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FICHE : N°1 CLASSE : 7ème A


DATE : EFFECTIF :
DUREE:
LES TROIS ETATS DE LA MATIERE
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’apprenant doit être capable de :
- montrer à l’aide d’exemples qu’un solide a une forme propre et pratiquement invariable (incompressible) ;
- montrer à l’aide d’exemples qu’un liquide n’a pas de forme propre et incompressible ;
- montrer à partir d’exemples qu’un gaz n’a pas de forme propre, et compressible ;
- classer à partir d’une liste donnée, des corps en solide, liquide et gaz.

II. ELEMENTS DU CONTENU


I. état solide
II. état liquide
III. état gazeux

III. PRE-REQUIS
Quels sont les éléments ou les objets qui se trouvent autour de nous ?

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; LEGRENEUR 4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu

IV. EVALUATION
1. Définis la matière.
2. Cite les trois états de la matière.
3. Cite les propriétés des solides.
4. Cite les propriétés des liquides.
5. Cite les propriétés des gaz.
6. Quelles sont les propriétés communes aux liquides et aux gaz ?
7. Quelles sont les propriétés communes aux solides et aux liquides

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LES TROIS ETATS DE LA MATIERE

Les corps qui nous entourent sont très divers : pierre, eau, air, etc.…
Tous ces corps sont de la matière.
La matière est la substance qui compose tout corps ayant une réalité tangible.
Les trois états de la matière sont : l’état solide l’état solide et l’état gazeux.

I. L’état solide
1. Exemples de solides
Une pierre, un caillou, le papier, le bois, la gomme, les métaux (fer, aluminium, le zinc, le cuivre,
etc…), la table sont des solides.
2. Propriétés des solides
- Les solides ont une forme bien déterminée et ils sont durs en général.
- Ils opposent une résistance à la déformation.
- Le volume d’un solide ne change pas, même si on modifie sa forme.
- Ils sont incompressibles.
N.B. Le cas des poudres
Les poudres sont formées de petits grains et chaque grain a une forme propre, il est saisissable. Donc
les poudres sont des solides pulvérisés.

II. L’ETAT LIQUIDE


1. Exemples de liquides
L’eau, le pétrole, l’essence, le gasoil, l’alcool, le lait frais sont des liquides ;
2. Propriétés des liquides
- Les liquides sont des fluides (ils sont insaisissables).
- Les liquides n’ont pas de forme propre ; ils prennent la forme du récipient qui les contient.
- Les liquides sont incompressibles.
- La surface libre d’un liquide au repos est plane et horizontale.

III. L’ETAT GAZEUX


1. Exemples de gaz
L’air, l’oxygène, le dihydrogène, l’azote, le butane, le méthane, le benzène sont des gaz.
2. Propriétés des gaz
- Les gaz sont des fluides.
- Ils sont insaisissables.
- Ils sont expansibles.
- Ils occupent tout le volume qui leur est offert (ils n’ont pas de forme propre).
- Ils n’ont pas de surface libre.
- Ils sont compressibles.

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QUESTIONS D’EVALUATION
1. Définis la matière.
2. Cites les trois états de la matière.
3. Cites quatre (4) exemples de :
a. solides ;
b. liquides ;
c. gaz.
4. Cite les propriétés des solides.
5. Cite les propriétés des liquides.
6. Cite les propriétés des gaz.
7. Quelles sont les propriétés communes aux liquides et aux gaz ?
8. Quelles sont les propriétés communes aux solides et aux liquides ?

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FICHE : N°2 CLASSE : 7ème A
DATE : EFFECTIF :
DUREE:
VOLUME DES SOLIDES ET DES LIQUIDES
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon l’apprenant doit être capable de :
- définir le volume d’un corps et la capacité d’un récipient
- mesurer les dimensions d’un corps de forme géométrique simple ;
- calculer le volume d’un corps de forme géométrique simple ;
- nommer l’unité de mesure de volume dans le système international et écrire son symbole ;
- déterminer le volume d’un liquide à l’aide d’éprouvette mou de verre gradué ;
- déterminer le volume d’un solide de forme quelconque par déplacement de liquide contenu dans un
récipient gradué.

II. ELEMENTS DU CONTENU


I. DEFINITION
II. VOLUME DES SOLIDES
1. Volume des solides de forme géométrique simple
a. Le cube :
b. volume du parallélépipède
c. Volume du cylindre
2. volume d’un solide de forme quelconque
II. UNITES DE VOLUME
III. VOLUME DES LIQUIDES

III. PRE-REQUIS
Cite les propriétés des liquides, des solides et des gaz

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; LEGRENEUR 4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu
IV. EVALUATION
1. Définis le volume d’un corps.
2. Comment détermine-t-on le volume d’un solide de forme géométrique simple ?
3. Comment détermine-t-on le volume d’un solide de forme quelconque ?
4. Quelle est l’unité de volume dans le système international ?

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VOLUME DES SOLIDES ET DES LIQUIDES
I. Définition
Le volume d’un corps est l’espace qu’il occupe.

II. VOLUME DES SOLIDES


1. Volume des solides de forme géométrique simple
On mesure les dimensions du corps et on calcule le volume par la formule appropriée.
a. Le cube :
V=axaxa
V : le volume du corps ;
a : arête du cube.
b. volume du parallélépipède
V=Lxlxh
V : volume
L : longueur
l : largeur
h : hauteur
c. Volume du cylindre
V = 2πR2h
V = volume
R = rayon
h = hauteur
π = pi (3,14)
2. Volume d’un solide de forme quelconque
Le volume d’un solide de forme quelconque se mesure par déplacement du liquide contenu dans un
récipient gradué.
Pour déterminer le volume d’un solide de forme quelconque, on verse de l’eau dans une éprouvette
graduée et on lit le volume (V1).
On met le solide dans l’éprouvette graduée et on lit le volume (V2).
Le volume (V) du solide est la différence des volumes V2 et V1
V = V2 – V1
II. UNITES DE VOLUME
L’unité de volume dans le système international est le mètre cube (m3).
L’unité du volume d’un liquide est le litre (l).
1000l = 1m3
Les sous-multiples du litre sont :
Le décilitre (dl), le centilitre (cl) et le millilitre (ml).
Les multiples du litre sont :
Le décalitre (dal),
Hectolitre (hl).

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Tableau des unités
Unités de 1m3 1dm3 1cm3
volume
Unités de 1Kl 1hl 1dal 1l 1dl 1cl 1ml
capacité 1000l 100l 10l 1l 0,1l 0,01l 0,001l

Dans la pratique le Kilolitre existe.

III. VOLUME DES CORPS LIQUIDES


Le volume d’un récipient est la capacité de liquide qu’il peut contenir lorsqu’il est plein.
On mesure le volume d’un liquide avec un récipient gradué (éprouvette, verre, bouteille, pipette,
burette).
Précaution pour déterminer avec plus de précision le volume d’un liquide :
- Savoir quelle est l’unité de volume indiquée sur le récipient ;
- savoir quelle est le volume correspondant à chaque division ;
- lire le volume en mettant l’œil au niveau de la surface libre du liquide.
Remarque
Le volume d’un liquide ne dépend pas de la forme du récipient qui le contient.

QUESTIONS D’EVALUATION

1. Définis le volume d’un corps.


2. Définis la capacité d’un récipient.
3. Quelle est l’unité du volume dans le système international ? Ecris son symbole.
4. Quelle est l’unité de capacité ?
5. Comment détermine-t-on le volume d’un solide de forme géométrique simple ?
6. Comment détermine-t-on le volume d’un solide de forme géométrique quelconque ?
7. Ecris la formule pour calculer :
a. le volume du cube ;
b. le volume d’un parallélépipède ;
c. le volume du cylindre.
8. Comment détermine-t-on le volume d’un liquide ?
9. Avec quels instruments détermine-t-on le volume d’un liquide ?
10. Cite des instruments de mesure du volume d’un liquide.

11. EXERCICES
A. Recopie et complète
4,8m3 = ………… dm3
842m3 = …………. cm3
764dm3 = ……… m3
2,5l = …………….. cl
0,36hl = ………… l
50ml =……………. cm3

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20cl = ……………. cm3
B. Classedans un ordre de volume croissant les résultatssuivants:
90cl ; 750cm3 ; 25dl ; 150ml ; 10dm3
Un morceau de bois a les dimensions suivantes : longueur 375cm, largeur 118cm et hauteur 213cm.
Calcule son volume.
C. Calcule la capacité d’une boîte cylindrique dont le diamètre intérieur est égal à 7cm et la profondeur
est égale à 4cm.
Solution
A. 4,8m3 = 4800dm3
842m3 = 842000000cm3
764dm3 = 0,764m3
2,5l = 250cl
0,36hl = 36l
50ml = 50cm3
20cl = 200cm3
B. Je classe :
10𝑑𝑚3 < 25𝑑𝑙 < 90𝑐𝑙 < 150𝑚𝑙 < 750𝑚3
C. Le volume du morceau de bois est :
V=Lxlxh
V = 375cm x 118cm x 213cm
V = 9425250cm3
V = 9,425250m3
D. Le rayon du cylindre
7𝑐𝑚
R= 2
R = 3,5cm
Le volume du cylindre
V = (3,5cm)2 x 3,14 x 4cm
V = 153,86cm3

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FICHE : N°4CLASSE : 7ème A
DATE : EFFECTIF :
DUREE :
Chapitre III
LA MASSE D’UN CORPS
OBJECTIFS
A la fin de la leçon l’apprenant doit être capable de :
- définir la masse d’un corps ;
- nommer l’unité de la masse dans le système international et écrire son symbole ;
- déterminer la masse d’un corps à l’aide d’une balance et des masses marquées ;
- réaliser des pesées simples à l’aide d’une balance Roberval ;
- déterminer la masse de 1 dm3 d’eau ; 1 dm3 de pétrole ;
- réaliser des pesées avec d’autres balances ;
- citer les qualités d’une bonne balance.

ELEMENT DU CONTENU
I. DEFINITION DE LA MASSE - UNITES
1. Définition
2. Unités
TABLEAU DES UNITES DE MASSEII. DETERMINATION DE LA MASSE D’UN CORPS
1. LA BALANCE
2. Les types de pesée
a. La simple pesée
a1 : Détermination de la masse d’un solide
a. La simple pesée
a1 : Détermination de la masse d’un solide
b. La double pesée
3. Masse d’un liquide

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LA MASSE D’UN CORPS

I. DEFINITION – UNITES
1. Définition
La masse d’un corps est la quantité de matière qui constitue ce corps.
2. Unités
L’unité de masse dans le système international est le kilogramme. Son symbole est (Kg).
Les sous multiples du kilogramme sont :
L’hectogramme (hg), le décagramme (dag), le gramme (g).
Le décigramme (dg), le centigramme (cg) et le milligramme mg) sont les sous multiple du gramme.
Les multiples du kilogramme sont :
Le quintal (q) et la tonne (t).

TABLEAU DES UNITES DE MASSE


Tonne Quintal Dizaine de Kg hg dag g dg cg mg
(t) (q) kilogramme
1 0 0 0
1 0 0 O
1 0 0 0

II. DETERMINATION DE LA MASSE D’UN CORPS


Pour mesurer la masse d’un corps on se sert d’une balance
1. LA BALANCE
Une balance mesure la masse de la matière qui est placée sur son plateau : c’est la pesée.
Quelques exemples de balances
La balance Roberval, la bascule, la balance romaine, la balance automatique, la bascule, le pèse
personne sont des exemples de balance.
2. Les types de pesée
On distingue deux types de pesées : la simple pesée et la double pesée.
a. La simple pesée
a1 : Détermination de la masse d’un solide
Les plateaux de la balance étant vide, l’aiguille est à la position zéro (0) pour avoir l’équilibre.
On place le corps dans l’un des plateaux.
On rétablit l’équilibre en mettant dans l’autre
plateau des masses marquées.
La masse du corps est la somme des masses
marquées qui ont servi à rétablir l’équilibre.
MS = M2 – M1
b. La double pesée
On place dans l’un des plateaux une charge X
appelée tard plus lourde que le corps à peser et
dans l’autre le corps à peser.

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On rétablit l’équilibre en ajoutant des masses marquées M1 dans le plateau qui contient le corps à peser.
On vide complètement le plateau qui contient le corps inconnu et rétablissons une seconde
foisl’équilibre avec des masses marquées M2
La masse du corps est :
M = M2 – M 1

3. Masse d’un liquide


a. On pèse le récipient vide, on a la masse M1.
b. On pèse le récipient avec le liquide, on a la masse M2.
La masse M est la différence des masses marquées M2 et M1
M = M2 – M 1

LES QUALITES D’UNE BONNE BALANCE


LA FIDELITE : une balance est fidèle lorsqu’elle donne la même valeur pour la masse du même
corps, quelques que soient les positions du corps et des masses marquées dans leurs plateaux respectifs.
LA SENSIBILITE : s’exprime par la plus petite masse marquée qui, placée dans un plateau, provoque
un déplacement visible de l’aiguille.
LA JUSTESSE : une balance est juste quand elle donne par simple pesée la masse exacte des corps,
c’est à-dire qu’elle reste en équilibre lorsque lorsqu’on charge les plateaux de masses égales.

QUESTIONS D’EVALUATION

1. Définis la masse d’un corps.


2. Quelle est l’unité de la masse d’un corps dans le système international ?
3. Comment détermine-t-on la masse d’un corps par la simple pesée ?
4. Comment détermine-t-on la masse d’un corps par la double pesée ?
5. Cite les différentes sorte des balances.

EXERCICES
1. On pèse un récipient vide : l’équilibre s’obtient par les masses marquées50g ; 20g ; 5g. On verse de
l’eau dans le récipient : l’équilibre s’obtient par les masses marquées 200g, 50g et 5g.
Trouve la masse de l’eau utilisé. Exprime le résultat en Kg.

Solution
La masse du récipient vide est
M1 = 50g + 20g + 5g
M1 = 75g
La masse du récipient avec l’eau
M2 = 200g + 50g + 5g
M2 = 255g
La masse de l’eau est
M = M2 – M1
M = 255g – 75g
11
M = 180g

En kilogramme
M = 0,180g

2. Pour déterminer la masse d’un corps on fait une double pesée.


Les équilibres obtenus sont les suivants :
Equilibre 1 : la masse m1 = 205g + le corps équilibre la tare ;
Equilibre 2 : la masse m2 = 750g équilibre la tare.
Quelle est la masse m du corps ?
Solution
La masse m du corps
M = m2 – m1
M = 750g – 205g
M = 545g

Exercice 3
Dans un paquet de sucre de 1kg,on trouve 3 couches, chacune des couches comportant 3 rangées
de 20 morceaux. Calcule la masse d’un morceau de sucre.

Solution
Le nombre de morceaux sur une couche
20 X 3 = 60 morceaux

Le nombre de morceaux contenus dans le paquet


60 x 3 = 180 morceaux

La masse d’un morceau de sucre


1Kg = 1000g
1000g / 120 = 5,5g

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FICHE : N°5CLASSE : 7ème A
DATE : EFFECTIF :
DUREE :
CHAPITRE IV
CHANGEMENT D’ETAT PHYSIQUE
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon l’apprenant doit être capable de :
- définir la fusion ;
- définir la solidification ;
- définir la vaporisation ;
- définir la condensation ;
- mettre en évidence la conservation de la masse d’eau au cours de la fusion ou de la solidification ;
- mettre en évidence la non conservation du volume d’eau au cours de la fusion et de la solidification.

ELEMENT DU CONTENU
1. Définitions
I. Cas de l’eau – Mise en évidence
II. Conservation de la masse ;
III. Non conservation du volume
Triangle des changements d’état physique

CHANGEMENT D’ETAT PHYSIQUE


I. Définitions
1. Un changement d’état physique
On appelle changement d’état physique, le passage d’un état à un autre.
La fusion, la vaporisation, l’évaporation, la solidification, la sublimation sont des états physiques.
2. La fusion : est le passage d’un corps de l’état solide à l’état liquide.
3. La solidification : est le passage d’un corps liquide à l’état solide.
4. La vaporisation : est le passage d’un corps de l’état liquide à l’état gazeux.
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L’évaporation et l’ébullition sont deux formes de vaporisation.
5.l’évaporation est la vaporisation lente d’un liquide par sa surface en contact avec l’atmosphère.
6.l’ébullition est la vaporisation rapide d’un liquide avec formation de bulles de vapeur au sein du
même liquide.
d. La condensation : est le passage d’un corps de l’état gazeux à l’état liquide.
Ou le passage d’un corps de l’état liquide à l’état solide.
7. La sublimation : est le passage d’un corps de l’état solide à l’état gazeux.

II .Le triangle des changements d’état physique


III. CONSERVATION DE LA MASSE ET NON CONSERVATION DU VOLUME
1. CONSERVATION DE LA MASSE
Pesons un verre de glaçons. Nous obtenons une masse m1.
Pesons l’eau issue de la fonte de ces glaçons. Nous obtenons une masse m2
Nous constatons que la masse est la même.
La masse se conserve.

2.NON CONSERVATION DU VOLUME


Une bouille remplie d’eau, fermée dans un congélateur éclate.
L’eau s’est congelée : elle est devenue de la glace. Cette glace occupe un volume plus grand que l’eau
du départ.
Lorsque l’eau devient solide, son volume augmente.
Inversement, lorsque la glace devient liquide, elle diminue de volume.

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FICHE
: N°5 CLASSE : 7ème A
DATE :EFFECTIF :
DUREE :
LA MASSE VOLUMIQUE D’UN CORPS
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- déterminer expérimentalement la masse volumique de certains solides et liquides usuels ;
- définir la masse volumique d’une substance ;
- donner l’unité de la masse volumique dans le système international et écrire son symbole ;
- calculer la masse volumique d’une substance connaissant sa masse et son volume ;
- calculer la masse d’un corps connaissant son volume et sa masse volumique ;
- calculer le volume d’un corps connaissant sa masse et sa masse volumique.
II. ÉLÉMENTS DU CONTENU
I. OBSERVATIONS
II. METHODES DE DETERMINATION EXPERIMENTALE DE LA MASSE VOLUMIQUE
1. Masse volumique des liquides
2. Masse volumique des solides
III. DEFINITION – UNITES
1. Définition
2. Unités
MESURE DE LA MASSE VOLUMIQUE D’UN CORPS PAR LA METHODE DU FLACON
1. Cas d’un solide
2. Cas d’un liquide
III. PRE-REQUIS
IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; LEGRENEUR 4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu
IV. EVALUATION
1. Définis la masse volumique d’un corps.
2. Explique la méthode de détermination de la masse volumique d’un corps solide.
3. Explique la méthode de détermination la masse volumique d’un liquide.
4. Ecris la formule de la masse volumique d’un corps
CHAPITRE V
LA MASSE VOLUMIQUE D’UN CORPS

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I. OBSERVATIONS
1. Un litre d’eau pèse plus lourd qu’un litre d’huile.
2. un morceau de fer pèse plus lourd qu’un morceau de bois ayant les mêmes dimensions que le
morceau de fer.
De ces observations, nous tirons les conclusions suivantes : <<A volume égal, les masses de deux corps
sont différentes>>.

II. METHODES DE DETERMINATION EXPERIMENTALE DE LA MASSE VOLUMIQUE


1. Masse volumique des liquides
a. On détermine à l’aide d’une balance la masse m1 du liquide (pétrole) et la masse m2 du récipient avec
le pétrole.
La masse m du liquide est la différence des masses m2 et m1
b. On mesure le volume v du liquide (pétrole) avec un récipient gradué.
Connaissant la masse m du liquide et son volume v, on calcule la masse volumique à partir de la
𝑚
formule : µ = 𝑣
2. Masse volumique des solides
a. On détermine la masse du corps à l’aide de la balance.
b. On détermine le volume du solide par déplacement du liquide contenu dans un récipient gradué :
V = V2 – V1
On calcule la masse volumique par la relation :
𝒎
µ= 𝒗
Conclusion :
𝑚
Le quotient µ = garde une valeur sensiblement constante en répétant les mêmes expériences avec des
𝑣
valeurs différentes de mêmes volumes.
La masse d’un corps homogène est proportionnelle à son volume.
𝒎
Le quotient µ = 𝒗 (coefficient de proportionnalité) est caractéristique de la substance. On l’appelle
masse volumique de la substance.

III. DEFINITION – UNITES


1.Définition
La masse volumique d’un corps est le quotient de la masse par son volume.
Ou encore :
La masse volumique d’un corps est la masse de l’unité de volume de ce corps.
𝑚
Formule : µ 𝑣
2. Unités
L’unité de la masse volumique dans le système international est le kilogramme, par mètre cube. Son
symbole est (Kg/m3).
La masse volumique de l’eau est 1000Kg/m3.
La masse volumique du fer est 7900Kg/m3.
Les unités usuelles sont le gramme par centimètre cube (g/cm3) ; le kilogramme par décimètre cube
(Kg/dm3) ou le kilogramme par litre (Kg/l) ; la tonne par mètre cube (t/m3).

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En exprimant la masse volumique de l’eau dans ces différentes unités usuelles on a 1g/cm3, 1kg/dm3 ou
1kg/l, 1t/m3.
Ces symboles sont tous équivalentes. Ils représentent en fait une seule et même unité.
Dans la formule pour calculer la masse volumique :
𝑚
µ= 𝑣
m : désigne la masse du corps ; s’exprime en kilogramme (kg)
v : désigne le volume du corps ; s’exprime mètre cube (m3)
µ : désigne la masse volumique du corps ; s’exprime (kg/m3).

IV. MESURE DE LA MASSE VOLUMIQUE PAR LA METHODE DU FLACON


La détermination de la masse volumique par la méthode du flacon est précise et consiste à mesurer les
masses d’un corps et de l’eau.
a. cas d’un solide
Sur le plateau de gauche, flacon plein d’eau + pierre et sur le plateau de droite nous avons la tare
invariable.
Sur le plateau de gauche nous avons flacon rempli d’eau + le solide + masse marquée M1 = 21,62g
Sur le plateau de gauche nous avons masse marquées + Flacon avec l’eau. On a enlevé le solide. M2 =
49,37g.
La masse du solide = M2 – M1
MS = 49,37g – 21,62g
MS = 27,75g
Sur le plateau de gauche, le solide étudié est dans le flacon rempli d’eau + masse marquées M3=32,24g.
M(eau) = M3 – M1
M = 32,24g – 21,62g
M = 10,62g
Nous savons tous :
1g d’eau = 1cm3
10,62g = 10,62cm3
Le solide a donc un volume de 10,62cm3
La masse volumique du solide est
𝑚 27,75𝑔
µ= =
𝑣 10,62𝑐𝑚3

µ = 2,61g/cm3

b. Cas d’un liquide


Sur le plateau de gauche, masses marquées + flacon vide ; M1 = 45,43g.
Sur le plateau de gauche, masses marquées (M2 = 21,31g) + flacon rempli du liquide étudié.
M L = M1 – M2
ML= 45,43g – 21,31g
ML = 24,12g

On remplace le liquide étudié dans le flacon par de l’eau.


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Sur le plateau de gauche, masses marquées + flacon plein d’eau : (M3 = 19,13g).
L’eau occupe le même volume que le liquide étudié.
M(eau) = M1 – M3
M(eau) = 45,43g – 19,13g M(eau) = 26,30g
On sait que :
1g d’eau 1cm3
26,30g d’eau 26,30cm3
Le volume du liquide étudié est 26,30cm3
La masse volumique du liquide est :
𝑴
µ= 𝑽
𝟐𝟒,𝟏𝟐𝒈
µ = 𝟐𝟔,𝟑𝟎𝒄𝒎𝟑
µ = 0,92g/cm3

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FICHE : N°6CLASSE : 7ème A
DATE NOTION DE TEMPERATURE
: EFFECTIF :
DUREE :
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- montrer par des exemples que la notion de chaud et de froid est relative ;
- repérer une température à l’aide d’un thermomètre ;
- noter une température ;
- expliquer la graduation du thermomètre ;
- citer les différentes sortes de thermomètre ;
- pratiquer une distinction entre les termes température et chaleur.

II. ÉLÉMENTS DU CONTENU


I. SENSATION RELATIVE DE CHAUD ET DE FROID
1. Expérience
2. Conclusion

a. Définition

b. Description
II. COMMENT GRADUER UN THERMOMETRE
a. Détermination du point 0°C
b. Détermination du point 100°C
III. CHALEUR
IV. DIFFERENCE ENTRE TEMPERATURE ET CHALEUR
V. SOURCE DE CHALEUR
1. Energie chimique
2. Energie du rayonnement

3. Energie électrique

4. Energie mécanique
5. Energie nucléaire
V. COMMENT LA CHAEUR EST-ELLE TRANSMISE
1. La conduction
2. Le rayonnement

3. La convection
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III. PRE-REQUIS
Comment fait-on pour consommer certains aliments crus ?

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; LEGRENEUR 4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu

IV. EVALUATION
1. Qu’est-ce que la température, la chaleur ?
2. Comment gradue-t-on un thermomètre ?
3. Citer les différentes sortes de thermomètre ?
I. SENSATION RELATIVE DE CHAUD ET DE FROID
1. Expérience
Prenons trois vases contenant respectivement de l’eau froide, de l’eau tiède et de l’eau chaude.
Plongeons la main gauche dans l’eau froide et la main droite dans l’eau chaude.
Sortons les deux mains et plongeons-les immédiatement dans l’eau tiède. Elle parait chaude pour la
main gauche et froide pour la main droite.
2. Conclusion
La sensation thermique est une notion relative qui n’est
pas fidèle. D’où la nécessité d’un appareil de repérage
pour connaître la température : le thermomètre
a. Définition
Le thermomètre est un appareil qui permet de repérer la
température d’un corps.
b. Différents types de
thermomètres
Il existe plusieurs types de
thermomètres. Il y a les
thermomètres à liquide ( mercure,
alcool, pétrole …) ; les
thermomètres à solide ; les
thermomètres électriques et les
thermomètres médicaux.

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II. COMMENT GRADUER UN THERMOMETRE
a. Détermination du point 0°C
On plonge le thermomètre à graduer dans la glace fondante où le liquide (le mercure) reste fixe. On à le
point 0°C.
b. Détermination du point 100°C
On plonge le thermomètre dans la vapeur d’eau bouillante, le liquide (mercure monte et se stabilise. On
a le point 100°C.
On divise la distance entre 0°C et 100°C en 100 parties égales.
Les températures sont positives au-dessus de zéro, négatives au-dessous de zéro.
Chaque division correspond à un degré Celsius (°C).
III. CHALEUR
La chaleur permet :
1. d’élever la température d’un corps ;
2. de faire un changement d’état d’un corps.
IV. DIFFERENCE ENTRE TEMPERATURE ET CHALEUR
La température permet de dire si un corps est chaud, froid, tiède.
La chaleur permet d’élever la température d’un corps, de faire un changement d’état.
V. SOURCE DE CHALEUR
La chaleur est source d’énergie
1. Energie chimique
- les combustions vives.
2. Energie du rayonnement
Les rayons du soleil.
3. Energie électrique
Le fer à repasser, la cuisinière électrique.
4. Energie mécanique
Energie mécanique à trait aux mouvements des
objets
Les frottements, les déformations, les
compressions
5. Energie nucléaire
L’énergie nucléaire provient de l’uranium,
minerai extrait du sous-sol
V. COMMENT LA CHAEUR EST-
ELLE TRANSMISE
1. La conduction
Si nous mettons un fil de fer dans le feu, après
quelques temps l’autre bout devient chaud. La
chaleur est conduite par le fil de fer.
2. Le rayonnement
Le soleil nous envoie ses rayons
Un feu qui réchauffe l’air rayonnement
3. La convection
21
L’eau chaude remonte à la surface tandis que l’eau froide redescend.

FICHE : N°7 CLASSE : 7ème A


DATE : EFFECTIF :
DUREE :
ELECTRICITE
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- définir à l’aide d’exemple un circuit électrique simple ;
- citer les différents éléments d’un circuit électrique ;
- identifier quelques symboles pour les schémas normalisés ;
- schématiser un circuit électrique simple ;
- représenter les symboles des éléments d’un circuit électrique simple ;
- expliquer à partir de l’effet thermique la notion de courant électrique ;
- définir un conducteur ; un isolant.
- citer des exemples de conducteurs et des exemples d’isolants.
- réaliser le montage de deux ou plusieurs ampoules (lampes) en série ;
- réaliser le montage de deux ou plusieurs ampoules (lampes) en parallèle ;
- définir un court-circuit ;
- citer les dangers d’un court-circuit ;
- définir le rôle d’une gaine isolante dans une installation électrique ;
- citer quelques circonstances d’électrocution ;
- citer quelques règles de sécurité.
II. ÉLÉMENTS DU CONTENU
1. Une lampe
2. Fonctionnement
3. Conducteurs et isolants
a. Conducteurs
b. Isolants
II. LE SCHEMA ELECTRIQUE
1. Symboles normalisés
III. Le sens conventionnel du courant électrique
IV. La tension du courant électrique
1. Alimentation correcte suivant la tension
. SOUS TENSION
b. SURTENSION
CONCLUSION
ASSOCIATION DE PILES
ASSOCIATION DE LAMPES

22
I. LES LAMPES EN SERIE
Avantage
Inconvénient
II. LES LAMPES MONTEES EN
PARALLELE OU EN
DERIVATION

Avantage
Inconvénient
LE COURT- CIRCUIT
DANGER D’UN COURT-CIRCUIT
LES EFFETS DU COURANT
ELECTRIQUE
1. Effet chimique
2. Effet calorifique ou effet
Joule
3. Effet magnétique
LES DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE
III. PRE-REQUIS
Qu’est-ce que le courant électrique ?
IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; LEGRENEUR 4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu
IV. EVALUATION
1. Définis : un générateur, un récepteur, un isolant, un circuit électrique.
2. Fais le schéma d’un circuit électrique simple ;
3. Fais le circuit électrique de deux lampes montées en série et en parallèle.
4. Cite les dangers d’un court-circuit.
5. Qu’est-ce qu’un court-circuit ?

I. NOTION DE COURANT ELECTRIQUE


1. Une lampe

23
Lampe électrique
2. Fonctionnement
Lorsque la lampe est parcourue par un courant électrique le filament qui est un fil métallique très petit
devient très chaud (2000°C) émet alors de la lumière. Le filament étant tungstène, métal qui fond à
3400°C à température élevée, les métaux brûlent dans l’air.
Le filament est enfermé dans une ampoule en verre dans laquelle l’air a été remplacé par un gaz
tungstène. Le filament est relié au culot et au plot par des fils conducteurs. Le plot et le culot sont les
deux bornes de la lampe qui se sépare par une partie isolante. La lampe brille si le plot et le culot sont
en contact avec les bornes de la pile.
Schéma

3. Conducteurs et isolants
a. Conducteurs
Les métaux (zinc, cuivre, aluminium, fer) et l’eau sont bons conducteurs d’électricité.
Un conducteur est tout corps qui laisse passer le courant électrique.

b. Isolants
Les isolants ne laissent pas passer le courant électrique.
Exemples : les plastiques ; la peinture, le bois, les vitres sont
des isolants.

II. LE SCHEMAS ELECTRIQUE


Un schéma électrique est un dessin simple qui permet grâce à
des symboles de représenter un circuit électrique.
1. Symboles normalisés
III. Le sens conventionnel du courant électrique
Le courant électrique va toujours de la borne positive à la borne négative.

IV. La tension du courant électrique


L’unité de la tension est le volt
1. Alimentation correcte suivant la tension
La lampe brille faiblement si la tension de la pile est inférieure à la tension de la lampe.
24
a. SOUS TENSION
La lampe ne brille pas car sa tension est supérieure à la tension de la pile.
b. SURTENSION
La lampe brille fortement mais va griller très rapidement car la tension de la pile est supérieure à celle
de la lampe.
CONCLUSION
Avant de procéder au branchement d’une lampe, il est nécessaire de vérifier la tension de la pile ou
générateur, si elle est adaptée à la tension de la lampe.
ASSOCIATION DE PILES
Lorsqu’on place plusieurs piles en série, la tension qui règne entre les bornes est égale à la somme des
tensions qui règnent entre chaque borne de chaque pile.

ASSOCIATION DE LAMPES
I. LES LAMPES EN SERIE
Schéma 1 : U = 3volts ; avec une seule lampe.
La lampe brille normalement
Schéma 2 : U = 3volts avec 2 lampes.
Les lampes brillent faiblement
Schéma 3 : U = 3volts ; avec 3 lampes.
Les lampes brillent à peine.
Si une des lampe est grillée ; toutes les autres lampes ne brillent pas.
Avantage
Le montage en série permet d’alimenter sous une faible tension alors que le générateur donne une
tension élevée.
U = 15Volts ; avec 5 lampes identiques de 3Volts chacune.
Inconvénient
Lorsqu’une lampe est grillée les autres s’éteignent. Il faut chercher laquelle lampe est grillée.

II. LES LAMPES MONTEES EN PARALLELE OU EN DERIVATION


Schémas 1, 2 et 3
Avec 2 lampes les lampes brillent normalement.
Avec 3 lampes les lampes brillent normalement.
Avec plusieurs lampes, l’éclairage est normal. Mais trop de lampes provoquent l’échauffement des fils
ce qui peut provoquer des incendies.
25
Avantage
Chaque lampe fonctionne normalement. Lorsqu’une lampe est grillée toutes les autres fonctionnent
normalement.
Inconvénient
Trop de lampes provoque un échauffement dans les fils, donc risque l’incendie.
LE COURT-CIRCUIT
Le courant électrique emploie le chemin le plus court sans se rendre à la lampe. Donc pour éviter un
court-circuit, les fils conducteurs doivent être recouverts d’un plastique.
DANGER D’UN COURT-CIRCUIT
Un court-circuit produit des étincelles, donc risque d’incendie

LES EFFETS DU COURANT ELECTRIQUE


Schéma
1. Effet chimique
Le courant électrique peut décomposer un corps pur composé.
2. Effet calorifique ou effet Joule
Le courant passe dans le filament d’une lampe, il devient rouge (chaleur) et produit de la lumière.
3. Effet magnétique
Le courant fait tourner l’aiguille d’un aimant.
LES DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE
Le court-circuit est une cause d’incendie
Trop de lampes provoque un échauffement dans les fils, donc risque l’incendie.
L’électrocution
Notre corps ne peut pas être un conducteur d’électricité. Si la tension est supérieure à 15 volts il y a
danger d’électrocution.
Notre, cœur, notre système nerveux nos poumons sont très sensible au passage du courant électrique.
Risque de mourir si la tension est trop forte le cœur cesse de battre.

26
FICHE : N°1 CLASSE : 7ème A
DATE : EFFECTIF :
DUREE :
LES EAUX NATURELLES
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- définir une eau naturelle;
- citer des exemples d’eaux naturelles;
- d’écrire la décantation ;
- d’écrire la filtration ;
- d’écrire la distillation;

II. ÉLÉMENTS DU CONTENU


I. introduction
II. classification des eaux naturelles
iii. analyse immédiate : séparation des constituants d’un mélange
1. Séparation des constituants d’une eau trouble (mélanges hétérogène)
a. La décantation
b. La filtration
2. Séparation des constituants d’une eau limpide (mélange homogène)
Conclusion

III. PRE-REQUIS
Quels sont les aliments nécessaires à la vie humaine ?

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco LEGRENEUR
4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu
IV. EVALUATION
27
1. Définis une eau naturelle.
2. Décris la décantation.
3. Décris la filtration.
4. Décris la distillation.
LES EAUX NATURELLES
I. INTRODUCTION
L’eau est la substance la plus répandue dans la nature. Elle recouvre les ¾ de la surface du globe
terrestre (océans, mers, lacs, glaciers).
L’atmosphère, croûte terrestre contient de grandes quantités d’eau.
Les organismes des animaux et des plantes renferment plus de 50% d’eau.
Les eaux que nous offre la nature sont dites eaux naturelles.

II. CLASSIFICATION DES EAUX NATURELLES


Les eaux naturelles peuvent être classées en :
- eaux de surface (oueds, marigots, lacs, rivières, mers).
- eaux souterraines (pluies, forages.
- eaux pluviales de ruissellement : provenant des puits.

III. ANALYSE IMMEDIATE : SEPARATION DES CONSTITUANTS D’UN MELANGE


L’analyse immédiate a pour but de fractionner un mélange jusqu’à obtention à l’état pur de ses divers
constituants. La séparation des constituants d’un mélange hétérogène se fait par des procédés
mécaniques.
Les eaux naturelles peuvent être traitées par des procédés mécaniques tels que la décantation, la
filtration, la floculation (procédé de clarification d’une eau trouble par formation de flocons accélérée
par addition des réactifs appelés floculants).
Les eaux limpides contenant des substances dissoutes (eaux souterraines) peuvent être traitées par la
distillation pour séparer leurs constituants.

1. Séparation des constituants d’une eau trouble (mélanges hétérogène)


a. La décantation
La décantation consiste à laisser une eau trouble au repos et à récupérer avec précaution la partie claire.
b. La filtration
La filtration consiste à laisser passer une eau trouble à travers un filtre qui retient les particules
terreuses.
La filtration est la méthode la plus simple et rapide pour débarrasser un liquide de ses particules solides
en suspension. On obtient un distillat qui contient cependant des substances dissoutes que le filtre ne
peut pas retenir.

2. Séparation des constituants d’une eau limpide (mélange homogène)


Les constituants d’une eau limpide (eau de forage) peuvent être séparés par distillation.
La distillation consiste à chauffer jusqu’à ébullition de l’eau dans un ballon et à refroidir les vapeurs
qui se dégagent.

28
Conclusion
La distillation d’une eau naturelle donne une eau pure. Il n’existe aucune opération mécanique qui
mette en évidence la présence d’autres constituants de l’eau pure. On dit que l’eau pure résiste aux
procédés de fractionnement physique.
Schéma :

FICHE : N°2CLASSE : 7ème A


DATE : EFFECTIF :
DUREE :
ETUDE DE L’AIR
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- décrire une expérience permettant de mettre en évidence la composition de l’air ;
- décrire une expérience permettant de montrer que l’air est pesant ;
- décrire une expérience permettant de déterminer les proportions de l’oxygène et le diazote dans l’air ;
- citer d’autres constituants de l’air ;
- calculer le volume d’air connaissant le volume de dioxygène ;
- calculer le volume de dioxygène contenu dans un volume d’air donné.

II. ÉLÉMENTS DU CONTENU


I. COMPOSITION DE L’AIR
Expérience 2
II. AUTRES ELEMENTS CONTENUS DANS L’air
III. PRE-REQUIS
Définis un mélange

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco LEGRENEUR
ème
4 A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu
29
IV. EVALUATION
1. Cite les principaux constituants de l’air.
2. Quelles sont les proportions des principaux constituants de l’air ?

L’AIR ET SA COMPOSITION
L’air est un gaz qui entoure la terre. Il entretient la vie et est nécessaire aux combustions et joue un rôle
dans bien d’autres choses.

I. COMPOSITION DE L’AIR
Retournons sur une cuve à eau une éprouvette contenant au fond un rouleau de fil de fer.
L’eau monte lentement dans l’éprouvette en même temps le fer se rouille.
Quand le volume de l’eau ne monte plus, on compare le volume d’eau dans l’éprouvette et le volume
initial d’air.
Le volume de la colonne d’eau dans l’éprouvette est approximativement le 1/5ème du volume initial de
l’air.
Le gaz restant dans l’éprouvette est incolore, inodore, pratiquement insoluble dans l’eau et n’entretient
pas la combustion.

Expérience 2
Chauffons le fond d’un tube contenant un morceau de phosphore retourné sur une cuve à eau. Le
phosphore s’enflamme et émet des fumées blanches qui se dissolvent dans l’eau. L’extinction du
phosphore correspond à l’absorption de tout le dioxygène de l’air.
Après refroidissement le niveau de l’eau monte dans le tube et le volume du gaz restant n’est plus que
les 4/5ème du volume d’air primitif. Le gaz restant n’entretient pas la combustion : c’est le diazote.

AUTRES CORPS CONTENUS DANS L’AIR


En plus du diazote et du dioxygène (constituants essentiels),l’air renferme de petites quantités d’autres
gaz qui sont entre autres :
Les vapeurs d’eau,
Du gaz carbonique,
Des gaz rares (argon, néon, hélium) ;
Des impuretés : grains de sable, des microbes, des grains de pollen

FICHE : N°3 CLASSE : 7ème A


DATE : EFFECTIF :
30
DUREE :
MELANGES ET COMBINAISONS
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- définir un mélange hétérogène; une mélange homogène
- citer trois mélanges hétérogènes (au moins); trois mélanges homogènes (au moins).
- citer quatre procédés de séparation des différents constituants d’un mélange
- définir un corps pur ;
- citer trois corps purs.

II. ÉLÉMENTS DU CONTENU


I. NOTION D MELANGE
1. Mélanges hétérogènes
2. Les mélanges homogènes
CARACTERISTIQUES DES MELANGES HOMOGENS ET HETEROGENE
CORPS PURS
Exemples de corps purs
a. L’eau pure
b. Le sucre raffiné, l’alcool, le sel de cuisine
III. PRE-REQUIS
Pourquoi les eaux naturelles sont-elles des mélanges?

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco LEGRENEUR
4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu

IV. EVALUATION
1. Définis un mélange, une combinaison.
Cite trois méthodes de séparation des constituants d’un mélange.

MELANGES ET CORPS PURS

I. NOTION D MELANGE
Les eaux naturelles et l’air sont des mélanges. La plupart des corps qui se trouvent dans la nature sont
des mélanges.
Un mélange est une association de deux ou plusieurs substances solides, liquides ou gazeuses, qui
n’interagissent pas chimiquement.
On distingue deux types de mélanges : les mélanges hétérogènes et les mélanges homogènes.

1. Mélanges hétérogènes
31
Un mélange hétérogène est une substance dont les constituants sont visibles soit à l’œil nu, soit à la
loupe ou au microscope.
Il existe trois (3) types de mélanges hétérogènes :
- Les mélanges hétérogènes simples qui se séparent en quelques minutes, parfois même en quelques
secondes.
- Les mélanges hétérogènes de type suspension qui prennent quelques jours ou même quelques heures à
se séparer.
- Les mélanges hétérogènes de type colloïde qui eux prennent des mois à se séparer.
Exemples :
- Un échantillon de granite (quartz, mica, feldspath).
- L’eau naturelle (particules terreuses).
- Le lait, vu au microscope (liquide contenant en suspension des globules de matières grasses).

2. Les mélanges homogènes


Un mélange homogène est une substance dans laquelle les constituants sont indiscernables à l’œil et
même au microscope le plus puissant.
Les mélanges homogènes contiennent une seule phase visible à l’œil nu.
Les mélanges homogènes sont appelés des solutions. Ils sont composés de deux partes :
- La partie qui reçoit les autres pour les dissoudre : le solvant.
- Les autres parties qui sont dissoutes dans le solvant et qu’on ne peut plus distinguer : les solutés.
Exemples
Mélanges d’eau et de sucre ou de sel, le sucre ou le sel se dissout totalement dans l’eau. L’eau sucrée
ou salée ainsi obtenue est appelée solution aqueuse d’eau salée ou d’eau sucrée.
Le corps dissous (le sel ou le sucre) est appelé le soluté. Le liquide dans lequel il est dissous s’appelle
le solvant (l’eau).
Eau + alcool.
L’air est un mélange d’oxygène d’azote et de gaz carbonique.
L’or et l’argent fondus ensemble donnent par refroidissement un alliage qui est une solution solide
homogène.
CARACTERISTIQUES DES MELANGES HOMOGENS ET HETEROGENE
Mélange homogène (ou combinaison) Mélange hétérogène
Laisse passer la lumière limpide Ne laisse pas passer la lumière,
Comporte une seule phase visible Comporte au moins deux phases visibles
Dans un mélange homogène, il y a : Dans un mélange hétérogène il y a
arrangement désordonné des différentes sortes
de particules
Distribution uniforme des particules de soluté Généralement possibilité de distinguer à l’œil
dans le solvant. nu les constituants

Impossibilité de distinguer les constituants


Exemples : Eau, jus de pomme, sirop. Exemples : lait, jus de tomates, jus d’orange,
eau et sable, eau et huile, vinaigrette, salade de
fruits, échantillon de minerais, eau naturelle
trouble

32
PROCEDES DE SEPARATION DES CONSTITUANTS DES MELANGES
Les mélanges peuvent être séparés par des procédés de séparation qui sont :
Sédimentation (décantation) Chromatographie
Filtration Extraction
Cristallisation Extraction liquide-liquide
Distillation Extraction liquide-solide
Centrifugation Précipitation
Tri-magnétique Absorption
Criblage Evaporation

Ces procédés de séparation trouvent leurs applications dans de nombreux domaines tels les produits
pétroliers, la préparation des médicaments, la production d’eau potable, le traitement des eaux usées de
teinturerie textile.
CORPS PURS
Un corps pur est une substance qui a des constances physiques bien définies (température d’ébullition,
température de fusion, masse volumique).
Exemples de corps purs
a. L’eau pure
L’eau pure obtenue par distillation d’une eau naturelle, est un corps pur. Elle possède un certain
nombre de propriétés physiques constantes qui la distinguent des autres liquides. Ces constantes
physiques de valeurs bien déterminées sont les critères de pureté de l’eau.
En effet :
- seule l’eau pure commence à bouillir à 100°C, cette température reste fixe pendant toute la durée de
l’ébullition ;
- elle seule commence à congeler à 0°C et conserve cette température pendant toute la durée de la
congélation ;
- elle seule a une masse volumique égale à 1000kg/m3 ou 1g/cm3 à 4°C.
En plus de ces constances mesurables, l’eau pure est transparente, incolore, inodore et insipide.
Ces propriétés restent vraies quelle que soit l’origine de l’eau distillée utilisée.

b. Le sucre raffiné, l’alcool, le sel de cuisine, d’usage courant au laboratoire de chimie, sont des corps
pures.

FICHE : N°4CLASSE : 7ème A


DATE : EFFECTIF :
DUREE :
LA COMBUSTION
33
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- définir une combustion ;
- décrire la combustion du carbone ;
- identifier le produit résultant de la combustion du carbone
- résumer par une écriture la combustion du carbone dans le dioxygène ;
- décrire l’expérience de la combustion du soufre ;
- résumer par une écriture la combustion du soufre dans le dioxygène ;
- citer de combustibles d’origine végétale (le charbon de bois, le charbon de terre ou la houille, le bois,
le lignite) ;
- citer des combustibles issus des pétroles (l’essence, le kérosène, le fioul ou fuel, le butane, le propane,
le méthane)
- définir les termes combustible, comburant, carburant ;
- citer quelques dangers des combustions ;
- citer quelques précautions à prendre pour éviter des accidents dûs aux combustions ;
- schématiser le triangle du feu.
II. ÉLÉMENTS DU CONTENU
1. Définitions
Un combustible
Un comburant
Exemples de combustibles
Une combustion
2. Les combustibles
3. La combustion
a. Expérience
4. Combustion du soufre
Expérience
5. Danger des combustions
Triangle du feu
Les précautions à prendre pour éviter les incendies et les explosions
Les précautions à prendre pour éviter les asphyxies et les intoxications
III. PRE-REQUIS
Cite les principaux constituants de l’air.

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco LEGRENEUR
4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu

IV. EVALUATION
1. Définir une combustion, un combustible, un comburant, un carburant.

34
2. Décrire l’expérience de la combustion du carbone, la combustion du soufre.
3 Cite des combustibles d’origine végétale et des combustibles d’origine issus des pétroles.
4. Cite des dangers des combustions.
5. Cite quelques précautions à prendre pour éviter les accidents dûs aux combustions.

LES COMBUSTIONS
I. Définitions
Un combustible est une substance qui brûle en présence d’oxygène ou comburant.
Un comburant est un corps qui permet la combustion.
Exemples de combustibles : charbon, coton, papier, carton, matières plastiques, alcool, pétrole.
Une combustion est la réaction chimique produite par le combustible avec l’oxygène en brûlant. Cette
combustion peut être complète avec un excès de dioxygène ou d’air ou incomplète avec une
insuffisance d’air ou de dioxygène.
II. La combustion du carbone
Le carbone dans l’air (dioxygène) en donnant le dioxyde de carbone ou le gaz carbonique.
Carbone + Dioxygène dioxyde de carbone
Schéma
3. Combustion du soufre
Le soufre brûle avec une courte flamme bleue dans le dioxygène en produisant une odeur suffocante :
c’est le gaz sulfureux de formule SO2
Soufre + dioxygène dioxyde de soufre
Schéma :
4. PRECAUTIONS A PRENDRE POUR EVITER LES INCENDIES ET LES EXPLOSIONS
- Surveiller les brûleurs de cuisinières et de fourre ;
- respecter les règles de stockage des combustibles ;
35
- bien fermer les robinets des gaz combustibles (butane) ;
- éloigner le feu des produits pétroliers et aérosols ;
Eviter de brûler le bois avec sous excès d’air.

5. PRECAUTIONS A PRENDRE POUR EVITER LES ASPHYXIES ET LES


INTOXICATIONS
Il faut une aération des locaux pour l’évacuation des gaz issus de la combustion et pour l’arrivée d’air
frais et le renouvellement d’oxygène.

FICHE : N°5 CLASSE : 7ème A


DATE : EFFECTIF :
DUREE :
NOTION DE CORPS PURS SIMPLES ET DE CORPS PURS COMPOSES

I. ETUDE D’UN CORPS COMPOSE : DECOMPOSITION DE L’EAU PAR ELECTROLYSE

I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- réaliser l’expérience de l’électrolyse de l’eau ;
- caractériser les gaz recueillis ;
- définir un corps pur composé ;
- citer des exemples de corps purs simples ;
- citer des exemples de corps purs composés.
II. ÉLÉMENTS DU CONTENU
I. ETUDE D’UN CORPS COMPOSE : DECOMPOSITION DE L’EAU PAR ELECTROLYSE
1. Expérience
a. Dispositif :
b. schéma :
c. Expérience
Conclusion

2. Caractérisation des résultats


Caractérisation des résultats
Conclusion :
II. CORPS PURS SIMPLES ET CORPS PURS COMPOSES
Définition :

36
Les métaux
Les métalloïdes
II. LES CORPS PURS COMPOSES OU COMBINAISONS
1. Définition
2. Exemples :

III. PRE-REQUIS
Quels sont les dangers des combustions ?

IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco LEGRENEUR
4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu

IV. EVALUATION
1. Décris l’expérience de l’électrolyse de l’eau.
2. Identifie les produits de l’électrolyse de l’eau ;
3. Définis un corps pur simple.
5. Définis un corps pur composé.
6. Cite les exemples de corps purs composés.
7. Cite des exemples de corps purs simples.

37
NOTION DE CORPS PURS SIMPLES ET DE CORPS PURS COMPOSES

I. ETUDE D’UN CORPS COMPOSE : DECOMPOSITION DE L’EAU PAR ELECTROLYSE


1. Expérience
a. Dispositif :
L’appareil utilisé pour faire l’électrolyse de l’eau est un voltamètre, vase dont le fond est traversé par
deux fils reliésaux bornes + et - d’une source de courant continu (piles sèches, batterie
d’accumulateurs).
Les deux fils de platines sont appelés électrodes : l’électrode reliée au pôle + est l’anode et celle reliée
au pôle – est la cathode.
b. schéma :
c. Expérience
Remplissons le voltamètre avec de l’eau pure additionnée d’acide chlorhydrique (ou de soude
caustique). Le courant électrique traverse le voltamètre de l’anode à la cathode. Il se forme à la surface
des électrodes des bulles de gazeuses. Des gaz sont recueillis aux électrodes.
Le gaz recueilli à la cathode est le double de celui recueilli à l’anode.
2. Caractérisation des résultats
Le gaz recueilli à l’anode rallume vivement une allumette ne présentant qu’un bout rouge : c’est
l’oxygène.
Le gaz recueilli à la cathode détonne en présence d’une allumette enflammée : c’est le dihydrogène.
Conclusion :L’électrolyse est un procédé de fractionnement chimique. Elle permet de décomposer
l’eau pure en deux constituants gazeux : le dioxygène et le dihydrogène.
La décomposition de l’eau pure donne ces deux gaz dans un rapport fixe : deux volumes de
dihydrogène pour un volume de dioxygène.
II. CORPS PURS SIMPLES ET CORPS PURS COMPOSES
Les corps purs comprennent les corps purs simples et les corps purs composés ou combinaisons.
L’électrolyse de l’eau pure donne le dioxygène et le dihydrogène.
Nous avons vu que l’eau distillée est un corps pur composé.
Si nous essayons de décomposer le dioxygène et le dihydrogène, nous n’obtenons aucun résultat.
On dit que ce sont des corps purs simples.

Définition : un corps pur simple est un corps dont il est impossible d’extraire d’autre corps quelque soit
le procédé d’analyse utilisé.
Les corps purs simples se divisent en deux grands groupes : les métaux et les métalloïdes.

Les métaux
Le fer, l’aluminium, le zinc, le cuivre sont des métaux. Ils conduisent le courant électrique et la chaleur.
Ils sont des conducteurs.
Les métalloïdes
Le dioxygène, le dihydrogène, le soufre, l’azote, le carbone etc… sont de métalloïdes. Ils ne conduisent
pas le courant et la chaleur. Ce sont des isolants.

II. LES CORPS PURS COMPOSES OU COMBINAISONS


38
1. Définition
Un corps pur composé (ou combinaison) est un corps formé de deux ou plusieurs corps purs simples
dans des proportions bien déterminées.

2. Exemples : le gaz sulfureux, le chlorure de sodium (ou sel de cuisine), le dioxyde de carbone (ou gaz
carbonique) et l’acide chlorhydrique sont des corps purs composés ou combinaisons.

FICHE : N°6 CLASSE : 7ème A


DATE : EFFECTIF :
DUREE :
NOTION DE SYMBOLISME CHIMIQUE
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- expliquer la notion de symbolisme ;
- écrire les symboles de quelques éléments usuels (exemples : hydrogène, oxygène, carbone, soufre,
cuivre, sodium, potassium, azote, magnésium, mercure)
II. ÉLÉMENTS DU CONTENU
I. SYMBOLES DES ELEMENTS
2. Quelque fois des corps commencent par la même première lettre.
3. Parfois le nom de certains corps simples dérive de leur ancien nom
III. TABLEAU DE QUELQUES CORPS PURS SIMPLES ET LEUR MASSE
II. Définition
III. TABLEAU DE QUELQUES CORPS PURS SIMPLES ET LEUR MASSE
FORMULES DE QUELQUES CORPS PURS COMPOSES
III. PRE-REQUIS
Quels sont les éléments qui composent l’eau ?
IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco LEGRENEUR
4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
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ACTIVITES : Confère contenu
IV. EVALUATION
1. Définis le symbolisme chimique.
2. Ecris le symbole de chacun des éléments suivants : exemples : hydrogène, oxygène, carbone, soufre,
cuivre, sodium, potassium, azote, magnésium, mercure.
SYMBOLISME CHIMIQUE
I. SYMBOLES DES ELEMENTS
1. Pour simplifier l’écriture des corps on a convenu de représenter chaque élément par un signe ou un
symbole. Ce symbole peut être représenté par la première lettre majuscule du nom de l’élément.
Exemples :
Hydrogène : H ; Oxygène : O ; Carbone : C ; Fluor : F ; Soufre : S.
2. Quelque fois des corps commencent par la même première lettre.
Pour faire la différence, on fait suivre la première lettre d’une deuxième en minuscule prise dans le
nom du corps.
Exemples :
Eléments Symboles
Carbone C
Cuivre Cu
Calcium Ca
Chlore Cl
Fer Fe
Fluor F
3. Parfois le nom de certains corps simples dérive de leur ancien nom
Exemples :
Eléments Symboles
Sodium/ Natrium Na
Azote/ Nitrogen N
Potassium / Kalium K
Mercure/ Hg
Hydrogyrum
Or / Aurum Au
II. Définition
Le symbolisme chimique est la représentation des corps purs (ou éléments) par un symbole ou formule

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FICHE : N°7 CLASSE : 7ème A
DATE : EFFECTIF :
DUREE :
LE GAZ CARBONIQUE
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- réaliser quelques expériences de la préparation du gaz carbonique au laboratoire.
- Caractériser le gaz carbonique à l’aide de l’eau de chaux.
- Décrire une expérience de la préparation du gaz carbonique dans l’industrie.
- citer des utilisations du gaz carbonique.
II. ÉLÉMENTS DU CONTENU
LE GAZ CARBONIQUE OU DIOXYDE DE CARBONE (CO2)
I. Préparation du gaz carbonique
1. Au laboratoire
a. Expérience
b. Schéma du dispositif expérimental
2. Préparation du gaz carbonique dans l’industrie
II. PROPRIETES PHYSIQUES
III. PROPRIETES CHIMIQUES
IV. IMPORTANCE DU DIOXYDE DE CARBONE
III. PRE-REQUIS
Cite quelques gaz que tu connais.
Quelle est la formule du gaz carbonique ?
IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco LEGRENEUR
4ème A
MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu
IV. EVALUATION
1. Décris la préparation du gaz carbonique au laboratoire :
a. Expérience ;
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b. Formule du gaz carbonique ;
c. Schéma du dispositif expérimentale.
2. Décris la méthode de préparation du gaz carbonique dans l’industrie.
3. Cite les utilisations du gaz carbonique.
LE GAZ CARBONIQUE OU DIOXYDE DE CARBONE (CO2)
Le gaz carbonique est un gaz très connu qui existe dans l’air en très faible quantité. La combustion du
carbone, de l’essence et la respiration produisent des grandes quantités de gaz carbonique.
I. Préparation du gaz carbonique
1. Au laboratoire
a. Expérience
Versons un peu d’acide chlorhydrique sur un morceau de craie naturelle. Il se produit une
effervescence. Faisons barboter le gaz dégagé dans de l’eau de chaux ; celle-ci se trouble. Le gaz qui se
forme est du dioxyde de carbone (CO2).
Laissons la craie dans l’acide, elle finit par disparaitre. Il ne reste plus qu’un dépôt limoneux dû à des
impuretés.
L’eau renferme alors en solution un sel appelé chlorure de calcium (CaCl2).
Chlorure d’hydrogène + Craie chlorure de calcium + eau + dioxyde de carbone
2HCl + CaCO3 CO2 + CaCl2 + H2O
b. Schéma du dispositif expérimental
2. Préparation du gaz carbonique dans l’industrie
Dans l’industrie le gaz carbonique est préparé par décomposition du calcaire par la chaleur.
Calcaire + chaleur dioxyde de carbone + chaux vive.
Le dioxyde de carbone se forme aussi à la suite des fermentations alcooliques.

II. PROPRIETES PHYSIQUES


Le gaz est un gaz incolore, d’odeur légèrement piquante, plus dense que l’air. La masse molaire est
44g/mol. Un litre de dioxyde de carbone pèse 1,96g. La densité est 1,5. Il est soluble dans l’eau. Il se
liquéfie plus facilement que l’air.
III. PROPRIETES CHIMIQUES
Le dioxyde de carbone n’entretient pas la combustion ni la respiration. Le dioxyde de carbone forme
avec l’eau l’acide carbonique (H2CO3). Il est un anhydride.
Un anhydride est un corps qui se combine avec l’eau pour donner un acide.
Les sels de l’acide carbonique s’appellent carbonates. Le dioxyde de carbone trouble l’eau de chaux.
A température supérieure à 1000°C le carbone réduit le dioxyde de carbone en oxyde de carbone.

IV. IMPORTANCE DU DIOXYDE DE CARBONE


Le dioxyde de carbone rejeté par les combustions, la respiration des êtres vivants ne s’accumule pas
dans l’atmosphère. Une partie est dissoute dans les eaux naturelles et une autre partie est utilisée par les
plantes vertes pour réaliser la synthèse des substances organiques qui constituent leurs tissus.
Le dioxyde de carbone est utilisé dans certain extincteurs d’incendie.

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FICHE : N°8 CLASSE : 7ème A
DATE : EFFECTIF :
DUREE :
LE SEL DE CUISINE OU CHLORURE DE SODIUM
I. OBJECTIFS
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- Citer quelques gisements de sel ;
- expliquer la méthode d’extraction du sel à partir de l’eau de mer ;
- expliquer la méthode d’extraction du sel gemme.
- citer des utilisations du sel de cuisine.
- citer les propriétés physiques du sel de cuisine
- citer les propriétés chimiques du sel de cuisine
II. ÉLÉMENTS DU CONTENU
I. Extraction du sel
1. A partir de l’eau de mer
2. A partir du sel gemme
a. Extraction à ciel ouvert
b. Lorsque le terrain ne présente pas l’établissement de galeries, on remonte à la surface du sol le sel
en solution dans l’eau.
II. PROPRIETES PHYSIQUES
III. PROPRIETES CHIMIQUES
IV. UTILISATION DU SEL DE CUISINE
III. PRE-REQUIS
Cite les. Eléments chimiques qui composent le chlorure de sodium.
IV. STRATEGIE:
DOCUMENTS: Physique et chimie 7ème A ; CHIMIE 7ème A Edition Améco ; LEGRENEUR
4ème A
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MATERIEL : Schémas sur tableau
ACTIVITES : Confère contenu
IV. EVALUATION
1. Décris la préparation du gaz carbonique au laboratoire :
a. Expérience ;
b. Formule du gaz carbonique ;
c. Schéma du dispositif expérimentale.
2. Décris la méthode de préparation du gaz carbonique dans l’industrie.
3. Cite les utilisations du gaz carbonique.
LE SEL DE CUISINE OU CHLORURE DE SODIUM

Le chlorure de sodium ou sel de cuisine est un corps très répandu dans la nature. On le trouve en
dissolution dans l’eau de mer qui en constitue une réserve inépuisable (sel marin) et en gisement sous-
terrain (sel gemme) dans certaines régions.

I. Extraction du sel
1. A partir de l’eau de mer
Le sel est extrait dans les marins salants par évaporation de l’eau de mer sous l’action de la chaleur
solaire.
On fait arriver l’eau dans un réservoir, la vasière où se déposent le sable et les matières terreuses en
suspension.
L’eau clarifiée passe ensuite dans les bassins de concentration où se déposent les sels moins solubles :
carbonate de calcium, sulfate de calcium.
L’eau saturée de sel passe dans les tables salantes où la couche d’eau n’a que quelques centimètres
d’épaisseur. Après évaporation, les cristaux de sel se déposent. Le sel est rassemblé en tas.
Schéma :
2. A partir du sel gemme
Le sel gemme a été déposé par les mers anciennes. Il est cristallisé dans le sous-sol de certaines régions
mélangé à des matières terreuses.
Il est extrait de deux façons :
a. Extraction à ciel ouvert
Si le sel est assez pur et se présente en bancs épais on l’extrait directement soit à ciel ouvert ou dans les
mines.
b. Lorsque le terrain ne présente pas l’établissement de galeries, on remonte à la surface du sol
le sel en solution dans l’eau.
A cet effet, on enfonce deux tubes concentriques jusqu’à la couche de sel et on envoie de l’eau dans
l’espace entre les deux tubes. Cette eau remonte saturée de sel dans le tube. Par évaporation on obtient
des cristaux de sel.
Schéma :

II. PROPRIETES PHYSIQUES


Le chlorure de sodium est un solide blanc cristallisé de saveur salée. Il est très soluble dans l’eau : 1l
d’eau dissous 360g à 400g de sel. Il fond à 800°C et se vaporise au rouge vif sans se décomposer.

III. PROPRIETES CHIMIQUES


Le chlorure de sodium est un électrolyte. Il est constitué de sodium et de chlore. Au passage du courant
électrique, le chlorure de sodium se décompose en Chlore et en
sodium.
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Le chlore se dégage à l’anode et à la cathode se trouve le sodium.
Chlorure de sodium dichlore + sodium
L’acide sulfurique attaque le chlorure de sodium pour donner le sulfate de sodium (Na2SO4) et l’acide
chlorhydrique (HCl).
H2SO4 + 2NaCl Na2SO4 + 2HCl

IV. UTILISATION DU SEL DE CUISINE


- Le sel de cuisine est utilisé comme condiment dans la préparation des aliments.
- Le sel de cuisine est un antiseptique fort.
- Il est utilisé pour la conservation des aliments : poissons, viandes, légumes.
- A défaut d’alcool, il peut être utilisé pour désinfecter les plaies.
- il est utilisé pour la préparation de la soude et l’eau de javel.

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