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1)Activité
Soit M un point du plan tel que . Soit ( T ) l’ensemble des points M qui vérifient la
relation .
Solution
On a : , et
( ) alors = ( ) avec ( ) = .
On a : =O ( ) , = ( ) et
= ( ) Or on a : .
P ( T ) <=> <=> + -
<=> - - (1)
P ( D ) <=> (2)
On a : donc ( 1) devient - -
- - <=> (1 - - )=0
=0 ou 1- - =0
Si 1 - - =0 alors
donc
On a : et = 1 donc Q (1 ; t).
2)Définition
Soit ( O, un repère du plan. Soient f et g deux fonctions à valeurs réelles et définies sur
un intervalle I. L’ensemble des points M(t) définies pour t élément de I par :
On dit aussi que x = f(t) et y = g(t) sont les les équations paramétriques de la courbe
paramétrée.
Pour un réel t de I,on dit que M(t) est le point associé au paramètre t ou M(t) est le point de
paramètre t.
x = x(t) et y = y(t)
Exemples
Un point M(x ;y) est un point du segment [AB] si et seulement si il existe un réel t tel
que .
Supposons que f et g sont dérivables sur I. On appelle vecteur tangent à la courbe paramétrée
( T) le veccteur noté défini par : = .
4)Définition
On note = .
Si le vecteur est non nul alors on appelle tangente à la courbe paramétrée ( T) au point
la droite de vecteur directeur le vecteur et passant par .
Remarque
coefficient directeur .
Exercice d’application
Soit ( T ) :
2) Déterminer la tangente à ( T ) en t =
Solution
On a : (T):
et
en t = on a : =1 et = -2
Déterminons la tangente à ( T ) en t =
On trouve ( T ) : y = -2x + 1 .
2) Déterminons la tangente à ( T ) en t =
En t = , on a : en t = on a : =0 et =0
Donc .
On a = = = -2 .
Exercice d’application
Soit ( T ) :
3) Déterminer la tangente à ( T ) en t =
Pour représenter une courbe paramétrée, on peut chercher si possible une équation
cartésienne en éliminant le paramètre t entre les deux fonctions coordonnées.
Les ensembles de valeurs prises par x et y doivent être définies avec précision.
Exercice d’application
1) Soit ( T ) :
2)Soit ( T ) :
3) Soit ( T ) :
Solution
1) Soit ( T ) :
On a : <=> t =
<=> t =
donc =
y=
donc car .
et
t 0 +
+
x +
-
D’où x IR .
3) Soit ( T ) :
<=> y = – – 1) = -4 +3.
y= -4 +3.
donc car .
et
t -1 +
+
x +
-
D’où x IR .
On a : x= .
On a : y = sin .
On a :
On a : x = sint .
On a : x = cos .
On a : y = sin .
de centre O et de rayon 1.
Si éliminer le paramètre t entre les deux fonctions coordonnées est difficile ou impossible
alors on essaie de réduire le domaine de définition en utlisant les transformations du plan.
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la
représentation paramétrique est ,t I.
Donc M( t+ p) = M(t) .
Si f et g sont impaires alors la courbe paramétrée est symétrique par rapport à l’origine du
repère O et on peut prendre pour domaine d’étude I puis on omplète la courbe par
la symétrie centrale de centre O.
Si f est paire et g est impaire alors la courbe paramétrée est symétrique par rapport à (ox) et on
peut prendre pour domaine d’étude I puis on omplète la courbe par la symétrie
orthogonale ( ox).
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la
représentation paramétrique est ,t I.
Posons ou ou .
a)Si f( ) = f(t) et g( ) = -g(t) alors la courbe paramétrée (T ) admet (Ox) comme axe de
symétrie.
symétrie.
symétrie.
On a : x = f(t) et y = g(t
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t IR .
3)Étudier simultanément x et y.
Solution
Donc M(t+2 )=M(t).La courbe complète est obtenue quand t décrit un segment de longueur 2
M(-t) a pour coordonnées x(-t) = sin 2(-t)= -sin 2t et y(-t) = sin 3(-t)=- sin3t
3)Étudions simultanément x et y.
=0 <=> t = et =0 <=> t =
Exercice d’application
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t [-2 ;2 .
2)Étudier simultanément x et y.
On a x(t) = et y(t)=
La fonction x est paire et la fonction y est impaire donc la courbe paramétrée(T ) est symétrique
par rapport à (ox).
2)Étudions simultanément x et y.
et
=0 <=> t = 0 et =0 <=> t =1
t 0 1 2
0 + 6 + 12
x 10
1
3 0 - -9
+
y 2
0 -2
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
–
paramétrique est ,t IR .
3)Étudier simultanément x et y.
Solution
Donc M(t+2 )=M(t).La courbe complète est obtenue quand t décrit un segment de longueur 2
Donc .
3)Étudions simultanément x et y.
– = 4sin( et
=0 <=> t = 0 ou t = ou t = et
=0 <=> t =
EXERCICE1
EXERCICE 2
1) On considère la courbe (H) d’équation : . Justifier que (H) est une conique dont
on donnera un foyer, la directrice associée et l’excentricité. Construire (H)
où t [0, [
a) Montrer que la trajectoire (E) de M est une partie de (H) que l’on précisera.
EXERCICE 4
Dans le plan orienté, ( C ) est le cercle trigonométrique.À tout point m de ( C )on associe le
symétrique du point A d’affixe 1 par rapport à la tangente en m au cercle ( C ).On cherche à
connaitre l’ensemble ( G ) des points M lorsque m décrit ( C ).
2)Pour tout point m de ( C ), soit t une mesure de l’angle ( .Montrer que les
coordonnées x( t ) et y ( t) de M sont telles que : (1)
3)On doit construire la courbe paramétrée ( G ) dont (1) est un système d’équations
paramétriques, le réel t parcourant IR.
Déterminer la limite de a ( t ) lorsque t tend vers 0.(On admettra que est la pente de la
tangente en A à ( G ))
d)Déterminer tous les points où la tangente est parallèle à un des axes du repère.
4)Tracer la courbe ( G ).
EXERCICE 5
Le plan est muni d’un repère orthonormé ( O ; (Unité graphique 4 cm).On considère les
points A(2 ; 0) , B(0 ;2) et C( -2 ; -2).
a)Démontrer que ,pour tout réel t,il existe un barycentre, noté G( t ),du système de points
pondérés .
x( t ) = cos t et y( t ) =
Lorsque le paramètre t varie,ce barycentre décrit une courbe ( E ), que l’on se propose
d’étudier.
EXERCICE 7 L’astro de
EXERCICE 8 La cyclo de
a)Un cercle (C ), de rayon R > 0, roule sans glisser sur l’axe (Ox). On note I le point de contact
entre (C ) et (Ox)et on note Ω le centre de (C ) (Ω et I sont mobiles). M est un point donné de
Déterminer une paramétrisation de la courbe décrite par le point M (on prendra t pour
paramètre).
EXERCICE 9
EXERCICE 10
EXERCICE 11
EXERCICE 12
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t IR .
1) a) Etudiez les positions respectives des points M (t), M(t + 2), M (-t).
2) Tracer la courbe (T ) .
3) Etudiez les positions respectives de M(t) et M(/2 – t) déduisez en que la droite
d’équation y = x est un axe de symétrie de C. Quels sont tous les axes de symétrie de (T ).
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t IR .
3) Tracer la partie de (T ) constituée des points M (t) pour t variant de -2 à 2.
EXERCICE 14
Le plan est muni d’un repère ( O, .Soit ( T ) une courbe paramétrée dont la représentation
paramétrique est ,t IR .
1) Par quelles transformations du plan les points M(t = 2) et M(t – 2) se déduisent-ils du
point M(t) ?
2) Etudiez f et g sur [o,2]
3) Tracer la partie de la courbe (T ) constituée des points M(t) pour t variant de O à 2.
Déduisez-en alors la partie de la courbe( T) constituée des points M(t) lorsque t varie
de -2 à 4
EXERCICE 15
1) IR 2) IR
3) IR 4) IR
5) IR
→ →
Dans le plan P rapporté à un repère orthonormé ( O, i , j ) , les coordonnées d’un point
mobile M sont définies, en fonction du temps t, par pout t de [1 ; + ∞[ :
3 1
x 2 t t
y 2t 1
t
1) Montrer que la trajectoire du mobile est incluse dans une hyperbole H. (On pourra calculer t
1
et t en fonction de x et y et en déduire une équation cartésienne de H.).
Préciser les sommets, les asymptotes, les foyers de l’hyperbole et la construire dans le plan P
→ →
rapporté au repère orthonormé ( O, i , j ) (unité : 1cm).
→
3) Calculer, à l’instant t, les coordonnées du vecteur vitesse V (t) et du vecteur accélération
→
A (t) du mobile M.
z +b ,a C\ IR , ,b C.
Son rapport : =
Son angle : = arg(a) (2
Son centre : son centre est Ω tel que .
Remarque
<=> b = (1 – a) .
Exercice d’application
z - 2i .
Solution
z - 2i .
z +b , a= et b = (1 – a) . =2, =- et .
= (1 – i )z - +i .
Si a = 1 alors la similitude plane directe S est la translation de vecteur d’affixe b .On a son
rapport = 1 , son angle =0 et la similitude plane directe S n’a pas de centre .
Son rapport est = , son angle angle =arg(a) et son centre Ω est d’affixe .
Propriété
Une similitude plane directe est soit une translation, soit une homothétie, soit une rotation , soit une
composition commutative de rotation et d’homothétie de même centre .
Une homothétie de rapport k différent de 1,une rotation d’angle non nul et une composition
commutative non réduite à l’identité, d’une rotation et d’une homothétie de même centre sont
des similitudes planes directes qui ont pour unique point invariant leur centre .
Une similitude plane directe qui n’a aucun point invariant est une translation de vecteur non
nul .
Une homothétie de rapport k = 1 , une rotation d’angle nul , une translation de vecteur nul et
une similitude plane directe de rapport k = 1 et d’angle nul coincident avec l’identité du plan et
laissent tout point du plan invariant.
Propriété
z +b ,a C\IR, b C .
On a : z- .
Cette égalité est aussi une écriture complexe de cette similitude plane directe S.
Démonstration
=λ donc =λ (
Exemple
On a S(C) = A . λ = 2, = .
On a S(F) = E . λ = 5, = .
Soit S une similitude directe de rapport et d’angle et une similitude directe de rapport et
d’angle .
Démonstration
Soit réciproque de S.
On a z + b donc z = = z - b.
On a z = z - b.
Exemple
Soient S : z + 2i et : z -5
1)Définition
Une similitude directe plane est une transformation du plan qui multiplie les distances par une
constante positive et qui conserve la mesure des angles orientés.
Donc = MN et ( (2 .
Une similitude directe est caractérisée par son rapport , son angle et son centre.
Alors = et =
Soit f une application du plan dans lui-même, un nombre réel stristement positif et un nombre réel.
f est une similitude directe est caractérisée par son rapport et d’angle si et seulement si pour
tous points distincts M et N d’images respectives et par f , on a = MN et
( .
3)Similitudes et configurations
S( C(O ; R) ) =
S( [MN] ) = [ avec = MN
a)Similitude directe définie par son centre, son rapport et son angle
S( M) = <=>
Exemples
On a S( M) = <=>
On a S( M) = <=>
<=>
Exercice d’application
Solution
Donc
S( C) = <=>
droiteBC).
Soit un nombre réel strictement positif, un nombre réel, A et deux points du plan.
Exercice d’application
Solution
On a S(B) = A
S(C)= <=>
Donc S( A) = et S( B) =
Lorsque (AB) alors le centre de cette homothétie est le point d’intersection I des droites
(A et ( B ( voir Figure 1)
S( A) = , S( B) = et S(I) = I
a)Si M est different de chacun des points A, B, et alors les points M, A et B d’une part et
les points M, et d’autre part sont alignés .
On en déduit 2 et 2
Ces deux cercles ayant en commun le point M,sont soit tangents,soit sécants.
Exercice d’application
Soit ABCD un carré de côté 1 et de sens direct,I est le milieu de[CD].Déterminer la similitude
directe S telle que S( I) =B et S( D) = C .
5)Triangles semblables
On dit que deux triangles ABC et sont directement semblables s’il existe une similitude
directe S telle que les points A,B et C ont respectivement pour images par S.
Propriété
Deux triangles ABC et sont directement semblables si et seulement si ils ont leurs côtés
deux à deux proportionnels.
C'est-à-dire :
Propriété
Deux triangles ABC et sont directement semblables si et seulement si ils ont leurs
angles deux à deux de même mesure.
C'est-à-dire :
Remarque
Quand deux triangles sont directement semblables alors il existe une similitude directe qui
transforme l’un en l’autre.
Propriété
Soit ( C) un demi-cercle de diamètre [AB].À tout point M de ( C)on associe le point tel que
B M soit un triangle direct rectangle et isocèle en M.
Solution
S( A) = C . On déterminera et
Solution
Exercice d’application
Dans le plan P orienté on considère un carré ABCD tel que l’angle ( AB , AD ) a pour mesure
+ . On désigne par I et K les milieux respectifs des segments [AC] et [CD]. Représenter ces
2
points sur une figure (on choisira AB = 4 cm).
Solution
Recherche géométrique :
2
S est donc une similitude de rapport et d'angle
4 4
2. ( A , I ) = et ( DA , DI ) =
4 4
donc ( A , I ) = ( DA , DI ) ; on peut en déduire la cocyclicité des points , D, A et I.
cercle circonscrit à DAI = cercle de diamètre [AD].
De même ( C , K ) = ( IC , IK ) = , I, C et K cocycliques donc cercle de
4
diamètre [IC]
Ces deux cercles ont deux points d'intersections et I le point invariant n'est pas I (car S
(A) = I) donc le point invariant est .
Recherche complexe :
1 1 1
1. A a pour affixe 0 ; C a pour affixe 1 + i ; I a pour affixe + i et K a pour affixe +
2 2 2
i.
1 1 1 1 i
2. z ' = a.z + b et S(A) = I et S(C) = K + i = b et + i = a.(1 + i) + b a =
2 2 2 4
1 i 1 i
donc z ' = .Z+
4 2
Dans un plan orienté on considère un triangle rectangle ABC tel que l’angle ( CA , CB ) mesure + .
2
La hauteur issue de C coupe (BA) en H et coupe la parallèle à (BC) menée par A en D.
On pose CA = b et BC = a.
3) Soit I le milieu de [BC], J le milieu de [CA] et K le milieu de [AD]. Démontrer que le triangle IJK est
rectangle en J et que dans ce triangle H est le pied de la hauteur issue de J.
Solution
c) S(A) = A' ( HA , HA ' ) = [2] donc A' (CH) ; S((CA)) est une droite perpendiculaire à (CA)
2
passant par A (car S(C) = A). De plus, A' à la droite // à (BC) passant par A.
HC HA HC HA
2. S(H) = H ; S(B) = C et S(C) = A on a donc k et k donc HC² = HA
HB HC HB HC
HB
3. La similitude "conserve" les milieux, donc I milieu de [BC] S(I) milieu de [AC]
D'où S(I) = J et S(H) = H on a donc ( HI , HJ ) =
2
Ce qui prouve que H, I et K sont alignés et que (JH) est la hauteur issue de J dans (IJK).
S(I) = J et S(J) = K ( IJ , JK ) = donc le triangle IJK est un triangle rectangle en J.
2
Exercice d’application
Solution
Dans la similitude, A est point fixe, O1 a pour image O2, M a pour image M’, par
conservation des angles on a ( , )=( , ) [ π].
D'où - ( , ) = ( , ) et ( , ) = 0 [ π] ce qui prouve l’alignement.
Exercice d’application
On considère deux carrés ABCD et BEFG, extérieurs l'un à l'autre, avec G[BC].
Soit I le point d'intersection des deux segments [CE] et [DF].
Montrer que les points A, G et I sont alignés.
Solution
I est cocyclique avec E, F et G sur le cercle de diamètre [EG], d'où : ( IG , IE ) = (2π).
2
On a de même ( IC , ID ) = = ( AC , AD ) (2π).
4
I est cocyclique avec A, C et D sur le cercle de diamètre [AC], d'où : ( IC , IA ) = (2π).
2
Exercice d’application
On considère dans le plan complexe, le rectangle OABC où A a pour affixe 2 et C a pour affixe i. On
note I le milieu de [OA], J celui de [BC].
1) Montrer que les rectangles OABC et JIAB ont le même format (Rappel : le format d’un
longueur
rectangle est le rapport ).
l arg eur
2 2
2)Soit S la similitude directe d’écriture complexe : z’ = -i z+ + i.
2 2
a) Donner l’angle et le rapport de S.
Solution
OA 2 IJ 1 2
1. Pour OABC on a : 2 pour JIAC on a : 2 ; même format.
OC 1 AI 2 2
2
2
b) O:0 +i S(O) = J
2
2 2 2
A: 2 -i 2 + +i= S(A) = I
2 2 2
2 2
B: 2 + i -i ( 2 + i) + +i = 2 S(B) = A
2 2
2 2
C : i -i i+ +i =i+ 2 S(C) = B
2 2
3. a) S() = et M S(M) = M' ( M , M ' ) = - donc cercle de diamètre
2
[M'M]
b) S(O) = J cercle de diamètre [OJ] S(A) = I cercle de diamètre [AI]
2
c) h = S o S et S = H( ; ) o R( ; ) = RoH donc h = H o R o R o H
2 2
d'où h = h o H' o H toutes ces homothéties ont le même centre donc le rapport est égal au produit des
2 2 1
rapports (-1) = h = H"( ; 1 ).
2 2 2 2
EXERCICE1
Dans le plan orienté, on considère deux points distincts A et B. Sur la figure, on prendra
8 cm comme longueur du segment [AB].
1) Etudier et construire l’ensemble E des points M du plan tels que .
2) Etudier et construire l’ensemble F des points M du plan tels que ( .
3) Soit C l’image de B par la rotation de centre A et d’angle et D l’image de B par
l’homothétie de centre A et de rapport .
On désigne par s la similitude directe transformant A en B et C en D.
a) Déterminer le rapport et l’angle de s.
b) On note I le centre de la similitude s. Exprimer IB en fonction de IA et
donner une mesure de l’angle ( , ). En déduire la position du point I et le placer sur la
figure.
c) Démontrer que I appartient au cercle circonscrit au triangle ACD.
EXERCICE 2
Le plan est orienté. PQR est un triangle équilatéral de sens direct du plan. I et J sont les milieux
respectifs de [QR] et [RP]. Q1 est le symétrique de Q par rapport à J.
1) Soit t la translation transformant J en Q et r la rotation de centre P transformant Q en R.
On pose f = t ◦ r.
a) Faire une figure.
Définir et construire les points P et Q images respectives par f des points P et Q.
b) Déterminer la nature du triangle JIR et préciser l’image par f du point R.
c) Donner la nature de f et ses éléments géométriques caractéristiques. En déduire la nature du
triangle IPP .
2) Soit s la similitude directe telle s(J) = P et s(R) = I.
a) Déterminer l’angle et le rapport de s. Montrer que s(I) = P .
b) Soit Ω le centre de s. Montrer que les points Ω , I,R et P d’une part et les points Ω , P, J et Q1
d’autre part sont cocycliques.
En déduire la position de Ω puis construire ce point.
EXERCICE 3
A et O sont deux points distincts du plan. On note ( T ) le cercle de diamètre [AO] et I le
centre de ce cercle. M est un point de ( T ) distinct des points A et O.
Le point N est tel que le triangle MON soit équilatéral direct. Le point G est le centre de .
gravité du triangle MON.
Les droites (AM) et (OG) se coupent en un point M .
1) Placer les points sur une figure.
2) Montrer que les points I,N et G appartiennent `a la médiatrice du segment [MO] et que
le point G est le milieu du segment [OM ].
3) a) D´eterminer l’angle et le rapport de la similitude directe s de centre O transformant
M en M .
b) Représenter sur la figure le point I = s(I).
Quel est l’ensemble des points M lorsque M décrit le cercle ( T ) privé de A et de O ?
b) Démontrer que le centre de S est le point d’intersection autre que I des cercles de
diamètre [AD] et [IC]. Placer ces cercles et sur la figure.
EXERCICE 6
Dans un plan orienté on considère un triangle rectangle ABC tel que l’angle ( CA , CB ) mesure
+ . La hauteur issue de C coupe (BA) en H et coupe la parallèle à (BC) menée par A en D.
2
On pose CA = b et BC = a.
3)Soit I le milieu de [BC], J le milieu de [CA] et K le milieu de [AD]. Démontrer que le triangle
IJK est rectangle en J et que dans ce triangle H est le pied de la hauteur issue de J.
EXERCICE 7
1) a) Factoriser : 2 - 2i – 1 ( C)
Déterminer pour que S soit une homothétie de rapport -2 ; déterminer alors son centre.
Déterminer pour que S soit une translation ; déterminer alors le vecteur de la translation .
4) Déterminer pour que S soit une similitude d’angle /6 et de rapport 2. Déterminer son
centre
EXERCICE 8
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O; u , v ).
Donner dans chacun des cas l'écriture complexe de f.
1) f est la similitude directe de centre O, de rapport 2 et d'angle .
3
2) f est la similitude directe de centre d'affixe i, de rapport et d'angle - .
1
2 2
3) f est la similitude directe de centre d'affixe 1 - 2i, de rapport 2 et d'angle .
4
EXERCICE 9
On considère un triangle ABC tel que ( BA , BC ) = [2] , AB = 3 et BC = 4.
2
Soit I le milieu de [BC].
On suppose qu'il existe une similitude directe s transformant A en I et B en C.
Déterminer l'angle et le rapport de s.
Donner une construction géométrique du centre de s.
Dans le plan P , on considère trois points A, B, C non alignés. On note I, J, Kles milieux respectifs de
[BC], [CA], [AB] et G l’isobarycentre de A, B et C. Pour tout point M du plan, on note P, Q et R les
symétriques de M par rapport à I, J et K.
On se propose que les segments [AP], [BQ] et [CR] ont le même milieu noté O et que les points M, G et
O sont alignés.
1°) Placer les points et les segments précédents sur une figure.
2°) Montrer qu’il existe une homothétie h1 et une seule transformant A, B, C en I, J, K respectivement et
déterminer cette homothétie.
EXERCICE 19
Soit I, J, K les milieux des côtés [BC], [CA] et [AB]. Soit N l’image de C par le quart de tour direct de
centre J e P l’image de A par le quart de tour direct de centre K.
3°) Déterminer l’image de I par r .En déduire que les segments [PI] et [IN] ont même longueur et sont
orthogonaux.
4°) Soit r1 le quart de tour direct de centre P et r2 le quart de tour direct de centre N.
b) Soit Q l’image de P par r2 ○ r1 . Démontrer que le triangle PNQ est rectangle isocèle. Retrouver
ainsi les propriétés des segments [PI] et [IN] démontrées au 3°.
EXERCICE 20
1°) Soit r une rotation de centre A et d’angle θ, θ ≠ 0 (π) , et soit une droite (MN) ne passant pas par A,
d’image (M ' N ' ) par r : r (M) = M ' , r (N) = N ' .
Démontrer que les droites (MN) et (M ' N ' ) sont sécantes et que leur point d’intersection I, le centre A de
r, et les points M et M ' sont cocycliques.
O ' passant par A. L’image de C est le cercle C ', de centre O ' = r (O) et de même rayon queC. Les
cercles C et C ' se coupent en A et B.
→ → → →
Démontrer que (BM , BA ) = (BM ' , BA ) (π) et en déduire que les points B, M et M ' sont alignés.
EXERCICE 21
Dans le plan orienté on considère un triangle ABC tel que: (AB, AC) = 2k et
2
(BC, BA) = 2k .
3
Soit I le symétrique de A par rapport au milieu de [BC] et H le pied de la hauteur issue de A dans le
triangle ABC.
EXERCICE 22
Le plan est muni du repère ortho normal (o, e1,e2) (unité graphique 2cm).
2 2
x y
On désigne par l’ellipse d’équation + = 1 ; S est la similitude de centre O, d’angle et de
9 4 4
1
rapport , et 1 es l’image de par S.
2
EXERCICE 23
Dans le plan on considère deux cercles C et C’ de centres respectifs O et O’, de même rayon R, tangents
extérieurement en un point A.
A tout point M de C on associe le point M’ de C‘ tel que OM , O' M ' 2k , k entier.
2
1. Montrer qu’il existe une rotation de mesure , dont on construira géométriquement le centre ,
2
qui envoie C sur C’.
Quelle est l’image de M par cette rotation ?
2. a) Montrer que I milieu de [ MM’], est l’image de M par une similitude directe f de centre .
b) Déterminer les éléments caractéristiques de cette similitude.
EXERCICE 24
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal (o,i,j), on considère les points A(-0,2) B(-3,O) et C (3,0)
Soit A un point de D. A tout point M de C, on associe le point M’ tel que AMM’ soit un triangle
équilatéral direct.
a) A étant fixe, montrer que l’ensemble des points M’, lorsque M décrit C, est un cercle C’ dont on
précisera le centre O’ et le rayon
b) Lorsque A décrit D, déterminer l’ensemble des points O’
1)Point pondéré
On appelle point pondéré tout couple (A;a) où A est un point du plan ou de l'espace et a un
nombre réel.Le nombre réel a est appelé le coefficient du point A.
Ou G = bar {( , ), , ), , ... , , ) }.
Remarque
1)Si alors il n'existe pas un point G unique vérifiant l'égalité ci-dessus.
Le système {( , ), , ), , ... , , ) } n'a donc pas de barycentre.
Exemples
1) Le barycentre G de (A ; 5) (B ; -7) est l'unique point vérifiant 5 GA - 7 GB = 0.
2) Le barycentre K de (A ; -3) (B ; 2) (C ; 10) est l'unique point vérifiant
-3 KA + 2 KB + 10 KC = 0 .
3) L'isobarycentre de deux points A et B est le milieu du segment [AB].
4) L'isobarycentre de trois points A, B, C est le centre de gravité du triangle ABC.
2)Homogénéité
Le barycentre de plusieurs points pondérés est inchangé lorsqu’on multiplie tous les
coefficients par un même nombre réel k non nul.
G = bar {( ,k ), ,k ), , ... , , ) }.
3)Barycentre partiel
Démonstration
On a G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } et
On a: =
Donc =0 <=> + =0
<=> + =0
Exemples
B'
C'
G
C
A'
B
Démonstration
L’ensemble des barycentres de trois points non alignés A, B et C est le plan ( ABC).
Démonstration
On a (1-x –y) + + =
{( , ), , ), , ... , , ) }.
7)Réduction de la somme
1)Si alors où
G = bar {( , ), , ), , ... , , ) }
Démonstration
i=n
1)Si et G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } alors
i=1
ai GAi = 0
+
=
Donc
= = + =
Les résultats précédents sont remarquables dans le sens où ils permettent de réduire une
somme de n vecteurs à un seul vecteur, ce qui facilite, par exemple, la recherche de
lieux géométriques.
Exercice d’application
Solution
1) 3
Prenons N = A , 3 =3 =
D’où 3 = .
2) 5
D’où 5 =6
Exercice d’application
1)
2) et soient colinéaires
3)
Solution
1)
On a =2
On a : =2
On a =2
3)
On a : =2 et =2
IR
11)Réduction de la somme
1)Si alors
où G = bar {( , ), , ), , ... , , ) }
2) Si alors =2
Démonstration
i=n
1)Si et G = bar {( , ), , ), , ... , , ) } alors
i=1
ai GAi = 0.
On a donc
On a = =
Or = donc = +
2) Si . Soit E
On a = =
= +
Or = et =
Donc = +
1) Lignes de niveau
Soit k un nombre réel et f une application du plan E vers IR.On appelle ligne de niveau k de f,
l’ensemble ( des points M du plan tels que f(M) = k .
2)Surfaces de niveau
Soit k un nombre réel et f une application de l’espace E vers IR.On appelle surface de niveau
k de f, l’ensemble ( des points M de l’espace tels que f(M) = k .
3) Lignes de niveau M
a) Si
On a =k
=k <=> =
Posons = q , on a =q
Si q alors ( =
Si q alors ( =
Si q alors ( est le cercle de centre G et de rayon
b) Si
On a = +
Donc +
est indépendant de
Si alors +
Si k alors ( =
Si k alors ( =E
Si alors +
Posons d’où +
-2 =k <=> =
4) Surfaces de niveau M
a) Si
=k <=> =
Posons = q , on a =q
Si q alors ( =
Si q alors ( =
Si q alors ( est la sphère de centre G et de rayon
b) Si
On a = +
Posons =
Donc +
est indépendant de
Si alors +
Si k alors ( =
Si k alors ( =E
Si alors +
Posons d’où +
-2 =k <=> =
+ + + =10
Solution
+ + + =4 + + + +
= + = 1 +4 = 5 , IA = AC
= = , IA = IB = IC = ID
On a aussi = donc MI = IA
+ -2 =0
Solution
On a et = - = 32
+ -2 = . + + -2 =0
-4 . -56 = 0 <=> . = 14
<=> = = =
5)Le tétraèdre
On a + =
On a + = donc = d’où =
6)Tétraèdre régulier
+ 2 +3 -6 = 6
Solution
On a : AB = AD = AC = BC = DC = BD = a .
D’où ( U) et ( U)
On a : 1+2+3 -6 = 0
+ 2 +3 -6 =2 )+ + 2 +3
=2 )+ 6
On aura 2 )+ 6 =6
2 )=0
, k et k
C’est le cercle de diamètre [IJ] avec I est le barycentre de (A,1)et ( B,k) et J est le barycentre
de (A,1)et ( B,-k)
k
On aura
0
k
On aura
On aura 2 =k
Cet ensemble est la droite perpendiculaire à (AB) passant par H projeté orthogonal de M sur
(AB) avec .
, k et k
C’est la sphère de diamètre [IJ] avec I est le barycentre de (A,1)et ( B,k) et J est le barycentre
de (A,1)et ( B,-k)
k
On aura
0
k
On aura
On aura 2 =k
Cet ensemble est le plan de vecteur normal passant par H projeté orthogonal de M sur
(AB) avec .
Exercice d’application
1)
2)(
3)(
4)
Solution
1)
= - =
<=>
2)(
= - =
On aura = 0 <=> =0
3)(
( = .
On aura . = 0 <=> . = 0
4)
On aura = et =-
<=>
Exercice d’application
1)Montrer que 2 - - = -4 . -2 .
2 - - = -2 .
2 - - = 2 .
Solution
1)Montrons que 2 - - = -4 . -2 .
On a 2-1-1 = 0 et
2 - - =2 . )- - =2 . )- -
2 - - = -4 . -2
Donc 2 - - = -4 . -2 .
2 - - = -2 .
On a montré que 2 - - = -4 . -2
On aura -4 . -2 =- 2 <=> -4 . =0
<=> . =0
2 - - = 2 .
On a montré que 2 - - = -4 . -2
On aura -4 . -2 =2 <=> -4 . =4
On aura -4 <=> or =
<=> =
EXERCICE1
Propriété : Tout vecteur du plan orthogonal à deux vecteurs non colinéaires , est nul.
Démontrer cette propriété.
Soit ABC un triangle. On désigne par G son centre de gravité, O le centre du cercle circonscrit
et H son orthocentre.
Soit .
En déduire que : .
Soit ABC un triangle et G son centre de gravité. On désigne par les milieux respectifs
des segments [BC], [AC] et [AB].
Soit ABC un triangle et H son orthocentre. On désigne par le pied de la hauteur issue de A,
celui de la hauteur issue de B et celui de la hauteur issue de C.
Soit le système S =
3) Montrer que les trois hauteurs sont concourantes en H. Que peut-on en conclure ?
EXERCICE4 Centre du cercle circonscrit à un triangle
3) Soit
Soient [Ox) et [Oy) deux demi-droites de même origine O. Soient I J tels que
OI = OJ.
2) Montrer que est un vecteur directeur de l’angle . En déduire, par analogie, les vecteurs
directeurs des bissectrices intérieures des angles . Que peut-on en conclure ?
EXERCICE 6
Soit ABC un triangle et M un point strictement intérieur à ce triangle. Les droites (AM), (BM) et
(CM) coupent respectivement les côtés [BC], [CA] et [AB] en . On désigne par M le
barycentre du système .
1) Démontrer que .
EXERCICE7
1)
2)
3)
4) 2 soient colinéaires
5)
EXERCICE8
1) Montrer que .
f(M) = 2
EXERCICE9
a) b) c) MA = 3MB d)
e) f) g)
EXERCICE10
2) En déduire que .
EXERCICE11
Soit ABC un triangle. Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :
1) (2
2) (3
3) (
4) (2
EXERCICE12
1) Exprimer 4 en fonction de a.
.
4) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
EXERCICE13
On note I le milieu de [BC] et on donne AI = 4a et BC = 2a, où a est un réel strictement positif ; l’unité
de longueur dans le plan étant le centimètre, on prendra a = 2 pour la figure demandée au 1).
║ 2 MA + MB + MC ║ = ║ 2 MA ─ MB ― MC ║
EXERCICE14
→ → →
L’espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j , k ) .
1) Déterminer le barycentre G du système { (O, 1) , (A, 2) , (B, 3)}. Le placer sur la figure.
2) Soit C (0, 0, 4). Déterminer l’ensemble S des points M de l’espace définis par :
→ → → →
(MO + 2 MA + 3 MB ) . MC = 0 .
4) Soit P l’ensemble des points M de l’espace tels que : MO² + 2MA² ─ 3MB² = 24.
EXERCICE15
Partie A
1. Montrer que ABCD est un parallélogramme si, et seulement si, D est le barycentre du système
{(A, 1), (B, - 1), (C, 1)}.
|| || = BD.
Déterminer l'ensemble (S) des points M de l'espace E tels que MA2 - MB2 + MC2 = BD2.
Partie B
1. Montrer que L est barycentre des points I, J et K affectés de coefficients que l'on précisera. En
déduire que IJKL est un parallélogramme.
EXERCICE16
Soit ABCD un quadrilatère convexe. On désigne par E, F, G et H les centres de gravités respectifs des
triangles BCD, CDA, DAB et ABC.
EXERCICE17
1)
2)
3)
EXERCICE18
, , , .
EXERCICE19
Dans l’espace, on considère un tétraèdre ABCD. Soit I le milieu du segment [AB] et K celui
du segment [CD]. Soit L le point défini par : et J celui défini par : .
EXERCICE20
Sur les cotés du triangle ABC, on considère les points I, J et K définis par :
EXERCICE21
(A, 1 ) , ( B , 2 ) et ( C , 1 ) .
║ MA + 2 MB + MC ║ = AC.
║ MA + 2 MB + MC ║ = ║ BA + BC ║.
║ MA + 2 MB + MC ║ = ║ 3MA + MC ║.
EXERCICE22
1) Construire K barycentre de {(B , 2 ) ( C , ― 1)} . Montrer que B est le milieu du segment [KC] .
3) Soit I le barycentre de { (D , 2 ) ( B , 2) (C , ― 1 ) } .
→ → →
b) Montrer que 4 IO ― IC = 0 .
d) Soit J le centre de gravité du triangle DBC . Montrer que O est le milieu de [IJ] .
EXERCICE24
Le plan orienté est rapporté au repère orthonormé direct (O ; , ), l'unité graphique est 1
cm.
A quelle condition les points I et J sont-ils distincts. On supposera cette condition réalisée pour la suite
de l'exercice.
Soit K défini par AK = 2 AB ; L défini par DL = 1 DC .
3 3
Soit ABCD un tétraèdre, I le milieu de [AB], J celui de[BC], K le barycentre de (A, 1), (D,
3) et L celui de (C, 1), (D, 3).Les droites (IC) et (AJ) se coupent en G.
Démontrer que les droites (IL) et (JK) sont sécantes en un point H, milieu du segment [DG].
EXERCICE29
Dans un tétraèdre ABCD on considère E le barycentre de (A, −1), (B, 2) et (C, −3) ; F le
milieu de [ED], G le barycentre de (A, 1) et (D, 2) et H celui de (B, 2) et (C, −3).
EXERCICE30
F est le milieu de [AD], G est le centre de gravité de ABC, E est le point du plan BCD tel
que BDCE est un parallélogramme.
EXERCICE31
1) m est un réel non nul. est le barycentre de {(A, m), (B, −1), (C, 1)}
a) Préciser la position de .
3) Quel est l'ensemble H des points M du plan tels que le vecteur soit
colinéaire à ?
EXERCICE32
I)Orientation de l’espace
, et
2)Une permutation circulaire des vecteurs d’une base ne change pas le sens de l’orientation
ainsi ( ( ( ont le même sens.
3)Permuter deux vecteurs d’une base change son orientation ainsi ( ( sont de
sens contraires.
4)Remplacer un veteur d’une base par son opposé change son orientation ainsi (
2)Orientation de l’espace
3)Orientation du plan
L’espace étant orienté, on peut définir une orientation de tout plan de l’espace E.
1)Définition
se lit vectoriel .
Remarques
2)Si et sont deux vecteurs unitaires et orthogonaux alors ( , , ) est une base
orthonormée directe de l’espace.
Exemple
On a : = , = , =
= , = , =
ABCDEFGH est un cube d’arête a tel que ( soit une base orthogonale directe de
l’espace.
Déterminer et .
Solution
E
F
D
C
A B
Déterminons
= et =a.
Donc =a .
Déterminons
On a : =
=a = .
Donc =a .
On dit que le produit vectoriel de deux vecteurs est nul si et seulement si ces deux vecteurs
sont colinéaires.
c)Propriétés
1) =- 2) = +
3) = +
4) ) = ab( )
5) = ) = a( )
(y - z ;z )
La notation à l’aide des déterminants permet une mémorisation plus facile des résultats :
a pour coordonnées ( ; ; ).
Exemple
(2 ;4 ;0).
Propriété
Pour démontrer que trois points A, B et C sont alignés, on peut démontrer que = .
Exemple
Soient les points A(1 ;-1 ;1) , B(2 ;1 ;4) et c(4 ;1 ;2)
On a : (1 ;2 ;3) et (3 ;2 ;1)
On appelle vecteur normal à un plan, tout vecteur directeur d’une droite perpendiculaire à ce
plan .
Un vecteur normal à un plan P est un vecteur non nul dont la direction est orthogonale à P.
Soit P un plan de vecteurs directeurs et .On appelle vecteur normal à P, tout vecteur non
nul orthogonal à et à .
NOTATION
Le plan passant par A et de vecteurs directeurs et ou plan de repère (A, , ) est noté
P(A, , ).
En effet le vecteur est normal au plan s’il est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires à ce
plan.Or le vecteur est orthogonal à et à donc le vecteur = est un vecteur
normal au plan P(A, , ) .
Propriété
Le plan passant par A et de vecteurs directeurs et est l’ensemble des points M tels que :
Propriété
Le plan passant par A et de vecteur normal est l’ensemble des points M tels que :
Propriété
Démonstration
Elle repose sur les équivalences suivantes : soient M(x ; y ; z), A( ; ; ) et (a ; b ;c))
Et en posant d = −(a +b +c )
P: ax + by + cz + d = 0
Remarque
Cas particuliers : le plan (Oxy) a pour équation z = 0, le plan (Oxz) a pour équation y = 0 et le
plan (Oyz) a pour équation x = 0.
Exercice d’application
Vérifiez que les points A(-1 ;1 ;2) ,B(1 ;1 ;-2) et C(1 ;2 ;3) définissent un plan P,dont
déterminera une équation.
Solution
On a : : (2 ;0 ;-4) et (2 ;1 ;1)
On a : M P <=>
<=> P: 2x -5y +z +5 = 0
M P <=> = ; , IR
= <=> , IR
a)Toute droite de l’espace est caractérisée par un système de deux équations cartésiennes de
plans de la forme
Exercice d’application
L'espace est rapporté au repère orthonormal (O; i , j , k ).
Soient P et P' les plans d'équations respectives 2x + y - z - 3 = 0 et x + 2y - 2z + 5 = 0
Montrer que l'intersection de P et de P' est une droite dont on donnera un système d'équations
paramétriques.
5)Positions relatives de deux plans
Pour déterminer la position relative de deux plans P et , on peut déterminer deux vecteurs
respectivement normaux à P et à .
Exercice d’application
Soit P le plan d’équation x +4y+2z -1 =0 et le plan passant par A(-1 ;0 ;1 )et de vecteur
normal (2 ;1 ;-3).
de la droite ( D) intersection de P et .
Le plan P a pour vecteur normal (1 ;4 ;2). Le plan a pour vecteur normal (2 ;1 ;-3).
de la droite ( D) intersection de P et .
(-14 ;7 ;-7)
aire(ABC) =
aire(ABCD) = =
Démonstration
On en déduit : aire(ABC) =
aire(ABCD) = aire(ABD) = = .
Soit (D) une droite de repère (A, ).Soient M un point de l’espace et H son projeté
orthogonal sur ( D).
Alors MH = .
Démonstration
On a : = = + = .
Donc = = MH . Or = .
On a : = MH
D’où MH =
Soient les points A(0 ;3 ;-1) , B(1 ;4 ;0) et M(1 ;-1 ;1).
Solution
(6 ;-1 ;-5)
On en déduit : d =
Soit P un plan de repère (A, , ). Soient M un point de l’espace et K son projeté orthogonal
sur le plan P.
Alors MK = .
Démonstration
= = +
Or donc .
On trouve = .
Donc
Exercice d’application
Soient les points A(0 ;3 ;-1) , B(1 ;4 ;0) , et M(1 ;-1 ;1) et C(-2 ;2 ;0)
Solution
Démonstration
D’où AH =
= -d - ( =-(
On a : =
Donc AH = = .
Alors V=
Démonstration
On a : V = DH aire(ABC).
On a : aire( ABC) =
On a : DH = d( D, (ABC)) =
On obtient :V = =
Exercice d’application
Soient les points A(1 ;-1 ;0) , B(3 ;0 ;1) , C(1 ;2 ;-1) et D(1 ;0 ;0)
Solution
On a : (-4 ;2 ;6)
V= = =
11)Volume du parallélépipède
Alors V= .
Démonstration
On a : V = EH aire(ABCD).
On a : aire( ABCD) =
On a : EH = d( E, (ABC)) = .
On obtient :V = = .
D’où V = .
Deux droites sont non coplanaires s’’il existe aucun plan contenant ces deux droites.
Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, ; les droites (D1) et
(D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et b tels que
=a +b .
Exemple
Soient les points A(-1 ;0 ;2) , B(1 ;0 ;0) , (-1 ;1 ;2) et (0 ;2 ;3)
Solution
Les droites (D1) et (D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et
b tels que =a +b .
=a +b <=>
On trouve : a = -2 et b = 1 .
Soient (D1) la droite de repère (A, et (D2) la droite de repère (B, telles que les droites
(D1) et (D2) soient non coplanaires.
. = 0 <=> ( . = . + . + . =0
<=> - + . + . =0
Donc . = 0 <=> - + . + . =0
. = 0 <=> ( . = . + . + . =0
<=> - + . + =0
Donc . = 0 <=> - + . + =0
On obtient le système :
<=>
Posons : c'est-à-dire = =1
Posons : ; .
Donc = =
Le système devient :
Donc le système admet deux solutions d’où l’existence de ,donc de l’existence des
points H et .
Les points H et existent donc la perpendiculaire commune aux deux droites existent.
Propriété
Exercice d’application
Solution
Les droites (D1) et (D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et
b tels que =a +b .
=a +b <=>
On trouve : a = 2 et b = -
On a : (x+1 ;y ;z-1) , ( -2 ; ; )
On a: ( -x ; ; ) ; ( 3-
. = 0 <=> -3
. = 0 <=> -8
On obtient le système :
On trouve : , .
On en déduit : H( ; ; et (2 ; ; et ( ; ;
Soit M (H ) <=> =t , t IR
=t <=> t IR
t IR
Démonstration
= = + +
= car = =
= or =H
Donc H d’où H = .
Exercice d’application
Soient les points A(-1 ;2 ;1) , B(2 ;1 ;2) , (1 ;3 ;2) et (2 ;-1 ;1)
Solution
Les droites (D1) et (D2) sont coplanaires si et seulement si ils existent deux nombres réels a et
b tels que =a +b .
=a +b <=>
H = = .
IV)Produit mixte
1)Définition
( , , )= .
On a donc : ( , , )= = ( .
2)Critère de coplanarité
Soient (x ;y ;z) , ( ; ; ) et ( ; ; ).
Les 3 produits affectés d'un signe (+) sont les produits descendants et les 3
x x
y y
z z
Propriété
= =
=-
=-
1)Droites orthogonales
Deux droites sont orthogonales si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux.
2) Droites parallèles
Deux droites sont parallèles si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont colinéaires.
Une droite est perpendiculaire à un plan si et seulement si un vecteur directeur de la droite est
un vecteur normal au plan.
Une droite est parallèle à un plan si et seulement si un vecteur directeur de la droite est
orthogonal à un vecteur normal au plan.
(D) // P <=> . =0
5)Plans perpendiculaires
Deux plans sont perpendiculaires si et seulement si un vecteur normal à l’un des plans est
orthogonal à un vecteur normal à l’autre plan.
P <=> . =0 .
6) Plans parallèles
Deux plans sont parallèles si et seulement si un vecteur normal à l’un des plans est colinéaire
à un vecteur normal à l’autre plan.
P // <=> =k , k IR*
EXERCICE1
2)a)Exprimer MK en fonction de .
c)En déduire que ( T) est une conique dont on donnera un foyer , la directrice
associée et l’excentricité.
EXERCICE2
b)En déduire que l’intersection de ( T) et (P2) est l’ensemble des points M de ( P2)
tels que MK = 2 MF . Déterminer alors la nature de cette intersection.
EXERCICE3
Soient A, B, C et D quatre points non coplanaires et E tel que BDCE soit un parallélogramme.
Soient B', C' et D' les milieux de [AB] , [AC] et [AD]. Soit I le milieu de [BE] .
→ → →
2) On considère le repère (A, AB , AC , AD ) .
EXERCICE4
→ → →
Soit ABCDEFGH un cube tel que le repère ( D, DA , DC , DH ) soit un repère orthonormé
direct. Soient I et J les milieux respectifs de[AD] et [DC].
→ →
1) a) Déterminer le produit vectoriel DB ∧ ID .
→ →
2) a) Déterminer le point M du plan (BCG) tel que les vecteurs IF et JM soient colinéaires.
EXERCICE5
→ → →
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal ( O, e1 , e2 , e3 ) ,
→ → →
d) Donner une interprétation géométrique du nombre | AD .(AB ∧AC ) |
EXERCICE6
Soit ABCDEFGH un cube d’arête de longueur 1.
1) Calculer :
a) et .
b) L’aire du triangle ABG et le volume du tétraèdre ABDH.
b) Calculer .
3) L’espace est muni d’un repère orthonormé direct . On donne les points E(-3, 0, 1),
F(-2, 5, 1) et G(1, -1, 2).
a) Calculer l’aire du triangle EFG.
b) Calculer le volume du tétraèdre OEFG.
4) Soit ABCDEFGH un cube tel que est une base orthonormée directe.
Déterminer : , , , .
EXERCICE7
EXERCICE8
L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct . On donne les points A(3, -1, 4),
B(4, -2, 2), C(6, -1, 0), H(0, -4, 6) et E(-6, -1, ).
1) a) Montrer que les points A, B, C et H sont coplanaires.
b) Calculer les composantes du vecteur et vérifier que les vecteurs et
sont colinéaires.
c) En déduire que le point H est le projeté orthogonal de E sur (ABC).
2) Soit le point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
a) Sans calculer les coordonnées du point D, montrer que = .
b) Calculer le volume du pyramide EABCD .
3) a) Ecrire une représentation paramétrique de la droite (AB).
b) Déterminer les coordonnées du point M de (AB) tel que =
EXERCICE9
On considère l’espace muni d’un repère orthonormé direct où
On considère les points A (3,1, 0), B (1, 2, 0), C (3, 2, 1) et D (0, 0, d) où d est un réel positif.
On a ainsi un tétraèdre ABCD.
1) a) On donne . Déterminer les composantes du vecteur .
b) En déduire l’aire du triangle ABC.
c) Déterminer une équation cartésienne du plan P= (ABC).
2- Soit H le projeté orthogonal du point D sur le plan P.
a) On pose . Calculer en fonction de d.
b) En déduire l’expression de la distance DH. Montrer que le volume du tétraèdre ABCD est
.
3) a) Déterminer pour quelle valeur de d la droite (DB) est perpendiculaire au plan P.
b) Déterminer une équation cartésienne de la sphère ( ) de centre D et passant B.
c) Donner suivant les valeurs de d, l’intersection de .
EXERCICE10
L’espace est reporté à un repère orthonormé direct et ABCDEFGH est un
parallélépipède tel que , et .
1) a) Vérifier que + + .
b) Déterminer les composantes de chacun des vecteurs , et .
c) Déterminer une équation cartésienne du plan (EBG).
2) Soit un réel différent de 1 et M le point de coordonnées (2 , 4 , 3 ).
COURS ET EXERCICES TERMINALE S1 MONSIEUR C T SECK TOME2 Page 102
a) Vérifier que M décrit la droite (AG) privée du point G.
b) Montrer que M n’appartient pas au plan (EBG).
3) Soit V le volume du tétraèdre MEBG.
a) Exprimer V en fonction de
b) Calculer le volume du tétraèdre AEBG
c) Pour quelles valeurs de , V est-il égal au volume du parallélépipède ABCDEFGH ?
EXERCICE11
1) Soit A, B et C trois points non alignés de l’espace orientée. On désigne par I le barycentre de
(A, 2) et (B,-1) et J le barycentre de (B,1) et (C, 3).
Déterminer et construire l’ensemble des points M tels que :
.
2) Soit A, B et C trois points non alignés de l’espace orientée et I le milieu de [BC].
Déterminer l’ensemble des points M tels que : = .
3) Soit A et B deux points de l’espace orientée tels que AB= 6.
Déterminer et construire l’ensemble des points M tels que : || ||=24 .
1)Définition
Soit a et b deux entiers relatifs, b non nul. On dit que b est un diviseur de a, ou que a est un
multiple de b, s’il existe un entier relatif k tel que : a = kb.
Exemples
Exemple
On a : 143 = 11
Remarques
5) b| a <=> a bℤ .
Exemples
D (0) = ℤ*
Remarques
2)Tout nombre entier non nul n différent de 1 et de -1 possède au moins deux diviseurs
positifs 1 et
2) Propriétés
Remarque
Exercice d’application
Solution
Exercice d’application
Solution
n 2 ou n 3 ou n 5.
Exercice d’application
Solution
Supposons que 25n 1 3n 3 est multiple de 29 pour un entier naturel n ; c'est à dire que
25n 1 3n 3 29k, k ℤ.
1) Activité
a)Ecrire la division euclidienne de 12 par 5.
b) Dans chacun des cas ci-dessous, trouver deux entiers relatifs q et r tels que 0 r 5 ;
Démonstration
a bℤ kℤ/ a qb.
b) Soit aℤ et bℤ* alors b 0. Posons b’ b alors b’ IN* et |b| = b = b’.
a qb’ r avec 0 r b’
Exemples
Remarque
Exercice d’application
1) n2 2n par n 1.
Solution
9
n 11 3n2 n ;
2
d’où si n 5 alors le reste de la division euclidienne de 7n 15 par 3n 2 est n 11.
9 7
0 2n 9 3n2 ( n et n ) n {2, 3, 4}.
2 5
Par conséquent, si n{2, 3, 4}alors le reste de la division euclidienne de 7n 15 par 3n 2est 2n 9.
Si n 1 alors On augmente le quotient d’une unité du diviseur, dans la division euclidienne précédente.
7 5
0 5n7 3n2 ( n et n ) n 1.
5 8
2) Définition
Soit p un entier relatif. On dit que p est un nombre premier s’il a seulement
Remarque :
Remarque
2 , 3 , 5 , 7 , 11 , 13 , 17 , 19 , 23 , 29 , 31
37 , 41 , 43 , 47 , 53 , 59 , 61 , 67 , 71 , 73 , 79 , 83 , 89 et 97 .
Démonstration
Tout nombre premier est divisible par lui-même donc il admet un diviseur premier.
Tout entier naturel non nul divise 0, en particulier les nombres premiers.
Soit a un entier naturel non premier, distinct de 0 et 1. Soit p le plus petit diviseur de a différent de 1.
Supposons que p est non premier. Alors p admet un diviseur d, d p et p kd, kIN*.
On en déduit que d|a et d p, ce qui est en contradiction avec l’hypothèse : « p plus petit diviseur de a ».
Donc p est premier.
Conséquence
Tout nombre non premier différent de 1 est multiple d’un nombre premier.
Propriété 2
Tout entier naturel n, non premier différent de 0 et de 1, admet au moins un diviseur premier p tel
que p n .
Soit p le plus petit diviseur de n, p est premier (cf démonstration propriété 1).
p q p2 pq p2 n
Donc p n.
Il suffit d’effectuer les divisions successives de 131 par 1es nombres premiers inférieurs ou égaux à 11.
131 n’a pas de diviseurs premiers p tels que p 131 . Donc 131 est un nombre premier.
Exercice d’application
Solution
On a : 11,704
De plus .
On a :
Tout entier naturel n, non premier, distinct de 0 et 1, se décompose de façon unique sous la forme :
n p1α1 × pα2 2 × ...... × pαk k où pi est un nombre premier, iIN* et pi pj pour i j .
On note n .
Exercice d’application
Solution
150 = et 144 =
Un entier naturel n dont la décomposition en facteurs premiers est p1α1 × pα2 2 × ...... × pαk k admet
(11)(21)….(k1) diviseurs positifs.
Démonstration
D’après le principe multiplicatif (des choix successifs) p1α1 × pα2 2 × ...... × pαk k admet
(11)(21)….(k1) diviseurs.
Exemple
Solution
D (24) = { -1, -2, -3, -4, -6, -8, -12, -24 ,0, 1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24}.
PGCD(30 ; 24) = 6.
2) Définition
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. On appelle plus grand commun diviseur de a et b, le plus
grand élément de l’ensemble D( a; b), ensemble des diviseurs communs de a et b.
Exemple
D( 72; 48) { 1, -1, 2, -2, 3 ,-3, 4, -4, 6, -6,6,8, -8, -8,12, -12, 24, -24}
PGCD(72 ; 48) 24 .
Conséquences
Soit a et b deux entiers naturels non nuls. Si b|a alors PGCD (a,b) b.
Démonstration
b|b et b|a d’où b est un diviseur commun à a et b et PGCD (a,b) b. On en déduit que PGCD (a,b) b
3) Recherche du PGCD
Le PGCD de deux entiers naturels s’obtient en effectuant le produit de tous les facteurs premiers
communs aux deux décompositions, affectés chacun du plus petit exposant avec lequel il figure
dans les deux décompositions.
Exemple
Propriété
Soit a et b deux entiers naturels non nuls tels que b a. Si r est le reste non nul de la division
euclidienne de a par b alors PGCD(a,b) PGCD(b,r).
Exemple
Par itération on a :
PGCD(a,b) PGCD(b,r) PGCD(r,r1) …. PGCD(rn-1,rn) où rn est le reste de la division de rn2
par rn1 ; rn-2 rn1 qn rn ; avec 0 rn rn1 …… r1 rb
Donc PGCD(a,b) est le dernier reste non nul dans les divisions successives.
Disposition pratique :
Reste r r1 …………… rn 0
PGCD (a,b) rn
Exemple
258 96 66 30 6
Principe : On divise 258 par 96, le reste est 66 ; puis 96 par 66,il reste 30 ; puis 66 par 30 il reste 6 ; puis
30 par 6, il reste 0.
Remarque
r r1q2 r2 d’où r2 rr1q2 peut être écrit comme combinaison linéaire de a et b puisque r et r2 sont
combinaisons linéaires de a et b.
Exemple
Cherchons u et v entiers relatifs tels que : 945u + 165v PGCD (945 ;165)
Première méthode :
a b q r Forme r abq
30 15 0
Deuxième méthode :
5 1 2 1 2
120 45 30 15 0
Principe :
On écrit les divisions euclidiennes successives en mettant 0 comme second membre sauf pour la dernière
où l’on laisse le PGCD. On multiplie tous les termes de chaque égalité, en commençant par l’avant-
dernière, par des entiers de telle sorte qu’en ajoutant membre à membre les restes soient éliminés.
Remarque : autre méthode en remplaçant les restes r par abq en remontant à partir du PGCD.
15 45 30 45(120245) 120 345 1203(165120)
15 4945 23165.
4) Propriétés
Propriété 1 (admise)
Propriété 2
Soit a et b deux entiers relatifs si PGCD (a,b) alors il existe deux entiers relatifs u et v tels que
ua vb .
Démonstration
Soit a et b deux entiers relatifs tels que PGCD (a, b)
E est une partie non vide de IN, donc E admet un plus petit élément d.
Montrons que d.
Effectuons les divisions euclidiennes de a et b par d.
a d q r et b d s t avec 0 r d et 0 t d.
On a r 0 ou r 0
D’où rE, par conséquent r d. ce qui est en contradiction avec l’hypothèse : « d est le plus petit élément
de E ».
Donc r 0 et a dq.
Propriété 3
Soit a et b deux entiers relatifs. Tout diviseur commun à a et b divise le PGCD(a, b).
Démonstration
Soit PDCD (a,b). Alors il existe u et v entiers relatifs tels que au bv .
Conséquence
Propriété 4
Pour tous entiers relatifs a, b, k non nuls, PGCD (ka, kb) |k| PGCD (a, b).
Démonstration
On sait que PGCD(ka, kb) PGCD( |ka|, |kb| ) PGCD (|k||a|, |k||b| ). On peut se limiter alors au cas où a,
b et k sont des entiers naturels non nuls.
|a et |b donc k|ka et k|kb. Par conséquent k est un diviseur commun à ka et kb.
D’où k|’.
Deux entiers relatifs sont premiers entre eux, lorsque leur PGCD est égal à 1.
Exemples
Remarques
1 et 1 sont les seuls diviseurs communs de deux nombres premiers entre eux.
Deux nombres premiers sont premiers entre eux.
b) Propriétés
Propriété 1
Démonstration
Propriété2
Si PGCD(a,b) alors il existe a’, b’ entiers relatifs premiers entre eux tels que a a’ et b b’.
Démonstration
Si un nombre premier divise un produit de facteurs alors il divise au moins l’un des facteurs.
Démonstration
Soit p un nombre premier. Supposons que p divise le produit ab de deux nombres.
- Si a et p sont premiers entre eux alors d’après le théorème de Gauss, p divise b.
- Si a et p ne sont pas premiers entre eux alors p divise a.
Si un nombre premier divise un produit de nombres premiers, alors il est égal à l’un d’eux.
Démonstration
Soit p, n et m trois nombres premiers tels que p divise mn.
D’après la propriété précédente p divise m, ou n.
Supposons que p divise m.
Si m ≠ p alors m admet un diviseur autre que 1 et m. Ce qui est contradictoire avec le fait que m est
premier. Par conséquent m = p.
Exercice d’application
Deux entiers a et b ont pour PGCD, .Quel est le PGCD des entiers x 13a 5b et y 5a 2b.
Solution
Tout diviseur commun à x et y divise a et b qui sont des combinaisons linéaires de x et y ; d’où .
Exercice d’application
Soit n un entier naturel non nul. On considère deux nombres a et b définis par :
a = 2n+3 et b =5n-2.
Solution
1) a = 2n+3 et b =5n-2 ; n ℕ.
Tout diviseur commun à a et b divise toute combinaison linéaire de a et b ; d’où le PGCD (a, b) divise
5a2b 19.
2) Si PGCD (a, b) 19 alors il existe deux entiers a’ et b’ premiers entre eux tels que : a 19a’ et b 19b’
Exercice d’application
Solution
12(x+1) 15(y -1 ) 0
4(x+1) 5(y -1 ) (*)
4(x+1) 5(y -1 )
4| 5(1 - y)
4| 5(y -1) et PGCD(4, 5) 1, d’après le théorème de Gauss 4 | 1 -y
4| 1 - y donc 1 – y 4k , k ℤ ; y = 1- 4k
Exercice d’application
1) a) Montrer que l’équation 59x 68y = 1 admet une solution dans ℤ2.
Solution
1)a) PGCD(59, 68) 1, d’après le théorème de Bézout il existe deux entiers relatifs u et v tels que
59u 68v 1. D’où (u, v) est une solution de l’équation ; donc l’équation admet une solution.
a b q r
68 59 1 9 a = b 9, 9 ab
59 9 6 5 b 6(ab) 5 ; 5 7b -6a
9 5 1 4 ab -6a 7b 4 ; 4 7a -8b
5 4 1 1 7b -6a 7a -8b 1
On en déduit que -13a 15b 1 et que le couple (15,-13) est solution de l’équation.
2) Le couple (15,-13) est solution de l’équation 59x 68y 1. On en déduit que le couple (30, 26) est
solution de l’équation 59x 68y 2 (E).
Exercice d’application
S= {(16k, 11k), k ℤ }
Exercice d’application
Solution
2x 5y (1)
2x - 5y 0 2x 5y 2 | 5y (2)
16 | 11x (2)
2 | 5y et PGCD(2, 5) 1, d’après le théorème de Gauss 2 divise y ; donc y 2k , k ℤ.
S= {(5k, 2k), k ℤ }
Exercice d’applicattion
Solution
xA et 7| 4x1.
x 3q1 qℤ
( x 3q1 , qℤ et 4x 7p 1, pℤ )
12q 47p1, pℤ
d’où (E) 12(q 1) 7(p1) 12(q 1) 7(p1) et 7|12(q 1)
Par suite q 7 1, ℤ et x 21 2, ℤ, donc B { 21 2, ℤ }.
L’ensemble des multiples de 12 est : 12ℤ { ……, -36, -24,-12, 0, 12, 24, 36,48 ,60…..}
L’ensemble des multiples de 16 est : 16ℤ { ……, -48, -32,-16, 0, 16, 32, 48,64…..}
3) Calcul du PPCM
Le PPCM de deux entiers naturels s’obtient en effectuant le produit de tous les facteurs premiers
contenus dans l’une au moins des deux décompositions, affectés chacun du plus grand exposant
avec lequel il figure dans les deux décompositions.
Exemple
a 22345 ; b 233272 ; PPCM(a, b) 2334572
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Si PPCM (a, b) alors tout multiple commun à a et b, est
un multiple de . (Tout multiple commun de deux entiers, est multiple de leur PPCM).
Démonstration
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Si PPCM (a,b) alors tout multiple de est multiple commun
à a et b.
Soit m un entier relatif non nul multiple commun de a et b. Montrons que |m
On a : | m |
Considérons la division euclidienne de | m | par : | m | q r ; avec 0 r .
| m | et q sont des multiples communs de a et b, alors r | m | q est multiple commun de a et b.
Si r 0 alors r serait un multiple commun de a et b, plus petit que . Ce qui est impossible car PPCM
(a, b).
Donc r 0 et | m | q, | m | est alors multiple de . D’où m est multiple de
Corollaire
Si a, b et k sont des entiers relatifs, non nuls alors PPCM (ka, kb) |k|PPCM (a, b).
Démonstration
Comme PPCM (ka, kb) PPCM (|ka|, |kb|) PPCM (|k||a|, |k||b|), on peut se limiter au cas où a, b et k
sont des entiers naturels non nuls.
Posons PPCM(a, b). Alors k est un multiple commun à ka et kb.
Montrons que k PPCM(ka, kb).
Soit m un multiple commun de ka et kb. Alors il existe p et h entier naturel tels que :
m pka hkb
Comme k 0 on en déduit que pa hb d’où pa est multiple commun de a et b.
Donc pa est multiple de car multiple commun de a et b.
Par suite m kpa est multiple de k.
Par conséquent tout multiple commun de ka et kb est un multiple de k.
D’où PPCM( ka, kb ) k.
Donc PPCM( ka, kb ) kPPCM(a, b).
Propriété
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls.
Si a et b sont premiers entre eux alors PPCM (a,b) |a||b|.
Démonstration
Soit m un multiple commun à a et b. Alors il existe kℤ tel que tel que m kb ; or a divise
d’où il existe hℤ tel que m hab. Donc m est multiple de ab.
Pour tous entiers relatifs a et b non nuls PGCD (a, b) PPCM (a, b) ab.
Démonstration
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. Posons PGCD (a, b).
1) PGCD (n, 2n1) et PPCM (n, 2n1) 2) PGCD (2n2,4n2) et ¨PPCM (2n2,4n2).
Solution
1) 2n 1(n 1) 1. D’où n et 2n 1 sont premiers entre eux d’après le théorème de Bézout.
On a : 2(n 1) 1(2n 1) 1. On en déduit d’après le théorème de Bézout que n1 et 2n1 sont
premiers entre eux.
Par suite PGCD (2n2,4n2) 21 2 et PPCM (2n2,4n2) 2(n 1)(2n 1).
Déterminer le plus petit entier naturel dont les restes sont 5 ; 13 ; 17 lorsqu’on le divise respectivement
par 15 ; 23 ; 27.
Solution
Soit N cet entier naturel. Il existe des entiers relatifs q1, q2 et q3 tels que :
N 15q1 5, N 23 q2 13 et N 27q3 17 ;
Il en résulte que N 10 est multiple commun de 15, 23 et 27. N étant le plus petit de ces multiples alors
N 10 PPCM (15, 23, 27) = 27235 3105 ; d’où N 3105 10 3095.
Exercice d’application
Le nombre d’élèves d’une classe est inférieur à 40. Si on les regroupe par 9 ou par 12, il en reste 1 chaque
fois. Quel est ce nombre ?
Solution
Soit n ce nombre.
V) Congruence
1) Activité
Solution
88 = 7 12 + 4 et 179 = 7 25 + 4
Donc a b [n] k ℤ / a = b + kn
a b [n] a – b n ℤ
Conséquences
Tout entier relatif est congru à son reste modulo n quand on le divise par n.
Si a = nq + r 0 r n alors a – r n ℤ
n | a a 0 [n]
Exemple
Remarque
1) a b [n] a b [–n].
2) a b [n] n | b –a .
Démonstration
donc n | b –a .
Réciproquement : si n | b –a alors p IN / b – a = n p
Donc b = a + np .
Démonstration
a = nq + r , 0rn , b = a + np = nq + r + np
donc b = n(p+q) + r , 0 r n
Propriété 1
Deux entiers sont congrus entre eux modulo n si et seulement si, ils donnent le même reste lorsqu’on
les divisent par n.
Activité
Soit a ℤ, b ℤ, c ℤ, n IN*
a a [n] (Réflexivité)
Propriété 3
Si a b [n] alors c ℤ , on a :
1) a + c b + c [n]
2) ac bc [n]
3) a - c b - c [n]
Propriété 4
Quels que soient les entiers relatifs a, b, a’, b’, et l’entier naturel n non nul.
Propriété 5
Si c | a et c | b et c | n et a b [n] alors [ ].
Propriété 7
Exemple
Exercice d’application:
Solution
D’où 7 [8]
Exercice d’application
1) Vérifier que 1000 1 [37] et en déduire que pour tout entier naturel n, on a 103n 1 [37].
Solution
1000 103 , 103 d’où pour tout entier naturel n (103)n 1n [37] donc 103n 1 [37].
Par addition 106 103 37 2 [37] ; donc 1001037 2 [37]. Par conséquent 2 est le reste de la division
de 1001037 par 37.
Exemple
43 4 [3].
Corollaire
Si p est un nombre premier alors pour tout entier a non divisible par p, ap1 1 [p].
Exemple
3 est un nombre premier et 4 ne divise pas 3, on en déduit d’après le corollaire du petit théorème de
Fermat que 43-1 1 [3], donc 42 1 [3]
Exercice d’application
Solution
1) 67 611 1 d’où 67 1 [11] , 6789 189 [11] et 6789 1 [11] ; donc 6789 1 est un multiple de 11.
On en déduit que pour tout entier naturel n : 5n (1)n [3] et 52n 1 [3].
<=> y ℤ / ax + ny = b
Solution
Pour résoudre l’équation 12x 6 [15] , on résoud l’équation de diophante 12x + 15y = 6 .
4(x-3) 5(y + 2 ) 0
4(x-3) 5( -y -2 ) (*)
4(x-3) 5( -y -2 )
5| 4(x -3 )
5| 4(x -3) et PGCD(4, 5) 1, d’après le théorème de Gauss 5 | x -3
5| x -3 donc x -3 5k , k ℤ ; x = 3 + 5k
Exercice d’application
Résoudre dans ℤ :
1) 14x 3 [4]
2) 3x 1 [5]
5x 2 [7]
Solution
2(7x 2k) 3
S
2) 3x 1 [5] 3x 5k 1 , kℤ
5x 2 [7] 5x 7k’ 2, k’ℤ
3x 5k 1 (1)
5x 7k’ 2 ( 2)
Le couple (3,2) est solution de (*) ; d’où le couple (6, 4) est solution de (2).
7 | x6 donc x 7q’ 6, q’ ℤ. Par conséquent 5x 2 [7] équivaut à x 7q’ 6, q’ ℤ.
Par suite
5q 7q’ 4.
M = 3 × 102 + 9 × 10 + 7
N = 28 + 27 + 0 × 26 + 0 × 25 + 0 × 24 + 23 +22 + 0 × 2 + 1
L = 3 × 5 3 + 0 × 52 + 4 × 5 + 2
b) Comparer M, N et L.
Solution
Conclusion
M donne l’écriture décimale ou l’écriture en base dix de 397 ; les coefficients sont 3, 9 et 7. Ils
sont tous strictement inférieurs à dix.
N donne l’écriture de 397 en base deux ; les coefficients sont 1, 1, 0, 0, 0, 1, 1 et 1. Ils sont tous
strictement inférieurs à deux.
L donne l’écriture de 397 en base cinq ; les coefficients sont 3, 0, 4 et 2. Ils sont tous strictement
inférieurs à cinq.
2) Numération de base a
Théorème (admis)
Soit a un entier naturel désignant deux ou cinq ou dix ou seize. Tout entier naturel x non nul s’écrit
de façon unique sous la forme :
(deux)
1001 = 1 × 2 3 + 0 × 22 + 0 × 2 1 + 1 = 9
(cinq)
431 = 4 × 52 + 3 × 5 + 1 =116
(seize)
9AC = 9 × 162 + 10 × 16 + 12 =2476
Remarques
S’il y a n chiffres dans l’écriture décimale alors la plus grande puissance est n –1.
(a)
Si x = xn xn1 ....x1 x0 alors an x an1
Activité
(a)
a désignant deux ou cinq ou seize, soit N un entier naturel tel que N = xyzt
d) Soit q3 le quotient de la division de q2 par a. Montrer que x est le reste d la division de q3 par a.
N a
t q1 a N = xyzt (a)
Conclusion
z q2 a
Les chiffres t, z, y et x sont les restes
y q3 a successifs dans les divisions par a de N est
des quotients successifs
x q4
397 2
17 18 99 2
1 0 19 49 2
1 09 24 2
1 0 12 2
0 6 2
0 3 2
1 1 2
1 0
397 5 397 16
47 79 5 77 24 16
2 29 15 5 13 8 1 16
4 0 3 5 1 0
3 0 (16)
397 = 18D
(5)
397 = 3042
Activité
1) Soit x 101 (deux). Ecrire x en base dix, en base cinq et en base seize.
3) soit z 431 (cinq). Ecrire z en base dix, en base deux et base seize.
Solution
5)Crières de divisibilité
ao est le chiffre des unités, a1 le chiffre des unités, a2 le chiffre des centaines, etc…
a)Divisibilité par 2
L’ entier naturel N est divisible par 2 si et seulement si le chiffre des unités est 0,2,4,6 ou 8.
Exemple
L’ entier naturel N est divisible par 9 (ou par 3 ) si et seulement si la somme de ses chiffres est
divisible par 9 ( ou par 3)
Exemple
c)Divisibilité par 5
L’ entier naturel N est divisible par 5 si et seulement si le chiffre des unités est 0 ou 5 .
L’ entier naturel N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 25 ou par 100 lorsque le nombre , formé
des deux derniers chiffres de N , est divisible par 25 ou par 100 .
e)Divisibilité par 6
f)Divisibilité par 11
L’ entier naturel N a n a n -1...a1 a 0 est divisible par 11 si et seulement si la somme des chiffres de
rangs impaires diminuée de la somme des chiffres de rangs paires à partir de la droite est divisible
par 11.
Exemple
92818 est divisible par 11 car (1+2) – ( 8+8+9) = 3 – 25 = -22 qui est divisible par 11.
EXERCICE1
EXERCICE 2
On rappelle la propriété connue sous le nom de petit théorème de Fermat :
Si p est un nombre premier et a un entier naturel premier avec p, alors − 1 est divisible par
p.
1) Prouver à l’aide du petit théorème de Fermat, que − 1 est divisible par 29.
2) Soient a et n deux entiers naturels non nuls.
Démontrer que ≡ [a].
En déduire que ≡ 1 [3].
3) Soient a et n deux entiers naturels non nuls.
Démontrer que ≡ [a].
En déduire que ≡ 1 [17] et ≡ 1 [5].
4) À l’aide des questions précédentes, déterminer 4 diviseurs premiers de − 1.
EXERCICE 3
1) PGCD (n, 2n1) et PPCM (n, 2n1) 2) PGCD (2n2,4n2) et PPCM (2n2,4n2).
EXERCICE 4
Déterminer le plus petit entier naturel dont les restes sont 5 ; 13 ; 17 lorsqu’on le divise
respectivement par 15 ; 23 ; 27.
EXERCICE 5
Le nombre d’élèves d’une classe est inférieur à 40. Si on les regroupe par 9 ou par 12, il en reste
1 chaque fois. Quel est ce nombre ?
EXERCICE 6
Deux entiers a et b ont pour PGCD, .Quel est le PGCD des entiers x 13a 5b et
y 5a 2b.
EXERCICE 8
1) a) Montrer que l’équation 59x 68y = 1 admet une solution dans ℤ2.
EXERCICE 9
1)Vérifier que 1000 1 [37] et en déduire que pour tout entier naturel n,
on a 103n 1 [37].
EXERCICE 10
EXERCICE 11
5x 2 [7]
EXERCICE 12
Soit n un entier naturel non nul. On considère deux nombres a et b définis par :
a = 2n+3 et b =5n-2.
EXERCICE 13
3) De combien de façons peut-on obtenir exactement 1000 points en lançant des fléchettes sur la
cible ci-dessous ? (le nombre de fléchettes n’est pas limité et on suppose qu’elles atteignent
toutes les cibles.)
8 points
1) Calculer u1, u2, u3, et u4. Quelle conjecture peut-on émettre concernant les deux derniers
chiffres de un ?
4) Déterminer les deux derniers chiffres de l’écriture décimale de un suivant les valeurs de n.
5) Montrer que le PGCD de deux termes consécutifs de la suite (un) est constant. Préciser sa
valeur.
EXERCICE 15
EXERCICE 16
Dans un système de numérotation de base a, on considère les nombres
A= ,B= et C =
1) Expliquer pourquoi a doit être strictement supérieur à 3.
2) a) Sachant que C = A × B, montrer que − 3 − 2a − 8 = 0.
b) En déduire que a divise 8.
c) Déterminer alors a.
3) L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrire ce nombre dans la base 4.
4) Dans cette question on suppose que a = 4.
a) Ecrire A,B et C dans le système décimal.
b) Montrer alors que C = A × B = ppcm (A, B).
EXERCICE 17
EXERCICE 20
1) Montrer que si deux nombres entiers x et y sont premiers entre eux, il en est de même
pour les entiers 2x + y et 5x + 2y.
2) Déterminer les entiers naturels non nuls a et b vérifiant :
où m désigne le ppcm de a et b.
EXERCICE 21
Démontrer que sauf une exception, tout nombre premier p est décomposable d’une seule façon
en une différence de deux carrés d’entiers. Exemple : trouver a et b tels que 983 = − .
EXERCICE 22
a, b, c, d sont quatre entiers naturels non nuls qui vérifient ab − cd = 1.
1)Montrer que cette relation est équivalente à a(b + d) − d(c + a) = 1.
2) En déduire que sont trois fractions irréductibles.
EXERCICE 23
On pose u = 2 + et v = 2 −
1)Démontrer par récurrence que, n désignant un entier strictement positif, on peut écrire :
= + et = - où et sont des entiers naturels.
Exprimer et en fonction de et
2)Établir les égalités : et - =1
En déduire que les fractions sont irréductibles.
Un astronome a observé, au jour Jo, le corps céleste A, qui apparaît périodiquement tous les 105
jours.
6 jours plus tard (Jo 6), il observe le corps B, dont la période d’apparition est de 81 jours.
On appelle J1 le jour de la prochaine apparition simultanée des deux objets aux yeux de
l’astronomie. Le but de l’exercice est de déterminer la date de ce jour J1.
Montrer que le couple (u ;v) est solution de l’équation (E1) : 35x 27y = 2.
2)a)Donner un couple d’entiers relatifs (xo ;yo) solution particulière de (E2) : 35x 27y = 1.
b) Le jour Jo était le mardi 7 décembre 1999, quelle est la date exacte du jour J1 ? (L’année 2000
était bissextile.)
EXERCICE 25
1)Arcs capables
Soient A et B deux points distincts du plan. Soit un nombre réel tel que 0( .
L’ensemble des points M tels que ( = ( est l’arc capable ,privé des points A et
B,situé dans le demi plan de frontière (AB) ne contenant pas la demi-droite [AT).
L’ensemble des points M tels que ( = ( est le cercle capable privé des points A et B.
a)Définition
B
Étant donnés deux vecteurs u et v du plan, soient O, A et B
trois points tels que OA = u et OB = v .
v
Si u 0 , soit H le projeté orthogonal de B sur (OA).
Le produit OA x OH ne dépend que des vecteurs u et v A
H
On l'appelle produit scalaire de u par v , on le note u . v .
u
Si u = 0 , on pose u . v = 0 O
Propriété
Poue tous vecteurs u et v non nuls du plan, on a : u . v = u
x v x cos (u ,v ).
Propriété
Deux vecteurs u et v du plan sont orthogonaux, si et seulement si leur produit scalaire u . v est nul.
Propriété
Pour tous vecteurs u ; u' ; v du plan et tout réel k, on a :
u . v = v . u ; (k u ). v = u .(k v ) = k( u . v ) ; ( u + u' ). v = u . v + u'. v
u.u = u2 ;
u.v = 1
2
( u + v 2 - u 2 - v 2)
Propriété
Soit (O; i , j ) un repère orthonormal du plan, on a :
i.i = i2 = 1 ;
j.j = j 2 = 1 ;
i.j = 0
j.i = 0 et
Si u et u' sont les vecteurs de coordonnées (x ; y) et (x' ; y') dans le repère orthonormal (O; i , j ) ,
u . u' = xx' + yy' ; u = x 2 + y2
Propriété
Soit (O; i , j ) un repère orthonormal du plan.
Si A et B sont les points de coordonnées (xA ; yA) , (xB ; yB),
d(A,B) = AB = (xB - xA)2 + (yB - yA)2
Le cercle de centre (x0 ; y0) et de rayon R a pour équation : (x - x0)2 + (y - y0)2 = R2 .
Propriété
Soit ABC un triangle. On pose : AB = c, AC = b, BC = a, BAC = , ABC = , ACB = .
Alors : a2 = b2 + c2 - 2bc cos Relation d'Al Kashi
c2 = a2 + b2 – 2ab cos Relation d'Al Kashi
b2 = a2 + c2 – 2ac cos Relation d'Al Kashi
L'aire du triangle est donnée par : S = bc sin = 1 ac sin = 1 ab sin .
1
2 2 2
a b c
On peut en déduire que = =
sin sin sin
Propriété
1
Aire (ABC) = (AB + BC + CA) r.
2
Si AB = c ; AC = b ; BC = a alors on a :
sin(Â ) sin(B) sin(C) 1
et
a b c 2R
abc
Aire (ABC) = = pr
4R
abc
d’où Aire (ABC) =
4R
1
S(ABC) = S(IBC) + S(IBA) + S(IAC) = r(a + b +c).
2
S (ABC) = pr
1)Définition et propriété
Soit (C) un cercle de centre O et de rayon R ; M un point n’appartenant pas à (C). Par
M on trace deux droites qui coupent respectivement (C) en P et Q et en P’ et Q’.
Démontrer que MT2 = MP.MQ. (La tangente (MT) est la position limite des sécantes M,
P, Q.)
Démonstration
On a :
Par suite on a :
= MO2 - OP 2
puisque : OP = R, on a : MP . M Q = MO2–R2.
b) D’après a) on peut affirmer que quel que soit la sécante en P et Q passant par le
point M au cercle de centre O et de rayon R, on a : MP . MQ = MO2 – R2. Ce nombre
indépendant de la sécante passant par M au cercle est appelé : puissance du point M
par rapport au cercle.
Remarque
c) Le résultat reste valable lorsque la position limite de la sécante est la tangente (MT)
au cercle en T avec M extérieur au cercle.
On considère deux cercles non concentriques C(O, R) et C'(O', R') avec O et O'
distincts. L'ensemble des points M de même puissance par rapport aux deux cercles
vérifie :
PC(M) = MO2 - R2
= 2 MI O' O
= 2 KI O' O
L’ensemble des points M est la ligne de niveau de type MA 2 - MB2 qui est une droite
orthogonale à (OO’). Cette droite s'appelle l'axe radical de C et C'.
2 KI O' O = R2 - R'2
Remarque : L'axe radical (en dehors des parties intérieures aux cercles) est aussi
l'ensemble des points desquels on peut mener respectivement des segments tangents
de même longueur aux deux cercles.
1)Définition
Dans le plan orienté, le déterminant du couple de vecteurs ( est le nombre réel noté
det( tel que :
Si et alors det( = .
Si et alors det( = .
On a det( = où et ( .
Démonstration
( +( = .
det( =
Donc det( =
Exercice d’application
Le plan est orienté dans le sens trigonométrique .Soit ABCD un rectangle tel que
( .
On a : ( .
det( = AB = AB
On a : donc ( =
det( = AB =0
On a : sin donc AD = AC
det( AB = AB
3)Théorème
Soit (O; i , j ) un repère orthonormé direct du plan. Soient (x ; y ) et ( .
det( = =x .
Propriété
Remarque
1) det( = - det(
3) det( k = k det( .
On a : aire(ABC) = = =
On a : aire(ABC) = = =
= BC = 2S donc S = .
Aire (ABCD) = 2S = .
5) Égalité modulo 2
Deux nombres reels xet y sont égaux modulo 2 s’ils diffèrent d’un multiple entier de 2
On note x = y ( 2 .
Deux nombres reels xet y sont égaux modulo s’ils diffèrent d’un multiple entier de
On note x = y ( .
Remarque
2)Si est une mesure de l’angle orienté ) en radians alors + 2k , k ℤ sont les
autres mesures de cette mesure.
3)Cercle trigonométrique
Le cercle trigonométrique de centre O est celui qui a pour rayon 1 et qui est muni du sens
direct : le sens inverse des aiguilles d’une montre.
L’autre sens est qualifié d’indirect.
Remarque
2) x = y ( => x=y(2 ou x = y + (2 .
II)Angles orientés
On a : ( = 2( (2 .
Démonstration
De plus : - ( ( et - ( = (
D’où ( =( et ( =( (*)
Évaluons l’angle (
( =(
( =( +( +( d’après ( * ) on a :
( =( +( +( = 2( .
Remarque
M ( C ) <=> ( = 2( (2 .
On a : ( =( ( .
( = 2( (2 .
( = 2( (2 .
D’où 2( = 2( (2 donc ( =( ( .
Théorème
3)Théorème de la tangente
Remarque
T (D) <=> ( = 2( (2 .
Démonstration
( +( =
( = -( ( (1)
( +( ( =( ce qui s’écrit
( +( ( = ( 2)
D’après ( 2 ) , on a : ( - 2( (3)
La relation ( 1) s’écrit : 2( = - 2( (2
D’après ( 3 ) , on a : ( 2( (2
( =( ( ou ( =( ( ou
( =( ( .
( = 2( (2 .
( = 2( (2 .
D’où 2( = 2( (2 donc ( =( ( .
2)Réciproquement si ( =( ( .
( =( ( donc 2( =2( ( .
5)Droite de Simson
cercle ( C).La droite passant par les points I, J et K est appelée la droite de Simson du
point M relativement au triangle ABC.
Transformer par la relation de Chasles l’angle choisi à l’aide d’un vecteur dont les
extrémités sont les points communs aux deux cercles sur lesquels cet angle est à cheval.
4)Transformer les angles obtenus en remplaçant certains vecteurs par deux vecteurs
colinéaires.
cercle ( C ).
( =( +( (
=( +( (
=( (
( =( +( (
=( +( (
=( +( (
=( +( (
=( (
6)Droite de Steiner
Démonstration
.Montrons que les points A,B,C et sont cocycliques.
Par conséquent , on a : ( =( ( .
On a : , ,
On a : ( =-( (
Propriété
Remarque
Propriété : Alignement
1)Définition
Soient u et v deux vecteurs de l’espace. A, B et C trois points de l’espace vérifiant
u AB et v AC .
Le produit scalaire des deux vecteurs u et v de l’espace est le produit scalaire des deux
2)Définition
Dans l'espace, on appelle produit scalaire de u par v et on note u. v
1 ( 2 2 2)
le nombre réel : u. v = u + v - u - v .
2
Propriété
Soit (O; i , j , k) un repère orthonormé de l’espace. Si u et u' sont les vecteurs de coordonnées
respectives
( x ; y ; z) et (x' ; y' ; z'), on a : u.u' = xx' + yy' + zz' et u = x2 + y2 + z2
Remarque
Du fait de sa définition, le produit scalaire de deux vecteurs dans l'espace correspond au
produit scalaire de ces deux vecteurs dans tout plan qui les contient. On pourra donc
utiliser pour le produit scalaire dans l'espace les propriétés démontrées pour le produit
scalaire dans le plan.
Propriété
Pour tous vecteurs u ; u' ; v de l'espace et tout réel k, on a :
u. v = v. u ; (k u). v = u.(k v) = k( u. v) ; ( u + u'). v = u. v + u'. v ; u. u = u2
Deux vecteurs u et u' de l'espace sont orthogonaux, si et seulement si leur produit scalaire u.u'
est nul.
Deux droites sont orthogonales si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux.
Propriété
Soit (O; i , j , k) un repère orthonormé de l'espace.
Si A et B sont les points de coordonnées (xA ; yA ; zA) , (xB ; yB ; zB),
d(A,B) = AB = (xB - xA)2 + (yB - yA)2 + (zB - zA)2
La sphère de centre (x0 ; y0 ; z0) et de rayon R a pour équation :
(x - x0)2 + (y - y0)2 + (z - z0)2= R2
EXERCICE 1
Soit ABC un triangle.D est un point de (AB) , E est un point de ( AC) et M un point du cercle
(ABC).Les cercles (BDM) et (CEM) se coupent en P.
EXERCICE 2
EXERCICE 3
EXERCICE 4
EXERCICE 5
1) Soient u et v deux vecteurs. démontrer l'égalité : ( u + v)2 + ( u - v)2 = 2 u 2 + 2 v 2
2) En déduire que dans un parallélogramme la somme des carrés des quatre cotés est égale à la
somme des carrés des deux diagonales.
3) Soit ABC un triangle et A' le milieu de [BC].
1
Démontrer que AB2 + AC2 = 2 AA'2 + BC2
2
EXERCICE7
Soit OAB un triangle rectangle en O, I est le milieu de [AB], et H est le projeté orthogonal de O
sur [AB].Le point H se projette orthogonalement en J sur (OA), et en K sur (OB). Montrer que
(OI) et (JK) sont perpendiculaires.
EXERCICE8
ABCD est un carré ; I et J les milieux respectifs des côtés [MQ] et [PQ].
Démontrer que (NI) et (MJ) sont perpendiculaires.
EXERCICE9
Parmi les équations suivantes, déterminer celles qui sont des équations de cercle et donner alors
le centre et le rayon :
2x2 + 2y2 - 5 = 0 x2 + 2x + y2 + y - 3 = 0 x2 + 4x + y2 + 5 = 0
EXERCICE10
Déterminer l'équation du cercle de centre I(2 ; 3) et de rayon 2
Déterminer l'équation du cercle de diamètre [AB], avec A(5 ; 1) et B(2 ; -3)
EXERCICE11
EXERCICE12
ABC est un triangle tel que AB=2 et AC=3 ; de plus on a .
1) Démontrer de deux façons que ABC est rectangle en B.
EXERCICE13
ABC est un triangle. Dans chacun des cas suivants :
1)ABC est rectangle en A. 2) ABC est équilatéral 3) ABC est isocèle et Â=120°
Déterminer et construire l’ensemble des points M tels que .
EXERCICE15
H G
On considère un cube ABCDEFGH.
L'espace est rapporté au repère (A, AB , AD , AE )
1) a) Donner les coordonnées des points A, F, C et H. E
F
Calculer le produit scalaire AF . CH.
Les droites (AF) et (CH) sont-elles orthogonales ?
b) En remarquant que CH = BE , retrouver le résultat précédent.
2) a) Calculer le produit scalaire EC . FD . D
C
Les droites (EC) et (FD) sont-elles orthogonales ?
b) En remarquant que EF = DC retrouver le résultat précédent. A B
EXERCICE16
D
On considère un tétraèdre régulier ABCD.
On pose AB = BC = CD = AC = a .
Soit G l'isobarycentre des points B, C, D.
1)Calculer en fonction de a les produits scalaires AB . BC ; AC . BC ; AD . BC
C .
2)Justifier que (AD) est orthogonale à (BC).
A B
3)Déduire des calculs précédents le produit scalaire AG . BC .
4)Calculer AG . BD . Que peut-on en conclure ?
H G
EXERCICE17
On considère un cube ABCDEFGH. E I
F
L'espace est rapporté au repère (A; AB , AD , AE ).
Soit I le barycentre de (E ; k) et (F ; 1 - k) avec k IR .
1)Déterminer les valeurs de k pour lesquelles les trois points A, I D C
et C forment un triangle rectangle.
2)Faire un dessin. A B
1)Définition
On appelle isométrie du plan toute application du plan dans lui-même qui conserve la
distance.
Exemples
Les translations ,les symétries orthogonales ( ou réflexions), les symétries centrales et les
rotation sont des isométries .
Les seules isométries du plan qui conservent les longueurs sont les quatre transformations
précédentes.
CONTRE-EXEMPLE
Une homothétie n’est pas une isométrie car elle ne conserve pas les distances.
h(Ω,k) ( M) = <=> Ω Ω
a) Propriété 1
Démonstration
f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC =
donc (1)
donc (2)
Or = ; = ; =
D’où = .
Démonstration
f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC = .
= AB )
= )
Or = ; AB = ; AC =
Donc )= ) d’où = .
c) Propriété 3
Démonstration
f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC =
=> = =>
=> - 2t + =0 (1)
Or = ; = ; =
Donc donc =
Par conséquent .
Remarque
Les images de 3 points alignés par une isométrie sont 3 points alignés.
Démonstration
f( A ) = ,f( B ) = et f( G ) = donc .
Remarque
e) Propriété 5
aire(ABC) = aire( ).
Démonstration
f( A ) = ,f( B ) = et f( C ) = alors AB = , AC = et BC =
aire(ABC) = AB
aire( )=
Or ; AB = , AC =
Les images de deux points distincts par une isométrie sont deux points distincts.
Les images de 3 points non alignés par une isométrie sont 3 points non alignés.
Une isométrie conserve l’orthogonalité : L’image de deux droites perpendiculaires par une
isométrie sont deux droites perpendiculaires.
L’image d’un segment par une isométrie est un segment de même longueur.
Une isométrie conserve le contact : Si (d) est une droite tangente en un point A à un cercle
(C), alors (d’) est tangente à (C’) en A’. (d’), (C’) et A’ étant les images respectives de (d),
(C) et A par f.
4)Isométrie réciproque
Toute isométrie est une application bijective et sa réciproque est une isométrie.
5)Composition d’isométries
Théorème
Propriété 1
Si et sont deux réflexions d’axes respectifs (D1) et (D2) tels que (D1) // (D2), alors
On note : o = .
Remarque
1) o == .
Propriété 2
Si et sont deux réflexions d’axes respectifs (D1) et (D2) tels que (D1) et (D2)
sécants en Ω alors o est la rotation de centre Ω et d’angle 2 ( où est
un vecteur directeur de (D1) et est un vecteur directeur de (D2) .
On note : o = r( Ω , 2 ( ).
Remarque
1)La rotation : r( Ω , )= .
Exemples
o = .
Propriété 1
Propriété 2
Soit r( O , ) une rotation de centre O et d’angle . Pour toute droite ( passant par O,il
existe une droite ( et une seule telle que : o = r( O , ) .
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre O, I et J sont les milieux respectifs des
segments [AB] et [CD].
r( B , ) = o = o
r( B ,- ) = o = o
Définition
On a o = .
Propriété 1
Propriété 2
9)Composée de rotations
Propriété 1
Exemples
Donc r( C , )o r( A ,- ) = .
De plus r( B , )= o et r( C , )= o
Donc r( B , )o r( C , )= o = r( A ,- ) = r( A , )
De plus r( A , )= o et r( B , ) = o
Donc r( A , )o r( B , ) = o = .
Si = alors tor = r .
r= o et t = o
On a : tor = o
Exemples
ABCD est un carré de sens direct et de centre O, est le symétrique de C par rapport à B.
On a : = o et r( A , ) = o
Donc r( A , )o = o = r( O , ) .
On a : o r( A , ) = ( o o( o )= o
Donc o r( A , ) est le quart de tour direct dont le centre est le point symétrique de
O par rapport à (AB).
Méthode
r= o et t = o .
Défintion
Il existe une unique isométrie g et une unique translation t telles que : g(A) = A et f = tog .
Démonstration
Existence
Posons g = f.
Unicité
Supposons qu’il existe une isométrie laissant A invariant et une translation telles que
f= o
Une isométrie du plan qui laisse invariants trois points non alignés est l’application
identique.
Démonstration
Posons f(M) = .
Donc M = .
Une isométrie du plan qui laisse invariants deux points A et B distincts et qui n’est pas
l’application identique, est la symétrie orthogonale d’axe (AB).
Démonstration
Soit f une isométrie ,distincte de l’application identique ,qui laisse invariants deux points A et B
distincts.
Soit M un point extérieur à (AB) et f(M) = .Les points M et sont distinct, sinon f laisserait
invariants trios points non alignés et serait l’application identique.
Donc sof est une isométrie laissant invariants trois points A, B et M non alignés d’où sof est
l’application identique.
Une isométrie du plan qui laisse invariant un seul point A est une rotation de centre A.
Démonstration
On a :sof est une isométrie qui laisse invariants deux points A et B distincts.
On a :sof n’est pas l’application identique, sinon f serait une symétrie orthogonale et n’aurait pas
un seul point invariant.
On a : of = donc f = o .
CONSÉQUENCES
D’après les propriétés précédentes, toute isométrie du plan qui laisse invariant au moins un
point A est :
On en déduit d’après la décomposition d’une isométrie que toute isométrie du plan est :
Une isométrie est soit l’identité ,soit une translation ,soit une rotation ,soit une symétrie
orthogonale, soit une symétrie glissée.
Théorème
Une isométrie sans point fixe est soit une translation de vecteur non nul, soit une symétrie
glissée.
III)Déplacements et Antidéplacements
1)Définitions
Toute isométrie qui conserve les mesures des angles orientés s’appelle un déplacement .
Toute isométrie qui transforme les mesures des angles orienté en leurs opposées s’appelle
un antidéplacement .
Propriétés
Tout déplacement est soit l’application identique, soit une translation ,soit une rotation.
Tout antidéplacement est soit une symétrie orthogonale, soit une symétrie glissée.
Remarque
3)Propriétés
4)Théorème fondamentale
Théorème
Un déplacement qui n’a pas de point invariant est une translation de vecteur non nul .
Un déplacement ayant un seul point fixe est une rotation d’angle non nul .
Un antidéplacement qui n’a pas de point invariant est une symétrie glissée.
Un antidéplacement qui fixe deux points distincts A et B est la symétrie orthogonale d’axe
(AB).
4)Triangles isométriques
a) Définition
Dire que deux triangles ABC et A’B’C’ sont isométriques ou superposables signifie qu’il
existe une isométrie f telle que les points A, B et C ont respectivement pour images A’, B’ et
C’ par f.
Remarque
Théorème
(Deux triangles sont isométriques lorsque que leurs côtés sont deux à deux de même
longueur)
Premier cas d’isométrie :Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux de mêmes longueurs,
alors les deux triangles sont isométriques.
Deuxième cas d’isométrie :Si deux triangles ont un angle de même mesure compris entre deux
côtés respectivement de même longueur, alors les deux triangles sont isométriques.
Soit ( .
On dit que f est un déplacement d’angle θ. Autrement dit f est caractérisé par son angle θ
appelé angle du déplacement.
Théorème
Théorème
1)f est un déplacement ssi f est la composée d’un nombre pair de symétries orthogonales.
Théorème
1)f est un antidéplacement ssi f est la composée d’un nombre impair de symétries
orthogonales.
2)f est un antidéplacement ssi f est une symétrie orthogonale ou la composée de trois
symétries orthogonales
Attention
Attention
IV)Applications affines
1)Définition
Une application affine bijective du plan est appelée transformation affine du plan.
Propriété
Propriété
La composée de deux applications affines du plan est une application affine du plan.
La réciproque d’une transformation affine du plan est une transformation affine du plan.
On appelle application vectorielle associée f l’application de V dans V, telle que pour tous
points A et B de P , on a : .
On en déduit = = .
donc = Id.
On en déduit = =k .
On en déduit =
On pose = et =
Une application affine est déterminée par la donnée de trois points non alignés et de leurs
images.
Démonstration
Donc (1- x- y) =
Propriété
C'est-à-dire
1) . IR
2)
3) IR , IR
Propriété
f est une application affine du plan si et seulement si elle admet une expression analytique
de la forme .
L’ensemble des points invariants par f est l’ensemble vide,un singleton,une droite ou le
plan P.
Exemples
2)Une rotation d’angle non nul n’a qu’un point invariant,son centre.
3)L’ensemble des points invariants par une symétrie orthogonale est l’axe de cette symétrie.
Remarque
On a : .
3)Toute application affine admettant au moins trois points non alignés invariants est
l’application identique.
8)Affinités du plan
On appelle affinité d’axe ( D) ,de direction ( et de rpport k l’application f qui à tout point
M du plan associe le point tel que =k , où H est le projeté de M sur ( D)
suivant la direction ( .
Remarques
5) L’ensemble des points invariants d’une affinité est son axe ( D).
Propriété
ABC est un triangle isocèle tel que AB = AC = 2BC. C’ et B’ sont les milieux de [AB] et [AC]
respectivement.
a) AB’B et AC’C ;
b) BB’C et CC’B.
EXERCICE 2
EXERCICE 3
ABC est un triangle équilatéral, M, N, P sont des points de [BC], [CA], [AB] tels que
BM = CN = AP.
1)Démontrer que les triangles BMP, CNM et NAP sont isométriques deux à deux.
ABCD est un carré de centre O, M un point de [AB]. On mène par B la perpendiculaire à (CM)
qui coupe (AD) en P.
1) a) Démontrer que = .
b) En déduire que les triangles MCB et ABP sont isométriques et que MB = AP.
EXERCICE 5
ABCD est un carré, (DM) est tangente au cercle (C )de diamètre [AB].
3) Déterminer fof .
EXERCICE 7
ABC est un triangle de sens direct. Les points D, E et F sont tels que les triangles BCD, AEB et
CFA sont des triangles équilatéraux directs.
2) Soit la transformation f = r( B , )o r( A , ) .
4)Caractériser f.
ABCD est un carré de sens direct et de centre O; I milieu de [AB], r la rotation de centre
f = r’or ; g= o ; h = gof.
2) E est un point du segment [AB] distinct de I et F un point du segment [BC] tels que AE =BF.
Les droites (AF) et (EC) se coupent en H.
EXERCICE 9
f= o
EXERCICE 9
1)Déterminer les isométries, du plan qui laissent le triangle ABC globalement invariant.
2)Soit r la rotation de centre O et d'angle .On pose : A' = r(A) , B' = r(B) et C' = r(C).
Soit f une isométrie qui transforme { A, B , C } en {A' ,B' ,C' } .On pose g =
a) Montrer que g est une isométrie du plan qui laisse { A, B , C } globalement invariant.
b) Déterminer alors toutes les isométries du plan qui transforme { A, B , C } en {A' ,B' ,C' }
1)Prouver que le triangle CBA' est rectangle en B et que la droite (AD) est la médiatrice du
segment [CA'].
2)Soit l'application f = o .
EXERCICE 11
( .
On désigne par I, J, K, L, et O les milieux respectifs des segments [AB], [BC], [CD], [DA] et
[BD].
b) Démontrer que s’il existe un point M invariant par f alors M est équidistant des points A, B,
C, D.
a) Démontrer que f = r oσ
b) A-t-on f = σo r ?
b) En déduire que f peut s’écrire sous la forme f = où est est une translation que l’on
précisera.
π
Soit ABC un triangle direct rectangle en C et soit r la rotation de centre A et d’angle 2 .
2) On pose g = f ○ r .
1) Dans le plan affine euclidien orienté P rapporté à un repère orthonormé direct (O, ), trouver
la nature de l’application , ses éléments caractéristiques et sa forme réduite éventuelle dans
chacun des cas suivants :
a) b) c)
EXERCICE 14
Dans le plan affine euclidien rapporté à un repère orthonormé direct (O, ), on donne la droite
(D) :
b) A-t-on ?
c) Montrer que o où est l’homothétie de centre A et de rapport .
d) Donner la nature de T en précisant ses éléments caractéristiques.
EXERCICE 15
EXERCICE 16
I)Translations
1)Définition
Soit un vecteur de V.
Remarque
1)Si alors est l’application identique ; tous les points de E sont invariants.
Exemples
E
F
D
C
A B
2)Propriété caractéristique
1)Toute translation de E est une isométrie de E ; donc elle a toutes les propriétés d’une isométrie.
Remarques
3)L’image d’une figure plane est une figure de même nature et de mêmes dimensions.
4) L’image d’un solide de l’espace est un solide de même nature et de mêmes dimensions.
L’image de la sphère de centre A et de rayon R par une translation est une sphère de centre t(A)
et de rayon R.
Exemple
vecteur + .
On a : = .
Remarque
et .
1)Définition
Remarque
2)Propriété caractéristique
Remarques
1)Toute homothétie de E est une application affine de E ; donc elle a toutes les propriétés d’une
application affine.
3)Une homothétie de rapport k multiplie les distances par ,les aires par et
Remarques
3)L’image d’une figure plane est une figure de même nature et de dimensions différentes.
4) L’image d’un solide de l’espace est un solide de même nature et de dimensions différentes.
L’image de la sphère de centre A et de rayon R par une homothétie est une sphère de centre h(A)
et de rayon R.
Exemple
Propriété
Soient p, q et r trois nombres réels, k un nombre réel non nul et f l’application de E dans
lui-même qui à tout point M(x ;y ;z) associe le point ( tel que :
Exemple
On note : = .
Propriété
Exemple
Soient = ; = ; = .
En résolvant x = , on trouve x =
En résolvant y = , on trouve y =
En résolvant z = , on trouve z = -
Exemple
III)Symétries orthogonales
Une transformation de l’espace E est une application bijective de l’espace E dans lui-même.
: P P
M T(M)
a) ( P) et ) sont perpendiculaires
Exemples
On appelle réflexion de plan (Π), et on note , l’application de E dans lui-même qui à tout
point M associe le point tel que :
Si M (Π) alors M = .
Une réflexion de plan ) est aussi appelée symétrie orthogonale par rapport à ).
Remarques
On a aussi : .
4)Réflexion induite
Propriété1
Théorème
Remarques
1) Toute réflexion de E est une application affine. Par conséquent, elle a toutes les propriétés
d’une application affine.
( , ( et ( .
Remarques
4)L’image d’une figure plane par une réflexion est une figure de même nature et de mêmes
dimensions.
5) L’image d’un solide de l’espace par une réflexion est un solide de même nature et de mêmes
dimensions .
Par exemple :L’image d’un cube par une réflexion est un cube de même arête.
On ne donne l’expression analytique d’une réflexion de plan (Π) que lorsque celui-ci est
perpendiculaire à l’un des axes du repère orthonormé ( O, .
On obtient des résultats analogues lorsque le plan (Π) est perpendiculaire à la droite
Démonstration
On a : (M) = , M( x ;y ;z ) et ( .
On en déduit .
1)La composée de deux réflexions de plans parallèles est une translation de vecteur normal
à ces deux plans.
2)Toute translation de vecteur non nul est la composée de deux réflexions de plans
parallèles ayant pour vecteur normal .
Exemples
Soit ABCDEFGH un cube , I, J, K et L les milieux respectifs de [EF], [HG], [DC] et[AB].
IV)Demi-tours
Si M ( ) alors M = .
Exemple
Soit ABCDEFGH un cube , I, J, K et L les milieux respectifs de [EF], [HG], [DC] et[AB].
La composée des réflexions de plans (ADE) et (CGH) est le demi-tour d’axe (DH).
La composée des réflexions de plans (ABC) et (IJK) est le demi-tour d’axe (LK).
Remarques
On a aussi : .
Propriété
1)La composée de deux réflexions de plans perpendiculaires suivant une droite ( est un
demi-tour d’axe ( .
Remarques
1) Tout demi-tour de E est une application affine. Par conséquent, il a toutes les propriétés d’une
application affine.
( , ( et ( .
Remarques
5) L’image d’un solide de l’espace par un demi-tour est un solide de même nature et de mêmes
dimensions .
Par exemple :L’image d’un cube par un demi-tour est un cube de même arête.
est : .
On ne donne l’expression analytique d’un demi-tour d’axe ( ) que lorsque celui-ci est
parallèle à l’un des axes du repère orthonormé ( O, .
Démonstration
On a : (M) = , M( x ;y ;z ) et ( .
( ; (0 ;0 ;1)
On a : I(
On en déduit :
1)La composée de deux demi-tours d’axes parallèles est une translation de vecteur
orthogonal à ces deux axes.
2)Toute translation de vecteur non nul est la composée de deux demi-tours d’axes
parallèles ayant pour vecteur orthogonal.
Propriété
1)La composée d’un demi-tour d’axe ( ) et d’une réflexion de plan (Π), tel que ( ) est
orthogonal à (Π) en un point A,est la symétrie de centre A.
Exemple
H G
Soit le cube ABCDEFGH.
E
F
D
C
A B
Solution
On a : I( .
<=>
<=>
<=> 2( –( +( =2
et 2( –( +( =2
<=>
s:
MÉTHODE
Pour démontrer qu’une application de E dans E est une symétrie orthogonale (réflexion ou
demi-tour ),on peut utiliser le procédé suivant :
Solution
1)Définition
Une droite ( D) de l’epace E, orientée par un de ses vecteurs directeurs est appelée axe ,
noté (( D) , ).
Exemple
Remarques
3)On a : r (( D) , , ) = r (( D) , ,- ).
Remarque
Soient ( P1) et ( P2) deux plans sécants suivants une droite ( D).On appelle et les réflexions
par rapport aux plans ( P1) et ( P2).Le plan ( P) coupe ( P1) et ( P2) selon deux droites
On pose : = 2( , ).
Dans l’espace , image de M par o est donc l’image de M par la rotation d’axe (( D) , )
et d’angle .
1)La composée de deux réflexions par rapport à deux plans sécants suivants une droite ( D)
est une rotation dont l’axe est définie par ( D).
Remarque
Toute rotation est composée de deux réflexions donc une rotation est une isométrie.
Remarques
4)L’image d’une figure plane par une rotation est une figure de même nature et de mêmes
dimensions.
5) L’image d’un solide de l’espace par une rotation est un solide de même nature et de mêmes
dimensions .Par exemple :L’image d’un cube par une rotation est un cube de même arête
I) Droites et plans
Par deux points distincts de l'espace, il passe une droite et une seule
Un plan peut également être déterminé par une droite et un point extérieur à cette droite.
Lorsque trois points appartiennent à deux plans distincts, ces trois points sont alignés.
(D')
(D)
(D)
(D') (D)
(D')
(D)
(P) (P)
(D)
(Q)
(D) ()
()
(P)
(R)
théorème du toit
(D)
(P)
(D)
()
(D')
(D') (P) (Q)
(P')
Soit (D) // (D') et (P) (P') = () Soit (P) // (Q). Alors (R) coupe (P)
Si (D) (P) et (D') (P') et (Q) suivant deux droites parallèles.
alors () // (D) // (D') (D) // (D')
Deux droites non coplanaires ne se coupent jamais ( même si cela semble être le cas sur la figure ).
Si une droite et un plan ont deux points communs alors la droite est incluse dans le plan.
(P) (Q) =
(P) = (Q)
(Q)
(Q)
(P)
(P)
(D) (D')
(Q)
(P)
(D) ()
(')
(D)
A
(D')
(P)
Deux droites perpendiculaires sont toujours coplanaires et sécantes ( et sont aussi orthogonales); Mais
deux droites orthogonales ne sont pas nécessairement perpendiculaires.
Par un point donné, il passe une unique droite perpendiculaire à un plan donné.
Par un point donné, il passe un unique plan perpendiculaire à une droite donnée.
(Q)
M (D)
A I B A I B
(D)
(P) (P)
(P)
Soit I le milieu de [AB]. (P) est le (P) est le plan médiateur de [AB] :
plan médiateur de [AB] équivaut - Pour tout point M de (P) : MA = MB (Q) (P) si (Q) contient une droite
à : (P) (AB) et I (P) - Si (D) (P) alors (D) (AB) (D) telle que (D) (P).
EXERCICE 1
Dans chacun des cas suivants, déterminer l’expression analytique des réflexions de plans ( P).
EXERCICE 2
Soit ABCDEFGH un cube et f l’application qui,à tout point M de E,associe le point tel que :
= + - -
EXERCICE 3
a)réflexion
b)demi-tour
c)
EXERCICE 4
EXERCICE6
Dans un plan P de l’espace, on considère un cercle C de diamètre [AB]. Soit ( ) la droite
passant par A et orthogonale à P et S un point de ( ) distinct de A. On note I le projeté
orthogonal de A sur (BS).
Pour tout point M du cercle C on note H le projeté orthogonal de A sur la droite (MS).
1) Placer les données précédentes sur une figure, ( ) étant tracée verticalement.
2) Prouver que H appartient à la sphère de diamètre [AS].
3)Dans cette question, on suppose que M est distinct de A et de B.
Prouver que la droite (MB) est orthogonale au plan (AMS). En déduire que la droite (AH)
est orthogonale au plan (BMS).
4)Montrer que H appartient au plan ∏ passant par I et orthogonal `a la droite (BS).
5)Déterminer l’intersection T de la sphère ∑ et du plan ∏.
EXERCICE7
Soit OABC un tétraèdre dont les arêtes contenant le point O sont deux à deux
perpendiculaires.On dit que OABC est un tétraèdre trirectangle en O.
c)Soit K l’intersection de (CH) et ( AB).Montrer que ( OK) est une hauteur du triangle OAB.
Soient A, B, C et D quatre points non coplanaires et E tel que BDCE soit un parallélogramme.
Soient B', C' et D' les milieux de [AB] , [AC] et [AD]. Soit I le milieu de [BE] .
d) On trace par B' la droite parallèle à (ED). Déterminer son intersection avec le plan (ACD) .
→ → →
2) On considère le repère (A, AB , AC , AD ) .
EXERCICE9
AB = AC = DB = DC = a et BC = a 2 .
d) Démontrer que la droite (IJ) est perpendiculaire aux deux droites (AD) et (BC).
f (x) = x 2a² ― x²
EXERCICE10
Soit I, J, K les milieux des côtés [BC], [CA] et [AB]. Soit N l’image de C par le quart de tour direct de
centre J e P l’image de A par le quart de tour direct de centre K.
3) Déterminer l’image de I par r .En déduire que les segments [PI] et [IN] ont même longueur et sont
orthogonaux.
b) Soit Q l’image de P par r2 ○ r1 . Démontrer que le triangle PNQ est rectangle isocèle. Retrouver
ainsi les propriétés des segments [PI] et [IN] démontrées au 3).
EXERCICE11
→ → →
L’espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j , k ) .
1) Déterminer le barycentre G du système { (O, 1) , (A, 2) , (B, 3)}. Le placer sur la figure.
2) Soit C (0, 0, 4). Déterminer l’ensemble S des points M de l’espace définis par :
→ → → →
(MO + 2 MA + 3 MB ) . MC = 0 .
4) Soit P l’ensemble des points M de l’espace tels que : MO² + 2MA² ─ 3MB² = 24.
EXERCICE12
- OE = OA = a.
EXERCICE13
P : 2x y z 2 0 et P' : x 3y 7z 11 0 .
Dans un repère orthonormé O ; i, j, k , les plans (P), (Q) et (R) ont respectivement pour équations
cartésiennes x y z 3 0, 2x 2y 2z 7 0 et 3x y 2 0 .
On considère dans l’espace quatre points A,B,C,D tels que AC=AB=BC=BD=AD= a (a réel positif).
a) I étant le milieu du segment [AB], montrer que les droites (IC) et (ID) sont perpendiculaires à la
droite (AB).
Montrer que IC = ID, exprimer cette longueur en fonction de a.
b) Soit S1 la réflexion par rapport au plan (ABC) et S2 la réflexion par rapport au plan (ABD).
Quelle est la nature de la transformation R = S1OS2 ?
EXERCICE16
Dans l'espace, on considère un triangle ABC. Pour tout réel k, on considère l'application fk qui à chaque
point M fait correspondre le point M' tel que : MM' = 2 MA + k MB + kMC.
1) On suppose k = -1. Montrer que f-1 est une translation que l'on déterminera.
2) On suppose k = 1. En considérant le point barycentre de (A ; 2) ; (B ; 1) ; (C ; 1), montrer que f1 est
une homothétie que l'on caractérisera.
3) Pour tout réel k -1, caractériser géométriquement fk .
EXERCICE17
2 4 4
On considère les points : A(2;0;0), B(0 ; 1 ; 0) , C(0;0;l) et H ; ;
9 9 9
1)a) Faire une figure en choisissant une unité graphique suffisamment grande.
b) Démontrer que les points O et C ont le même projeté orthogonal sur la droite (AB).
On appelle K ce projeté.
5) Calculer de deux façons différentes le produit scalaire CK .CO et en déduire une valeur approchée de CK.
1)Définition
Soient F un point fixé, (D ) une droite ne passant pas par F et e un nombre réel strictement
positif.On appelle conique de foyer F, de directrice (D )et d'excentricité e, l'ensemble ( T )
des points M du plan tels que , où H est le projeté orthogonal de M sur( D).
2)Axe focal
Les points d'intersection entre une conique et son axe focal sont appelés sommets.
A = bar et = bar
Les points A et sont les sommets de la conique situés sur l’axe focal.
Démonstration
A = bar et = bar
La parabole ( T ) de foyer F et de directrice (D ) est l’ensemble des centres des cerces passant par
F et tangents à ( D ).
On pose KF = p ; on a F( et ( D): x = - .
M <=> MF = MH <=>
<=> 2px.
Remarques
de la forme 2py.
( D): y = - .
Exemples
2)La courbe d’équation 4x = 0 est une parabole de sommet O,d’axe focal la droite de
repère ( O , ) et de paramètre 2.
La parabole admet un seul élément de symétrie qui est son axe focal.
Remarque
Démonstration
y– = (x- <=> y = a( x -
<=> y = a( x +
y+ =- (x- <=> y = a( x +
Pour tout point M(x ;y) du plan dont le projeté orthogonal sur ( D) est H, on a :
Si a Si a
Si a
Si a
On a : A = bar <=>
= bar <=>
On en déduit que : et
On pose : a = OA et c = OF
De plus , F( c ;0) et ( D ) : x = .
Soit M(x ;y) un point du plan dont le projeté orthogonal sur ( D) est H ( ; y)
On a : M ( T ) <=> MF = e MH <=>
<=> + =1
On a : e = donc a c.
On pose : = -
Propriété
CONSÉQUENCES
1)La droite qui passe par le centre de l’ellipse et perpendiculaire à l’axe focal est appelée axe non
focal.
2)Les deux points d’intersection de l’ellipse et de l’axe non focal sont aussi des sommets de
l’elllpise.
3)Toute elllipse admet deux foyers F et qui sont symétriques par rapport à O.
4) Toute elllipse admet deux directrices ( D) et qui sont symétriques par rapport à l’axe
non focal.
On appelle distance focale d’une conique la distance entre les deux foyers .
l’axe focal
l’axe non focal
Remarques
1)Le centre de symétrie O est appelé centre de la conique et on dit alors qu’elle est une conique à
centre.L’ellipse est une conique à centre.
fonctions :x et :x
Exemples
pour équation : 2 x - y – 4 = 0.
Remarque
Exemples
( T) est l’ellipse de centre O,de foyers F(4 ;0) et (-4 ;0),de sommets A( 5 ;0) et (-5 ; 0) situés
sur l’axe focal de directrices ( D) : x = et :x=- ,d’excentricité .
Démonstration
<=> , et
paramétrique : .
Exemples
paramétrique : .
+ = 1 ; c'est-à-dire 4 .
de rapport .
Démonstration
On désigne par A et les sommets de ( T ) situés sur l’axe focal et par ( C ) le cercle de
diamètre [A .
L’image d’un point M(x ;y) par f est le point tel que : .
On a : M ( C ) <=> <=> .
Si on désigne par B et les sommets de ( T ) non situés sur l’axe focal alors ( T ) est l’image du
cercle de diamètre [B par l’affinité orthogonale d’axe (B et
de rapport .
7)Construction point par point d’ une ellipse à partir de son cercle principal et de son
cercle secondaire.
Soit ( T ) l’ellipse d’équation réduite + =1 (a ,de foyers F(c ;0) et (-c ;0),où
Si M ( T ) alors MF = e MH et M =eM
Donc MF + M =eH = = 2a .
Donc MF + M eH <=> MF + M 2a .
Donc MF + M eH <=> MF + M 2a .
MF + M 2a et MF + M 2a <=> MF + M 2a .
donc c = = 2.
( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que MF + M =4 , où F(2 ;0) et (-2 ;0).
Exercice d’application
Solution
On a : c = 2 et a = 4 ; donc b = =2 .
(-c ;0).
Propriété 2
(0 ;-c).
(-c ;0).
III)Hyperboles
On a : A = bar <=>
= bar <=>
On en déduit que : et
On pose : a = OA et c = OF
De plus , F( c ;0) et ( D ) : x = .
Soit M(x ;y) un point du plan dont le projeté orthogonal sur ( D) est H ( ; y)
On a : M ( T ) <=> MF = e MH <=>
<=> + =1
On pose : = -
CONSÉQUENCES
1)La droite qui passe par le centre de l’hyperbole et perpendiculaire à l’axe focal est appelée axe
non focal.
2)L’ellipse et l’hyperbole sont appelées des coniques à centre ;le centre de symétrie O est appelé
centre de la conique.
3)Toute hyperbole admet deux foyers F et qui sont symétriques par rapport à O.
4) Toute hyperbole admet deux directrices ( D) et qui sont symétriques par rapport à l’axe
non focal.
On appelle distance focale d’une conique la distance entre les deux foyers .
Remarque
la forme - + = 1 .L’axe focal de la conique est la droite de ( O, ),F(0 ;c) est un foyer,
l’axe focal
l’axe non focal
le centre O de l’hyperbole
Remarques
1)Le centre de symétrie O est appelé centre de la conique et on dit alors qu’elle est une conique à
centre.L’hyperbole est une conique à centre.
fonctions :x et :x
Exemples
pour équation : 3x - 2 y – 4 = 0.
pour équation : 2x + 3y + 1 = 0.
Propriété
5)Hyperbole équilatère
Une hyperbole ( T ) est dite équilatère lorsque a = b,les asympotes sont perpendiculaires.
L’excentricité de ( T ) est e = .
donc = = 2 d’où e = .
Équation - =1 - + =1
Demi-distance focae c= c=
Excentricité e= e=
Sommets A( a ;0) et (-a ; 0) B(0 ;b) et (0 ; -b)
Axe focal (A (B
Foyers F(c ;0) et (-c ;0) F(0 ;c) et
Directrices ( D) : x = et :x=- ( D) : y = et :y=-
Asymptotes ( :y= x et ( :y= x et
( :y=- x ( :y=- x
Exemple
paramétrique : .
Démonstration
<=> , = et = tan t
<=> , et
Propriété
paramétrique :
On a : ch t = et sh t = .
On a : . On pose = ch t et = sh t .
Propriété
paramétrique : .
( T ) est la réunion des courbes ( T1) et ( T2) situées respectivement dans les demi-plans où les
points ont des abscisses positives et négatives
Si M ( T1 ) alors MF = e MH et M =eM
Donc M - MF = e H = 2a .
On a : MF MN + NF et N - NF = 2a .
Donc M M - (MN + NF )
Donc M N - NF ou M 2a .
donc c = = 3.
( T ) est l’ensemble des points M du plan tels que = 4 , où F(3 ;0) et (-3 ;0).
Exercice d’application
Solution
On a : c = 2 et a = ; donc b = = 1.
On se propose de déterminer l’équation de ( T ) dans un repère dont les axes sont les asymptotes
de ( T ),par exemple dans le repère ( O, tel que ( a ; b) et (a ; -b).
On a : =x +y =X +Y = X(a + b ) + Y(a - b )
On a : = a( X+ Y ) + b ( X – Y )
Donc x = a( X+ Y ) et y = b ( X – Y)
- = 1 donc 4XY = 1
Remarque
Exemple
C'est-à-dire XY = 1.
Soit M( x ; y ) ( T ).
M ( T ) <=> 4(x – 2)
On a : M ( T ) <=>
Donc ( T ) est une parabole de sommet S,d’axe focal la droite de repère ( S, ) et de paramètre 2.
Soit M( x ; y ) ( T ).
M ( T ) <=>
On a : M ( T ) <=>
Soit M( x ; y ) ( T ).
M ( T ) <=> -
On a : M ( T ) <=> -
EXERCICE 1
b) Déterminer le centre, les sommets, les foyers, les directrices et l’excentricité de cette
conique.
a) Montrer que H admet un centre de symétrie, noté Ω, et que H est une conique dont on
déterminera la nature.
b) Déterminer les sommets, les foyers, les directrices, l’excentricité et les asymptotes de H. .
Donner l’équation réduite de ces courbes et en déduire la nature, ainsi que les éléments
EXERCICE 2
EXERCICE 3
FGH est un triangle équilatéral de coté de longueur l. Soit (H) l’hyperbole de foyer F, de
directrice (GH) et d’excentricité 2.
1)Déterminer les sommets S et S’ de cette hyperbole, son centre O et le deuxième foyer F’.
Calculer en fonction de l la distance des sommets 2a et la distance focale 2c.
2)On choisit le repère orthonormal (O, , ) où est un vecteur directeur de la demi- droite
[OF). Donner une équation de (H) et tracer (H).
Le plan (P) est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J). Soit ( E) l’ensemble des points de (P)
vérifiant : 15x 2 13 y 2 2 xy 3 768 0 et soit f l’application de (P) dans (P) qui à tout
point M(x, y) associe M’(x’, y’) tel que :
1
x' 4
( x 3 y)
y' 1
( 3x y )
4
1)Montrer que f est une similitude plane directe dont on donnera lune écriture complexe.
2)Caractériser f est déterminer .
3)Déterminer une équation de f((E)) et montrer que f((E)) est une ellipse dont on précisera les
sommets, les foyers et l’excentricité.
4)En déduire que ( E) est l’ensemble des points M de (P) tels que MF1 + MF2 = 16 où F1 et
F2 sont des points que l’on précisera.
EXERCICE 6
2) Déduire de 1) que (I) est une parabole dont on donnera le foyer F et la directrice ( D).
3) Tracer (I)
EXERCICE 7
Donner une équation de ( C’) et en déduire la nature et les éléments caractéristiques de ( C’).
c)Placer ces éléments sur une figure et construire géométriquement les sommets de
( E) situés sur l’axe non focal.
EXERCICE 10
1) Dans un repère orthonormé , on considère la courbe (E) :
.
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (E)
2) Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère la courbe
2) Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé , discuter suivant les valeurs du
paramètre la nature de :
EXERCICE 12
Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère l’ellipse (E) d’équation :
et on désigne par M le point coordonnées (2 où est un réel de
]0, [.
1)a°) Déterminer par leurs coordonnées les sommets et les foyers de (E)
b°) Tracer (E) et placer ses foyers
c°) Vérifier que le point M appartient à (E)
2) Soit la tangente à (E) en M
Montrer qu’une équation de dans est :
3) Soit A(2, 0) et A’(-2, 0) les sommets de (E) situés sur l’axe focal. On désigne respectivement
par (T) et (T’) les tangentes à (E) en A et A’. On désigne respectivement par P et P’ les points
d’intersection de avec les tangentes (T) et (T’)
EXERCICE 13
Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormé on considère l’hyperbole (H) d’équation :
et on désigne par M le point coordonnées ( où est un réel de ]0, [.
1)a°) Déterminer par leurs coordonnées les sommets et les foyers de (H)
b°) Donner les équations cartésiennes des deux asymptotes et
c°) Tracer (E) et placer ses foyers
d°) Vérifier que le point M appartient à (H)
2) Soit la tangente à (E) en M. Montrer qu’une équation de dans est :
.
3) On désigne respectivement par et les points d’intersection de avec les droites
et
a°) Déterminer les coordonnées de et
b°) Montrer que l’aire du triangle O est indépendante de
EXERCICE 14
A tout point M du plan de coordonnées et , on associe son affixe . On appelle (F)
l’ensemble des points M dont l’affixe satisfait la relation :
EXERCICE 15
Une ellipse (E) et une hyperbole (H) cofocales varient de telle sorte que leurs foyers communs F
et F’ restent fixes et (E) et (H) ont un point commun M.
1) Déterminer le lieu géométrique (C) de M lorsque (E) et (H) varient et si la tangente (T) en M
à (E) coupe (FF’) en un point fixe A et la tangente (T’) à (H) en M coupe (FF’) en un point fixe
B.
2) Montrer que (C) est l’ensemble M des points du plan tels que : où est une constante.
EXERCICE 16
1) On considère une parabole variable (P) passant par un point fixe A et dont la tangente en A
coupe la directrice variable (D) de (P) en un point fixe B.
Déterminer le lieu géométrique du foyer F de (P) lorsque (P) varie.
2) On considère un triangle MAB variable rectangle en M tel que A et B varient sur une droite
fixe (D) et tel que où est un point fixe non situé sur (D).
Déterminer et construire le lieu géométrique de .
EXERCICE 17
→ →
Soit (O, i , j ) un repère orthonormé direct du plan.
3
Soit (Γ) l’ensemble des points du plan de coordonnées (x, y) vérifiant l’équation : x² ─ y² ─ 4x + 1 = 0 .
4
1) Montrer que (Γ) est une hyperbole dont on précisera l’excentricité,les coordonnées du centre, des foyers F et F ' ,
→ →
des sommets et les équations des asymptotes dans le repère ( O, i , j ) .
2) Construire (Γ).
EXERCICE 18
→ →
Le plan est muni d’un repère orthonormal ( O, i , j ) . Soit (C) la conique d’équation : 25x² + 16 y² = 400.
1) Préciser la nature de (C ) , son centre, ses foyers et ses sommets, puis tracer ( C).
2) Soit α un réel de [0 ; 2π] et M le point du cercle de centre O et de rayon 5, tel que α soit une mesure de l’angle
→ → π
( i , OM ), N l’image de M par la rotation de centre O et d’angle .
2
→ 4
b) Soient R et S les images respectives de M et N par l’affinité orthogonale d’axe (O, j ) et de rapport .
5
EXERCICE 19
→ →
Le plan P est rapporté au repère orthonormé ( O, i , j ).Soit D la droite d’équation x = 6 et F le
π
point de coordonnées (8,0).Soit un nombre réel tel que 0 ≤ < 2 .
MF 1
On désigne par Γ l’ensemble des points M du plan tels que MH = cos où H est le projeté orthogonal
de M sur D.
π
3) a) Ecire une équation cartésienne de la courbe correspondant à = 6 .
6
symétrie, asymptotes).
c) Construire la courbe .
6
3
orthogonale d’axe la droite d’équation y = 0 et de rapport 5 .
En déduire que les tangentes à et à E aux points d’intersection de ces courbs sont perpendiculaires.
6
EXERCICE 20
Soit dans le plan trois points fixes A, B et O alignés et deux à deux distincts. Soit C un cercle variable
de centre I tangent en O à la droite (AB). Les autres tangentes à C issues de A et B se coupent en M.
b) En déduire que le point M varie sur une hyperbole dont on précisera les foyers et les sommets.
b) En déduire que le point M varie sur une ellipse dont on précisera les foyers et les sommets du
grand axe.
a) Montrer que le point N varie sur une parabole dont on précisera le foyer, le sommet et la directrice.
EXERCICE 21
→ →
Dans le plan P rapporté au repère orthonormé (O, i , j ),On considère les coniques C et C’ d’équations
2 2 2
x x y
cartésiennes respectives : + y² = 1 et ─ = 1.
5 4 2 2
2°) Calculer les coordonnées des points d’intersection de C et C’. On notera A celui de ces points d’abscisse et
d’ordonnée positives. Montrer que les tangentes en A à C et C’ sont orthogonales. En déduire qu’en chacun de
leurs points communs,les tangentes à C et C’ sont orthogonales.