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Courbes en coordonnées cartésiennes Exercice 5 [ 01348 ] [correction]

Etudier la courbe définie par
Exercice 1 Mines-Ponts MP [ 03064 ] [correction] (
[Astroïde] x = cos t + ln(sin t)
a) Etudier et représenter la courbe définie par y = cos t sin t
(
x = cos3 t
y = sin3 t

b) Trouver le lieu des points H tels que H est le projeté orthogonal de O sur la
normale à la courbe en un point donné

Exercice 2 [ 00587 ] [correction]

Soit t 7→ M (t) un arc régulier tel que en tout point M (t) la tangente soit

Dt : (t3 + 3t)x − 2y = t3

Réaliser un paramétrage en coordonnées cartésiennes de l’arc étudié et le

représenter.

Exercice 3 Mines-Ponts MP [ 00591 ] [correction]

a) Etudier la courbe (
x = 3t2
y = 2t3
b) Donner une équation de la tangente et de la normale en M (t).
c) Déterminer les droites qui sont à la fois tangentes et normales à cette courbe.

Exercice 4 [ 00590 ] [correction]

a) Etudier et représenter la courbe définie par
(
x = 4t3
y = 3t4

b) Former une équation de la tangente au point de paramètre t ∈ R.

c) Déterminer un paramétrage du lieu des points d’où l’on peut mener deux
tangentes à la courbe précédente orthogonales et étudier cette courbe.
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Corrections et cette équation est encore valable lorsque le point M (t) n’est par régulier.
Le projeté orthogonal du point O sur cette droite est un point H de coordonnées
Exercice 1 : [énoncé] (x0 , y0 ) vérifiant
a) L’application t 7→ M (t) est définie et de classe C ∞ sur R.
− cos(t)x0 + sin(t)y0 + cos(2t0 ) = 0

M (t + 2π) et M (t) sont confondus. 
 ! !
M (−t) est le symétrique de M (t) par rapport à l’axe (Ox) x0 − cos t
M (π − t) est le symétrique de M (t) par rapport à l’axe (Oy)  ∃λ ∈ R,
 =λ
y0 sin t
M (π/2 − t) est le symétrique de M (t) par rapport à la droit ∆ : y = x.
On peut limiter l’étude à l’intervalle [0, π/4]. La courbe obtenue sera complétée C’est le point de coordonnées
par les symétries d’axe ∆, (Oy) puis (Ox).
Tableau des variations simultanées
(
x0 = cos(2t) cos(t)
( 0
x (t) = −3 sin t cos2 t y0 = − cos(2t) sin(t)
0 2
y (t) = 3 cos t sin t Le lieu des points H apparaît alors comme étant la courbe d’équation polaire
t 0 π/4
√ r = cos(2t)
x0 (t) 0 − −3/ 8
x(t) 1 & 2−3/2 r(t + π) = r(t), r(−t) = r(t) et r(π/2 − t) = −r(t).
y(t) 0 % 2−3/2
√ On peut limiter l’étude à l’intervalle [0, π/4] et l’on complète la courbe par :
y 0 (t) 0 + 3/ 8 – la symétrie orthogonale par rapport à la perpendiculaire à la droite d’équation
m(t) ? − −1 θ = π/4 ;
– la symétrie orthogonale par rapport à l’axe des abscisses ;
Etude en t = 0
– la symétrie de centre O.
Quand t → 0
Le tableau de variation de la fonction r est
 x(t) = 1 − 3 t2 + 0.t3 + o(t3 )

2

y(t) = 0.t2 + t3 + o(t3 ) t 0 π/4
r(t) 1 & 0
−3/2 0
p = 2, q = 3, ~u et ~v .
0 1 En θ = 0
La tangente est horizontale et il y a point de rebroussement de première espèce. r(0) = 1, r0 (0) = 0, il y a une tangente orthoradiale.
En θ = π/4
plot([cos(t)^3,sin(t)^3,t=0..2*Pi]); r(π/4) = 0, il y a passage par l’origine, la tangente est la droite d’équation polaire
θ = π/4.
b) En un point régulier M (t) la normale étant la droite perpendiculaire en M (t) à
la tangente en ce point qui est dirigée par le vecteur vitesse, cette droite à pour
équation
Exercice 2 : [énoncé]
0 0
x (t) (x − x(t)) + y (t) (y − y(t)) = 0 x(t) −−→ x0 (t)
M (t) et dOM (t) 6= ~0.
Après simplification, on obtient l’équation y(t) dt
y 0 (t)
M (t) ∈ Dt donc
− cos(t)x + sin(t)y + cos(2t) = 0 (t3 + 3t)x(t) − 2y(t) = t3 (1)
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−
−−→
dOM
2 Etude limitée à [0, +∞[. La courbe obtenue sera complétée par la symétrie d’axe
dt (t) est colinéaire à ~
ut 3 vecteur directeur de Dt donc (Ox)
t + 3t ( 0
x (t) = 6t
(t3 + 3t)x0 (t) − 2y 0 (t) = 0 (2) y 0 (t) = 6t2
(
En dérivant (1) et en exploitant (2) on obtient : x0 (t) = 0 ⇔ t = 0
y 0 (t) = 0 ⇔ t = 0
(3t2 + 3)x(t) = 3t2

t2
t 3 t 0 +∞
donc x(t) = 1+t 2 puis y(t) = 1+t2 .
x0 (t) 0 +
L’application t 7→ M (t) correspondante est définie et de classe C ∞ sur R. x(t) 0 % +∞
M (−t) est le symétrique de M (t) par rapport à l’axe (Ox). y(t) 0 % +∞
On peut limiter l’étude à l’intervalle [0, +∞[. La courbe obtenue sera complétée
y 0 (t) 0 +
par la symétrie d’axe (Ox)
m(t) ? +
Tableau des variations simultanées
Etude en t = 0
t 0 +∞
(
x(t) = 3t2 + 0.t3
x0 (t) 0 +
y(t) = 0.t2 + 2t3
x(t) 0 % 1
y(t) 0 % +∞ 3 0
p = 2, q = 3, ~u , ~v
y 0 (t) 0 + 0 2
m(t) ? + M (0) est point de rebroussement de première espèce avec tangente horizontale.
Etude quand t → +∞
Etude en t = 0 y(t)
x(t) → +∞ et x(t) → +∞
Quand
( t→0 Il y a une branche parabolique verticale.
x(t) = t2 + 0.t3 + o(t3 )
y(t) = 0.t2 + t3 + o(t3 ) plot([3*t^2,2*t^3,t=-5..5],view=[-1..4,-4..4]);
1 0
p = 2, q = 3, ~u , ~v
. b) Pour t 6= 0, la tangente Dt en M (t) a pour équation
0 1
M (0) est un point de rebroussement de première espèce de tangente horizontale. −t2 (x − 3t2 ) + t(y − 2t3 ) = 0
Etude quand t → +∞
x(t) → 1− et y(t) → +∞ soit
La droite ∆ : x = 1 est asymptote à la courbe et celle-ci est à gauche de la droite.
tx − y = t3
plot([t^2/(1+t^2),t^3/(1+t^2),t=-5..5],view=[-1..1,-2..2],xtickmarks=[-1,0,1]);
Pour t 6= 0, la normale Nt en M (t) a pour équation

t(x − 3t2 ) − t2 (y − 2t3 ) = 0

Exercice 3 : [énoncé] soit
a) L’application t 7→ M (t) est définie et de classe C ∞ sur R.
M (−t) et M (t) sont symétriques par rapport à (Ox). tx − t2 y = 3t3 − 2t5
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Ces équations sont encore valables pour t = 0. plot([4*t^3,3*t^4,t=-5..5],view=[-4..4,-1..4]);

c) La tangente Dt est normale à la courbe au point M (τ ) si, et seulement si,
( b) Pour t 6= 0, la tangente en M (t) a pour équation :
3tτ 2 − 2τ 3 = t3
tτ + t2 τ 2 = 0 tx − y = t4
ce qui traduit M (τ ) ∈ Dt et l’orthogonalité des tangentes en M (t) et M (τ ). En t = 0 : cette équation convient encore.
Si t = 0 alors τ = 0 mais le couple (0, 0) n’est pas solution. c) Les tangentes en M (t) et M (τ ) sont orthogonales si, et seulement si, 1 + tτ = 0
Si t 6= 0 alors τ 6= 0 et τ = −1/t puis 3t + t23 = t3 d’où (t2 + 1)2 (t2 − 2) = 0 Si tel est le cas leur intersection est solution du système
√ √
ce qui donne t = 2, − 2.

 tx − y = t4
Exercice 4 : [énoncé]  −1x − y = 1
a) L’application t 7→ M (t) est définie et de classe C ∞ sur R. t t4
M (−t) est le symétrique de M (t) par rapport à l’axe (Ox). Après résolution
On peut limiter l’étude à l’intervalle [0, +∞[. La courbe obtenue sera complétée
par la symétrie d’axe (Ox). 1 1

 x = t3 − t + − 3

Tableau des variations simultanées t t
 y = −t2 + 1 − 1
( 0
x (t) = 12t2

t2
y 0 (t) = 12t3
( Notons N (t) le point courant de la courbe ainsi obtenue, t ∈ R?
x0 (t) = 0 ⇔ t = 0 N (−t) est le symétrique de N (t)par rapport à l’axe (Oy).
Les points N (t) et N (1/t) sont confondus.
y 0 (t) = 0 ⇔ t = 0
On peut limiter l’étude à l’intervalle ]0, 1].
t 0 +∞ 
x0 (t) 0 + 1 3 (1 + t2 )(3t4 − 4t2 + 3)
 x0 (t) = 3t2 − 1 − 2 + 4 =


x(t) 0 % +∞ t t t4
4
y(t) 0 % +∞  y 0 (t) = −2t + 2 = 2(1 − t )


y 0 (t) 0 + t3 t3
m(t) ? +
Tableau des variations simultanées
Etude en t = 0
Quand
( t→0 t 0 1
x(t) = 4t3 + 0.t4 x0 (t) − 4
,
y(t) = 0.t3 + 3t4 x(t) +∞ & 0
y(t) −∞ % −1
4 0
p = 3, q = 4, ~u , ~v y 0 (t) + 0
0 3 m(t) − 0
M (0) est un point ordinaire de tangente horizontale
Etude quand t → +∞ Etude quand t → 0+
y(t) y(t)
x(t) → +∞ et x(t) → +∞. x(t) → 0 et y(t) → −∞.
Il y a une branche parabolique verticale. Il y a une branche parabolique horizontale.
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et
plot([(-t^4+t^2-1+t^6)/t^3,-t^2+1-1/t^2,t=-1..1],view=[-5..5,-3..1]); y 0 (t) = cos(π/2 + h) = − sin h = −h + o(h2 )
On en déduit x(t) = α − h2 + 34 h3 + o(h3 ) et y(t) = 21 − 12 h2 + o(h3 ).
Par suite p = 2, q = 3 et on a un point de rebroussement de 1ère espèce de
−1
Exercice 5 : [énoncé] tangente dirigée par ~u .
−1/2
Les fonctions x : t 7→ cos2 t + ln |sin t| et y : t 7→ sin t cos t sont définies et de classe
C ∞ sur les intervalles ]kπ, (k + 1)π[.
Ces fonctions sont π-périodiques ce qui permet de limiter l’étude à l’intervalle
]0, π[.
x(π − t) = x(t) et y(π − t) = y(t) donc les points de paramètres t et π − t sont
symétriques par rapport à l’axe (Ox).
Ceci permet de limiter l’étude à l’intervalle ]0, π/2].
On a
cos(t)(2 sin2 t − 1) 0
x0 (t) = − , y (t) = cos(2t)
sin t
On en déduit les variations suivantes
t 0 π/4 π/2
x0 (t) + 0 − 0
x(t) −∞ % α & 0
y(t) 0 % 1/2 & 0
y 0 (t) + 0 −

avec α = 12 − 12 ln 2
Quand t → 0+ , l’axe(Ox) est asymptote, courbe au dessus.
Quand t = π/2, il y a une tangente verticale.
Quand t = π/4, il y a un point stationnaire. Etudions-le !
Quand t → π/4, t = π/4 + h avec h → 0.
Formons les développements limités de x(t) et y(t) en intégrant les
développements limités de leur dérivées.
Exploitons
 
1 1 1
sin(t) = sin(π/4 + h) = √ (cos h + sin h) = √ 1 + h − h2 + o(h2 )
2 2 2
et
1 1
cos(t) = cos(π/4 + h) = √ (cos h − sin h) = √ (1 − h + o(h))
2 2
On obtient
h
2 i
(1 − h + o(h)) 1 + h − 12 h2 + o(h2 ) − 1
x0 (t) = − = −2h + 4h2 + o(h2 )
1 + h − 12 h2 + o(h2 )


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Figure 1 – L’astroïde Figure 2 – La courbe d’équation polaire r = cos(2θ)

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Figure 7 – La courbe x = cos2 t + ln |sin t| , y = sin t cos t