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EXAMEN PROBATOIRE

D’ADMISSION DES ETRANGERS DANS LES ECOLES


DE FORMATION D’OFFICIERS
Session 2010

EPREUVE DE MATHEMATIQUES

DUREE DE L’EPREUVE : 4 Heures

L’utilisation d’une calculatrice est autorisée.

Chaque candidat doit traiter quatre exercices.

La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements

entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies.

Tournez la page S.V.P.

1
EXERCICE I ( 4 points)

1. Résoudre dans C l’équation 4 z 2 − 12 z + 153 = 0 .

r r
2. Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal ( O ; u, v ) , d’unité graphique
3 3
1 cm, on considère les points A, B, C, P d’affixes respectives zA = + 6 i , zB = − 6i ,
2 2
1 r 5
zC = −3 − i , zP = 3 + 2i , et le vecteur w d’affixe zwr = −1 + i .
4 2
r
a. Déterminer l’affixe zQ du point Q, image du point B par la translation t de vecteur w .
b. Déterminer l’affixe zR du point R, image du point P par l’homothétie h de centre C et de
1
rapport − .
3
c. Déterminer l’affixe zS du point S, image du point P par la rotation r de centre A et
π
d’angle − .
2
d. Placer les points P, Q, R et S.

3. a. Démontrer que le quadrilatère PQRS est un parallélogramme.


z −z
b. Calculer R Q . En déduire la nature précise du parallélogramme PQRS.
zP − zQ
c. Justifier que les points P, Q, R et S appartiennent à un même cercle, noté C. On calculera
l’affixe de son centre Ω et son rayon ρ.

4. La droite (AP) est-elle tangente au cercle C ?

EXERCICE II ( 3,5 points)


L’objectif de cet exercice est de résoudre l’équation différentielle
( 1) : y’ – 2y = x ex
1. Résoudre l’équation différentielle ( 2) : y’ – 2y = 0, où y désigne une fonction dérivable
sur R .

2. Soient a et b deux nombres réels et soit u la fonction définie sur R par :


u(x) = ( ax + b) ex .
a. Déterminer a et b pour que u soit solution de l’équation (1)
b. Montrer que la fonction v est solution de l’équation (2) si et seulement si, u+ v est
solution de 1).
c. En déduire l’ensemble des solutions de (1).

3. Déterminer la solution de l’équation (1) qui s’annule en 0.

2
EXERCICE III (3,5 points)

Soit la fonction g définie sur l'intervalle [0;+∞[ par :


1 − e− x
g ( x) = pour x>0 et g(0) =1 .
x
( )
rr
Sa représentation graphique est donnée ci-dessous Dans un repère orthogonal O, i, j . On
admettra donc que cette fonction est continue et strictement décroissante sur [0;+∞[ .
n +1
1. n désigne un entier naturel , on pose J n = ∫ g (t )dt
n

a. Donner une interprétation graphique de J 0 .En déduire un encadrement de ce nombre


J 0 par deux nombres entiers naturels
b. Si le nombre réel x est tel que n< x < n+1, comparer g(n) , g(x) , g(n+1) . En déduire
un encadrement de J n .
2. En déduire que la suite ( J n ) est décroissante et convergente. Préciser sa limite .

3
EXERCICE IV( 3 points)
Une urne contient trois pièces équilibrées. Deux d’entre elles sont normales : elles possèdent
une face « FACE » et une face « PILE ». La troisième truquée, possède deux faces « FACE ».
On prend une pièce au hasard dans l’urne, ce choix étant fait, on effectue de manière
indépendante des lancers successifs de cette pièce.
On considère les événements suivants :
B : « La pièce prise est normale » ;
B : « La pièce prise est truquée » ;
P : « On obtient « PILE » au premier lancer » ;
Fn : « On obtient « FACE » pour les n premiers lancers ».
1. Calculer la probabilité de l’événement (P ∩ B) et la probabilité de l’événement (P ∩ B ).
2
En déduire la probabilité de P. Justifier que la probabilité de F1 est .
3

( )
2. a. Justifier l’écriture suivante : F2 = (F2 ∩ B ) ∪ F2 ∩ B . En déduire que la probabilité
1 1
de l’événement F2 est 1 +  .
3 2
( )
b. On admet que pour tout entier naturel n, Fn = (Fn ∩ B ) ∪ Fn ∩ B ; montrer que la
n −1
1 1 
probabilité de l’événement Fn est égale à 1 +    .
3   2  

3. a. Sachant que l’on a obtenu « FACE » pour les n premiers lancers, quelle est la
probabilité d’avoir pris la pièce truquée ?
b. Quelle est la limite de cette probabilité quand n tend vers + ∞ ?

EXERCICE V (6 points)


On considère la fonction numérique f définie sur R par f ( x) = x ²e x −1 −
.
2
Le graphique donné ci dessous est la courbe représentative de cette fonction telle que l’affiche
une calculatrice dans un repère orthonormal.
Conjectures :
A l’observation de cette courbe, quelles conjectures pensez - vous pouvoir faire concernant :
a. le sens de variation de f sur l’intervalle [-3, 2] ?
b. la position de la courbe par rapport à l’axe( x’x) ?

Dans la suite de cet exercice , on se propose de valider ou non ces conjectures et de les
compléter.

Partie A.
• Contrôle de la première conjecture.
1. Calculer f’(x) pour tout x réel, et exprimer à l’aide de l’expression g(x) où g est définie sur
x −1
R par : g ( x ) = ( 2 + x ) e −1.
2. Etude du signe de g(x), pour x réel.
a. Calculer les limites de g(x) quand x tend vers +∞ , puis quand x tend vers −∞ .
4
b. Calculer g’(x) et étudier son signe suivant les valeurs de x.
c. En déduire le sens de variation de la fonction g, puis dresser son tableau de variation.
d. Montrer que l’équation g(x) = 0 possède une solution unique dans R, notée α telle que
0,20< α < 0,21, déterminer alors le signe de g(x) suivant les valeurs de x.
3. Sens de variation de la fonction f sur R.
a. Etudier, suivant les valeurs de x, le signe de f’(x) .
b. En déduire le sens de variation de la fonction f.
c. Que pensez- vous de votre première conjecture ?

Partie B.
• Contrôle de la deuxième conjecture.
r r
On note ( C) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal ( O, i , j ) . On
se propose de contrôler la position de la courbe ( C) par rapport à l’axe des abscisses.
−α 3
1. Montrer que f (α ) = . On rappelle que α est l’unique solution sur R de l’équation
2(α + 2)
g(x) = 0.
− x3
2. On considère la fonction h définie sur l’intervalle [0, 1] par h( x) = .
2( x + 2)
a. Calculer h’(x) pour x ∈ [ 0,1] , puis déterminer le sens de variation de h sur l’intervalle [0,
1].
b. En déduire un encadrement de f (α ) .
3.a. Résoudre dans R l’équation 2e x −1 − 1 = 0 déterminer les abscisses des points
d’intersection de la courbe (C) avec l’axe des abscisses.
b. Préciser alors la position de la courbe (C) par rapport à l’axe des abscisses.
c. Que pensez – vous de votre deuxième conjecture ?

5
(C)

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