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Cours D’Analyse 1 (SMP) :

" SEMESTRE 1 "

Préparé par

Pr. Hamid Bounit

13 novembre 2020
Descriptif de Module Analyse 1 :
Chapitre 1 : Suites de nombres réels

Étude des suites récurrentes de type



u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.
Suites particulière : Suites arithmétiques et suites géométriques.
Convergence et limite.
Suites adjacentes.
Suites de Cauchy et Théorème de Bolzano-Weierstrass.
Chapitre 2 : Fonction numérique d’une variable réelle

Calcul des limites, continuité.


Théorème des valeurs intermédiaires.
Chapitre 3 : Notion de dérivabilité
Fonctions convexes.
Théorème de Rolle et théorème des accroissements finis.
Formule de Taylor, polynômes d’interpolations et calcul approché.
Fonctions équivalentes et développements limités.
Descriptif de Module Analyse 1 :
Chapitre 1 : Suites de nombres réels

Étude des suites récurrentes de type



u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.
Suites particulière : Suites arithmétiques et suites géométriques.
Convergence et limite.
Suites adjacentes.
Suites de Cauchy et Théorème de Bolzano-Weierstrass.
Chapitre 2 : Fonction numérique d’une variable réelle

Calcul des limites, continuité.


Théorème des valeurs intermédiaires.
Chapitre 3 : Notion de dérivabilité
Fonctions convexes.
Théorème de Rolle et théorème des accroissements finis.
Formule de Taylor, polynômes d’interpolations et calcul approché.
Fonctions équivalentes et développements limités.
Descriptif de Module Analyse 1 :
Chapitre 1 : Suites de nombres réels

Étude des suites récurrentes de type



u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.
Suites particulière : Suites arithmétiques et suites géométriques.
Convergence et limite.
Suites adjacentes.
Suites de Cauchy et Théorème de Bolzano-Weierstrass.
Chapitre 2 : Fonction numérique d’une variable réelle

Calcul des limites, continuité.


Théorème des valeurs intermédiaires.
Chapitre 3 : Notion de dérivabilité
Fonctions convexes.
Théorème de Rolle et théorème des accroissements finis.
Formule de Taylor, polynômes d’interpolations et calcul approché.
Fonctions équivalentes et développements limités.
Descriptif de Module Analyse 1 :
Chapitre 1 : Suites de nombres réels

Étude des suites récurrentes de type



u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.
Suites particulière : Suites arithmétiques et suites géométriques.
Convergence et limite.
Suites adjacentes.
Suites de Cauchy et Théorème de Bolzano-Weierstrass.
Chapitre 2 : Fonction numérique d’une variable réelle

Calcul des limites, continuité.


Théorème des valeurs intermédiaires.
Chapitre 3 : Notion de dérivabilité
Fonctions convexes.
Théorème de Rolle et théorème des accroissements finis.
Formule de Taylor, polynômes d’interpolations et calcul approché.
Fonctions équivalentes et développements limités.
Plan du chapitre

Définitions et notations,
Nature d’une suite,
Suites adjacentes,
Étude des suites récurrentes de type

u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.
Suites de Cauchy et Théorème de Bolzano-Weierstrass.
LES SUITES RÉELLES.

1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)

On pose : u(n) = un et on appelle un le terme général de la suite. La


suite de terme général un sera notée par (un )n ou (un )n∈N ou (un )
lorsque n ∈ N.

Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;

Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.

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LES SUITES RÉELLES.

1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)

On pose : u(n) = un et on appelle un le terme général de la suite. La


suite de terme général un sera notée par (un )n ou (un )n∈N ou (un )
lorsque n ∈ N.

Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;

Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.

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LES SUITES RÉELLES.

1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)

On pose : u(n) = un et on appelle un le terme général de la suite. La


suite de terme général un sera notée par (un )n ou (un )n∈N ou (un )
lorsque n ∈ N.

Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;

Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.

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LES SUITES RÉELLES.

1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)

On pose : u(n) = un et on appelle un le terme général de la suite. La


suite de terme général un sera notée par (un )n ou (un )n∈N ou (un )
lorsque n ∈ N.

Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;

Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Monotonie des suites (Variations)

Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.

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LES SUITES RÉELLES.

Déterminer le sens de variation d’une suite

Pour déterminer le sens de variation d’une suite (un )n∈N , on peut


étudier le signe de un+1 − un .
un+1
lorsque la suite ne s’annule pas, comparer avec 1 en
un
faisant attention au signe de un .

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Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
Exemples
La suite (un )n∈N de terme général un = 2n + 5 est minorée par 5.
Soit la suite ( n12 )n≥1 . Cette suite est bornée car
0 ≤ un ≤ 1, ∀n ∈ N∗ .
La suite de terme général un = cos(2πn), est constante.
La suite ( n12 )n≥1 est strictement décroissante.

La suite ( n)n≥0 est strictement croissante.
La suite (wn )n∈IN définie par : wn = (−1)n n’est pas monotone en
effet w0 = −1, w1 = 1, w2 = −1. Elle n’est ni croissante, ni
décroissante.
3. Principe de récurrence
Soit P(n) une propriété qui dépend d’un entier naturel n.
Pour démontrer que la propriété P(n) est vraie, quel que soit n ∈ N
(ou n ∈ N∗ ),on démontre que :
Initialisation : P(0) (ou P(1)) est vraie.
Hérédité : la propriété P(n) est récurrente, c’est à dire, si P(n) est
vraie pour n ∈ N (ou n ∈ N∗ ), alors P(n + 1) est vraie.
Application :
Démontrer, par récurrence, que :
1 ∀n ∈ N∗ , n! ≥ 2n−1 .
n(n+1)(2n+1)
2 ∀n ∈ N on a 12 + 22 + 32 + ...n2 = 6 .
3 ∀n ∈ N on a (1 + q)n ≥ 1 + nq.
3. Principe de récurrence
Soit P(n) une propriété qui dépend d’un entier naturel n.
Pour démontrer que la propriété P(n) est vraie, quel que soit n ∈ N
(ou n ∈ N∗ ),on démontre que :
Initialisation : P(0) (ou P(1)) est vraie.
Hérédité : la propriété P(n) est récurrente, c’est à dire, si P(n) est
vraie pour n ∈ N (ou n ∈ N∗ ), alors P(n + 1) est vraie.
Application :
Démontrer, par récurrence, que :
1 ∀n ∈ N∗ , n! ≥ 2n−1 .
n(n+1)(2n+1)
2 ∀n ∈ N on a 12 + 22 + 32 + ...n2 = 6 .
3 ∀n ∈ N on a (1 + q)n ≥ 1 + nq.
4. Suites récurrentes
Certaines suites (un )n∈N sont définies explicitement par une
expression de la forme " un = f (n)" où f est une fonction.
D’autres suites (un )n∈N sont définies par récurrence par la donnée du
premier terme ou des premiers termes et d’une relation de la forme "
un = f (un−1 , un−2 , ...) où f est une fonction donnée.
4. Suites récurrentes
Certaines suites (un )n∈N sont définies explicitement par une
expression de la forme " un = f (n)" où f est une fonction.
D’autres suites (un )n∈N sont définies par récurrence par la donnée du
premier terme ou des premiers termes et d’une relation de la forme "
un = f (un−1 , un−2 , ...) où f est une fonction donnée.
LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique
Définition par récurrence

Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).

Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :

un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3

La suite (un ) est donc arithmétique.


Par contre, cela n’est pas le cas pour la suite définie par
un = n2 + 4.

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LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique
Définition par récurrence

Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).

Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :

un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3

La suite (un ) est donc arithmétique.


Par contre, cela n’est pas le cas pour la suite définie par
un = n2 + 4.

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LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique
Définition par récurrence

Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).

Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :

un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3

La suite (un ) est donc arithmétique.


Par contre, cela n’est pas le cas pour la suite définie par
un = n2 + 4.

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LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique
Définition par récurrence

Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).

Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :

un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3

La suite (un ) est donc arithmétique.


Par contre, cela n’est pas le cas pour la suite définie par
un = n2 + 4.

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LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r.
Alors, pour tout entier naturel n, on a

∀n ∈ N, un = u0 + nr

En partant de u1 , on a :

∀n ∈ N, un = u1 + (n − 1)r.

Plus généralement : Soit (un ) une suite arithmétique de raison


r. On a : ∀(n, m) ∈ N 2 , un = um + (n − m)r
En pratique, pour montrer qu’une suite (un )n∈N est arithmétique, il
suffit de montrer que la différence un+1 − un est une constante ou
bien ∀n ∈ N; un−1 +u
2
n+1
= un .
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LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r.
Alors, pour tout entier naturel n, on a

∀n ∈ N, un = u0 + nr

En partant de u1 , on a :

∀n ∈ N, un = u1 + (n − 1)r.

Plus généralement : Soit (un ) une suite arithmétique de raison


r. On a : ∀(n, m) ∈ N 2 , un = um + (n − m)r
En pratique, pour montrer qu’une suite (un )n∈N est arithmétique, il
suffit de montrer que la différence un+1 − un est une constante ou
bien ∀n ∈ N; un−1 +u
2
n+1
= un .
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LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r.
Alors, pour tout entier naturel n, on a

∀n ∈ N, un = u0 + nr

En partant de u1 , on a :

∀n ∈ N, un = u1 + (n − 1)r.

Plus généralement : Soit (un ) une suite arithmétique de raison


r. On a : ∀(n, m) ∈ N 2 , un = um + (n − m)r
En pratique, pour montrer qu’une suite (un )n∈N est arithmétique, il
suffit de montrer que la différence un+1 − un est une constante ou
bien ∀n ∈ N; un−1 +u
2
n+1
= un .
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LES SUITES RÉELLES.

Suite arithmétique

Exercices
1 (Un ) est la suite arithmétique telle que U0 = −2 et r = 3.
Déterminer U2014 .
2 (Un ) est la suite arithmétique telle que U12 = 8 et r = −4. Peut-on
déterminer U5 , U42 ?
3 (Un ) est la suite arithmétique telle que U12 = 25 et U41 = 47.
Déterminer sa raison.
4 Soit la suite (un )n∈N définie par :
(
u0 = 3;
un − 14
un+1 = un +2 pour tout n ∈ N
Montrer que la suite réelle (vn )n∈N définie par :
2
vn = 2un +1
est arithmétique de raison 23 .

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LES SUITES RÉELLES.

Somme des n + 1 premiers termes

Soit (un ) une suite arithmétique de raison r

Proposition
La somme Sn de n + 1 premiers termes de (un ) est donnée par :
u0 + un
Sn = u0 + u1 + u2 + ... + un = (n + 1)
2
Pour retenir :
premier terme + dernier terme
S = Nombre de termes ×
2

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LES SUITES RÉELLES.

Suite géométrique

Définition par récurrence

Définition
On dit que (un ) est une suite géométrique, s’il existe un réel q tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = qun
Le réel q est appelé raison de la suite (un ).

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LES SUITES RÉELLES.

Suite géométrique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q.
Alors, pour tout entier naturel n, on a

∀n ∈ N, un = u0 qn

En partant de u1 , on a :

∀n ∈ N, un = u1 q(n−1) .

Plus généralement : Soit (un ) une suite géometrique de raison


q. On a : ∀(n, m) ∈ N 2 , un = um q(n−m)
En pratique, pour montrer qu’une suite (vn )n∈N est géométrique, il
suffit de montrer que le rapport vn+1
vn est constant ou bien de
2
montrer que vn−1 · vn+1 = vn .
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LES SUITES RÉELLES.

Suite géométrique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q.
Alors, pour tout entier naturel n, on a

∀n ∈ N, un = u0 qn

En partant de u1 , on a :

∀n ∈ N, un = u1 q(n−1) .

Plus généralement : Soit (un ) une suite géometrique de raison


q. On a : ∀(n, m) ∈ N 2 , un = um q(n−m)
En pratique, pour montrer qu’une suite (vn )n∈N est géométrique, il
suffit de montrer que le rapport vn+1
vn est constant ou bien de
2
montrer que vn−1 · vn+1 = vn .
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LES SUITES RÉELLES.

Suite géométrique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q.
Alors, pour tout entier naturel n, on a

∀n ∈ N, un = u0 qn

En partant de u1 , on a :

∀n ∈ N, un = u1 q(n−1) .

Plus généralement : Soit (un ) une suite géometrique de raison


q. On a : ∀(n, m) ∈ N 2 , un = um q(n−m)
En pratique, pour montrer qu’une suite (vn )n∈N est géométrique, il
suffit de montrer que le rapport vn+1
vn est constant ou bien de
2
montrer que vn−1 · vn+1 = vn .
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Exemple 1.3
Soit la suite (vn )n∈N définie par : :

v0 = 2;
vn+1 = 14 vn + 12 ( 34 )n pour tout n ∈ N.

Pour tout n ∈ N, on pose wn = vn − ( 34 )n .


La suite (wn )n∈N est géométrique de raison 14 .
LES SUITES RÉELLES.

Somme des n + 1 premiers termes


Soit (un ) une suite géométrique de raison q

Proposition
Soient (un )n∈N une suite géométrique. Posons
Sn = up + up+1 + ... + un−1 . Alors,
n−p
si q 6= 1 on a Sn = up 1−q
1−q =

1 − q nombre de termes
premier terme × ;
1−q

et si q = 1 on a Sn = (n − p)up .

Application
Calculer la somme 210 + 211 + 212 + ... + 21000 .

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LES SUITES RÉELLES.

Somme des n + 1 premiers termes


Soit (un ) une suite géométrique de raison q

Proposition
Soient (un )n∈N une suite géométrique. Posons
Sn = up + up+1 + ... + un−1 . Alors,
n−p
si q 6= 1 on a Sn = up 1−q
1−q =

1 − q nombre de termes
premier terme × ;
1−q

et si q = 1 on a Sn = (n − p)up .

Application
Calculer la somme 210 + 211 + 212 + ... + 21000 .

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LES SUITES RÉELLES.

Somme des n + 1 premiers termes


Soit (un ) une suite géométrique de raison q

Proposition
Soient (un )n∈N une suite géométrique. Posons
Sn = up + up+1 + ... + un−1 . Alors,
n−p
si q 6= 1 on a Sn = up 1−q
1−q =

1 − q nombre de termes
premier terme × ;
1−q

et si q = 1 on a Sn = (n − p)up .

Application
Calculer la somme 210 + 211 + 212 + ... + 21000 .

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LES SUITES RÉELLES.

Suite géométrique

Exercices
1 (Un ) est la suite géométrique telle que U0 = 6 et q = − 31 .
Déterminer U6 et U7 .
2 (Un ) est la suite géométrique telle que U12 = 8 et q = −4.
Peut-on déterminer U5 , U42 ?
3 (Un ) est la suite géométrique telle que U12 = 25 et U41 = 47.
Déterminer la raison.

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LES SUITES RÉELLES.

II-Suites convergentes-divergentes

Définition1
Soit (un ) une suite réelle et L un réel. On dit que (un ) converge (ou
tend) vers L si et seulement si :

∀ε > 0 ∃n0 ∈ N : n ≥ n0 ⇒ |un − L| ≤ ε.

Dans ce cas, on écrit

lim un = L ou lim un = L
n→∞

Une suite non convergente est appelée suite divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites divergentes
Définition2
Soit (un ) une suite réelle. On dit que (un ) tend vers +∞ quand n tend
vers +∞ si et seulement si :

∀A > 0 ∃n0 ∈ N : n ≥ n0 ⇒ un > A.

On note
lim un = +∞ où lim un = +∞.
n→∞

Définition3
Soit (un ) une suite réelle. On dit que (un ) tend vers −∞ quand n tend
vers +∞ si et seulement si :

∀B < 0 ∃n0 ∈ N : n ≥ n0 ⇒ un < B.

On note
lim un = −∞ où lim un = −∞.
n→∞
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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Une suite divergente est donc :


soit une suite qui tend vers +∞ ou vers −∞

Exemple 2

limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞

soit une suite qui n’a pas de limite,

Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.

Théorème : Unicité de la limite


Si une suite (un )n∈IN admet une limite L ∈ IR, alors celle-ci est
unique.

Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .

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LES SUITES RÉELLES.

Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.

Théorème : Unicité de la limite


Si une suite (un )n∈IN admet une limite L ∈ IR, alors celle-ci est
unique.

Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .

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LES SUITES RÉELLES.

Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.

Théorème : Unicité de la limite


Si une suite (un )n∈IN admet une limite L ∈ IR, alors celle-ci est
unique.

Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .

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LES SUITES RÉELLES.

Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.

Théorème : Unicité de la limite


Si une suite (un )n∈IN admet une limite L ∈ IR, alors celle-ci est
unique.

Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .

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LES SUITES RÉELLES.

Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.

Théorème : Unicité de la limite


Si une suite (un )n∈IN admet une limite L ∈ IR, alors celle-ci est
unique.

Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .

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LES SUITES RÉELLES.

Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.

Théorème : Unicité de la limite


Si une suite (un )n∈IN admet une limite L ∈ IR, alors celle-ci est
unique.

Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .

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LES SUITES RÉELLES.

III-Théorèmes de convergence

Théorème de limite monotone


Si une suite réelle (un )n∈IN est croissante et majorée, alors elle
converge et sa limite L vérifie : ∀n ∈ IN, un ≤ L
Si une suite réelle (un )n∈IN est décroissante et minorée, alors
elle converge et sa limite L vérifie :

∀n ∈ IN, un ≥ L

Exemple
Soit la suite (vn ) définie sur N ∗ par vn = 1 − 1
nn .

1 1 1 1
vn+1 − vn = (1 − ) − (1 − n ) = n − .
(n + 1)n+1 n n (n + 1)n+1
Cette différence est positive : par ailleurs 1 − n1n < 1 donc la suite (vn )
est croissante et majorée par 1, donc la suite est convergente.

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LES SUITES RÉELLES.

III-Théorèmes de convergence

Théorème de limite monotone


Si une suite réelle (un )n∈IN est croissante et majorée, alors elle
converge et sa limite L vérifie : ∀n ∈ IN, un ≤ L
Si une suite réelle (un )n∈IN est décroissante et minorée, alors
elle converge et sa limite L vérifie :

∀n ∈ IN, un ≥ L

Exemple
Soit la suite (vn ) définie sur N ∗ par vn = 1 − 1
nn .

1 1 1 1
vn+1 − vn = (1 − ) − (1 − n ) = n − .
(n + 1)n+1 n n (n + 1)n+1
Cette différence est positive : par ailleurs 1 − n1n < 1 donc la suite (vn )
est croissante et majorée par 1, donc la suite est convergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Théorème d’encadrement
Soient les suites (Un ), (Vn ) et (Wn ) et le réel L.
Si les suites (Vn ) et (Wn ) convergent vers une même limite L et si à
partir d’un certain rang n0 ,

Vn ≤ Un ≤ Wn , ∀n ≥ n0

alors la suite (Un ) converge vers L.

Exemple
(−1)n −n
Déterminer la nature de la suite suivante : vn = 9n où n ∈ IN ∗ .

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LES SUITES RÉELLES.

Théorème d’encadrement
Soient les suites (Un ), (Vn ) et (Wn ) et le réel L.
Si les suites (Vn ) et (Wn ) convergent vers une même limite L et si à
partir d’un certain rang n0 ,

Vn ≤ Un ≤ Wn , ∀n ≥ n0

alors la suite (Un ) converge vers L.

Exemple
(−1)n −n
Déterminer la nature de la suite suivante : vn = 9n où n ∈ IN ∗ .

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LES SUITES RÉELLES.

Comparaison des limites

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞

Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .

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LES SUITES RÉELLES.

Comparaison des limites

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞

Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .

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LES SUITES RÉELLES.

Comparaison des limites

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞

Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .

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LES SUITES RÉELLES.

Comparaison des limites

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞

Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .

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LES SUITES RÉELLES.

Comparaison des limites

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞

Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .

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LES SUITES RÉELLES.

Comparaison des limites

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞

Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .

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LES SUITES RÉELLES.

Propriétés des suites convergentes


Soient (un ) une suite convergente vers a et (vn ) une suite
convergente vers b. Alors
(un + vn ) converge vers (a + b).
(un .vn ) converge vers (a.b).
vn b
converge vers avec a 6= 0.
un a

Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :

0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.

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LES SUITES RÉELLES.

Propriétés des suites convergentes


Soient (un ) une suite convergente vers a et (vn ) une suite
convergente vers b. Alors
(un + vn ) converge vers (a + b).
(un .vn ) converge vers (a.b).
vn b
converge vers avec a 6= 0.
un a

Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :

0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.

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LES SUITES RÉELLES.

Propriétés des suites convergentes


Soient (un ) une suite convergente vers a et (vn ) une suite
convergente vers b. Alors
(un + vn ) converge vers (a + b).
(un .vn ) converge vers (a.b).
vn b
converge vers avec a 6= 0.
un a

Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :

0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.

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LES SUITES RÉELLES.

Propriétés des suites convergentes


Soient (un ) une suite convergente vers a et (vn ) une suite
convergente vers b. Alors
(un + vn ) converge vers (a + b).
(un .vn ) converge vers (a.b).
vn b
converge vers avec a 6= 0.
un a

Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :

0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.

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LES SUITES RÉELLES.

Propriétés des suites convergentes


Soient (un ) une suite convergente vers a et (vn ) une suite
convergente vers b. Alors
(un + vn ) converge vers (a + b).
(un .vn ) converge vers (a.b).
vn b
converge vers avec a 6= 0.
un a

Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :

0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.

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LES SUITES RÉELLES.

Convergence des suites récurrentes


Proposition
Soient I un intervalle de R, f : I → R une fonction continue et D ⊂ I
tel que f (D) ⊂ D. Soit (un ) la suite définie par :

u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.

Si (un ) converge vers un réel ` ∈ I, alors ` est la solution de l’équation


f (x) = x.

Proposition
Si le signe de la fonction x → f (x) − x est constant sur un intervalle
stable pour f , nous trouvons le sens de variation de la suite (un )n∈N .
1 ∀x ∈ D, f (x) − x ≥ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≥ 0 et (un ) est
croissante.
2 ∀x ∈ D, f (x) − x ≤ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≤ 0 et (un )
décroissante.
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LES SUITES RÉELLES.

Convergence des suites récurrentes


Proposition
Soient I un intervalle de R, f : I → R une fonction continue et D ⊂ I
tel que f (D) ⊂ D. Soit (un ) la suite définie par :

u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.

Si (un ) converge vers un réel ` ∈ I, alors ` est la solution de l’équation


f (x) = x.

Proposition
Si le signe de la fonction x → f (x) − x est constant sur un intervalle
stable pour f , nous trouvons le sens de variation de la suite (un )n∈N .
1 ∀x ∈ D, f (x) − x ≥ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≥ 0 et (un ) est
croissante.
2 ∀x ∈ D, f (x) − x ≤ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≤ 0 et (un )
décroissante.
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LES SUITES RÉELLES.

Suites adjacentes

Définition
Les suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si :
l’une est croissante et l’autre est décroissante,
limn−→+∞ (un − vn ) = 0.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites adjacentes

Définition
Les suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si :
l’une est croissante et l’autre est décroissante,
limn−→+∞ (un − vn ) = 0.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites adjacentes

Définition
Les suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si :
l’une est croissante et l’autre est décroissante,
limn−→+∞ (un − vn ) = 0.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites adjacentes

Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites adjacentes

Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites adjacentes

Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites adjacentes

Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!

Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.

Hamid Bounit Faculté des Sciences d’Agadir


LES SUITES RÉELLES.

Suites extraites

Définition
Soit (un ) une suite. On appelle suite extraite (ou sous-suite) de (un )
toute suite du type (uϕ(n) ) où ϕ(n) est une application strictement
croissante de IN dans IN.

Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (un ) converge vers L, alors toute
suite extraite de (un ) converge aussi vers L.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites extraites

Définition
Soit (un ) une suite. On appelle suite extraite (ou sous-suite) de (un )
toute suite du type (uϕ(n) ) où ϕ(n) est une application strictement
croissante de IN dans IN.

Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (un ) converge vers L, alors toute
suite extraite de (un ) converge aussi vers L.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites extraites

Conséquence : Toute suite dont on peut extraire deux suites qui


convergent vers des limites différentes, est divergente.
Exemple : La suite définie par

un = (−1)n

est divergente car ses deux suites extraites (u2n ) et (u2n+1 )


convergent respectivement vers 1 et −1.

Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites extraites

Conséquence : Toute suite dont on peut extraire deux suites qui


convergent vers des limites différentes, est divergente.
Exemple : La suite définie par

un = (−1)n

est divergente car ses deux suites extraites (u2n ) et (u2n+1 )


convergent respectivement vers 1 et −1.

Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites extraites

Conséquence : Toute suite dont on peut extraire deux suites qui


convergent vers des limites différentes, est divergente.
Exemple : La suite définie par

un = (−1)n

est divergente car ses deux suites extraites (u2n ) et (u2n+1 )


convergent respectivement vers 1 et −1.

Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites extraites

Conséquence : Toute suite dont on peut extraire deux suites qui


convergent vers des limites différentes, est divergente.
Exemple : La suite définie par

un = (−1)n

est divergente car ses deux suites extraites (u2n ) et (u2n+1 )


convergent respectivement vers 1 et −1.

Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites de Cauchy

Définition
Une suite (un ) est de Cauchy si

(∀ε > 0), (∃N ∈ N), (∀p, q ∈ N), (p ≥ N, q ≥ N ⇒ |up − uq | < ε.

Définition
Il revient au même de dire que

(∀ε > 0), (∃N ∈ N), (∀n ∈ N), (∀k ∈ N), (n ≥ N ⇒ |un+k − un | < ε.

Cela revient à supposer que q ≥ p et à prendre q = n + p dans la


définition précédente.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites de Cauchy

Définition
Une suite (un ) est de Cauchy si

(∀ε > 0), (∃N ∈ N), (∀p, q ∈ N), (p ≥ N, q ≥ N ⇒ |up − uq | < ε.

Définition
Il revient au même de dire que

(∀ε > 0), (∃N ∈ N), (∀n ∈ N), (∀k ∈ N), (n ≥ N ⇒ |un+k − un | < ε.

Cela revient à supposer que q ≥ p et à prendre q = n + p dans la


définition précédente.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites de Cauchy

Proposition
Toute suite de Cauchy est bornée. La réciproque est fausse en
général.

Théorème
R est complet, c’est-à-dire une suite est convergente si et seulement
si elle est de Cauchy.

Théorème de Bolzano - Weierstrass


Toute suite bornée possède une sous-suite convergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites de Cauchy

Proposition
Toute suite de Cauchy est bornée. La réciproque est fausse en
général.

Théorème
R est complet, c’est-à-dire une suite est convergente si et seulement
si elle est de Cauchy.

Théorème de Bolzano - Weierstrass


Toute suite bornée possède une sous-suite convergente.

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LES SUITES RÉELLES.

Suites de Cauchy

Proposition
Toute suite de Cauchy est bornée. La réciproque est fausse en
général.

Théorème
R est complet, c’est-à-dire une suite est convergente si et seulement
si elle est de Cauchy.

Théorème de Bolzano - Weierstrass


Toute suite bornée possède une sous-suite convergente.

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