ π] ce qui prouve l’alignement.

Exercice d’application

On considère deux carrés ABCD et BEFG, extérieurs l'un à l'autre, avec G[BC].
Soit I le point d'intersection des deux segments [CE] et [DF].
Montrer que les points A, G et I sont alignés.

Solution

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La similitude de centre B et de rapport 2 et d'angle transforme E en F, C en D, [EC] en
4
[FD], d'où :
    
( IE , IF ) = = ( GE , GF ) ( 2π).
4

  
I est cocyclique avec E, F et G sur le cercle de diamètre [EG], d'où : ( IG , IE ) = (2π).
2

    
On a de même ( IC , ID ) = = ( AC , AD ) (2π).
4

  
I est cocyclique avec A, C et D sur le cercle de diamètre [AC], d'où : ( IC , IA ) = (2π).
2

(IA) et (IG) sont perpendiculaires à (EC) en I ; I, G et A sont alignés.

Exercice d’application

On considère dans le plan complexe, le rectangle OABC où A a pour affixe 2 et C a pour affixe i. On
note I le milieu de [OA], J celui de [BC].

1) Montrer que les rectangles OABC et JIAB ont le même format (Rappel : le format d’un
longueur
rectangle est le rapport ).
l arg eur

2 2
2)Soit S la similitude directe d’écriture complexe : z’ = -i z+ + i.
2 2
a) Donner l’angle et le rapport de S.

b) Préciser les images par S des sommets du rectangle OABC.

3)On se propose d’étudier quelques propriétés géométriques du centre de S, noté .

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a) Montrer que les cercles de diamètre [OJ], [BC], [AB] et [AI] sont concourants en .

b) On note h la transformation S o S. Préciser la transformation h et en déduire les


alignements suivants : , B et I ainsi que de , A et C.

Solution

OA 2 IJ 1 2
1. Pour OABC on a :   2 pour JIAC on a :    2 ; même format.
OC 1 AI 2 2
2

2. a) Le rapport de la similitude est la norme de a, l'angle de la similitude est l'argument de a, avec a = -i


2 2 
; donc le rapport est et l'angle de la similitude est - .
2 2 2

2
b) O:0  +i  S(O) = J
2

2 2 2
A: 2  -i  2 + +i=  S(A) = I
2 2 2

2 2
B: 2 + i  -i ( 2 + i) + +i = 2  S(B) = A
2 2

2 2
C : i  -i i+ +i =i+ 2  S(C) = B
2 2

 
 
3. a) S() =  et  M S(M) = M'  ( M , M ' ) = - donc   cercle de diamètre
2
[M'M]
b) S(O) = J    cercle de diamètre [OJ] S(A) = I    cercle de diamètre [AI]

S(B) = A    cercle de diamètre [AB] S(C) = B    cercle de diamètre [BC]

2 
c) h = S o S et S = H( ; ) o R( ;  ) = RoH donc h = H o R o R o H
2 2

or R o R = H'( ; -1) (2 rotations successives de rapport 


 = symétrie centrale = homothétie de rapport
2
-1)

d'où h = h o H' o H toutes ces homothéties ont le même centre donc le rapport est égal au produit des
2 2 1
rapports  (-1)  =   h = H"( ;  1 ).
2 2 2 2

Dans une homothétie le centre, l'image et le point sont alignés :

h(B) = S o S(B) = S(A) = I  , B, I alignés. h(C) = S o S(C) = S(B) = A  , B, I alignés.

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EXERCICES SUR LES SIMILITUDES DIRECTES PLANES

EXERCICE1

Dans le plan orienté, on considère deux points distincts A et B. Sur la figure, on prendra
8 cm comme longueur du segment [AB].
1) Etudier et construire l’ensemble E des points M du plan tels que .
2) Etudier et construire l’ensemble F des points M du plan tels que ( .
3) Soit C l’image de B par la rotation de centre A et d’angle et D l’image de B par
l’homothétie de centre A et de rapport .
On désigne par s la similitude directe transformant A en B et C en D.
a) Déterminer le rapport et l’angle de s.
b) On note I le centre de la similitude s. Exprimer IB en fonction de IA et
donner une mesure de l’angle ( , ). En déduire la position du point I et le placer sur la
figure.
c) Démontrer que I appartient au cercle circonscrit au triangle ACD.

EXERCICE 2
Le plan est orienté. PQR est un triangle équilatéral de sens direct du plan. I et J sont les milieux
respectifs de [QR] et [RP]. Q1 est le symétrique de Q par rapport à J.
1) Soit t la translation transformant J en Q et r la rotation de centre P transformant Q en R.
On pose f = t ◦ r.
a) Faire une figure.
Définir et construire les points P et Q images respectives par f des points P et Q.
b) Déterminer la nature du triangle JIR et préciser l’image par f du point R.
c) Donner la nature de f et ses éléments géométriques caractéristiques. En déduire la nature du
triangle IPP .
2) Soit s la similitude directe telle s(J) = P et s(R) = I.
a) Déterminer l’angle et le rapport de s. Montrer que s(I) = P .
b) Soit Ω le centre de s. Montrer que les points Ω , I,R et P d’une part et les points Ω , P, J et Q1
d’autre part sont cocycliques.
En déduire la position de Ω puis construire ce point.

EXERCICE 3
A et O sont deux points distincts du plan. On note ( T ) le cercle de diamètre [AO] et I le
centre de ce cercle. M est un point de ( T ) distinct des points A et O.

Le point N est tel que le triangle MON soit équilatéral direct. Le point G est le centre de .
gravité du triangle MON.
Les droites (AM) et (OG) se coupent en un point M .
1) Placer les points sur une figure.
2) Montrer que les points I,N et G appartiennent `a la médiatrice du segment [MO] et que
le point G est le milieu du segment [OM ].
3) a) D´eterminer l’angle et le rapport de la similitude directe s de centre O transformant
M en M .
b) Représenter sur la figure le point I = s(I).
Quel est l’ensemble des points M lorsque M décrit le cercle ( T ) privé de A et de O ?

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EXERCICE 4
1) On considère un triangle EFG tel que :

a) Montrer que EF = EG.


[ On pourra calculer en utilisant la relation = + ]
b) En déduire que le triangle EFG est rectangle et isocèle.
2) Dans le plan orienté on considère un triangle ABC, rectangle et isocèle en A;
on suppose que (
On note A le symétrique de A par rapport au point C.
a)Déterminer le rapport et l’angle de la similitude directe s qui transforme A en C et C en B.
b) Soit le centre de la similitude s. Démontrer que le triangle ΩCB est direct, rectangle et
isocèle.
c) En déduire une construction de Ω .
EXERCICE 5
 
Dans le plan P orienté on considère un carré ABCD tel que l’angle ( AB , AD ) a pour mesure +

. On désigne par I et K les milieux respectifs des segments [AC] et [CD]. Représenter ces
2
points sur une figure (on choisira AB = 4 cm).

On se propose d’étudier la similitude directe S telle que S (A) = I et S (C) = K

1) Recherche géométrique des éléments de S.

a) Donner le rapport et l’angle de S.

b) Démontrer que le centre  de S est le point d’intersection autre que I des cercles de
diamètre [AD] et [IC]. Placer ces cercles et  sur la figure.

2) Recherche du centre de s à l’aide des nombres complexes.


 
Le plan est rapporté au repère direct (A ; AB , AD ).

a) Donner les affixes des points A, C, I et K.

b) Donner l’écriture complexe de S.

c) En déduire les coordonnées de .

EXERCICE 6


 

Dans un plan orienté on considère un triangle rectangle ABC tel que l’angle ( CA , CB ) mesure

+ . La hauteur issue de C coupe (BA) en H et coupe la parallèle à (BC) menée par A en D.
2

On pose CA = b et BC = a.

1) Soit s la similitude directe transformant C en A et B en C.

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a) Déterminer son rapport en fonction de a et b et calculer son angle.

b) En utilisant cet angle, démontrer que le centre de s est le point H.

c) Quelle est l’image de A par s ?

2)En utilisant s démontrer l’égalité HC² = HA HB

3)Soit I le milieu de [BC], J le milieu de [CA] et K le milieu de [AD]. Démontrer que le triangle
IJK est rectangle en J et que dans ce triangle H est le pied de la hauteur issue de J.

EXERCICE 7

1) a) Factoriser :  2 - 2i  – 1 (   C)

b) Résoudre dans C l’équation (E): z2-  (  +i)z+ i  3 = 0

2) On note r le module de  et  un de ses arguments. Calculer le module et l’argument de


chacune des solutions de ( E)

3) P désigne le plan complexe, on note S  l’application définie par S :P P

M(z) M’(z’) tel que z’ = i  z +  2

Déterminer  pour que S  soit une homothétie de rapport -2 ; déterminer alors son centre.

Déterminer  pour que S  soit une translation ; déterminer alors le vecteur de la translation .

4) Déterminer  pour que S  soit une similitude d’angle  /6 et de rapport 2. Déterminer son
centre

EXERCICE 8

Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O; u , v ).
Donner dans chacun des cas l'écriture complexe de f.
1) f est la similitude directe de centre O, de rapport 2 et d'angle  .
3
2) f est la similitude directe de centre  d'affixe i, de rapport et d'angle -  .
1
2 2
3) f est la similitude directe de centre  d'affixe 1 - 2i, de rapport 2 et d'angle  .
4
EXERCICE 9
 
On considère un triangle ABC tel que ( BA , BC ) =  [2] , AB = 3 et BC = 4.
2
Soit I le milieu de [BC].
On suppose qu'il existe une similitude directe s transformant A en I et B en C.
Déterminer l'angle et le rapport de s.
Donner une construction géométrique du centre de s.

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EXERCICE 10

On considère dans le plan rapporté à un repère orthornormal direct (O; u , v ) les points A, B et C
d'affixes :
zA = 3 - i ; zB = 1 - i ; zC = i
Démontrer qu'il existe une similitude directe s et une seule transformant A en B et O en C.
Donner les éléments caractéristiques de s.
EXERCICE 11

Soient A, B, C, D les points d'affixes : zA = -1 - i ; zB = i ; zC = 1 + 3i ; zD = 5 + i


Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude directe transformant A en C et B en D.
EXERCICE 12

Soient A, B, C, D les points d'affixes : zA = 2 - i 3 ; zB = 1 - i ; zC = 5 ; zD = 3 + 1 - i


Déterminer les éléments caractéristiques de la similitude directe transformant A en B et C en D.
EXERCICE 13
On considère les points A, B, C, P, Q, R dont les affixes respectives sont
a = 1 - i ; b = 2 + 3i ; c = -2 + i ; p = -1 + 3i ; q = 2 - 2i ; r = 4 + 4i
Démontrer qu'il existe une similitude directe f pour laquelle le triangle PQR est l'image du triangle ABC.
EXERCICE 14
On considère on carré direct ABCD de centre O.
On note I, J, K, L les milieux des cotés [AB], [BC], [CD], [DA].
Soit s la similitude directe de centre A transformant B en O. Donner les éléments caractéristiques de s.
Construire l'image du carré ABCD par la similitude s.
Démontrer que s(D) est le symétrique de O par rapport à L.

On considère la translation t de vecteur AI et on pose f = t o s .
Déterminer l'image du carré ABCD par f.
Justifier que t o s est une similitude directe dont on donnera les éléments caractéristiques.
EXERCICE 15
 
Dans le plan orienté, on considère un triangle isocèle ABC tel que AB = AC et ( AB , AC ) =  .
4
 
Soit I le point tel que le triangle CAI soit isocèle rectangle avec ( CA , CI ) = -  .
2
Pour la figure, que l'on complètera en traitant les questions, on prendra AB = 5cm.
1°) On appelle rA la rotation de centre A qui transforme B en C et rC la rotation de centre C et d'angle -  .
2
On pose f = rC o rA .
a) Déterminer les images par f de A et B.
b) Démontrer que f est une rotation dont on précisera l'angle et le centre O. Placer O sur la figure.
c) Quelle est la nature du quadrilatère ABOC ?
2°) Soit s la similitude directe de centre O qui transforme A en B.
On appelle C' l'image de C par s, H le milieu du segment [BC] et H' son image par s.
a) Donner une mesure de l'angle de s.
Montrer que C' appartient à la droite (OA).
b) Donner l'image par s du segment [OA] et montrer que H' est le milieu de [OB].
c) Montrer que (C'H') est perpendiculaire à (OB).
En déduire que C' est le centre du cercle circonscrit au triangle OBC.
EXERCICE 16
On considère dans le plan deux droites parallèles distinctes D et D'. Soit A un point du plan.
On cherche à construire tous les carrés AMM'R avec M  D et M'  D'.
Faire la construction en justifiant et vérifier qu'il y a deux solutions au problème.

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EXERCICE 17

On considère un triangle ABC du plan et la rotation r de centre A et d'angle  .


2
1°) Soit M un point de la droite (BC), N = r(M) et soit I le milieu de [MN].
Déterminer et construire le lieu des points I lorsque M décrit (BC).
2°) Soit P un point du cercle de diamètre [BC], Q = r(P) et soit J le milieu de [PQ].
Déterminer et construire le lieu des points J lorsque P décrit le cercle de diamètre [BC].
EXERCICE 18

Dans le plan P , on considère trois points A, B, C non alignés. On note I, J, Kles milieux respectifs de
[BC], [CA], [AB] et G l’isobarycentre de A, B et C. Pour tout point M du plan, on note P, Q et R les
symétriques de M par rapport à I, J et K.

On se propose que les segments [AP], [BQ] et [CR] ont le même milieu noté O et que les points M, G et
O sont alignés.

1°) Placer les points et les segments précédents sur une figure.

2°) Montrer qu’il existe une homothétie h1 et une seule transformant A, B, C en I, J, K respectivement et
déterminer cette homothétie.

3°) Déterminer l’homothétie transformant (I, J, K) en (P, Q, R).

4°) Préciser la nature de f = h2 ○ h1. Conclure.

EXERCICE 19

On considère un triangle ABC direct .

Soit I, J, K les milieux des côtés [BC], [CA] et [AB]. Soit N l’image de C par le quart de tour direct de
centre J e P l’image de A par le quart de tour direct de centre K.

1°) Démontrer que KP = JI.

2°) Soit r la rotation transformant K en J et P en I. Quel est l’angle de r ?

3°) Déterminer l’image de I par r .En déduire que les segments [PI] et [IN] ont même longueur et sont
orthogonaux.

4°) Soit r1 le quart de tour direct de centre P et r2 le quart de tour direct de centre N.

a) Démontrer que r2 ○ r1 est une symétrie centrale. Déterminer l’image de B par r2 ○ r1 .


En déduire le centre de r2 ○ r1.

b) Soit Q l’image de P par r2 ○ r1 . Démontrer que le triangle PNQ est rectangle isocèle. Retrouver
ainsi les propriétés des segments [PI] et [IN] démontrées au 3°.
EXERCICE 20

1°) Soit r une rotation de centre A et d’angle θ, θ ≠ 0 (π) , et soit une droite (MN) ne passant pas par A,
d’image (M ' N ' ) par r : r (M) = M ' , r (N) = N ' .

Démontrer que les droites (MN) et (M ' N ' ) sont sécantes et que leur point d’intersection I, le centre A de
r, et les points M et M ' sont cocycliques.

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2°) Soit r une rotation de centre A et d’angle θ ni nul, ni plat, et soit C un cercle de centre

O ' passant par A. L’image de C est le cercle C ', de centre O ' = r (O) et de même rayon queC. Les
cercles C et C ' se coupent en A et B.

Soit M un point de C distinct de A, d’image M ' = r (M).

→ → → →
Démontrer que (BM , BA ) = (BM ' , BA ) (π) et en déduire que les points B, M et M ' sont alignés.

EXERCICE 21


Dans le plan orienté on considère un triangle ABC tel que: (AB, AC) =  2k et
2


(BC, BA) =  2k .
3

Soit I le symétrique de A par rapport au milieu de [BC] et H le pied de la hauteur issue de A dans le
triangle ABC.

1) Soit S1 la similitude directe plane de centre A qui transforme H en B


a) Déterminer les éléments caractéristiques de S1
b) Montrer que S1(C) = I . En déduire l’image de la droite (BC) par S1
2) Soit S2 la similitude directe plane de centre A qui transforme B en C.
a) Déterminer l’image de la droite (BI) par S2
b) Soit M un point de (BI) et M’ son image par S2.
On suppose que M et M’ sont distincts de I. Montre que les points A,M, I et M’ sont cocycliques.

EXERCICE 22

Le plan est muni du repère ortho normal (o, e1,e2) (unité graphique 2cm).


2 2
x y
On désigne par  l’ellipse d’équation + = 1 ; S est la similitude de centre O, d’angle et de
9 4 4
1
rapport , et  1 es l’image de  par S.
2

1) a) Donner les coordonnées des sommets de  et placer ces points dans P.


a) L’un des foyers de  est F et  est la directrice qui lui est associé. On distingue par M un
point de  et par H son projeté orthogonal sur  . Donner la valeur
MF
de .
MH

2) On note  1, F1 ,H1, M1 les images respectives de  , F,H,M par la similitude S.


MF M 1 F1
a) Montrer que pour tout point M de  on a =
MH M 1 H 1
5
b) Prouvez que  1 est l’ellipse de foyer F1 ayant  1 pour directrice associée et d’excentricité
3
. Quels sont les deux axes de  1 ?

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1
3) a) z et z1 sont les affixes respectives de M et de son image M1 par S ; montrer que z1 = (1 + i)
2
z et que si M  O, le triangle OMM1 est rectangle isocèle en M1.
Décrire la construction du point M1 à partir du point M donné distinct de O.

b) Construire les foyers et sommets de  1 construire  et  1.

EXERCICE 23

Dans le plan on considère deux cercles C et C’ de centres respectifs O et O’, de même rayon R, tangents
extérieurement en un point A.


A tout point M de C on associe le point M’ de C‘ tel que OM , O' M '   2k , k entier.
2


1. Montrer qu’il existe une rotation de mesure , dont on construira géométriquement le centre ,
2
qui envoie C sur C’.
Quelle est l’image de M par cette rotation ?

2. a) Montrer que I milieu de [ MM’], est l’image de M par une similitude directe f de centre .
b) Déterminer les éléments caractéristiques de cette similitude.

En déduire le lieu de I quand M décrit C.

Donner l’image de O par f.

3. Déterminer une mesure de l’angle OM, AI 

EXERCICE 24

Dans le plan rapporté à un repère orthonormal (o,i,j), on considère les points A(-0,2) B(-3,O) et C (3,0)

Soit € l’ellipse de centre O d’axes (OB) et (OA) passant par A et B.

1) Trouver les foyers, les directrices associées et l’excentricité de ( E).


2) Déterminer une équation cartésienne de ( E ) dans le repère (o, i,j)
3) Tracer ( E )
 1
4) a) Déterminer l’écriture complexe de la similitude S de centre O d’angle et de rapport
2 2
b) En déduire l’image de ( E) par S. Construire cette image.

EXERCICE 25 Détermination de lieux géométriques

On considère un cercle C de centre O, de rayon R, et une droite D ne coupant pas C.

Soit A un point de D. A tout point M de C, on associe le point M’ tel que AMM’ soit un triangle
équilatéral direct.

a) A étant fixe, montrer que l’ensemble des points M’, lorsque M décrit C, est un cercle C’ dont on
précisera le centre O’ et le rayon
b) Lorsque A décrit D, déterminer l’ensemble des points O’

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CALCUL BARYCENTRIQUE
L’ensemble E désigne le plan ou l’espace et V l’ensemble des vecteurs qui lui est associé.

I)Barycentre de n points pondérés

1)Point pondéré

On appelle point pondéré tout couple (A;a) où A est un point du plan ou de l'espace et a un
nombre réel.Le nombre réel a est appelé le coefficient du point A.

2) Barycentre de n points pondérés

Soit ( un système de n points pondérés tels que

On appelle barycentre des points pondérés ( .


    
l'unique point G vérifiant : a1 GA1 + a2 GA2 + a3 GA3 +  + an GAn = 0,
i=n 
c'est-à-dire 
i=1

ai GAi = 0 .
………….. ….
Notations commodes G = bar

Ou G = bar {( , ), , ), , ... , , ) }.

Remarque
1)Si alors il n'existe pas un point G unique vérifiant l'égalité ci-dessus.
Le système {( , ), , ), , ... , , ) } n'a donc pas de barycentre.

2)Cas particulier : lorsque = = ... = , le point G est appelé isobarycentre (ou


centre de gravité) du système {( , ), , ), , ... , , )}.

Exemples

  
1) Le barycentre G de (A ; 5) (B ; -7) est l'unique point vérifiant 5 GA - 7 GB = 0.
2) Le barycentre K de (A ; -3) (B ; 2) (C ; 10) est l'unique point vérifiant
   
-3 KA + 2 KB + 10 KC = 0 .
3) L'isobarycentre de deux points A et B est le milieu du segment [AB].
4) L'isobarycentre de trois points A, B, C est le centre de gravité du triangle ABC.

2)Homogénéité

Le barycentre de plusieurs points pondérés est inchangé lorsqu’on multiplie tous les
coefficients par un même nombre réel k non nul.

C'est-à-dire si G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } alors

G = bar {( ,k ), ,k ), , ... , , ) }.

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Démonstration

Si k ≠ 0, on a les équivalences suivantes :

i=n  i=n  i=n 



i=1

ai GAi = 0 <=> k 
i=1
ai GAi = 0 <=>


i=1

kai GAi = 0 .

3)Barycentre partiel

On ne change pas le barycentre de plusieurs points pondérés en remplaçant certains d'entre


eux par leur barycentre partiel affecté de la somme (non nulle) des coefficients
correspondants.

C'est-à-dire soient G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } et

H = bar {( , ), , ), , ... , , ) } avec alors

G = = bar {(H, ), , ), , ... , , )}

H est appelé barycentre partiel.

Cette propriété est aussi appelée propriété d’associativité.

Démonstration

On a G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } et

H = bar {( , ), , ), , ... , , ) } avec

On a: =
 
Donc =0 <=> + =0

<=> + =0

D’où G = = bar {(H, ), , ), , ... , , )}

Exemples

Soit un triangle ABC.


A', B', C' les milieux respectifs des segments [BC], [AC], [AB] et G l'isobarycentre des points A,
B et C alors G est le barycentre de (A ; 1) (B ; 1) (C ; 1) et A' est le barycentre de (B ; 1) (C ; 1)
et B' est le barycentre de (A ; 1) (C ; 1) et C' est le barycentre de (A ; 1) (B ; 1)
donc G est barycentre de (A ; 1) (A' ; 2)
G est barycentre de (B ; 1) (B' ; 2)
G est barycentre de (C ; 1) (C' ; 2)
G se trouve donc sur chaque des médianes (AA') ; (BB') et (CC').

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A

B'
C'
G

C
A'
B

4)Ensemble des barycentres de deux points distincts

Soient A et B deux points distincts du plan.

L’ensemble des barycentres des points A et B est la droite ( AB).

Démonstration

Si G est le barycentre de (A ; a) (B ; b), a + b alors

Les vecteurs et sont colinéaires, donc G appartient à la droite (AB).

Réciproquement soit G un point de la droite ( AB)

Il existe un nombre réel k tel que ou encore

Donc G est le barycentre de (A ; 1-k) (B ; k)

5) Ensemble des barycentres de trois points distincts

L’ensemble des barycentres de trois points non alignés A, B et C est le plan ( ABC).

Démonstration

Si G est le barycentre de (A ; a) (B ; b) (C,c), a + b alors

+ donc G appartient au plan (ABC).

Réciproquement soit G un point du ( ABC).

Ils existent deux nombres réels x et y tel que +

On a (1-x –y) + + =

Donc G est le barycentre de (A ; 1-x-y) (B ; x) (C,y).

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6)Fonction vectorielle de Leibniz

Soient n points de E et n nombres réels .On appelle


fonction vectorielle de Leibniz l’application définie de E vers V :

Le vecteur est appelée la fonction vectorielle de Leibniz du système de points pondérés

{( , ), , ), , ... , , ) }.

7)Réduction de la somme

Soient , ), , ), , ... , , ), n points pondérés.

Pour tout point M , on a :

1)Si alors où

G = bar {( , ), , ), , ... , , ) }

2) Si alors le vecteur est indépendant de M (c'est-à-dire c’est un


vecteur constant )

Démonstration

i=n 
1)Si et G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } alors 
i=1

ai GAi = 0

+
=

Donc

2) Si alors pour tout point N, on a :

= = + =

Donc = d’où le vecteur est un vecteur constant (c'est-à-


dire est indépendant de M).

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Remarque

Les résultats précédents sont remarquables dans le sens où ils permettent de réduire une
somme de n vecteurs à un seul vecteur, ce qui facilite, par exemple, la recherche de
lieux géométriques.

Exercice d’application

Réduire les vecteurs : 1) 3 2) 5

Solution

1) 3

On a 3-2-1 = 0 donc le vecteur 3 est un vecteur constant

Prenons N = A , 3 =3 =

D’où 3 = .

2) 5

Soit G le barycentre de (A ; 5) (B ; 2) (C,-1)

Donc 5 = (5+2 -1) =6

D’où 5 =6

Exercice d’application

Soit un carré ABCD.Déterminer l’ensemble des points M tels que :

1)

2) et soient colinéaires

3)

Solution

Soit G le barycentre de (A ; 2) (B ; -1) (C,1)

1)

On a =2

On aura donc 2MG = AB d’où MG = AB

L’ ensemble des points M est le cercle de centre G et de rayon AB.

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2) et soient colinéaires

On a : =2

Soit le barycentre de (A ; 1) (B ; 2) (C,-1)

On a =2

On aura 2 colinéaire à 2 donc M

L’ ensemble des points M est la droite .

3)

On a : =2 et =2

Donc d’où 2MG = 2M ce qui entraîne MG = M

L’ ensemble des points M est la médiatrice du segment [G .

8)Coordonnées et affixes du barycentre


i=n
Soit G est le barycentre du système {(Ai ; ai) 1 , avec  ai # 0.
i=1
 Dans le plan,
i=n i=n

i=1
ai xi  ai yi
i=1
si chaque point Ai a pour coordonnées (xi ,yi), alors xG = et yG =
i=n i=n
 ai
i=1
 ai
i=1
i=n
 ai zi
si chaque point Ai a pour affixe zi alors zG = i = 1
i=n
 ai
i=1
 Dans l'espace,
i=n i=n i=n
 ai x i
i=1
 ai yi
i=1
 ai zi
si chaque point Ai a pour coordonnées (xi ,yi ,zi), alors xG = i=n
; yG = i=n
et zG = i i==1n
 ai
i=1
 ai
i=1
 ai
i=1

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10)Fontion scalaire de Leibniz

Soient n points de E et n nombres réels .On appelle


fonction scalaire de Leibniz l’application définie de E vers IR

IR

Le nombre réel est appelée la fonction scalaire de Leibniz du système


de points pondérés {( , ), , ), , ... , , ) }.

11)Réduction de la somme

Soient , ), , ), , ... , , ), n points pondérés.

Pour tout point M , on a :

1)Si alors

où G = bar {( , ), , ), , ... , , ) }

2) Si alors =2

Démonstration

i=n 
1)Si et G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } alors 
i=1

ai GAi = 0.

On a donc

On a = =

Or = donc = +

D’où = + c’est à dire

2) Si . Soit E

On a = =

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On a car

= +

Or = et =

Donc = +

II)Lignes de niveau et Surfaces de niveau

1) Lignes de niveau

Soit k un nombre réel et f une application du plan E vers IR.On appelle ligne de niveau k de f,
l’ensemble ( des points M du plan tels que f(M) = k .

2)Surfaces de niveau

Soit k un nombre réel et f une application de l’espace E vers IR.On appelle surface de niveau
k de f, l’ensemble ( des points M de l’espace tels que f(M) = k .

3) Lignes de niveau M

On se propose de déterminer les lignes de niveau k de IR

C'est-à-dire l’ensemble ( des points M du plan tels que =k.

a) Si

On a =k

=k <=> =

Posons = q , on a =q

 Si q alors ( =
 Si q alors ( =
 Si q alors ( est le cercle de centre G et de rayon

b) Si

On a = +

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 56


Posons =

Donc +

est indépendant de

Si = alors la fonction scalaire de Leibniz est constante

Si alors +

Déterminons l’ensemble ( des points M du plan tels que =k.

Si = alors est constant . Soit cette constante

 Si k alors ( =
 Si k alors ( =E

Si alors +

Posons d’où +

Soit P tel que = .Soit ( D) la droite de repère ( O, ).

Soit H le projeté orthogonal de M sur ( D ). On aura

-2 =k <=> =

Donc ( est la droite perpenduculaire à ( D ) et passant par H avec =

4) Surfaces de niveau M

On se propose de déterminer les surfaces de niveau k de IR

C'est-à-dire l’ensemble ( des points M de l’espace tels que =k.

a) Si

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On a =k

=k <=> =

Posons = q , on a =q

 Si q alors ( =
 Si q alors ( =
 Si q alors ( est la sphère de centre G et de rayon

b) Si

On a = +

Posons =

Donc +

est indépendant de

Si = alors la fonction scalaire de Leibniz est constante

Si alors +

Déterminons l’ensemble ( des points M de l’espace tels que =k.

Si = alors est constant . Soit cette constante

 Si k alors ( =
 Si k alors ( =E

Si alors +

Posons d’où +

Soit P tel que = .Soit ( D) la droite de repère ( O, ).

Soit H le projeté orthogonal de M sur ( D ). On aura

-2 =k <=> =

Donc ( est le plan orthogonal à ( D ) et passant par H avec =

On dit aussi que ( est le plan de vecteur normal .

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Exercice d’application

Soit ABCD un rectangle tel que AB =2 et BC = 1.

Déterminer et construire l’ensemble ( E) des points M du plan tels que :

+ + + =10

Solution

L’isobarycentre des points A, B, C et D est le centre I du rectangle ABCD.

G le barycentre de (A ; 1) (B ; 1) (C,1) (D,1)

+ + + =4 + + + +

= + = 1 +4 = 5 , IA = AC

= = , IA = IB = IC = ID

On aura 4 +5 = 10 donc = d’où MI =

On a aussi = donc MI = IA

On en déduit que ( E) est le cercle circonscrit au rectangle ABCD.

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Exercice d’application

Soit ABC un triangle isocèle tel que AB = 4 et CA = CB = 6.

Déterminer et construire l’ensemble ( E) des points M du plan tels que :

+ -2 =0

Solution

On a = + = + ; =2 avec I milieu de [AB]

On a et = - = 32

+ -2 = . + + -2 =0

-4 . -56 = 0 <=> . = 14

Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (IC)

<=> = = =

L’ensemble ( E) est la droite perpendiculaire à (IC) et passant par H tel que = .

5)Le tétraèdre

Soit ABCD un tétraèdre .

Le centre de gravité G du tétraèdre est l’isobarycentre des points A, B, C et D .

G est le barycentre de (A ; 1) (B ; 1) (C,1) (D,1)

On a + =

Soit centre de gravité du triangle BCD . est le barycentre de (B ; 1) (C,1) (D,1)

On a + = donc = d’où =

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Les quatres médianes sont concourantes en G.

G est situé au de chaque médiane à partir du sommet.

6)Tétraèdre régulier

Soit ABCD un tétraèdre régulier d’arête a .

Déterminer l’ensemble ( U) des points M de l’espace E tels que :

+ 2 +3 -6 = 6

Solution

Les faces d’un tétraèdre régulier sont des triangles équilatéraux.

On a : AB = AD = AC = BC = DC = BD = a .

Prenons M = A , + 2 +3 -6 =- donc A n’appartient pas à ( U)

Prenons M = D , + 2 +3 -6 =6 donc D appartient à ( U)

D’où ( U) et ( U)

On a : 1+2+3 -6 = 0

+ 2 +3 -6 =2 )+ + 2 +3

=2 )+ 6

On aura 2 )+ 6 =6

2 )=0

L’ensemble ( U) est le plan passant par D et de vecteur normal .

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7)Quelques ensembles de points dans le plan

C’est la médiatrice du segment [AB]

 , k et k

C’est le cercle de diamètre [IJ] avec I est le barycentre de (A,1)et ( B,k) et J est le barycentre
de (A,1)et ( B,-k)

 k

On a : = avec I le milieu du segment [AB]

On aura

Si alors cet ensemble est l’ensemble vide.

Si alors cet ensemble est le cercle de centre I et de rayon R = .

 0

C’est le cercle de diamètre [AB].

 k

On a : =2 avec I le milieu du segment [AB]

On aura

Si alors cet ensemble est l’ensemble vide.

Si alors cet ensemble est le cercle de centre I et de rayon R = .

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 k

On a : =2 avec I le milieu du segment [AB].

On aura 2 =k

Cet ensemble est la droite perpendiculaire à (AB) passant par H projeté orthogonal de M sur
(AB) avec .

8)Quelques ensembles de points dans l’espace

C’est le plan médiateur de [AB]

 , k et k

C’est la sphère de diamètre [IJ] avec I est le barycentre de (A,1)et ( B,k) et J est le barycentre
de (A,1)et ( B,-k)

 k

On a : = avec I le milieu du segment [AB]

On aura

Si alors cet ensemble est l’ensemble vide.

Si alors cet ensemble est la sphère de centre I et de rayon R = .

 0

C’est la sphère de diamètre[AB].

 k

On a : =2 avec I le milieu du segment [AB]

On aura

Si alors cet ensemble est l’ensemble vide.

Si alors cet ensemble est la sphère de centre I et de rayon R = .

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 k

On a : =2 avec I le milieu du segment [AB].

On aura 2 =k

Cet ensemble est le plan de vecteur normal passant par H projeté orthogonal de M sur
(AB) avec .

Exercice d’application

Soient A, B et C trois points de l’espace. Soit I le milieu de [BC].

Déterminer l’ ensembles des points M tels que :

1)

2)(

3)(

4)

Solution

Déterminons l’ensembles des points M tels que :

1)

On a I est le milieu de [BC] donc I est le barycentre de (B,1)et ( C,1) et

= - =

<=>

<=> 2MI = CB <=> MI =

L’ensemble des points M est la sphère de centre I et de rayon .

2)(

On a I est le milieu de [BC] donc I est le barycentre de (B,1)et ( C,1) et

= - =

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(

On aura = 0 <=> =0

L’ensemble des points M est le plan médiateur de [CB] .

3)(

On a I est le milieu de [BC] donc I est le barycentre de (B,1)et ( C,1) et

( = .

On aura . = 0 <=> . = 0

L’ensemble des points M est la sphère de diamètre [IA] .

4)

Soit J le barycentre de (A ; 1) (B ; 2) (C,-1) et K le barycentre de (A ; 1) (B ; -3)

On aura = et =-

<=>

<=> 2MJ = 2MK <=> MJ = MK

L’ensemble des points M est le plan médiateur de [JK] .

Exercice d’application

ABC est un triangle équilatéral de côté a et I le milieu de [BC] .

1)Montrer que 2 - - = -4 . -2 .

2) Déterminer l’ ensemble des points M de l’espace tels que :

2 - - = -2 .

3) ) Déterminer l’ ensemble des points M de l’espace tels que :

2 - - = 2 .

Solution

1)Montrons que 2 - - = -4 . -2 .

ABC est un triangle équilatéral de côté a et I le milieu de [BC] .

On a AB = BC = AC = a et I est le barycentre de (B,1)et ( C,1)

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On a =2

On a 2-1-1 = 0 et

2 - - =2 . )- - =2 . )- -

2 - - = -4 . -2

Donc 2 - - = -4 . -2 .

2) Déterminons l’ ensemble des points M de l’espace tels que :

2 - - = -2 .

On a montré que 2 - - = -4 . -2

On aura -4 . -2 =- 2 <=> -4 . =0

<=> . =0

L’ensemble des points M est le plan passant A et de vecteur normal

3) Déterminons l’ensemble des points M de l’espace tels que :

2 - - = 2 .

On a montré que 2 - - = -4 . -2

On aura -4 . -2 =2 <=> -4 . =4

Soit H le projeté orthogonal de M sur ( AI).

On aura -4 <=> or =

<=> =

L’ensemble des points M est le plan passant H et orthogonal à ( AI).

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EXERCICES SUR LE CALCUL BARYCENTRIQUE

EXERCICE1

Propriété : Tout vecteur du plan orthogonal à deux vecteurs non colinéaires , est nul.
Démontrer cette propriété.
Soit ABC un triangle. On désigne par G son centre de gravité, O le centre du cercle circonscrit
et H son orthocentre.

Soit la relation . Cette égalité est appelée égalité d’Euler.

Soit .

1) Montrer que les vecteurs suivants sont orthogonaux : .

En déduire que : .

2) Démontrer que . Que peut-on en conclure ?


La droite passant par O, G et H est appelée la droite d’Euler.
EXERCICE2 Centre de gravité d’un triangle

Soit ABC un triangle et G son centre de gravité. On désigne par les milieux respectifs
des segments [BC], [AC] et [AB].

1) Démontrer les égalités suivantes :

2) Démontrer que . Que peut-on en conclure ?


EXERCICE3 Orthocentre d’un triangle

Soit ABC un triangle et H son orthocentre. On désigne par le pied de la hauteur issue de A,
celui de la hauteur issue de B et celui de la hauteur issue de C.

Soit le système S =

1) Montrer que S admet un barycentre H.

2) Montrer que est le barycentre du système .

Par analogie, en déduire les barycentres des systèmes et

3) Montrer que les trois hauteurs sont concourantes en H. Que peut-on en conclure ?
EXERCICE4 Centre du cercle circonscrit à un triangle

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Soit ABC un triangle et O le centre du cercle circonscrit à ce triangle. On désigne par
les milieux respectifs de [BC], [AC] et [AB].

Soient les systèmes

1) Montrer que admet un barycentre O.

2) En utilisant l’homogénéité du barycentre, montrer que ont le même barycentre O.

3) Soit

Montrer que les vecteurs suivants sont orthogonaux : .

4) En déduire que sin 2 . Conclure.


EXERCICE5 Centre du cercle inscrit dans un triangle

Soient [Ox) et [Oy) deux demi-droites de même origine O. Soient I J tels que
OI = OJ.

Soit K tel que .


Quelle est la nature du quadrilatère OIKJ ? En déduire que (OK) est la bissectrice intérieure de
l’angle .
Enoncer une propriété résumant le résultat démontré.
Soit ABCun triangle. On pose BC = a, AC = b et AB = c . On désigne par I le barycentre du
système . On désigne par le pied de la bissectrice intérieure de l’angle
celui de la bissectrice intérieure de l’angle et celui de la bissectrice intérieure de
l’angle .

Soit I le point d’intersection des bissectrices intérieures des angles .


1) Exprimer en fonction de .

2) Montrer que est un vecteur directeur de l’angle . En déduire, par analogie, les vecteurs
directeurs des bissectrices intérieures des angles . Que peut-on en conclure ?
EXERCICE 6

Soit ABC un triangle et M un point strictement intérieur à ce triangle. Les droites (AM), (BM) et
(CM) coupent respectivement les côtés [BC], [CA] et [AB] en . On désigne par M le
barycentre du système .

Soit H le projeté orthogonal de B sur (A et K celui de C sur (A .

1) Démontrer que .

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En déduire que est le barycentre du système .

2) Par analogie, en déduire les barycentres des systèmes :


.

3) Montrer que les droites (A , (B ) et (C sont concourantes en M. Que peut-on en


conclure ?

EXERCICE7

Soit ABC un triangle tel que AB = 7cm, BC = 4cm et AC = 5cm.


Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan :

1)

2)

3)

4) 2 soient colinéaires

5)

EXERCICE8

Soit ABC un triangle isocèle tel que AB = AC = 5cm et BC = 6cm.

1) Montrer que .

2) Soit G le barycentre du système .


Construire G et montrer que AG = 3cm.
3) Soit f l’application qui, à tout point M du plan, associe :

f(M) = 2

Montrer que f(M) = f(G) + 4 . Calculer f(A) et f(G).


4) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tel que f(M) = f(A).

EXERCICE9

Soient A et B deux points distincts du plan AB = 8cm.


Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan :

a) b) c) MA = 3MB d)

e) f) g)

EXERCICE10

Soit ABC un triangle de centre de gravité G.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 69


1) Etablir que . (Utiliser le théorème de la médiane)

2) En déduire que .

3) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :

EXERCICE11

Soit ABC un triangle. Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :

1) (2

2) (3

3) (

4) (2

EXERCICE12

Soit ABC un triangle rectangle en A , de centre de gravité G et le milieu de [BC].


On pose BC = a.

1) Exprimer 4 en fonction de a.

2) Exprimer en fonction de a. En déduire que : .

3) Démontrer que pour tout point M du plan on a :

.
4) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :

EXERCICE13

Soit ABC un triangle isocèle du plan tel que AB = AC.

On note I le milieu de [BC] et on donne AI = 4a et BC = 2a, où a est un réel strictement positif ; l’unité
de longueur dans le plan étant le centimètre, on prendra a = 2 pour la figure demandée au 1).

On note G le barycentre des points pondérés {(A , 2) (B , 1) (C , 1)}.

1) En utilisant le point G, déterminer l’ensemble E des points M du plan tels que :

     
║ 2 MA + MB + MC ║ = ║ 2 MA ─ MB ― MC ║

Faire une figure où l’on représentera le triangle ABC et l’ensemble E.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 70


2) k étant un nombre réel, déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :

2 MA² + MB² + MC² = k a² .

On discutera suivant les valeurs de k.

EXERCICE14

→ → →
L’espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j , k ) .

Soit A(6, 0, 0) et B (0, 6, 0). Faire une figure.

1) Déterminer le barycentre G du système { (O, 1) , (A, 2) , (B, 3)}. Le placer sur la figure.

2) Soit C (0, 0, 4). Déterminer l’ensemble S des points M de l’espace définis par :

→ → → →
(MO + 2 MA + 3 MB ) . MC = 0 .

Donner une équation cartésienne de S.

3) Déterminer l’intersection de S et du plan d’équation : x = 0.

Dessiner cette intersection sur la figure.

4) Soit P l’ensemble des points M de l’espace tels que : MO² + 2MA² ─ 3MB² = 24.

Montrer que G appartient à P . Déterminer P .

EXERCICE15

Partie A

Soit, dans l'espace E, quatre points A, B, C et D distincts deux à deux.

1. Montrer que ABCD est un parallélogramme si, et seulement si, D est le barycentre du système
{(A, 1), (B, - 1), (C, 1)}.

2. On suppose que ABCD est un parallélogramme.

Déterminer l'ensemble (S) des points M de l'espace E tels que :

|| || = BD.

3. On suppose maintenant que ABCD est un rectangle.

Déterminer l'ensemble (S) des points M de l'espace E tels que MA2 - MB2 + MC2 = BD2.

Partie B

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 71


On considère dans l'espace E deux parallélogrammes ABCD et A’B’C’D’ ainsi que les milieux I,
J, K et L de [AA’], [BB’], [CC’] et [DD’] respectivement.

1. Montrer que L est barycentre des points I, J et K affectés de coefficients que l'on précisera. En
déduire que IJKL est un parallélogramme.

2. Soit O, Q et P les centres respectifs des parallélogrammes IJKL, ABCD et A’B’C’D’.

Montrer que O est le milieu de [PQ].

EXERCICE16

Soit ABCD un quadrilatère convexe. On désigne par E, F, G et H les centres de gravités respectifs des
triangles BCD, CDA, DAB et ABC.

Démontrer que les droites (AE) ,(BF),(CG) et (DH) sont concourantes.

EXERCICE17

Soient A,B et C trois points de l’espace.


Déterminer et construire l’ensemble des points M de l’espace :

1)

2)

3)

EXERCICE18

ABCD est un tétraèdre. On définit les points I, J, K et L par :

, , , .

Soient M le milieu de [AC] et N celui de [BD].


1) Démontrer que les droites (IK), (JL) et (MN) sont concourantes en un point G que l’on
déterminera.
2) Soit P le milieu de [CN]. Démontrer que la droite (AP) passe par G et préciser la position de G
sur [AP].
3) La droite (BG) coupe la face ACD en Q. Démontrer que Q est sur le segment [DM] et
préciser sa position.

EXERCICE19

Dans l’espace, on considère un tétraèdre ABCD. Soit I le milieu du segment [AB] et K celui
du segment [CD]. Soit L le point défini par : et J celui défini par : .

Soit G le barycentre de {(A, 3) ; (B, 3) ; (C, 1) ; (D, 1)}.


1) Déterminer le barycentre de{(A, 3) ; (D, 1)} puis celui de {(B, 3) ; (C, 1)}.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 72


2) En associant les points A, B, C et D de deux façons différentes, montrer que G appartient
aux droites (IK) et (JL).
3) En déduire que I, J, K et L sont coplanaires.

EXERCICE20

Sur les cotés du triangle ABC, on considère les points I, J et K définis par :

Démontrer que les droites (AI), (BJ) et (CK) sont concourantes

EXERCICE21

1) Construire un triangle ABC tel que AC = 12 , BA = 10 , et CB = 8 puis placer le barycentre G de

(A, 1 ) , ( B , 2 ) et ( C , 1 ) .

2) Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan tels que :

  
║ MA + 2 MB + MC ║ = AC.

3) Soit (E) l’ensemble des points M du plan tels que :

    
║ MA + 2 MB + MC ║ = ║ BA + BC ║.

a) Montrer que B appartient à (E).


b) Déterminer et représenter l’ensemble (E).
4) Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan tels que :

    
║ MA + 2 MB + MC ║ = ║ 3MA + MC ║.

EXERCICE22

Soit ABCD un parallélogramme de centre O .

1) Construire K barycentre de {(B , 2 ) ( C , ― 1)} . Montrer que B est le milieu du segment [KC] .

2) Quel est barycentre de {(D , 2 ) ( B , 2 ) } ?

3) Soit I le barycentre de { (D , 2 ) ( B , 2) (C , ― 1 ) } .

a) Montrer que I est l’intersection des droites (DK) et (OC) .

→ → →
b) Montrer que 4 IO ― IC = 0 .

c) Montrer que I est le centre de gravité du triangle ABD .

d) Soit J le centre de gravité du triangle DBC . Montrer que O est le milieu de [IJ] .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 73


EXERCICE23

Soit ABCD un carré.

1)Écrire A comme barycentre des points B, Cet D.

2) Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan tels que :

EXERCICE24

Le plan orienté est rapporté au repère orthonormé direct (O ; , ), l'unité graphique est 1
cm.

On considère les points A, B et C d'affixes respectives :


zA = (3 3 - 2) + i(3 + 2 3 ) ;
zB = ( - 3 - 1) + i( 3 - 1) ;
zC = (1 - 4 3 ) + i( - 4 - 3 ).

1. On se propose de placer les points A, B et C dans le repère (O ; , ), à l'aide du


2
compas. Pour cela on considère la rotation R de centre O et d'angle de mesure - .
3

a) Donner l'écriture complexe de R.


b) Vérifier que R transforme le point A en le point A’ d'affixe : 4 - 6i.
On admettra que R transforme les points B et C en les points B’ et C’ d'affixes
respectives 2 + 2i et - 2 + 8i.
c) Placer les points A’, B’, C’ puis, à l'aide du compas, les points A, B, C. (La
construction du point A sera justifiée).

2.a) Calculer zA - zB + zC.


b) En déduire que le point O est le barycentre du système de points pondérés

{(A, 1), (B, - 1),(C, 1)}.

3. Soit l'ensemble C des points M du plan tels que :


|| || = || ||.
a) Vérifier que B appartient à C.
b) Déterminer puis tracer l'ensemble C.

4. Déterminer puis tracer l'ensemble D des points M du plan tels que :


|| || =|| ||.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 74


EXERCICE25
On considère un triangle MAB. On note A' et B' les milieux respectifs des segments [MB] et [MA].
Soit H le barycentre de (A ; 2) ; (M ; 5) et K le barycentre de (A ; 2) ; (B ; 3) ; (M ; 5)
1°) Montrer que K est le barycentre de (H ; 7) ; (B ; 3) et que K est aussi barycentre de (A' ; 3) ; (B' ; 2).
2°) En déduire que K est point d'intersection des droites (A'B') et (BH). Faire un dessin.
3°) La droite (MK) coupe la droite (AB) en R. Montrer que R est barycentre de (A ; 2) ; (B ; 3).
4°) On suppose que le point M décrit un cercle de centre A et de rayon r.
Déterminer et représenter sur le dessin l'ensemble décrit par le point K.
EXERCICE26
1°) On considère quatre points A, B, C, D du plan.
  
Déterminer l'ensemble (E) des points M tels que MA - MB + MC = BD.


Faire un dessin.
2°) Que peut-on dire de l'ensemble (E) lorsque ABCD est un parallélogramme ?
3°) Que peut-on dire de l'ensemble (E) lorsqu'on considère quatre points A, B, C, D de l'espace.
EXERCICE27

Soit A, B, C et D quatre points de l'espace. On considère I milieu de [AC] et J milieu de [BD].

A quelle condition les points I et J sont-ils distincts. On supposera cette condition réalisée pour la suite
de l'exercice.

   
Soit K défini par AK = 2 AB ; L défini par DL = 1 DC .
3 3

Justifier l'existence du barycentre G du système {(A ; 1) ; (B ; 2) ; (C ; 1) ; (D ; 2)}


Démontrer que les droites (IJ) et (KL) ont un point commun.
ILKJ est-il un parallélogramme ?
EXERCICE28

Soit ABCD un tétraèdre, I le milieu de [AB], J celui de[BC], K le barycentre de (A, 1), (D,
3) et L celui de (C, 1), (D, 3).Les droites (IC) et (AJ) se coupent en G.

Démontrer que les droites (IL) et (JK) sont sécantes en un point H, milieu du segment [DG].

EXERCICE29

Dans un tétraèdre ABCD on considère E le barycentre de (A, −1), (B, 2) et (C, −3) ; F le
milieu de [ED], G le barycentre de (A, 1) et (D, 2) et H celui de (B, 2) et (C, −3).

1) Démontrer que F, G et H sont alignés.

2) Démontrer que B, C, F et G sont coplanaires.

EXERCICE30

ABCD est un tétraèdre.

F est le milieu de [AD], G est le centre de gravité de ABC, E est le point du plan BCD tel
que BDCE est un parallélogramme.

1) Vérifier que D est le barycentre de (B, 1), (C, 1) et (E, −1).

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 75


2) Démontrer l’alignement de E, F et G.

EXERCICE31

ABCD est un rectangle du plan, de diagonales [AC] et [DB] de longueur a.

1) m est un réel non nul. est le barycentre de {(A, m), (B, −1), (C, 1)}

a) Préciser la position de .

b) Quel est l'ensemble E des points lorsque m décrit IR ?

2) Quel est l'ensemble F des points M du plan tel que ?

3) Quel est l'ensemble H des points M du plan tels que le vecteur soit
colinéaire à ?

4. Faire une figure et représenter les ensembles E, F et H.

EXERCICE32

Soit ABC un triangle équilatéral, on pose AB = a. Déterminer et construire l’ensemble des


points M du plan tels que : .

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PRODUIT VECTORIEL
L’ensemble E désigne le plan ou l’espace et V est l’ensemble des vecteurs qui lui est associé .

I)Orientation de l’espace

1)Repères et bases orientés de l’espace

Soit un repère ( O, de l’espace et I, J et K les points de l’espace tels que

, et

 Le repère ( O, est direct , la base ( est directe


Le sens + correspond au sens contraire des aiguilles d’une montre.

 Le repère ( O, est indirect , la base ( est indirecte


Le sens - correspond au sens des aiguilles d’une montre.

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Remarque

1)Une base ( est directe s’il existe un repère ( O, est direct.

2)Une permutation circulaire des vecteurs d’une base ne change pas le sens de l’orientation
ainsi ( ( ( ont le même sens.

3)Permuter deux vecteurs d’une base change son orientation ainsi ( ( sont de
sens contraires.

4)Remplacer un veteur d’une base par son opposé change son orientation ainsi (

(- sont de sens contraires.

2)Orientation de l’espace

Orienter l’espace,c’est distinguer ces deux types de repères ou de bases.

3)Orientation du plan

L’espace étant orienté, on peut définir une orientation de tout plan de l’espace E.

Soit P un plan de l’espace E, de repère ( O, , et un vecteur normal à P.

On convient que ( O, est un repère direct de P si ( O, est un repère direct de


l’espace E.

Un plan est orienté par le choix d’un de ses vecteurs normaux.

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II)Produit vectoriel

1)Définition

On appelle produit vectoriel de deux vecteurs et le vecteur noté défini par :

1)Lorsque et sont colinéaires alors = .

2) Lorsque et ne sont pas colinéaires alors :

 Le vecteur est orthogonal à et à (direction de )


 ( , , ) est une base directe de l’espace ( sens de )
 , ) (norme ou longueur de )

se lit vectoriel .

Remarques

1)Pout tout veteur , on a : = , = et = .

2)Si et sont deux vecteurs unitaires et orthogonaux alors ( , , ) est une base
orthonormée directe de l’espace.

Exemple

Soit ( O, un repère orthonormé direct de l’espace .

On a : = , = , =

= , = , =

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Exercice d’application

ABCDEFGH est un cube d’arête a tel que ( soit une base orthogonale directe de
l’espace.

Déterminer et .

Solution

ABCDEFGH est un cube d’arête a H G

E
F

D
C

A B
Déterminons

Le vecteur est colinéaire à et de même sens ; de plus

= et =a.

Donc =a .

Déterminons

On a : =

Le vecteur est colinéaire à et de même sens ; de plus

=a = .

Donc =a .

2)Propriétés du produit vectoriel

a)Colinéarité de deux vecteurs

Soient et deux vecteurs.

est colinéaire à <=> = .

On dit que le produit vectoriel de deux vecteurs est nul si et seulement si ces deux vecteurs
sont colinéaires.

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b)Orthogonalité

Soient et deux vecteurs.

1) Le vecteur est orthogonal à et à .

2) Le vecteur est orthogonal au plan formé par et .

c)Propriétés

Soient , et trois vecteurs.Soient a et b deux nombres réels.

1) =- 2) = +

3) = +

4) ) = ab( )

5) = ) = a( )

3)Expression analytique du produit vectoriel

Soient ( O, un repère orthonormé direct et (x ;y ;z) et ( .

Les coordonnées du vecteur dans le repère ( O, sont :

(y - z ;z )

La notation à l’aide des déterminants permet une mémorisation plus facile des résultats :

a pour coordonnées ( ; ; ).

Exemple

Soient les vecteurs (2 ;-1 ;1) et ( .

a pour coordonnées ( ; ; ) , après calcul on trouve

(2 ;4 ;0).

Propriété

Pour démontrer que trois points A, B et C sont alignés, on peut démontrer que = .

Exemple

Soient les points A(1 ;-1 ;1) , B(2 ;1 ;4) et c(4 ;1 ;2)

On a : (1 ;2 ;3) et (3 ;2 ;1)

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a pour coordonnées ( ; ; ) , après calcul on trouve

(-4 ;8 ;-4). Donc d’où A, B et C ne sont pas alignés.

III) Quelques applications du produit vectoriel

1)Vecteur normal à un plan

On appelle vecteur normal à un plan, tout vecteur directeur d’une droite perpendiculaire à ce
plan .

Un vecteur normal à un plan P est un vecteur non nul dont la direction est orthogonale à P.

Soit P un plan de vecteurs directeurs et .On appelle vecteur normal à P, tout vecteur non
nul orthogonal à et à .

NOTATION

Le plan passant par A et de vecteurs directeurs et ou plan de repère (A, , ) est noté

P(A, , ).

Le vecteur = est un vecteur normal au plan P(A, , ).

En effet le vecteur est normal au plan s’il est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires à ce
plan.Or le vecteur est orthogonal à et à donc le vecteur = est un vecteur
normal au plan P(A, , ) .

Propriété

Le plan passant par A et de vecteurs directeurs et est l’ensemble des points M tels que :

Propriété

Le plan passant par A et de vecteur normal est l’ensemble des points M tels que :

Propriété

Tout plan P a une équation cartésienne de la forme ax + by +cz + d = 0 avec (a ; b ; c) (0


; 0 ; 0) . (a ; b ; c) est alors un vecteur normal à P.
Réciproquement l'ensemble des points M(x ; y ; z) tels que ax + by + cz + d = 0 avec
(a ; b ; c) (0 ; 0 ; 0) est un plan P qui a pour vecteur normal (a ; b ; c).

Démonstration

Elle repose sur les équivalences suivantes : soient M(x ; y ; z), A( ; ; ) et (a ; b ;c))

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M P si et seulement si

a(x − ) + b(y − ) + c(z − )=0

Et en posant d = −(a +b +c )

P: ax + by + cz + d = 0

Remarque

Cas particuliers : le plan (Oxy) a pour équation z = 0, le plan (Oxz) a pour équation y = 0 et le
plan (Oyz) a pour équation x = 0.

Exercice d’application

Vérifiez que les points A(-1 ;1 ;2) ,B(1 ;1 ;-2) et C(1 ;2 ;3) définissent un plan P,dont
déterminera une équation.

Solution

On a : : (2 ;0 ;-4) et (2 ;1 ;1)

a pour coordonnées ( ; ; ) , après calcul on trouve

(4 ;-10 ;2). Donc d’où A, B et C ne sont pas alignés et définissent


un plan P dont est un vecteur normal.

Soit M un point de coordonnés (x ;y ;z).

On a : M P <=>

<=> 4(x +1) -10(y-1) +2(z-2) = 0

<=> P: 2x -5y +z +5 = 0

2)Représentation paramétrique d’un plan

Soit P un plan de repère (A, , ).

M P <=> = ; , IR

Soient M(x ; y ; z), A( ; ; ), ( ; ; ) et ( .

= <=> , IR

Le système ci-dessus est appelé système d'équations paramétriques du plan P.


Réciproquement, un tel système avec (a ; b ; c) # (0 ; 0 ; 0) définit un plan P.
On dit aussi que ce système est une représentation paramétrique du plan P.

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3) Représentation paramétrique d’une droite

Soit (D) la droite passant par A( ; ; ) et de vecteur directeur u (a ; b ; c).

M(x ; y ; z)  (D) <=> = <=> t  IR

Le système ci-dessus est appelé système d'équations paramétriques de la droite( D).


Réciproquement, un tel système avec (a ; b ; c) # (0 ; 0 ; 0) définit une droite (D).
On dit aussi que ce système est une représentation paramétrique de la droite ( D).
4)Système d’équations cartésiennes d’une droite

a)Toute droite de l’espace est caractérisée par un système de deux équations cartésiennes de
plans de la forme

avec (a ; b ; c) et (a' ; b' ; c') non proportionnels.

b)Si et sont les équations


cartésiennes respectives de deux plans sécants alors le système

est un système d’équations cartésiennes de la droite d’intersection de ces deux plans.

Exercice d’application

L'espace est rapporté au repère orthonormal (O; i , j , k ).
Soient P et P' les plans d'équations respectives 2x + y - z - 3 = 0 et x + 2y - 2z + 5 = 0
Montrer que l'intersection de P et de P' est une droite dont on donnera un système d'équations
paramétriques.
5)Positions relatives de deux plans

Pour déterminer la position relative de deux plans P et , on peut déterminer deux vecteurs
respectivement normaux à P et à .

 Si alors P et sont parallèles


 Si alors P et sont sécants suivant une droite dont est un vecteur
directeur .
 Si et =0 alors P et sont perpendiculaires.

Exercice d’application

Soit P le plan d’équation x +4y+2z -1 =0 et le plan passant par A(-1 ;0 ;1 )et de vecteur
normal (2 ;1 ;-3).

1)Démontrer que les plans P et sont perpendiculaires.

2)Vérifier que Aest un point de P et déterminer une représentation paramétrique

de la droite ( D) intersection de P et .

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Solution

1)Démontrons que les plans P et sont perpendiculaires.

Le plan P a pour vecteur normal (1 ;4 ;2). Le plan a pour vecteur normal (2 ;1 ;-3).

On a : et =0 alors P et sont perpendiculaires.

2)Vérifions que Aest un point de P et déterminons une représentation paramétrique

de la droite ( D) intersection de P et .

On a : -1 +4(0)+2(1) -1 = 0 donc A appartient à P.

a pour coordonnées ( ; ; ) , après calcul on trouve

(-14 ;7 ;-7)

Or , vecteur orthogonal à , est un vecteur directeur de la droite (D).

Dont une représentation paramétrique est

6)Aire d’un triangle , Aire d’un parallélogramme

1)Soit ABC un triangle.L’aire du triangle ABC est :

aire(ABC) =

2) Soit ABCD un parallélogramme .L’aire du parallélogramme ABCD est :

aire(ABCD) = =

Démonstration

Soit ABC un triangle.L’aire du triangle ABC est : aire(ABC) = AB AC sin

Ce qui s'écrit encore : : aire(ABC) =

On en déduit : aire(ABC) =

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Soit ABCD un parallélogramme .L’aire du parallélogramme ABCD est :

aire(ABCD) = aire(ABD) = = .

7)Distance d’un point à une droite dans l’espace

Soit (D) une droite de repère (A, ).Soient M un point de l’espace et H son projeté
orthogonal sur ( D).

Alors MH = .

Démonstration

= car sont colinéaires.

On a : = = + = .

sont deux vecteurs orthogonaux : ( =

Donc = = MH . Or = .

On a : = MH

D’où MH =

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Exercice d’application

Soient les points A(0 ;3 ;-1) , B(1 ;4 ;0) et M(1 ;-1 ;1).

Calculer la distance du point M à la droite (AB).

Solution

Le vecteur un vecteur directeur de la droite (AB).

La distance du point M à la droite (AB) est : d = .

On a : : (1 ;1 ;1) et (-1 ;4 ;2)

a pour coordonnées ( ; ; ) , après calcul on trouve

(6 ;-1 ;-5)

On en déduit : d =

8)Distance d’un point à un plan (première méthode)

Soit P un plan de repère (A, , ). Soient M un point de l’espace et K son projeté orthogonal
sur le plan P.

Alors MK = .

Démonstration

Les vecteurs sont colinéaires.

K est le projeté orthogonal de A sur (MK).

= = +

Or donc .

On trouve = .

Donc

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On en déduit que : MK = .

Exercice d’application

Soient les points A(0 ;3 ;-1) , B(1 ;4 ;0) , et M(1 ;-1 ;1) et C(-2 ;2 ;0)

Calculer la distance du point M au plan (ABC).

Solution

On a : : (1 ;1 ;1), (-1 ;4 ;-2) et (-2 ;-1 ;1)

On a : (2 ;-3 ;1) Donc d’où A, B et C ne sont pas alignés et définissent


un plan P dont est un vecteur normal.

La distance du point M au plan (ABC) est : d = = .

9)Distance d’un point à un plan (deuxième méthode)

Soient A( ; ; ) et P le plan d’équation cartésienne ax +by+cz+d= 0.

La distance du point M au plan P est : d (A,P) = .

Démonstration

Soient A( ; ; ) et P le plan d’équation cartésienne ax +by+cz+d= 0.

Soit H le projeté orthogonal de A sur le plan P.

On a : d (A,P)= AH. Soit H(x ;y ;z)

On a : (x - ;y- ; z- . H appartient au plan P.

Le vecteur , vecteur normal à P, est colinéaire à (a ;b ;c) donc

D’où AH =

Or = a(x - + b(y - + c(z- = ax +by+cz – (

= -d - ( =-(

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=-( donc

On a : =

Donc AH = = .

10)Volume d’un tétraèdre

Soient ABCD un tétraèdre et V son volume.

Alors V=

Démonstration

Soient ABCD un tétraèdre et V son volume.

Soit H le projeté orthogonal de D sur le plan (ABC).

On a : V = DH aire(ABC).

On a : aire( ABC) =

On a : DH = d( D, (ABC)) =

On obtient :V = =

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D’où V=

Exercice d’application

Soient les points A(1 ;-1 ;0) , B(3 ;0 ;1) , C(1 ;2 ;-1) et D(1 ;0 ;0)

Calculer le volume du tétraèdre ABCD.

Solution

On a : : (2 ;1 ;1), (0;3 ;-1) et (0 ;1 ;0)

On a : (-4 ;2 ;6)

V= = =

11)Volume du parallélépipède

Soient le parallélépipède ABCDEFGH et V son volume.

Alors V= .

Démonstration

Soient le parallélépipède ABCDEFGH et V son volume.

Soit H orthogonal de E sur le plan (ABC). On a (ABC ) = (ABCD)

On a : V = EH aire(ABCD).

On a : aire( ABCD) =

On a : EH = d( E, (ABC)) = .

On obtient :V = = .

D’où V = .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 90


12)Distance de deux droites dans l’espace

a)Cas de deux droites parallèles

La distance de la droite (D1) à la droite (D2) est :

d((D1), (D2)) = d(B, (D2)) = d(A, (D1)) = =

b) Cas de deux droites non coplanaires

Deux droites sont non coplanaires s’’il existe aucun plan contenant ces deux droites.

Condition pour que deux droites soient coplanaires :

Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, ; les droites (D1) et
(D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et b tels que

=a +b .

Exemple

Soient les points A(-1 ;0 ;2) , B(1 ;0 ;0) , (-1 ;1 ;2) et (0 ;2 ;3)

Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, .

Les droites (D1) et (D2) sont elles coplanaires ?

Solution

Les droites (D1) et (D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et
b tels que =a +b .

On a : (2 ;0 ;2) , (-1 ;1 ;2) et (0 ;2 ;3)

=a +b <=>

On trouve : a = -2 et b = 1 .

Mais a = -2 et b = 1 ne vérifient pas la troisième équation .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 91


Donc a +b d’où les droites (D1) et (D2) ne sont pas coplanaires.

c)Perpendiculaire commune à deux droites non coplanaires

Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, telles que les droites
(D1) et (D2) soient non coplanaires.

Existence de la perpendiculaire commune à deux droites non coplanaires

H (D1) <=> = <=> =-

H (D2) <=> = <=> =-

. On a: . = 0 et . =0 c'est-à-dire est orthogonal à et à .

Donc et sont colinéaires.

. = 0 <=> ( . = . + . + . =0

<=> - + . + . =0

Donc . = 0 <=> - + . + . =0

. = 0 <=> ( . = . + . + . =0

<=> - + . + =0

Donc . = 0 <=> - + . + =0

On obtient le système :

<=>

Posons : c'est-à-dire = =1

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Le système devient :

Posons : ; .

Donc = =

Le système devient :

Le déterminant de ce système est : D = = -1 + .

Donc le système admet deux solutions d’où l’existence de ,donc de l’existence des
points H et .

Les points H et existent donc la perpendiculaire commune aux deux droites existent.

La perpendiculaire commune est la droite (H ).

Propriété

Deux droites non coplanaires admettent une perpendiculaire commune .

Exercice d’application

Soient les points A(-1 ;0 ;1) , B(2 ;1 ;3) , (1 ;1 ;2) et (0 ;2 ;3)

Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, .

1)Les droites (D1) et (D2) sont elles coplanaires ?

2)Déterminer une équation de la perpendiculaire commune à (D1) et (D2).

Solution

Les droites (D1) et (D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et
b tels que =a +b .

On a : (2 ;1 ;1) , (1 ;1 ;2) et (0 ;2 ;3)

=a +b <=>

On trouve : a = 2 et b = -

Mais a = 2 et b =- ne vérifient pas la troisième équation .

Donc a +b d’où les droites (D1) et (D2) ne sont pas coplanaires.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 93


Puisqu’elles ne sont pas coplanaires alors elles admettent une perpendiculaire commune.

Soient H(x ;y ;z) et ( ; ; ).

On a : (x+1 ;y ;z-1) , ( -2 ; ; )

H (D1) <=> = <=>

H (D2) <=> = <=>

On a: ( -x ; ; ) ; ( 3-

. = 0 <=> -3

. = 0 <=> -8

On obtient le système :

On trouve : , .

On en déduit : H( ; ; et (2 ; ; et ( ; ;

La perpendiculaire commune est la droite (H ).

Soit M (H ) <=> =t , t IR

=t <=> t IR

Donc la perpendiculaire commune est la droite (H ) d’équation :

t IR

13)Distance de deux droites non coplanaires

Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, .

La perpendiculaire commune à (D1) et (D2) est la droite (H ).

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La distance entre (D1) et (D2) est : H = .

Démonstration

On a: . = 0 et . =0 c'est-à-dire est orthogonal à et à .

Donc et sont colinéaires.

On a aussi : est orthogonal à et à .

= = + +
= car = =

= or =H

Donc H d’où H = .

Exercice d’application

Soient les points A(-1 ;2 ;1) , B(2 ;1 ;2) , (1 ;3 ;2) et (2 ;-1 ;1)

Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, .

1)Les droites (D1) et (D2) sont elles coplanaires ?

2)Calculer la distance entre (D1) et (D2).

Solution

Les droites (D1) et (D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et
b tels que =a +b .

On a : (3 ;-1 ;1) , (1 ;3 ;2) et (2 ;-1 ;1)

=a +b <=>

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On trouve : a = - et b =

Mais a = - et b = ne vérifient pas la troisième équation .

Donc a +b d’où les droites (D1) et (D2) ne sont pas coplanaires.

H = = .

IV)Produit mixte

1)Définition

Soient , et trois vecteurs de l’espace.

Leur produit mixte est le nombre réel noté ( , , ) et défini par :

( , , )= .

On a donc : ( , , )= = ( .

2)Critère de coplanarité

=0 <=> , et sont coplanaires .

3) Expression analytique du produit mixte



L’espace est muni d’un repère orthonormé direct (O; i , j , k).

Soient (x ;y ;z) , ( ; ; ) et ( ; ; ).

Alors = x z" + y x" + z y" - z x" – x y" - y z"

on peut lire et mémoriser facilement cette formule en regardant le tableau :

Les 3 produits affectés d'un signe (+) sont les produits descendants et les 3

produits affectés d'un signe (-) sont les produits montants

x x
y y
z z

Propriété

Le produit mixte est invariant par permutation circulaire :

= =

En permutant deux des vecteurs, on change le produit mixte en son opposé.

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=-

=-

=-

V)Orthogonalité et parallélisme dans l’espace

1)Droites orthogonales

Deux droites sont orthogonales si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux.

(AB)  (CD) <=> . =0

2) Droites parallèles

Deux droites sont parallèles si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont colinéaires.

(AB) // (CD) <=> =k , k IR*

3) Droites et plans perpendiculaires

Une droite est perpendiculaire à un plan si et seulement si un vecteur directeur de la droite est
un vecteur normal au plan.

Soient (D) la droite de vecteur directeur et P un plan de vecteur normal .

(D)  P <=> =k , k IR*

4) Droites et plans parallèles

Une droite est parallèle à un plan si et seulement si un vecteur directeur de la droite est
orthogonal à un vecteur normal au plan.

Soient (D) la droite de vecteur directeur et P un plan de vecteur normal .

(D) // P <=> . =0

5)Plans perpendiculaires

Deux plans sont perpendiculaires si et seulement si un vecteur normal à l’un des plans est
orthogonal à un vecteur normal à l’autre plan.

Soient P un plan de vecteur normal et un plan de vecteur normal .

P <=> . =0 .

6) Plans parallèles

Deux plans sont parallèles si et seulement si un vecteur normal à l’un des plans est colinéaire
à un vecteur normal à l’autre plan.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 97


Soient P un plan de vecteur normal et un plan de vecteur normal .

P // <=> =k , k IR*

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EXERCICES SUR LE PRODUIT VECTORIEL

EXERCICE1

Soit ( O, un repère orthonormé direct de l’espace orienté ;

M(x , y , z) un point de l’espace, H son projeté orthogonal sur le plan (ABC) et K


son projeté orthogonal sur la droite ( AB).

1)On désigne par G l’isobarycentre de A, B et C.

a)Montrer que la droite ( OG) est perpendiculaire au plan ( ABC) .

b)Vérifier que ; en déduire que MH.

c)Calculer en fonction de x, y et z la distance MH du point M au plan ( ABC).

2)a)Exprimer MK en fonction de .

b)En déduire que MK =

3)On se place dans le plan (OAB)et on considère l’ensemble ( T) des points de ce


plan qui sont équidistants du point Oet du plan ( ABC).

a)Montrer que ( T ) ne contient aucun point de la droite ( AB).

b)SoitM un point de (OAB) n’appartenant pas à (AB).Calculer la valeur du


rapport .

c)En déduire que ( T) est une conique dont on donnera un foyer , la directrice
associée et l’excentricité.
EXERCICE2

Soit ( une droite de l’espace, F un point n’appartenant pas à ( , K le projeté


orthogonal de F sur ( et A un point de ( tel que AK = 1.

On se propose d’étudier quelques propriétés de l’ensemble ( T) des points M de


l’espace tel que

1)a)Montrer qu’un point de l’espace appartient à (T) si et seulement si

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.

b)En déduire que M appartient à ( T) si et seulement si où


est la distance du point M à la droite ( .

2)Déterminer l’ensemble des points du plan (P1) de repère ( K , tels que

3)Soit (P2) le plan passant par K et perpendiculaire à ( .

a)Montrer qu’un point M de (T)est un point de (P2) si et seulement si

b)En déduire que l’intersection de ( T) et (P2) est l’ensemble des points M de ( P2)
tels que MK = 2 MF . Déterminer alors la nature de cette intersection.
EXERCICE3

Soient A, B, C et D quatre points non coplanaires et E tel que BDCE soit un parallélogramme.

Soient B', C' et D' les milieux de [AB] , [AC] et [AD]. Soit I le milieu de [BE] .

1) a) Montrer que les droites (EB) et (C' D') sont parallèles.

b) Les droites (BC') et (ID') sont-elles sécantes ou non coplanaires ?

c) Que peut-on dire des plans (B'C'D') et (BCD) ?

d) On trace par B' la droite parallèle à (ED).

Déterminer son intersection avec le plan (ACD) .

→ → →
2) On considère le repère (A, AB , AC , AD ) .

a) Donner les coordonnées des différents points de la figure.

b) Démontrer analytiquement les résultats du 1).

EXERCICE4

→ → →
Soit ABCDEFGH un cube tel que le repère ( D, DA , DC , DH ) soit un repère orthonormé
direct. Soient I et J les milieux respectifs de[AD] et [DC].

→ →
1) a) Déterminer le produit vectoriel DB ∧ ID .

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b) Exprimer l’aire du triangle BDI.

→ →
2) a) Déterminer le point M du plan (BCG) tel que les vecteurs IF et JM soient colinéaires.

b) Déterminer une équation du plan (P) orthogonal à (IF) et passant par G.

EXERCICE5

→ → →
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal ( O, e1 , e2 , e3 ) ,

on considère les points A(1 ;2 ;3) , B(2 ;3 ;1) et C(3 ;2 ;1).

1) a) Déterminer une équation du plan (ABC).

b) Montrer que le point D(1 ;3 ;5) n’appartient pas au plan (ABC).

2) a) Déterminer la distance du point A au plan (BCD).

b) Déterminer la distance du point B à la droite (DC).

c) Déterminer le volume du tétraèdre ABCD.

→ → →
d) Donner une interprétation géométrique du nombre | AD .(AB ∧AC ) |

EXERCICE6
Soit ABCDEFGH un cube d’arête de longueur 1.
1) Calculer :

a) et .
b) L’aire du triangle ABG et le volume du tétraèdre ABDH.

2) On munit l’espace d’un repère orthonormé direct .


a) Déterminer une équation du plan (BDF).

b) Calculer .

3) L’espace est muni d’un repère orthonormé direct . On donne les points E(-3, 0, 1),
F(-2, 5, 1) et G(1, -1, 2).
a) Calculer l’aire du triangle EFG.
b) Calculer le volume du tétraèdre OEFG.

4) Soit ABCDEFGH un cube tel que est une base orthonormée directe.

Déterminer : , , , .

EXERCICE7

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L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct . On donne les
points A (3, 2, -1), B (-6, 1, 1), C (4, -3, 3) et D (-1, -5, -1).

1)a) Calculer les composantes du vecteur .


b) Déterminer une équation cartésienne du plan (P) contenant B, C et D.
2) Vérifier que le point A n’appartient pas à (P) et calculer le volume du tétraèdre
ABCD.
3) Calculer l’aire du triangle ABC .
4) Soit Q l’ensemble des points M de l’espace tels que
a) Caractériser le plan Q .
b) Calculer la distance du point D au plan Q .
c) Préciser l’intersection de P et Q .

EXERCICE8
L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct . On donne les points A(3, -1, 4),
B(4, -2, 2), C(6, -1, 0), H(0, -4, 6) et E(-6, -1, ).
1) a) Montrer que les points A, B, C et H sont coplanaires.
b) Calculer les composantes du vecteur et vérifier que les vecteurs et
sont colinéaires.
c) En déduire que le point H est le projeté orthogonal de E sur (ABC).
2) Soit le point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
a) Sans calculer les coordonnées du point D, montrer que = .
b) Calculer le volume du pyramide EABCD .
3) a) Ecrire une représentation paramétrique de la droite (AB).
b) Déterminer les coordonnées du point M de (AB) tel que =
EXERCICE9
On considère l’espace muni d’un repère orthonormé direct où
On considère les points A (3,1, 0), B (1, 2, 0), C (3, 2, 1) et D (0, 0, d) où d est un réel positif.
On a ainsi un tétraèdre ABCD.
1) a) On donne . Déterminer les composantes du vecteur .
b) En déduire l’aire du triangle ABC.
c) Déterminer une équation cartésienne du plan P= (ABC).
2- Soit H le projeté orthogonal du point D sur le plan P.
a) On pose . Calculer en fonction de d.
b) En déduire l’expression de la distance DH. Montrer que le volume du tétraèdre ABCD est
.
3) a) Déterminer pour quelle valeur de d la droite (DB) est perpendiculaire au plan P.
b) Déterminer une équation cartésienne de la sphère ( ) de centre D et passant B.
c) Donner suivant les valeurs de d, l’intersection de .
EXERCICE10
L’espace est reporté à un repère orthonormé direct et ABCDEFGH est un
parallélépipède tel que , et .
1) a) Vérifier que + + .
b) Déterminer les composantes de chacun des vecteurs , et .
c) Déterminer une équation cartésienne du plan (EBG).
2) Soit un réel différent de 1 et M le point de coordonnées (2 , 4 , 3 ).
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a) Vérifier que M décrit la droite (AG) privée du point G.
b) Montrer que M n’appartient pas au plan (EBG).
3) Soit V le volume du tétraèdre MEBG.
a) Exprimer V en fonction de
b) Calculer le volume du tétraèdre AEBG
c) Pour quelles valeurs de , V est-il égal au volume du parallélépipède ABCDEFGH ?

EXERCICE11
1) Soit A, B et C trois points non alignés de l’espace orientée. On désigne par I le barycentre de
(A, 2) et (B,-1) et J le barycentre de (B,1) et (C, 3).
Déterminer et construire l’ensemble des points M tels que :
.
2) Soit A, B et C trois points non alignés de l’espace orientée et I le milieu de [BC].
Déterminer l’ensemble des points M tels que : = .
3) Soit A et B deux points de l’espace orientée tels que AB= 6.
Déterminer et construire l’ensemble des points M tels que : || ||=24 .

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ARITHMÉTIQUE
I) Diviseurs et multiples d’un entier relatif

1)Définition

Soit a et b deux entiers relatifs, b non nul. On dit que b est un diviseur de a, ou que a est un
multiple de b, s’il existe un entier relatif k tel que : a = kb.

Notation : b est un diviseur de a ou b divise a se note b| a .

Exemples

- 3 |6 car 6 = - 2(-3) ; 2 | -6 car –6 = -32

2 | 20 car 20 = 10 2 ; 3 | -15 car –15 = -5 3

Exemple

On a : 143 = 11

143 est un multiple de 11 et 13.

11 et 13 divisent 143 ou bien 11 et 13 sont des diviseurs de 143.

Remarques

1)0 est multiple de tout entier relatif :  n  ℤ, 0  0n.


2)-1 et 1 sont des diviseurs de tout entier relatif :  n  ℤ n  n1  (-n)(-1).
3)L’ensemble des multiples de a, aℤ*, est noté aℤ :
aℤ  { ……, -3a, -2a,-a, 0, a, 2a, 3a,…..}

 aℤ*, aℤ  |a|ℤ. ; l’ensemble aℤ des multiples de a contient une infinité d’éléments.

4)Soit aℤ*, l’ensemble des diviseurs de a, est noté D (a).

D (a) est un ensemble fini non vide.

5) b| a <=> a bℤ .

Exemples

D (6) est l’ensemble des diviseurs de 6.

D (6) = {-6, -3, -2, -1, 1, 2, 3, 6}.

D (4) est l’ensemble des diviseurs de 4.

D (4) = { -4, -2, -1, 1, 2, 4}.

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D (1) est l’ensemble des diviseurs de 1.

D (1) = { -1, 1}.

D (0) est l’ensemble des diviseurs de 0.

D (0) = ℤ*

Remarques

1)0 ne divise aucun nombre.

2)Tout nombre entier non nul n différent de 1 et de -1 possède au moins deux diviseurs
positifs 1 et

2) Propriétés

1) a ℤ* a|a et a|a.

2)(a,b,c) ℤ*3 (a|b et b|c)  a|c (transitivité de la divisibilité)

3)(a,b,c) ℤ*3 (c| a et c| b)   (,) ℤ2 c| a   b.

4)(a,b)  ℤ *2 ( a|b et b|a )  a  b ou a   b .


Exemples

1) 1|1 ; 3|3 ; 4|4 ; 5|5

2) 2|4 et 4|12 d’où 2|12

3) 3|6 et 3| 9 d’où 3|62 9(-7).

4) si n  ℤ* tel que 3|n et n|3 alors n  3 ou n  3.

Remarque

Si c|( a  b) alors c ne divise pas forcément a et b.

En effet 2|2345 et 2 ne divise ni 3 ni 5.

Exercice d’application

1) Démontrer que a | b si et seulement si pour tout k de ℤ, a | (bka).

2) Déterminer les entiers relatifs a, tels que (a5) | (a  7).

Solution

1) a | a. Si a | b alors a divise toute combinaison linéaire de a et b, donc pour tout k ℤ , a | (bka).

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Soit k  ℤ si a | (bka) alors il existe q  ℤ tel que bka  qa d’où b  (q k) a, donc a | b.

Par conséquent, a | b si et seulement si pour tout k de ℤ, a | (bka).

2) D’après la question 1) (a5) | (a  7)  a5 | (a  7) (a5) )  a5 |12 ;

d’où a5  {1,2,3,4,6,12,1,2,3,4,6,12} donc a  {6, 7, 8, 9, 11, 17, 4, 3, 2, 1, -1, -7}

Exercice d’application

Déterminer les entiers naturels n tels que : n 1 divise n3.

Solution

Si n 1 divise n3 alors n 1 divise ( n 1 )  n3 d’où n 1 divise 4,

donc n1 1 ou n1 2 ou n1  4

n 2 ou n  3 ou n 5.

Les entiers naturels n tels que : n 1 divise n3 sont : 2, 3 et 5.

Exercice d’application

Montrer que ∀ n  ℕ 25n 1  3n  3 est multiple de 29.

Solution

20 1  30  3  29 est un multiple de 29 ;

Supposons que 25n 1  3n  3 est multiple de 29 pour un entier naturel n ; c'est à dire que

25n 1  3n  3  29k, k ℤ.

Démontrons que 25(n 1)+1  3(n +1) 3 est un multiple de 29.

25(n 1)+1  3(n +1) 3  25n 125  3n  3 3  25n 125  3 (29k25n 1)

 25n1( 32-3)  3 29k  29(25n1  3k) ;

d’où 25(n 1)+1  3(n +1) 3 est un multiple de 29.

Par conséquent : ∀ n  ℕ 25n 1  3n  3 est multiple de 29.

II) Division euclidienne

1) Activité
a)Ecrire la division euclidienne de 12 par 5.

b) Dans chacun des cas ci-dessous, trouver deux entiers relatifs q et r tels que 0  r  5 ;

) 12  5q  r ; ) 12  5q  r ; ) 12  5q  r.

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2) Théorème

aℤ, bℤ* !(q,r)ℤIN/ a  bq  r et 0  r  |b|.

Ce système représente la division euclidienne de a par b dans ℤ.

Les nombres q et r sont respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b.

Les nombres a et b sont respectivement appelés dividende et diviseur de cette division.

Démonstration

a) Soit aℤ et bIN*. On a : a  bℤ ou a  bℤ.

a  bℤ   kℤ/ a  qb.

a  bℤ   qℤ/ qb a (q1)b

En résumé de ces deux cas :  qℤ/ qb  a  (q1)b

qb  a  (q1)b  q  a  q  1  q  E( a ). Donc q existe et est unique.


b b

qb  a  (q1)b  0  abq b. Posons r  abq.

Alors il existe un unique couple (q,r)ℤIN tel que a  bq  r avec 0  r  b.

b) Soit aℤ et bℤ* alors b 0. Posons b’   b alors b’ IN* et |b| = b = b’.

aℤ et b’IN* alors d’après le résultat précédent, vu en a),!(q,r) ℤIN /

a  qb’  r avec 0  r  b’

a  (q)(b’)  r avec 0  r  |b|

a  q’b  r avec 0  r  |b| ; avec q’ =  q

Donc !(q’,r)(ℤIN) / a  q’b  r avec 0  r  |b|

Exemples

La division euclidienne de 15 par  4 est : 15  4(3)  3.

La division euclidienne de 15 par  6 est : 15  2(6) 3.

La division euclidienne de 15 par  6 est : 15  6  3 3.

La division euclidienne de 15 par 8 ou par 2 est : 15  2  8 1.

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Contre-exemples

15 = 6(3)3 et 15  2(4)  7 ne sont pas des divisions euclidiennes

Remarque

Dans la division euclidienne de a par b le quotient est E( a ).


b

Exercice d’application

Soit n un entier naturel non nul. Déterminer le reste de la division euclidienne de :

1) n2  2n par n  1.

2) 7n 15 par 3n 2.

Solution

1) n2 2n  n(n1)  n avec 0 n  n1. Quel que soit n ℕ* , 0  n  n1,

donc n est le reste de la division euclidienne de n2  2n par n  1.

2) 7n  15  2(3n 2) n 11, avec 0 n  11  3n2

9
n  11  3n2  n  ;
2

d’où si n  5 alors le reste de la division euclidienne de 7n 15 par 3n 2 est n 11.

Si 0 n  4 alors n  11  3n2 . On augmente le quotient d’une unité du diviseur :

7n  15  3(3n 2) n 113n2 3(3n 2)2n  9 avec 0 2n  9  3n2 .

9 7
0 2n  9  3n2  ( n  et n  )  n {2, 3, 4}.
2 5

Par conséquent, si n{2, 3, 4}alors le reste de la division euclidienne de 7n 15 par 3n 2est 2n  9.

Si n  1 alors On augmente le quotient d’une unité du diviseur, dans la division euclidienne précédente.

7n  15  4(3n 2)2n  93n2  4(3n 2) 5n7 avec 0 5n7  3n2.

7 5
0 5n7  3n2  ( n  et n  )  n  1.
5 8

Si n1 alors le reste est 5n7  2.

III) Nombres premiers


1) Activité
Parmi les nombres 1 ; 2 ; 73 ; 84 ; 91, lesquels sont des nombres premiers ?

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Solution

Les nombres premiers sont : 2 et 73 .

2) Définition
Soit p un entier relatif. On dit que p est un nombre premier s’il a seulement

quatre diviseurs : 1 ; 1 ; p et p.

Exemples : 17 ; 13.

Remarque :

0 ; 1 ; 1 ne sont pas des nombres premiers.

Remarque

L’ensemble des nombres premiers inférieurs à 100 est :

2 , 3 , 5 , 7 , 11 , 13 , 17 , 19 , 23 , 29 , 31

37 , 41 , 43 , 47 , 53 , 59 , 61 , 67 , 71 , 73 , 79 , 83 , 89 et 97 .

NB : Dans la suite, on se limitera aux entiers naturels.


3) Propriétés
Propriété 1

Tout entier naturel distinct de 1 admet au moins un diviseur premier.

Démonstration
Tout nombre premier est divisible par lui-même donc il admet un diviseur premier.

Tout entier naturel non nul divise 0, en particulier les nombres premiers.

Soit a un entier naturel non premier, distinct de 0 et 1. Soit p le plus petit diviseur de a différent de 1.
Supposons que p est non premier. Alors p admet un diviseur d, d  p et p  kd, kIN*.

p|a   n IN / a  np d’où a  nkd  (nk)d ;

On en déduit que d|a et d  p, ce qui est en contradiction avec l’hypothèse : « p plus petit diviseur de a ».
Donc p est premier.

Conséquence

Tout nombre non premier différent de 1 est multiple d’un nombre premier.

Propriété 2

Tout entier naturel n, non premier différent de 0 et de 1, admet au moins un diviseur premier p tel
que p n .

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Démonstration

Soit p le plus petit diviseur de n, p est premier (cf démonstration propriété 1).

p|n   q IN / n  pq ; p q car q est diviseur de n et p est le plus petit diviseur de n, premier.

p q  p2  pq  p2  n

Donc p  n.

Application : Reconnaissance d’un nombre premier

Montrons que 131 est un nombre premier.

11 131  12.

Il suffit d’effectuer les divisions successives de 131 par 1es nombres premiers inférieurs ou égaux à 11.

2, 3 et 5 ne divisent pas 131

131 718  5 ; 131  1111  10

131 n’a pas de diviseurs premiers p tels que p  131 . Donc 131 est un nombre premier.

Exercice d’application

1)Le nombre 137 est-il un nombre premier ?

2) Le nombre 121 est-il un nombre premier ?

Solution

1)Le nombre 137 est-il un nombre premier ?

On a : 11,704

Les nombres premiers inférieurs ou égaux à 11 sont : 2, 5 , 7 et 11 .

137 n’est divisible par aucun des nombres premiers 2, 5 , 7 et 11 .

De plus .

Donc 137 est un nombre premier.

2) Le nombre 121 est-il un nombre premier ?

On a :

Les nombres premiers inférieurs ou égaux à 11 sont : 2, 5 , 7 et 11 .

121 est divisible par 11 .

Donc 121 n’ est pas un nombre premier.

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4) Décomposition en produit de facteurs premiers (admis)

Tout entier naturel n, non premier, distinct de 0 et 1, se décompose de façon unique sous la forme :
n  p1α1 × pα2 2 × ...... × pαk k où pi est un nombre premier, iIN* et pi  pj pour i  j .

On note n  .

Exercice d’application

Décomposer 150 et 144 en produit de facteurs premiers.

Solution

150 = et 144 =

5) Nombre de diviseurs d’un nombre

Un entier naturel n dont la décomposition en facteurs premiers est p1α1 × pα2 2 × ...... × pαk k admet
(11)(21)….(k1) diviseurs positifs.

Démonstration

n  p1α1 × pα2 2 × ...... × pαk k ; piαi

piαi admet (i 1) diviseurs de la forme pβi avec 0   i ;  IN.

D’après le principe multiplicatif (des choix successifs) p1α1 × pα2 2 × ...... × pαk k admet

(11)(21)….(k1) diviseurs.

Exemple

Nombre de diviseurs dans ℤ de 54 :

54 =233 ; (1 1)(3 1)  8. Donc 54 admet 8 diviseurs positifs.

On en déduit 54 admet 16 diviseurs dans ℤ.

IV) PGCD (Plus Grand Commun Diviseur)


1) Activité

a)Déterminer l’ensemble des diviseurs de 30, de 24.

b) On note D(30 ; 24) l’ensemble des diviseurs communs à 30 et 24.

Déterminer D(30 ; 24) puis PGCD(30 ; 24).

Solution

D (24) = { -1, -2, -3, -4, -6, -8, -12, -24 ,0, 1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24}.

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D (30) = { -1, -2, -3, -5, -6, -10, -15, -30 ,0, 1, 2, 3, 5, 6, 10 ;15,30}.

D(30 ; 24) = {-6, ,-3, -2, -1,0, 1, 2, 3, 6}.

PGCD(30 ; 24) = 6.

2) Définition

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. On appelle plus grand commun diviseur de a et b, le plus
grand élément de l’ensemble D( a; b), ensemble des diviseurs communs de a et b.

Le plus grand commun diviseur de a et b est noté PGCD(a ; b) ou bien a b.

Exemple

Déterminer PGCD(72 ; 48)

D( 72; 48)  { 1, -1, 2, -2, 3 ,-3, 4, -4, 6, -6,6,8, -8, -8,12, -12, 24, -24}
PGCD(72 ; 48)  24 .

Conséquences

 PDCD( a,b)  PGCD (|a|,|b|).


 PGCD(a,b)  |a| ; PGCD(a,b)  |b|

N B : Dans la suite on ne considère que des entiers naturels.


Propriété

Soit a et b deux entiers naturels non nuls. Si b|a alors PGCD (a,b)  b.

Démonstration

b|b et b|a d’où b est un diviseur commun à a et b et PGCD (a,b)  b. On en déduit que PGCD (a,b)  b

3) Recherche du PGCD

Le PGCD de deux entiers naturels s’obtient en effectuant le produit de tous les facteurs premiers
communs aux deux décompositions, affectés chacun du plus petit exposant avec lequel il figure
dans les deux décompositions.

Exemple

a  23325211 ; b  2335 ; c  2334547 : PGCD (a,b,c)  2325

Propriété

Soit a et b deux entiers naturels non nuls tels que b  a. Si r est le reste non nul de la division
euclidienne de a par b alors PGCD(a,b)  PGCD(b,r).

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Démonstration
a  bq  r ; 0 r  b

Tout diviseur commun à a et b divise r  abq, car r est combinaison linéaires de a et b.

On en déduit tout diviseur commun à a et b est un diviseur commun à b et r

Réciproquement tout diviseur commun à b et r divise a , car a est combinaison linaire de b et r

Donc tout diviseur commun à b et r est un diviseur commun à a et b.

Il en résulte que D(a,b)  D(b,r) Donc PGCD(a,b)  PGCD( b,r).

Exemple

Déterminer PGCD( 225 ; 75)

225  753  15 ; PGCD(225 ;75)  PGCD( 75 ;15)  15 car 15 | 75.

Conséquence : Algorithme d’Euclide ou méthode des divisions successives :

Soit a et b deux entiers naturels non nuls tels que b  a.

 Si b| a alors PGCD (a,b)  b


Supposons que b ne divise pas a. Soit r le reste de la division de a par b , on a

PGCD (a,b)  PGCD (b,r).

 Si r| b alors PGCD (b,r)  r


Supposons que r ne divise pas b. Soit r1 le reste de la division de b par r, on a

PGCD(b,r)  PGCD (r, r1).

 Par itération on a :
PGCD(a,b)  PGCD(b,r)  PGCD(r,r1)  …. PGCD(rn-1,rn) où rn est le reste de la division de rn2
par rn1 ; rn-2  rn1 qn  rn ; avec 0 rn  rn1 …… r1 rb

Si rn | rn-1 alors PGCD(a,b)  rn. Dans ce cas rn-1  rnqn1

Donc PGCD(a,b) est le dernier reste non nul dans les divisions successives.

Disposition pratique :

Quotient q q1 …………… qn qn1

Dividende/diviseur a b r …………… rn-2 rn1 rn

Reste r r1 …………… rn 0

PGCD (a,b)  rn

Exemple

Déterminer PDCG (258,96)

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2 1 2 5

258 96 66 30 6

66 30 6 0 PGCD (258 ; 96) = 6

Principe : On divise 258 par 96, le reste est 66 ; puis 96 par 66,il reste 30 ; puis 66 par 30 il reste 6 ; puis
30 par 6, il reste 0.

Remarque

L’algorithme d’Euclide permet de trouver des entiers relatifs u et v tels que

PGCD (a,b)  au  bv.

Supposons que PGCD (a,b)  r2

On a : a = bq r ; r est combinaison linéaire de a et b.

b  rq1  r1 ; r1  brq1 peut être écrit comme combinaison linéaire de a et b.

r  r1q2  r2 d’où r2  rr1q2 peut être écrit comme combinaison linéaire de a et b puisque r et r2 sont
combinaisons linéaires de a et b.

donc il existe u et v entiers relatif tels que r2  au  bv.

Exemple

Cherchons u et v entiers relatifs tels que : 945u + 165v  PGCD (945 ;165)

Première méthode :

a b q r Forme r  abq

945 165 5 120 120  a 5b

165 120 1 45 45  b (a5b)  a 6b

120 45 2 30 30 a5b2(a6b)  3a 17b

45 30 1 15 15  a6b(3a 17b)  4a  23b

30 15 0

Donc PGCD (945 ; 165)  15  494523165 ; u  4 et v  23.

Deuxième méthode :
5 1 2 1 2

945 165 120 45 30 15

120 45 30 15 0

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945 5165  120 0 (4) pour éliminer 120

1651120  45 0 3 pour éliminer 45

12024530  0 (1) pour éliminer 30 En additionnant membre


à membre on obtient :
4530  15
 4945  20165  3165  15

 4945  (203)165 15

 4945  23165  15.

Principe :

On écrit les divisions euclidiennes successives en mettant 0 comme second membre sauf pour la dernière
où l’on laisse le PGCD. On multiplie tous les termes de chaque égalité, en commençant par l’avant-
dernière, par des entiers de telle sorte qu’en ajoutant membre à membre les restes soient éliminés.

Remarque : autre méthode en remplaçant les restes r par abq en remontant à partir du PGCD.
15  45 30  45(120245) 120  345  1203(165120)

15  41203165  4(9455165) 3165)  4945 20165 3165

15  4945 23165.

4) Propriétés
Propriété 1 (admise)

Toute partie non vide de IN admet un plus petit élément.

Propriété 2

Soit a et b deux entiers relatifs si PGCD (a,b)   alors il existe deux entiers relatifs u et v tels que
ua  vb  .

Démonstration
Soit a et b deux entiers relatifs tels que PGCD (a, b)  

Soit E l’ensemble des entiers naturels de la forme ax  by ; xℤ et yℤ .

Si a  0 on a a  a1  b0 alors aE

Si a 0 alors a  a(1)  b0 alors a  E.

On en déduit que |a|  E. Donc E  .

E est une partie non vide de IN, donc E admet un plus petit élément d.

Il existe donc u et v entiers relatifs tels que d  au  bv

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Tout diviseur commun à a et b divise au bv  d. Donc  divise d et d.

Montrons que   d.
Effectuons les divisions euclidiennes de a et b par d.

a  d q  r et b  d s  t avec 0  r d et 0  t  d.

On a : r  adq  a(au bv)q  a(1u) bvq

On a r  0 ou r  0

Si r  0 alors r ax  by avec x 1u et y  vq.

D’où rE, par conséquent r d. ce qui est en contradiction avec l’hypothèse : « d est le plus petit élément
de E ».

Donc r  0 et a  dq.

En raisonnant de même t  0 et b  ds.

d est alors un diviseurs commun à a et b. d’où d  .

d et d   d’où d donc ua  bv 

Propriété 3

Soit a et b deux entiers relatifs. Tout diviseur commun à a et b divise le PGCD(a, b).

Démonstration
Soit   PDCD (a,b). Alors il existe u et v entiers relatifs tels que au  bv  .

Soit d un diviseur commun à a et b, d divise alors au  bv donc .

Conséquence

Si PGCD (a,b)   alors aℤ  bℤ  ℤ.

Propriété 4

Pour tous entiers relatifs a, b, k non nuls, PGCD (ka, kb) |k| PGCD (a, b).

Démonstration
On sait que PGCD(ka, kb)  PGCD( |ka|, |kb| )  PGCD (|k||a|, |k||b| ). On peut se limiter alors au cas où a,
b et k sont des entiers naturels non nuls.

Posons   PGCD(a, b) et ’  PGCD(ka, kb)

|a et |b donc k|ka et k|kb. Par conséquent k est un diviseur commun à ka et kb.

D’où k|’.

Il existe donc q IN* tel que ’  qk

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’|ka et ’|kb d’où qk| ka et qk|kb. Il en résulte que q|a et q|b

q est un diviseur commun à a et b alors q|. D’où q  1 car |q.

Donc ’  k ce qui équivaut à PGCD(ka, kb)  kPGCD(a, b)

5) Nombres premiers entre eux


a) Définition

Deux entiers relatifs sont premiers entre eux, lorsque leur PGCD est égal à 1.

Exemples

13 et 15 ; 17 et 29 ; 14 et  25.

Remarques

 1 et 1 sont les seuls diviseurs communs de deux nombres premiers entre eux.
 Deux nombres premiers sont premiers entre eux.

b) Propriétés

Propriété 1

Si PGCD (a, b)   alors a et b sont premiers entre eux.


δ δ

Démonstration

Si PGCD (a, b)   alors 1 PGCD(a, b) 1


δ

On a 1 PGCD(a, b)  PGCD( 1 a , 1 b) PGCD( a , b )


δ δ δ δ δ

D’où PGCD( a , b )  1 . Donc a et b sont premiers entre eux.


δ δ δ δ

Propriété2

Si PGCD(a,b)   alors il existe a’, b’ entiers relatifs premiers entre eux tels que a a’ et b b’.

Démonstration

Si PGCD(a,b)  alors a et b sont premiers entre eux.


δ δ

Posons a’  a et b’  b . On en déduit que a a’ et b b’, a’ et b’ étant premiers entre eux.


δ δ
Théorème de Bezout
Deux entiers relatifs a et b sont premiers entre eux si et seulement si il existe deux entiers relatifs u et v
tels que ua  vb  1.

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Démonstration
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Il existe u et v entiers relatifs tels que
ua  vb  PGCD(a,b). Il en résulte que si a et b sont premiers entre eux il existe u et v entiers relatifs tels
que ua  vb  1.
Réciproquement supposons qu’il existe u et v entiers relatifs tels que ua  vb  1.
Tout diviseur commun à a et b divise ua  vb combinaison linéaire de a et b; donc divise 1. Les diviseurs
de 1 sont 1 et 1.
D’où PGCD (a,b)  1. Donc a et b sont premiers entre eux.
Exemple
nIN, n  2 , soit a  2n1 et b  n1.
On a : 1a2b 1, donc a et b sont premiers entre eux.
Théorème de Gauss

Soit a, b, c des entiers relatifs. Si a | bc et si a et b sont premiers entre eux alors a | c.


Démonstration
PGCD (a, b)  1 alors il existe u et v entiers relatifs tels que ua  vb  1 d’où cau  cvb  c.

a | bc   kℤ / bc  ka ; d’où c acu  kav  a(cu  kv) ; donc a |c.


Propriété
Tout nombre premier est premier avec tout entier qu’il ne divise pas.
Démonstration
Soit p un nombre premier. Il possède exactement deux diviseurs 1 et p.
Soit n un entier. Si p ne divise pas n alors n et p n’ont qu’un seul diviseur commun 1. Par conséquent n et
p sont premiers entre eux.
Corollaire

Deux nombres premiers distincts sont premiers entre eux.


Démonstration
Soit p un nombre premier. Il possède exactement deux diviseurs 1 et p.
Soit n un nombre premier. Il possède exactement deux diviseurs 1 et n.
p et n étant des nombres premiers distincts, ils n’ont qu’un seul diviseur commun 1.
Par conséquent n et p sont premiers entre eux.
Propriété

Si un nombre premier divise un produit de facteurs alors il divise au moins l’un des facteurs.
Démonstration
Soit p un nombre premier. Supposons que p divise le produit ab de deux nombres.
- Si a et p sont premiers entre eux alors d’après le théorème de Gauss, p divise b.
- Si a et p ne sont pas premiers entre eux alors p divise a.

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Corollaire

Si un nombre premier divise un produit de nombres premiers, alors il est égal à l’un d’eux.
Démonstration
Soit p, n et m trois nombres premiers tels que p divise mn.
D’après la propriété précédente p divise m, ou n.
Supposons que p divise m.
Si m ≠ p alors m admet un diviseur autre que 1 et m. Ce qui est contradictoire avec le fait que m est
premier. Par conséquent m = p.
Exercice d’application

Deux entiers a et b ont pour PGCD, .Quel est le PGCD des entiers x  13a 5b et y  5a  2b.

Solution

PGCD ( a, b)  . Posons PGCD(x,y)  .

Tout diviseur commun à a et b divise x et y qui sont des combinaisons linéaires de a et b.

Par conséquent,  est diviseurs commun de x et y, d’où   .

On déduit de x et y que a 2x 5y et b  5x13y.

Tout diviseur commun à x et y divise a et b qui sont des combinaisons linéaires de x et y ; d’où   .

Par conséquent   . Donc PGCD(x, y) .

Exercice d’application

Soit n un entier naturel non nul. On considère deux nombres a et b définis par :

a = 2n+3 et b =5n-2.

1) Démontrer que le PGCD de a et b divise 19.

2) Déterminer les entiers naturels n pour lesquels le PGCD de a et b est 19.

Solution

1) a = 2n+3 et b =5n-2 ; n ℕ.

Tout diviseur commun à a et b divise toute combinaison linéaire de a et b ; d’où le PGCD (a, b) divise
5a2b  19.

Par suite PGCD (a, b) divise 19.

2) Si PGCD (a, b)  19 alors il existe deux entiers a’ et b’ premiers entre eux tels que : a 19a’ et b 19b’

5a2b  19  19( 5a’ 2b’) 19  5a’ 2b’1 (E)

Le couple (1, 2) est solution de (E).

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(E)  5(a’1)2(b’2)  0 5(a’1)  2(b’2) et 5| 2(b’2).

5| 2(b’2) et PGCD(5, 2)  1, d’après le théorème de Gauss 5| b’2 ;

5| b’2 d’où b’  5k 2, k ℕ.

On a : b  19b’ d’où 5n 2 19(5k 2) ; n  19k  8 ;

donc PGCD (a, b)  19 si ; n  19k  8, kℕ.

Equations de Diophante ou Equations diophantiennes


On appelle équation de Diophante , toute équation de la forme ax + by = c avec

aℤ , bℤ et c ℤ ; (a ;b) (0 ;0) ,x et y sont les inconnues, xℤ et y ℤ .

L’ équation de Diophante ax + by = c admet des solutions si PGCD(a,b ) divise c .

Résolution de l’ équation de Diophante ax + by = c

On détermine d’abord une solution particulière ( de l’ équation de Diophante

ax + by = c puis on utilise le théorème de Gauss.

Exercice d’application

Résoudre dans ℤ2 l’équation ( E ) : 12x  15y = 3.

Solution

Le couple (-1,1) est une solution particulière de l’équation ( E).

12x 15y 3 et 12(-1) 15(1)  3 ;en faisant la différence membre à membre , on a :

12(x+1)  15(y -1 )  0
4(x+1)   5(y -1 ) (*)
 4(x+1)   5(y -1 ) 
4| 5(1 - y)
4| 5(y -1) et PGCD(4, 5)  1, d’après le théorème de Gauss 4 | 1 -y

4| 1 - y donc 1 – y  4k , k ℤ ; y = 1- 4k

En remplaçant y dans (*) on obtient : x  1 + 5k .

S  {(-1 + 5k, 1 – 4k), kℤ}

Exercice d’application

1) a) Montrer que l’équation 59x  68y = 1 admet une solution dans ℤ2.

b) Résoudre dans ℤ2 l’équation 59x  68y = 1.

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2) Résoudre dans ℤ2 l’équation 59x  68y = 2.

Solution

1)a) PGCD(59, 68)  1, d’après le théorème de Bézout il existe deux entiers relatifs u et v tels que

59u  68v 1. D’où (u, v) est une solution de l’équation ; donc l’équation admet une solution.

c) Recherche d’une solution particulière par l’algorithme d’Euclide :


d)

a b q r
68 59 1 9 a = b 9, 9 ab
59 9 6 5 b  6(ab) 5 ; 5  7b -6a
9 5 1 4 ab -6a  7b 4 ; 4  7a -8b
5 4 1 1 7b -6a 7a -8b  1
On en déduit que -13a  15b 1 et que le couple (15,-13) est solution de l’équation.

59x 68y 1.

59x 68y 1 59(x15)  68(y 13)  0


59(x15)   68(y 13) (*)
 59(x15)   68(y 13) 
68| 59(x15)
68| 59(x15) et PGCD(68, 59)  1, d’après le théorème de Gauss 68 | x15

68 | x15 donc x  68k  15 , k ℤ

En remplaçant x dans (*) on obtient : y  59k  13.

S  {(68k15, 59k  13), kℤ}

2) Le couple (15,-13) est solution de l’équation 59x 68y 1. On en déduit que le couple (30, 26) est
solution de l’équation 59x 68y 2 (E).

59(x30) 68(y26) (**)


(E) 59(x30) 68(y26) 
68| 59(x30)
68| 59(x30) et PGCD(68, 59)  1, d’après le théorème de Gauss 68 | x30

68 | x30 donc x  68k  30 , k ℤ

En remplaçant x dans (**) on obtient : y  59k  26.

S  {(68k30, 59k  26), kℤ}.

Exercice d’application

Résoudre dans ℤ2 l’équation : 11x + 16y  0

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Solution
11x   16y (1)
11x + 16y  0  11x  16y  16 | 11x (2)
16 | 11x (2)
16 | 11x et PGCD(11, 16)  1, d’après le théorème de Gauss 16 divise x ; donc x  16k , k ℤ.

On déduit de (1) que y  11k.

S= {(16k, 11k), k ℤ }

Exercice d’application

Résoudre dans ℤ2 l’équation : 2x - 5y  0

Solution
2x  5y (1)
2x - 5y  0  2x 5y  2 | 5y (2)
16 | 11x (2)
2 | 5y et PGCD(2, 5)  1, d’après le théorème de Gauss 2 divise y ; donc y  2k , k ℤ.

On déduit de (1) que x  5k.

S= {(5k, 2k), k ℤ }

Exercice d’applicattion

Pour tout entier relatif x, on pose : f(x) =  2 x  1 et A = { xℤ / f(x) ℤ }.


3 3

1) Montrer que A n’est pas l’ensemble vide, puis le déterminer.

2) Déterminer : B = {x A / 4x29(f(x))2 est divisible par 7 }.

Solution

1) f(1) 1, 1ℤ d’où 1A. Donc A  .

xA   2 x  1  k, xℤ, kℤ


3 3

 2x 3k  1 (E), (x, k)ℤ2

Le couple (1, 1) est solution de (E).

(E)  2(x1) 3(y1) 0

2(x1) 3(y1) et 3| 2(x1)

3| 2(x1) et PGCD(2, 3)  1, d’après le théorème de Gauss 3| x1

Par suite x  3q1 , qℤ, donc A  {3q1 , qℤ}.

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2) xB  xA et (2x3f(x))(2x  3f(x))) est divisible par 7.

 xA et 7| 4x1.
x 3q1 qℤ
 ( x  3q1 , qℤ et 4x  7p 1, pℤ ) 
12q 47p1, pℤ

12q4 7p1  12q7p 5 (E)

Le couple (1, 1) est solution de (E) ;

d’où (E)  12(q 1) 7(p1)  12(q 1) 7(p1) et 7|12(q 1)

7|12(q 1) et PGCD(12, 7)  1 ; d’après le théorème de Gauss 7| q 1

Par suite q  7 1, ℤ et x  21 2, ℤ, donc B  { 21 2, ℤ }.

V) PPCM (Plus Petit Commun Multiple)


1) Activité
a)Déterminer l’ensemble des multiples communs à 16 et 12 .
b) En déduire le plus petit multiple strictement positif commun à 16 et 12.
Solution

L’ensemble des multiples de 12 est : 12ℤ  { ……, -36, -24,-12, 0, 12, 24, 36,48 ,60…..}

L’ensemble des multiples de 16 est : 16ℤ  { ……, -48, -32,-16, 0, 16, 32, 48,64…..}

On a : 12ℤ = { ……,-48, 0, 48, 96,…..}


Donc PPCM(12, 16) = 48 .
2) Définition
On appelle plus petit commun multiple de deux entiers relatifs, a et b non nuls, le plus petit
multiple strictement positif commun à a et b. On le note PPCM (a, b) ou bien a ˅ b .
Conséquences

 PPCM (|a|, |b| )  PPCM(a, b).


 PPCM (a, b)  max (a, b).
 Pour tout m multiple commun de, a et b ; PPCM (a, b) | m |.

3) Calcul du PPCM
Le PPCM de deux entiers naturels s’obtient en effectuant le produit de tous les facteurs premiers
contenus dans l’une au moins des deux décompositions, affectés chacun du plus grand exposant
avec lequel il figure dans les deux décompositions.

Exemple
a  22345 ; b  233272 ; PPCM(a, b) 2334572

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Propriété

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Si PPCM (a, b)   alors tout multiple commun à a et b, est
un multiple de . (Tout multiple commun de deux entiers, est multiple de leur PPCM).

Démonstration
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Si PPCM (a,b)  alors tout multiple de  est multiple commun
à a et b.
Soit m un entier relatif non nul multiple commun de a et b. Montrons que |m
On a :   | m |
Considérons la division euclidienne de | m | par  : | m |  q  r ; avec 0  r  .
| m | et q sont des multiples communs de a et b, alors r  | m |  q est multiple commun de a et b.
Si r  0 alors r serait un multiple commun de a et b, plus petit que . Ce qui est impossible car   PPCM
(a, b).
Donc r  0 et | m |  q, | m | est alors multiple de . D’où m est multiple de 
Corollaire

Si PPCM (a, b)   alors aℤbℤ  ℤ


Propriété

Si a, b et k sont des entiers relatifs, non nuls alors PPCM (ka, kb)  |k|PPCM (a, b).
Démonstration
Comme PPCM (ka, kb)  PPCM (|ka|, |kb|)  PPCM (|k||a|, |k||b|), on peut se limiter au cas où a, b et k
sont des entiers naturels non nuls.
Posons   PPCM(a, b). Alors k est un multiple commun à ka et kb.
Montrons que k  PPCM(ka, kb).
Soit m un multiple commun de ka et kb. Alors il existe p et h entier naturel tels que :
m  pka  hkb
Comme k  0 on en déduit que pa  hb d’où pa est multiple commun de a et b.
Donc pa est multiple de  car multiple commun de a et b.
Par suite m  kpa est multiple de k.
Par conséquent tout multiple commun de ka et kb est un multiple de k.
D’où PPCM( ka, kb )  k.
Donc PPCM( ka, kb )  kPPCM(a, b).
Propriété
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.
Si a et b sont premiers entre eux alors PPCM (a,b) |a||b|.

Démonstration

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Puisque PPCM(a, b)  PPCM(|a|, |b|) on peut alors se limiter au cas où a et b sont des entiers naturels non
nuls.
ab est un multiple commun de a et b.
Montrons que tout multiple commun de a et b est multiple de ab.

Soit m un multiple commun à a et b. Alors il existe kℤ tel que tel que m  kb ; or a divise

m  kb et a et b sont premier entre eux alors d’après le théorème de Gauss a divise k.

d’où il existe hℤ tel que m  hab. Donc m est multiple de ab.

Il en résulte que PPCM (a, b)  ab.


Corollaire

Pour tous entiers relatifs a et b non nuls PGCD (a, b) PPCM (a, b) ab.

Démonstration
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Posons   PGCD (a, b).

on a PPCM( a , b )  a  b car a et b sont premiers entre eux ;


δ δ δ δ δ δ

d’où 1 PPCM(a, b)  ab2 ; PPCM(a, b)  ab. Donc PGCD(a,b)PPCM(a,b)  ab


δ δ
Exemple
Déterminer PGCD (432 ; 810) et PPCM (432 ;810)
PGCD (432 ;810)  54 ; PGCD(432 ;810)PPCM(432 ;810)  432810

D’où PPCM (432 ; 810)  432 × 810 = 6480


54
Exercice d’application

Calculer pour tout entier naturel n non nul :

1) PGCD (n, 2n1) et PPCM (n, 2n1) 2) PGCD (2n2,4n2) et ¨PPCM (2n2,4n2).

Solution

1) 2n 1(n 1) 1. D’où n et 2n  1 sont premiers entre eux d’après le théorème de Bézout.

Par suite PGCD (n, 2n1) 1 et PPCM (n, 2n1)  n(2n1).

2) PGCD (2n2,4n2)  PGCD (2(n1),2(2n1))  2 PGCD (n1,2n1)

On a : 2(n 1) 1(2n 1)  1. On en déduit d’après le théorème de Bézout que n1 et 2n1 sont
premiers entre eux.

Par suite PGCD (2n2,4n2)  21  2 et PPCM (2n2,4n2)  2(n 1)(2n 1).

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Exercice d’application

Déterminer le plus petit entier naturel dont les restes sont 5 ; 13 ; 17 lorsqu’on le divise respectivement
par 15 ; 23 ; 27.

Solution

Soit N cet entier naturel. Il existe des entiers relatifs q1, q2 et q3 tels que :

N  15q1  5, N  23 q2  13 et N  27q3  17 ;

d’où N  10  15(q1  1), N  10  23(q2  1) et N  10  27(q3  1).

Il en résulte que N  10 est multiple commun de 15, 23 et 27. N étant le plus petit de ces multiples alors

N  10  PPCM (15, 23, 27) = 27235  3105 ; d’où N  3105 10  3095.

Exercice d’application

Le nombre d’élèves d’une classe est inférieur à 40. Si on les regroupe par 9 ou par 12, il en reste 1 chaque
fois. Quel est ce nombre ?

Solution

Soit n ce nombre.

n  9 q1 1 et n  12 q2 1 ; d’où n1 est un multiple commun à 9 et 12, inférieur à 40.

Par conséquent : n1  36, d’où n  37.

V) Congruence
1) Activité

a) Déterminer les divisions euclidiennes de 88 par 7 et de 179 par 7.

b) En déduire que 179  88 est un multiple de 7.

Solution

88 = 7 12 + 4 et 179 = 7 25 + 4

En faisant la différence, on a : 179  88 = 7 25 - 7 12 = 7 13.

Donc 179  88 est un multiple de 7.

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2) Définition

Soit a et b deux entiers relatifs et n un entier naturel non nul.

On dit que a est congru à b modulo n si a – b est un multiple de n.

On note a  b [n] ou a  b (mod. n) se lit « a congru à b modulo n ».

Donc a  b [n]   k  ℤ / a = b + kn

a  b [n]  a – b  n ℤ

Conséquences

 Tout entier relatif est congru à son reste modulo n quand on le divise par n.

Si a = nq + r 0  r  n alors a – r  n ℤ

 n | a  a  0 [n]

Exemple

15  3 [6] ; –12  3 [5]

Remarque

1) a  b [n]  a  b [–n].

2) a  b [n]  n | b –a .

Démonstration

a = nq + r , b = n +r 0rn donc b – a = n (q - ) avec q -  IN .

donc n | b –a .

Réciproquement : si n | b –a alors  p  IN / b – a = n p

Donc b = a + np .

3) a  b [n]  les divisions de a et b par n ont le même reste .

Démonstration

Soit r le reste de la division de a par n

a = nq + r , 0rn , b = a + np = nq + r + np

donc b = n(p+q) + r , 0  r  n

D’où r est le reste de la division de b par n

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3) Propriétés

Propriété 1

Deux entiers sont congrus entre eux modulo n si et seulement si, ils donnent le même reste lorsqu’on
les divisent par n.

Activité

Soit a  ℤ, b  ℤ, c  ℤ, n  IN*

1) Montrer que a  a [n].

2) Montrer que si a  b [n] alors b  a [n]

3) Montrer que si a  b [n] et b  c [n] alors a  c [n].


Propriété 2

Pour tous entiers relatifs a, b, c et pour tout n  IN*

a  a [n] (Réflexivité)

a  b [n]  b  a [n] (Symétrique)

( a  b [n] et b  c [n] )  a  c [n] (Transitivité)

Propriété 3

Pour tous entiers relatifs a, b et pour tout n  IN*

Si a  b [n] alors c ℤ , on a :

1) a + c  b + c [n]

2) ac  bc [n]

3) a - c  b - c [n]

Propriété 4

Quels que soient les entiers relatifs a, b, a’, b’, et l’entier naturel n non nul.

 Si a  b [n] et a’  b’ [n] alors a + a’  b + b’ [n] et aa’ bb’[n]

 Si a  b [n] alors  pIN* pa pb [n] et ap  bp [n]

 Si ai  bi [n], 0  i  k , k  IN* alors  [n] et  [n]

Propriété 5

Pour tous entiers relatifs a, b, c et pour tout n  IN*

Si c | a et c | b et c | n et a  b [n] alors  [ ].

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Propriété 6

Pour tous entiers relatifs a et b et pour tout n  IN*

Si a  b [n] et a  b [p] et n et p premiers entre eux alors a  b [np] .

Propriété 7

Pour tous entiers relatifs a et b et pour tout n  IN*

1)Si a  b [n] alors a  b + pn [n] avec p  IN.

2) Si a  b [n] alors a  b + n [n] .

Exemple

3  1 [2] ; 33  13 [2] ; 33  1 [2]

Exercice d’application:

Déterminer le reste de la division euclidienne de par 8.

Solution

4327  8540  7 donc 4327  7 [8] ,  7343 [8]

Or 7  -1 [8] donc  (-1)343 [8] ; (-1)343 = -1 donc  -1 [8]

Donc  -1 [8] donc  -1 +8 [8] donc  7 [8]

D’où  7 [8]

Par conséquent 7 est le reste de la division de par 8.

Exercice d’application

1) Vérifier que 1000 1 [37] et en déduire que pour tout entier naturel n, on a 103n  1 [37].

2) En déduire le reste de la division euclidienne de 1 001 037 par 37.

Solution

1) 1000  2737  1 d’où 1000 1 [37].

1000 103 , 103 d’où pour tout entier naturel n (103)n 1n [37] donc 103n  1 [37].

2) 1001037  106  103  37

D’après 1) 106  1 [37] , 103 1 [37] et 37  0 [37].

Par addition 106  103  37  2 [37] ; donc 1001037 2 [37]. Par conséquent 2 est le reste de la division
de 1001037 par 37.

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Le petit théorème de Fermat

Si p est un nombre premier alors ∀ a  ℕ ap  a [p].

Exemple

3 est un nombre premier, on en déduit d’après le petit théorème de Fermat que

43  4 [3].

Corollaire

Si p est un nombre premier alors pour tout entier a non divisible par p, ap1  1 [p].

Exemple

3 est un nombre premier et 4 ne divise pas 3, on en déduit d’après le corollaire du petit théorème de
Fermat que 43-1  1 [3], donc 42  1 [3]

Exercice d’application

1) Montrer que 67891 est un multiple de 11.

2) Pour quelles valeurs de n entier naturel, 52n  5n  1 est un multiple de 3 ?

Solution

1) 67  611  1 d’où 67 1 [11] , 6789 189 [11] et 6789 1 [11] ; donc 6789 1 est un multiple de 11.

2) 5  1 [3] d’où 52 1 [3].

On en déduit que pour tout entier naturel n : 5n  (1)n [3] et 52n 1 [3].

et 1 1 [3] ; d’où par addition 52n  5n 1  2 (1)n

Si n est pair alors 2 (1)n  3 0 [3].

Si n est impair alors 2 (1)n  2 2 [3].

Par conséquent 52n  5n 1 est un multiple de 3 si n est pair.

Résolution dans ℤ de l’équation ax b [n] , d’inconnu x

ax  b [n] <=>  y  ℤ / b – ax = ny <=> ax – b = - ny

<=>  y  ℤ / ax + ny = b

Pour résoudre l’équation ax  b [n] , on résoud l’équation de diophante ax + ny = b .

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Exercice d’applicattion

Résoudre dans ℤ : 12x  6 [15]

Solution

Pour résoudre l’équation 12x  6 [15] , on résoud l’équation de diophante 12x + 15y = 6 .

12x + 15y = 6 <=> 4x + 5y = 2

Le couple (3,-2) est une solution particulière de l’équation

4x 5y 2 et 4(3) 5(-2)  2 ;en faisant la différence membre à membre , on a :

4(x-3)  5(y + 2 )  0
4(x-3)  5( -y -2 ) (*)
 4(x-3)  5( -y -2 ) 
5| 4(x -3 )
5| 4(x -3) et PGCD(4, 5)  1, d’après le théorème de Gauss 5 | x -3

5| x -3 donc x -3  5k , k ℤ ; x = 3 + 5k

En remplaçant x dans (*) on obtient : y  2 - 4k .

S  {(3 + 5k, -2 – 4k), kℤ}

Exercice d’application

Résoudre dans ℤ :

1) 14x  3 [4]

2) 3x  1 [5]

5x  2 [7]

Solution

1) 14x  3 [4]  14x  4k 3, k ℤ.

2(7x 2k)  3

2 divise 3, ce qui est faux.

S

2) 3x  1 [5] 3x  5k 1 , kℤ

5x  2 [7] 5x 7k’  2, k’ℤ

3x  5k 1 (1)

Le couple (2,1) est uns solution de (1).

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(1)  3(x2) 5(k1) 0  3(x2)  5(k1) et 5 | 3(x2)

5 | 3(x2) et PGCD (5, 3) 1, d’après le théorème de Gauss 5| x2.

5| x2 donc x  5q 2, qℤ.

Par conséquent 3x  1 [5] équivaut à x  5q 2, qℤ. ;

5x 7k’  2 ( 2)

PGCD(5, 7) 1 d’où il existe u et v entiers relatifs tels 5u7v 1 (*)

Le couple (3,2) est solution de (*) ; d’où le couple (6, 4) est solution de (2).

(2)  5(x6) 7(k’4) 0  5(x6) 7(k’4) et 7 | 5(x6).

7 | 5(x6) et PGCD(5, 7) 1,d’après le théorème de Gauss 7 | x6.

7 | x6 donc x  7q’  6, q’ ℤ. Par conséquent 5x  2 [7] équivaut à x  7q’  6, q’ ℤ.

Par suite

3x  1 [5] x  5q 2, qℤ



5x  2 [7] x  7q’  6, q’ ℤ

x  5q 2 et 5q 2  7q’  6

5q 2  7q’  6  5q 7q’ 4 (3).


Le couple (3, 2) est solution de l’équation 5q 7q’ 1 ; d’où le couple (12, 8) est solution de l’équation

5q 7q’ 4.

(3)  5(q12) 7(q’8)  0 5(q12)  7(q’8) et 7| 5(q12)

7| 5(q12) et PGCD (7, 5) 1, d’après le théorème de Gauss 7| q12.

7| q12 donc q  7k 12, kℤ

Par suite x  5(7k 12) 2  35k  62 ;

S  {35k 62, kℤ }.

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VI) Système de numération
1)Activité
a) Calculer les nombres :

M = 3 × 102 + 9 × 10 + 7

N = 28 + 27 + 0 × 26 + 0 × 25 + 0 × 24 + 23 +22 + 0 × 2 + 1

L = 3 × 5 3 + 0 × 52 + 4 × 5 + 2

b) Comparer M, N et L.

Solution

M = 397 , N = 397 , L = 397 ; M = N = L .

Conclusion

397 a été décomposé de trois façons différentes :

 M donne l’écriture décimale ou l’écriture en base dix de 397 ; les coefficients sont 3, 9 et 7. Ils
sont tous strictement inférieurs à dix.
 N donne l’écriture de 397 en base deux ; les coefficients sont 1, 1, 0, 0, 0, 1, 1 et 1. Ils sont tous
strictement inférieurs à deux.
 L donne l’écriture de 397 en base cinq ; les coefficients sont 3, 0, 4 et 2. Ils sont tous strictement
inférieurs à cinq.
2) Numération de base a

Théorème (admis)

Soit a un entier naturel désignant deux ou cinq ou dix ou seize. Tout entier naturel x non nul s’écrit
de façon unique sous la forme :

x = xnan + xn-1an-1 +  +x1a + x0 ; xn  0, xi  IN , 0  xi  a.

On dit que x est écrit dans le système de base a.


(a)
On note : x = xn xn1 ....x1 x0 xi sont les chiffres, 0  xi  a.

Donc en base a, il y a a chiffres : 0,1, , a–1.

En système de base 10 appelé système décimal, les chiffres sont : 0; 1; 2; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9.

En système de base 2 appelé système binaire, les chiffres sont : 0 ; 1

En système de base 5, les chiffres sont : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4.

En système de base 16, les chiffres sont : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; A ; B ; C ; D ; E ; F

où A, B, C, D, E, F désignent respectivement dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze.

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Exemple

En base 10 : 128 = 1 × 102 + 2 × 101 + 8

(deux)
1001 = 1 × 2 3 + 0 × 22 + 0 × 2 1 + 1 = 9

(cinq)
431 = 4 × 52 + 3 × 5 + 1 =116

(seize)
9AC = 9 × 162 + 10 × 16 + 12 =2476

Remarques

 Dans l’écriture de x en base dix, on ne fait pas apparaître la barre et la base.

 S’il y a n chiffres dans l’écriture décimale alors la plus grande puissance est n –1.
(a)
 Si x = xn xn1 ....x1 x0 alors an  x  an1

3) Passage du système décimal à un autre système de numération

Activité

(a)
a désignant deux ou cinq ou seize, soit N un entier naturel tel que N = xyzt

a) Montrer que t est le reste de la division euclidienne de N par a.


b) Soit q1 le quotient de la division de N par a. Montrer que z est le reste de la division de q1 par a.
c) Soit q2 le quotient de la division de q1 par a. Montrer que y est le reste de la division de q2 par a.

d) Soit q3 le quotient de la division de q2 par a. Montrer que x est le reste d la division de q3 par a.

N a

t q1 a N = xyzt (a)
Conclusion
z q2 a
Les chiffres t, z, y et x sont les restes
y q3 a successifs dans les divisions par a de N est
des quotients successifs
x q4

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Exemples

Ecrire 397 en base deux, en base cinq, en base seize.

397 2

19 198 2 397 = 110001101 (2)

17 18 99 2

1 0 19 49 2

1 09 24 2

1 0 12 2

0 6 2

0 3 2

1 1 2

1 0

397 5 397 16

47 79 5 77 24 16

2 29 15 5 13 8 1 16

4 0 3 5 1 0

3 0 (16)
397 = 18D

(5)
397 = 3042

4) Passage d’un système à un autre

Activité

1) Soit x  101 (deux). Ecrire x en base dix, en base cinq et en base seize.

2) soit y  2C (seize). Ecrire y en base deux et en base cinq.

3) soit z  431 (cinq). Ecrire z en base dix, en base deux et base seize.

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Exemples

1)Écrire dans le système décimal le nombre .

2) Écrire dans le système décimal le nombre .

3) Écrire dans le système décimal le nombre .

Solution

1) Écrivons dans le système décimal le nombre .

=4 = 113 donc = 113 .

2) Écrivons dans le système décimal le nombre .

= 15 = 61605 donc = 60605 .

3) Écrivons dans le système décimal le nombre .

= = 1337 donc = 1337 .

5)Crières de divisibilité

Le nombre entier naturel N s’écrit en numération décimale : N a n a n -1...a1 a 0 (nℕ) où

ao est le chiffre des unités, a1 le chiffre des unités, a2 le chiffre des centaines, etc…

On a : N  an10n  an-110n-1 …..10a1  ao .

a)Divisibilité par 2

L’ entier naturel N est divisible par 2 si et seulement si le chiffre des unités est 0,2,4,6 ou 8.

Exemple

14 et 58896 sont divisibles par 2 , mais 27 ne l’est pas .

b)Divisibilité par 9 et par 3

L’ entier naturel N est divisible par 9 (ou par 3 ) si et seulement si la somme de ses chiffres est
divisible par 9 ( ou par 3)

N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 9 <=> est divisible par 9 .

N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 3 <=> est divisible par 3 .

Exemple

702 est divisible par 3 car 7 + 0 + 2 = 9 , 9 divisible par 3 .

c)Divisibilité par 5

L’ entier naturel N est divisible par 5 si et seulement si le chiffre des unités est 0 ou 5 .

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Exemple

75 et 310 sont divisibles par 5 , mais 213 ne l’est pas .

d)Divisibilité par 25 et par 100

L’ entier naturel N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 25 ou par 100 lorsque le nombre , formé
des deux derniers chiffres de N , est divisible par 25 ou par 100 .

e)Divisibilité par 6

L’ entier naturel N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 6 si et seulement si

4( est divisible par 6 .

f)Divisibilité par 11

L’ entier naturel N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 11 si et seulement si la somme des chiffres de
rangs impaires diminuée de la somme des chiffres de rangs paires à partir de la droite est divisible
par 11.

N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 11 <=> - est divisible par 11.

Exemple

92818 est divisible par 11 car (1+2) – ( 8+8+9) = 3 – 25 = -22 qui est divisible par 11.

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EXERCICES SUR L’ARITHMÉTIQUE

EXERCICE1

1) Soient a,b,c des entiers relatifs et n un entier naturel non nul.


a) Démontrer que a et b sont premiers entre eux si et seulement si a et sont premiers entre
eux.
b) En déduire que si a et b sont premiers entre eux et si a divise le produit c, alors a divise c.
2) On se propose dans cette question de déterminer les solutions rationnelles
de l’équation suivante : (E) : 7 +2 +2 x −5= 0
a) Démontrer que l’équation (E) admet une solution réelle unique appartenant à l’intervalle]0,1[.
b) En utilisant les résultats de la question 1) b) , démontrer que si (E) admet une solution
rationnelle où p et q sont des entiers premiers entre eux, alors p divise 5 et q divise 7.
c) Résoudre l’équation (E) dans Q ensemble des rationnels.
3) Résoudre l’équation (E) dans C ensemble des nombres complexes.

EXERCICE 2
On rappelle la propriété connue sous le nom de petit théorème de Fermat :
Si p est un nombre premier et a un entier naturel premier avec p, alors − 1 est divisible par
p.
1) Prouver à l’aide du petit théorème de Fermat, que − 1 est divisible par 29.
2) Soient a et n deux entiers naturels non nuls.
Démontrer que ≡ [a].
En déduire que ≡ 1 [3].
3) Soient a et n deux entiers naturels non nuls.
Démontrer que ≡ [a].
En déduire que ≡ 1 [17] et ≡ 1 [5].
4) À l’aide des questions précédentes, déterminer 4 diviseurs premiers de − 1.

EXERCICE 3

Calculer pour tout entier naturel n non nul :

1) PGCD (n, 2n1) et PPCM (n, 2n1) 2) PGCD (2n2,4n2) et PPCM (2n2,4n2).

EXERCICE 4

Déterminer le plus petit entier naturel dont les restes sont 5 ; 13 ; 17 lorsqu’on le divise
respectivement par 15 ; 23 ; 27.

EXERCICE 5

Le nombre d’élèves d’une classe est inférieur à 40. Si on les regroupe par 9 ou par 12, il en reste
1 chaque fois. Quel est ce nombre ?

EXERCICE 6

Deux entiers a et b ont pour PGCD, .Quel est le PGCD des entiers x  13a 5b et

y  5a  2b.

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EXERCICE 7

Résoudre dans ℤ2 l’équation : 11x + 16y  0

EXERCICE 8

1) a) Montrer que l’équation 59x  68y = 1 admet une solution dans ℤ2.

b) Résoudre dans ℤ2 l’équation 59x  68y = 1.

2) Résoudre dans ℤ2 l’équation 59x  68y = 2.

EXERCICE 9

1)Vérifier que 1000  1 [37] et en déduire que pour tout entier naturel n,

on a 103n  1 [37].

2) En déduire le reste de la division euclidienne de 1 001 037 par 37.

EXERCICE 10

1) Montrer que 67891 est un multiple de 11.

2) Pour quelles valeurs de n entier naturel, 52n  5n  1 est un multiple de 3 ?

EXERCICE 11

Résoudre dans ℤ : 1) 14x  3 [4] ) 2) 3x  1 [5]

5x  2 [7]

EXERCICE 12

Soit n un entier naturel non nul. On considère deux nombres a et b définis par :

a = 2n+3 et b =5n-2.

1) Démontrer que le PGCD de a et b divise 19.

2) Déterminer les entiers naturels n pour lesquels le PGCD de a et b est 19.

EXERCICE 13

1) Trouver une solution particulière dans ℤ2 de l’équation (E1) : 15x  8y  1.

2) Résoudre dans ℤ2 l’équation (E2) : 15x  8y  1000 ;

3) De combien de façons peut-on obtenir exactement 1000 points en lançant des fléchettes sur la
cible ci-dessous ? (le nombre de fléchettes n’est pas limité et on suppose qu’elles atteignent
toutes les cibles.)

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15 points pour une fléchette qui atteint le disque central.
15 points 8 points pour une fléchette qui atteint la couronne.

8 points

EXERCICE 14 8 points pour une fléchette qui atteint la couronne.

On considère la suite (un ) d’entiers naturels définis par uo = 14 et

un1 =5un 6 ; nℕ

1) Calculer u1, u2, u3, et u4. Quelle conjecture peut-on émettre concernant les deux derniers
chiffres de un ?

2)a)Montrer que  nℕ, un2  un [4].

b) En déduire pour tout kIN u2k  2 [4] et u2k1  0 [4].

3)a)Montrer par récurrence que  n  ℕ 2un = 5n  2  3.

b) En déduire que  n  ℕ, 2un  28 [100].

4) Déterminer les deux derniers chiffres de l’écriture décimale de un suivant les valeurs de n.

5) Montrer que le PGCD de deux termes consécutifs de la suite (un) est constant. Préciser sa
valeur.

EXERCICE 15

Pour tout entier relatif x, on pose : f(x) =  2 x  1 et A = {xℤ / f(x) ℤ}.


3 3

1) Montrer que A n’est pas l’ensemble vide, puis le déterminer.

2) Déterminer : B = {x A / 4x2 9(f(x))2 est divisible par 7 }.

EXERCICE 16
Dans un système de numérotation de base a, on considère les nombres
A= ,B= et C =
1) Expliquer pourquoi a doit être strictement supérieur à 3.
2) a) Sachant que C = A × B, montrer que − 3 − 2a − 8 = 0.
b) En déduire que a divise 8.
c) Déterminer alors a.
3) L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrire ce nombre dans la base 4.
4) Dans cette question on suppose que a = 4.
a) Ecrire A,B et C dans le système décimal.
b) Montrer alors que C = A × B = ppcm (A, B).

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En déduire que l’´equation : Ax + By = 1 a des solutions dans .

5) On considère dans . l’équation : 37x + 54y = 1.


a) Vérifier que (19, −13) est une solution de cette équation.
b) Résoudre cette équation.

EXERCICE 17

1)Résoudre dans l’équation 3u - 8v = 6

2)En déduire l’ensemble des solutions dans Z du système


EXERCICE 18
On considère l’équation : 36x − 25y = 5 pour x et y entiers relatifs.
1) Montrer que pour, pour toute solution (x, y), x est multiple de 5.
2)Déterminer une solution particulière de l’équation, puis la résoudre.
3)Soit d le plus grand commun diviseur de x et y lorsque (x, y) est solution de l’équation.
a)Quelles sont les valeurs possibles de d ?
b) Quelles sont les solutions pour lesquelles x et y sont premiers entre eux ?
EXERCICE 19
a et b étant deux entiers naturels non nuls, soit d leur pgcd et m leur ppcm.
Trouver tous les couples (a, b) vérifiant le système :

EXERCICE 20
1) Montrer que si deux nombres entiers x et y sont premiers entre eux, il en est de même
pour les entiers 2x + y et 5x + 2y.
2) Déterminer les entiers naturels non nuls a et b vérifiant :

où m désigne le ppcm de a et b.
EXERCICE 21
Démontrer que sauf une exception, tout nombre premier p est décomposable d’une seule façon
en une différence de deux carrés d’entiers. Exemple : trouver a et b tels que 983 = − .
EXERCICE 22
a, b, c, d sont quatre entiers naturels non nuls qui vérifient ab − cd = 1.
1)Montrer que cette relation est équivalente à a(b + d) − d(c + a) = 1.
2) En déduire que sont trois fractions irréductibles.

EXERCICE 23
On pose u = 2 + et v = 2 −
1)Démontrer par récurrence que, n désignant un entier strictement positif, on peut écrire :
= + et = - où et sont des entiers naturels.
Exprimer et en fonction de et
2)Établir les égalités : et - =1
En déduire que les fractions sont irréductibles.

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EXERCICE 24

Un astronome a observé, au jour Jo, le corps céleste A, qui apparaît périodiquement tous les 105
jours.

6 jours plus tard (Jo  6), il observe le corps B, dont la période d’apparition est de 81 jours.

On appelle J1 le jour de la prochaine apparition simultanée des deux objets aux yeux de
l’astronomie. Le but de l’exercice est de déterminer la date de ce jour J1.

1) Soit u et v le nombre de périodes effectuées respectivement par A et B entre Jo et J1.

Montrer que le couple (u ;v) est solution de l’équation (E1) : 35x  27y = 2.

2)a)Donner un couple d’entiers relatifs (xo ;yo) solution particulière de (E2) : 35x 27y = 1.

b) En déduire une solution particulière (uo ;vo) de (E1)

c) Déterminer toutes les solutions de (E1).

d) Déterminer la solution (u ;v) permettant de donner J1.

3)a)Combien de jours s’écouleront entre Jo et J1 ?

b) Le jour Jo était le mardi 7 décembre 1999, quelle est la date exacte du jour J1 ? (L’année 2000
était bissextile.)

c) Si l’astronome a manqué ce rendez-vous, combien de jours devra-t-il attendre jusqu’à la


prochaine conjonction des deux astres ?

EXERCICE 25

1) Résoudre dans l’équation ( E ) : 3x – 2y = 1.


2) Soit n un entier naturel non nul.
a) Montrer que le couple (14n + 3, 21n + 4) est une solution de ( E ).
b) En déduire que pgcd (14n + 3, 21n + 4) = 1.
3) Soit d le plus grand commun diviseur de 2n + 1 et 21n + 4.
a) Montrer que d = 1 ou d = 13.
b) Montrer que n 6 (mod 13) <=> d = 13.
4) Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, on pose :
A = 21n² - 17n – 4 et B = 28 – 8n² - 17n – 3.
a) Montrer que A et B sont divisibles par n – 1 dans Z .
b) Déterminer en fonction de n, le pgcd de A et B.

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ANGLES ORIENTÉS ET PRODUIT
SCALAIRE DANS LE PLAN ET DANS
L’ESPACE
I)Rappel de quelques ensembles de points.

1)Arcs capables

a)Théorème de l’arc capable

Soient A et B deux points distincts du plan. Soit un nombre réel tel que 0( .

Soit ( ) la médiatrice du segment [AB].

Soit le point T tel que ( = ( .

L’ensemble des points M tels que ( = ( est l’arc capable ,privé des points A et
B,situé dans le demi plan de frontière (AB) ne contenant pas la demi-droite [AT).

Le point O est le point d’intersection de ( ) et de la perpenduculaire à (AT) en A.

Cet arc est appelé arc capable d'angle du couple (A ; B).

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b)Théorème du cercle capable

Soient A et B deux points distincts du plan. Soit un nombre réel .

Soit ( ) la médiatrice du segment [AB].

Soit le point T tel que ( = ( .

L’ensemble des points M tels que ( = ( est le cercle capable privé des points A et B.

Le point O est le point d’intersection de ( ) et de la perpenduculaire à (AT) en A.

Ce cercle est appelé cercle capable d'angle du couple (A ; B).

2)Quelques ensembles de points

 L’ensemble des points M tels que ( est la droite (AB) privée du


segment [AB].
 L’ensemble des points M tels que ( est la droite (AB) privée des
points A et B .
 L’ensemble des points M tels que ( est le segment [AB] privé
des points A et B.
 L’ensemble des points M tels que ( est le cercle de diamètre
[AB] privé des points A et B

3)Produit scalaire dans le plan

a)Définition
  B
Étant donnés deux vecteurs u et v du plan, soient O, A et B
   
trois points tels que OA = u et OB = v . 
 
v
 Si u  0 , soit H le projeté orthogonal de B sur (OA).
 
Le produit OA x OH ne dépend que des vecteurs u et v A
    H
On l'appelle produit scalaire de u par v , on le note u . v . 
   u
 Si u = 0 , on pose u . v = 0 O

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Remarque
   
Le produit scalaire de u par u est aussi noté u . u = u 2

Propriété
 
Poue tous vecteurs u et v non nuls du plan, on a : u . v = u

 x v  x cos (u ,v ).

Propriété
  
Deux vecteurs u et v du plan sont orthogonaux, si et seulement si leur produit scalaire u . v est nul.

Propriété
  
Pour tous vecteurs u ; u' ; v du plan et tout réel k, on a :
           
u . v = v . u ; (k u ). v = u .(k v ) = k( u . v ) ; ( u + u' ). v = u . v + u'. v

u.u = u2 ;

u.v = 1
2
( u + v 2 - u 2 - v 2)

Propriété

Soit (O; i , j ) un repère orthonormal du plan, on a :

i.i = i2 = 1 ;

j.j = j 2 = 1 ;

i.j = 0
j.i = 0 et


 
Si u et u' sont les vecteurs de coordonnées (x ; y) et (x' ; y') dans le repère orthonormal (O; i , j ) ,

u . u' = xx' + yy' ; u  = x 2 + y2

Propriété

Soit (O; i , j ) un repère orthonormal du plan.
 Si A et B sont les points de coordonnées (xA ; yA) , (xB ; yB),
d(A,B) = AB = (xB - xA)2 + (yB - yA)2
 Le cercle de centre (x0 ; y0) et de rayon R a pour équation : (x - x0)2 + (y - y0)2 = R2 .

Propriété
Soit ABC un triangle. On pose : AB = c, AC = b, BC = a, BAC = , ABC = , ACB =  .
Alors : a2 = b2 + c2 - 2bc cos  Relation d'Al Kashi
c2 = a2 + b2 – 2ab cos Relation d'Al Kashi
b2 = a2 + c2 – 2ac cos Relation d'Al Kashi
L'aire du triangle est donnée par : S = bc sin  = 1 ac sin  = 1 ab sin  .
1
2 2 2
a b c
On peut en déduire que = =
sin  sin  sin 
Propriété

Soit ABC un triangle ; (C) son cercle inscrit de rayon r. on a :

1
Aire (ABC) = (AB + BC + CA) r.
2

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b)Théorème du sinus Figure 1

Soit ABC un triangle quelconque et R et r les rayons


respectifs de son cercle circonscrit et de son cercle inscrit,
p son demi périmètre.

Si AB = c ; AC = b ; BC = a alors on a :

 
sin(Â ) sin(B) sin(C) 1
   et
a b c 2R

abc
Aire (ABC) = = pr
4R

c)Formule de l’aire du triangle


A
1- En considérant le cercle circonscrit (figure 1 )
b
Soit ABC un triangle et (C) son cercle circonscrit de c C
I
rayon R.
a
bh ac
Aire (ABC) = or h = a sin C = B
2 2R

abc
d’où Aire (ABC) =
4R

2- Soit (C) le cercle inscrit au triangle de centre I et de


rayon r. Nous notons S(ABC) l’aire du triangle ABC

1
S(ABC) = S(IBC) + S(IBA) + S(IAC) = r(a + b +c).
2

Soit p le demi périmètre du triangle ABC on :

S (ABC) = pr

d)PUISSANCE D’UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE

1)Définition et propriété

Soit (C) un cercle de centre O et de rayon R ; M un point n’appartenant pas à (C). Par
M on trace deux droites qui coupent respectivement (C) en P et Q et en P’ et Q’.

On veut montrer que MP . M Q = MP' . M Q' .

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Le nombre MP. M Q , indépendant de la sécante menée par M, est appelé puissance du
point M par rapport au cercle (C).

a) Montrer que MP. M Q = MO2 – R2.


Indication : Utiliser le point P1 diamétralement opposé à P et remarquer que

MP. M Q = MP. MP1

b) En déduire que MP . M Q est indépendant de la sécante à (C) qui passe par M.


c) M est extérieur à (C); T est le point de contact d’une tangente à (C) menée par M.

Démontrer que MT2 = MP.MQ. (La tangente (MT) est la position limite des sécantes M,
P, Q.)

Démonstration

a) Soit P1 le point symétrique de P par


rapport à O ; le point Q est alors le projeté
orthogonal de P1 sur (MP).

On a :

MP. M Q = MP. M Q et MP . MP1= MP. M Q

Par suite on a :

MP. M Q = MP. MP1

= (MO  OP).(MO  OP1)

= (MO  OP).(MO  OP)

= MO2 - OP 2

puisque : OP = R, on a : MP . M Q = MO2–R2.

b) D’après a) on peut affirmer que quel que soit la sécante en P et Q passant par le
point M au cercle de centre O et de rayon R, on a : MP . MQ = MO2 – R2. Ce nombre
indépendant de la sécante passant par M au cercle est appelé : puissance du point M
par rapport au cercle.

Remarque

Si OM = R alors MP . M Q = MO2 – R2 est nul

Si OM > R alors MP. M Q = MO2 – R2 est positif

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Si OM < R alors MP . M Q = MO2 – R2 est négatif

c) Le résultat reste valable lorsque la position limite de la sécante est la tangente (MT)
au cercle en T avec M extérieur au cercle.

2)Axe radical d’un cercle

On considère deux cercles non concentriques C(O, R) et C'(O', R') avec O et O'
distincts. L'ensemble des points M de même puissance par rapport aux deux cercles
vérifie :

PC(M) = MO2 - R2

Pc'(M) = MO'2 - R'2,

soit MO2 - MO'2 = R2 - R'2

Soit I le milieu de [OO’] et K le projeté orthogonal de M sur (OO’) :

MO2 - MO'2 = ( MI + IO )2 + ( MI + IO ' )2

= 2 MI O' O

En appelant K la projection orthogonale de M sur (OO’). On a :

MO2 - MO'2 = 2 KI O' O

= 2 KI O' O

L’ensemble des points M est la ligne de niveau de type MA 2 - MB2 qui est une droite
orthogonale à (OO’). Cette droite s'appelle l'axe radical de C et C'.

C'est la droite orthogonale à (OO’) passant par le par K défini par :

2 KI O' O = R2 - R'2

Remarque : L'axe radical (en dehors des parties intérieures aux cercles) est aussi
l'ensemble des points desquels on peut mener respectivement des segments tangents
de même longueur aux deux cercles.

3) Procédure de construction de l’axe radical

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1er cas : Cercle et point

Si l'un des deux rayons est nul, par exemple R' = 0, on


conserve l'expression d'axe radical en parlant d'axe radical
d'un cercle et d'un cercle point.
On notera qu'une tangente commune aux deux cercles
coupe l'axe radical au milieu du segment reliant les deux
points de contact.

2e Cas : Cercles sécants

Si les cercles sont sécants - ou tangents -


l'axe radical passe par tout point commun aux
deux cercles :

3e Cas Cercles disjoints

Pour construire l’axe radical de deux cercles disjoints C(O, r)


et C’(O’, r’) :

1- On trace un cercle (C’’) dont le centre se situe sur la


médiatrice de [OO’] et qui est sécant aux deux cercles (C) et
(C’) respectivement en (U, V) et (Y, Z).

(UV) est l’axe radical de (C) et (C’’)

(YZ) est l’axe radical de (C’) et (C’’).

Soit I le point d’intersection de ces deux axes radicaux. La


droite passant par I et perpendiculaire à (OO’) est l’axe
radical cherché

II)Déterminant d’un couple de vecteurs

1)Définition

Dans le plan orienté, le déterminant du couple de vecteurs ( est le nombre réel noté
det( tel que :

 Si et alors det( = .
 Si et alors det( = .

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2)Déterminant et produit scalaire

Pour tous vecteurs et avec .

On a det( = où et ( .

Démonstration

Soit tel que et ( . Posons (

( +( = .

det( =

Donc det( =

Exercice d’application

Le plan est orienté dans le sens trigonométrique .Soit ABCD un rectangle tel que

( .

Calculer det( , det( et det(

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Solution

On a : ( .

det( = AB = AB

On a : donc ( =

det( = AB =0

On a : sin donc AD = AC

det( AB = AB

3)Théorème

Soit (O; i , j ) un repère orthonormé direct du plan. Soient (x ; y ) et ( .

det( = =x .

Propriété

Deux vecteurs et sont colinéaires si et seulement si det( =0.

Remarque

1) det( = - det(

2) det( = det( + det( .

3) det( k = k det( .

4)Aire d’un triangle et aire d’un parallélogramme

Soit ABC un triangle.

On a : aire(ABC) = = =

Soit ABCD un parallélogramme

On a : aire(ABC) = = =

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Démonstration

L'aire du triangle est donnée par : S = 1 bc sin = 1 ac sin = 1 ab sin .


2 2 2
= BC .

= BC = 2S donc S = .

Aire (ABCD) = 2S = .

5) Égalité modulo 2

Deux nombres reels xet y sont égaux modulo 2 s’ils diffèrent d’un multiple entier de 2

On note x = y ( 2 .

x=y(2 <=> k ℤ tel que x = y + 2k .

On lit x égal y modulo 2 .

Deux nombres reels xet y sont égaux modulo s’ils diffèrent d’un multiple entier de

On note x = y ( .

x=y( <=> k ℤ tel que x = y + k .

On lit x égal y modulo .

Remarque

1)Deux vecteurs et non nuls définissent un angle orienté noté ).

La mesure de l’angle orienté ) est notée ( .

2)Si est une mesure de l’angle orienté ) en radians alors + 2k , k ℤ sont les
autres mesures de cette mesure.

La mesure principale de l’angle est celle qui appartient à ] - .

Les mesures des angles orientés de vecteurs sont donnés modulo 2 .

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Dans l’égalité modulo le sens des vecteurs n’intervient pas.

l’égalité modulo est une égalité d’angle de droites.

3)Cercle trigonométrique
Le cercle trigonométrique de centre O est celui qui a pour rayon 1 et qui est muni du sens
direct : le sens inverse des aiguilles d’une montre.
L’autre sens est qualifié d’indirect.

Remarque

1)x = y ( 2 => x=y( ; on dit modulo entraîne modulo .

2) x = y ( => x=y(2 ou x = y + (2 .

II)Angles orientés

1)Théorème de l’angle au centre

Soient A,B et M trois points distincts d’un cercle ( C ) de centre O.

On a : ( = 2( (2 .

Démonstration

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Les méditrices des segments [AM] et [BM] sont des axes de symétries pour les triangles
isocèles AOM et BOM.

L’image par réflexion d’un angle orienté est un angle opposé.

-Dans le triangle AOM , on a : ( =-( .

-Dans le triangle BOM , on a : ( =-( .

De plus : - ( ( et - ( = (

D’où ( =( et ( =( (*)

Évaluons l’angle (

( =(

( =( +( +( d’après ( * ) on a :

( =( +( +( = 2( .

Remarque

M ( C ) <=> ( = 2( (2 .

2)Théorème de l’angle inscrit

Soient A,B,C et D quatre points non alignés 3 à 3 d’un cercle ( C ) de centre O.

On a : ( =( ( .

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Démonstration

( = 2( (2 .

( = 2( (2 .

D’où 2( = 2( (2 donc ( =( ( .

Théorème

Soient A et B deux points d’un cercle ( C ) de centre O.Alors,pour tous points M et N de ce


cercle,distincts de A et B , on a :

Si M et N sont du même côté de (AB) alors ( =( ( .

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Théorème

Soient A et B deux points d’un cercle ( C ) de centre O.Alors,pour tous points M et N de ce


cercle,distincts de A et B , on a :

Si M et N sont de part et d’autre de (AB) alors ( =( ( .

3)Théorème de la tangente

Soient A et B deux points d’un cercle ( C ) de centre O . ( D ) est la tangente à ( C ) en A.

Pour tout point T de ( D ) distinct de A, on a : ( = 2( (2 .

Remarque

T (D) <=> ( = 2( (2 .

Démonstration

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 156


( =

( +( =

( = -( ( (1)

( +( ( =( ce qui s’écrit

( +( ( = ( 2)

Le triangle OAB est isocèle d’où ( =-( =(

D’après ( 2 ) , on a : ( - 2( (3)

La relation ( 1) s’écrit : 2( = - 2( (2

D’après ( 3 ) , on a : ( 2( (2

4)Condition de cocyclicité de quatre points

Quatre points distincts A,B,C et D non alignés 3 à 3 sont cocycliques si et seulement si

( =( ( ou ( =( ( ou

( =( ( .

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Démonstration

1)Si A,B,C et D appartiennent à un même cercle ( C ) de centre O alors on a :

( = 2( (2 .

( = 2( (2 .

D’où 2( = 2( (2 donc ( =( ( .

2)Réciproquement si ( =( ( .

( =( ( donc 2( =2( ( .

Désignons ( C ) le cercle circonscrit au triangle ABC et O son centre .

On a : 2 ( =( d’où ( = 2( (2 par conséquent le


point D appartient à ( C ) d’où les points A,B,C et D sont cocycliques.

5)Droite de Simson

Soit ABC un triangle. ( C ) le cercle circonscrit à ce triangle et M un point du plan.

Soient I, J et K les projetés orthogonaux de M sur (BC) , (CA) et (AB).

Démontrer que les points I, J et K sont alignés si et seulement si M appartient au

cercle ( C).La droite passant par les points I, J et K est appelée la droite de Simson du
point M relativement au triangle ABC.

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MÉTHODE ABLAYE FAYE

1)Recenser tous les quadruplets de points cocycliques.

C,I,M et J sont cocycliques car ( =( ( =

I,B,K et M sont cocycliques car ( =( ( =

J,M,K et A sont cocycliques car ( =( ( =

2)Coisir un angle à cheval sur deux cercles recensés.

Transformer par la relation de Chasles l’angle choisi à l’aide d’un vecteur dont les
extrémités sont les points communs aux deux cercles sur lesquels cet angle est à cheval.

3)Transformer les angles obtenus en utilisant les conditions de cocyclicité.

4)Transformer les angles obtenus en remplaçant certains vecteurs par deux vecteurs
colinéaires.

Application de la méthode via la droite de Simson

Soit ABC un triangle. ( C ) le cercle circonscrit à ce triangle et M un point du plan.

Soient I, J et K les projetés orthogonaux de M sur (BC) , (CA) et (AB).

Démontrons que les points I, J et K sont alignés si et seulement si M appartient au

cercle ( C ).

1)Supposons que les points I, J et K sont alignés

( =( +( (

=( +( (

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=( +( (

=( (

( =( ( donc M,A,B et C sont cocycliques d’où M ( C ).

2)Supposons que M appartient à ( C ) le cercle circonscrit au triangle ABC.

( =( +( (

=( +( (

=( +( (

=( +( (

=( (

( =0( donc sont colinéaires d’où I, J et K sont alignés .

6)Droite de Steiner

Un point M appartient au cercle ( C ) circonscrit au triangle ABC si et seulement si les


symétriques de M par rapport à (BC), (CA) et (AB) sont alignés.

L’homothétie de centre M et de rapport 2 transforme I en , J en et K en .

Or une homothétie conserve l’alignement par conséquent , et sont alignés .

La droite passant par , et est appelée la droite de Steiner.

La droite de Steiner est l’homothétique de la droite de Simson.Elles sont parallèles.

Autrement dit , on passe de la droite de Simson à la droite de Steiner par l’homothétie de


centre M et de rapport 2 .

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7)Théorème de l’orthocentre

Le symétrique de l’orthocentre d’un triangle ABC par rapport à un côté quelconque de ce


triangle appartient au cercle circonscrit à ce triangle.

Démonstration
.Montrons que les points A,B,C et sont cocycliques.

On a : ( =( ( = donc A, ,H et sont cocycliques

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D’où ( =( (

Par conséquent , on a : ( =( ( .

On a : , ,

Donc ( = -( ( car est un antidéplacement.

On a : ( =-( (

( = ( ( donc les points A,B,C et sont cocycliques.

Les points A,B,C et sont cocycliques donc ( C ).

Propriété

I, J et K sont alignés <=> ( =0(

Remarque

1)Soit le carré ABCD

On a : ( =( ( = donc A,B ,C et D sont cocycliques .

2)Soit la quadrilatère croisé ABCD

On a : ( =( ( = donc A,B ,C et D sont cocycliques .

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Propriété : Somme des angles d’un triangle

Dans tout triangle ABC, on a :


 AB, AC    BC, BA  CA, CB     2 

Propriété : Alignement

Trois points M, A et B, deux à deux distincts, sont alignés si et seulement si :


 MA, MB   0 (2 ) ou  MA, MB    (2 )
soit finalement  MA, MB   k où k  ℤ .
Remarque : Quelques valeurs remarquables des fonctions trigonométriques.

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III)Produit scalaire dans l’espace

1)Définition
Soient u et v deux vecteurs de l’espace. A, B et C trois points de l’espace vérifiant

u  AB et v  AC .

Il existe au moins un plan (P) contenant les trois points A, B et C.

Le produit scalaire des deux vecteurs u et v de l’espace est le produit scalaire des deux

vecteurs AB et AC , calculé dans le plan (P).

2)Définition
  
Dans l'espace, on appelle produit scalaire de u par v et on note u. v

 1 (   2  2  2)
le nombre réel : u. v = u + v - u - v .
2

Propriété
  
Soit (O; i , j , k) un repère orthonormé de l’espace. Si u et u' sont les vecteurs de coordonnées
respectives
 
( x ; y ; z) et (x' ; y' ; z'), on a : u.u' = xx' + yy' + zz' et u = x2 + y2 + z2

Remarque
Du fait de sa définition, le produit scalaire de deux vecteurs dans l'espace correspond au
produit scalaire de ces deux vecteurs dans tout plan qui les contient. On pourra donc
utiliser pour le produit scalaire dans l'espace les propriétés démontrées pour le produit
scalaire dans le plan.

Propriété
  
Pour tous vecteurs u ; u' ; v de l'espace et tout réel k, on a :
             
u. v = v. u ; (k u). v = u.(k v) = k( u. v) ; ( u + u'). v = u. v + u'. v ; u. u = u2
  
Deux vecteurs u et u' de l'espace sont orthogonaux, si et seulement si leur produit scalaire u.u'
est nul.
Deux droites sont orthogonales si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux.

Propriété

Soit (O; i , j , k) un repère orthonormé de l'espace.
 Si A et B sont les points de coordonnées (xA ; yA ; zA) , (xB ; yB ; zB),
d(A,B) = AB = (xB - xA)2 + (yB - yA)2 + (zB - zA)2
 La sphère de centre (x0 ; y0 ; z0) et de rayon R a pour équation :
(x - x0)2 + (y - y0)2 + (z - z0)2= R2

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EXERCICES SUR LES ANGLES ORIENTÉS ET SUR LE PRODUIT SCALAIRE DANS LE
PLAN ET DANS L’ESPACE

Notation : Le cercle (ABC) est le cercle circonscrit au triangle ABC.

EXERCICE 1

Soit ABC un triangle.D est un point de (AB) , E est un point de ( AC) et M un point du cercle
(ABC).Les cercles (BDM) et (CEM) se coupent en P.

Montrer que les points D, E et P sont alignés.

EXERCICE 2

On donne un cercle ( C )fixe passant par deux points fixes A et B.

Un point M décrit la droite (AB).On considère le cercle ( passant par M et tangent à ( C ) en


A et le cercle ( passant par M et tangent à ( C ) en B .

1)Construire les cercles ( et ( .

2)Soit N le point d’intersection des cercles ( et ( .

Déterminer le lieu géométrique de N lorsque M décrit la droite (AB).

EXERCICE 3

On donne un cercle ( C )fixe passant par deux points fixes A et B.

Un point M décrit le cercle ( C ).

Déterminer le lieu géométrique de l’orthocentre H du triangle MAB.

EXERCICE 4

Deux cercles ( C ) et ( C’ ) se coupent en deux points A et B.Une droite passant par A

coupe ( C ) en C et ( C’) en D. Une droite passant par B coupe ( C ) en E et ( C’) en F.

1)Montrer que les droites (CE) et (DF) sont parallèles.

2)Montrer que la similitude de centre A qui transforme ( C ) en ( C’ ) ,transforme E en F.

EXERCICE 5
       
1) Soient u et v deux vecteurs. démontrer l'égalité : ( u + v)2 + ( u - v)2 = 2 u 2 + 2 v 2
2) En déduire que dans un parallélogramme la somme des carrés des quatre cotés est égale à la
somme des carrés des deux diagonales.
3) Soit ABC un triangle et A' le milieu de [BC].
1
Démontrer que AB2 + AC2 = 2 AA'2 + BC2
2

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EXERCICE6
Soit un triangle ABC rectangle en A. On désigne par A' le milieu de [BC] , par H le pied de la
hauteur issue de A et par I et J les projetés orthogonaux de H sur (AB) et (AC).
   
Démontrer que AB . IJ = - AB . AH
Démontrer que les droites (AA') et (IJ) sont perpendiculaires.

EXERCICE7
Soit OAB un triangle rectangle en O, I est le milieu de [AB], et H est le projeté orthogonal de O
sur [AB].Le point H se projette orthogonalement en J sur (OA), et en K sur (OB). Montrer que
(OI) et (JK) sont perpendiculaires.

EXERCICE8
ABCD est un carré ; I et J les milieux respectifs des côtés [MQ] et [PQ].
Démontrer que (NI) et (MJ) sont perpendiculaires.

Calculer les angles et .

EXERCICE9
Parmi les équations suivantes, déterminer celles qui sont des équations de cercle et donner alors
le centre et le rayon :
2x2 + 2y2 - 5 = 0 x2 + 2x + y2 + y - 3 = 0 x2 + 4x + y2 + 5 = 0

EXERCICE10
Déterminer l'équation du cercle de centre I(2 ; 3) et de rayon 2
Déterminer l'équation du cercle de diamètre [AB], avec A(5 ; 1) et B(2 ; -3)

EXERCICE11

1) Déterminer le centre et le rayon de la sphère S d'équation : x2 + 2x + y2 + z2 - z = 11


4
2) Déterminer l'équation de la sphère S' de diamètre [AB] avec A(2 ; 2 ; 0) et B(-1 ; 5 ; 1).
3) Soit C le point de coordonnées (2 ; 4 ; 2). C appartient-il à S ? C appartient-il à S' ?

EXERCICE12
ABC est un triangle tel que AB=2 et AC=3 ; de plus on a .
1) Démontrer de deux façons que ABC est rectangle en B.

2)Calculer , puis calculer les angles  et

EXERCICE13
ABC est un triangle. Dans chacun des cas suivants :
1)ABC est rectangle en A. 2) ABC est équilatéral 3) ABC est isocèle et Â=120°
Déterminer et construire l’ensemble des points M tels que .

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EXERCICE14
ABC est un triangle équilatéral de côté a.

1)Trouver l’ensemble des points M tels que .


2)Pour quelle valeur de k l’ensemble des points M tels que est la hauteur
issue de A.
3) Déterminer et construire l’ensemble des points M tels que MA2+MB2=ka2 (discuter ).

EXERCICE15
H G
On considère un cube ABCDEFGH.
  
L'espace est rapporté au repère (A, AB , AD , AE )
1) a) Donner les coordonnées des points A, F, C et H. E
  F
Calculer le produit scalaire AF . CH.
Les droites (AF) et (CH) sont-elles orthogonales ?
 
b) En remarquant que CH = BE , retrouver le résultat précédent.
 
2) a) Calculer le produit scalaire EC . FD . D
C
Les droites (EC) et (FD) sont-elles orthogonales ?
 
b) En remarquant que EF = DC retrouver le résultat précédent. A B

EXERCICE16
D
On considère un tétraèdre régulier ABCD.
On pose AB = BC = CD = AC = a .
Soit G l'isobarycentre des points B, C, D.
     
1)Calculer en fonction de a les produits scalaires AB . BC ; AC . BC ; AD . BC
C .
2)Justifier que (AD) est orthogonale à (BC).
  A B
3)Déduire des calculs précédents le produit scalaire AG . BC .
 
4)Calculer AG . BD . Que peut-on en conclure ?

H G
EXERCICE17
On considère un cube ABCDEFGH. E I
F
  
L'espace est rapporté au repère (A; AB , AD , AE ).
Soit I le barycentre de (E ; k) et (F ; 1 - k) avec k IR .
1)Déterminer les valeurs de k pour lesquelles les trois points A, I D C
et C forment un triangle rectangle.
2)Faire un dessin. A B

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ISOMÉTRIES
I)Notion d’isométrie

1)Définition

On appelle isométrie du plan toute application du plan dans lui-même qui conserve la
distance.

Soit f une isométrie telle que f( M ) = et f( N ) = alors MN = .

Exemples

Les translations ,les symétries orthogonales ( ou réflexions), les symétries centrales et les
rotation sont des isométries .

Les seules isométries du plan qui conservent les longueurs sont les quatre transformations

précédentes.

L’identité du plan idp est aussi une isométrie.

1)Translation de vecteur : ( M) = <=>

2) Symétrie centrale de centre Ω : <=> ΩM = .

3) Symétrie orthogonale d’axe ( : Si M ( alors M = ; Si M ∉ ( alors (


est la médiatrice de [M .

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Ω Ω
4)Rotation de centre Ω et d’angle : r(Ω, ) ( M) = <=>
Ω Ω

CONTRE-EXEMPLE

Une homothétie n’est pas une isométrie car elle ne conserve pas les distances.

Une homothétie de rapport k multiplie les distances par .

h(Ω,k) ( M) = <=> Ω Ω

2)Propriétés d’une isométrie

a) Propriété 1

Toute isométrie conserve le produit scalaire.

Soit f une isométrie telle que f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors = .

Démonstration

f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC =

donc (1)

donc (2)

Or = ; = ; =

D’après ( 1) et (2) , on a: = donc =

D’où = .

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b) Propriété 2

Toute isométrie conserve la mesure des angles géométriques.

Soit f une isométrie telle que f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors = .

Démonstration

f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC = .

= AB )

= )

Or = ; AB = ; AC =

Donc )= ) d’où = .

c) Propriété 3

Toute isométrie conserve le coefficient de colinéarité.

Soit f une isométrie telle que f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = ; si alors


, t IR .

Démonstration

f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC =

=> = =>

=> - 2t + =0 (1)

Or = ; = ; =

La relation (1) devient : - 2t + =0

Donc donc =

Par conséquent .

Remarque

Toute isométrie conserve le coefficient de colinéarité donc toute isométrie conserve


l’alignement.

Les images de 3 points alignés par une isométrie sont 3 points alignés.

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d) Propriété 4

Toute isométrie conserve le barycentre.

Soit f une isométrie telle que f( A ) = ,f( B ) = et f( G ) = ; si G est le barycentre du


système alors est le barycentre du système .

Démonstration

Soit f une isométrie telle que f( A ) = ,f( B ) = et f( G ) = ; soit G est le barycentre du


système .

Alors or une isométrie conserve le coefficient de colinéarité.

f( A ) = ,f( B ) = et f( G ) = donc .

par conséquent est le barycentre du système .

Remarque

Toute isométrie conserve le barycentre donc toute isométrie conserve le milieu.

Si I est milieu de [AB]; f (I) est milieu de [f (A) f (B)].

e) Propriété 5

Toute isométrie conserve les aires.

Soit f une isométrie telle que f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = ; alors

aire(ABC) = aire( ).

Démonstration

f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC =

aire(ABC) = AB

aire( )=

Or ; AB = , AC =

Donc aire(ABC) = aire( ).

3)Conséquences des propriétés

Les images de deux points distincts par une isométrie sont deux points distincts.

Les images de 3 points non alignés par une isométrie sont 3 points non alignés.

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Une isométrie conserve le parallélisme : L’image de deux droites parallèles par une
isométrie sont deux droites parallèles.

Une isométrie conserve l’orthogonalité : L’image de deux droites perpendiculaires par une
isométrie sont deux droites perpendiculaires.

L’image d’une droite par une isométrie est une droite.

L'image de la droite (AB) est la droite (f(A)f(B) ) .

L’image d’une demi-droite par une isométrie est une demi-droite.

L’image d’un segment par une isométrie est un segment de même longueur.

L'image du segment [AB ] est le segment [f(A)f(B) ].

L'image du cercle de centre A et de rayon r est le cercle de centre f(A) et de rayon r.

Une isométrie conserve le contact : Si (d) est une droite tangente en un point A à un cercle
(C), alors (d’) est tangente à (C’) en A’. (d’), (C’) et A’ étant les images respectives de (d),
(C) et A par f.

4)Isométrie réciproque

Toute isométrie est une application bijective et sa réciproque est une isométrie.

Soit f une isométrie, sa réciproque est notée .

5)Composition d’isométries

La composée de deux isométries est une isométrie.

Théorème

Soient f et g deux isométries. On a : .

Composition de deux translations

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6)Composition de deux symétries orthogonales

Propriété 1

Si et sont deux réflexions d’axes respectifs (D1) et (D2) tels que (D1) // (D2), alors

o est la translation de vecteur 2 où est le vecteur tel que (D1) = ((D2)).

On note : o = .

Remarque

1) o == .

2)Si (D1) = (D2) alors o = Id .

Propriété 2

Si et sont deux réflexions d’axes respectifs (D1) et (D2) tels que (D1) et (D2)
sécants en Ω alors o est la rotation de centre Ω et d’angle 2 ( où est
un vecteur directeur de (D1) et est un vecteur directeur de (D2) .

On note : o = r( Ω , 2 ( ).

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Remarque

Si (D1) ⊥(D2) alors o = . Et dans ce cas o = o .

ATTENTION : En dehors de cas , o o .

Remarque

1)La rotation : r( Ω , )= .

2)La rotation : r( Ω , ) est encore appelée quart de tour direct de centre Ω

Exemples

ABCD est un carré de sens direct et de centre O.

o = .

o = r( A , ) est encore appelée quart de tour direct de centre A.

o = r( A ,- ) est encore appelée quart de tour indirect de centre C.

o = r( O , ) est encore appelée symétrie de centre O.

7)Décompositions de translations,de rotations

Propriété 1

Soit la translation de vecteur non nul.Pour toute droite ( de vecteur normal , il


existe une droite ( et une seule telle que : o = .

Propriété 2

Soit r( O , ) une rotation de centre O et d’angle . Pour toute droite ( passant par O,il
existe une droite ( et une seule telle que : o = r( O , ) .

Exemples

ABCD est un carré de sens direct et de centre O, I et J sont les milieux respectifs des
segments [AB] et [CD].

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= o = o

r( B , ) = o = o

r( B ,- ) = o = o

8)Composée d’une symétrie orthogonale et d’une translation

Définition

Soit ( une droite de vecteur directeur .

On appelle symétrie glissée d’axe ( et de vecteur la composée de la symétrie


orthogonale d’axe ( et de la translation de vecteur .

On a o = .

Propriété 1

Une symétrie glissée n’admet pas de point invariant.

Propriété 2

Soit ( une droite et un vecteur non nul .

1)Si est normal à ( alors o est une symétrie orthogonale .

2) Si n’est pas normal à ( alors o est une symétrie glissée.

9)Composée de rotations

Propriété 1

Si r( Ω , ) et sont deux rotations d’angles respectifs α et α’ et de même centre


Ω , alors r( Ω , )o est la rotation d’angle α + α’ et de centre Ω .

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Propriété 2

Si r et sont deux rotations d’angles respectifs α et α’ et de centres distincts.

1)Si α + α’ = k2π, (k ℤ ) alors r o est une translation.

2) Si α + α’ ≠ k2π , (k ℤ) alors r o est une rotation d’angle α + α’.

Exemples

ABC est un triangle équilatéral de sens direct et est le milieu de [AC].

r( C , )o r( A ,- ) est une translation. De plus r( C , )o r( A ,- ) (A) = B.

Donc r( C , )o r( A ,- ) = .

r( B , )o r( C , ) est une rotation d’angle .

De plus r( B , )= o et r( C , )= o

Donc r( B , )o r( C , )= o = r( A ,- ) = r( A , )

r( A , )o r( B , ) est une rotation d’angle . c'est-à-dire une symétrie centrale.

De plus r( A , )= o et r( B , ) = o

Donc r( A , )o r( B , ) = o = .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 177


Méthode

Pour déterminer la composée r(B, deux rotations de centres distincts A et B,


on peut utiliser les droites ( et ( telles que : = o et

r(B, = o donc r(B, = o .

10)Composée d’une rotation et d’une translation

Soit r une rotation d’angle non nul et t une translation.

Alors tor est une rotation d’angle .

Construction du centre de la rotation tor .

Soit O le centre de la rotation r et le vecteur de la translation t.

Si = alors tor = r .

Si , construisons les droites (D ), ( et ( telles que :

( D) est la droite passant par O et de vecteur normal ;

r= o et t = o

On a : tor = o

(D ) et ( sont sécantes en O, (D ) et ( sont parallèles ; donc ( ) et ( sont sécantes


en un point A.

Désignons par et des vecteurs directeurs respectifs de ( ) et ( .

est un vecteur directeur de (D ) ; donc 2( , )= .

On en déduit que tor est la rotation de centre A et d’angle .

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Remarque

On démontre de manière analogue que rot est une rotation d’angle .

On a en général : tor rot .

Exemples

ABCD est un carré de sens direct et de centre O, est le symétrique de C par rapport à B.

r( A , )o est un quart de tour direct.

Soit ( la médiatrice du segment [BC].

On a : = o et r( A , ) = o

Donc r( A , )o = o = r( O , ) .

o r( A , ) est un quart de tour direct.

Soit ( la médiatrice du segment [B ].

On a : o r( A , ) = ( o o( o )= o

Donc o r( A , ) est le quart de tour direct dont le centre est le point symétrique de
O par rapport à (AB).

Méthode

Pour déterminer la composée o r( O , ) d’une rotation et d’une translation de vecteur


non nul,on peut utiliser les droites construisons les droites (D ), ( et ( telles que :

( D) est la droite passant par O et de vecteur normal ;

r= o et t = o .

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On a : tor = o .

II)Classification des issométries du plan

Défintion

On dit qu’un point A est fixe par une isométrie f si on a f(A) = A.

1)Décomposition d’une isométrie

Soit f une isométrie du plan et A un point.

Il existe une unique isométrie g et une unique translation t telles que : g(A) = A et f = tog .

Démonstration

Existence

Désignons par l’image de A par f et par t la translation de vecteur .

Posons g = f.

On a : g est la composée de deux isométries, est une isométrie.

De plus g(A) = f (A) = .

Donc f est la composée d’une isométrie laissant A invariant et d’une translation.

Unicité

Supposons qu’il existe une isométrie laissant A invariant et une translation telles que

f= o

On a : f(A) = ( A) = t(A) donc =t.

On en déduit : tog = to ;g= .

2)Isométries laissant invariants trois points non alignés

Une isométrie du plan qui laisse invariants trois points non alignés est l’application
identique.

Démonstration

Soit f une isométrie laissant invariants trois points A, B et C non alignés.

On : f(A) = A , f(B) = B , f(C) = C .

Posons f(M) = .

On a: AM = A donc A appartient à la médiatrice de [M ].

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 180


On a: BM = B donc B appartient à la médiatrice de [M ].

On a: CM = C donc C appartient à la médiatrice de [M ].

On en déduit que A, B et C sont alignés, ce qui est absurde.

Donc M = .

Par consequent f(M) = M .

On a : f = Id .Autrement dit tout point du plan est invariant par f .

C'est-à-dire f est l’application identique.

3)Isométries laissant invariants deux points distincts

Une isométrie du plan qui laisse invariants deux points A et B distincts et qui n’est pas
l’application identique, est la symétrie orthogonale d’axe (AB).

Démonstration

Soit f une isométrie ,distincte de l’application identique ,qui laisse invariants deux points A et B
distincts.

Soit M un point extérieur à (AB) et f(M) = .Les points M et sont distinct, sinon f laisserait
invariants trios points non alignés et serait l’application identique.

De plus AM = A , BM = B donc (AB) est la médiatrice de [M ].

Soit s la symétrie orthogonale d’axe (AB).

Donc sof est une isométrie laissant invariants trois points A, B et M non alignés d’où sof est
l’application identique.

On a : sof = Id ; on déduit que f = s.

C'est-à-dire f est la symétrie orthogonale d’axe (AB).

4)Isométries laissant invariant un point

Une isométrie du plan qui laisse invariant un seul point A est une rotation de centre A.

Démonstration

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 181


Soit f une isométrie laissant invariant un seul point A.

Soit B un point distinct de A et f(B) = .

On a : B et AB = A donc A appartient à la médiatrice ( de [B ].

Soit s la symétrie orthogonale d’axe ( ).

On a : sof (A) = s(A) = A et sof (B) = s( ) = B .

On a :sof est une isométrie qui laisse invariants deux points A et B distincts.

On a :sof n’est pas l’application identique, sinon f serait une symétrie orthogonale et n’aurait pas
un seul point invariant.

On en déduit que sof est la symétrie orthogonale d’axe (AB).

On a : of = donc f = o .

On en déduit que f est une rotation de centre A.

CONSÉQUENCES

D’après les propriétés précédentes, toute isométrie du plan qui laisse invariant au moins un
point A est :

1)soit l’application identique.

2)soit une symétrie orthogonale dont l’axe passe par A.

3)soit une rotation de centre A.

On en déduit d’après la décomposition d’une isométrie que toute isométrie du plan est :

1)soit une translation.

2)la composée d’une symétrie orthogonale et d’une translation.

3) la composée d’une rotation et d’une translation.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 182


Théorème

Une isométrie est soit l’identité ,soit une translation ,soit une rotation ,soit une symétrie
orthogonale, soit une symétrie glissée.

Théorème

Une isométrie sans point fixe est soit une translation de vecteur non nul, soit une symétrie
glissée.

III)Déplacements et Antidéplacements

1)Définitions

Toute isométrie qui conserve les mesures des angles orientés s’appelle un déplacement .

Un déplacement est aussi appelé une isométrie positive.

Toute isométrie qui transforme les mesures des angles orienté en leurs opposées s’appelle
un antidéplacement .

Un Antidéplacement est aussi appelé une isométrie négative.

Propriétés

Toute isométrie est soit un déplacement, soit un antidéplacement.

Tout déplacement est soit l’application identique, soit une translation ,soit une rotation.

Tout antidéplacement est soit une symétrie orthogonale, soit une symétrie glissée.

Remarque

Un déplacement qui fixe deux points distincts est l’application identique .

2)Compositions de déplacements et antidéplacements

La composée de deux déplacements est un déplacement.

La composée de deux antidéplacements est un déplacement.

La composée d’un déplacement est d’un antidéplacement est un antidéplacement.

3)Propriétés

La réciproque d’un déplacement est un déplacement.

La réciproque d’un antidéplacement est un antidéplacement.

4)Théorème fondamentale

Soient A, B, C et D des points du plan tels que AB = CD et A B.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 183


Il existe un unique déplacement qui transforme A en C et transforme B en D .

Il existe un unique antidéplacement qui transforme A en C et transforme B en D.

Théorème

Un déplacement qui n’a pas de point invariant est une translation de vecteur non nul .

Un déplacement ayant un seul point fixe est une rotation d’angle non nul .

Un antidéplacement qui n’a pas de point invariant est une symétrie glissée.

Un antidéplacement qui fixe deux points distincts A et B est la symétrie orthogonale d’axe
(AB).

4)Triangles isométriques

a) Définition

Dire que deux triangles ABC et A’B’C’ sont isométriques ou superposables signifie qu’il
existe une isométrie f telle que les points A, B et C ont respectivement pour images A’, B’ et
C’ par f.

Remarque

Si f est un déplacement, on dit que ABC et A’B’C’ sont directement superposables.

Si f est un antidéplacement, on dit que ABC et A’B’C’ sont superposables après


retournement.

Théorème

Soit ABC et A’B’C’ deux triangles

Si A’B’ = AB ; A’C’ = AC et B’C’ = BC alors les triangles ABC et A’B’C’ sont


isométriques.

(Deux triangles sont isométriques lorsque que leurs côtés sont deux à deux de même
longueur)

b)Caractérisation des triangles isométriques

Premier cas d’isométrie :Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux de mêmes longueurs,
alors les deux triangles sont isométriques.

Deuxième cas d’isométrie :Si deux triangles ont un angle de même mesure compris entre deux
côtés respectivement de même longueur, alors les deux triangles sont isométriques.

Si alors ABC et EFG sont isométriques.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 184


Troisième cas d’isométrie :Si deux triangles ont un côté de même longueur adjacent à deux
angles respectivement de même mesure alors ces deux triangles sont isométriques.

Si alors ABC et EFG sont isométriques.

5)Angle d’un déplacement

Soit f un déplacement. A, B, C et D quatre points tels que AB ≠ 0 et CD ≠ 0. Si , , et


sont les images respectives de A, B , C et D par f alors (

Soit ( .

On dit que f est un déplacement d’angle θ. Autrement dit f est caractérisé par son angle θ
appelé angle du déplacement.

Théorème

Un déplacement f d’angle nul ( est une translation ; on a : f = .

Un déplacement f d’angle non nul ( est une rotation ; on a : f = r( Ω , .

Le point Ω est le point d’intersection des médiatrices [A ] et [B ].

Si f est un déplacement d’angle θ et g un déplacement d’angle θ’ alors

a) est un déplacement d’angle – θ .

b) fog est un déplacement d’angle θ + θ’.

6)Déplacements et nombre complexes

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L’écriture complexe d’un déplacement f est : z’ = az + b, a et b deux nombres complexes
tels que .

1)Si a = 1 alors f est une translation de vecteur d’affixe b.

2)Si a ≠ 1 alors f est une rotation de centre I d’affixe et d’angle arg(a).

Théorème

Soit f une isométrie.

1)f est un déplacement ssi f est la composée d’un nombre pair de symétries orthogonales.

2)f est un déplacement ssi f est la composée de deux symétries orthogonales

Théorème

Soit f une isométrie.

1)f est un antidéplacement ssi f est la composée d’un nombre impair de symétries
orthogonales.

2)f est un antidéplacement ssi f est une symétrie orthogonale ou la composée de trois
symétries orthogonales

Attention

Soit A, B , C et D quatre points tels que AB = CD et AB ≠ 0 alors il existe deux


déplacements qui transforment le segment [AB] au segment [CD].

Attention

Soit A, B , C et D quatre points tels que AB = CD et AB ≠ 0 alors il existe deux


antidéplacements qui transforment le segment [AB] au segment [CD].

IV)Applications affines

Dans cette partie, P désigne le plan et V l’ensemble des vecteurs du plan.

1)Définition

On appelle application affine du plan toute application de P dans P qui conserve le


coefficient de colinéarité.

Une application affine bijective du plan est appelée transformation affine du plan.

Propriété

Soit f une application du plan dans lui-même.

f est une application affine si et seulement f conserve le barycentre de deux points.

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Exemples

Toute projection du plan est une application affine du plan.

Toute isométrie du plan est une transformation affine du plan.

Toute homothétie du plan est une transformation affine du plan.

Propriété

La composée de deux applications affines du plan est une application affine du plan.

La réciproque d’une transformation affine du plan est une transformation affine du plan.

2)Application vectorielle associée à une application affine

Soit f une application du plan.

On appelle application vectorielle associée f l’application de V dans V, telle que pour tous
points A et B de P , on a : .

Si f(A) = et f(B) = alors = .

a) Application vectorielle associée à une translation

Soit la translation de vecteur .

On a : (A) = et (B) = alors = .

On en déduit = = .

donc = Id.

L’ application vectorielle associée à une translation est l’application identique de V.

b) Application vectorielle associée à une homothétie

Soit h( Ω ,k ) l’ homothétie de centre Ω et de rapport k.

On a : (A) = et h( Ω ,k )(B) = alors =k .

On en déduit = =k .

L’ application vectorielle telle que est l’application vectorielle associée à


une homothétie de rapport k.

L’application vectorielle est appelée homothétie vectorielle de rapport k.

c) Application vectorielle associée à une rotation

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Soit r( Ω , ) la rotation de centre Ω et d’angle .

On a : (A) = et r( Ω , )(B) = alors AB = et ( , = (2

On en déduit = telle que AB = et ( , = (2 .

L’application vectorielle telle que telle que

et ( , = (2 est l’application vectorielle associée à une


rotation d’angle .

L’application vectorielle est appelée rotation vectorielle d’angle .

d) Application vectorielle associée à une réflexion

Soit la réflexion d’axe ( .

On a : (A) = et (B) = alors ( est la médiatrice de [A ] et [B ].

On en déduit =

On pose = et =

L’application vectorielle telle que telle que

et ( médiatrice de [A ] et [B ] est l’application vectorielle


associée à une réflexion d’axe ( .

L’application vectorielle est appelée réflexion vectorielle d’axe ( .

3)Détermination d’une application affine

Une application affine est déterminée par la donnée de trois points non alignés et de leurs
images.

Démonstration

Soient A, B et C trois points non alignés du plan P et f une application affine de P.

Soit M un point du plan et (x ; y) ses coordonnées dans le repère (A, , ).

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 188


On a :

Donc (1- x- y) =

D’où M est le barycentre de ( A, 1-x-y) , (B, x) et (C, y).

Propriété

Une application vectorielle associée à une application affine est linéaire.

C'est-à-dire

1) . IR

2)

3) IR , IR

L’ application vectorielle sera désormais appelée application linéaire associée à une


application affine f .

Propriété

Toute application affine conserve le barycentre.

4)Expression analytique d’une application affine

Le plan est muni du repère ( O, .

Soit f une application du plan dans lui-même.

f est une application affine du plan si et seulement si elle admet une expression analytique
de la forme .

5)Points invariants par une application affine.

Soit f une application affine de P.

L’ensemble des points invariants par f est l’ensemble vide,un singleton,une droite ou le
plan P.

Exemples

1)Une translation de vecteur non nul n’a pas de point invariant.

2)Une rotation d’angle non nul n’a qu’un point invariant,son centre.

3)L’ensemble des points invariants par une symétrie orthogonale est l’axe de cette symétrie.

6)Image d’une droite par une application affine

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Soit f une application affine,(AB) une droite, et les images respectives de A et B par f.

1)Si = alors l’image de (AB) est le singleton .

2) Si alors l’image de (AB) est la droite ).

7) Image d’un plan par une application affine

Soit f une application affine du plan.

1)Si f est bijective alors f(P ) = P.

2) Si f n’est pas bijective alors f(P ) est un singleton ou une droite.

Remarque

Une application affine f a pour expression analytique

On a : .

1) f est une bijection ( ou une transformation du plan ) si et seulement si : ;

par conséquent f(P ) = P.

2)Si 0 alors f(P) est soit une droite, soit un point.

3)Toute application affine admettant au moins trois points non alignés invariants est
l’application identique.

8)Affinités du plan

On appelle affinité d’axe ( D) ,de direction ( et de rpport k l’application f qui à tout point
M du plan associe le point tel que =k , où H est le projeté de M sur ( D)
suivant la direction ( .

Remarques

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1)Lorsque ( D) est perpendiculaire à ( alors f est affinité orthogonale d’axe ( D) et de
rpport k.

2)Si k = 0 alors f est la projection dur ( D) suivant la direction (

3) Si k = 1 alors f est l’application identique du plan.

4) Si k = -1 et si ( D) est perpendiculaire à ( alors f est la symétrie orthogonale d’axe (D ).

5) L’ensemble des points invariants d’une affinité est son axe ( D).

Propriété

Le plan est muni du repère ( O, .

L’expression analytique de l’affinité d’axe ( D) d’équation y = b, de direction celle de et de


rapport k est : .

EXERCICES SUR LES ISOMÉTRIES

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EXERCICE 1

ABC est un triangle isocèle tel que AB = AC = 2BC. C’ et B’ sont les milieux de [AB] et [AC]
respectivement.

Démontrer que les triangles suivants sont isométriques :

a) AB’B et AC’C ;

b) BB’C et CC’B.

EXERCICE 2

ABDE et BCFG sont deux carrés construits à l’extérieur du triangle ABC.

Démontrer que AG = DC.

EXERCICE 3

ABC est un triangle équilatéral, M, N, P sont des points de [BC], [CA], [AB] tels que

BM = CN = AP.

1)Démontrer que les triangles BMP, CNM et NAP sont isométriques deux à deux.

2) En déduire que MNP est équilatéral.

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EXERCICE 4

ABCD est un carré de centre O, M un point de [AB]. On mène par B la perpendiculaire à (CM)
qui coupe (AD) en P.

1) a) Démontrer que = .

b) En déduire que les triangles MCB et ABP sont isométriques et que MB = AP.

2) a) Démontrer que les triangles OMB et OPA sont isométriques.

b) En déduire que le triangle POM est rectangle et isocèle.

EXERCICE 5

ABCD est un carré, (DM) est tangente au cercle (C )de diamètre [AB].

1) Démontrer que les triangles OAD et OMD sont isométriques.

2) Démontrer que les triangles DMR et DCR sont isométriques.

En déduire la nature du triangle CMR.

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EXERCICE 6

Le plan euclidien est rapporté à un repère orthonormé ( O, . On considère l’application f qui

au M(x ; y ) associe le point tel que

1) démontrer que f est une isométrie.

2) Quel est l’ensemble des points invariants par f ?

3) Déterminer fof .

4)Soit (d) la droite d’équation x- 2y + 3 = 0

Déterminer f((d)) par une équation cartésienne.

EXERCICE 7

ABC est un triangle de sens direct. Les points D, E et F sont tels que les triangles BCD, AEB et
CFA sont des triangles équilatéraux directs.

1) Faire une figure.

Quelle conjecture peut-on émettre sur la nature du quadrilatère AEDF ?

2) Soit la transformation f = r( B , )o r( A , ) .

3)Déterminer f(A) et f(F). On justifiera chaque réponse.

4)Caractériser f.

5) Justifier la conjecture faite à la question 1).

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EXERCICE 8

ABCD est un carré de sens direct et de centre O; I milieu de [AB], r la rotation de centre

A et d’angle - et r’ le quart de tour direct de centre O.

1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques des transformations suivantes :

f = r’or ; g= o ; h = gof.

2) E est un point du segment [AB] distinct de I et F un point du segment [BC] tels que AE =BF.
Les droites (AF) et (EC) se coupent en H.

a) Justifier F est l’image de E par r’.

b) Démontrer H est l’orthocentre du triangle DEF.

c) En déduire que les droites (DH) et (EF) sont perpendiculaires.

EXERCICE 9

Soit ABC un triangle direct rectangle en A. Soit l’application définie par :

f= o

1)Montrer que f est un antidéplacement.

2)Montrer que f est une symétrie glissante.

3)Donner la forme réduite de f.

EXERCICE 9

On considère un triangle équilatéral ABC direct de centre O.

1)Déterminer les isométries, du plan qui laissent le triangle ABC globalement invariant.

2)Soit r la rotation de centre O et d'angle .On pose : A' = r(A) , B' = r(B) et C' = r(C).

Soit f une isométrie qui transforme { A, B , C } en {A' ,B' ,C' } .On pose g =

a) Montrer que g est une isométrie du plan qui laisse { A, B , C } globalement invariant.

b) Déterminer alors toutes les isométries du plan qui transforme { A, B , C } en {A' ,B' ,C' }

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EXERCICE 10

On considère un triangle équilatéral direct ABC. La médiatrice du segment [AB] recoupe le


cercle circonscrit ζ au triangle ABC en D. La droite (BD) coupe (AC) en A'.

1)Prouver que le triangle CBA' est rectangle en B et que la droite (AD) est la médiatrice du
segment [CA'].

2)Soit l'application f = o .

a) Déterminer l'image de A par f .

b) Montrer que f est une translation dont on déterminera le vecteur.

EXERCICE 11

Dans le plan orienté, on considère un losange ABCD tel que et AB = BC = CD = DA = 5 et

( .

On désigne par I, J, K, L, et O les milieux respectifs des segments [AB], [BC], [CD], [DA] et
[BD].

On note (∆) la médiatrice de [AB] et (∆ ) la médiatrice de [CD].

1)Soit f l’isométrie du plan définie par : f(A) = B , f (B) = D et f (D) = C.

a) Prouver que f est un antidéplacement.

b) Démontrer que s’il existe un point M invariant par f alors M est équidistant des points A, B,
C, D.

c) L’isométrie f admet-elle un point invariant ?

2)Soit σ la symétrie orthogonale d’axe (∆) et r la rotation de centre B et d’angle - .

a) Démontrer que f = r oσ

b) A-t-on f = σo r ?

3)Soit la symétrie orthogonale d’axe (BC).

a) Déterminer l’axe de la symétrie orthogonale telle que r = .

b) En déduire que f peut s’écrire sous la forme f = où est est une translation que l’on
précisera.

4)Soit la translation de vecteur ; on note sa réciproque et on pose g = .

a) Déterminer g(D), g(I), g(O). En déduire la nature précise de la transformation g.

b) Démontrer que f = . A-t-on f = go ?

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EXERCICE 12

π
Soit ABC un triangle direct rectangle en C et soit r la rotation de centre A et d’angle 2 .

Soit D = r (C) et E = r─ 1 (B) . On désigne par I le milieu du segment [CD].

1) a) Montrer qu’il existe un unique déplacement f tel que f (A) = D et f (C) = A.

b) Préciser la nature et les éléments caractéristiques de f .

2) On pose g = f ○ r .

a) Montrer que g est une translation.


b) Soit F = g (E). Montrer que f (B) = F et en déduire la nature du triangle BIF.
c) Montrer que les points C, A, F sont alignés.

3) Soit G = tAD (I) .

a) Montrer qu’il existe un unique antidéplacement φ tel que φ(C) = D et φ(I) = G.


b) Montrer que φ est une symétrie glissée dont on précisera l’axe et le vecteur.
EXERCICE 13

1) Dans le plan affine euclidien orienté P rapporté à un repère orthonormé direct (O, ), trouver
la nature de l’application , ses éléments caractéristiques et sa forme réduite éventuelle dans
chacun des cas suivants :

a) b) c)

2) On considère dans le plan, les points A(1, 0) et B(0, 1) et R la rotation de centre O et

d’angle et T la translation de vecteur .

Déterminer ToR et RoT

EXERCICE 14

Dans le plan affine euclidien rapporté à un repère orthonormé direct (O, ), on donne la droite
(D) :

1) Déterminer l’expression analytique de la symétrie orthogonale d’axe (D)


2)Soit S la similitude de centre A(0, 2), d’angle et de rapport .
a) Soit M le point d’affixe tel que S(M)= M’ d’affixe
Exprimer en fonction de . Quelle est alors la nature de S?
b) En déduire l’expression analytique de S dans (O, )
3) Soit T l’application affine définie par :

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 197


a) Montrer que l’expression analytique de T est :

b) A-t-on ?
c) Montrer que o où est l’homothétie de centre A et de rapport .
d) Donner la nature de T en précisant ses éléments caractéristiques.

EXERCICE 15

ABCD est un carré direct . la médiatrice du segment [BC]. Soit une


isométrie distincte de la symétrie telle que et
1) a) Montrer que le point O milieu de [BD] est invariant par et que c’est l’unique point
invariant par .
b)En déduire la nature et les éléments caractéristiques de
2)Soit et

a) Chercher et . En déduire que


b) Montrer que .
c) En déduire la nature de .

EXERCICE 16

Soit ABC un triangle rectangle en A tel que . On désigne par O le milieu de


[BC].

1) Montrer que le triangle OCA est équilatéral


2) a) Montrer qu’il existe un unique déplacement qui envoie O sur A et B sur C
b) Montrer que est une rotation. Construire son centre I

c) En calculant et , montrer que I appartient au segment [AB].


d) Calculer le rapport , en déduire que I est le barycentre des points (A, 2) et (B, 1).
3) Soit r la rotation de centre C et d’angle .
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de .

b) Soit C’ l’image de C par , montrer O,I et C’ sont alignés .

4) a) Montrer qu’il existe un unique antidéplacement qui transforme O en A et B en C.


b) Montrer que est une symétrie glissante dont on précisera l’axe et le vecteur.
c) Montrer que .
5)Soit . Donner la nature et les éléments caractéristiques de .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 198


TRANSFORMATIONS DE L’ESPACE
L’espace E est muni du repère ( O, et V est l’ensemble des vecteurs de l’espace.

I)Translations

1)Définition

Soit un vecteur de V.

On appelle translation de vecteur ,et on note , l’application de E dans lui-même qui à


tout point M associe le point tel que : .

On dit que est l’image de M par la translation de vecteur et M est l’antécédent de


par la même translation.

Remarque

1)Si alors est l’application identique ; tous les points de E sont invariants.

2) Si alors aucun point n’est point invariant.

3) est l’application réciproque de .

Exemples

Soit le cube ABCDEFGH.


H G

E
F

D
C

A B

Soit t la translation de vecteur .

On a : t(E ) = F ; t(D ) = C ; t(H ) = G

2)Propriété caractéristique

Soit f une application de E dans lui-même.

f est une translation si et seulement si , pour tous points M et N d’images respectives


et , on a : .

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Remarques

1)Toute translation de E est une isométrie de E ; donc elle a toutes les propriétés d’une isométrie.

2)L’application linéaire associée à une translation est l’application identique de V.

Remarques

Soit t une translation.

1)L’image de la droite de repère (A, ) est la droite de repère (t(A), ).

2) L’image du plan de repère (A, , ) est le plan de repère (t(A), , ).

3)L’image d’une figure plane est une figure de même nature et de mêmes dimensions.

4) L’image d’un solide de l’espace est un solide de même nature et de mêmes dimensions.

L’image de la sphère de centre A et de rayon R par une translation est une sphère de centre t(A)
et de rayon R.

3)Expression analytique d’une translation

L’espace est muni du repère ( O, .

L’expression analytique de la translation de vecteur (a ; b ;c) est : .

Exemple

L’expression analytique de la translation de vecteur (2 ; 3 ;7) est : .

4)Composée de deux translations

Soient et deux vecteurs de V.

La composée des translations de vecteurs respectifs et est la translation de

vecteur + .

On a : = .

Remarque

Pour tout vecteur de V , on a : = ; est une transformation de E

et .

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II)Homothéties

1)Définition

Soit O un point de E et k un nombre réel non nul.

On appelle homothétie de centre O et de rapport k , et on note ou h , l’application de


E dans lui-même qui à tout point M associe le point tel que : =k

Remarque

Si k = 1 alors h est l’application identique ; tous les points de E sont invariants.

Si k alors O est le seul point invariant.

Si k = -1 alors h est la symétrie de centre O.

2)Propriété caractéristique

Soit f une application de E dans lui-même.Soit k un nombre réel différent de 0 et 1.

f est une homothétie si et seulement si , pour tous points M et N d’images respectives


et , on a : =k .

Remarques

1)Toute homothétie de E est une application affine de E ; donc elle a toutes les propriétés d’une
application affine.

2)L’application linéaire associée à une homothétie de rapport k ( k différent de 0 et 1) est


l’application de V dans V, appelée homothétie vectorielle, qui à tout vecteur associe le vecteur
k .

3)Une homothétie de rapport k multiplie les distances par ,les aires par et

les volumes par .

Remarques

Soit h une homothétie de rapport k.

1)L’image de la droite de repère (A, ) est la droite de repère (h(A), ).

2) L’image du plan de repère (A, , ) est le plan de repère (h(A), , ).

3)L’image d’une figure plane est une figure de même nature et de dimensions différentes.

4) L’image d’un solide de l’espace est un solide de même nature et de dimensions différentes.

L’image de la sphère de centre A et de rayon R par une homothétie est une sphère de centre h(A)
et de rayon R.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 201


4)Expression analytique d’une homothétie

L’espace est muni du repère ( O, .

L’expression analytique de l’homothétie de centre Ω (a ; b ;c) et de rapport k est :

Exemple

L’expression analytique de l’homothétie de centre Ω (-1 ; 2 ;0) et de rapport k est :

Propriété

L’espace est muni du repère ( O, .

Soient p, q et r trois nombres réels, k un nombre réel non nul et f l’application de E dans
lui-même qui à tout point M(x ;y ;z) associe le point ( tel que :

Si k = 1 alors f est la translation de vecteur (p ; q ;r).

Si k 1 alors f est une homothétie de rapport k et de centre Ω ( .

Exemple

L’application ayant pour expression analytique est une homothétie de rapport 3 et

Son centre est l’unique point invariant Ω( 2 ;0 ;1).

5)Composition de deux homothéties

Soient h et deux homothéties de centre O et de rapports respectifs k et .

On a : oh est l’homothétie de centre O et de rapport k .

On note : = .

Si k = 1 alors oh est l’application identique.

Si k = -1 alors oh est la symétrie de centre O.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 202


Remarques

Pour tout nombre réel k différent de 0 et 1, on a : = ; donc est une


transformation de E et .

On a : est l’application réciproque de .

Propriété

Soient h et deux homothéties de rapports respectifs k et .

Si k 1 alors oh est une homothétie de rapport k et le centre de oh est le point


invariant de oh .

Si k = 1 alors oh est une translation et le vecteur de la translation est déterminée en


cherchant l’image d’un point par oh .

Exemple

Soient les points A(1 ;-1 ;0), B( -1 ;0 ;) et C(0 ;1 ; -1).

Soient = ; = ; = .

1) est une homothétie de rapport -2.

Son expression analytique est

En résolvant x = , on trouve x =

En résolvant y = , on trouve y =

En résolvant z = , on trouve z = -

Le centre de est le point K( .

2) est une translation

Son expression analytique est

Soit O( 0 ;0 ;0 ) son image est (2 ; -1 ;-1) et le vecteur de la translation

est le vecteur (2 ; -1 ;-1)

est la translation de vecteur (2 ; -1 ;-1).

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 203


Propriété

Soit h une homothétie de rapport k différent de 1 et t une translation.

On a : hot et toh sont des homothéties de rapport k .

Le centre de hot est le point invariant de hot.

Le centre de toh est le point invariant de toh.

Exemple

Soit h l’homothétie de centre Ω(0 ;1 ;-1) et de rapport respectif - 4 , t la translation de

vecteur (-2 ; 1 ;1).

L’expression analytique de hot est

Le centre de hot est le point invariant de hot : le point G( ; ; ).

L’expression analytique de toh est

Le centre de hot est le point invariant de toh : le point G( ; ; ).

III)Symétries orthogonales

1)Transformation induite ou restriction

Une transformation de l’espace E est une application bijective de l’espace E dans lui-même.

Si un plan P est globalement invariant par une transformation T de l’espace,la


transformation plane définie par :

: P P

M T(M)

est appelée transformation induite de T à P.On l’appelle aussi restriction de T à P .

2)Plan médiateur d’un segment

Soient A et B deux points distincts de E et I le milieu de [AB].

L’ensemble des points équidistants de A et B est le plan ) orthogonale à la droite (AB)


en I.

Ce plan ) est appelé plan médiateur de [AB].

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 204


Remarques

Soit I le le milieu du segment [AB] et ) le plan médiateur de [AB].

1)Toute droite de ) passant par I est une médiatrice de [AB].

2)Pour tout plan ( P) contenant la droite (AB) :

a) ( P) et ) sont perpendiculaires

b)La droite d’intersection de ( P) et ) est la médiatrice de [AB] dans ( P).

Exemples

Soit ABCDEFGH un cube, I et J les milieux respectifs de [AD] et [FG].

Le plan (BEH) est le plan médiateur de [IJ] , [DG] et de [AF].

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 205


3)Réflexion de plan (Π)

Soit (Π) un plan de l’espace E.

On appelle réflexion de plan (Π), et on note , l’application de E dans lui-même qui à tout
point M associe le point tel que :

Si M (Π) alors M = .

Si M ∉ (Π) alors ) est le plan médiateur de [M ].

Une réflexion de plan ) est aussi appelée symétrie orthogonale par rapport à ).

Remarques

1)L’ensemble des points invariants par est le plan ).

2)Si H est le projeté orthogonal de M sur le plan ) et si (M) = alors .

3)Si (M) = alors ( ) = M ; on dit que M et sont symétriques par rapport à ).

4)Pout tout plan ) , on a : = ; est donc une transformation de E par conséquent


elle a toutes les propriétés d’une transformation.

On a aussi : .

4)Réflexion induite

Propriété1

Soit ) un plan et la réflexion de plan (Π).

Si ( P) est un plan perpendiculaire à (Π) et ( leur droite d’intersection alors :

1)le plan ( P) est globalement invariant par .

2)la restriction de à ( P) est la symétrie orthogonale d’axe ( .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 206


Propriété2

Soit ) un plan et la réflexion de plan (Π).

Si ( D) est une droite orthogonale à (Π) en un point I alors :

1)la droite ( D) est globalement invariant par .

2)la restriction de à ( D) est la symétrie de centre I .

Théorème

Toute réflexion de E est une isométrie.

Par conséquent, elle a toutes les propriétés d’une isométrie.

Remarques

1) Toute réflexion de E est une application affine. Par conséquent, elle a toutes les propriétés
d’une application affine.

2)Soit la réflexion de plan (Π) de vecteurs directeurs , un vecteur normal à (Π) .

L’application linéaire associée à est l’application de V dans V telle que :

( , ( et ( .

Remarques

1) Toute réflexion transforme une droite en droite.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 207


2) Toute réflexion transforme un plan en plan.

3) Toute réflexion conserve le parallélisme et l’orthogonalité.

4)L’image d’une figure plane par une réflexion est une figure de même nature et de mêmes
dimensions.

5) L’image d’un solide de l’espace par une réflexion est un solide de même nature et de mêmes
dimensions .

Par exemple :L’image d’un cube par une réflexion est un cube de même arête.

5)Expression analytique d’une réflexion

L’espace E est muni du repère orthonormé ( O, .

L’expression analytique de la réflexion de plan (Π) d’équation z = c est : .

On ne donne l’expression analytique d’une réflexion de plan (Π) que lorsque celui-ci est
perpendiculaire à l’un des axes du repère orthonormé ( O, .

On obtient des résultats analogues lorsque le plan (Π) est perpendiculaire à la droite

de repère ( O, ) ou à la droite de repère ( O, ).

Démonstration

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 208


(Π) est le plan d’équation z = c ; la réflexion de plan (Π).

On a : (M) = , M( x ;y ;z ) et ( .

Soit I le point d’intersection de (Π) et (M

(M orthogonale à (Π) donc , IR d’où .

I (Π) donc d’où = 2c – z

On en déduit .

6)Composition de deux réflexions de plans parallèles

1)La composée de deux réflexions de plans parallèles est une translation de vecteur normal
à ces deux plans.

2)Toute translation de vecteur non nul est la composée de deux réflexions de plans
parallèles ayant pour vecteur normal .

Exemples

Soit ABCDEFGH un cube , I, J, K et L les milieux respectifs de [EF], [HG], [DC] et[AB].

La composée des réflexions de plans (ADE) et (IJK) est la translation de vecteur .

La translation de vecteur 2 est composée des réflexions de plans (ABC) et (EFG).

IV)Demi-tours

1)Définition d’un demi-tour

Soit ( une droite de l’espace E.

On appelle demi-tour d’axe ( ), et on note , l’application de E dans lui-même qui à tout


point M associe le point tel que :

Si M ( ) alors M = .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 209


Si M ∉ ( ) alors ) est une médiatrice de [M ].

Un demi-tour d’axe ( ) est aussi appelée symétrie orthogonale par rapport à ).

Exemple

Soit ABCDEFGH un cube , I, J, K et L les milieux respectifs de [EF], [HG], [DC] et[AB].

La composée des réflexions de plans (ADE) et (CGH) est le demi-tour d’axe (DH).

La composée des réflexions de plans (ABC) et (IJK) est le demi-tour d’axe (LK).

Remarques

1)L’ensemble des points invariants par est la droite ).

2)Si I est le projeté orthogonal de M sur le plan ) et si (M) = alors .

3)Si (M) = alors ( ) = M ; on dit que M et sont symétriques par rapport à ).

4)Pout toute droite ) , on a : = ; est donc une transformation de E par


conséquent elle a toutes les propriétés d’une transformation.

On a aussi : .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 210


2)Demi-tour induit

Soit ) une droite de E , le demi-tour d’axe ( ) et ( P ) un plan orthogonal à ( ) en un


point I alors :

1)le plan ( P) est globalement invariant par .

2)la restriction de à ( P) est la symétrie de centre I .

Propriété

1)La composée de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant une droite ( est un

demi-tour d’axe ( .

2)Tout demi-tour d’axe ( est la composée de deux réflexions de plans perpendiculaires


suivant une droite ( .

Remarques

1) Tout demi-tour de E est une application affine. Par conséquent, il a toutes les propriétés d’une
application affine.

2) Tout demi-tour de E est une isométrie.

Par conséquent, il a toutes les propriétés d’une isométrie.

3)Soit le demi-tour d’axe ( ) de vecteur directeur et deux vecteurs non colinéaires et


orthogonaux à .

L’application linéaire associée à est l’application de V dans V telle que :

( , ( et ( .

Remarques

1) Tout demi-tour transforme une droite en droite.

2) Tout demi-tour transforme un plan en plan.

3) Tout demi-tour conserve le parallélisme et l’orthogonalité.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 211


4)L’image d’une figure plane par un demi-tour est une figure de même nature et de mêmes
dimensions.

5) L’image d’un solide de l’espace par un demi-tour est un solide de même nature et de mêmes
dimensions .

Par exemple :L’image d’un cube par un demi-tour est un cube de même arête.

3)Expression analytique d’un demi-tour

L’espace E est muni du repère orthonormé ( O, .

L’expression analytique d’un demi-tour d’axe ( ) ayant pour système d’équations

est : .

On ne donne l’expression analytique d’un demi-tour d’axe ( ) que lorsque celui-ci est
parallèle à l’un des axes du repère orthonormé ( O, .

On obtient des résultats analogues lorsque la droite ( ) est parallèle à la droite

de repère ( O, ) ou à la droite de repère ( O, ).

Démonstration

( ) est la droite ayant pour système d’équations ; le demi-tour d’axe ( ).

On a : (M) = , M( x ;y ;z ) et ( .

Soit I le point d’intersection de ( ) et (M

( ; (0 ;0 ;1)

(M orthogonale à ( ) donc , IR d’où - z = 0.

On a : I(

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 212


I ( ) donc =a ; =b

On en déduit :

4)Composition de deux demi-tours

1)La composée de deux demi-tours d’axes parallèles est une translation de vecteur
orthogonal à ces deux axes.

2)Toute translation de vecteur non nul est la composée de deux demi-tours d’axes
parallèles ayant pour vecteur orthogonal.

Propriété

1)La composée de deux demi-tours d’axes ( et ( perpendiculaires en un point A


est le demi-tour dont l’axe ( D) est la perpendiculaire commune à ( et ( en A.

2)Tout demi-tour est la composée de deux demi-tours d’axes perpendiculaires.

5)Composée d’un demi-tour et d’une réflexion

1)La composée d’un demi-tour d’axe ( ) et d’une réflexion de plan (Π), tel que ( ) est
orthogonal à (Π) en un point A,est la symétrie de centre A.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 213


2)Toute symétrie centrale de l’espace E est la composée d’un demi-tour et d’une réflexion
dont l’axe et le plan sont orthogonaux.

Exemple
H G
Soit le cube ABCDEFGH.
E
F

D
C

A B

1)La composée des demi-tours d’axes ( et ( est la translation de vecteur 2 .

2) La composée des demi-tours d’axes ( et ( est le demi-tour d’axe ( DH).

3) La composée du demi-tour d’axe ( ) et de la réflexion de plan (BCG) est la symétrie de


centre B.

6)Expression analytique d’une réflexion

Soit (Π) le plan d’équation cartésienne : 2x – y + z = 1.

Déterminer l’expression analytique de la réflexion s de plan (Π).

Solution

Soient M( x ;y ;z ) et ( .Soit s(M) = .

Soit I le milieu de [M ; (2 ;-1 ;1) est un vecteur normal à (Π).

On a : I( .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 214


On a : s(M) = <=>

<=>

<=>

<=> 2( –( +( =2

et 2( –( +( =2

<=>

En procédant par substitution , on obtient l’expression analytique de

s:

MÉTHODE

Pour démontrer qu’une application de E dans E est une symétrie orthogonale (réflexion ou
demi-tour ),on peut utiliser le procédé suivant :

 Déterminer l’ensemble ( E) des points invariants ;


 Démontrer que pour tout point M et son image :
a)la droite (M ) est orthogonale à ( E)
b)le milieu I de [M appartient à ( E)

7)Expression analytique d’un demi-tour

Soit f l’application de E dans E d’expression analytique :

Démontrer que f est un demi-tour dont on précisera l’axe ( ).

Solution

Soient M( x ;y ;z ) et ( .Soit f(M) = .

Déterminons l’ensemble des points invariants par f

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 215


On a : f(M) = M <=>

On obtient un système d’équations cartésiennes de la droite ( ) de repère ( A, tel que :

A( 1 ;-1 ;2) et (-1 ;1 ;1)

Démontrons que f est un demi-tour d’axe ( ).

On a : -( +( +( = 0 donc les droites (M ) et ( ) sont


orthogonales.

De plus , le point I( appartient à ( ).

Par conséquent , f est le demi-tour d’axe ( ).

V)Rotation autour d’un axe

1)Définition

Une droite ( D) de l’epace E, orientée par un de ses vecteurs directeurs est appelée axe ,
noté (( D) , ).

Si A est un point de ( D),le repère (A , ) de la droite ( D) définit aussi cet axe.

Le vecteur oriente tout plan orthogonal à ( D).

Pour tout point M, on appelle H le projeté orthogonal de M sur ( D) et on appelle ( P) le


plan projetant.

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2)Définition

La rotation d’axe (( D) , ) et d’angle est la transformation de l’espace qui laisse


invariants les points de ( D) et qui à tout point M,non situé sur ( D),associe le point du
plan ( P) tel que :

dans le plan ( P) orienté par .

Exemple

Soit ( O, un repère orthonormé direct.

Par la rotation d’axe ( O, ) et d’angle , le point I a pour image le point J.

Une telle rotation est appelée quart de tour direct.

Remarques

1)Les rotations d’axe (( D) , ) et d’angle et d’axe (( D) , ) et d’angle- sont égales car si


on change en - , on change l’orientation de ( P).

2)La rotation d’axe (( D) , ) et d’angle est souvent notée r (( D) , , ).

3)On a : r (( D) , , ) = r (( D) , ,- ).

3)Rotation autour d’un axe induite

Soit r la rotation d’axe (( D) , ) et d’angle et ( P) un plan orthogonal à ( D) en un point I


alors :

1)le plan ( P ) est globalement invariant par r.

2)la restriction de r à ( P) est la rotation de centre I et d’angle .

Remarque

Toute rotation d’axe (( D) , ) et d’angle est appelée demi-tour d’axe ( D).

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 217


4)Compositions de rotations de même axe

1)La composée de deux rotations d’axe (( D) , ) et d’angles respectifs est une


rotation d’axe (( D) , ) et d’angle .

2)La réciproque de la rotation d’axe (( D) , ) et d’angle est la rotation d’axe (( D) , ) et


d’angle – .

5)Décomposition d’une rotation

Soient ( P1) et ( P2) deux plans sécants suivants une droite ( D).On appelle et les réflexions
par rapport aux plans ( P1) et ( P2).Le plan ( P) coupe ( P1) et ( P2) selon deux droites

( D1) et ( D2) sécantes en I et de vecteurs directeurs et .

Le choix d’un vecteur directeur de ( D) oriente le plan ( P).

On pose : = 2( , ).

Dans l’espace , image de M par o est donc l’image de M par la rotation d’axe (( D) , )
et d’angle .

La composée o est la rotation d’axe (( D) , ) et d’angle .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 218


Théorème

1)La composée de deux réflexions par rapport à deux plans sécants suivants une droite ( D)
est une rotation dont l’axe est définie par ( D).

2)Réciproquement,toute rotation d’axe (( D) , ) peut être considérée comme la composée


de deux réflexions par rapport à deux plans sécants suivants ( D).

Remarque

Toute rotation est composée de deux réflexions donc une rotation est une isométrie.

Par conséquent, elle a toutes les propriétés d’une isométrie.

Remarques

1) Toute rotation transforme une droite en droite.

2) Toute rotation transforme un plan en plan.

3) Toute rotation conserve le parallélisme et l’orthogonalité.

4)L’image d’une figure plane par une rotation est une figure de même nature et de mêmes
dimensions.

5) L’image d’un solide de l’espace par une rotation est un solide de même nature et de mêmes
dimensions .Par exemple :L’image d’un cube par une rotation est un cube de même arête

VI)Rappel de quelques éléments de géométrie dans l’espace

I) Droites et plans

Caractérisation d'une droite :

Par deux points distincts de l'espace, il passe une droite et une seule

Caractérisation d'un plan :

Par trois points non alignés de l'espace, il passe un et un seul plan.

Un plan peut également être déterminé par une droite et un point extérieur à cette droite.

Lorsque trois points appartiennent à deux plans distincts, ces trois points sont alignés.

DROITES COPLANAIRES DROITES NON COPLANAIRES

(D')
(D)
(D)
(D') (D)
(D')

(D) // (D') (D) et (D') sécantes

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II) Parallélisme dans l'espace

DROITE ET PLAN PARALLELES


(D)

(D)

(P) (P)

(D)  (P) (D)  (P) = 

(D)
(Q)
(D) ()

()

(P)

(D) // (P) si et seulement si


il existe () incluse dans (P) (P)
telle que () // (P)
Si (D) // (P) et (D) // (Q) alors (D) // ()

(R)
théorème du toit
(D)
(P)
(D)
()
(D')
(D') (P) (Q)
(P')

Soit (D) // (D') et (P)  (P') = () Soit (P) // (Q). Alors (R) coupe (P)
Si (D)  (P) et (D')  (P') et (Q) suivant deux droites parallèles.
alors () // (D) // (D') (D) // (D')

Avec deux droites :

Deux droites sécantes ou deux droites strictement parallèles déterminent un plan.

Deux droites qui ne se coupent pas ne sont pas nécessairement parallèles.

Deux droites non coplanaires ne se coupent jamais ( même si cela semble être le cas sur la figure ).

Une droite et un plan

Si une droite et un plan ont deux points communs alors la droite est incluse dans le plan.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 220


PLANS PARALLELES

(P)  (Q) = 

(P) = (Q)
(Q)
(Q)

(P)

(P)

(P) // (Q) si et seulement si (P) = (Q) ou (P)  (Q) = 

(D) (D')
(Q)

(P)

Si (Q) contient (D) et (D') sécantes,


parallèles à (P), alors (Q) // (P)

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III) Orthogonalité dans l'espace

DROITES ORTHOGONALES DROITES ET PLANS ORTHOGONAUX

(D) ()

(')
(D)
A
(D')

(D)  (D') si, A étant un point (P)


quelconque, les droites () et (')
passant par A, respectivement parallèles
à (D) et (D'), sont perpendiculaires. (D)  (P) si (D) est orthogonale à deux
droites sécantes de (P)
(D)

(P)

Si (D)  (P) alors (D) est orthogonale


à toute droite de (P)

Deux droites perpendiculaires sont toujours coplanaires et sécantes ( et sont aussi orthogonales); Mais
deux droites orthogonales ne sont pas nécessairement perpendiculaires.

Par un point donné, il passe une unique droite perpendiculaire à un plan donné.

Par un point donné, il passe un unique plan perpendiculaire à une droite donnée.

Deux droites perpendiculaires à un même plan sont parallèles.

Deux plans perpendiculaires à une même droite sont parallèles.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 222


PLAN MEDIATEUR D'UN SEGMENT PLANS PERPENDICULAIRES

(Q)

M (D)

A I B A I B

(D)
(P) (P)
(P)

Soit I le milieu de [AB]. (P) est le (P) est le plan médiateur de [AB] :
plan médiateur de [AB] équivaut - Pour tout point M de (P) : MA = MB (Q)  (P) si (Q) contient une droite
à : (P)  (AB) et I  (P) - Si (D)  (P) alors (D)  (AB) (D) telle que (D)  (P).

Volumes des solides de l’espace

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COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 224
EXERCICES SUR LES TRANSFORMATIONS DANS L’ESPACE

EXERCICE 1

Soit ABCDEFGH un cube.

Le plan est muni du repère ( A, .

Dans chacun des cas suivants, déterminer l’expression analytique des réflexions de plans ( P).

a)( P) = (EFG) b)( P) = (CDE) c)( P) = (BCH) d)( P) = (BDF)

EXERCICE 2

Soit ABCDEFGH un cube et f l’application qui,à tout point M de E,associe le point tel que :

= + - -

Démontrer que f est une translation.

EXERCICE 3

Soit (Π) le plan d’équation 2x + y –z = 3 et ( la droite orthogonale à (Π) passant par O.

1)Déterminer l’expression analytique des transformations suivantes :

a)réflexion

b)demi-tour

c)

2)Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transformation .

EXERCICE 4

ABCDEFGH est un cube et I le centre de la face EFGH.

L’espace est muni du repère ( A, .

Soit s la réflexion de plan (ACE) et la réflexion de plan (CFH).

1) Déterminer les expressions analytiques de s et de .

2)a)Démontrer que les plans (ACE) et (CFH) sont perpendiculaires.

b)En déduire l’expression analytique du demi-tour d’axe ( CI).

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EXERCICE5
1)Dans l’espace, on donne deux points A et B distincts.
a) Montrer que toute rotation R de l’espace transformant A en B a son axe (D) inclus
dans le plan médiateur de [AB].
b) Réciproquement, soit (D) une droite du plan médiateur de [AB]. Montrer qu’il existe
une rotation et une seule d’axe (D) transformant A en B. On pourra introduire le projeté
orthogonal K de A sur (D).
2)Soit OABC un tétraèdre régulier dont tous les côtés ont la même longueur c’est à dire
OA = OB = OC = BC = AB = AC.
a) Montrer qu’il existe une rotation R1 et une seule d’axe (OC) transformant A en B.
b) Montrer que le projeté orthogonal K de A sur (OC) est le milieu de [OC].
En déduire que KA = AB
c) Déterminer le cosinus de l’angle de la rotation R1

EXERCICE6
Dans un plan P de l’espace, on considère un cercle C de diamètre [AB]. Soit ( ) la droite
passant par A et orthogonale à P et S un point de ( ) distinct de A. On note I le projeté
orthogonal de A sur (BS).
Pour tout point M du cercle C on note H le projeté orthogonal de A sur la droite (MS).
1) Placer les données précédentes sur une figure, ( ) étant tracée verticalement.
2) Prouver que H appartient à la sphère de diamètre [AS].
3)Dans cette question, on suppose que M est distinct de A et de B.
Prouver que la droite (MB) est orthogonale au plan (AMS). En déduire que la droite (AH)
est orthogonale au plan (BMS).
4)Montrer que H appartient au plan ∏ passant par I et orthogonal `a la droite (BS).
5)Déterminer l’intersection T de la sphère ∑ et du plan ∏.

EXERCICE7
Soit OABC un tétraèdre dont les arêtes contenant le point O sont deux à deux
perpendiculaires.On dit que OABC est un tétraèdre trirectangle en O.

1)Montrer que les arêtes opposées du tétraèdre sont perpendiculaires.

2)Soit H le projeté orthogonal du point O sur le plan ( ABC).

a)Montrer que le plan (OCH) est perpendiculaire à la droite (AB).

b)Montrer que le point H est l’orthocentre du triangle ABC.

c)Soit K l’intersection de (CH) et ( AB).Montrer que ( OK) est une hauteur du triangle OAB.

En déduire que .( On pourra exprimer de deux manières différentes l’aire du


triangle OAB)

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 226


EXERCICE8

Soient A, B, C et D quatre points non coplanaires et E tel que BDCE soit un parallélogramme.

Soient B', C' et D' les milieux de [AB] , [AC] et [AD]. Soit I le milieu de [BE] .

1) a) Montrer que les droites (EB) et (C' D') sont parallèles.

b) Les droites (BC') et (ID') sont-elles sécantes ou non coplanaires ?

c) Que peut-on dire des plans (B'C'D') et (BCD) ?

d) On trace par B' la droite parallèle à (ED). Déterminer son intersection avec le plan (ACD) .

→ → →
2) On considère le repère (A, AB , AC , AD ) .

a) Donner les coordonnées des différents points de la figure.

b) Démontrer analytiquement les résultats du 1).

EXERCICE9

Soit un nombre réel a, a > 0 et un tétraèdre ABCD tel que :

AB = AC = DB = DC = a et BC = a 2 .

1) a) Quelle est la nature de chacune des faces du tétraèdre ABCD ?

b) Démontrer que les arêtes [AD] et [BC] sont orthogonales.

c) Soit I et J les milieux respectifs des arêtes [BC) et [AD].

Démontrer que les plans (BCD) et (ADI) sont perpendiculaires.

d) Démontrer que la droite (IJ) est perpendiculaire aux deux droites (AD) et (BC).

e) Démontrer que le point I est le centre de la sphère circonscrite au tétraèdre ABCD.

2) Soit H le projeté orthogonal de A sur le plan (BCD). On pose AD = x.

a) Calculer en fonction de a et de x, la longueur AH et le volume V du tétraèdre ABCD.

b) Etudier les variations de la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; a 2 ] par :

f (x) = x 2a² ― x²

c) En déduire la valeur de x pour laquelle le volume du tétraèdre est maximal.

EXERCICE10

On considère un triangle ABC direct .

Soit I, J, K les milieux des côtés [BC], [CA] et [AB]. Soit N l’image de C par le quart de tour direct de
centre J e P l’image de A par le quart de tour direct de centre K.

1) Démontrer que KP = JI.

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2) Soit r la rotation transformant K en J et P en I. Quel est l’angle de r ?

3) Déterminer l’image de I par r .En déduire que les segments [PI] et [IN] ont même longueur et sont
orthogonaux.

4) Soit r1 le quart de tour direct de centre P et r2 le quart de tour direct de centre N.

a) Démontrer que r2 ○ r1 est une symétrie centrale. Déterminer l’image de B par r2 ○ r1 .


En déduire le centre de r2 ○ r1.

b) Soit Q l’image de P par r2 ○ r1 . Démontrer que le triangle PNQ est rectangle isocèle. Retrouver
ainsi les propriétés des segments [PI] et [IN] démontrées au 3).
EXERCICE11

→ → →
L’espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j , k ) .

Soit A(6, 0, 0) et B (0, 6, 0). Faire une figure.

1) Déterminer le barycentre G du système { (O, 1) , (A, 2) , (B, 3)}. Le placer sur la figure.

2) Soit C (0, 0, 4). Déterminer l’ensemble S des points M de l’espace définis par :

→ → → →
(MO + 2 MA + 3 MB ) . MC = 0 .

Donner une équation cartésienne de S.

3) Déterminer l’intersection de S et du plan d’équation : x = 0.

Dessiner cette intersection sur la figure.

4) Soit P l’ensemble des points M de l’espace tels que : MO² + 2MA² ─ 3MB² = 24.

Montrer que G appartient à P . Déterminer P .

EXERCICE12

Dans l’espace, on considère une pyramide ABCDE telle que :

- la base ABCD est un carré de centre O,

- la droite (OE) est perpendiculaire au plan (ABCD),

- OE = OA = a.

1) Démontrer que la pyramide est invariante par la réflexion de plan (ACE).

Est-elle invariante par le demi-tour d’axe (OE) ?

2) a) Déterminer l’isobarycentre, G, des points A,B,C,D,E.

b) Démontrer que les distances GA et GE sont différentes.

3) Soit f une réflexion laissant invariante la pyramide.

a) Démontrer que G est invariant par f.

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b) Démontrer que l’image de E par f ne peut pas être le point A.

c) Démontrer que E est nécessairement invariant par f.

EXERCICE13

Considérons les plans d’équations :

P : 2x  y  z  2  0 et  P' : x  3y  7z  11  0 .

1)Démontrer que les deux plans sont sécants.


2)Donner une représentation paramétrique de la droite (d), intersection de ces deux plans.
EXERCICE14

 
Dans un repère orthonormé O ; i, j, k , les plans (P), (Q) et (R) ont respectivement pour équations

cartésiennes x  y  z  3  0, 2x  2y  2z  7  0 et 3x  y  2  0 .

1)Déterminer un vecteur normal à chaque plan.


2)Étudier l’intersection des plans (P) et (Q).
3)Étudier l’intersection des plans (P) et (R).
EXERCICE15

On considère dans l’espace quatre points A,B,C,D tels que AC=AB=BC=BD=AD= a (a réel positif).

a) I étant le milieu du segment [AB], montrer que les droites (IC) et (ID) sont perpendiculaires à la
droite (AB).
Montrer que IC = ID, exprimer cette longueur en fonction de a.

b) Soit S1 la réflexion par rapport au plan (ABC) et S2 la réflexion par rapport au plan (ABD).
Quelle est la nature de la transformation R = S1OS2 ?

Déterminer en fonction de a la longueur x = CD.

Pour que R soit une rotation d’angle plat.

EXERCICE16
Dans l'espace, on considère un triangle ABC. Pour tout réel k, on considère l'application fk qui à chaque
   
point M fait correspondre le point M' tel que : MM' = 2 MA + k MB + kMC.
1) On suppose k = -1. Montrer que f-1 est une translation que l'on déterminera.
2) On suppose k = 1. En considérant le point  barycentre de (A ; 2) ; (B ; 1) ; (C ; 1), montrer que f1 est
une homothétie que l'on caractérisera.
3) Pour tout réel k  -1, caractériser géométriquement fk .
EXERCICE17

L’espace est muni d’un repère orthonormal (O; i ; j ; k ) .

2 4 4
On considère les points : A(2;0;0), B(0 ; 1 ; 0) , C(0;0;l) et H  ; ; 
9 9 9
1)a) Faire une figure en choisissant une unité graphique suffisamment grande.

b) Déterminer une équation du plan (ABC).

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c) Déterminer la distance de O à ce plan (ABC).

2) Démontrer que H est le projeté orthogonal de O sur le plan (ABC).

3) a) Démontrer que la droite (AB) est orthogonale au plan (OCH) .

b) Démontrer que les points O et C ont le même projeté orthogonal sur la droite (AB).

On appelle K ce projeté.

4) a) Calculer de deux façons différentes le produit scalaire CO.CH .

b) En déduire une valeur approchée de l'angle OCH.

5) Calculer de deux façons différentes le produit scalaire CK .CO et en déduire une valeur approchée de CK.

6) Calculer l'aire du triangle ABC.

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CONIQUES
I)Conique définie par foyer et directrice

1)Définition

Soient F un point fixé, (D ) une droite ne passant pas par F et e un nombre réel strictement
positif.On appelle conique de foyer F, de directrice (D )et d'excentricité e, l'ensemble ( T )
des points M du plan tels que , où H est le projeté orthogonal de M sur( D).

Si 0 < e < 1, la conique ( T ) est une ellipse ;

Si e = 1 , la conique ( T ) est une parabole ;

Si e > 1 , la conique ( T) est une hyperbole.

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Parmi les coniques on en distingue de trois sortes :

2)Axe focal

Soit ( T ) une conique de foyer F et de directrice ( D).

La droite ( passant par F et perpendiculaire à ( D) est appelée axe focal de la conique

( T ).La droite ( est un axe de symétrie de la conique ( T ).

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3)Sommets d’une conique

Les points d'intersection entre une conique et son axe focal sont appelés sommets.

Soit ( T ) une conique de foyer F,d’excentricité e , de directrice ( D) et d’axe focal ( .

Soit K le projeté orthogonal de F sur ( D).

Si e = 1 alors la conique ( T ) ( parabole) a un seul sommet, le point S, milieu de [FK].

Le point S est appelé sommet de la parabole.

Si e 1 alors la conique ( T ) ( ellipse ou hyperbole) a deux sommets :

A = bar et = bar

Les points A et sont les sommets de la conique situés sur l’axe focal.

Démonstration

Soit K le projeté orthogonal de F sur ( D).

M <=> or M donc H = K. M <=>

1)Si e = 1 alors MF = MH donc M est le milieu de [FK].On pose M = S.

2)Si e 1 alors .Il existe deux points de ( T ) situés sur :

A = bar et = bar

4)Régionnement du plan par une conique

Soit ( T ) une conique de foyer F, de directrice (D ) et d'excentricité e.

Toute conique ( T ) partage le plan en deux régions :l’intérieur et l’extérieur de ( T ).

M est intérieur à ( T ) si MF < e MH.

M est extérieur à ( T ) si MF e MH.

5)Construction d’une parabole point par point

Soit ( T ) la parabole de foyer F et de directrice (D ).

Pour construire un point de ( T ) et de sa tangente,on peut utiliser le procédé suivant :

 Par un point H de ( D),tracer la droite perpendiculaire à ( D) ;


 Tracer la médiatrice de [FH].

Ces deux droites se coupent en un point M de ( T ).

La médiatrice de [FH] est la tangente en M à ( T ).

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Remarque

La parabole ( T ) de foyer F et de directrice (D ) est l’ensemble des centres des cerces passant par
F et tangents à ( D ).

6)Équation réduite d’une parabole

Soit ( T ) la parabole de foyer F et de directrice (D ).

Soit K le projeté orthogonal de F sur ( D) ;le milieu de [FK] est le sommet S de ( T ).

On munit le plan du repère orthonormé ( S, tel que = .

On pose KF = p ; on a F( et ( D): x = - .

Soit M(x;y) un point du plan ; H(- est le projeté orthogonal de M sur ( D) .

M <=> MF = MH <=>

<=> 2px.

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Propriété

Soit ( T ) la parabole de foyer F , de directrice (D ) et de sommet S .

Dans un repère orthonormé ( S, tel que = , ( T ) est la courbe d’équation


2px où p est la distance de F à (D ).

Cette équation est appelée équation réduite de la parabole.

Le nombre réel strictement positif p est appelé paramètre de la parabole.

Remarques

1)Un échange des axes de repères ( S, ) et ( S, conduit à une équation réduite

de la forme 2py.

2)L’axe focal de la parabole est la droite de repère ( S, , le foyer est F( et la directrice

( D): y = - .

Exemples

1)Dans le repère orthonormé ( O, , la courbe d’équation 2ax ( a est une parabole

( T ) de sommet O,d’axe focal la droite de repère ( O, ) et de paramètre .

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Le foyer de ( T ) est F( et sa directrice ( D): x = - .

2)La courbe d’équation 4x = 0 est une parabole de sommet O,d’axe focal la droite de
repère ( O , ) et de paramètre 2.

Son foyer est F( et sa directrice ( D): x = 1.

3) La courbe d’équation 8y = 0 est une parabole de sommet O,d’axe focal la droite de


repère ( O, ) et de paramètre 4.

Son foyer est F( et sa directrice ( D): y = -2.

7)Élément de symétrie de la parabole

La parabole admet un seul élément de symétrie qui est son axe focal.

Remarque

La parabole ( T ) d’équation réduite 2px ( p est la réunion des courbes


représentatives ( T1) et ( T2) des fonctions :x et :x .

8)Équation de la tangente en un point de la parabole

1)Soit ( T ) la parabole d’équation 2ax ( a .

La tangente en un point de ( T ) est y = a( x + .

2) Soit ( T ) la parabole d’équation 2ay ( a .

La tangente en un point de ( T ) est x = a( y + .

Démonstration

Soit ( T ) la parabole d’équation 2ax ( a et un point de ( T ).

 Si alors une équation de la tangente à ( T1) en est :

y– = (x- <=> y = a( x -

<=> y = a( x +

 Si alors une équation de la tangente à ( T2) en est :

y+ =- (x- <=> y = a( x +

On démontre de la même manière que la tangente en à la parabole ( T )


d’équation 2ay ( a est : x = a( y + .

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Exemples

1)Soit ( T ) la parabole d’équation -4x.

Le point appartient à ( T ) ; la tangente en à ( T ) a pour équation : x + y –1 = 0.

2) Soit ( T ) la parabole d’équation 8y.

Le point appartient à ( T ) ; la tangente en à ( T ) a pour équation : x - y –2 = 0.

9)Régionnement du plan par la parabole

Soit ( T ) la parabole d’équation 2ax ( a

Le foyer de ( T ) est F( et sa directrice ( D): x = - .

Pour tout point M(x ;y) du plan dont le projeté orthogonal sur ( D) est H, on a :

M est intérieur à ( T ) <=> < <=> 2ax .

M est extérieur à ( T ) ) <=> <=> 2ax .

10)Éléments carcatéristiques de la parabole

Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O, .

Équation 2ax 2ay


Paramètre
O O
Sommet
Axe focal La droite de repère ( O, ) La droite de repère ( O, )
Foyer F( F(
Directrice ( D): x = - ( D): y = -
Tangente au point y = a( x + x = a( y +

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La courbe de la parabole ( T ) d’équation 2ax ( a

Si a Si a

La courbe de la parabole ( T ) d’équation 2ay ( a

Si a
Si a

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II)Ellipses

1) Équation réduite d’une ellipse

Soit ( T ) l’ellipse de foyer F,d’excentricité e ( e de directrice ( D) et d’axe


focal ( .

( T ) admet deux sommets A et sur ( appelés sommets principaux de ( T ).

On munit le plan du repère orthonormé ( O, tel que = ; O milieu de [A ].

Le point O est appelé le centre de l’ellipse ( T ).

On a : A = bar <=>

= bar <=>

On en déduit que : et

On pose : a = OA et c = OF

On a : OF= e OA et OA= e OK ; on en déduit que: e = et OK = .

De plus , F( c ;0) et ( D ) : x = .

Soit M(x ;y) un point du plan dont le projeté orthogonal sur ( D) est H ( ; y)

On a : M ( T ) <=> MF = e MH <=>

<=> + =1

On a : e = donc a c.

On pose : = -

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L’ équation réduite de l’ellipse est : + =1

Propriété

Soit ( T ) l’ellipse de foyer F,d’excentricité e ( de directrice ( D) et d’axe focal


( .

On désigne par A et les sommets de ( T ) situés sur son axe focal ( .

Dans un repère orthonormé ( O, tel que = ; O milieu de [A ].

( T ) est la courbe d’équation + = 1 avec a = OA , c = OF et = - .

Cette équation est appelée équation réduite de l’ellipse.

CONSÉQUENCES

1)La droite qui passe par le centre de l’ellipse et perpendiculaire à l’axe focal est appelée axe non
focal.

2)Les deux points d’intersection de l’ellipse et de l’axe non focal sont aussi des sommets de
l’elllpise.

3)Toute elllipse admet deux foyers F et qui sont symétriques par rapport à O.

4) Toute elllipse admet deux directrices ( D) et qui sont symétriques par rapport à l’axe
non focal.

5)On a : F = 2c ; F est appelée distance focale de l’ellipse.La moitié de F , c'est-à-dire c est


appelé demi-distance focale.

On appelle distance focale d’une conique la distance entre les deux foyers .

2) Élément de symétrie de l’ellipse

L’ellipse admet trois éléments de symétrie :

 l’axe focal
 l’axe non focal

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 le centre O de l’ellipse

Remarques

1)Le centre de symétrie O est appelé centre de la conique et on dit alors qu’elle est une conique à
centre.L’ellipse est une conique à centre.

2)Soit ( T ) l’ellipse d’équation + =1 (a .

( T ) est la réunion des courbes représentatives ( T1) et ( T2) des

fonctions :x et :x

3) Équation de la tangente en un point de l’ellipse

Soit ( T ) l’ellipse d’équation + =1.

La tangente en un point de ( T ) a pour équation + = 1.

Exemples

1)Soit ( T ) l’ellipse d’équation + =1.

Le point appartient à ( T ) ; la tangente en à(T)a

pour équation : 9x +20 y –75 = 0.

2)Soit ( T ) l’ellipse d’équation =4.

Le point appartient à ( T ) ; la tangente en à(T)a

pour équation : 2 x - y – 4 = 0.

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 241


4) Éléments carcatéristiques d’une ellipse

Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O, .

1er cas : a b 2e cas : a b


Équation + =1 + =1
Demi-distance focale c= c=
Excentricité e= e=
Sommets Sommets principaux : A( a ;0) Sommets principaux : B(0 ;b)
et (-a ; 0) et (0 ; -b)
Sommets secondaires : B(0 ;b) Sommets secondaires : A(a ;0)
et (0 ; -b) et (-a ; 0)

Axes Axe focal ( A Axe focal ( B


Axe non focal ( B Axe non focal ( A
Grand axe [A Grand axe [B
Petit axe [B Petit axe [A

Foyers F(c ;0) et (-c ;0) F(0 ;c) et


Directrices ( D) : x = et :x=- ( D) : y = et :y=-
Cercles remarquables Cercle principal : C(O ;a) Cercle principal : C(O ;b)
Cercle secondaire : C(O ;b) Cercle secondaire : C(O ;a)

La courbe de l’ellipse d’équation + =1 pour a b

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La courbe de l’ellipse d’équation + =1 pour a b

Remarque

Lorsque a = b alors l’ellipse est le cercle de centre O et de rayon a.

Exemples

Soit ( T) la courbe d’équation + = 1 . On a : a= 5 et b = 3 ; donc c = = 4.

( T) est l’ellipse de centre O,de foyers F(4 ;0) et (-4 ;0),de sommets A( 5 ;0) et (-5 ; 0) situés
sur l’axe focal de directrices ( D) : x = et :x=- ,d’excentricité .

5)Représentation paramétrique de l’ellipse

L’ellipse d’équation + = 1 a pour représentation paramétrique : .

Démonstration

Soit ( T) l’ellipse d’équation + = 1.

Pour tout point M(x ;y) ; on a : M ( T) <=> .

<=> , = cos t et = sin t

<=> , et

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Remarque

Plus généralement, l’ellipse d’équation + = 1 a pour représentation

paramétrique : .

Exemples

1) L’ellipse d’équation + = 1 a pour représentation

paramétrique : .

2)Le système est une représentation paramétrique de l’ellipse d’équation

+ = 1 ; c'est-à-dire 4 .

6)Cercle principal et affinité

Soit ( T ) l’ellipse d’équation + =1 (a ,de sommets A et situés sur l’axe


focal.

( T ) est l’image du cercle de diamètre [A par l’affinité orthogonale d’axe (A et

de rapport .

Démonstration

Soient a et b deux nombres réels ( a et ( T ) l’ellipse de représentation


paramétrique : .

On désigne par A et les sommets de ( T ) situés sur l’axe focal et par ( C ) le cercle de
diamètre [A .

( C ) a pour représentation paramétrique : .

Soit f l’affinité orthogonale d’axe (A et de rapport .

L’image d’un point M(x ;y) par f est le point tel que : .

On a : M ( C ) <=> <=> .

Donc M ( C ) <=> (T)

D’où ( T ) est l’image de ( C ) par f.

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Remarque

Si on désigne par B et les sommets de ( T ) non situés sur l’axe focal alors ( T ) est l’image du
cercle de diamètre [B par l’affinité orthogonale d’axe (B et

de rapport .

7)Construction point par point d’ une ellipse à partir de son cercle principal et de son
cercle secondaire.

Soit ( T ) l’ellipse de représentation paramétrique : , tel que a .

Pour construire un point de ( T ),on peut procéder ainsi :

 Tracer les cercles ( C1 ) et ( C2 ) de centres O et de rayons respectifs a et b.


 Tracer un diamètre [A de ( C1 ).
 Tracer une demi –droite d’origine O ;cette demi –droite coupe ( C1 ) et ( C2 )
respectivement en et .
 Tracer la perpendiculaire à (A passant par et la parallèle à (A passant par
.
 Le point d’intersection M de ces deux droites est un point de ( T ).
 [A est le grand axe de ( T ).

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8)Définition bifocale de l’ellipse 1

Soit ( T ) l’ellipse d’équation réduite + =1 (a ,de foyers F et .

( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que MF + M = 2a .

Cette définition est appelée définition bifocale de l’ellipse.

9)Définition bifocale de l’ellipse 2

Soit ( T ) l’ellipse d’équation réduite + =1 (b ,de foyers F et .

( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que MF + M = 2b .

Cette définition est appelée définition bifocale de l’ellipse.

Démonstration pour la définition 1

Soit ( T ) l’ellipse d’équation réduite + =1 (a ,de foyers F(c ;0) et (-c ;0),où

c= , de directrices ( D) : x = et :x=- ,d’excentricité e = .

Soit M un point du plan, H et les projetés orthogonaux respectifs de M sur ( D) et .

Si M ( T ) alors MF = e MH et M =eM

Donc MF + M =eH = = 2a .

Si M est intérieur à ( T ) alors MF e MH et M eM .

Donc MF + M eH <=> MF + M 2a .

Si M est extérieur à ( T ) alors MF e MH et M eM .

Donc MF + M eH <=> MF + M 2a .

MF + M 2a et MF + M 2a <=> MF + M 2a .

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 246


Exemples

1) Soit ( T) l’ellipse d’équation réduite + = 1 .On a : a =2 et b = 2 ;

donc c = = 2.

( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que MF + M =4 , où F(2 ;0) et (-2 ;0).

Exercice d’application

Soient F et deux points tels que F = 4.

Déterminer l’équation réduite de l’ellipse ( T ) définie par que MF + M = 8.

Solution

On munit le plan du repère orthonormé ( O, tel que = ; O milieu de [F ].

On a : c = 2 et a = 4 ; donc b = =2 .

Donc ( T ) a pour équation réduite + = 1.

9)Construction point par point d’ une ellipse à partir de sa définition bifocale

Soit ( T ) l’ellipse définie par que MF + M = 2a ( 0 2a ).

Pour construire un point de ( T ) et sa tangente, on peut utiliser le procédé suivant :

 Tracer le cercle ( C ) de centre et de rayon 2a.


 Tracer un rayon [ ] de ( C )
 Tracer la médiatrice de [ ]
 Cette médiatrice coupe ( ) en un point M de ( T ) et est tangente en M à ( T ).

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Propriété 1

Soit ( T ) l’ellipse d’équation réduite + =1 (a ,de foyers F(c ;0) et

(-c ;0).

M (x;y) ( T ) <=> MF = a – et M =a+ .

Propriété 2

Soit ( T ) l’ellipse d’équation réduite + =1 (b ,de foyers F(0 ;c) et

(0 ;-c).

M (x;y) ( T ) <=> MF = b – et M =b+ .

11)Régionnement du plan par une ellipse

Soit ( T ) l’ellipse d’équation réduite + =1 (a ,de foyers F(c ;0) et

(-c ;0).

1) M est intérieur à ( T ) <=> MF + M 2a .

2) M est extérieur à ( T ) <=> MF + M 2a .

III)Hyperboles

1) Équation réduite d’une hyperbole

Soit ( T ) l’hyperbole de foyer F,d’excentricité e ( e de directrice ( D) et d’axe


focal ( .

( T ) admet deux sommets A et sur ( appelés sommets principaux de ( T ).

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 248


On munit le plan du repère orthonormé ( O, tel que = ; O milieu de [A ].

Le point O est appelé le centre de l’hyperbole ( T ).

On a : A = bar <=>

= bar <=>

On en déduit que : et

On pose : a = OA et c = OF

On a : OF= e OA et OA= e OK ; on en déduit que: e = et OK = .

De plus , F( c ;0) et ( D ) : x = .

Soit M(x ;y) un point du plan dont le projeté orthogonal sur ( D) est H ( ; y)

On a : M ( T ) <=> MF = e MH <=>

<=> + =1

On a : e = donc c a . Par conséquent .

On pose : = -

L’équation réduite de l’hyperbole est : - =1

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 249


Propriété

Soit ( T ) l’hyperbole de foyer F,d’excentricité e ( de directrice ( D) et d’axe focal


( .

On désigne par A et les sommets de ( T ) situés sur son axe focal ( .

Dans un repère orthonormé ( O, tel que = ; O milieu de [A ].

( T ) est la courbe d’équation - = 1 avec a = OA , c = OF et = - .

Cette équation est appelée équation réduite de l’hyperbole.

CONSÉQUENCES

1)La droite qui passe par le centre de l’hyperbole et perpendiculaire à l’axe focal est appelée axe
non focal.

2)L’ellipse et l’hyperbole sont appelées des coniques à centre ;le centre de symétrie O est appelé
centre de la conique.

3)Toute hyperbole admet deux foyers F et qui sont symétriques par rapport à O.

4) Toute hyperbole admet deux directrices ( D) et qui sont symétriques par rapport à l’axe
non focal.

5)On a : F = 2c ; F est appelée distance focale de l’hyperbole.La moitié de F , c'est-à-dire c


est appelé demi-distance focale.

On appelle distance focale d’une conique la distance entre les deux foyers .

Remarque

Un échange des axes de repères ( O, ) et ( O, ) conduit à une équation de ( T ) de

la forme - + = 1 .L’axe focal de la conique est la droite de ( O, ),F(0 ;c) est un foyer,

COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 250


(D):y= une directrice,B(0 ;b) et les sommets de ( T ) situés sur l’axe focal.

2) Élément de symétrie d’une hyperbole

L’ellipse admet trois éléments de symétrie :

 l’axe focal
 l’axe non focal
 le centre O de l’hyperbole

Remarques

1)Le centre de symétrie O est appelé centre de la conique et on dit alors qu’elle est une conique à
centre.L’hyperbole est une conique à centre.

2)Soit ( T ) l’hyperbole d’équation - =1

( T ) est la réunion des courbes représentatives ( T1) et ( T2) des

fonctions :x et :x

3) Équation de la tangente en un point de l’hyperbole

1)Soit ( T ) l’hyperbole d’équation - =1.

La tangente en un point de ( T ) a pour équation - = 1.

2) Soit ( T ) l’hyperbole d’équation - + =1.

La tangente en un point de ( T ) a pour équation - + = 1.

Exemples

1)Soit ( T ) l’hyperbole d’équation - =1.

Le point appartient à ( T ) ; la tangente en à(T)a

pour équation : 3x - 2 y – 4 = 0.

2)Soit ( T ) l’hyperbole d’équation =1.

Le point appartient à ( T ) ; la tangente en à(T)a

pour équation : 2x + 3y + 1 = 0.

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4)Asympotes à une hyperbole

1)Soit ( T ) l’hyperbole d’équation - =1.

L’hyperbole ( T ) admet deux asymptotes ( : y = x et ( :y=- x.

2) Soit ( T ) l’hyperbole d’équation - + =1.

L’hyperbole ( T ) admet deux asymptotes ( :y= x et ( :y=- x.

Propriété

L’hyperbole d’équation - + = 1 est l’image de l’hyperbole d’équation - = 1 par


la symétrie orthogonale d’axe la première bissectrice.

5)Hyperbole équilatère

Une hyperbole ( T ) est dite équilatère lorsque a = b,les asympotes sont perpendiculaires.

L’excentricité de ( T ) est e = .

donc = = 2 d’où e = .

6) Éléments carcatéristiques d’une hyperbole

Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O, .

Équation - =1 - + =1
Demi-distance focae c= c=
Excentricité e= e=
Sommets A( a ;0) et (-a ; 0) B(0 ;b) et (0 ; -b)

Axe focal (A (B
Foyers F(c ;0) et (-c ;0) F(0 ;c) et
Directrices ( D) : x = et :x=- ( D) : y = et :y=-
Asymptotes ( :y= x et ( :y= x et
( :y=- x ( :y=- x

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Courbe de l’hyperbole ( T ) d’équation - =1

Courbe de l’hyperbole ( T ) d’équation - + =1

Exemple

Soit ( T) la courbe d’équation - = 1 . On a : a= 2 et b = 1 ; donc c = = .

( T) est l’hyperbole de centre O,de foyers F( ;0) et (- ;0),de sommets A( 2 ;0) et

(-2 ; 0) situés sur l’axe focal de directrices ( D) : x = et :x=- ,d’excentricité .

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5)Représentation paramétrique de l’hyperbole

L’hyperbole d’équation - = 1 a pour représentation

paramétrique : .

Démonstration

Soit ( T) l’hyperbole d’équation - = 1.

Pour tout point M(x ;y) ; on a : M ( T) <=> . Or 1 +

<=> , = et = tan t

<=> , et

Propriété

L’hyperbole d’équation - = 1 a aussi pour représentation

paramétrique :

On a : ch t = et sh t = .

On a : . On pose = ch t et = sh t .

On en déduit x = ach t et y = bsh t.

Propriété

L’hyperbole d’équation - = 1 a aussi pour représentation

paramétrique : .

6)Définition bifocale de l’hyperbole 1

Soit ( T ) l’hyperbole d’équation réduite - =1 (a ,de foyers F et .

( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que = 2a .

Cette définition est appelée définition bifocale de l’hyperbole.

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7)Définition bifocale de l’hyperole 2

Soit ( T ) l’hyperbole d’équation réduite - + =1 (b ,de foyers F et .

( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que = 2b .

Cette définition est appelée définition bifocale de l’hyperbole.

Démonstration pour la définition 1

Soit ( T ) l’hyperbole d’équation réduite - =1 (a ,de foyers F(c ;0) et

(-c ;0),où c = , de directrices ( D) : x = et :x=- ,d’excentricité e = .

( T ) est la réunion des courbes ( T1) et ( T2) situées respectivement dans les demi-plans où les
points ont des abscisses positives et négatives

Soit M un point du demi-plan défini par x , H et les projetés orthogonaux respectifs de M


sur ( D) et .

Si M ( T1 ) alors MF = e MH et M =eM

Donc M - MF = e H = 2a .

Si M est intérieur à ( T1 ) ,on désigne par N le point d’intersection de (M ) et ( T1 )

On a : MF MN + NF et N - NF = 2a .

Donc M M - (MN + NF )

Donc M N - NF ou M 2a .

Si M est extérieur à ( T1 ) , on démontre de même que : M 2a.

On a un résultat analogue de demi-plan défini par x .

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Exemples

Soit ( T) l’hyperbole d’équation réduite - = 1 .On a : a =2 et b = ;

donc c = = 3.

( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que = 4 , où F(3 ;0) et (-3 ;0).

Exercice d’application

Soient F et deux points tels que F = 4.

Déterminer l’équation réduite de l’hyperbole ( T ) définie par que =2 .

Solution

On munit le plan du repère orthonormé ( O, tel que = ; O milieu de [F ].

On a : c = 2 et a = ; donc b = = 1.

Donc ( T ) a pour équation réduite - = 1.

8)Construction point par point d’ une hyperbole à partir de sa définition bifocale

Soit ( T ) l’hyperbole définie par que = 2a ( 2a ).

Pour construire un point de ( T ) et sa tangente, on peut utiliser le procédé suivant :

 Tracer le cercle ( C ) de centre et de rayon 2a.


 Tracer un rayon [ ] de ( C )
 Tracer la médiatrice de [ ]
 Cette médiatrice coupe ( ) en un point M de ( T ) et est tangente en M à ( T ).

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9)Régionnement du plan par une hyperbole

Soit ( T ) l’hyperbole d’équation réduite - =1 (a ,de foyers

F(c ;0) et (-c ;0).

1) M est intérieur à ( T ) <=> 2a .

2) M est extérieur à ( T ) <=> 2a .

10)Équation de l’hyperbole rapportée à ses asymptotes

Soit ( T ) l’hyperbole d’équation réduite - = 1.

On se propose de déterminer l’équation de ( T ) dans un repère dont les axes sont les asymptotes
de ( T ),par exemple dans le repère ( O, tel que ( a ; b) et (a ; -b).

Soit M un point du plan,de coordonnées (x ;y ) dans le repère ( O, et de

coordonnées ( X ; Y) dans le repère ( O, .

On a : =x +y =X +Y = X(a + b ) + Y(a - b )

On a : = a( X+ Y ) + b ( X – Y )

Donc x = a( X+ Y ) et y = b ( X – Y)

- = 1 donc 4XY = 1

On en déduit une équation de ( T ) dans le repère ( O, est XY = .

Remarque

On choisit un autre repère ( O, où est colinéaire à et est colinéaire à .

Soit M de coordonnées ( ; ) dans le repère ( O, .

L’équation de ( T ) dans le repère ( O, est = k où k est un nombre réel non nul.

Exemple

Soit ( T ) l’hyperbole d’équation réduite - = 1 dans le repère ( O, .

On a : a = 2 et b = 2 .Soit le repère ( O, tel que (1; ) et (1 ; - ).

On en déduit les formules de changement de repère x = ( X+ Y ) et y = ( X – Y).

Dans le le repère ( O, , ( T ) a pour équation 3

C'est-à-dire XY = 1.

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11)Courbes d’équations de la forme A

1)Déterminer la nature de l’ensemble ( T ) d’équation :

Soit M( x ; y ) ( T ).

M ( T ) <=> 4(x – 2)

Soit S(2 ;-1) et ( X ; Y) les coordonnées de M dans le repère ( S, .

On a : M ( T ) <=>

Donc ( T ) est une parabole de sommet S,d’axe focal la droite de repère ( S, ) et de paramètre 2.

2)Déterminer la nature de l’ensemble ( T ) d’équation : 4 .

Soit M( x ; y ) ( T ).

M ( T ) <=>

Soit P(2 ;-1) et ( X ; Y) les coordonnées de M dans le repère ( P, .

On a : M ( T ) <=>

Donc ( T ) est une ellipse de centre P et d’axe focal la droite de repère ( P, ).

3)Déterminer la nature de l’ensemble ( T ) d’équation : .

Soit M( x ; y ) ( T ).

M ( T ) <=> -

Soit Z(2 ;-1) et ( X ; Y) les coordonnées de M dans le repère ( Z, .

On a : M ( T ) <=> -

Donc ( T ) est une hyperbole de centre P et d’axe focal la droite de repère ( P, ).

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EXERCICES SUR LES CONIQUES

EXERCICE 1

1) On donne la courbe ( E) d’équation : 5x 2  y 2  10 x  4 y  4  0.

a) Montrer que ( E) est une conique et déterminer sa nature.

b) Déterminer le centre, les sommets, les foyers, les directrices et l’excentricité de cette
conique.

2) On considère la courbe H d’équation : x 2  4 y 2  4 x  8 y  4  0.

a) Montrer que H admet un centre de symétrie, noté Ω, et que H est une conique dont on

déterminera la nature.

b) Déterminer les sommets, les foyers, les directrices, l’excentricité et les asymptotes de H. .

3) On donne : (P1) : x 2  x  2 y  2  0 et (P2) : y 2  4 x  2 y  1  0 .

Donner l’équation réduite de ces courbes et en déduire la nature, ainsi que les éléments

caractéristiques de chacune d’elles.

EXERCICE 2

Soit (I) une parabole de foyer F (- 1, 0) et de directrice (D) : y = x.

1) Déterminer une équation cartésienne de (I).

2) Donner l’équation réduite de (I).

EXERCICE 3

On considère le plan rapporté au repère orthonormal (O, I, J) , la droite ( ∆) d’équation :

2x – y + 1 = 0 et le cercle C de centre Ω (1, 0) et de rayon 2.

1)Définir analytiquement l’affinité orthogonale de base ( O, ) et de rapport 2.


2)Quelles sont les images par cette affinité de la droite ( ∆) et du cercle C.
EXERCICE 4

FGH est un triangle équilatéral de coté de longueur l. Soit (H) l’hyperbole de foyer F, de
directrice (GH) et d’excentricité 2.

1)Déterminer les sommets S et S’ de cette hyperbole, son centre O et le deuxième foyer F’.
Calculer en fonction de l la distance des sommets 2a et la distance focale 2c.

2)On choisit le repère orthonormal (O, , ) où est un vecteur directeur de la demi- droite
[OF). Donner une équation de (H) et tracer (H).

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EXERCICE 5

Le plan (P) est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J). Soit ( E) l’ensemble des points de (P)
vérifiant : 15x 2  13 y 2  2 xy 3  768  0 et soit f l’application de (P) dans (P) qui à tout
point M(x, y) associe M’(x’, y’) tel que :

 1
 x'  4
( x  3 y)

 y'  1
 ( 3x  y )
4

1)Montrer que f est une similitude plane directe dont on donnera lune écriture complexe.
2)Caractériser f est déterminer .
3)Déterminer une équation de f((E)) et montrer que f((E)) est une ellipse dont on précisera les
sommets, les foyers et l’excentricité.
4)En déduire que ( E) est l’ensemble des points M de (P) tels que MF1 + MF2 = 16 où F1 et
F2 sont des points que l’on précisera.
EXERCICE 6

Le plan euclidien est muni d’un repère orthonormal direct (O, I, J) .

On considère la courbe (I) du plan dont une équation est :


1
x 2  y 2  2 y  2x  2  ( 3x  4 y  8) 2 .
25

1) Interpréter géométriquement ( x  x0 ) 2  ( y  y0 ) 2 à l’aide des points M(x, y) et


F(x0, y0). :; faites de même pour ( ax 2  by 2  c) 2 à l’aide de la droite

(D) : ax + by + c = 0 et du point M(x, y)

2) Déduire de 1) que (I) est une parabole dont on donnera le foyer F et la directrice ( D).

3) Tracer (I)

EXERCICE 7

Dans le plan P rapporté au repère orthonormal (O, I, J) , on considère la droite

(D) : 2x – y + 1 = 0 et le cercle ( C) de centre A( 1,1) et de rayon r = 2. Soit ( C’) l’image de

( C) par l’affinité orthogonale de base (D) et de rapport k = 2.

Donner une équation de ( C’) et en déduire la nature et les éléments caractéristiques de ( C’).

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EXERCICE 8

Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O, ,unité 2cm.On considère


l’ensemble

( E ) des points M d’affixe z tels que . (1)

1)a)Montrer que l’ensemble des points d’affixes z tels que : z + =0

est une droite( .

b)En interprétant géométriquement l’équation (1)

Démontrer que ( E) est une conique de foyer le point F d’affixe1,de directrice la


droite( et d’excentricité .

2)a)Préciser l’axe focal ( D) de ( E )

b)Vérifier que les points A et d’affixes respectives 2 + 2i et -2 -2i sont deux


sommets de ( E ).

c)Placer ces éléments sur une figure et construire géométriquement les sommets de
( E) situés sur l’axe non focal.

d)Donner l’allure de ( E) en précisant les tangentes aux sommets.


EXERCICE 9
1) Reconnaitre et construire les coniques d’équations suivantes :
a°) ; b°) ; c°)
d°) ; e°) ; f°) ,
2) Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère la courbe

(C) : . Discuter suivant les valeurs du paramètre


, la nature de (C)

EXERCICE 10
1) Dans un repère orthonormé , on considère la courbe (E) :
.
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (E)
2) Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère la courbe

(C) : . Déterminer la nature de la courbe (C)

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EXERCICE 11
1) Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère la courbe

(C) : . Montrer que (C) est la réunion de parties coniques.

2) Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé , discuter suivant les valeurs du
paramètre la nature de :

EXERCICE 12
Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère l’ellipse (E) d’équation :
et on désigne par M le point coordonnées (2 où est un réel de
]0, [.
1)a°) Déterminer par leurs coordonnées les sommets et les foyers de (E)
b°) Tracer (E) et placer ses foyers
c°) Vérifier que le point M appartient à (E)
2) Soit la tangente à (E) en M
Montrer qu’une équation de dans est :
3) Soit A(2, 0) et A’(-2, 0) les sommets de (E) situés sur l’axe focal. On désigne respectivement
par (T) et (T’) les tangentes à (E) en A et A’. On désigne respectivement par P et P’ les points
d’intersection de avec les tangentes (T) et (T’)

a°) Donner les coordonnées de P et P’


b°) Montrer que .

EXERCICE 13
Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère l’hyperbole (H) d’équation :
et on désigne par M le point coordonnées ( où est un réel de ]0, [.
1)a°) Déterminer par leurs coordonnées les sommets et les foyers de (H)
b°) Donner les équations cartésiennes des deux asymptotes et
c°) Tracer (E) et placer ses foyers
d°) Vérifier que le point M appartient à (H)
2) Soit la tangente à (E) en M. Montrer qu’une équation de dans est :
.
3) On désigne respectivement par et les points d’intersection de avec les droites
et
a°) Déterminer les coordonnées de et
b°) Montrer que l’aire du triangle O est indépendante de

EXERCICE 14
A tout point M du plan de coordonnées et , on associe son affixe . On appelle (F)
l’ensemble des points M dont l’affixe satisfait la relation :

1) Démontrer que (F) admet pour équation dans le repère :

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2) On pose et . Montrer que est un repère orthonormé
et déterminer une équation de (F) dans

3)Quelle est la nature de (F) et quels sont ses éléments caractéristiques?

EXERCICE 15

Une ellipse (E) et une hyperbole (H) cofocales varient de telle sorte que leurs foyers communs F
et F’ restent fixes et (E) et (H) ont un point commun M.
1) Déterminer le lieu géométrique (C) de M lorsque (E) et (H) varient et si la tangente (T) en M
à (E) coupe (FF’) en un point fixe A et la tangente (T’) à (H) en M coupe (FF’) en un point fixe
B.
2) Montrer que (C) est l’ensemble M des points du plan tels que : où est une constante.

EXERCICE 16

1) On considère une parabole variable (P) passant par un point fixe A et dont la tangente en A
coupe la directrice variable (D) de (P) en un point fixe B.
Déterminer le lieu géométrique du foyer F de (P) lorsque (P) varie.
2) On considère un triangle MAB variable rectangle en M tel que A et B varient sur une droite
fixe (D) et tel que où est un point fixe non situé sur (D).
Déterminer et construire le lieu géométrique de .

EXERCICE 17
→ →
Soit (O, i , j ) un repère orthonormé direct du plan.

3
Soit (Γ) l’ensemble des points du plan de coordonnées (x, y) vérifiant l’équation : x² ─ y² ─ 4x + 1 = 0 .
4

1) Montrer que (Γ) est une hyperbole dont on précisera l’excentricité,les coordonnées du centre, des foyers F et F ' ,
→ →
des sommets et les équations des asymptotes dans le repère ( O, i , j ) .

2) Construire (Γ).

EXERCICE 18
→ →
Le plan est muni d’un repère orthonormal ( O, i , j ) . Soit (C) la conique d’équation : 25x² + 16 y² = 400.

1) Préciser la nature de (C ) , son centre, ses foyers et ses sommets, puis tracer ( C).

2) Soit α un réel de [0 ; 2π] et M le point du cercle de centre O et de rayon 5, tel que α soit une mesure de l’angle
→ → π
( i , OM ), N l’image de M par la rotation de centre O et d’angle .
2

a) Donner les coordonnées de M, puis celles de N.

→ 4
b) Soient R et S les images respectives de M et N par l’affinité orthogonale d’axe (O, j ) et de rapport .
5

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Donner les coordonnées de R et S ; justifier que R et S appartiennent à (C).

c) Calculer l’aire du triangle ORS.

EXERCICE 19

→ →
Le plan P est rapporté au repère orthonormé ( O, i , j ).Soit D la droite d’équation x = 6 et F le
π
point de coordonnées (8,0).Soit un nombre réel tel que 0 ≤ < 2 .

MF 1
On désigne par Γ l’ensemble des points M du plan tels que MH = cos où H est le projeté orthogonal
de M sur D.

1) Préciser la nature de Γ suivant les valeurs de .

2) Construire la courbe Γ correspondant à = 0.

π
3) a) Ecire une équation cartésienne de la courbe   correspondant à = 6 .
6

b) Préciser les éléments caractéristiques de cette courbe (foyers, sommets, éléments de

symétrie, asymptotes).

c) Construire la courbe   .
6

4) Soit C le cercle de centre O et de rayon 10.

a) Ecrire une équation cartésienne de la courbe E transformée de C par l’ffinité

3
orthogonale d’axe la droite d’équation y = 0 et de rapport 5 .

b) Préciser les foyers de E .

En déduire que les tangentes à   et à E aux points d’intersection de ces courbs sont perpendiculaires.
6

EXERCICE 20

Soit dans le plan trois points fixes A, B et O alignés et deux à deux distincts. Soit C un cercle variable
de centre I tangent en O à la droite (AB). Les autres tangentes à C issues de A et B se coupent en M.

On pose OA = a , OB = b et on suppose que a > b.

On fera une figure pour chacune des trois questions suivantes.

1) On suppose dans cette question que O appartient au segment [AB].

a) Montrer que la différence MA ─ MB est constante.

b) En déduire que le point M varie sur une hyperbole dont on précisera les foyers et les sommets.

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c) Déterminer la tangente en M à cette hyperbole.

2) On suppose dans cette question que O n’appartient pas au segment [AB].

a) Montrer que la différence MA + MB est constante.

b) En déduire que le point M varie sur une ellipse dont on précisera les foyers et les sommets du
grand axe.

c) Déterminer la tangente en M à cette ellipse.

3) Soit Δ la tangente à C parallèle à (AB), l’autre tangente à C issue de A coupe Δ en un

point N. On désigne par A' le symétrique de A par rapport à O et par (d) la

perpendiculaire à (AB) passant par A' .

a) Montrer que le point N varie sur une parabole dont on précisera le foyer, le sommet et la directrice.

b) Déterminer la tangente en N à cette parabole.

EXERCICE 21
→ →
Dans le plan P rapporté au repère orthonormé (O, i , j ),On considère les coniques C et C’ d’équations
2 2 2
x x  y 
cartésiennes respectives :   + y² = 1 et   ─   = 1.
5 4 2 2 

1) Préciser la nature de C et C’et montrer qu’elles ont mêmes foyers.

2°) Calculer les coordonnées des points d’intersection de C et C’. On notera A celui de ces points d’abscisse et
d’ordonnée positives. Montrer que les tangentes en A à C et C’ sont orthogonales. En déduire qu’en chacun de
leurs points communs,les tangentes à C et C’ sont orthogonales.

3) Construire les courbes C et C’.

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