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2
[ Baccalauréat S Pondichéry avril 2002 \
E XERCICE 1 4 points
→³
− → − ´
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct O, u , v ; unité gra-
phique 2 cm. On désigne par A le point d’affixe zA = 1, et par (C ) le cercle de centre
A et de rayon 1.
Partie A
π ¡ ¢
Soit F le point d’affixe 2, B le point d’affixe zB = 1 + ei 3 et E le point d’affixe 1 + zB2 .
Partie B
Pour tout nombre complexe z tel que z 6= 1, on considère les points M et M ′ d’affixes
respectives z et z ′ où z ′ = 1 + z 2 .
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement obligatoire
Partie A
Une urne contient n boules blanches (n ∈ N et n > 2), 5 boules rouges et 3 boules
vertes.
On tire simultanément et au hasard deux boules de l’urne .
Partie B
Pour les questions suivantes n = 4.
1. Calculer p(4).
2. Un tirage consiste à tirer simultanément et au hasard deux boules de l’urne.
Un joueur effectue deux tirages indépendants, en remettant dans l’urne avant
le second tirage les deux boules tirées la première fois. Il mise au départ la
somme de 30 euros.
Pour chaque tirage :
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
1. Calculer le P.G.C.D. de 45 − 1 et de 46 − 1.
P ROBLÈME 11 points
ex
f n (x) = .
enx (1 + ex )
³ → − → −´
On désigne par C n la courbe représentative de f n dans le repère O, ı , .
Partie A
µ ¶
1
2. Montrer que le point K 0 ; est un centre de symétrie de C 0
2
3. Étudier les variations de f 0 .
4. a. Déterminer une équation de la tangente T à la courbe C 0 au point K.
b. Justifier que, pour étudier la position de la tangente T par rapport à la
courbe C 0 , il suffit d’étudier sur R le signe de g (x), où
g (x) = 2ex − xex − 2 − x.
c. Calculer g ′ (x) et g ′′ (x).
d. Déterminer, en les justifiant, les signes de g ′′ (x), g ′ (x) et g (x) suivant les
valeurs de x.
e. En déduire la position de la tangente T par rapport à la courbe C 0 .
³ → − → −´
5. Tracer C 0 et T dans le repère O, ı , .
¡ ¢
6. a. Montrer que pour tout réel x, les points M(x ; f 0 (x)) et M ′ x ; f 1 (x) sont
1
symétriques par rapport à la droite (d) d’équation y = .
2
b. Comment obtient-on C 1 à partir de C 0 ? Tracer C 1 .
Partie B
1 − e−(n−1)
un−1 + un = .
n −1
b. Calculer u2 .
6. Soit v la suite définie pour tout entier n supérieur ou égal à 2 par :
un−1 + un
vn = .
2
a. Calculer la limite de v n quand n tend vers +∞.
b. Montrer que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a :
0 6 un 6 v n .
E XERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Cet exercice comporte deux parties qui peuvent être traitées de manière indépen-
dante.
Partie I
1. Dans un questionnaire à choix multiple (Q. C. M.), pour une question don-
née, 3 réponses sont proposées dont une seule est exacte.
Un candidat décide de répondre au hasard à cette question.
La réponse exacte rapporte n point(s) et une réponse fausse fait perdre p
point(s).
Soit N la variable aléatoire qui associe, à la réponse donnée par le candidat,
la note algébrique qui lui sera attribuée pour cette question.
Partie II
Répondre au Q. C. M. proposé sur la feuille annexe (à rendre avec la copie).
Pour chaque question, une seule réponse est exacte. Il est seulement demandé d’en-
tourer la réponse choisie pour chacune des quatre questions.
L’absence de réponse à une question ne sera pas pénalisée.
a. On dispose de dix jetons numérotés de 1 à 10 et on en extrait simultanément
trois pour former un « paquet ». Combien de « paquets » contenant au moins
un jeton ayant un numéro pair peut-on ainsi former ?
Réponse 1 : Réponse 2 : Réponse 3 :
180 330 110
b. A et B sont deux évènements d’un espace probabilisé tels que :
Réponse 1 : Réponse
r 2: Réponse 3 :
3 3
σ= σ= σ=2
2 2
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
³ → − → −´
Le plan est muni d’un repère orthonormal direct O, u , v . On prendra 2 cm pour
unité graphique.
On considère l’application F du plan dans lui même qui, à tout point M d’affixe z,
associe le point M ′ d’affixe z ′ tel que :
z ′ = (1 + i)z + 2.
1. Soit A le point d’affixe −2 + 2i.
Déterminer les affixes des points A′ et B vérifiant respectivement A′ = F (A) et
F (B) = A.
2. Méthode de construction de l’image de M.
a. Montrer qu’il existe un point confondu avec son image. On notera Ω ce
point et ω son affixe.
z′ − z
b. Établir que pour tout complexe z distinct de ω, = −i.
ω−z
Soit M un point distinct de Ω.
−−→ −−−→
Comparer M M ′ et MΩ et déterminer une mesure de l’angle (MΩ, M M ′ ).
En déduire une méthode de construction de M ′ à partir de M.
3. Étude de l’image d’un ensemble de points.
a. Donner la nature et les éléments caractéristiques p de l’ensemble Γ, des
points du plan dont l’affixe z vérifie |z + 2 − 2i| = 2.
Vérifier que B est un point de Γ.
b. Démontrer que, pour tout z élément de C
z ′ + 2 = (1 + i)(z + 2 − 2i).
Démontrer que l’image par F de tout point de Γ appartient au cercle Γ‘ de
centre A′ et de rayon 2.
Placer O, A, B, A′ , Γ et Γ′ sur une même figure.
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Soit (E) l’ensemble des entiers naturels écrits, en base 10, sous la forme abba où a
est un chiffre supérieur ou égal à 2 et b est un chiffre quelconque.
Exemples d’éléments de (E) : 2 002 ; 3 773 ; 9 119. Les parties A et B peuvent être trai-
tées séparément.
Partie A : Nombre d’éléments de (E) ayant 11 comme plus petit facteur premier.
P ROBLÈME 10 points
Commun à tous les candidats
Pour tout réel k strictement positif, on considère la fonction f k définie sur [0 ; +∞[
par :
g (x) = ln(1 + x) − x.
1. Étudier le sens de variation de g .
2. En déduire que pour tout réel a positif ou nul ln(1 + a) 6 a.
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Pour entretenir en bon état de fonctionnement le chauffage, une société immobi-
lière fait contrôler les chaudières de son parc de logements pendant l’été. On sait
que 20% des chaudières sont sous garantie.
Parmi les chaudières sous garantie, la probabilité qu’une chaudière soit défectueuse
1
est de .
100
Parmi les chaudières qui ne sont plus sous garantie, la probabilité qu’une chaudière
1
soit défectueuse est de .
10
On appelle G l’évènement suivant : « la chaudière est sous garantie ».
E XERCICE 2 5 points
Enseignement obligatoire
³ → − → −´
Le plan P est rapporté au repère orthonormal direct O, u , v , (unité graphique
2 cm).
On considère les points I et A d’affixe respectives 1 et −2. Le point K est le milieu du
segment [IA].
On appelle (C ) le cercle de diamètre [IA]. Faire une figure et la compléter au fur et à
mesure.
1 + 4i
1. Soit B le point d’affixe b = . Écrire b sous forme algébrique et montrer
1 − 2i
que B appartient au cercle (C ).
³−→ −−→´ π
2. Soit D le point du cercle (C ) tel que l’angle KI , KD = + 2kπ où k est un
3
entier relatif et soit d l’affixe de D.
1 1
a. Quel est le module de d + ? Donner un argument de d + .
2 2
p
1 3
b. En déduire que d = + 3i .
4 4
p
1 + 2ia 1 3
c. Déterminer un réel a vérifiant l’égalité = + 3i .
1 − ia 4 4
1 + 2ix (m − 1)
3. Soit x un réel non nul et M le point d’affixe m = . On pose Z = .
1 − ix (m + 2)
Calculer Z et en déduire la nature du triangle AIM.
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
E XERCICE 2 5 points
Enseignement de spécialité
³ −→ −→´
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé direct O, OI , OJ (unité graphique
4 cm)
π 2π π
Z A = ei 6 , Z B = ei 3 , Z C = −1, Z D = −i et Z E = e−i 6 .
a. Faire la figure
b. Montrer que EA = ED et que EB = EC.
Montrer que (OE) est la médiatrice du segment [AD] et du segment [BC]
c. Déterminer les points K et L images respectives de A et de B par la trans-
−→
lation t de vecteur OI . Placer les points K et L sur la figure.
P ROBLÈME 11 points
Pour tout entier naturel n, on considère les fonctions f n définies sur R par
e(1−n)x
f n (x) = .
1 + ex
Partie A - Étude de f 0 et de f 1
ex
On appelle f 0 la fonction définie par f 0 (x) = .
1 + ex
On appelle C 0 et C 1 les ³courbes représentatives respectivement de f 0 et de f 1 dans
→
− →−´
un repère orthonormal O, ı , (unité graphique 5 cm).
1. Calculer u0 et u1 .
1 en − 1
2. Montrer que pour tout entier n, un+1 + un = × .
n en
3. En déduire la limite quand n tend vers +∞ de un+1 + un .
4. Montrer que pour tout réel x de [0 ;1]
e(1−n)x e−nx
> .
1+e x 1 + ex
E XERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Amélie est en vacances dans une très grande métropole. Elle doit traverser cette ville
en suivant l’avenue principale, qui est jalonnée de nombreux feux tricolores.
Pour tout entier naturel n > 1, on note E n l’évènement « Amélie est arrêtée par le
n e feu rouge ou orange » et E n , l’évènement contraire. Le feu orange est considéré
comme un feu rouge.
Soit p n la probabilité de E n et q n celle de E n . La probabilité que le premier feu trico-
1
lore soit rouge ou orange vaut .
8
On suppose que les deux conditions suivantes sont réalisées :
• la probabilité que le (n +1)e feu tricolore soit rouge ou orange, si le n e feu est rouge
1
ou orange, vaut .
20
• la probabilité que le (n + 1)e feu tricolore soit rouge ou orange, si le n e feu est vert,
9
est égale à .
20
...
...
9
20
...
rouge ou orange
vert
1
8
...
...
rouge ou orange 1
20
...
1 9
p n+1 = p n + qn .
20 20
c. En déduire l’expression de p n+1 en fonction de p n .
3. Soit la suite (un ) de nombres réels définie pour tout entier naturel n > 1 par
un = 28p n − 9.
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
E XERCICE 2 5 points
Enseignement obligatoire
³ → − →−´
1. Dans le plan complexe (P ) rapporté au repère orthonormal direct O, u , v ,
on considère les quatre points A, B, C et D d’affixes respectives 3, 4i, −2 + 3i
et 1 − i.
a. Placer les points A, B, C et D dans le plan.
b. Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ? Justifier votre réponse.
2. On considère dans l’ensemble des complexes les équations :
a. Montrer que l’équation (1) admet une solution réelle z1 , et l’équation (2)
une solution imaginaire pure z2 .
b. Développer (z − 3)(z + 2 − 3i), puis (z − 4i)(z − 1 + i).
c. En déduire les solutions de l’équation :
¡ ¢¡ ¢
z 2 − (1 + 3i)z − 6 + 9i z 2 − (1 + 3i)z + 4 + 4i = 0.
z ′ = z 2 − (1 + 3i)z − 6 + 9i.
E XERCICE 2 5 points
Enseignement de spécialité
¡ ¢
On considère les suites (xn ) et y n définies par x0 = 1, y 0 = 8 et
7 1
xn+1 = xn + y n + 1
3 3 , n∈N
20 8
y n+1 = xn + y n + 5
3 3
¡ ¢
1. Montrer, par récurrence, que les points Mn de coordonnées xn ; y n sont sur
la droite (∆) dont une équation est 5x − y + 3 = 0. En déduire que
xn+1 = 4xn + 2.
2. Montrer, par récurrence, que tous les xn sont des entiers naturels. En déduire
que tous les y n sont aussi des entiers naturels.
3. Montrer que :
a. xn est divisible par 3 si et seulement si y n est divisible par 3.
b. Si xn et y n ne sont pas divisibles par 3, alors ils sont premiers entre eux.
1
4. a. Montrer, par récurrence, que xn = (4n × 5 − 2) .
3
b. En déduire que 4n × 5 − 2 est un multiple de 3, pour tout entier naturel n.
P ROBLÈME 10 points
Partie 1
Partie 2
ln |x|
f (x) = 2x −.
x2
On appelle
³ → C la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonor-
− → −´
mal O, ı , .
Partie 3
¡ ¢
Soit M ³le point de
´ coordonnées (x ; y) et M ′ le point de coordonnées x ′ ; y ′ dans le
→
− → −
repère O, ı , , où M ′ est le symétrique de M par rapport à l’axe des ordonnées.
1. Déterminer x ′ et y ′ en fonction de x et y.
2. a. Démontrer qu’une équation de la courbe Γ à laquelle appartient M ′ lorsque
ln |x|
M décrit la courbe C est la suivante : y = −2x − 2 .
x
Partie 4
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
On définit deux suites u et v par u0 = 1, v 0 = 12 et pour tout entier naturel n :
1
un+1 = (un + 2v n )
3
1
v n+1 = (un + 3v n )
4
E XERCICE 2 5 points
Réservé aux candidats n’ayant pas choisi l’enseignement de spécialité
³ → − → −´
Le plan complexe P est rapporté au repère orthonormal O, u , v .
i
Soit A le point d’affixe zA = .
2
T est l’application qui, à tout point M, d’affixe z, distinct de A, associe le point M ′
d’affixe z ′ telle que
2zz ′ = i(z + z ′ ).
1. On appelle I et J les points d’affixes respectives : zI = 1, zJ = i . Soit K le milieu
du segment [IJ].
a. Déterminer l’affixe zK de K.
b. Déterminer les affixes des images des points I, J, K par l’application T .
c. En déduire que T ne conserve pas les milieux.
2. Déterminer les points invariants par T .
µ ¶µ ¶
i i 1
3. Montrer que M ′ = T (M) si et seulement si z ′ − z− =− .
2 2 4
4. En déduire l’image par T du cercle C de centre A et de rayon 1.
Exercice 2 5 points
Réservé aux candidats ayant choisi l’enseignement de spécialité
Soit p un nombre premier donné. On se propose d’étudier l’existence de couples
(x ; y) d’entiers naturels strictement positifs vérifiant l’équation :
E : x2 + y 2 = p2
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
P ROBLÈME 11 points
Pour chaque entier naturel n, on définit, sur l’intervalle ]0 ; +∞[ la fonction notée
f n par :
ex − 1
f n (x) = + n ln x,
x
où ln désigne la fonction logarithme népérien.
3. Limites :
a. Déterminer la limite de f 0 en +∞.
b. Déterminer la limite de f 0 en 0.
4. Sens de variations :
a. Montrer que, pour tout réel x appartenant à l’intervalle ]0 ; +∞[ on a
ex (x − 1) + 1
f 0′ (x) = .
x2
b. En déduire le sens de variation de f 0 .
5. On
³ appelle C 0 la courbe représentative de f 0 dans un repère orthonormal
→
− → −´
O, ı , pour lequel l’unité graphique est 2 cm.
Tracer C 0 dans ce repère et placer le point A de coordonnées (0 ; 1).
ex − 1
6 e − 1.
x
1−e
b. En déduire que, pour tout entier naturel non nul n, ln(αn ) > , puis
n
1−e
que, αn > e n .
c. Déterminer la limite de la suite (αn ).
7. Construire sur le graphique précédent, les courbes C 1 , C 2 .
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité ³ → − →−´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v [unité gra-
phique : 2 cm].
p
1. Résoudre dans C l’équation : z 2 − 2 3z + 4 = 0.
p p
On pose a = 3 + i et b = 3 − i. Écrire a et b sous forme exponentielle et
placer les points A et B d’affixes respectives a et b.
π
2. a. Soit r la rotation de centre O et d’angle . Calculer l’affixe a ′ du point A ′
3
image du point A par r . Écrire a ′ sous forme algébrique et placer A ′ sur la
figure précédente.
3
b. Soit h l’homothétie de centre O et de rapport − . Calculer l’affixe b ′ du
2
point B ′ image du point B par h. Placer B ′ sur la figure précédente.
3. Soit C le centre du cercle circonscrit au triangle OA ′ B ′ et R le rayon de ce
cercle. On désigne par c l’affixe du point C .
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
1. On considère l’équation
(E) : 6x + 7y = 57
P ROBLÈME 11 points
Commun à tous les candidats
Partie A
On considère la fonction f définie sur R par :
1£ ¤
f (x) = (x + (1 − x)e2x .
2
³ → − → −´
On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal O, ı , ,
(unité graphique 2 cm)
1. a. Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞.
x
b. Montrer que la droite ∆ d’équation y = est asymptote à C .
2
Étudier la position de C par rapport à ∆.
Partie B ³ → − → −´
Dans le plan muni d’un repère orthonormal O, ı , , on considère la courbe Γ
d’équation y = ex et la droite D d’équation y = x. Les courbes Γ et D sont tracées sur
la feuille annexe.
Partie C
Annexe problème
−4 −3 −2 −1 1 2 3
−1
−2
−3
−4
−5
E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Dans un lot de 100 pièces de monnaie toutes de même apparence, ont été mélangées
60 pièces équilibrées et 40 pièces truquées.
3
La probabilité d’apparition de « PILE » lors d’un jet d’une pièce truquée est .
4
1
La probabilité d’apparition de « PILE » lors d’un jet d’une pièce équilibrée est .
2
On suppose que les différents lancers dont il sera question dans la suite sont indé-
pendants les uns des autres.
La probabilité d’un évènement A est notée p(A). On désigne par A l’évènement
contraire de A.
La probabilité conditionnelle de A sachant que l’évènement B est réalisé est notée
p(A/B).
Les résultats seront donnés sous forme de fractions irréductibles.
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité ³ → − → −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v (unité gra-
phique : 1 cm).
On considère l’application f du plan dans lui-même, qui à tout point M d’affixe z
associe le point M ′ d’affixe
z ′ = z 3 − 3z 2 + 3z.
p
1. On considère les points B et C d’affixes respectives i et i 3.
Calculer les affixes des points images de O, B et C par f . Placer les points
B, C et leurs images B′ et C′ sur une figure. L’application f conserve-t-elle
l’alignement ?
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
z 3 − 3z 2 + 2z = 0.
z ′ − 1 = (z − 1)3 .
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité ³ → − → −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v (unité gra-
phique : 2 cm).
On fera une figure que l’on complétera avec les différents éléments intervenant dans
l’exercice.
z ′ = −iz.
−
→
a. Montrer que s est une réflexion d’axe noté D et de vecteur directeur w
d’affixe 1 − i.
b. Soit D′ la droite d’équation y = −1, on appelle s ′ la réflexion d’axe D′ .
³−
→ → −´
Calculer une mesure de l’angle w , u .
Déterminer géométriquement la composée r = s ′ ◦ s.
c. Déterminer l’écriture complexe de r .
1 1 z + z′
z1 = z − iz = .
2 2 2
a. Soit le point A d’affixe z = 2 + i, déterminer l’affixe du point A1 image de
A par p.
b. Montrer que tout point M a son image M1 située sur la droite d’équation
y = −x.
P ROBLÈME 11 points
Commun à tous les candidats
Partie A
Partie B
(ex − e−x )2
g (x) = (x − 1)2 + .
4
a. Calculer g ′ (x).
b. On désigne par g ′′ la fonction dérivée seconde de g . Calculer g ′′ (x).
Montrer que pour tout x réel :
1£ ¤2 £ ¤2
g (α) = f (2α) + f (α) .
4
Utiliser les variations de f et le résultat suivant, 0, 46 6 α 6 0, 47 pour en-
cadrer g (α) ; en déduire un encadrement de la distance AMα d’amplitude
2 · 10−2 .
Partie C
Soit n un entier naturel non nul, on considère la fonction f n définie sur R par
x x
e n − e− n
f n (x) = .
2
³ → − → −´
On appelle C n la courbe représentant f dans un repère orthonormal O, u , v .
On donne ci-dessous les représentations graphiques des fonctions f 2 , f 3 , f 4 , f 5 , et f 6
soit respectivement les courbes C 2 , C 3 , C 4 , C 5 et C 6 obtenues à l’aide d’un logiciel.
Z1
1. Calculer l’intégrale I 1 = f 1 dx.
0
R1
2. On considère pour n entier naturel non nul l’intégrale I n = 0 f n dx.
Interpréter géométriquement I n .
Calculer pour n entier naturel quelconque, I n en fonction de n.
3. Que peut-on conjecturer sur la convergence de la suite (I n ) ?
1 1
1 e n − 1 e− n − 1
Montrer que I n = µ ¶ − µ ¶ et en déduire la limite de la suite (I n )
2 1 1
−
n n
en +∞.
0,6
0,5 C2
0,4
C3
0,3
C4
0,2
C5
C6
0,1
0
O
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
E XERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
A B C
A
∆
A
³ ´
Calculer p(A)). (On pourra remarquer que p ∆ (A) et p ∆ A ont déjà été cal-
culées.)
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
5. On ne sait pas lorsque l’on joue, si la machine M1 est en bon état de marche.
On joue une partie et on constate que les trois jetons sont alignés. Déterminer
la probabilité pour que la machine M1 soit déréglée.
E XERCICE 2 4 points
Enseignement obligatoire
³ → − → −´
Dans le plan complexe P rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v d’unité
2 cm, on considère les points M d’affixe z, M1 d’affixe z, A d’affixe 2 et B d’affixe 1.
Soit f l’application de P privé de A dans P , qui à tout point M d’affixe z associe le
point M ′ d’affixe z ′ telle que
z +4
z′ = .
z −2
1. Déterminer les points invariants par f .
¡ p ¢
2. Soit C le point d’affixe 2 1 + i 3 .
Montrer que C′ est le milieu du segment [OC].
¡ ¢¡ ¢
3. a. Calculer pour tout z 6= 2, le produit z − 2 z ′ − 1 .
b. En déduire :
′
— la valeur de AM1 · BM
³→ , ´ ³→
− −−−→ − −−−→´
— une expression de u ; BM ′ en fonction de u ; AM1 .
c. Justifier les relations :
(1) ³AM · BM ′ =
´ 6 ³→
− −−−→
→ − −−→´
(2) u ; BM ′ = u ; AM .
π
d. Application : construire l’image D′ du point D d’affixe 2 + 2ei 6 .
E XERCICE 2 5 points
Enseignement de spécialité
n est un entier naturel supérieur ou égal à 2.
a = n 3 + 2n 2 − 3n
b = 2n 2 − n − 1
P ROBLÈME 15 points
Partie A
x −1
f (x) = − e−x
x +1
³ → − → −´
et l’on désigne par (C ) sa courbe représentative dans un repère orthonormal O, ı ,
d’unité 3 cm.
1. Calculer la limite de f (x) lorsque x tend vers +∞. Que peut-on en déduire
pour la courbe (C ) ?
2. Calculer f ′ (x), en déduire les variations de f pour x appartenant à [0 ; +∞[.
3. Déterminer une équation de la tangente (T) à (C ) en son point d’abscisse 0.
4. Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une solution unique u. Montrer que
u appartient à [1 ; 2] et déterminer un encadrement d’amplitude 10−1 de u.
5. Tracer (T) et (C ) sur la même figure.
x −1 b
6. a. Déterminer les réels a et b tels que, pour tout x 6= −1, =a+ .
x +1 x +1
b. En déduire l’aire en cm2 du domaine plan limité par (T), (C ) et la droite
d’équation x = 1 (on admettra que T est au-dessus de (C )).
Partie B
n désigne un entier naturel non nul. On considère la fonction f n définie sur [0 ; +∞[
par :
x −n
f n (x) = − e−x .
x +n
1. Calculer f n′ (x) et donner son signe sur [0 ; +∞[. Préciser f n (0) et lim f n (x).
x→+∞
Dresser le tableau de variations de f n .
2. a. Calculer f n (n) ; quel est son signe ?
b. Démontrer, par récurrence que, pour tout n de N, en+1 > 2n + 1.
En déduire le signe de f n (n + 1).
c. Montrer que l’équation f n (x) = 0 admet une solution unique sur [n ; n + 1] ;
cette solution sera notée un .
un
3. Calculer lim un puis lim .
n→+∞ n→+∞ n
x −n 2n
4. a. En remarquant que, pour tout x de [0 ; +∞[ : = 1− , montrer
x +n x +n
que la valeur moyenne, Mn de f n sur [0 ; un ] est égale à :
µ ¶ ³ ´
1 e−un n un
1− + −2 ln +1
un un un n
b. En déduire lim Mn .
n→+∞
E XERCICE 1
1
1. Soit la suite (un ) définie par u1 = 2 et par la relation de récurrence :
1 1
un+1 = un + .
6 3
a. Déterminer a1 .
b. Déterminer r 1 . Pour cela, on pourra s’aider d’un arbre.
³ ´
c. En remarquant que, pour tout n > 1, Rn = (Rn ∩ A n ) ∪ Rn ∩ A n , montrer
que r n = − 61 an + 23 .
³ ´
d. Montrer que, pour tout n > 1, A n+1 = (A n ∩ Rn ) ∪ A n ∩ Rn .
e. En déduire que, pour tout n > 1,
1
an+1 = an + 13 , puis déterminer l’expression de an en fonction de n.
6
f. En déduire l’expression de r n en fonction de n puis la limite de r n quand
n tend vers +∞.
E XERCICE 2
Enseignement obligatoire
³ → −´
− →
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal direct O, u , v (unité gra-
phique : 5 cm), on considère les points A et B d’affixes respectives
1 1
zA = 1 + i et zB = − + i.
2 2
On désigne par (C ) le cercle de centre O et de rayon 1.
1. Donner la forme trigonométrique de zA et celle de zB .
2. Dans la suite de l’exercice, M désigne un point de (C ) d’affixe eiα , α ∈ [0 ; 2π].
On considère l’application f qui tout point M de (C ), associe
f (M) = MA × MB.
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
−→ −−→´
³−á π
AC = BD et AC , BD = − .
2
On désigne par M le milieu de [AC] et par N celui de [BD]. On appelle (C 1 ), (C 2 ), (C 3 )
et (C 4 ) les cercles de diamètres respectifs [AB], [BC], [CD] et [DA].
On pourra s’aider de la figure ci-jointe.
1. a. Soit r la rotation qui transforme A en B et C en D. Quel est l’angle de r ?
Montrer que le centre I de r appartient aux cercles (C 1 ) et (C 3 ).
b. Soit r ′ la rotation qui transforme A en D et C en B. Quel est l’angle de r ′ ?
Montrer que le centre J de r ′ appartient aux cercles (C 2 ) et (C 4 ).
c. Quelle est la nature du quadrilatère INJM ?
2. On désigne par P et R les points diamètralement opposés à I sur, respecti-
vement (C 1 ) et (C 3 ) et par Q et S les points diamètralement opposés à J sur,
respectivement (C 2 ) et (C 4 ).
p π
Soit s la similitude directe de centre I, de rapport 2 et d’angle .
4
a. Quelles sont les images par s des points D, N, B ?
b. En déduire que J est le milieu de [PR].
P
(C 1 )
(C 4 )
A
S
B
J I
D (C 2 )
(C 3 ) Q
R C
P ROBLÈME
Soit f la fonction définie sur [0 ; 1] par :
f (0) = 0
f (1) = 0
f (x) = (ln x) × ln(1 − x), pour x ∈ ]0 ; 1[
où ln désigne la fonction logarithme népérien. On note C sa courbe représentative
dans un repère orthonormal (unité graphique : 10 cm).
On admet que lim f (x) = 0 et lim f (x) = 0, ainsi que le résultat suivant :
x→0 x→1
ln(1 − x)
1. a. Déterminer la limite quand x tend vers 0 de l’expression .
x
f (x)
b. En déduire la limite quand x tend vers 0 de l’expression ; que peut-
x
on en déduire pour la courbe C ?
¸ · µ ¶ µ ¶
1 1 1 1
2. Montrer que pour tout x ∈ − ; , f −x = f +x .
2 2 2 2
Que peut-on en conclure pour C ?
3. Soit ϕ la fonction définie sur ]0 ; 1[ par :
ϕ(x) = (1 − x) ln(1 − x) − x ln x.
2x − 1
a. Déterminer ϕ′ (x), puis montrer l’égalité ϕ′′ (x) = ; en déduire les
x(1 − x)
variations de ϕ′ sur ]0 ; 1[.
d. Tracer C .
ln 2 1 1 t2
I 1 (t ) = − − − t 2 ln t + ;
8 16 2 4
ln 2 1 t 3 ln t t 3
I 2 (t ) = − − − + .
24 72 3 9
b. Déterminer les limites de I 1 (t ) et de I 2 (t ) quand t tend vers 0.
¸ ·
1
2. Soit g et h les fonctions définies sur 0 ; par :
2
· ¸
x2 x2
g (x) = − x + et h(x) = g (x) − .
2 2
¸ ·
1
a. Étudier sur 0 ; les variations de la fonction
2
x 7→ ln(1 − x) − g (x).
¸ ·
1
b. En déduire que, pour tout x ∈ 0 ; :
2
ln(1 − x) 6 g (x).
¸ ·
1
c. Par un procédé analogue, montrer que pour tout x ∈ 0 ; :
2
E XERCICE 1 4 points
Commun tous les candidats
1. a. Déterminer la probabilité p(D) pour que le point soit placé dans le disque
D.
b. Déterminer la probabilité p(S1 ) pour que le point soit placé dans le sec-
teur S1 .
2. Pour cette question 2., on utilisera les valeurs approchées suivantes :
p(D) = 0,008 et pour tout k appartenant à {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8},
p(Sk ) = 0,0785.
À cette situation aléatoire est associé le jeu suivant :
— un point placé dans le disque D fait gagner 10 euros ;
— un point placé dans le secteur Sk fait gagner k euros pour tout k apparte-
nant à {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8} ;
— un point placé dans la zone R fait perdre 4 euros.
On note X la variable aléatoire égale au gain algébrique obtenu.
a. Calculer la probabilité p(R) pour que le point soit placé dans la zone R.
Calculer l’espérance de X .
b. On joue deux fois de suite. On a donc placé deux points de manière in-
dépendante dans le carré. Calculer la probabilité d’obtenir un gain total
positif ou nul.
c. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à deux. On joue n fois de suite.
On a donc placé n points de manière indépendante dans le carré.
Calculer la probabilité p n d’obtenir au moins un point placé dans le disque
D.
Déterminer la plus petite valeur de n telle que p n > 0, 9.
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
³ → − → −´
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v d’unité
graphique 4 cm. On note A et B les points d’affixes respectives 1 et i. À tout point M,
distinct de A et d’affixe z, est associé le point M ′ d’affixe Z définie par :
(1 − i)(z − i)
Z= .
z −1
1. a. Calculer l’affixe du point C′ associé au point C d’affixe −i.
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
(x − 1)2 + (y − 1)2 − 1 x2 + y 2 − 1
Z= − i .
(x − 1)2 + y 2 (x − 1)2 + y 2
b. Déterminer l’ensemble E des points M d’affixe z telle que Z soit réel.
c. Déterminer l’ensemble F des points M d’affixe z telle que Re(Z ) soit né-
gatif ou nul.
3. a. Écrire le nombre complexe (1 − i) sous forme trigonométrique.
b. Soit M un point d’affixe z, distinct de A et de B. Montrer que :
(1 − i)(z − i)
∈ R∗ si et seulement s’il existe un entier k tel que
³−−→z −1 ´
−−→ π
MA , MB = + kπ.
4
³−−→ −−→´ π
c. En déduire l’ensemble des points M vérifiant MA , MB = + kπ.
4
³−−→ −−→´ π
d. Déterminer l’ensemble des points M vérifiant MA , MB = + 2kπ.
4
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
C B
+
D A E1 A1 E2 E3 E4
P ROBLÈME 11 points
Partie A :
Partie B :
On considère la fonction
³ f→définie sur ]0 ; ∞[ dont la courbe représentative C dans
− → −´
un repère orthogonal O, ı , est donnée sur la feuille annexe avec sa tangente
au point d’abscisse e. £ ¤
On admet l’égalité suivante : f (x) = 2x a(ln x)2 + b ln x + c où a, b et c désignent
trois réels.
Partie C :
³ → − → −´
1. Tracer, dans le repère O, ı , de la feuille annexe, la courbe représentative
Γ de la fonction g étudiée en partie A.
e2x
2. a. Montrer que pour tout x > 0 , on a g (x) = − 1.
e2x − 1
b. Calculer, et exprimer en unités d’aire, l’aire de la surface délimitée par
1
l’axe des abscisses, la courbe Γ et les droites d’équation x = et x = 2.
4
3. Soit ϕ la fonction définie sur [0,1 ; 0,3] par : ϕ(x) = f (x) − g (x).
a. Montrer que, pour tout x appartenant [0,1 ; 0,3], on a : ϕ′ (x) > 0.
b. Montrer que l’équation f (x) = g (x) possède une solution unique α sur
[0,1 ; 0,3] et déterminer un encadrement de α d’amplitude 10−2 .
Partie D :
2e
→
−
→
−ı
0 p
1 e e e
0 1 2 3 4
e 2
E XERCICE 1
Une compagnie d’assurance automobile fait un bilan des frais d’intervention, parmi
ses dossiers d’accidents de la circulation.
• 85 % des dossiers entraînent des frais de réparation matérielle.
• 20 % des dossiers entraînent des frais de dommages corporels.
• 12 % des dossiers entraînant des frais de réparation matérielle entraînent
aussi des frais de dommages corporels.
Soit les évènements suivants :
R : le dossier traité entraîne des frais de réparation matérielle
D : le dossier traité entraîne des frais de dommages corporels.
E XERCICE 2
Partie A
4. Déterminer l’affixe du point C tel que ACBO soit un losange. Placer C. Calcu-
ler l’aire du triangle ABC en cm2 .
Partie B
Soit f la transformation qui à tout point M d’affixe z associe le point M ′ d’affixe z ′
telle que
iπ
z ′ = e− 6 z.
1. Définir cette transformation et donner ses éléments caractéristiques.
2. Quelles sont, sous forme exponentielle, les affixes de A′ , B′ , et C′ images par
f de A, B et C ?
3. Quelle est l’aire du triangle A′ B′ C′ en cm2 ?
P ROBLÈME
³ →− → −´
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O, ı , , toutes les courbes deman-
dées seront tracées dans ce repère (unité graphique 4 cm).
Partie A - Étude d’une fonction
f est la fonction définie sur R par
e2x − 1
f (x) = ,
e2x + 1
³ → −´
− →
Γ est sa courbe représentative dans le repère O, ı , .
1. Étudier la parité de f .
2. Montrer que pour tout x appartenant R, −1 < f (x) < 1.
3. Quelles sont les limites de f en −∞ et +∞ ? En déduire les équations des
asymptotes éventuelles à Γ.
4. Étudier les variations de f et dresser son tableau de variations ; en déduire le
signe de f (x) sur R.
5. a. α étant un nombre appartenant à ] − 1 ; 1[, montrer que l’équation
f (x) = α admet une solution unique x0 . Exprimer alors x0 en fonction de
α.
1
b. Pour α = , donner une valeur approchée de x0 à 10−2 près.
2
ex − e−x
1. Montrer que f (x) = ; en déduire une primitive de f .
ex + e−x
2. Quelle est l’aire en cm2 de la surface comprise entre Γ, la droite d’équation
y = x et les droites d’équations x = 0 et x = 1 ?
Hachurer cette surface sur la représentation graphique.
Z1
3. Calculer [ f (x)]2 dx.
0
4. En utilisant une intégration par parties, montrer que :
Z1 µ 2 ¶
¡ 2
¢ e2 − 1 e +1
x 1 − [ f (x)] dx = 2 − ln .
0 e +1 2e
Z1
En déduire x[ f (x)]2 dx.
0
Exercice 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Exercice 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
On considère deux entiers naturels, non nuls, x et y premiers entre eux.
On pose S = x + y et P = x y.
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
Problème ³ → 10 points
− → −´
Le plan P est rapporté à un repère orthonormal direct O, ı , . (Unités gra-
phiques : 2 cm).
Partie A
On considère la fonction f définie sur R par
x
f (x) = (3 + x)e− 2 .
1. Déterminer les limites de f en −∞, puis en +∞.
2. Étudier les variations de f sur R et dresser son tableau de variations.
³ → − →−´
3. Construire la courbe (Γ) représentative de f dans O, ı , .
Z0
x
4. À l’aide d’une intégration par parties, calculer I = xe− 2 dx et en déduire
−3
l’aire, en unités d’aire, du domaine défini par les couples (x, y) tels que
0 6 y 6 f (x) et x 6 0.
5. a. Démontrer que l’équation f (x) = 3 admet deux solutions dans R. Soit α la
3
solution non nulle, montrer que : −2 < α < − .
2
b. Plus généralement, déterminer graphiquement suivant les valeurs du nombre
réel m, le nombre de solutions de l’équation f (x) = m.
Partie B
x
On considère la fonction ϕ définie sur R par ϕ(x) = 3e 2 − 3.
1 3
0 6 (α − x) 6 ϕ(α) − ϕ(x) 6 (α − x).
2 4
E XERCICE 1 5 points
³ → − → −´
Dans le plan complexe, rapporté à un repère orthonormé direct O, u , v on ap-
pelle A et B les points d’affixes respectives 2 et −2. À tout point M d’affixe z, z diffé-
rent de 2, on associe le point N d’affixe z et M ′ d’affixe z ′ tel que
2z − 4
z′ =
z −2
¯ ¯
1. Calculer z ′ et ¯ z ′ ¯ lorsque z = 5 puis lorsque z = 1 + i.
¯ ¯
2. a. Interpréter géométriquement |z − 2| et ¯ z − 2¯.
b. Montrer que, pour tout z distinct de 2, |z ′ | = 2. En déduire une informa-
tion sur la position de M ′ .
3. Déterminer l’ensemble E des points M d’affixe z (z 6= 2) tels que M ′ = B.
−−→ −−−→′
4. On note Z −−→ et Z −−−→
AM ′ , les affixes respectives des vecteurs AM et BM .
BM
Montrer que, pour tout point M distinct de A et n’appartenant pas E , le quo-
Z− −→
AM
tient est un nombre réel. Interpréter géométriquement ce résultat.
Z −−−→′
BM
5. Un point M distinct de A, n’appartenant pas E , étant donné, proposer une
méthode géométrique pour construire le point M ′ . On illustrera par une fi-
gure.
E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
On considère la suite d’entiers définie par an = 111. . . 11 (l’écriture décimale de an
est composée de n chiffres 1). On se propose de montrer que l’un, au moins, des
termes de la suite est divisible par 2 001.
E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Une urne A contient une boule rouge et trois boules vertes.
Une urne B contient deux boules rouges et deux boules noires.
Les boules sont indiscernables au toucher.
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
P ROBLÈME 10 points
A. Étude d’une fonction auxiliaire.
Soit g la fonction définie sur R par
g (x) = ex (1 − x) + 1.
1. Étudier le sens de variation de g .
2. Démontrer que l’équation g (x) = 0 admet une unique solution dans l’inter-
valle [1,27 ; 1,28] ; on note α cette solution.
3. Déterminer le signe de g (x) sur ] − ∞ ; 0[.
Justifier que g (x) > 0 sur [0 ; α[ et g (x) < 0 sur ]α ; +∞[.
C. Encadrements d’aires
Pour tout entier naturel n, tel que n > 2, on note Dn l’ensemble des points M(x ; y)
du plan, dont les coordonnées vérifient : 2 6 x 6 n et 2 6 n 6 f (x) et on appelle An
son aire, exprimée en unités d’aire.
7 −x x
xe 6 x 6 xe−x .
8 e +1
Zn
3. On pose I n = xe−x dx.
2
À l’aide d’une intégration par parties, calculer I n en fonction de n.
4. Écrire un encadrement de An en fonction de I n .
5. On admet que An a une limite lorsque n tend vers +∞.
Déterminer la limite de I n lorsque n tend vers +∞.
Que peut-on en déduire pour la limite de An lorsque n tend vers +∞ ?
Donner une interprétation géométrique de ce dernier résultat.
Exercice 1 5 points
→
− → −´ ³
On se place dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal O, u , v . On
considère la transformation ponctuelle f qui, à tout point M d’affixe z associe le
point M ′ d’affixe z ′ définie par :
z ′ = z 2 + 1.
1. Déterminer les antécédents du point O.
2. Existe-t-il des points invariants par f ? Si oui, préciser leurs affixes respec-
tives.
3. Montrer que deux points symétriques par rapport à O ont la même image.
Que peut-on dire des images de deux points symétriques par rapport à l’axe
des abscisses ?
p
2
4. Soit A le point d’affixe zA = (1 + i). Déterminer l’affixe du point A′ image
2
de A par f puis prouver que les points O, A et A′ sont alignés.
5. Soit θ un nombre réel appartenant à l’intervalle [0 ; 2π[ et N le point d’af-
fixe eiθ .
Exercice 2 5 points
Une société de maintenance de photocopieurs désire optimiser ses prestations au
niveau des entreprises, afin de proposer un abonnement adapté à ses services.
On note, pour n entier naturel non nul, I n l’évènement « La société intervient durant
le n-ième mois qui suit l’installation d’un photocopieur » et p n = p (I n ) la probabilité
de l’évènement I n .
Le bureau d’étude a mis en évidence les résultats suivants pour une entreprise dé-
terminée :
• p (I 1 ) = p 1 = 0, 75.
• Sachant qu’il y a eu une intervention durant le n-ième mois qui suit l’ins-
tallation d’un photocopieur, la probabilité d’intervention le mois suivant est
égale à 0, 04.
• Sachant qu’il n’y a pas eu d’intervention durant le n-ième mois qui suit l’ins-
tallation d’un photocopieur, la probabilité d’intervention le mois suivant est
égale à 0, 64.
On rappelle que A est l’évènement contraire de l’évènement A et que p B (A) est la
probabilité conditionnelle de A sachant que B est réalisé.
PARTIE 1
³ ´
1. Préciser p I n (I n+1 ) et p I n (I n+1 ) puis calculer p (I n+1 ∩ I n ) et p I n+1 ∩ I n en
fonction de p n (n ∈ N∗ ).
2. En déduire p n+1 = −0, 6p n + 0, 64.
Baccalauréat S : l’intégrale 2002 A. P. M. E. P.
PARTIE 2
Le même mois, la société de maintenance installe un photocopieur dans 10 entre-
prises. Six mois plus tard, elle désire libérer une partie de son personnel afin de pro-
poser un stage de mise à niveau.
On estime que la probabilité d’intervention du service de maintenance durant ce
mois auprès de chacune de ces entreprises est égale à 0, 373.
Donner, à 10−3 près par excès, la probabilité qu’il y ait au moins un déplacement du
service de maintenance durant ce mois (on supposera que les interventions dans les
différentes entreprises sont des évènements indépendants).
Exercice 3 10 points
0,5
0,4
C
0,3 D
B C
(T)
0,2
0,1
A
0
1 2 3 4 5 6 7 8
−0,1
PARTIE I
Sur la figure ci-dessus est tracée dans un repère orthogonal la courbe C représenta-
tive de la fonction f où f est une fonction définie et dérivable sur R∗+ . Les points A,
p p
B, C et D sont les points de la courbe C d’abscisses respectives 1, e, e et e e ; de
plus, A appartient à l’axe des abscisses. La droite (T) est la tangente à C au point D.
1. Dans cette question, on ne demande qu’une observation graphique.
Avec la précision permise par ce graphique :
a. Donner une estimation à 5×10−2 près des coefficients directeurs des tan-
gentes à la courbe C aux points A, B, C et D.
b. Préciser combien la courbe C admet de tangentes horizontales, de tan-
gentes passant par l’origine, de tangentes de coefficient directeur 1. Pour
chacune de ces tangentes, donner l’abscisse du point de contact avec la
courbe C .
1 − ln x
g (x) = .
x2
a. Étudier les variations de g . Cela corrobore-t-il votre choix dans la ques-
tion 1. c. ?
b. Déterminer les limites de g en 0, puis en +∞.
¡ p ¢
c. Calculer g (1), g e e ; puis démontrer que l’équation g (x) = 1 n’a qu’une
seule solution. Quelle observation de la question 1. b. a-t-on démontrée ?
d. Expliquer pourquoi f est définie sur R∗+ par
Zx µ ¶
1 − ln t
f (x) = dt .
1 t2
Calculer f (x) à l’aide d’une intégration par parties.
Partie II
On étudie la fonction f définie sur R∗+ par
ln x
f (x) = .
x
1. Étudier les variations de f , préciser ses limites en 0 puis en +∞.
2. On cherche à justifier les observations de la question I. 1. concernant les tan-
gentes à la courbe C qui sont horizontales, qui ont un coefficient directeur
égal à 1 ou qui passent par le point O origine du repère.
Démontrer que, dans chacun de ces cas, une seule tangente vérifie la condi-
tion donnée, préciser les abscisses des points de contact correspondants (on
pourra utiliser les résultats démontrés dans la partie I. 2. c. et préciser ces
points.
3. Étude de la tangente (T) à la courbe C au point D (le point D a pour abscisse
p
e e).
a. Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à C au point D est
p
−x + 4e e
y= .
2e3
¡ p ¢
b. Montrer que le signe de 2e3 ln x + x 2 − 4ex e détermine la position de
la courbe C par rapport à cette tangente.
c. On note ϕ la fonction définie sur R∗+ par
p
ϕ(x) = 2e3 ln x + x 2 − 4ex e.
À partir des variations de ϕ, déterminer la position de la courbe C par
rapport à la tangente (T).
1. Démontrer que les abscisses des points A, B et C sont les trois premiers termes
d’une suite géométrique dont on précisera la raison. Vérifier que l’abscisse de
D est le quatrième terme de cette suite.
2. Soit x0 un nombre réel strictement supérieur à 1 et E le point de la courbe C
d’abscisse x0 . On considère les droites ∆A , ∆B , ∆C , ∆D et ∆E parallèles à l’axe
des ordonnées et passant respectivement par A, B, C, D et E .
On note U 1 l’aire de la partie du plan limite par l’axe des abscisses, la courbe
C et les droites ∆A et ∆C ; U 2 l’aire de la partie du plan limitée par l’axe des
abscisses, la courbe C et les droites ∆B et ∆D et U 3 l’aire de la partie du plan
limitée par l’axe des abscisses, la courbe C et les droites ∆C et ∆E
a. Calculer U 1 , puis U 2 .
b. Déterminer x0 pour que U 1 , U 2 et U 3 soient les trois premiers termes
d’une suite arithmétique. Quelle remarque peut-on faire sur l’abscisse du
point E ?