Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1− x
On considère la fonction f :x x ln
1+ x
1 1 1− u
Pour −1 < u < 1 , on pose g(u) = f
u = u ln 1+ u (ln représente le logarithme népérien)
Question 1
(A) La fonction f est impaire.
(B) Un développement limité à l'ordre 4 de f au voisinage de 0 est :
2x 4
f (x ) = −2x 2 + + x 4 (x ) (avec lim (x ) = 0 )
3 x →0
Question 2
a
x2 1 − x
a a x2
(A) Pour 0 ≤ a < 1 , ∫ f ( x )dx =
2 1 + x 0 ∫0 1 − x
ln + 2 dx
0
x2 1 1
(B) 2 = + −1
1− x 2(1 − x ) 2(1+ x )
a a 2 + 1 1− a
(C) ∫ f ( x )dx = ln −a
0 2 1 + a
1
(D) L'intégrale ∫ 0
f ( x )dx est divergente.
1
(E) ∫ 0
f (x)dx = − 1
Question 3
= 2 + 2c o s
(A) Pour 0≤ ≤ , 2 c o s
2
2+ 2
(B) c o s =
8 2
= 2+ 2+ 2
(C) c o s
32 2
2
2+ 2+ + 2+ 2+ 2
(D) Pour tout entier n, n≥2, c o s = (n–1 radicaux)
2n 2
2− 2− − 2− 2− 2
(E) Pour tout entier n, n≥2, sin n = (n–1 radicaux)
2 2
Question 4
(A) Pour a=1, la suite (un ) de terme général un = 1+ 1 + + 1 + 1 (n+1 radicaux) vérifie la
relation de récurrence : u0 = 1 et u = un −1 + 1
2
n
(B) Cette suite est croissante.
(C) Pour tout entier n, un ≤ 3
(D) La suite (un ) converge vers une limite telle que 2 ≤ ≤3
1+ 5
(E) La suite (un ) converge vers
2
Question 5
(A) Le polynôme P admet 0 et 1 pour racines.
(B) Q(x ) = 7(1 + 2x + 3x + 2x + x )
2 3 4
x3
(ED) : x 2 y′′(x ) − 2x y ′(x ) + 2y( x) = f ( x ) , avec f (x ) =
1− x
x y ′′ (x ) − 2x y′ (x ) + 2y(x ) = 0
2
On note (EH) l’équation homogène associée : (EH ) :
Question 6
(A) Si n∈Å, y(x ) = x est solution de (EH) si et seulement si n − 2n + 2 = 0
n 2
Question 7
+∞
On cherche ici les solutions de (ED) qui sont de la forme y(x ) = ∑ an x n
n =0
Question 8
y
2
P 1
(A) 2 = 2 f ′′
y x x
y
2 2
P y
(B) 2 = 4 f ′′
x x x
y 2y y
2 2
P y
(C) 2 = 4 f ′′ − f′
x x x x3 x
1 y 2 y 2y y
(D) ∆ P(x ,y ) = 2 1 + 2 f ′′ + f′
x x x x x
(E) Si f (t) = Arctan(t ) , ∆P = O
(voir fig 1)
Dans les deux questions qui suivent, les calculs se font dans le repère
→ →
orthonormé (O ; OA , OB )
On se propose de calculer les équations des droites tracées et d'en
déduire les coordonnées des points U, V, W.
1+ 3 −1 + 3
On utilisera les valeurs cos = , sin =
12 2 2 12 2 2
fig 1
Question 9
(A) La droite D faisant un angle α avec la droite (OA) et passant par le point M de coordonnées ( x0 ,y0 )
admet pour équation cartésienne : ( x − x0 ) c o s + ( y − y0 )sin = 0
(B) Une équation de la droite (OU) est : x + 3y=0
(C) Une équation de la droite (AU) est : (−1 + 3 )(x − 1) + (1 + 3 )y = 0
4
3 − 3 −1 + 3
(D) Les coordonnées du point U sont : ,
4 4
3 − 3 −1 + 3
(E) Les coordonnées du point V sont : ,
4 4
Question 10
(A) Une équation de la droite (AW) est : ( x − 1) + y = 0
(B) Une équation de la droite (BW) est : 3 x + y = 1
(C) Les coordonnées du point W sont : (−1 + 3 , − 1 + 3 )
(D) Le triangle (UVW) est isocèle en W.
(E) Le triangle (UVW) est équilatéral.
On considère un cercle C
et un ensemble P de dix points distincts situés sur ce
cercle et numérotés de 1 à 10 (voir fig 2).
Pour chaque paire de points distincts {i, j} de P, on considère la droite
Di , j passant par ces deux points. On suppose que les points sont répartis sur C
de telle sorte que deux droites quelconques Di , j et Du,v ne sont jamais
parallèles, et que, pour tous les choix possibles de quatre points distincts (i, j, u,
v), les points d'intersections Di , j Du,v des paires de droites Di , j et Du,v
sont tous distincts.
fig 2
Pour deux droites distinctes définies par 4 points distincts de P, on peut avoir un point d'intersection situé à
l'intérieur de C , comme par exemple pour D1 , 4 D7 , 2 , ou à l'extérieur de
C , comme par exemple D2 , 4 D1,7 (fig 2) ou encore D1 , 2 D7 , 4
Remarque : {D 1,4 , D2,7} et {D2 , 7 , D1 , 4} constituent la même paire de droites.
Question 11
(A) Il y a exactement 90 droitesDi , j distinctes ( avec i ≠ j ).
(B) Il y a exactement 210 quadruplets (i, j,u,v) formés de quatre points tels que i < j < u < v
(C) A chaque quadruplet (i, j,u,v) tel que i < j < u < v correspond une et une seule paire de droites se
coupant à l’extérieur du cercle C
(D) En considérant toutes les paires de droites du type {D i,j , Du,v } , on trouve 210 points d'intersection
situés strictement à l'intérieur du cercle C
(E) En considérant toutes les paires de droites du type {D i,j , Du,v } , on trouve 210 points d'intersection
situés strictement à l'extérieur du cercle C
Avertissement :
Les questions 12 et 13 ne doivent être traitées que par les candidats de l'option
génie électrique et de génie mécanique.
Les questions 14 et 15 ne doivent être traitées que par les candidats de l'option
génie informatique.
Les questions qui ne correspondent pas à la section du candidat ne seront pas
corrigées.
5
x
2 pour –1 ≤ x≤ +1, et S(x) la série de Fourier de f
On note f la fonction de période 2, avec f ( x ) = c o s
+∞
: S ( x ) = a0 + ∑ ( an cos(n x ) + bn sin(n x ))
n =1
1
Dans la question 13, on note G la fonction définie sur È par G (x ) = ∫−1 f (t ) f (t − x )dt
Question 12
(Seulement pour les candidats de l'option génie électrique et génie mécanique )
(A) Pour tout entier n, bn = 0
8n
(B) Pour tout entier n≠0 , an = (−1)n+1
(4n 2 − 1)
4
(C) a0 =
(D) La série S(x) converge quel que soit le réel x.
+∞
4 (−1)n+1
(E) −2 = ∑
n=1 (4n − 1)
2
Question 13
(Seulement pour les candidats de l'option génie électrique et génie mécanique)
(A) G est une fonction de période 2
(B) G est une fonction impaire.
(C) G(0) =1
+∞
8 16
(D) G (0) = +∑
(4n 2 − 1)2
2 2
n =1
(E) G(x) tend vers 0 quand x tend vers l'infini.
2 1 1 un vn vn
On considère la matrice M = 1 2 1 . On montre, et on l'admettra, que M = v n un v n pour tout entier
n
1 1 2 v n vn un
naturel n, avec u1 = 2 et v1 = 1
1 0 0 1 1 1
À la question 15, on pose I = 0 1 0 et H = 1 1 1 : on a ainsi M=I+H
0 0 1 1 1 1
Question 14
(Seulement pour les candidats de l'option génie informatique )
un+1 = 2un + 2vn
(A) Pour tout entier naturel non nul n,
vn+1 = 2un + 3vn
(B) Pour tout entier naturel non nul n, un − vn = 1
(C) La suite (un ) vérifie la relation de récurrence : un+1 = 4un − 2
2
(D) La suite (wn ) définie par wn = un − est une suite géométrique.
3
4n − 2
(E) Pour tout entier naturel non nul n, un =
3
6
Question 15
(Seulement pour les candidats de l'option génie informatique )
(A) L'ensemble des valeurs propres de M est {1,4} .
(B) La matrice M n'est pas diagonalisable.
(C) Pour tout entier naturel non nul n, H = 3 H
n n
k=n
(I + H) = I + ∑ Cnk H k
n
(D) Pour tout entier naturel non nul n,
k =1
=I + 4 H
n n
(E) Pour tout entier naturel non nul n, M
RAPPORT DE JURY
1) Questionnaire à choix multiple
En 1997, le concours commun s'est ouvert à une troisième option, le génie mécanique. Pour tenir compte des
différences de programme entre ces options, le sujet de mathématiques comportait une partie commune, les questions 1 à
11 et deux questions spécifiques communes aux options génie électrique et génie mécanique, les questions 12 et 13, et
deux autres questions spécifiques pour l'option génie informatique, les questions 14 et 15.
Les candidats semblent avoir mieux assimilé les règles de ce type de QCM : ne jamais répondre au hasard, car les
pénalisations encourues sont supérieures aux gains espérés, essayer de traiter des questions entières, en évitant le
grappillage des points car un exercice entièrement (ou presque entièrement) traité fait gagner des points supplémentaires.
Question 6
Option Génie Électrique Génie Mécanique Génie Informatique
Item A B C D E A B C D E A B C D E
Corrigé F F V V F F F V V F F F V V F
Bonne réponse 53% 44% 28% 27% 23% 46% 45% 24% 26% 20% 39% 27% 22% 16% 22%
Abstention 34% 35% 55% 61% 68% 34% 36% 55% 54% 68% 44% 49% 69% 69% 72%
Mauvaise Réponse 13% 21% 17% 12% 9% 20% 19% 22% 20% 12% 17% 24% 9% 15% 6%
Des difficultés pour exprimer les solutions de l'équation différentielle linéaire à l'aide d'une solution particulière et des
solutions de l'équation sans second membre.
Le développement en série entière du second membre, pourtant très simple, a très peu été traité.
Question 7
Option Génie Électrique Génie Mécanique Génie Informatique
Item A B C D E A B C D E A B C D E
Corrigé V F V V V V F V V V V F V V V
Bonne réponse 26% 18% 16% 17% 8% 25% 23% 19% 25% 12% 26% 17% 16% 18% 9%
Abstention 64% 69% 77% 79% 83% 65% 71% 73% 72% 78% 69% 71% 77% 79% 83%
Mauvaise Réponse 10% 12% 6% 4% 9% 9% 7% 8% 4% 9% 5% 12% 7% 3% 9%
On constate une ignorance générale concernant les séries entières.
Question 8
Option Génie Électrique Génie Mécanique Génie Informatique
Item A B C D E A B C D E A B C D E
Corrigé V F F V V V F F V V V F F V V
Bonne réponse 28% 31% 23% 18% 7% 42% 50% 29% 24% 11% 26% 25% 18% 16% 5%
Abstention 60% 64% 68% 73% 88% 41% 42% 48% 54% 75% 65% 68% 72% 77% 91%
Mauvaise Réponse 13% 5% 9% 10% 5% 17% 8% 23% 23% 14% 9% 6% 10% 7% 4%
Les candidats de génie mécanique osent plus que les autres calculer des dérivées partielles. Cela leur réussit en général,
mais ils font aussi plus d'erreurs.
Question 9
Option Génie Électrique Génie Mécanique Génie Informatique
Item A B C D E A B C D E A B C D E
Corrigé F F V V F F F V V F F F V V F
Bonne réponse 25% 51% 27% 23% 27% 25% 49% 30% 32% 38% 20% 52% 28% 30% 35%
Abstention 48% 37% 52% 57% 65% 35% 26% 42% 42% 49% 38% 31% 47% 49% 52%
Mauvaise Réponse 27% 12% 21% 19% 9% 40% 25% 27% 26% 13% 42% 17% 25% 21% 13%
La géométrie analytique élémentaire, ici pour traiter un cas particulier de la figure de Morlay, est délaissée par la majorité
des candidats.
Question 10
2) Oral.
L'oral de mathématiques est sur le même programme que l'écrit. Des jurys interrogent les candidats de l'option
génie électrique ou génie mécanique, et d'autres jurys ceux de l'option génie informatique. D'une manière générale, ceux
de génie informatique se révèlent être ceux dont les connaissances de base en mathématiques sont les plus floues. De
plus, dans toutes les options, si les candidats provenant des IUT et de classe d'ATS sont de niveau comparable, ceux qui
proviennent directement d'une classe de BTS sont en général bien plus faibles, ce qui n'est pas surprenant. On retrouve
donc la même hétérogénéité de connaissances que lors des sessions précédentes.
Trop de candidats appliquent des recettes, sans beaucoup réfléchir au problème posé. Ils ignorent souvent la
notion qui est à la base de l'exercice posé.
9
On retrouve les lacunes déjà signalées les années précédentes. Ignorance et confusion concernant les équivalents
et développements limités élémentaires (ln, exp...). Ignorance ou très grande maladresse en trigonométrie. Difficulté à
trouver des primitives simples. Erreurs de calcul à répétition.
En ce qui concerne l'emploi de la calculatrice, rappelons aux candidats qu'il s'agit d'un outil de calcul et non d'un
aide-mémoire légal. Elle était interdite à l'écrit, et les jurys d'oral ne l'autorisaient que rarement, seulement quand son
usage se révélait vraiment nécessaire.
Parmi les énormités relevées (est-ce l'ignorance, est-ce l'émotion ?) citons:
k =+
1 ea a b
cos x = π-sinx, ∑ converge,
eb
=e -e
k =1 k