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Aimé Lachal
Cours de mathématiques
1er cycle, 1re année
Sommaire
1
1. Rappels sur les suites a) Monotonie d'une suite réelle
Dénition 1.1 (Monotonie)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est croissante (resp. strictement croissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 > un (resp. un+1 > un )
2 On dit que la suite (un )n∈N est décroissante (resp. strictement décroissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 6 un (resp. un+1 < un )
1
1. Rappels sur les suites a) Monotonie d'une suite réelle
Dénition 1.1 (Monotonie)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est croissante (resp. strictement croissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 > un (resp. un+1 > un )
2 On dit que la suite (un )n∈N est décroissante (resp. strictement décroissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 6 un (resp. un+1 < un )
3 On dit qu'une suite réelle est monotone (resp. strictement monotone)
lorsqu'elle est croissante ou décroissante (resp. strictement croissante ou
strictement décroissante).
1
1. Rappels sur les suites a) Monotonie d'une suite réelle
Dénition 1.1 (Monotonie)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est croissante (resp. strictement croissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 > un (resp. un+1 > un )
2 On dit que la suite (un )n∈N est décroissante (resp. strictement décroissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 6 un (resp. un+1 < un )
3 On dit qu'une suite réelle est monotone (resp. strictement monotone)
lorsqu'elle est croissante ou décroissante (resp. strictement croissante ou
strictement décroissante).
1
1. Rappels sur les suites a) Monotonie d'une suite réelle
Dénition 1.1 (Monotonie)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est croissante (resp. strictement croissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 > un (resp. un+1 > un )
2 On dit que la suite (un )n∈N est décroissante (resp. strictement décroissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 6 un (resp. un+1 < un )
3 On dit qu'une suite réelle est monotone (resp. strictement monotone)
lorsqu'elle est croissante ou décroissante (resp. strictement croissante ou
strictement décroissante).
1
1. Rappels sur les suites a) Monotonie d'une suite réelle
Dénition 1.1 (Monotonie)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est croissante (resp. strictement croissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 > un (resp. un+1 > un )
2 On dit que la suite (un )n∈N est décroissante (resp. strictement décroissante)
lorsque :
∀n ∈ N, un+1 6 un (resp. un+1 < un )
3 On dit qu'une suite réelle est monotone (resp. strictement monotone)
lorsqu'elle est croissante ou décroissante (resp. strictement croissante ou
strictement décroissante).
2
1. Rappels sur les suites b) Suites majorées, minorées, bornées
Dénition 1.3 (Cas des suites réelles)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est majorée lorsque
∃A ∈ R, ∀n ∈ N, un 6 A.
A est alors un majorant de (un )n∈N .
2 On dit que la suite (un )n∈N est minorée lorsque
∃B ∈ R, ∀n ∈ N, un > B.
B est alors un minorant de (un )n∈N .
2
1. Rappels sur les suites b) Suites majorées, minorées, bornées
Dénition 1.3 (Cas des suites réelles)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est majorée lorsque
∃A ∈ R, ∀n ∈ N, un 6 A.
A est alors un majorant de (un )n∈N .
2 On dit que la suite (un )n∈N est minorée lorsque
∃B ∈ R, ∀n ∈ N, un > B.
B est alors un minorant de (un )n∈N .
3 On dit qu'une suite réelle est bornée lorsqu'elle est majorée et minorée.
De manière équivalente : la suite (un )n∈N est bornée ssi
∃M ∈ R+ , ∀n ∈ N, |un | 6 M.
2
1. Rappels sur les suites b) Suites majorées, minorées, bornées
Dénition 1.3 (Cas des suites réelles)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est majorée lorsque
∃A ∈ R, ∀n ∈ N, un 6 A.
A est alors un majorant de (un )n∈N .
2 On dit que la suite (un )n∈N est minorée lorsque
∃B ∈ R, ∀n ∈ N, un > B.
B est alors un minorant de (un )n∈N .
3 On dit qu'une suite réelle est bornée lorsqu'elle est majorée et minorée.
De manière équivalente : la suite (un )n∈N est bornée ssi
∃M ∈ R+ , ∀n ∈ N, |un | 6 M.
2
1. Rappels sur les suites b) Suites majorées, minorées, bornées
Dénition 1.3 (Cas des suites réelles)
Soit (un )n∈N une suite réelle.
1 On dit que la suite (un )n∈N est majorée lorsque
∃A ∈ R, ∀n ∈ N, un 6 A.
A est alors un majorant de (un )n∈N .
2 On dit que la suite (un )n∈N est minorée lorsque
∃B ∈ R, ∀n ∈ N, un > B.
B est alors un minorant de (un )n∈N .
3 On dit qu'une suite réelle est bornée lorsqu'elle est majorée et minorée.
De manière équivalente : la suite (un )n∈N est bornée ssi
∃M ∈ R+ , ∀n ∈ N, |un | 6 M.
3
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
Dénition 2.1 (Limite nie)
On dit qu'une suite réelle ou complexe (un )n∈N converge vers le nombre ` lorsque
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N, ∀n ∈ N, (n > Nε =⇒ |un − `| < ε).
On dit que ` est la limite de la suite (un )n∈N et l'on note lim un = `.
n→+∞
Proposition 2.2
Toute suite convergente est bornée. La réciproque est fausse.
3
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
Dénition 2.1 (Limite nie)
On dit qu'une suite réelle ou complexe (un )n∈N converge vers le nombre ` lorsque
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N, ∀n ∈ N, (n > Nε =⇒ |un − `| < ε).
On dit que ` est la limite de la suite (un )n∈N et l'on note lim un = `.
n→+∞
Proposition 2.2
Toute suite convergente est bornée. La réciproque est fausse.
3
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
Dénition 2.1 (Limite nie)
On dit qu'une suite réelle ou complexe (un )n∈N converge vers le nombre ` lorsque
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N, ∀n ∈ N, (n > Nε =⇒ |un − `| < ε).
On dit que ` est la limite de la suite (un )n∈N et l'on note lim un = `.
n→+∞
Proposition 2.2
Toute suite convergente est bornée. La réciproque est fausse.
3
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
Dénition 2.1 (Limite nie)
On dit qu'une suite réelle ou complexe (un )n∈N converge vers le nombre ` lorsque
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N, ∀n ∈ N, (n > Nε =⇒ |un − `| < ε).
On dit que ` est la limite de la suite (un )n∈N et l'on note lim un = `.
n→+∞
Proposition 2.2
Toute suite convergente est bornée. La réciproque est fausse.
`+ε
`
`−ε
Nε n
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
`+ε
`
`−ε
Nε n
lim un = `
n→+∞
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
`+ε ε
` ε
`−ε
Nε n
lim un = `
n→+∞
⇐⇒
∀ε > 0,
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
`+ε ε
` ε
`−ε
Nε n
lim un = `
n→+∞
⇐⇒
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N,
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
`+ε ε
` ε
`−ε
Nε n
lim un = `
n→+∞
⇐⇒
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N, ∀n ∈ N, (n > Nε =⇒ |un − `| < ε)
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
ε
` ε
Nε n
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
ε
` ε
Nε n
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
` εε
Nε n
4
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
•u3
•u9 •u6
•u12
•u8 •u11
•u2 •u14 •u5
•u10
•u7 •u13
•u4
•u1
<e(un)
5
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
•u3
•u9 •u6
•u12
•u8 •u
•u2 •u14 •` 11 •u5
•u7 •u13
•u 10
•u4
•u1
<e(un)
lim un = `
n→+∞
5
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
•u3
•u9 •u6
•u12
•u8
ε •u
•u2 •u14 •` 11 •u5
•u7 •u13
•u 10
•u4
•u1
<e(un)
lim un = `
n→+∞
⇐⇒
∀ε > 0,
5
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
•u3
•u9 •u6
•u12
•u8
ε •u
•u2 •u14 •`•u 11 •u5
Nε
•u7 •u13
•u 10
•u4
•u1
<e(un)
lim un = `
n→+∞
⇐⇒
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N,
5
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
•u3
•u9 •u6
•u12
•u8
ε •u
•u2 •u14 •`•u 11 •u5
Nε
•u7 •u13
•u 10
•u4
•u1
<e(un)
lim un = `
n→+∞
⇐⇒
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N, ∀n ∈ N, (n > Nε =⇒ |un − `| < ε)
5
2. Limite d'une suite a) Suites convergentes
•u3
•u9 •u6
•u12
•u8
ε •u
•u2 •u14 •`•u 11 •u5
Nε
•u7 •u13
•u 10
•u4
•u1
<e(un)
lim un = `
n→+∞
⇐⇒
∀ε > 0, ∃Nε ∈ N, ∀n ∈ N, (n > Nε =⇒ |un − `| < ε)
ou encore n > Nε =⇒ un ∈ D`,ε
5
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Remarque 2.4
Les eets sur les limites des opérations usuelles (somme, produit, quotient) sont les
mêmes que ceux vus pour les limites de fonctions.
On a en particulier les mêmes formes indéterminées lorsqu'il s'agit
• de la somme de deux suites de limites respectives +∞ et −∞ ;
• du produit de deux suites de limites respectives ∞ et 0 ;
• du quotient de deux suites de limites ∞ ou de limites nulles toutes les deux.
On pourra être amené aussi à utiliser des équivalents et des développements limités
dans les mêmes conditions que celles pour les fonctions.
6
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Remarque 2.4
Les eets sur les limites des opérations usuelles (somme, produit, quotient) sont les
mêmes que ceux vus pour les limites de fonctions.
On a en particulier les mêmes formes indéterminées lorsqu'il s'agit
• de la somme de deux suites de limites respectives +∞ et −∞ ;
• du produit de deux suites de limites respectives ∞ et 0 ;
• du quotient de deux suites de limites ∞ ou de limites nulles toutes les deux.
On pourra être amené aussi à utiliser des équivalents et des développements limités
dans les mêmes conditions que celles pour les fonctions.
6
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Remarque 2.4
Les eets sur les limites des opérations usuelles (somme, produit, quotient) sont les
mêmes que ceux vus pour les limites de fonctions.
On a en particulier les mêmes formes indéterminées lorsqu'il s'agit
• de la somme de deux suites de limites respectives +∞ et −∞ ;
• du produit de deux suites de limites respectives ∞ et 0 ;
• du quotient de deux suites de limites ∞ ou de limites nulles toutes les deux.
On pourra être amené aussi à utiliser des équivalents et des développements limités
dans les mêmes conditions que celles pour les fonctions.
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2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.6 (Limite et inégalités)
Soit (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles qu'à partir d'un certain rang un 6 vn .
1 Si les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont convergentes, alors lim un 6 lim vn .
n→+∞ n→+∞
7
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.6 (Limite et inégalités)
Soit (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles qu'à partir d'un certain rang un 6 vn .
1 Si les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont convergentes, alors lim un 6 lim vn .
n→+∞ n→+∞
7
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.6 (Limite et inégalités)
Soit (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles qu'à partir d'un certain rang un 6 vn .
1 Si les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont convergentes, alors lim un 6 lim vn .
n→+∞ n→+∞
7
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.6 (Limite et inégalités)
Soit (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles qu'à partir d'un certain rang un 6 vn .
1 Si les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont convergentes, alors lim un 6 lim vn .
n→+∞ n→+∞
Exemple 2.8
sin n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = .
n
7
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.6 (Limite et inégalités)
Soit (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles qu'à partir d'un certain rang un 6 vn .
1 Si les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont convergentes, alors lim un 6 lim vn .
n→+∞ n→+∞
Exemple 2.8
sin n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = .
n
On a ∀n ∈ N , −1 6 sin n 6 1, puis − 1n 6 un 6 1n et lim
∗ 1 = 0. Ainsi lim un = 0.
n→+∞ n n→+∞
7
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.9 (Monotonie et convergence)
un
8
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.9 (Monotonie et convergence)
un
8
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.9 (Monotonie et convergence)
un
8
2. Limite d'une suite b) Propriétés des limites
Proposition 2.9 (Monotonie et convergence)
un
8
Sommaire
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
Exemple 3.3
1 Soit ∀n ∈ N∗ , un = (−1)n .
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
Exemple 3.3
1 Soit ∀n ∈ N∗ , un = (−1)n .
On a u2n = 1 et u2n+1 = −1. Donc lim u2n = 1 et lim u2n+1 = −1.
n→+∞ n→+∞
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
Exemple 3.3
1 Soit ∀n ∈ N∗ , un = (−1)n .
On a u2n = 1 et u2n+1 = −1. Donc lim u2n = 1 et lim u2n+1 = −1.
n→+∞ n→+∞
Les limites de deux suites extraites étant diérentes, la suite (un )n∈N est divergente.
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
Exemple 3.3
1 Soit ∀n ∈ N∗ , un = (−1)n .
On a u2n = 1 et u2n+1 = −1. Donc lim u2n = 1 et lim u2n+1 = −1.
n→+∞ n→+∞
Les limites de deux suites extraites étant diérentes, la suite (un )n∈N est divergente.
(−1)n
2 Soit ∀n ∈ N∗ , vn = 1 + .
n
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
Exemple 3.3
1 Soit ∀n ∈ N∗ , un = (−1)n .
On a u2n = 1 et u2n+1 = −1. Donc lim u2n = 1 et lim u2n+1 = −1.
n→+∞ n→+∞
Les limites de deux suites extraites étant diérentes, la suite (un )n∈N est divergente.
(−1)n
2 Soit ∀n ∈ N∗ , vn = 1 + .
n
On a v2n = 1 + 1n et v2n+1 = 1 − 1n . Donc lim v2n = lim v2n+1 = 1
n→+∞ n→+∞
9
3. Suites extraites
Dénition 3.1 (Suites extraites)
On dit que la suite numérique (vn )n∈N est une suite extraite de la suite (un )n∈N
s'il existe une application ϕ de N dans N strictement croissante telle que pour tout
entier n, vn = uϕ(n) .
Exemple 3.3
1 Soit ∀n ∈ N∗ , un = (−1)n .
On a u2n = 1 et u2n+1 = −1. Donc lim u2n = 1 et lim u2n+1 = −1.
n→+∞ n→+∞
Les limites de deux suites extraites étant diérentes, la suite (un )n∈N est divergente.
(−1)n
2 Soit ∀n ∈ N∗ , vn = 1 + .
n
On a v2n = 1 + 1n et v2n+1 = 1 − 1n . Donc lim v2n = lim v2n+1 = 1
n→+∞ n→+∞
ce qui entraîne la convergence de la suite (vn )n∈N vers 1.
9
Sommaire
10
4. Suites adjacentes
Dénition 4.1 (Suites adjacentes)
Deux suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N sont dites adjacentes si les deux conditions
suivantes sont satisfaites :
1 l'une est croissante et l'autre est décroissante ;
2 lim (un − vn ) = 0.
n→+∞ u0 u1 u2 u3 . . . ` . . . v3 v2 v1 v0
Théorème 4.2
Deux suites réelles adjacentes sont convergentes de même limite.
10
4. Suites adjacentes
Dénition 4.1 (Suites adjacentes)
Deux suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N sont dites adjacentes si les deux conditions
suivantes sont satisfaites :
1 l'une est croissante et l'autre est décroissante ;
2 lim (un − vn ) = 0.
n→+∞ u0 u1 u2 u3 . . . ` . . . v3 v2 v1 v0
Théorème 4.2
Deux suites réelles adjacentes sont convergentes de même limite.
10
4. Suites adjacentes
Dénition 4.1 (Suites adjacentes)
Deux suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N sont dites adjacentes si les deux conditions
suivantes sont satisfaites :
1 l'une est croissante et l'autre est décroissante ;
2 lim (un − vn ) = 0.
n→+∞ u0 u1 u2 u3 . . . ` . . . v3 v2 v1 v0
Théorème 4.2
Deux suites réelles adjacentes sont convergentes de même limite.
donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
10
4. Suites adjacentes
Dénition 4.1 (Suites adjacentes)
Deux suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N sont dites adjacentes si les deux conditions
suivantes sont satisfaites :
1 l'une est croissante et l'autre est décroissante ;
2 lim (un − vn ) = 0.
n→+∞ u0 u1 u2 u3 . . . ` . . . v3 v2 v1 v0
Théorème 4.2
Deux suites réelles adjacentes sont convergentes de même limite.
donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
1 . Donc lim (v − u ) = 0.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = n.n! n n
n→+∞
10
4. Suites adjacentes
Dénition 4.1 (Suites adjacentes)
Deux suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N sont dites adjacentes si les deux conditions
suivantes sont satisfaites :
1 l'une est croissante et l'autre est décroissante ;
2 lim (un − vn ) = 0.
n→+∞ u0 u1 u2 u3 . . . ` . . . v3 v2 v1 v0
Théorème 4.2
Deux suites réelles adjacentes sont convergentes de même limite.
donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
1 . Donc lim (v − u ) = 0.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = n.n! n n
n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
10
4. Suites adjacentes
Dénition 4.1 (Suites adjacentes)
Deux suites réelles (un )n∈N et (vn )n∈N sont dites adjacentes si les deux conditions
suivantes sont satisfaites :
1 l'une est croissante et l'autre est décroissante ;
2 lim (un − vn ) = 0.
n→+∞ u0 u1 u2 u3 . . . ` . . . v3 v2 v1 v0
Théorème 4.2
Deux suites réelles adjacentes sont convergentes de même limite.
donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
1 . Donc lim (v − u ) = 0.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = n.n! n n
n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
On démontre que lim un = e...
n→+∞
10
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k2
k=1
4 9 n n
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
π2
On démontre que lim un = ...
n→+∞ 4
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
π2
On démontre que lim un = ...
n→+∞ 4
(−1)n−1 1 1 1 (−1)n−1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , wn = = 1 − + − + ··· + .
X
2
k=1
k 2 3 4 n
Posons an = w2n et bn = w2n+1 .
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
π2
On démontre que lim un = ...
n→+∞ 4
(−1)n−1 1 1 1 (−1)n−1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , wn = = 1 − + − + ··· + .
X
2
k=1
k 2 3 4 n
Posons an = w2n et bn = w2n+1 .
• On a ∀n ∈ N∗ , an+1 − an = 1 > 0 et bn+1 − bn = − (2n+2)(1 2n+3) < 0.
(2n+1)(2n+2)
Donc les suites (an )n∈N et (bn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
π2
On démontre que lim un = ...
n→+∞ 4
(−1)n−1 1 1 1 (−1)n−1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , wn = = 1 − + − + ··· + .
X
2
k=1
k 2 3 4 n
Posons an = w2n et bn = w2n+1 .
• On a ∀n ∈ N∗ , an+1 − an = 1 > 0 et bn+1 − bn = − (2n+2)(1 2n+3) < 0.
(2n+1)(2n+2)
Donc les suites (an )n∈N et (bn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , bn − an = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
2n+1 n→+∞
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
π2
On démontre que lim un = ...
n→+∞ 4
(−1)n−1 1 1 1 (−1)n−1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , wn = = 1 − + − + ··· + .
X
2
k=1
k 2 3 4 n
Posons an = w2n et bn = w2n+1 .
• On a ∀n ∈ N∗ , an+1 − an = 1 > 0 et bn+1 − bn = − (2n+2)(1 2n+3) < 0.
(2n+1)(2n+2)
Donc les suites (an )n∈N et (bn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , bn − an = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
2n+1 n→+∞
Ainsi, les suites (an )n∈N et (bn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes de même
limite. On en déduit que la suite (wn )n∈N est convergente.
11
4. Suites adjacentes
Exemple 4.4 (Deux séries de Riemann)
1 1 1 1 1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , un = = 1 + + + · · · + 2 . Posons vn = un + .
X
1
k=1
k2 4 9 n n
• On a ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 2 > 0 et vn+1 − vn = − 1 2 < 0.
(n+1) n(n+1)
Donc les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , vn − un = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
n n→+∞
Ainsi, les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes.
π2
On démontre que lim un = ...
n→+∞ 4
(−1)n−1 1 1 1 (−1)n−1
n
Soit ∀n ∈ N∗ , wn = = 1 − + − + ··· + .
X
2
k=1
k 2 3 4 n
Posons an = w2n et bn = w2n+1 .
• On a ∀n ∈ N∗ , an+1 − an = 1 > 0 et bn+1 − bn = − (2n+2)(1 2n+3) < 0.
(2n+1)(2n+2)
Donc les suites (an )n∈N et (bn )n∈N sont respectivement croissante et décroissante.
• On a ∀n ∈ N∗ , bn − an = 1 . Donc lim (vn − un ) = 0.
2n+1 n→+∞
Ainsi, les suites (an )n∈N et (bn )n∈N sont adjacentes, donc convergentes de même
limite. On en déduit que la suite (wn )n∈N est convergente.
On démontre que lim wn = ln 2...
n→+∞
11
Sommaire
12
5. Suites récurrentes a) Dénition
Dénition 5.1 (Suite récurrente)
Soit I un intervalle de R et f une application de I dans I .
On étudie dans cette partie les suites réelles dénies par une relation du type :
(
u0 ∈ I
∀n ∈ N, un+1 = f (un )
On dit que (un )n∈N est une suite récurrente de fonction associée f .
12
5. Suites récurrentes a) Dénition
Dénition 5.1 (Suite récurrente)
Soit I un intervalle de R et f une application de I dans I .
On étudie dans cette partie les suites réelles dénies par une relation du type :
(
u0 ∈ I
∀n ∈ N, un+1 = f (un )
On dit que (un )n∈N est une suite récurrente de fonction associée f .
12
5. Suites récurrentes a) Dénition
Dénition 5.1 (Suite récurrente)
Soit I un intervalle de R et f une application de I dans I .
On étudie dans cette partie les suites réelles dénies par une relation du type :
(
u0 ∈ I
∀n ∈ N, un+1 = f (un )
On dit que (un )n∈N est une suite récurrente de fonction associée f .
13
5. Suites récurrentes b) Monotonie de la fonction associée
Soit (un )n∈N une suite récurrente de fonction associée f dénie sur I .
On peut donner des informations sur les variations de (un )n∈N dans le cas où la
fonction f est monotone :
13
5. Suites récurrentes b) Monotonie de la fonction associée
Soit (un )n∈N une suite récurrente de fonction associée f dénie sur I .
On peut donner des informations sur les variations de (un )n∈N dans le cas où la
fonction f est monotone :
13
5. Suites récurrentes b) Monotonie de la fonction associée
Soit (un )n∈N une suite récurrente de fonction associée f dénie sur I .
On peut donner des informations sur les variations de (un )n∈N dans le cas où la
fonction f est monotone :
Remarque 5.5
Les suites extraites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N ont toutes les deux pour fonction associée
f ◦f.
13
5. Suites récurrentes b) Monotonie de la fonction associée
Soit (un )n∈N une suite récurrente de fonction associée f dénie sur I .
On peut donner des informations sur les variations de (un )n∈N dans le cas où la
fonction f est monotone :
Remarque 5.5
Les suites extraites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N ont toutes les deux pour fonction associée
f ◦f.
1 Lorsque l'application f est décroissante sur I , l'application f ◦ f est croissante,
ce qui justie la monotonie des suites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N .
13
5. Suites récurrentes b) Monotonie de la fonction associée
Soit (un )n∈N une suite récurrente de fonction associée f dénie sur I .
On peut donner des informations sur les variations de (un )n∈N dans le cas où la
fonction f est monotone :
Remarque 5.5
Les suites extraites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N ont toutes les deux pour fonction associée
f ◦f.
1 Lorsque l'application f est décroissante sur I , l'application f ◦ f est croissante,
ce qui justie la monotonie des suites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N .
2 D'autre part, ces suites sont reliées par u2n+1 = f (u2n ). L'application f étant
décroissante, on voit que les sens de variation sont opposés.
13
5. Suites récurrentes c) Points xes d'une fonction
Dénition 5.6 (Point xe)
Soit f une fonction dénie sur un intervalle I .
On appelle point xe de f tout réel c ∈ I tel
que f (c) = c .
14
5. Suites récurrentes c) Points xes d'une fonction
Dénition 5.6 (Point xe)
Soit f une fonction dénie sur un intervalle I .
On appelle point xe de f tout réel c ∈ I tel
que f (c) = c .
Un point xe de f est donc une solution de
l'équation f (x) = x ou encore un zéro de la
fonction x 7−→ f (x) − x .
14
5. Suites récurrentes c) Points xes d'une fonction
Dénition 5.6 (Point xe)
f (x)
Soit f une fonction dénie sur un intervalle I .
On appelle point xe de f tout réel c ∈ I tel b y=x
que f (c) = c .
Un point xe de f est donc une solution de •
l'équation f (x) = x ou encore un zéro de la
fonction x 7−→ f (x) − x .
•
Géométriquement les points xes de f sont les •
abscisses des points d'intersection de la repré-
sentation graphique de f et de la droite d'équa-
a
tion y = x .
a c b x
14
5. Suites récurrentes c) Points xes d'une fonction
Dénition 5.6 (Point xe)
f (x)
Soit f une fonction dénie sur un intervalle I .
On appelle point xe de f tout réel c ∈ I tel b y=x
que f (c) = c .
Un point xe de f est donc une solution de •
l'équation f (x) = x ou encore un zéro de la
fonction x 7−→ f (x) − x .
•
Géométriquement les points xes de f sont les •
abscisses des points d'intersection de la repré-
sentation graphique de f et de la droite d'équa-
a
tion y = x .
a c b x
14
5. Suites récurrentes c) Points xes d'une fonction
Dénition 5.6 (Point xe)
f (x)
Soit f une fonction dénie sur un intervalle I .
On appelle point xe de f tout réel c ∈ I tel b y=x
que f (c) = c .
Un point xe de f est donc une solution de •
l'équation f (x) = x ou encore un zéro de la
fonction x 7−→ f (x) − x .
•
Géométriquement les points xes de f sont les •
abscisses des points d'intersection de la repré-
sentation graphique de f et de la droite d'équa-
a
tion y = x .
a c b x
14
5. Suites récurrentes c) Points xes d'une fonction
Dénition 5.6 (Point xe)
f (x)
Soit f une fonction dénie sur un intervalle I .
On appelle point xe de f tout réel c ∈ I tel b y=x
que f (c) = c .
Un point xe de f est donc une solution de •
l'équation f (x) = x ou encore un zéro de la
fonction x 7−→ f (x) − x .
•
Géométriquement les points xes de f sont les •
abscisses des points d'intersection de la repré-
sentation graphique de f et de la droite d'équa-
a
tion y = x .
a c b x
•
•
a a
a b x a c b x
Une fonction peut avoir Une fonction croissante
une innité de points xes a au moins un point xe
f (x) f (x)
b y=x b y=x
• •
• •
• •
a a
a c b x a c b x
Une fonction décroissante continue Une fonction discontinue
a un unique point xe peut ne pas avoir de point xe 15
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
16
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
• Lorsque k ∈ [0, 1[ et f est lipschitzienne de rapport k sur I , on dit que f est
k -contractante sur I .
16
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
• Lorsque k ∈ [0, 1[ et f est lipschitzienne de rapport k sur I , on dit que f est
k -contractante sur I .
16
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
• Lorsque k ∈ [0, 1[ et f est lipschitzienne de rapport k sur I , on dit que f est
k -contractante sur I .
16
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
• Lorsque k ∈ [0, 1[ et f est lipschitzienne de rapport k sur I , on dit que f est
k -contractante sur I .
16
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
• Lorsque k ∈ [0, 1[ et f est lipschitzienne de rapport k sur I , on dit que f est
k -contractante sur I .
16
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
• Lorsque k ∈ [0, 1[ et f est lipschitzienne de rapport k sur I , on dit que f est
k -contractante sur I .
16
5. Suites récurrentes d)Fonctions lipschitziennes/contractantes
Dénition 5.8 (Fonctions lipschitziennes/contractantes)
Soit f une application dénie sur un intervalle I et k ∈ R+ .
• On dit que f est lipschitzienne de rapport k sur I si
∀(x, y ) ∈ I 2 , |f (x) − f (y )| 6 k|x − y |.
• Lorsque k ∈ [0, 1[ et f est lipschitzienne de rapport k sur I , on dit que f est
k -contractante sur I .
Donc f est lipschitzienne de rapport 2 sur [1/4, 1], contractante de rapport 1/2 sur
[4,+∞[ mais pas lipschitzienne sur [0, 1].
16
5. Suites récurrentes e) Théorème du point xe
17
5. Suites récurrentes e) Théorème du point xe
17
5. Suites récurrentes e) Théorème du point xe
17
5. Suites récurrentes e) Théorème du point xe
Remarque 5.12
Le théorème du point xe reste vrai si on remplace l'intervalle fermé borné [a, b] par
un intervalle fermé non borné, i.e. du type [a, +∞[ ou ] − ∞, a] ou R (ces intervalles
sont appelés des fermés de R).
17
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.13 (Cas d'une fonction croissante)
√
f (x) = 3 x + 1 − 2
y y
y =x y =x
u1 = f (u0)
y = f (x) y = f (x)
• •
u1 = f (u0)
u•0 x u•0 x
• •
Partant de u0 = 1 : Partant de u0 = 10 :
18
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.13 (Cas d'une fonction croissante)
√
f (x) = 3 x + 1 − 2
y y
y =x y =x
u1 = f (u0) •
y = f (x) y = f (x)
• •
u1 = f (u0) •
Partant de u0 = 1 : Partant de u0 = 10 :
u0 < u1 u0 > u1
18
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.13 (Cas d'une fonction croissante)
√
f (x) = 3 x + 1 − 2
y y
y =x y =x
u1 = f (u0) •
y = f (x) y = f (x)
u2 = f (u1) •
• •
u2 = f (u1) •
u1 = f (u0) •
Partant de u0 = 1 : Partant de u0 = 10 :
u0 < u1 < u2 u0 > u1 > u2
18
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.13 (Cas d'une fonction croissante)
√
f (x) = 3 x + 1 − 2
y y
y =x y =x
u1 = f (u0) •
y = f (x) y = f (x)
u2 = f (u1) •
u3 = f (u2) •
• •
u3 = f (u2) •
u2 = f (u1) •
u1 = f (u0) •
Partant de u0 = 1 : Partant de u0 = 10 :
u0 < u1 < u2 < u3 u0 > u1 > u2 > u3
18
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.13 (Cas d'une fonction croissante)
√
f (x) = 3 x + 1 − 2
y y
y =x y =x
u1 = f (u0) •
y = f (x) y = f (x)
•
••
•• •••
••
•
•
•
u1 = f (u0) •
Partant de u0 = 1 : Partant de u0 = 10 :
u0 < u1 < u2 < u3 < · · · < ` u0 > u1 > u2 > u3 > · · · > `
La suite (un )n∈N est croissante
√
La suite (un )n∈N est décroissante
√
et converge vers ` = 5+32 5 et converge vers ` = 5+32 5
18
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.14 (Cas d'une fonction croissante)
f (x) = 15 x 2
y y
y = f (x) y = f (x)
y =x y =x
u1 = f (u0)
• •
u1 = f (u0)
• u•0 x • u•0 x
Partant de u0 = 5, 5 : Partant de u0 = 4, 5 :
19
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.14 (Cas d'une fonction croissante)
f (x) = 15 x 2
y y
y = f (x) y = f (x)
y =x y =x
u1 = f (u0) •
• •
u1 = f (u0) •
• u•0u•1 x • u•1u•0 x
Partant de u0 = 5, 5 : Partant de u0 = 4, 5 :
u0 < u1 u0 > u1
19
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.14 (Cas d'une fonction croissante)
f (x) = 15 x 2
y y
y = f (x) y = f (x)
u2 = f (u1) • y =x y =x
u1 = f (u0) •
• •
u1 = f (u0) •
u2 = f (u1) •
Partant de u0 = 5, 5 : Partant de u0 = 4, 5 :
u0 < u1 < u2 u0 > u1 > u2
19
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.14 (Cas d'une fonction croissante)
f (x) = 15 x 2
y y
u3 = f (u2) • y = f (x) y = f (x)
u2 = f (u1) • y =x y =x
u1 = f (u0) •
• •
u1 = f (u0) •
u2 = f (u1) •
u3 = f (u2) •
Partant de u0 = 5, 5 : Partant de u0 = 4, 5 :
u0 < u1 < u2 < u3 u0 > u1 > u2 > u3
19
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.14 (Cas d'une fonction croissante)
f (x) = 15 x 2
y y
• y = f (x) y = f (x)
• y =x y =x
u1 = f (u0) •
• •
u1 = f (u0) •
•
•
•
• u•0u•1 u•2 x • u•
• u•3 u•2 u•1u•0 x
` 4
Partant de u0 = 5, 5 : Partant de u0 = 4, 5 :
u0 < u1 < u2 < u3 < · · · u0 > u1 > u2 > u3 > · · · > `
La suite (un )n∈N est croissante La suite (un )n∈N est décroissante
et diverge vers +∞ et converge vers ` = 0
19
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x y =x
• •
u1 = g(u0)
y = f (x) y = g(x)
u1 = f (u0)
u•0 x • u•0 x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x y =x
• •
u1 = g(u0) •
y = f (x) y = g(x)
u1 = f (u0) •
u•1 u•0 x • u•1 u•0 x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x y =x
u2 = f (u1) •
u2 = g(u1) •
• •
u1 = g(u0) •
y = f (x) • y = g(x)
u1 = f (u0) •
u•1 u•2 u•0 x • u•1 u•0 u•2 x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
u0 > u2 u0 < u2
20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x y =x
u2 = f (u1) •
u2 = g(u1) •
• •
u1 = g(u0) •
u3 = f (u2) • y = f (x) u3 = g(u2) • y = g(x)
u1 = f (u0) •
u•1u•3 u•2 u•0 x • u•3 u•1 u•0 u•2 x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
u0 > u2 u1 < u3 u0 < u2 u1 > u3
20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x y =x
u2 = f (u1) • u4 = g(u3) •
u4 = f (u3) • u2 = g(u1) •
• •
u1 = g(u0) •
u3 = f (u2) • y = f (x) u3 = g(u2) • y = g(x)
u1 = f (u0) • •
u•1u•3 u•4 u•2 u•0 x • u•3 u•1 u0 u•2 u•4
• x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
u0 > u2> u4 u1 < u3 u0 < u2< u4 u1 > u3
20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x y =x
u2 = f (u1) • u4 = g(u3) •
u4 = f (u3) • u2 = g(u1) •
• •
u5 = f (u4) • u1 = g(u0) •
u3 = f (u2) • y = f (x) uu3 = g(u2) • y = g(x)
u1 = f (u0) • 5 = g(u4 ) •
u•1u•3 u•5 u•4 u•2 u•0 x • u• u• u•
5 3 1 u0 u•2 u•4
• x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
u0 > u2> u4 u1 < u3 < u5 u0 < u2< u4 u1 > u3 > u5
20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x y =x
u6 = g(u5) •
u2 = f (u1) • u4 = g(u3) •
u4 = f (u3) • u2 = g(u1) •
u6 = f (u5) •
• •
u5 = f (u4) • u1 = g(u0) •
u3 = f (u2) • y = f (x) uu3 = g(u2) • y = g(x)
u1 = f (u0) • 5 = g(u4 ) •
•
u•1u•3 u•5 u•6 u•4 u•2 u•0 x • u• u• u•
5 3 1 u0 u•2 u•4 u•6
• x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
u0 > u2> u4 > u6 u1 < u3 < u5 u0 < u2< u4 < u6 u1 > u3 > u5
20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x • y =x
•
• •
• •
•
•
•
••
• •
••
•
•
•
• u1 = g(u0) •
• y = f (x) • y = g(x)
u1 = f (u0) • •
• •
u•1u•3 u•5u•7 •
` u•8 u•6 u•4 u•2 u•0 x • u• u• u•
5 3 1 u0 u•2 u•4 u•6
• x
Partant de u0 = 9 : Partant de u0 = 6 :
u0 > u2> u4 > u6 > · · · u1 < u3 < u5 < · · · u0 < u2< u4 < u6 < · · · u1 > u3 > u5 > · · ·
La suite (un )2n∈N est décroissante La suite (un )2n∈N converge vers 1
La suite (un )2n+1∈N est croissante
√
La suite (un )2n+1∈N converge vers 0
(un )n∈N converge vers ` = 16 − 146 La suite (un )n∈N diverge 20
5. Suites récurrentes f) Illustration d'une suite récurrente
Exemple 5.15 (Cas d'une fonction décroissante)
1
√ 1
21 − 44x + 1 − 10)(x − 11)
f (x) = 2 g (x) = 11 (x
y y
y =x • y =x
•
• •
• •
•
•
•
••
• •
••
•
•
•
• u1 = g(u0) •
• y = f (x) • y = g(x)
u1 = f (u0) • •
• •
u•1u•3 u•5u•7 •
` u•8 u•6 u•4 u•2 u•0 x • u• u• u•
5 3 1 u0 u•2 u•4 u•6
• x
Remarque : on a
• f (0) = 10 et f (10) = 0 ce qui entraîne que 0 et 10 sont des points xes de f ◦ f ...
• g (0) = 10 et g (10) = 0 ce qui entraîne que 0 et 10 sont des points xes de g ◦ g ...
• g = f −1 sur [0, 10] ce qui entraîne que f et g ont les mêmes points xes...
20
Sommaire
On considère une équation de la forme f (x) = 0 où f est une fonction dénie sur un
intervalle [a, b] à valeurs réelles.
On cherche alors à approcher une éventuelle solution r de cette équation (appelée un
zéro de f ) à l'aide d'une suite récurrente que l'on construit de la manière suivante :
21
6. Méthode de Newton a) Principe de la méthode
On considère une équation de la forme f (x) = 0 où f est une fonction dénie sur un
intervalle [a, b] à valeurs réelles.
On cherche alors à approcher une éventuelle solution r de cette équation (appelée un
zéro de f ) à l'aide d'une suite récurrente que l'on construit de la manière suivante :
y
On xe u0 ∈ [a, b] et pour tout n ∈ N,
y = f (x)
on dénit un+1 comme étant l'abscisse du
point d'intersection avec l'axe (Ox) de la
•
tangente à la courbe de f au point d'abs- f (un)•
cisse un .
pente f 0(un)
f (un)
• •
un+1 u•n x
O r
un − un+1
f (un )
un+1 = un −
f 0 (un )
21
6. Méthode de Newton a) Principe de la méthode
On considère une équation de la forme f (x) = 0 où f est une fonction dénie sur un
intervalle [a, b] à valeurs réelles.
On cherche alors à approcher une éventuelle solution r de cette équation (appelée un
zéro de f ) à l'aide d'une suite récurrente que l'on construit de la manière suivante :
y
On xe u0 ∈ [a, b] et pour tout n ∈ N,
y = f (x)
on dénit un+1 comme étant l'abscisse du
point d'intersection avec l'axe (Ox) de la
•
tangente à la courbe de f au point d'abs- f (un)•
cisse un .
Pour que cette construction itéra- pente f 0(un)
tive fonctionne, il faut faire des f (un)
hypothèses sur la fonction f :
21
6. Méthode de Newton b) Convergence de la méthode
Une fois la suite (un )n∈N bien dénie avec les hypothèses sur f , il reste à s'assurer
que cette suite converge bien vers un zéro de la fonction f . Là encore, il va falloir
des hypothèses supplémentaires :
22
6. Méthode de Newton b) Convergence de la méthode
Une fois la suite (un )n∈N bien dénie avec les hypothèses sur f , il reste à s'assurer
que cette suite converge bien vers un zéro de la fonction f . Là encore, il va falloir
des hypothèses supplémentaires :
22
6. Méthode de Newton b) Convergence de la méthode
Une fois la suite (un )n∈N bien dénie avec les hypothèses sur f , il reste à s'assurer
que cette suite converge bien vers un zéro de la fonction f . Là encore, il va falloir
des hypothèses supplémentaires :
•
• • u•2 u•1 u•0 x
r u3
22
6. Méthode de Newton c) Vitesse de convergence
Le théorème du point xe fournit une majoration de l'erreur |un − r | entre
l'approximation obtenue à la ne itération de la méthode de Newton et le zéro de f .
En réalité, cette majoration est très grossière et on a une majoration bien plus ne
de l'erreur :
23
6. Méthode de Newton c) Vitesse de convergence
Le théorème du point xe fournit une majoration de l'erreur |un − r | entre
l'approximation obtenue à la ne itération de la méthode de Newton et le zéro de f .
En réalité, cette majoration est très grossière et on a une majoration bien plus ne
de l'erreur :
23
6. Méthode de Newton c) Vitesse de convergence
Le théorème du point xe fournit une majoration de l'erreur |un − r | entre
l'approximation obtenue à la ne itération de la méthode de Newton et le zéro de f .
En réalité, cette majoration est très grossière et on a une majoration bien plus ne
de l'erreur :
23
6. Méthode de Newton c) Vitesse de convergence
Le théorème du point xe fournit une majoration de l'erreur |un − r | entre
l'approximation obtenue à la ne itération de la méthode de Newton et le zéro de f .
En réalité, cette majoration est très grossière et on a une majoration bien plus ne
de l'erreur :
23
6. Méthode de Newton c) Vitesse de convergence
Le théorème du point xe fournit une majoration de l'erreur |un − r | entre
l'approximation obtenue à la ne itération de la méthode de Newton et le zéro de f .
En réalité, cette majoration est très grossière et on a une majoration bien plus ne
de l'erreur :
Ce qu'il faut surtout retenir de cette inégalité, c'est que la convergence de la méthode
de Newton peut être très rapide, et que si C |u0 − r | < 1 (c'est-à-dire qu'on démarre
la méthode susamment proche de r ), la convergence est quadratique, autrement
dit, le nombre de décimales exactes double approximativement à chaque étape.
23
7. Compléments Et pour aller plus loin...
http ://math.univ-lyon1.fr/~alachal/diaporamas/
les_sucres_du_grand_Khong.pdf
24
En résumé...
Notions à retenir
• Suites numériques
? Notion de convergence des suites réelles ou complexes ;
cas de la convergence monotone
? Suites extraites
? Suites adjacentes
? Suites récurrentes : cas d'une fonction itérative monotone ;
théorème du point xe
? Méthode de Newton
25