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13 novembre 2020
Descriptif de Module Analyse 1 :
Chapitre 1 : Suites de nombres réels
Définitions et notations,
Nature d’une suite,
Suites adjacentes,
Étude des suites récurrentes de type
u0 donné ;
un+1 = f (un ) pour tout n ≥ 0.
Suites de Cauchy et Théorème de Bolzano-Weierstrass.
LES SUITES RÉELLES.
1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)
Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;
Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.
1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)
Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;
Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.
1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)
Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;
Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.
1. Définitions et notations
Définition 1.1
On appelle suite réelle toute application u de N dans R. Ainsi une
suite réelle est une application
u : N −→ R
n 7→ u(n)
Exemple 1.2
Soit (un )n≥1 la suite de terme général définie pour tout n ≥ 1 par
un = 1n .
u1 = 37 ;
Soit (un )n≥1 la suite définie par 7un +3
un+1 = 3un +7 pour tout n ≥ 2.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Définitions
Soit (un )n∈N une suite réelle. On dit que (un )n∈N est :
croissante si ∀n ∈ IN un+1 ≥ un , décroissante, si
∀n ∈ IN un+1 ≤ un ,
monotone lorsqu’elle est croissante ou décroissante,
strictement monotone lorsqu’elle est strictement croissante ou
strictement décroissante.
constante lorsqu’il existe a ∈ IR tel que : ∀n ∈ IN, un = a,
stationnaire si : ∃N0 ∈ IN, ∀n ∈ IN, n ≥ N0 ⇒ un+1 = un .
majorée (resp., minorée ) si : ∃M ∈ R (resp., ∃m ∈ R) tel que :
∀n ∈ N, un ≤ M (resp., un ≥ m). Un tel réel M (resp., m) est appelé
un majorant (resp., un minorant) de (un )n∈N .
bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; cela revient a
dire ∃K ∈ R+ tel que : ∀n ∈ N, |un | ≤ K.
Suite arithmétique
Définition par récurrence
Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).
Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :
un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3
Suite arithmétique
Définition par récurrence
Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).
Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :
un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3
Suite arithmétique
Définition par récurrence
Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).
Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :
un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3
Suite arithmétique
Définition par récurrence
Définition
On dit que (un ) est une suite arithmétique, s’il existe un réel r tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = un + r
Le réel r est appelé raison de la suite (un ).
Exemple
Soit (un ) la suite définie par : un = 3n − 5. Pour tout n ∈ N :
un+1 − un = 3(n + 1) − 5 − 3n + 5 = 3
Suite arithmétique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r.
Alors, pour tout entier naturel n, on a
∀n ∈ N, un = u0 + nr
En partant de u1 , on a :
∀n ∈ N, un = u1 + (n − 1)r.
Suite arithmétique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r.
Alors, pour tout entier naturel n, on a
∀n ∈ N, un = u0 + nr
En partant de u1 , on a :
∀n ∈ N, un = u1 + (n − 1)r.
Suite arithmétique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r.
Alors, pour tout entier naturel n, on a
∀n ∈ N, un = u0 + nr
En partant de u1 , on a :
∀n ∈ N, un = u1 + (n − 1)r.
Suite arithmétique
Exercices
1 (Un ) est la suite arithmétique telle que U0 = −2 et r = 3.
Déterminer U2014 .
2 (Un ) est la suite arithmétique telle que U12 = 8 et r = −4. Peut-on
déterminer U5 , U42 ?
3 (Un ) est la suite arithmétique telle que U12 = 25 et U41 = 47.
Déterminer sa raison.
4 Soit la suite (un )n∈N définie par :
(
u0 = 3;
un − 14
un+1 = un +2 pour tout n ∈ N
Montrer que la suite réelle (vn )n∈N définie par :
2
vn = 2un +1
est arithmétique de raison 23 .
Proposition
La somme Sn de n + 1 premiers termes de (un ) est donnée par :
u0 + un
Sn = u0 + u1 + u2 + ... + un = (n + 1)
2
Pour retenir :
premier terme + dernier terme
S = Nombre de termes ×
2
Suite géométrique
Définition
On dit que (un ) est une suite géométrique, s’il existe un réel q tel
que :
∀n ∈ N, un+1 = qun
Le réel q est appelé raison de la suite (un ).
Suite géométrique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q.
Alors, pour tout entier naturel n, on a
∀n ∈ N, un = u0 qn
En partant de u1 , on a :
∀n ∈ N, un = u1 q(n−1) .
Suite géométrique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q.
Alors, pour tout entier naturel n, on a
∀n ∈ N, un = u0 qn
En partant de u1 , on a :
∀n ∈ N, un = u1 q(n−1) .
Suite géométrique
Définition par une formule explicite
Proposition
Soit (un ) une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q.
Alors, pour tout entier naturel n, on a
∀n ∈ N, un = u0 qn
En partant de u1 , on a :
∀n ∈ N, un = u1 q(n−1) .
Proposition
Soient (un )n∈N une suite géométrique. Posons
Sn = up + up+1 + ... + un−1 . Alors,
n−p
si q 6= 1 on a Sn = up 1−q
1−q =
1 − q nombre de termes
premier terme × ;
1−q
et si q = 1 on a Sn = (n − p)up .
Application
Calculer la somme 210 + 211 + 212 + ... + 21000 .
Proposition
Soient (un )n∈N une suite géométrique. Posons
Sn = up + up+1 + ... + un−1 . Alors,
n−p
si q 6= 1 on a Sn = up 1−q
1−q =
1 − q nombre de termes
premier terme × ;
1−q
et si q = 1 on a Sn = (n − p)up .
Application
Calculer la somme 210 + 211 + 212 + ... + 21000 .
Proposition
Soient (un )n∈N une suite géométrique. Posons
Sn = up + up+1 + ... + un−1 . Alors,
n−p
si q 6= 1 on a Sn = up 1−q
1−q =
1 − q nombre de termes
premier terme × ;
1−q
et si q = 1 on a Sn = (n − p)up .
Application
Calculer la somme 210 + 211 + 212 + ... + 21000 .
Suite géométrique
Exercices
1 (Un ) est la suite géométrique telle que U0 = 6 et q = − 31 .
Déterminer U6 et U7 .
2 (Un ) est la suite géométrique telle que U12 = 8 et q = −4.
Peut-on déterminer U5 , U42 ?
3 (Un ) est la suite géométrique telle que U12 = 25 et U41 = 47.
Déterminer la raison.
II-Suites convergentes-divergentes
Définition1
Soit (un ) une suite réelle et L un réel. On dit que (un ) converge (ou
tend) vers L si et seulement si :
lim un = L ou lim un = L
n→∞
Suites divergentes
Définition2
Soit (un ) une suite réelle. On dit que (un ) tend vers +∞ quand n tend
vers +∞ si et seulement si :
On note
lim un = +∞ où lim un = +∞.
n→∞
Définition3
Soit (un ) une suite réelle. On dit que (un ) tend vers −∞ quand n tend
vers +∞ si et seulement si :
On note
lim un = −∞ où lim un = −∞.
n→∞
Hamid Bounit Faculté des Sciences d’Agadir
LES SUITES RÉELLES.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Exemple 2
√
limn→+∞ 5n = +∞ limn→+∞ −n2 = −∞ limn→+∞ n = +∞
Exemple 3
La suite définie par un = (−1)n est elle convergente ?
Si n est paire, alors un = 1. Remarquant que cet élément tend vers 1.
Si n est impaire un = −1. Remarquant que cet élément tend vers −1.
Conclusion la suite un est divergente.
Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.
Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .
Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.
Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .
Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.
Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .
Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.
Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .
Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.
Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .
Remarque
Déterminer la nature d’une suite signifie déterminer si
elle converge ou si elle diverge.
Proposition
Soit (un )n∈IN une suite réelle. Si (un )n∈IN est convergente alors elle est
bornée.
Mais une suite bornée n’est pas toujours convergente. Exemple
un = (−1)n .
III-Théorèmes de convergence
∀n ∈ IN, un ≥ L
Exemple
Soit la suite (vn ) définie sur N ∗ par vn = 1 − 1
nn .
1 1 1 1
vn+1 − vn = (1 − ) − (1 − n ) = n − .
(n + 1)n+1 n n (n + 1)n+1
Cette différence est positive : par ailleurs 1 − n1n < 1 donc la suite (vn )
est croissante et majorée par 1, donc la suite est convergente.
III-Théorèmes de convergence
∀n ∈ IN, un ≥ L
Exemple
Soit la suite (vn ) définie sur N ∗ par vn = 1 − 1
nn .
1 1 1 1
vn+1 − vn = (1 − ) − (1 − n ) = n − .
(n + 1)n+1 n n (n + 1)n+1
Cette différence est positive : par ailleurs 1 − n1n < 1 donc la suite (vn )
est croissante et majorée par 1, donc la suite est convergente.
Théorème d’encadrement
Soient les suites (Un ), (Vn ) et (Wn ) et le réel L.
Si les suites (Vn ) et (Wn ) convergent vers une même limite L et si à
partir d’un certain rang n0 ,
Vn ≤ Un ≤ Wn , ∀n ≥ n0
Exemple
(−1)n −n
Déterminer la nature de la suite suivante : vn = 9n où n ∈ IN ∗ .
Théorème d’encadrement
Soient les suites (Un ), (Vn ) et (Wn ) et le réel L.
Si les suites (Vn ) et (Wn ) convergent vers une même limite L et si à
partir d’un certain rang n0 ,
Vn ≤ Un ≤ Wn , ∀n ≥ n0
Exemple
(−1)n −n
Déterminer la nature de la suite suivante : vn = 9n où n ∈ IN ∗ .
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞
Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞
Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞
Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞
Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞
Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites telles que un ≤ vn et N un entier
naturel.
Si (un ) et (vn ) convergent, alors lim un ≤ lim vn .
Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞
Exemple
Déterminer la nature des suites suivantes : un = cos(2n) + n .
Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :
0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.
Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :
0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.
Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :
0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.
Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :
0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.
Formes indéterminées
Les quatre situations où l’on ne peut pas conclure de façon générale :
0 ∞
+∞ − ∞, 0. + ∞, ,
0 ∞
ce sont les formes indéterminées rencontrées pour le moment ; il y en
a aussi trois autres :
1∞ , 0∞ , ∞0
ce sont les formes indéterminées exponentielles.
Proposition
Si le signe de la fonction x → f (x) − x est constant sur un intervalle
stable pour f , nous trouvons le sens de variation de la suite (un )n∈N .
1 ∀x ∈ D, f (x) − x ≥ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≥ 0 et (un ) est
croissante.
2 ∀x ∈ D, f (x) − x ≤ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≤ 0 et (un )
décroissante.
Hamid Bounit Faculté des Sciences d’Agadir
LES SUITES RÉELLES.
Proposition
Si le signe de la fonction x → f (x) − x est constant sur un intervalle
stable pour f , nous trouvons le sens de variation de la suite (un )n∈N .
1 ∀x ∈ D, f (x) − x ≥ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≥ 0 et (un ) est
croissante.
2 ∀x ∈ D, f (x) − x ≤ 0 alors un+1 − un = f (un ) − un ≤ 0 et (un )
décroissante.
Hamid Bounit Faculté des Sciences d’Agadir
LES SUITES RÉELLES.
Suites adjacentes
Définition
Les suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si :
l’une est croissante et l’autre est décroissante,
limn−→+∞ (un − vn ) = 0.
Suites adjacentes
Définition
Les suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si :
l’une est croissante et l’autre est décroissante,
limn−→+∞ (un − vn ) = 0.
Suites adjacentes
Définition
Les suites (un ) et (vn ) sont dites adjacentes si :
l’une est croissante et l’autre est décroissante,
limn−→+∞ (un − vn ) = 0.
Suites adjacentes
Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.
Suites adjacentes
Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.
Suites adjacentes
Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.
Suites adjacentes
Exemple
−1 1
Les suites de termes généraux un = et vn = sont
n n
adjacentes.
Exercice Montrer que les suites de termes généraux
1 1 1 1
un = 1 + + + .... + et vn = un + sont adjacentes.
1! 2! n! n.n!
Proposition
Soient (un ) et (vn ) deux suites adjacentes alors elles sont
convergentes et elles convergent vers la même limite.
Suites extraites
Définition
Soit (un ) une suite. On appelle suite extraite (ou sous-suite) de (un )
toute suite du type (uϕ(n) ) où ϕ(n) est une application strictement
croissante de IN dans IN.
Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (un ) converge vers L, alors toute
suite extraite de (un ) converge aussi vers L.
Suites extraites
Définition
Soit (un ) une suite. On appelle suite extraite (ou sous-suite) de (un )
toute suite du type (uϕ(n) ) où ϕ(n) est une application strictement
croissante de IN dans IN.
Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (un ) converge vers L, alors toute
suite extraite de (un ) converge aussi vers L.
Suites extraites
un = (−1)n
Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.
Suites extraites
un = (−1)n
Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.
Suites extraites
un = (−1)n
Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.
Suites extraites
un = (−1)n
Théorème
Soit (un ) une suite et L un réel. Si (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers L,
alors (un ) converge également vers L.
Suites de Cauchy
Définition
Une suite (un ) est de Cauchy si
Définition
Il revient au même de dire que
(∀ε > 0), (∃N ∈ N), (∀n ∈ N), (∀k ∈ N), (n ≥ N ⇒ |un+k − un | < ε.
Suites de Cauchy
Définition
Une suite (un ) est de Cauchy si
Définition
Il revient au même de dire que
(∀ε > 0), (∃N ∈ N), (∀n ∈ N), (∀k ∈ N), (n ≥ N ⇒ |un+k − un | < ε.
Suites de Cauchy
Proposition
Toute suite de Cauchy est bornée. La réciproque est fausse en
général.
Théorème
R est complet, c’est-à-dire une suite est convergente si et seulement
si elle est de Cauchy.
Suites de Cauchy
Proposition
Toute suite de Cauchy est bornée. La réciproque est fausse en
général.
Théorème
R est complet, c’est-à-dire une suite est convergente si et seulement
si elle est de Cauchy.
Suites de Cauchy
Proposition
Toute suite de Cauchy est bornée. La réciproque est fausse en
général.
Théorème
R est complet, c’est-à-dire une suite est convergente si et seulement
si elle est de Cauchy.