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Terminale S mai 2002

Concours Esiee
Calculatrice interdite ; 2 heures ; répondre par Vrai ou Faux sans justification. Bonus si bonne réponse,
malus si mauvaise réponse, rien si pas de réponse.
Exercice 1
 z1 = 1 − cos θ + i sin θ
Soit θ ∈ ] 0 ; π [ , et z1, z2 les deux nombres complexes définis par :  ; on a :
 z2 = −1 + i
π
θ π −θ −i
a. z1 = 2sin . b. arg z1 = . c. z2 = 2e 4 .
2 2
θ π  θ π 
 θ  i  2 − 4  z1  θ  − i  2 + 4 
d. z1 z2 = 2 2  sin e . e. = 2  sin e .
 2  z2  2 

Exercice 2
Pour tous nombres complexes z et z’, on a :
a. Si z = z ' alors z = z ' ou z = − z ' .
z
b. Si z ' ≠ 0 et = 1 alors il existe θ ∈ [ 0 ; 2π [ tel que z = eiθ z ' .
z'
c. Si z = 1 et z + z ' = 1 alors z ' = 0 .

d. Si z − z ' = z + z ' alors z = 0 ou z ' = 0 .


1 1
e. Si z ≥ z ' alors z = z + z' + z − z' .
2 2
Exercice 3
Soit un ensemble de 50 animaux qui sont soit mâle, soit femelle et soit carnivore, soit herbivore.
On considère les énoncés suivants :
P : tout mâle est carnivore ;
Q : il existe un mâle carnivore et il existe une femelle carnivore.
Alors, dans l’ensemble des 50 animaux :
a. Pour prouver que P est vrai, il suffit de vérifier que tous les herbivores sont des femelles.
b. Pour prouver que P est faux, il est nécessaire de vérifier que tous les mâles sont herbivores.
c. Pour prouver que Q est vrai, il suffit de trouver une femelle carnivore.
d. Pour prouver que Q est vrai, il est nécessaire de trouver une femelle carnivore.
e. Pour prouver que Q est faux, il est nécessaire de vérifier que les 50 animaux sont herbivores.
Exercice 4
Dans l’espace rapporté à un repère orthonormal direct, on considère deux points distincts P et Q. Pour tout
point M de l’espace, différent de P et Q, on a :
 
a. Si MP. PQ = 0 alors MQ2 = MP 2 + PQ2 .
 
b. Si MQ2 = MP 2 + PQ2 alors MP. PQ = 0 .
Les questions suivantes sont hors programme après 2003.
    
c. Si MP. PQ = 0 alors MP ∧ PQ ≠ 0 .

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Concours Esiee mai 2002
    
d. Si MP ∧ PQ ≠ 0 alors MP. PQ = 0 .
  
e. Si MP ∧ PQ = 0 alors M appartient à la droite (PQ).
Exercice 5
Dans l’espace, soit trois plans P1, P2 et P3, deux à deux distincts.
a. Si P1 ∩ P2 ≠ ∅ et P2 ∩ P3 ≠ ∅ alors P1 ∩ P2 ∩ P3 ≠ ∅ .
b. Si P1 ∩ P2 ∩ P3 ≠ ∅ alors P1 ∩ P2 = P2 ∩ P3 .
c. Si P1 ∩ P2 = P2 ∩ P3 alors P1 ∩ P2 ∩ P3 est une droite.
d. Si P1 ∩ P2 ∩ P3 est une droite alors P1 ∩ P2 est une droite.
e. Si P1 ∩ P2 ∩ P3 est un point alors P1 ∩ P2 est une droite.

Exercice 6
On considère un tableau de 16 cases acvec des pions qui sont blancs ou noirs. Sachant que si un pion blanc
est sur une case, aucun pion noir ne peut être sur une case adjacente (horizontalement, verticalement ou
en diagonale), alors :
a. S’il y a un 5 pions blancs, il peut y avoir 6 pions noirs.
b. S’il y a un unique pion blanc par ligne et par colonne, il peut y avoir 2 pions
noirs.
c. S’il y a au plus 12 pions blancs, il peut y avoir un pion noir.
d. S’il y a 9 pions noirs, il ne peut y avoir 2 pions blancs.
e. S’il y a au moins 13 pions noirs, il ne peut pas y avoir de pion blanc.
Ci contre un exemple : les pions noirs ne peuvent être sur les cases grisées.

Exercice 7
x
Soit f et g deux fonctions définies sur ℝ par : f ( x ) = x2 − 4 x − 1 et g ( x ) = .
x + x +1
2

Alors pour tout x ∈ [ 1 ; 4 ] :


1 1 x
a. −4 ≤ f ( x ) ≤ −1 . b. ≤− . c. g ( x ) ≥ .
f ( x) 4 x +1
2

x
d. g ( x ) ≤ . e. g ( x ) ≤ 2 .
x +1
Exercice 8

1 + x2 x+3 −2 1 1 + x + x2 − x
a. lim = 1. b. lim = . c. lim =0
x→0 3 + x x2 + x − 2
x→1 12 x→−∞ 2x + 3
sin x
d. lim  1 + x + x2 + x  = 0 . e. lim =1.

x→−∞   x→+∞ x

Exercice 9
Soit f une fonction deux fois dérivable sur ℝ et paire. On note C la courbe représentative de f dans un
repère orthonormal.
a. Si lim f ( x ) = +∞ alors lim f ( x ) = +∞ .
x→+∞ x→−∞

b. Si la droite d’équation y = x − 2 est asymptote à C en +∞ , alors la droite d’équation y = − x + 2 est


asymptote à C en −∞ .
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c. f ' ( 0 ) = 0 .

d. Si f ' ( 1 ) = −1 alors f ' ( −1 ) = −1 .

e. Si, pour tout x ∈ [ 0 ; 1 ] , f ' ( x ) ≥ 0 alors, pour tout x ∈ [ −1 ; 0 ] , f ' ( x ) ≤ 0 .

Exercice 10
Soit f une fonction deux fois dérivable sur ℝ dont la dérivée f’ a pour courbe représentative :

2
3
1
−2 −
2
1
2

3

1
a. f admet un minimum en x = − .
2
f '( x ) − f '( 1 )
b. lim =0.
x →1 x −1
c. f est décroissante sur [ 1 ; + ∞ [ .

d. Si f ( −2 ) = 1 alors, pour tout x ∈ [ −2 ; 1 ] , f ( x ) ≥ 1 .

 1 
e. La fonction f est positive sur  − ; 1  .
 2 
Exercice 11
Soit f une fonction dérivable sur [ −1 ; 1 ] telle que f ( −1 ) = 0 et f ( 0 ) = 1 et f ( 1 ) = 0 .

a. Pour tout x ∈ [ −1 ; 0 ] , f ' ( x ) ≥ 0 .


1
b. Il existe c ∈ ] −1 ; 0 [ tel que f ( c ) = .
2
1
c. Il existe un unique d ∈ [ 0 ; 1 ] tel que f ( d ) = .
2
1
d. L’équation f ( x ) = admet au moins deux solutions dans [ −1 ; 1 ] .
2
1
e. L’équation f ( x ) = admet exactement deux solutions dans [ −1 ; 1 ] .
2
Exercice 12
Soit f la fonction définie sur ℝ par : pour tout x ∈ ℝ , f ( x ) = x2 + 3 x + 1 . Alors :
16
a. La valeur moyenne de f sur [0 ; 2] est .
3
2 16
b.
∫ 0
f ( x)dx est l’aire d’un rectangle de longueur
3
et de largeur 2.

16
c. Il existe une primitive F de f sur [0 ; 2] telle que F ( 0 ) = .
3

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d. Il existe une primitive F de f sur [0 ; 2] décroissante sur [0 ; 2].
e. Il existe une primitive F de f sur [0 ; 2] telle que pour tout x ∈ [ 0 ; 2 ] , F ( x ) ≤ 0 .

Exercice 13
Soit f une fonction deux fois dérivable sur [ −1 ; 1 ] telle que f ( 0 ) = 0 et f ' ( 0 ) = 0 .
On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal. On donne les courbes suivantes :

1 1

−1 1 −1 1 −1 1

−1
−1

figure 1 figure 2 figure 3

f '( x )
a. Si C a l’allure de la figure 1, alors, pour tout x ∈ [ −1 ; 1 ] \ {0} , ≥0.
x
f '( x )
b. Si C a l’allure de la figure 1, alors lim est positive.
x→0 x
f '( x )
c. Si C a l’allure de la figure 20, alors lim est négative.
x→0 x
f '( x )
d. Si C a l’allure de la figure 3, alors lim = 0.
x→0 x
e. Si C a l’allure de la figure 3, alors f’ admet un minimum en x = 0.
Exercice 14

Soit f la fonction définie sur ℝ par : pour tout x ∈ ℝ , f ( x ) = x ln 1 + x2 ( ) ; on a :


a. lim f ( x) = +∞
x→−∞

b. f est dérivable en 0.

( )
2x x
c. Pour tout x ∈ ℝ * , f ' ( x ) = ln 1 + x2 + .
1 + x2
d. f est croissante sur ]0 ; +∞ [.
e. La courbe de f admet la droite d’équation y = x comme asymptote en +∞ .
Exercice 15
Pour toute suite numérique (un) et (vn) telle que pour tout n ∈ ℕ , vn ≠ 0, on a :
a. Si (un + vn) converge vers 1 alors (un) et (vn) sont convergentes.
u 
b. Si (un) et (vn) convergent vers 0 alors  n  converge vers une limite finie.
 vn 
u 
c. Si (vn) converge vers 0 et  n  converge vers 1 alors (un) converge vers 0.
 vn 
d. Si (vn) est convergente alors ( vn ) est convergente.
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e. Si ( vn ) est convergente alors (vn) est convergente.

Exercice 16
On considère les figures qui sont soit un carré, soit un cercle, soit un pentagone, soit un triangle. Chaque
figure vaut toujours le même nombre non nul et entier de points. Les plateaux ci-dessous valent dans le
désordre 15, 21, 24, 27, 30 et 45 points.

1 2 3

4 5 6

a. Le plateau 2 vaut 24 ou 30 points.


b. Le plateau 1 vaut plus que la moitié des points du plateau 2.
c. La plateau 3 vaut plus que le plateau 1.
d. Le triangle vaut 3 points.
e. Le carré vaut 6 points.
Exercice 17
Sur une certaine côte, chaque phare est caractérisé par un signal lumineux qui lui est propre, pour
permettre à ceux qui sont en mer de le reconnaître. Un signal lumineux est constitué d’un certain nombre
d’éclats. Un éclat est soit bref, soit long. Par exemple un phare peut avoir un signal qui est un seul éclat
bref ou bien un signal de 3 éclats brefs puis un long. Alors :
a. Il y a 8 signaux constitués de 3 éclats exactement.
b. Il y a 4 ! signaux constitués de 4 éclats exactement.
c. Le nombre de signaux d’au plus 3 éclats est 14.
d. Pour pouvoir distinguer 30 phares, il faut aller au minimum jusqu’à des signaux de 4 éclats.
e. Pour pouvoir distinguer 35 phares, il faut aller au minimum jusqu’à des signaux de 4 éclats.
Exercice 18
On considère 4 cases alignées numérotées de 1 à 4 et 4 boules, une
1 2 3 4
rouge (R), une bleue (B), une verte (V) et une noire (N).
On range une boule par case de façon à ce que les trois conditions suivantes soient vérifiées :
1) Si la case 1 contient la boule verte alors la case 4 contient la boule bleue.
2) La case 2 contient la boule rouge ou la boulme noire.
3) Si la case 3 contient la boule rouge alors la case 1 contient la boule verte et la case 4 la boule bleue.
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a. On peut avoir
V R N B

b. On peut avoir
B N R V

c. Il y a exactement 2 rangements possibles avec la boule verte dans la case 1.


d. Il y a exactement 4 rangements possibles avec la boule bleue dans la case 1.
e. Il y a exactement 9 rangements possibles.
Exercice 19
Marc joue avec un jeu électronique. Une partie consiste en un duel avec l’un des trois karatékas K1, K2 ou
1
K3. Le jeu est programmé de telle sorte que, pour chaque partie, K1 a la probabilité d’apparaître, K2 et K3
2
1
ont chacun la probabilité d’apparaître. Lors d’un combat la probabilité pour Marc de gagner est de :
4
1 1 2
contre K1, contre K2 et contre K3.
3 2 3
Marc joue une partie, alors :
1
a. La probabilité qu’il gagne est .
2
4
b. Sachant qu’il a gagné, la probabilité qu’il ait joué contre K1 est .
11
7
c. Sachant qu’il a gagné, la probabilité qu’il ait joué contre K1 ou K2 est .
11
3
d. Sachant qu’il a perdu, la probabilité qu’il ait joué contre K2 est .
11
5
e. Sachant qu’il n’a pas joué contre K1, la probabilité qu’il ait perdu est .
6
Exercice 20
On dispose de deux jeux de cartes, l’un rouge et l’autre bleu. Le jeu rouge est constitué de 6 cartes
numérotées de 1 à 6 et indiscernables au toucher. Le jeu bleu est constitué de 6 cartes indiscernables au
toucher : deux cartes portent le numéro 2, deux cartes portent le numéro 4 et deux cartes portent le
numéro 6.
On tire une carte du jeu rouge et une carte du jeu bleu, on note X le numéro de la carte rouge et Y celui de
la carte bleue.
1
a. p ( X = 4, Y = 2 ) = .
18
1
b. p ( X = 4, Y = 4 ) = .
36
c. p ( X+Y = 3 ) = p ( X+Y = 4 ) .

d. p ( X+Y = 6 ) = p ( X+Y = 8 ) .
1
e. p ( X+Y = 7 ) = .
6

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