Vous êtes sur la page 1sur 8

Université Moulay–Ismail

Faculté des Sciences et Techniques Année Universitaire: 2020/2021


Errachidia M S5, Module: M510
Département de Mathématiques Responsable: Belhadj. Karim

Serie N3.

Exercice 1. Soient E et F deux e.m, E1 un sous espace dense dans E et


f1 : E1 → F une application. On suppose que F est complet et que f1 est unift
continue sur E1 . Montrer qu’il existe une application unique f : E → F unift
continue tq f /E1 = f1 .
Solution:
Unicité:
Supposons l’existence de deux applications f et g E :→ F unift continues avec
f /E1 = f1 , et g/E1 = f1 . Soit A = {x ∈ E/f (x) = g(x)}. On sait que A est
fermé et on a: E1 ⊂ A donc E1 ⊂ A = A, ceci montre que A = E et par suite
nous avons l’unicité.
l’existence : Soit x ∈ E = E1 , il existe une suite (xn ) de points de E1 de façon
que lim xn = x. Posons maintenant f (x) = lim f1 (xn ).
n→∞ n→∞
Montrons que f est unift continue. Soit ε > 0, alors il existe η > 0 de façon
que ∀x, y ∈ E1 , d(x, y) < η ⇒ δ(f (x), f (y)) < ε.
Soient x0 , y 0 ∈ E, alors il existe deux suites (xn ), (yn ) de points de E1 tq:
x0 = lim xn et y 0 = lim yn .
On a d(xn , yn ) → d(x0 , y 0 ) du fait que la distance est continue, donc il existe
n0 ∈ N tq pour tout n ≥ n0 on a: d(xn , yn ) ≤ d(x0 , y 0 ) + η2 par conséquent
si d(x0 , y 0 ) < η2 , alors pour tout n ≥ n0 , d(xn , yn ) ≤ η par siute nous avons
δ(f1 (xn ), f1 (yn )) ≤ ε, en passant à la limite on obtient δ(f (x0 ), f (y 0 )) ≤ ε d’où
le résultat.
Montrons que f est bien définie
On sait que x0 = lim xn , ce qui montre que (xn ) est de Cauchy et puisque f1 est
unift continue alors (f1 (xn )) est de Cauchy dans l’espace F qui est complet ce
qui montre que lim f1 (xn ) existe càd f (x) a un sens.
n→∞

Exercice 2. 1. Soient α, β ∈ R+ tq: α + β = 1. Montrer que pour tout


u, v ∈ R+ , on a: uα v β ≤ αu + βv.
2. Montrer que pour x = (x1 , x2 , ..., xn ), y = (y1 , y2 , ..., yn ) ∈ Rn , on a:
Pi=n Pi=n 1 Pi=n 1

i=1 |x i ||y i | ≤ ( i=1 |x i |p p


) .( i=1 |y i | q q
) sachant que p1 + 1q = 1.
1
3. Déduire que x 7→ ||x||p = ( i=n p p n
P
i=1 |xi | ) est une norme sur R .

Solution:
1. Soit ϕ(x) = − ln(x), on a: ϕ est convexe car ϕ00 (x) = x12 > 0, par suite nous
avons ϕ(αu + βv) ≤ αϕ(u) + βϕ(v) càd ln(αu + βv) ≥ α ln(u) + β ln(v) ou
encore ln(αu + βv) ≥ ln(uα .v β ) ce qui donne uα v β ≤ αu + βv.
p q
2. Posons u = P|xi | p et v = P|yi | q , α = p1 , β = 1q . Nous avons donc:
( |xi | ) ( |yi | )

α β |xi yi | 1 |xi |p 1 |yi |q


u v = P 1 1 ≤ + P .
P
p ( |xi |p ) q ( |yi |q )
P
( |xi |p ) p .( |yi |q ) q
On somme membre à membre on obtient donc le résultat.
1
3. • On a: ||x + y||p = ( |xi + yi |p ) p d’autre part, nous avons |xi + yi |p =
P

|xi + yi |p−1 |xi + yi | ≤ P


|xi + yi |p−1 |xi | P
+ |xi + yi |p−1 |yi |. P
Par suite nous avons |xi + yi |p ≤ |xi + yi |p−1 |xi | + |xi + yi |p−1 |yi |.
p
Remarquons que p1 + 1q = 1 donne p = q(p − 1) et par suite q = p−1 , et
appliquons la question 2, nous obtenons

X X  1q X 1
p−1 (p−1)q p p
|xi + yi | |xi | ≤ |xi + yi | . |xi |
et

X X  1q X 1
p−1 (p−1)q p p
|xi + yi | |yi | ≤ |xi + yi | . |yi |
Remplaçons p et q par leurs valeurs (Remarque), on obtient donc:

X X  1q X 1
p−1 p p p
|xi + yi | |xi | ≤ |xi + yi | . |xi |
et

X X  1q X 1
p−1 p p p
|xi + yi | |yi | ≤ |xi + yi | . |yi |

Finalement 1 1
( |xi +yi |p ) ≤ |xi +yi |p−1 |xi |+ |xi +yi |p−1 |yi | ≤ ( |xi + yi |p ) q . ( |xi |p ) p +
P P P P P
1 1
( |xi + yi |p ) q . ( |yi |p ) p
P P
par suite
X X  1 X  1 X 1
p 1 p q p p p p
( |xi + yi | ) ≤ |xi + yi | [ |xi | + |yi | ],
et donc

X  1 X 1
p 1− 1q
X
p p p p
( |xi + yi | ) ≤ |xi | + |yi | ,
càd X  1 X 1
p p1
X
p p p p
( |xi + yi | ) ≤ |xi | + |yi | ,
ou encore
||x + y||p ≤ ||x||p + ||y||p .
Pour les autres propriétés de la norme on les vérifie
P facillement.
1
• Soit x = (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ R , donc ||x||p = ( |xi |p ) p = 0 implique que
n

pour tout i ∈ {1, 2, ..., n}; xi = 0 et par suite x = 0Rn .


• Soit α ∈ N, x = (x1 , x2 , ..., xn ) ∈ Rn alors α.x = (α.x1 , α.x2 , ..., α.xn )
alors ||α.x||p = |α|.||x||p . Ce qui montre que x 7→ ||x||p est une distance sur
Rn .
Exercice 3. On rappelle que si E est un K e.v.n, A et B deux parties non vides
de E et h une partie de K, alors A + B = {a + b, a ∈ A, b ∈ B} et si A = {a}
on note a + B. De même hA = {λx, λ ∈ h, x ∈ A}, si h = {λ} on note λA.
1. Soient a, b ∈ E et λ ∈ K, montrer que b + λB(a, r) = B(b + λa, |λ|r) et
b + λB 0 (a, r) = B 0 (b + λa, |λ|r).


2. Montrer que a + B = a + B, a\
+ A = a + A et λA = λA.

0
0 (a, r) =
3. Soient a ∈ E et r > 0. Montrer que B(a, r) = B (a, r) et B\
B(a, r).
Solution:
1. Soit x ∈ b + λB(a, r), alors x = b + λy ave ||a − y|| < r, par suite nous
avons

||x − (b + λa)|| = ||b + λy − b − λa|| = |λ|||y − a|| < |λ|r,

donc x ∈ B(b + λa, |λ|r). Inversement soit z ∈ B(b + λa, |λ|r), alors
1
||z − (b + λa)|| < |λ|r, donc |λ| ||z − b − λa|| < r, ce qui montre que
|| z−b z−b
λ − a|| < r et par suite on a: λ ∈ B(a, r), cela veut dire que z − b ∈
λB(a, r) et par conséquent z ∈ b + λB(a, r). Même raisonnement pour la
boule fermée.
2. Soit a ∈ E, on considère l’application fa : E → E avec fa (x) = x+a. Alors
fa est un homéomorphisme et par suite fa (B) = fa (B) càd a + B = a + B.
◦ ◦
◦ ◦
De même nous avons fa (B) = f\
a (B) càd a + B = a + B.
\

3. On a B(a, r) ⊂ B 0 (a, r) par suite nous avons B(a, r) ⊂ B 0 (a, r), reste à
montrer que B 0 (a, r) ⊂ B(a, r).
Soit x ∈ B 0 (a, r), alors ||x−a|| ≤ r et ε > 0 prenons y = x− 2rε (x−a), donc
||y − x|| = 2rε ||x − a|| ≤ 2ε < ε. ce qui montre que y ∈ B(x, ε). D’autre part
nous avons y−a = (x−a)(1− 2rε ) par suite on a: ||y−a|| = ||x−a|||1− 2rε | <
||x − a|| < r càd y ∈ B(a, r) et par suite B(a, r) ∩ B(x, ε) 6= ∅ càd
x ∈ B(a, r) d’où le résultat.

0 0 (a, r), reste à
Nous avons B(a, r) ⊂ B (a, r) et par suite B(a, r) ⊂ B\
◦ ◦
montrer que B\ 0 (a, r) ⊂ B(a, r). Soit x ∈ B\ 0 (a, r) donc il existe ε > 0 de

façon que B(x, ε) ⊂ B 0 (a, r), soit y = x + 2rε (x − a), on a:||yε − x|| < ε càd
y ∈ B(x, ε) et par suite y ∈ B(a, r) cela veut dire que ||y − a|| ≤ r donc
||x − a||(1 + 2rε ≤ r par suite ||x − a|| < r.
Exercice 4. Soient A et B deux parties non vides d’un e.v.n E.
1. Montrer que si A ou B est ouverte alors A + B est ouverte.
2. Montrer que si A et B sont connexes, alors A + B est connexe.
3. Montrer que si A et B sont compacts, alors A + B est compact.
4. Montrer que si A et B sont connexes par arcs, alors A × B est connexe
par arcs.
5. Déduire que si A et B sont connexes par arcs, alors A + B est connexe par
arcs.
6. Montrer que si A est convexe, alors A est connexe.
Solutions:
1. Supposons que A est un ouvert, alors, soit f : A → A + b, a 7→ a + b
pour b ∈ B. On sait que f est un homéomorphisme, par suite f (A) est un
ouvert donc A + b est un ouvert or A + B = ∪b∈B (A + b), ce qui montre
que A + B est un ouvert.
2. On sait que d’après le théorème fait dans le cours, que A×B est connexe du
fait que A et B le sont. Maintenant considèrons l’application g : A × B →
A + B, (a, b) 7→ a + b. On a: g est continue(voir le cours) et par suite
g(A × B) = A + B est connexe.
3. Soit (zn ) une suite de A + B. Alors pour chaque n, zn s’écrit zn = xn + yn
avec xn ∈ A et yn ∈ B. La suite (xn ) est une suite de A : elle admet donc
une suite extraite (xϕ(n) ) qui converge vers x ∈ A. De plus, la suite (yϕ(n) )
est une suite de B. Elle admet donc une suite extraite (yψ(n) ) qui converge
vers y ∈ B. Comme la suite (xψ(n) ) est extraite de (xϕ(n) ), elle converge
également vers x. Ainsi, la suite (zψ(n) ) converge vers x + y ∈ A + B. Ce
dernier ensemble est bien compact.
4. Soient (a0 , b0 ) et (a1 , b1 ) deux éléments de A × B. Cherchons s’il existe
un chemin qui relie les deux points. On a: a0 , a1 deux points de A donc
il existe un chemin θ1 de façon que θ1 (0) = a0 et θ1 = a1 de même il
existe un chemin θ2 de sorte que θ2 (0) = b0 et θ2 (1) = b1 par suite le
chemin γ : [0, 1] → A × B tq: γ(t) = (θ1 (t), θ2 (t)) on a: γ(0) = (a0 , b0 ) et
γ(1) = (a1 , b1 ) ce qui montre que A × B est connexe par arc.

5. Remarque: Si A est connexe par arc et g : E → F est continue alors


g(A) est connexe par arc.
Soit maintenant g : E × E → E, (x, y) 7→ x + y est continue et g(A × B) =
A + B. et comme g est continue alors A + B est connexe par arc.
6. Tout ensemble convexe et connexe par arc et par suite connexe.
Exercice 5. Soient E , F deux R e.v.n et f : E → F une application vérifiant:
f (x + y) = f (x) + f (y) pour tout x, y ∈ E. De plus f est bornée sur la boule
unitée fermée.
1. Montrer que pour tout r ∈ Q, on a: f (rx) = rf (x).
2. Montrer que f est continue en 0.
3. Montrer que f est continue sur E.
4. Déduire que f est linéaire.
5. Montrer qu’une application linéaire u : E → F est continue ssi pour toute
suite (xn ) tq : lim xn = 0 on a: u(xn ) est bornée.
n→∞

Solutions:
1. On a: f (0) = f (0) + f (0) ⇒ f (0) = 0, f (x + x) = 2f (x). Soit f (nx) =
nf (x), montrons que f ((n + 1)x) = (n + 1)f (x), nous avons f ((n + 1)x) =
f (nx + x) = f (nx) + f (x) = nf (x) + f (x) = (n + 1)f (x). Conclusion pour
tout n ∈ N, nous avons: f (nx) = nf (x). Pour y = −x ce qui implique
que f (x − x) = f (x) + f (−x) = 0, alors f (−x) = −f (x). Pour n ∈ Z− ,
−n ∈ N, donc f (−nx) = −nf (x), par suite −f (nx) = −nf (x) ce qui
donne f (nx) = nf (x). Maintenant soit r = 1q où q ∈ Z∗ , nous avons
f (x) = f (q xq ) = qf ( xq ) ce qui donne 1q f (x) = f ( xq ). Pour r = pq , alors
f (rx) = f (x pq ) = pf ( xq ) = pq f (x) càd f (rx) = rf (x).
2. Montrons que f est continue en 0. On sait que f est bornée sur la boule
unité fermée càd il existe M > 0 tq ||x|| ≤ 1 ⇒ ||f (x)|| ≤ M, alors pour
n ∈ N∗ , nous avons: ||nx|| ≤ 1 ⇒ ||f (nx)|| ≤ M , donc ||x|| ≤ n1 ⇒
||f (x)|| ≤ M M
n . D’autre part pour ε > 0, il existe n0 tq: n0 < ε, alors pour
α = n10 , nous avons: ||x|| ≤ n10 ⇒ ||f (x)|| ≤ M
n0 < ε donc f est continue en
0.
3. Soit x0 ∈ E. Montrons que lim f (x) = f (x0 ). Nous avons:
x→x0
lim f (x − x0 ) = 0 ⇔ lim (f (x) − f (x0 )) ⇔ lim f (t) = 0.
x→x0 x→x0 t→0

4. Déduction: Il suffit de montrer que f (αx) = αf (x) pour tout α ∈ R. Soit


α ∈ R, alors il existe une suite (αn ) d’éléments de Q tq αn → α. On
sait que f (αn x) = αn f (x) pour tout x ∈ E, passons donc à la limite nous
obtenons f (αx) = αf (x), d’où le résultat.
5. Soit u une fonction continue et la suite (xn ) tq lim xn = 0, du fait que
n→∞
u est continue, alors lim u(xn ) = u( lim (xn )) = 0, par suite u(xn ) est
n→∞ n→∞
bornée. Réciproquement on sait que u est linéare, pour montrer qu’elle
est continue il suffit de montrer qu’elle est bornée sur la boule Bf (0, 1).
Supposons que u est non bornée sur Bf (0, 1), donc pour tout n ∈ N, il

existe xn tq ||xn || ≤ 1 et ||u(xn )|| ≥ n donc || √xnn || ≤ √1n et ||u( √xnn )|| ≥ n
par suite √xnn → 0 et u( √xnn ) est non bornée, donc il y a une contradiction,
par suite u est bornée sur Bf (0, 1).
Exercice 6. Soit E un espace vectoriel normé sur C. On désigne par:
B 0 (0, 1) = {x ∈ E; ||x|| ≤ 1}, la boule unitée fermée de centre 0 et de rayon 1.
Soit F ⊂ E un sous espace vectoriel fermé de E. Pour x ∈ E, on pose:
d(x, F ) = inf ||x − y||.
y∈F

1. Montrer que ∀x ∈ E, on a: 0 ≤ d(x, F ) ≤ ||x||.


2. Montrer que d(x, F ) = 0 ⇔ x ∈ F .
3. (a) Montrer que ∀x, x0 ∈ E, λ ∈ C, y ∈ F on a:

d(λx, F ) = |λ|d(x, F ),

d(x − y, F ) = d(x, F ),
(b) Montrer que l’application x 7→ d(x, F ) est uniformément continue dans
E.
4. (a) Soit x ∈ B 0 (0, 1). On pose α = d(x, F ) et on suppose que α > 0, soit de
plus ε > 0. Montrer qu’il existe y ∈ F tel que: α ≤ ||x−y|| < α(1+ε).
x−y 1
(b) Soit x0 = , montrer que d(x0 , F ) > .
||x − y|| 1+ε
5. Montrer que si F 6= E, alors sup d(x, F ) = 1.
x∈B 0 (0,1)

6. Montrer que si F 6= E et E est de dimension finie, alors il existe x0 ∈


B 0 (0, 1) tel que d(x0 , F ) = 1.
Solutions:
1. On sait que 0 ≤ d(x, F ) ≤ ||x − y||, pour tout y ∈ F . Puisque F est un
sous espace vectoriel de E, alors 0E = 0F = 0 ∈ F et donc
0 ≤ d(x, F ) ≤ ||x − 0|| = ||x||, d’où le résultat.
2. On sait que d(x, F ) = 0 ⇔ x ∈ F = F (F est un fermé), donc

d(x, F ) = 0 ⇔ x ∈ F.

3. (a) • pour λ = 0, nous avons: λx = 0 et donc d(λx, F ) = 0, car 0 ∈ F


d’autre part, inf ||0 − y|| = 0, d’où le résultat.
y∈F
Si λ 6= 0, alors d(λx, F ) = inf ||λx − y|| = yinf ∈ ||λ(x − λy )||,
y∈F λ ∈F
y
posons: λ = t ∈ F (F est un sous espace vectoriel), nous obtenons donc
d(λx, F ) = inf ||x − t|| = d(x, F ).
t∈F
• Nous avons: d(x − y, F ) = inf ||x − y − z|| = inf ||x − (y + z)||, posons:
z∈F y+z∈F
y + z = t ∈ F (F s.e.v),
par suite d(x − y, F ) = inf ||x − t|| = d(x, F ).
t∈F
(b) Considèrons l’application f : E → R tq, f (x) = d(x, F ), nous avons:
|f (x) − f (y)| ≤ ||x − y||, ce qui montre que f est uniformément continue
sur E.
4. (a) Soit x ∈ B 0 (0, 1) et d(x, F ) = α > 0. Nous avons: α = inf ||x − t|| donc
t∈F
pour tout ε > 0, il existe y ∈ F tq:

α ≤ ||x − y|| < α + αε = α(1 + ε).


x−y
(b) Pour x0 = ||x−y|| , d’aprés les questions précédentes, nous avons:

d(x, F ) α 1
d(x0 , F ) = = > .
||x − y|| ||x − y|| 1 + ε

5. On a: F 6= E, alors il existe x0 ∈ E non nul, tq x0 ∈ E et x0 6∈ F ,


et par suite posons: x = ||xx00 || ∈ B 0 (0, 1) et nous posons: d(x, F ) = α >
0. On sait que 1 ≥ d(x, F ) > 1+ε 1
pour tout x ∈ B 0 (0, 1) et pour tout
ε > 0, maintenant passons à la borne supérieure, nous obtenons 1 ≥
sup d(x, F ) ≥ 1 d’où sup d(x, F ) = 1.
x∈B 0 (0,1) x∈B 0 (0,1)

6. Puisque E est de dimension finie suite à la question précédente, alors


sup d(x, F ) = 1 et dans ce cas la boule B 0 (0, 1) est compact donc la
x∈B 0 (0,1)
borne supérieure est atteinte càd il existe x0 ∈ B 0 (0, 1) vérifiant d(x0 , F ) =
1.

Belhadj Karim

Vous aimerez peut-être aussi