Vous êtes sur la page 1sur 14

Complexes S2NS

INTRODUCTION AUX NOMBRES COMPLEXES


On sait que    depuis la 9ème. Donc, semble être le plus grand ensemble de nombres.
Mais, dans , l’équation x2 = – 1 n’a pas de solution. Il est apparu peu à peu qu’attribuer une solution à cette
équation facilitait grandement les calculs et permettait de grands progrès dans les découvertes de l’algèbre,
mais aussi de la géométrie.
En notant i, un nouveau nombre, solution de x2 = – 1 ( on a donc i 2 = – 1 ), et en l’ajoutant aux réels, on a été
conduit à considérer d’autres nouveaux nombres : les produits i.b ( de i par un réel b ), puis les sommes
a + i.b ( avec a réel ).
L’ensemble de tous les nombres ainsi obtenus, réels compris, est maintenant appelé l’ensemble des
nombres complexes. Ce nouvel ensemble est plus grand que l’ensemble et le contient.

I- Définitions et forme algébrique


L’ensemble des nombres complexes noté C I vérifie les propriétés suivantes :
(1) C
I contient l’ensemble des nombres réels
(2) C
I contient un nombre noté i tel que i 2 = – 1
(3) C
I est muni des opérations + et . ( avec les mêmes règles que dans IR )
(4) tout nombre complexe s’écrit de façon unique sous la forme a + i.b, avec (a ; b)  IR2.
On l’appelle la forme algébrique du nombre complexe.
On désigne souvent les complexes par la lettre z, on a donc : z = a + i.b
a s’appelle la partie réelle de z et se note Re(z).
b s’appelle la partie imaginaire de z et se note Im(z).
ATTENTION : La partie « imaginaire » d’un nombre complexe est un nombre réel !
Remarques : • z  IR  Im(z) = 0
• z est imaginaire pur  Re(z) = 0
Conséquence du (4) : Si deux nombres complexes sont égaux alors ils ont même partie réelle et
même partie imaginaire.
Exercices : ex 1, 2

II- Représentation géométrique


⎯⎯→ ⎯⎯→
Le plan, muni d’un repère orthonormé direct ( O ; e1 ; e2 )
s’appelle le plan complexe ou plan de Gauss ou plan d’Argand
(mathématicien suisse (1768 – 1822)).
A tout point M ( a ; b ) correspond le nombre complexe z = a + i.b.
Inversement à tout complexe z = a + i.b correspond le point M ( a ; b ).
On dit que z est l’affixe de M et que M est l’image de z.
Remarques :
•Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des abscisses appelé aussi axe des réels.
•Les imaginaires purs sont les affixes des points de l’axe des ordonnées appelé aussi axe des
imaginaires purs.
Exercices : ex 3, 4 et 5

1/5
Complexes S2NS

III- Nombre complexe conjugué


1) Définition
Si z = a + i.b alors le nombre complexe z = a − i.b est appelé nombre complexe
conjugué de z. ( z se lit « z barre » )

Remarques : Soit z  C.
I
• z  IR  z = z
• z est imaginaire pur  z = − z

Exemples : 2 + 3 i = 2 − 3 i −4 = −4 2 i = −2 i

Conséquences : • z = z car a + i b = a − i b = a + i b
• z.z = a 2 + b 2 car ( a + i b )( a + i b ) = ( a + i b )( a − i b ) = a 2 + b 2
• z + z = 2.Re ( z ) car ( a + i b ) + ( a − i b ) = 2. a
• z − z = 2 i.Im ( z ) car ( a + i b ) − ( a − i b ) = 2 i.b

2) Interprétation géométrique

Dans le plan complexe, le point M ’ d’affixe z


est l’image du point M d’affixe z par la symétrie
par rapport à l’axe des abscisses.

Exercice : ex 6

2/5
Complexes S2NS

IV- Opérations sur les nombres complexes


On applique les mêmes règles que dans IR et on utilise le fait que i 2 = – 1.

Exemple avec z = 3 + i et z’ = 2 – 3i

1) Addition
z + z’ = ( 3 + i ) + ( 2 – 3 i ) = ( 3 + 2 ) + i ( 1 – 3 ) = 5 – 2 i

2) Soustraction
z – z’ = ( 3 + i ) – ( 2 – 3 i ) = ( 3 – 2 ) + i ( 1 + 3 ) = 1 + 4 i

3) Multiplication
z . z’ = ( 3 + i ) ( 2 – 3 i ) = 6 – 9 i + 2 i – 3 i 2 = 9 – 7 i

4) Division
z
Pour obtenir la forme algébrique de , on multiplie numérateur et dénominateur par le
z’
conjugué de z’ car z '.z ' est un nombre réel.

z
=
3+i
=
( 3 + i )( 2 + 3i ) = 6 + 9 i + 2 i + 3 i 2 = 3 + 11 i = 3 + 11 i = 3 + 11 i
z’ 2 − 3i ( 2 − 3i )( 2 + 3i ) 22 − ( 3 i )
2
4 − ( −9 ) 13 13 13

Cas particulier : lorsque le dénominateur est un imaginaire pur, on peut se contenter de


multiplier le numérateur et le dénominateur par i ou – i.
3 + i ( 3 + i ) .i 3i + i 2 3i − 1 1
Exemple : = = = = − +i
−3i ( −3i ) .i −3i 2
3 3
Exercices : ex 7, 8.

5) Conjugué et opérations
Soient z1 , z2  C
I et n  IN :

• z1 + z2 = z1 + z2

• z1 − z2 = z1 − z2

• z1 .z2 = z1 .z2

• zn = z n
 z1  z1
•Si z2  0 alors  =
 z2  z2
Exemples :

( 2 + 3 i )( 4 − i ) = 8 − 2 i + 12 i − 3 i 2 = 11 + 10 i = 11 − 10 i
( 2 + 3 i ).( 4 − i ) = ( 2 − 3 i )( 4 + i ) = 8 + 2 i − 12 i − 3 i 2 = 11 − 10 i
Exercices : ex 9 et 10
Exercices : ex 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18.

3/5
Complexes S2NS

INTRODUCTION AUX NOMBRES COMPLEXES

Exercice 1 :
Calculer i 2 , i3 , i 4 , i 7 , i 352 , i1833 puis en déduire une formule générale de i n suivant les valeurs de l’entier
positif n.

Exercice 2 :
Donner la forme algébrique des nombres complexes z1 et z2 suivants :

1) z1 = 2 i3 − 5 i 2 + i − 7 z2 = i 6 + i 5 + i 4 + i 3
2) z1 = 3 i 4 − 2 i 3 + i 2 − 3 i + 1 z2 = 5 i5 + 4 i 4 + 5 i3 − 4 i 2 + 2 i − 3

Exercice 3 :
Dans le plan complexe, placer les points A, B, C, D, E et F d’affixes respectives :
– 1 – 2i , 4 – i , 1 + i , – 2 , – 2i et 5 – 4i.

Exercice 4 :
1) Dans le plan de Gauss ci-contre,
lire les affixes des points E, F et G.

1   2 11 
2) On donne les points A ( – 1 ; 2), B  ;3  , C  ;  . Quels sont les affixes des points A, B et C ?
4  3 5 

5
3) On sait que Re (z) = 2 et Im (z) = – .
3
Déterminer la forme algébrique de z et placer son point image dans le plan complexe.

4) Placer dans le plan complexe, les points A et B dont les affixes sont telles que :
a) z A est imaginaire pur et Im ( z A ) = – 2
b) z B est réelle et Re ( z B ) = – 2 .

Exercice 5 :
Dans le plan complexe, on considère le point M d’affixe z = a + i b ( a et b réels ).
1) Déterminer les affixes des points M ’, M ’’ et M ’’’ respectivement symétriques de M par rapport à
l’axe des abscisses, à l’axe des ordonnées, au point O.
3
2) Dessiner une figure et placer M ’, M ’’ et M ’’’ dans le cas où z = – 2 + i.
2
4/5
Complexes S2NS

Exercice 6 :
On considère les valeurs suivantes de z : 3 + 5i , – 3i , 2 , 3i 2 + i , 0.
Déterminer, pour chacune de ces valeurs Re ( z ), Im ( z ) et z .
Indiquer les nombres complexes qui sont imaginaires purs.

Exercice 7 :
1) Soit z1 = 2 − i et z2 = 3 + 3 i .
Calculer, en donnant le résultat sous forme algébrique :
z1
( z1 ) ( z2 )
2 3
z1 + z2 z1 − z2 z1.z2
z2
2) Soit z1 = −1 + 3 i et z2 = 4 − i .
Calculer, en donnant le résultat sous forme algébrique :
z1 z1 + 2
( z1 ) − 2 z1.z2 + ( z2 )
2 2
z1 − z2
z2 z2 − i

Exercice 8 :
Donner la forme algébrique des nombres complexes z1 et z2 suivants :

1) z1 = (1 + i) (3 – 2i) z2 = 3i (2 – 3i)

2) z1 = (4 + 2i)2 z2 = (2 – 5i)2

3) z1 = (i + 1) (i – 1) z2 = (2 + 7i) (2 – 7i)

1 1
4) z1 = z2 =
i 1−i

3 − 2i 2−i
5) z1 = z2 =
1+ i 1 − 3i

2 − 3i 2 − i −1 + 3i 2 + i
6) z1 = + z2 = −
1+ i 1− i 1+ i 1 − 2i

5+ 2 i 2
7) z1 = ( 2 − i )
3
z2 = +
3− 4 i 3+ 4 i

Exercice 9 :
Soient z1 = 3 – 2 i et z2 = 1 + i.

Calculer : 1) z1 + z2 et z1 + z2 2) z1 − z2 et z1 − z2

z  z
3) z1 . z2 et z1 . z2 4)  1  et 1
 z2  z2

5/5
Complexes S2NS

Exercice 10 :
Calculer la forme algébrique du nombre complexe conjugué de :
1− i i (1 − 7 i )
z1 = ( 4 + i )( 2 − 3 i ) z3 = (1 + 2 i )
2
z2 = z4 =
5+i (2 + 3 i)
2

Exercice 11 :
Ecrire sous forme algébrique l’inverse de chacun des nombres complexes suivants :
1 i 3
z1 = 2 + i z2 = 3 − i z3 = − + z4 = 3 − 4 i z5 = −2 − 7 i
2 2

Exercice 12 :
1 i 3
On pose j = − + .
2 2
1) Calculer j 2 , j 3 puis j n suivant les valeurs de l’entier naturel n.
2) Calculer 1 + j + j 2 .
3) Calculer la somme S = 1 + j + j 2 + ... + j 2001 + j 2002 .
4) Exercice 13 :
Calculer f (i), f (1 − i) et f (1 + i) et représenter graphiquement leurs images dans le plan de Gauss :
−2 z + 1
1) f ( z) = 2iz 2 − (1 − i) z − 2i 2) f ( z ) =
iz + 1

Exercice 14 :
Soient z1 = 1 – 2i et z2 = − 3 + 5i.

z  Re ( z1 ) Im ( z1 ) z 
Calculer : a) Re  1  b) c) d) Im  1 
 z2  Re ( z2 ) Im ( z2 )  z2 

Exercice 15 :
Soient z1 = 5 – 8i et z2 = 3x − 2i.(i + y) avec (x ; y)  IR2.
Trouver x et y tels que z1 = z2 .

Exercice 16 :
Comment choisir le complexe z pour que Z = z2 + 2z − 3 soit réel ?
Représenter en rouge les images des solutions dans le plan de Gauss.

Exercice 17 :
Comment choisir le complexe z pour que Z = z 2 − z.z + 8 − 2 i soit imaginaire pur ?
Représenter en rouge les images des solutions dans le plan de Gauss.

Exercice 18 :
Comment choisir le complexe z pour que z 2 − 2 z + 1 = 0 ?
Représenter en rouge les images des solutions dans le plan de Gauss.
6/5
Complexes S2NS

REPONSES

Exercice 2 : 1) −2 − i et 0 2) 3 − i et 5 + 2i

1 1
Exercice 7 : 1) 5 + i et 9 + 6i 2) 12 + 16i et −21− 20i 3) −2 et 53 4) − i et + i
2 2
1 5 1 1 13 18
5) − i et + i 6) 1 − 2i et 1 + i 7) 2 −11i et + i
2 2 2 2 25 25

1 5
Exercice 9 : 1) 4 + i 2) 2 + 3i 3) 5 − i 4) + i
2 2

Exercice 10 :
2 3 23 89
z1 = 11 + 10i z2 = + i z3 = −3 − 4i z4 = − + i
13 13 169 169

Exercice 11 :
1 2 1 1 3 1 1 1 3 1 3 4 1 2 7
= − i = + i =− − i = + i =− + i
z1 5 5 z2 4 4 z3 2 2 z4 25 25 z5 53 53

Exercice 16 : Re ( z ) = −1 ou Im ( z ) = 0

Exercice 17 : Im ( z ) = 2

Exercice 18 : S = 1; −1 + 2i ; −1 − 2i

7/5
Complexes S2NS

MODULE ET ARGUMENTS D’UN NOMBRE COMPLEXE

III- Module et arguments d’un nombre complexe

( )
Soit O ; e1 ; e2 un repère orthonormé du plan complexe.

1) Module d’un nombre complexe

Définition :
z est un nombre complexe de forme algébrique a + i b (a et b sont réels).
Le module de z est le nombre réel positif noté z et défini par :

z = a2 + b2 ( = Re2 ( z ) + Im2 ( z ) )

Interprétation géométrique :
Dans le plan complexe, si M a pour affixe z , alors OM = z .
z
Autrement dit, le module d’un nombre complexe représente
graphiquement la distance entre son image et l’origine du repère.

Remarques :
➢ Si z = a (un nombre réel), alors z = a (module égal à la valeur absolue de a).
➢ z = 0  z = 0 car OM = 0  M = O .
z.z = x 2 + y 2 = z .
2

Exemple : Soit z = 3 − 2 i .

z = 32 + ( − 2) = 9 + 4 = 13
2

2) Arguments d’un nombre complexe non nul

Définition :
Dans le plan complexe, z est un nombre complexe
non nul de point image M. 
On appelle argument de z et on note arg ( z ) , toute mesure en
radians, de l’angle orienté : ( e ; OM )
1

Remarques :
➢ Un nombre complexe non nul z a une infinité d’arguments ; si  (téta) est l’un d’entre
eux, tout autre est de la forme  + k .2  avec k  .
➢ On note arg ( z ) =  un argument du nombre complexe z.

8/5
Complexes S2NS

( )
➢ On note Arg ( z ) =  la mesure en radians ,de l’angle orienté e1 ; OM qui appartient à
l’intervalle −  ;   . On appelle cette mesure l’argument principal du nombre
complexe z.
7 
Exemples : si arg (z) = alors Arg (z) =
3 3
11 
si arg (z) = alors Arg (z) = –
6 6
( )
➢ 0 n’a pas d’argument (car l’angle e1 ; 0 n’est pas défini)


Exemples : arg (i) = + 2k
2
arg (1) = 0 + 2k

arg (1 + i) = + 2k
4

Plus généralement : z  *
+  arg (z) = 0 + k 2
z *
−  arg (z) =  + k 2

z =  i avec   *
 arg (z) =
+ k 2
+ 2

z =  i avec   *−  arg (z) = – + k 2
2
Exercices : ex 1, ex 2, ex 4 de la feuille (aspect graphique)

3) Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul

Théorème :
Tout nombre complexe z non nul peut s’écrire sous la forme :
z = |z|.(cos  + i sin  ) où  désigne un argument de z.
On l’appelle la forme trigonométrique de z.

Remarques :
➢ La forme trigonométrique fait apparaître le module et un argument de z.
➢ La forme algébrique fait apparaître la partie réelle et la partie imaginaire de z.

Démonstration :
On écrit z sous la forme algébrique : z = a + i b.
Formules trigonométriques dans le triangle rectangle :
OA a AM OB b
cos  = = et sin  = = =
OM |z| OM OM |z|
 a = |z|.cos  et b = |z|.sin 
 z = a + i b = |z|.cos  + i|z|.sin  = |z|.(cos  + i sin  )

Exercice : ex 3 de la feuille (aspect graphique)

Propriété :
Deux nombres complexes non nuls sont égaux si et seulement si, ils ont même module et
même argument à un multiple de 2  près.

9/5
Complexes S2NS
Propriétés :
Soit  = arg ( z ) .
b a tan  = b 
On a : sin  = cos  =
|z| |z|  a 

Démonstration :
 a
a = z .cos  cos  =
 z et sin  b 
z = a + i b = z . ( cos  + i sin  )     tan ( ) = = 
b = z .sin  sin  = b  cos  a 
 z

Recherche du module et de l’argument de z = a + i.b :

Méthode :

➢ on calcule |z| grâce à la formule |z|=


➢ il faut déterminer  connaissant son cosinus et son sinus.
a b
cos  = sin  = (on peut s’aider à l’aide du cercle trigonométrique)
|z| |z|

Exemple : Donner la forme trigonométrique de z = −1 + i 3


|z| = (– 1)2 + ( 3)2 = 1+3= 4=2
1 3 2
cos  = – sin  = donc  = + 2k
2 2 3
2 2
On peut en déduire alors la forme trigonométrique : z = 2 ( cos + i sin )
3 3
Exercices : ex 5, ex 6 de la feuille

10/5
Complexes M1 Sup

IV- Propriétés
Soient z et z ’ 2 nombres complexes non nul.

• −z = z arg ( − z ) = arg ( z ) +  + k 2

• z = z ()
arg z = − arg ( z ) + k 2

arg ( z ) + k .2 
 si k  0
• k .z = k . z arg ( k .z ) = 
arg ( z ) +  + k .2  si k  0

• (1) z.z ' = z . z ' arg ( z.z ') = arg( z) + arg( z ') + k.2 

z z z avec k 
• (2) = arg   = arg ( z ) − arg ( z ' ) + k .2 
z' z'  z'

• (3) zn = z
n
n
( )
arg z n = n.arg ( z ) + k .2  avec n  Formules de Moivre

On les verra plus en


Exemple : Soit z = 6 + i 2 et z ' = 1 − i . détail
1) Calculer le module et un argument de z.z '
dans un chapitre suivant
z
2) Même chose pour
z'
3) Même chose pour z 3

Préliminaire : Il faut connaître le module et un argument de z et de z '


 6 3
cos ( ) = =

( 6) +( 2) 
= 6 + 2 = 8 et en posant arg ( z ) =  , on a : 
2 2 2
2 2
z = , donc  =
sin  = 2 = 1 6
 ( )
2 2 2
 1 2
cos ( ) = =
 2 2 
z ' = 12 + ( −1) = 2 et en posant arg ( z ') =  ' , on a :  , donc  = −
2

sin  = −1 2 4
 ( ) 2
=−
2
  
(1) z.z ' = z . z ' = 8. 2 = 16 = 4 et arg ( z.z ' ) = arg( z ) + arg( z ') = − =−
6 4 12
z z 8 8 z       5
(2) = = = = 4 = 2 et arg   = arg ( z ) − arg ( z ') = −  −  = + =
z' z' 2 2  z' 6  4  6 4 12

 
( 6) = 6 6 et arg ( z 3 ) = 3.arg ( z ) = 3.
3
(3) z 3 = z = =
3

6 2
Exercices : ex 7, ex 8, ex 9 de la feuille n°2 (suite)

Complexes - chap 1 – 11/14


Complexes M1 Sup

Démonstrations : Utile pour l’oral


(1) On note  = arg (z) et ’ = arg (z’).
On a donc z = |z|.(cos  + i sin ) et z’ = |z’|.(cos ’ + i sin ’)
z.z’ = |z|.|z’|.(cos  + i sin ).(cos ’ + i sin ’)
= |z.z’|.[ (cos .cos ’ + i cos .sin ’ + i sin .cos ’ + i2 sin .sin ’) ]
= |z.z’|.[ (cos .cos ’ + i cos .sin ’ + i sin .cos ’ – sin .sin ’) ]
= |z.z’|.[ ( cos .cos ’ – sin .sin ’ ) + i ( cos .sin ’ + cos ’.sin  ) ]
= cos ( + ’) = sin ( + ’)

donc |z.z’| = |z|.|z’| et arg (z.z’) =  + ’

(2) On note  = arg (z) et ’ = arg (z’).


On a donc z = |z|.(cos  + i sin ) et z’ = |z’|.(cos ’ + i sin ’)
z |z|.(cos  + i sin ) |z| (cos  + i sin ) (cos ’ – i sin ’)
= = .
z’ |z’|.(cos ’ + i sin ’) |z’| (cos ’ + i sin ’) (cos ’ – i sin ’)
z cos .cos ’ – i cos .sin ’ + i sin .cos ’ – i2 sin .sin ’
= | |.
z’ cos2 ’ – (i sin ’)2
z cos .cos ’ – i cos .sin ’ + i sin .cos ’ + sin .sin ’
= | |.
z’ cos2 ’ – i2 sin2 ’
= cos ( − ’) = sin ( − ’)

z (cos .cos ’ + sin .sin ’) – i (cos .sin ’ – cos ’.sin )


= | |.
z’ cos2 ’ + sin2 ’
=1
z |z| z
donc | | = et arg ( ) =  – ’
z’ |z’| z’

(3) On démontre par récurrence la proposition :|zn|=|z|n et arg (zn) = n.arg (z) pour tout n  IN

- Amorce : au rang n = 0

|z0|= 0 et |z|0 = 1 arg (z0) = arg (1) = 0 et 0.arg (z) = 0  formule vraie au rang n = 0.

- Hérédité :
on suppose la proposition vraie au rang k : |zk|=|z|k et arg (zk) = k.arg (z)
et on la montre au rang k + 1 : |zk+1|=|z|k+1 et arg (zk+1) = (k+1).arg (z)

on utilise la proposition au rang k

|zk+1| = |zk.z| = |zk|.|z| = |z|k .|z|=|z|k+1


arg (zk+1) = arg (zk.z) = arg (zk) + arg (z) = k.arg (z) + arg (z) = (k + 1).arg (z)

on utilise la proposition au rang k


La proposition est donc vraie au rang k + 1.

- Conclusion : la proposition :|zn|=|z|n et arg (zn) = n.arg (z) est vraie pour tout n  IN.

Remarque : on peut faire un raisonnement similaire pour démontrer cette proposition pour tout
n .

Complexes - chap 1 – 12/14


Complexes M1 Sup
MODULE ET ARGUMENTS D’UN NOMBRE COMPLEXE
Exercice 1 :

1) Représenter les nombres complexes suivants dans le plan de Gauss :


zA = 3 ; zB = − 4 ; zC = 2 i ; zD = −1 + i ; zE = 2 − 2 i
2) Déterminer par lecture graphique, le module et un argument des nombres complexes ci-dessus.

Exercice 2 :

Dans le plan complexe ci-contre, on considère


les points A, B, C, D, E, F et G.

Déterminer par lecture graphique, le module et


l’argument principal des nombres complexes
images de ces points.

Exercice 3 :
On se place dans le plan complexe. ABCD est un carré.
On note a, b, c et d les affixes respectives des points A, B, C et D .
Par simple lecture graphique, déterminer la forme trigonométrique de a, b, c et d .

Exercice 4 :

A est le point d’affixe – 3. Le triangle OAB est équilatéral avec OA ; OB = − ( ) 3
.
Les points E et F sont respectivement les milieux de [AB] et [OB].
En utilisant des considérations géométriques, déterminer le module et un argument des affixes de E et F.

Exercice 5 : Calculer le module et un argument des nombres complexes suivants puis donner leur
forme trigonométrique :
1) z1 = 3 + i 2) z2 = 3 + 3 i 3) z3 = 1 – 3 i 4) z4 = – 2 5) z5 = 4 i
6) z6 = 1 + I 7) z7 = 5 8) z8 = 2 – 2 i 9) z9 = – i 10) z10 = – 6 + i 211)
3–i – 7 3 + 7i
z11 = 12) z12 = 13) z13 = 1 – 2 i 14) z14 = i + 7 15) z15 = – 4 + i
2i 1+ 3i
On donnera un arrondi au
Réponses ex 5 :
centième
  
1) z1 = 2 Arg ( z1 ) = 2) z2 = 2 3 Arg ( z2 ) = 3) z3 = 2 Arg ( z3 ) = − 4) z4 = 2 Arg ( z4 ) = 
6 3 3
 
5) z5 = 4 Arg ( z5 ) = 6) z6 = 2 Arg ( z6 ) =
2 4
 
7) z7 = 5 Arg ( z7 ) = 0 8) z8 = 2 2 Arg ( z8 ) = − 9) z9 = 1 Arg ( z9 ) = −
4 2

Complexes - chap 1 – 13/14


Complexes M1 Sup
5 2 
10) z10 = 2 2 Arg ( z10 ) = 11) z11 = 1 Arg ( z11 ) = − 12) z12 = 7 Arg ( z12 ) =
6 3 2

Exercice 6 :
  
1) a) Expliquer pourquoi l’écriture z = − 2  cos + i sin  n’est pas la forme trigonométrique de z.
 6 6
b) Ecrire z sous forme trigonométrique.
  
2) Reprendre la question 1) avec le nombre complexe z = 2  cos − i sin  .
 4 4

Exercice 7 :
Soient z1 = − 5 − 5 i et z2 = −4 + 4 3 i
Calculer le module et l’argument principal des nombres complexes suivants :
z
5) ( z1 )
4
1) z1 2) z2 3) z1.z2 4) 1
z2

Exercice 8 :
1+ i 3
Soient z1 = 1 + i 3 , z2 = 1 + i et z3 =
1+ i
1) Calculer l’argument principal de z1, z2 et z3 .

2) Déterminer la forme algébrique de z3 .


 
3) En déduire la valeur exacte de cos   et sin  .
12 12

Exercice 9 :

 est un argument de z. Déterminer, en fonction de , un argument de :


1
1) 2 z 2) 3) – z 4) 3 i.z
6z
Solutions :
3 2
Ex 7 : 1) z1 = 5 2 Arg ( z1 ) = − 2) z2 = 8 Arg ( z2 ) =
4 3
 z1 5 2 z  7
3) z1.z2 = 40 2 Arg ( z1.z2 ) = − 4) = Arg  1 =
12 z2 8  z2  12

5) ( z1 ) = 2500
4
(
Arg ( z1 ) = 
4
)
   1+ 3 3 −1
Ex 8 : 1) Arg ( z1 ) = Arg ( z2 ) = Arg ( z3 ) = 2) z3 = +i
3 4 12 2 2
  6+ 2   6− 2
3) cos   = sin   =
 12  4  12  4
Complexes - chap 1 – 14/14

Vous aimerez peut-être aussi