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Term.

Spé math Corrigé du Bac blanc n°1

Exercice 1 (5 points)
1 1 1 1
1. On pose S = 1 + + + +⋯+ .
2 3 4 100
Parmi les scripts Python ci-dessous, celui qui permet de calculer la somme S est :

a. def somme_a(): b. def somme_b():


S=0 S=0
for k in range(100): for k in range(100):
S=1/(k+1) S=S+1/(k+1)
return S return S

c. def somme_c(): d. def somme_d():


k=0 k=0
while S<100: while k<100:
S=S+1/(k+1) S=S+1/(k+1)
return S return S

1
2. On définit la suite ( u n ) par : u 0 = 0 et, pour tout entier naturel n , u n + 1 = u + 1.
2 n
La suite ( v n ), définie pour tout entier naturel n par v n = u n−2 , est :
a. arithmétique de raison −2 ; b. géométrique de raison −2 ;
1
c. arithmétique de raison 1 ; d. géométrique de raison .
2
1 1 1 1 1 1 1
v n +1 = un +1−2 = un + 1−2 = u n−1 = ( v n + 2)−1 = v n + ×2−1 = v n + 1−1 = v n
2 2 2 2 2 2 2
1
( v n ) est donc géométrique de raison 2 .
Plus généralement, si une suite ( u n ) est définie par u n + 1 = a u n + b, alors la suite ( v n ) définie par
b
v n = un + est géométrique de raison a .
a−1

3. On considère la suite ( an ) ainsi définie :


1 8
a 0 = 2 et, pour tout entier naturel n , a n + 1 = a n + .
3 3
Pour tout entier naturel n , on a :
1 n 2
a. a n = 4×
()
3
−2 b. a n =− n + 4
3
n
1 1 n 8n
c. a = 4−( )
n d. a n = 2× () +
3 3 3
1 2 2
Soit a n = 4−2× n
= 4− n =− n + 4
3 3 3

4. On considère la suite ( u n ) ainsi définie pour tout entier naturel n par :


1 + 2n
un = .
3 + 5n
C ette suite :
a. diverge vers + ∞ b. converge vers 0
2 1
c. converge vers d. converge vers
5 3

5. On considère les points E ( 1; 2;1 ), F ( 2; 4 ;3 ) et G (−2; 2; 5 ), dans un repère


orthonormé.
On peut affirmer que la mesure α de l'angle ^
FEG vérifie :
a. α = 90° b. α > 90° c. α = 0° d. α ≈ 71 °
Exercice 2 (6 points)
Pour chaque affirmation, répondre sur votre copie par VRAI ou FAUX et justifier.
2x
a. On considère la fonction f définie sur ]−∞;−2[∪]−2 ;2 [∪]2 ; + ∞[ par : f (x )=
x 2−4
Affirmation 1 : xlim f ( x ) = 0. VRAI
→−∞
En −∞ , on a une forme indéterminée du type ∞
∞.
2x 2
f ( x) = = 4
4 4 Or lim x (1− 2 ) =−∞ par produit.
x 2 (1− 2 ) ) x (1− x →−∞ x
x x2
Donc par quotient, xlim
→−∞
f ( x ) = 0.
Affirmation 2 : La courbe représentative de f admet exactement deux asymptotes. FAUX
- D’après l’affirmation 1, la courbe admet une asymptote horizontale en −∞ , d’équation y=0.
Par le même calcul on obtient xlim f ( x ) = 0 , ce qui donne la même asymptote en + ∞.
→+∞
2x
- f (x)=
(x −2)(x + 2)
2x 1 1
lim = 1 , lim =−∞ et lim = + ∞, donc par produit lim f (x )=−∞ et lim f ( x )= + ∞
x →2 x + 2 x →2 x−2 −
x →2 x−2
+
x →2

x →2
+

La courbe admet une asymptote verticale en 2 , d’équation x =−2.


2x 1 1
- lim = 1, lim =−∞ et lim = + ∞ , donc par produit lim f ( x)=−∞ et
x →−2 x + 2 x →−2 x + 2−
x →−2 x + 2
+
x →−2

lim f ( x) = + ∞
+
x →−2
La courbe admet une asymptote horizontale en 2 , d’équation x =2.
Conclusion : la courbe admet trois asymptotes.

b. Sur la grille ci-contre, trois motifs « cœur » ont été placés au


hasard.
Affirmation 3 : Il y a exactement 84 façons de placer ces trois
« cœurs » sur la grille. VRAI
Il s'agit d'un tirage simultané et sans remise. On cherche ainsi le nombre de
façons de placer 3 éléments indistinguables parmi 9, soit :

(93 )= 6 !9×!3! = 9 ×86 ×7 =3× 4 ×7=84


c. On considère le cube ABCDEFGH ci-contre, de côté a ,
où I est le milieu de [ AB ] et J le milieu de [ BC ].
On suppose perpendiculaires les droites ( AB ) et ( BG ) .
Affirmation 4 : La diagonale [ AG ] mesure a √ 3. VRAI
La diagonale [ AG ] correspond à la diagonale du rectangle ADGF,
Avec AD=a (côté du carré), et DG =a √ 2 (diagonale du carré de côté
a ¿ obtenue par le théorème de Pythagore dans un carré).
On applique le théorème de Pythagore dans le rectangle ADGF :
AG 2= AD 2 + DG 2=a2 + 2 a2 =3 a2
Donc AG=√ 3 a 2=a √ 3.
Affirmation 5 : ⃗ AB , ⃗CD et ⃗
BF sont coplanaires. VRAI
AB et ⃗
⃗ BF sont non colinéaires (ils sont orthogonaux), ils forment donc une base d’un plan.
AB= DC , donc ⃗
⃗ ⃗ DC , ou ⃗
CD, appartient à ce plan. Les trois vecteurs sont donc bien coplanaires.
coplanar ité de vect eurs = l 'un es t nul ou 2 sont coliné aires ou cha cun est comb inaison des 2 autres.
Affirmation 6 : (⃗
IJ ; ⃗
AC ) est une base du plan ( EFG ). FAUX
1
IJ = ⃗
D’après la propriété de la droite de milieux dans le triangle ABC, on a ⃗ AC ,
2
⃗ ⃗
( IJ ; AC ) ne forme donc pas une base du plan (ABC) car ils sont colinéaires.
Le plan (EFG) étant parallèle au plan (ABC), ( ⃗ IJ ; ⃗
AC ) ne forme pas non plus une base du plan
(EFG).

Exercice 3 (12 points)


En écrivant le script ci-dessus et en l’exécutant, on obtient :
La valeur renvoyée est donc 7.

Exercice 4 (6 points)
1. Dans un jeu télévisé, un candidat doit répondre à sept questions sur un total de dix.
a. Calculer le nombre de choix possibles.
On calcule le nombre de parties à 7 éléments dans un ensemble à 10 éléments

(ici l’ordre ne compte pas), c’est-à-dire (107)= 3 !10× !7! = 10 ×96 ×8 =120.
Il y a donc 120 choix possibles.
b. Calculer le nombre de choix sachant qu'il doit répondre aux trois premières
questions.
Il suffit de chercher le nombre de choix pour répondre à 4 questions parmi les 7

dernières, c’est-à-dire ( 74)= 3!7!× 4! =35.


Il y a donc 35 choix possibles.
2. Un clavier de 12 touches permet de composer le code d'entrée d'un immeuble, à
l'aide d'une lettre parmi A, B et C , et de trois chiffres distincts ou non parmi les
entiers de 1 à 9. Calculer le nombre de codes comportant au moins une fois le
chiffre 1.
Pour les trois lettres, on a (31 )=3 possibilités (une seule lettre de chaque)
Pour les chiffres, on cherche des 3-uplets, avec répétition possible. Le nombre total
de possibilités est donc 93. Si on ne compte pas le chiffre 1, il est de 83.
Le nombre de possibilités comportant au moins une fois le chiffre 1 s’écrit donc
3 ×93 −3× 83=651.
3. Résoudre dans l'ensemble des entiers naturels l'équation : 5 n = n + n + n .
(1 ) ( 2 ) ( 3 )
L’ensemble de définition de cette équation est N / {0 ; 1 ; 2 }
n! n! n! n(n−1) n ( n−1 ) (n−2)
Résolution : 5n= + + ⇔ 5n= n+ +
( n−1 ) ! ×1 ! ( n−2 ) ! × 2 ! ( n−3 ) ! × 3! 2 6

6 n+3 n( n−1) n ( n−1 ) (n−2)


⇔ 5n= + ⇔ 30n= 6 n+ 3 n ( n−1 )+ n(n−1)(n−2)
6 6
⇔ 30= 6+3 ( n−1 ) +(n−1)( n−2) en simplifiant par n , car n=0 n’est pas solution
⇔ 30= 6+3 n−3+ n2−2 n−n+ 2
⇔ n2 = 25
⇔ n = 5 car n> 0 Donc S ={5}

Exercice 5 (11 points)


Partie A (5,5pts)
Le cube ci-contre a pour arête 1. I et J sont les milieux de [ AB ] et [ CG ].
AC ⋅ ⃗
1. Calculer ⃗ AI . B est le projeté orthogonal de C sur (AI).
AB et AI ont même direction et même sens. Donc :
⃗ ⃗
AC ⋅ ⃗
⃗ AI =AB× 1 AB= 1 ×1²= 1
AB ⋅ ⃗
AI = ⃗
2 2 2
1⃗ ⃗
AB ⋅ ⃗
2. a. Démontrer que ⃗ IJ = ⃗ AB ⋅ ⃗
IC . ⃗
AB⋅ ⃗ AB ⋅( ⃗
IJ = ⃗ IC + ⃗ AB ⋅ ⃗
CJ )= ⃗ IC + ⃗
AB⋅⃗ AB ⋅ ⃗
CJ = ⃗ IC + AB⋅BF
2
AB⋅⃗
Or ( AB)┴(BF ) car les côtés d'un carré sont perpendiculaires. Donc ⃗ BF = 0. D'où l'égalité.
Les questions b et c sont neutralisées (erreur d’énoncé)
Les points (1,5pt) sont attribués à tous les candidats)
−4
3. Soit à présent le repère orthonormé ( A; ⃗
AB; ⃗ AE ). Démontrer que ⃗u 1
AD ; ⃗ ( )
2
est normal à ( FIJ ).

0,5 0
F(1;0;1) ; I(0,5;0;1) ; J(1;1;0,5). Donc ⃗
IF 0
() ( )
1
et ⃗
FJ 1 . Donc
−0,5
u⋅⃗
⃗ IF =−2 + 2 = 0 et ⃗
u⋅⃗
FJ = 1−1 = 0.

u est donc orthogonal à ⃗


⃗ IF et ⃗
FJ , qui sont non colinéaires car ( FIJ ) définit un plan.
u est normal au plan ( FIJ ).
On en déduit que ⃗

Partie B (5,5pts)
BK = ⃗
1. a. ⃗ BC + ⃗
CK relation de Chasles =⃗
BP
⃗ BA+ ⃗ AP Chasles
1 2
=⃗
BC + ⃗ CJ par définition de K =⃗
BA+ ⃗ AJ par définition de P
2 3
1 2
=⃗
BC + ( ⃗ CB + ⃗
BJ ) p ar Chasles =⃗
BA+ ( ⃗ AB + ⃗ BJ ) Chasles
2 3
1 1 2 2
=⃗
BC − ⃗ BC + ⃗ BJ =⃗
BA− ⃗ BA + ⃗ BJ
2 2 3 3
1 1 1 1 2 1
= ⃗ BC + × ⃗ BD par définition de J = ⃗BA + × ⃗ BD par déf. de J
2 2 2 3 3 2
1 1 1 1
= ⃗ BC + ⃗ BD = ⃗BA + ⃗ BD
2 4 3 3
1 1
= ⃗BD + ⃗ BA
3 3
b. On en déduit que : B ( 0 ;0 ;0 ) A ( 0 ;0 ;1 ) C ( 1;0 ; 0 ) D ( 0 ;1 ;0 )
1 1 1 1 1 1 2
(
I 0 ;0 ;
2 ) (
J 0 ; ;0
2 ) K ; ;0
2 4 ( ) P 0; ;( 3 3 ) (
R ;0 ;0
3 )
1 1 2 3
= b b=

( ) ( ) ( ){ {
0 2
2 2 3 4
1 3
1 1 1 3
2. a. ⃗IK = a ⃗ IR ⇔
IP + b ⃗ =a 3 +b 0 ⇔ = a ⇔ a=
4 4 3 4
−1 −1
−1 −1 1 1 −1 1 3 1 3
6 2 =− a− b =− × − × Vrai
2 2 6 2 2 6 4 2 4
3
⇔ a= b=
4
b. ⃗
IK étant combinaison linéaire de ⃗ IR, les quatre points P, R, I et K sont
IP et ⃗
coplanaires.

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