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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

Concours d’entrée en première années à la Faculté des Sciences de la Santé


Année Universitaire 1999 – 2000

Exercice 1 :
1. Montrer que la fonction définie par f ( x )=sin ² x est périodique et que g définie par
2
g ( x )=sin ⁡( x ) ne l’est pas.
2. Déterminer la période de chacune des fonctions h définies par :
a- h ( x )=cos 2 x
x
b- h ( x )=cos
2
c- h ( x )=sin 2 πx

Exercice 2 :
Sachant que la probabilité pour qu’un élève soit admis à un examen est 0,3, calculer pour un
groupe de 5 élèves, la probabilité pour que :
1. Aucun ne soit admis.
2. Les cinq soient admis.
3. Au moins deux soient admis.

Exercice 3 :
2
Montrer que les nombres ( a+ b ) , a ²−b ² ,(a−b)² sont en progression géométrique.

Exercice 4 :
Calculer U n =1+ cosθ+ cos 2θ+ …+cosnθ et V n=sinθ +sin 2θ +…+ sinnθ.
(on formera U n +i V n oùi ²=−1.

Exercice 5 :
1
Soit f l’application de R−{ a } vers R telle que f ( x )= .
a−x
(n )
Calculer f (x ). ( f (n) désigne la dérivée n ième de f).

Exercice 6 :
Soit la relation 2 x+ e y −e− y =0 avec (x , y )∈ R ² .
1. Exprimer y sous la forme y=f ( x ).
2. Etudier et représenter graphiquement la fonction f.
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Exercice 7 :
1. Transformer en somme sinx . sin2 x . sin 3 x
π

2. En déduire ∫ sint . sin2 t . sin 3 t dx


0

Exercice 8 :
Intégrer les équations différentielles :
(e) : y ' ' − y=0
(E) : y ' ' − y=z ²+1
Pour (E) on cherchera une intégrale particulière polynomiale.

Exercice 9 :
1. Etablir une relation entre log a x et logb x où a et b sont des réels strictement positifs.
2. En déduire que le rapport des logarithmes de deux réels strictement positifs u et v
est invariant par les changements de base.

Exercice 10 :
Soient a et b deux nombres complexes.
On considère, dans C l’équation x ²+ax +b=0.
1. Démontrer que si les racines de cette équation ont toutes deux, pour module 1, alors
|b|=1 ,|a|≤ 2 et arg ( b )=2 arg ⁡(a).
2. Etudier la réciproque.
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Concours d’entrée en première années à la Faculté des Sciences de la Santé


Année Universitaire 2000 – 2001

Exercice 1 :
Dans l’ensemble C, des nombres complexes, on considère le polynôme P défini par :
P ( z )=z ²−( 4+i √ 3 ) z + 4+2 i √ 3
1. Démontrer que P admet une racine réelle unique z 0 à déterminer.
2. Résoudre dans l’ensemble C l’équation P ( z )=0.
3. Dans le plan complexe (P) rapporté à un repère orthonormé ( O , ⃗e1 , ⃗e 2) , on considère les
points A et B d’affixes respectives 2 et 2+i √3 , et S la similitude plane directe telle
que : S ( O )= A et S ( A )=B
'
a- Démontrer que l’expression complexe de S est z =i
√ 3 z +2.
2
b- Déterminer le centre I, le rapport k et une mesure θ de S.

Exercice 2 :
Soit la série statistique à deux caractères (x , y ) données par le tableau à double entrée
ci-contre où a désigne un entier naturel non nul.
1. Déterminer ses séries marginales.
2. Déterminer son point moyen G ( x , y ).
Y
3. Déterminer a pour que G soit G
24 4
;
17 17
. ( ) x −1 0 2

On prend a = 4.
1 2 5 3
4. Calculer les variances V ( x ) et V ( y ) de x et y .
5. Calculer les écart-types σ ( x ) et σ ( y).
2 2 a 1
6. Calculer sa covariances Cov (x , y ).
7. Déterminer la droite de régression de x en y.
8. Déterminer la valeur de y lorsque x=2,3.
9. Calculer son coefficient de corrélation linéaire.
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Problème :
Partie A :
1. Résoudre l’équation différentielle ( E ) : y ' ' − y ' =0
2. Déterminer la solution particulière r de (E) vérifiant les conditions :
r ( 0 ) =0 et r ' ( 0 )=1.
1
3. Soit g la fonction numérique définie par g ( x )=e x −1. Démontrer que g ( x )=r
1
x
. ()
Partie B :
Soit f la fonction numérique de la variable réelle x définie par :

{
1
f ( x )=ln ( x−1 )− , si x ≥ 0
1+ x
1
f ( x )=e −1, si x <0
x

On note (C) sa courbe représentative dans le plan P rapporté au repère orthonormé de sens
direct ( O , ⃗
OI , ⃗
OJ ) où I(1, 0) et J(0,1). Unité 2cm.
1. Préciser l’ensemble de définition E f de f.
2. Etudier la continuité et la dérivabilité de f en x 0=0 .
3. Dresser le tableau de variation de f.

4. Calculer f ( 12 ) , f (1). En déduire que la courbe (C) coupe l’axe (O ,⃗OI ) en un point unique
1
d’abscisse x 1 telle que x 1 ∈ ¿ ,1 ¿.
2
5. a- Démontrer que la courbe (C) admet la courbe (H) d’équation y=ln ⁡( x +1) comme
courbe asymptote.
b- Tracer les courbes (H) et (C) dans le repère ( O , ⃗
OI , ⃗
OJ ) .

Partie C :
Soit h la fonction numérique de la variable réelle x définie par h ( x )=−f (x) pour x ≥ 0 .
1. Déduire de la partie B, la construction de la courbe représentative (C’) de h et
dresser son tableau de variation.
2. On considère la suite ( U n ) définie sur N* par U n =h ( e −1 ).
n

−n
a- Démontrer que U n =−n+e .
b- Exprimer la somme Sn=U 1+U 2+ …+U n en fonction de n.
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c- En déduire la limite de Sn quand n tend vers l’infini.

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Année Universitaire 2002 – 2003

Exercice 1 :
Elimination par le rein d’une substance du type de l’insuline : soit C(0) la concentration
initiale (t=0) d’inuline dans le sang après injection. La concentration C (t) d’inuline dans le
'
sang vérifie l’équation différentielle : ( E ) : y =−ky , pour t ≥0 , k étant une constante positive.
1. Résoudre l’équation différentielle (E) et en déduire C (t).
2. Tracer la courbe représentative de C (t) dans un repère orthonormé.

3. Calculer l’abscisse T du point d’intersection de la tangente en ( ) 0


C (0)
à la courbe C (t)

avce l’axe (Ot ).


4. Quelle est la valeur de la concentration d’insuline dans le sang à l’instant T.
Exercice 2 :
On pose z=cosθ+isinθ
1. Déterminer les valeurs de θ pour les quelles z 5−1=0.
2. Démontrer que les nombres complexes correspondant à ces valeurs de θ sont :

{

u . u=v . v=1 ; u+u=2 cos
5
1 ; u; u ; v ; v tels que
2π 4π
u−u=2 isin ; v + v=2 cos
5 5
2
(1 1
)
3. Démontrer que l’équation z 5−1=0 équivaut à ( z−1 ) z + z +1+ Z + 2 =0. Résoudre
Z
1
cette équation en posant t=z + .
Z
2π 2π
4. En déduire les valeurs de cos et sin .
5 5
Exercice 3 :
Soit la fonction f définie par : f ( x )=e−x sinx
1. Calculer la dérivée f’ de f. Montrer que ses zéros sont en progression arithmétique
et que les ordonnées correspondantes par f sont en progression géométrique.
2. Désignons, pour tout n dans z, par f n la restriction de f à l’intervalle [ n 2 π , n 2 π +2 π ].
a- Etudier les variations de f 0.
b- Montrer que, pour tout x de [ 0 , 2 π ] , f n ( x+ n2 π )=e
−n 2 π
f ( x ).
c- En déduire une transformation géométrique du plan, permettant de représenter
graphiquement f n à partir de la courbe représentative de f 0.
d- Donner l’allure représentative C de f.
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n 2 π +2 π

3. Soit la suite définie par : un = ∫ f n ( x ) dx.


n2π

a- Calculer u0 (on pourra intégrer deux fois par parties), en déduire un .


n
b- Posons Sn=u0 +u1 +…+un =∑ ui . Calculer Sn en fonction de n, puis nlim
→∞
s n.
i=0

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Année Universitaire 2007 – 2008

Exercice 1 :
x
Soit f(x) la fonction définie par : f ( x )=
.
1+|x|
1. Démontrer que f est continue et dérivable sur R.
2. Démontrer que f est une application bijective de R sur ¿−1 ,1 ¿.
3. Déterminer la bijection réciproque g et calculer g’(x).

Exercice 2 :
Un lot de vaccin contre le choléra est efficace à 55%, c’est-à-dire que sur 100 personnes
vaccinées 55 seulement sont sures d’être protégées contre la maladie.
On vaccine 10 personnes avec ce produit. Quelle est la probabilité pour que :
1. Aucune des personnes ne soit protégée ?
2. La moitié des personnes soit protégée ?
3. Les dix personnes soient protégées ?

Exercice 3 :
1. Montrer que la fonction x → e x peut s’écrire de manière unique comme somme d’une
fonction paire et d’une fonction impaire.
2. Dans un repère orthonormé du plan, représenter graphiquement les fonctions
e x + e−x e x −e− x
x → ex , f : x → et g : x → .
2 2
3. Pour m > 0, calculer l’aire de la partie du plan délimitée par les courbes
représentatives de f et g, l’axe des ordonnées et la droite d’équation x=m . Calculer
la limite de cette aire quand m tend vers + ∞.
x −x
e +e
4. La fonction x → est appelée cosinus hyperbolique et se note ch alors que
2
x −x
e −e
x→ est appelée sinus hyperbolique et est notée sh.
2
a- Montrer que (ch)’ = sh et que (sh)’ = ch. Pour tout x de R, calculer
ch²(x) – sh²(x).
b- Montrer que, quels que soient a et b dans R :
Ch(a + b) = ch(a)ch(b) + sh(a)sh(b)
Sh(a + b) = sh(a)ch(b) + ch(a)sh(b)
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En déduire une expression de ch(2a) et sh(2a).


sh( x )
5. On définit la fonction tangente hyperbolique par th ( x )=
ch( x)
a- Etudier et représenter graphiquement th.
b- Démontrer que sh est une bijection de R sur R, et montrer que la bijection
réciproque est l’application x → ln ( x + √ x ²+1 )

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Année Universitaire 2011 – 2012

Exercice 1 :
1
On considère la suite ( u n) définie par u0 =1 et, pour tout entier naturel n : un +1= un + 4
3
v
On pose, pour tout entier naturel n : n n . =u −6
1. Pour tout naturel n, calculer v n+1 de v n . Quelle est la nature de la suite ( v n )?

()
n
1
2. Démontrer que pour tout entier naturel n : un =−5 u +6 .
3 n
3. Etudier la convergence de la suite ( u n) .

Exercice 2 :
Z1
Soit les nombres complexes : z 1=√ 2+i √ 6 , z 2=2+2 i et z =
Z2
1. Ecrire z sous forme algébrique.
2. Donner les modules et arguments de z 1 , z 2 et z .

3. En déduire cos ( ) ( )
π
12
et sin
π
12
.

4. Le plan est muni d’un repère orthonormé ; on prendra 2cm comme unité graphique.
a- On désigne par A, B et C les points d’affixes respectives z 1 , z 2 et z . Placer le point
B puis les points A et C.
b- Ecrire sous forme algébrique le nombre complexe z 2007.

Problème :
2
A- On considère la fonction f définie sur ¿ par : f 1 ( x )=2 x−2+ln ⁡(x +1).
1. Déterminer la limite de f 1 en + ∞.
2. Déterminer la dérivée de f 1.
3. Dresser le tableau de variation de f 1.
B- Soit n un entier naturel non nul. On considère la fonction f n définie sur ¿ par :
2
ln ⁡( x +1)
f n ( x )=2 x−2+ .
n
1. Déterminer la limite de f n en + ∞.
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2. Démontrer que la fonction f n est strictement croissante sur son domaine de


définition.
3. Démontrer que l’équation f n ( x )=0 admet une solution unique α n sur ¿ .
4. Justifier que pour tout entier naturel non nul n, 0< α n <1.

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Année Universitaire 2013 – 2014

Exercice 1 :
On dispose d’un dé cubique parfait dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On jette le dé
deux fois de suite et on note les nombres a et b obtenus. On admet que les deux jets sont
indépendants. On définit une variable aléatoire x de la manière suivante :
- Si a=b , X ( a=b ) =a=b;
- Si a ≠ b, avec a divisible par b ou b divisible par a,
a b
X ( a , b )= si a>b et X ( a , b )= si b> a.
b a
- Dans tous les autres cas, X ( a , b )=a+ b.
Déterminer la loi de probabilité de X et calculer sa variance.

Exercice 2 :
On considère le polynôme complexe P(z) défini par :
3
P ( z )=z + (1−3 i ) z ²−( 5+2 i ) z +3 i−1
1. Montrer que l’équation P(z) = 0 admet une solution imaginaire pure z 0 que l’on
calculera.
2. Résoudre dans C l’équation P(z) = 0. On notera z 1 et z 2 les autres solutions telles que
|z 1|<|z 2|.

{
3. Soit la suite ( u n) définie par :
u 0=z 0
∀ n∈ N ,u n+1=(−3−2 i ) un + 4 i−1
a- Calculer u1 et u2 .
2+9 i
b- On pose : v n=un− . Montrer que ( v n ) est une suite géométrique dont on
10
précisera la raison et le premier terme v 0.
c- Exprimer v n puis un en fonction de n.
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Problème :
|x|
Soit f la fonction réelle de la variable réelle définie pat : f ( x )=
x ²+1
A-
1. Déterminer l’ensemble de définition de f. Comparer f ( x ) et f (−x ). Etudier la
continuité et la dérivabilité de f au point x = 0.
2. Etudier les variations de f.
3. Construire la courbe représentative (C) de f dans un repère orthonormé ( o , i⃗ , ⃗j ).
( unité : 2cm).
4. Soit α un rel strictement positif. Soit A(α ) l’aire de l’ensemble des points M de

{
0≤ x≤α
coordonnées (x, y) tels que : 0 ≤ y ≤ f ( x ). Calculer A( α ). Exprimer celle-ci en cm²
dans le cas α =1.

B-
Soit g la fonction définie par : g ( x )=−lnf ( x), ou ln désigne le logarithme népérien.
1. Déterminer l’ensemble de définition de g.
2. Etudier les variations de g.
3. Construire la courbe représentative (r) de g dans un nouveau repère orthonormé
( o , i⃗ , ⃗j ) ( unité : 2cm)
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Année Universitaire 2014 – 2015

Exercice 1 :
3
Soit le polynôme P tel que P ( z )=z − ( 3+2√5 ) z ²+( 3+2√5 ) z−( 1+2√5 )
1. a- Calculer P ( 12 + √25 )
b- Résoudre dans C, l’équation P ( z )=0.
1 √3
2. Soit A le point d’affixe z A = −i et A’ l’image du point A par la rotation de centre
2 2
π
0(0, 0) et d’angle .
4
a- Déterminer sous forme algébrique et sous forme trigonométrique l’affixe z A ' du
point A’.

b- Déduire les valeurs exactes de cos


π
12 ( ) ( )
et sin
π
12
.

c- Résoudre dans R, l’équation ( √ 2+ √ 6 ) cosx + ( √ 6−√ 2 ) sinx=0.

Exercice 2 :
π π
2 2
On considère les intégrales A =∫ e−nx sinx dx et B =∫ e−nx cosx dx , n ∈ N .
n n
0 0

1. Calculer A0 et B0 .
2. a- En intégrant An et Bn par parties ; montrer que :
−nπ
An +n Bn=1 et −n A n+ B n=e 2 .
b − Déduire An et Bn en fonction de n puis calculer nlim
→+∞
A n et lim Bn.
n →+∞

Exercice 3 :
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−x
1. Etudier les variations de la fonction f telle que f ( x )=( x+ 1) ² e .
2. Tracer sa courbe représentative (C) dans un repère orthonormé (unité : 2cm)
3. A l’aide de deux intégrations par parties, calculer en cm², l’aire A de la portion du
plan limitée par (C), par l’axe ox et par les droites d’équations x = -1 et x = 0.

Exercice 4 :

On considère la suite ( u n) définie par : {


u0 =1
un+1 =un +2 n+3
; pour tout entier naturel n.

1. Etudier la monotonie de la suite ( u n) .


2. a- Démontrer que, pour tout entier naturel n , un ≥ n ².
b-Quelle est la limite de la suite ( u n) ?
3. conjecturer une expression de un en fonction de n, puis démontrer la propriété
ainsi conjecturée.

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Année Universitaire 2015 – 2016

Exercice 1 :
Une variable aléatoire X prend les valeurs 1, -1 et 2 avec les probabilités respectives
a b c
e , e , e , ou a, b, c sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique E(x) de x est égale à 1.
1. Calculer a, b, c et la variance v(x) de x.
2. Soient A, B, C trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée ( ∆ )
a- Calculer l’abscisse du point G barycentre de { ( 1 , 1 ) ; ( B ,2 ) ; ( C , 4 ) }.
1
b- On pose : φ ( M )= ( MA ²+2 MB ²+ 4 MC ² ) , où M est un point de ( ∆ ). Montrer que
7
φ ( G )=V ( X ).
c- Déterminer l’ensemble (r) des points M de ( ∆ ) tels que φ ( M )=3

Exercice 2 :
Soit E2 un plan vectoriel muni d’une base ( i⃗ , ⃗j ) pour tout couple (a, b) de R*x R*, on
considère l’endomorphisme φ(a ,b ) dont la matrice dans la base ( i⃗ , ⃗j ) , est :

M= (3ab b
a+2 b )
1. Démontrer que φ (a , b) est bijectif si et seulement si ( a−b ) (a+3 b)≠ O
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2. Soit u⃗ un vecteur de E2. Donner, dans la base ( i⃗ , ⃗j ) les coordonnées de φ(a ,b ) ( u⃗ ) en


fonction de celle de u⃗ .
Discuter, suivant les valeurs de a et b, la nature du noyau Ker φ(a ,b ) et de l’image Im
φ(a ,b ).

Donner dans chaque cas, une base de Kerφ(a ,b ) et une base de Imφ(a ,b ).
3. Déterminer l’ensemble des couples (a,b) tels que φ(a ,b ) soit une homothétie vectorielle
de E2.

Problème :
Partie A :
On note fn la fonction numérique de la variable réelle définie sur ¿−∞ ,−2[∪]−2 ,+ ∞¿ par
1+x
e
f n ( x )= pour n entier naturel non nul. ( C n ) désigne la courbe représentative de fn dans
(x +2)n
le plan muni d’un repère orthonormé ( o , i⃗ , ⃗j ), l’unité graphique étant égale à 2cm.
1. a- Etudier les limites de f n en−∞ et en+∞ .
b-Etudier suivant la parité de n, la limite de f n en−2.
2. a- Calculer f’n(x), puis étudier son signe suivant la parité de n.
b-Dresser le tableau de variations de fn.
3. Démontrer que toutes les courbes ( C n ) passent par un point fixe A.
Déterminer une équation de la tangente (T n) ) (Cn) en A.
f n ( x)
4. a- Calculer lim , puis interpréter graphiquement ce résultat.
x→+∞ x
b-Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel x différent de
'
-2, on : f n ( x )=f n ( x ) −n f n+1 ( x).
c-En déduire les positions relatives des courbes (C 1) et (C2).
Représenter graphiquement (C1) et (C2).

Partie B
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0

Soit la suite ( u n) définie par : un =∫ f n ( x ) dx pour tout entier naturel n non nul.
−1

1. Démontrer que la suite ( u n) est décroissante et que pour tout n non nul, on a :
un ≥ 0. Que peut-on en déduire ?

2. Démontrer que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, on a :

( )e
−n +1 −n+1
1−2 1−2
≤u n ≤
n−1 n−1
En déduire la limite de la suite ( u n) .
3. a- En utilisant une intégration par parties, démontrer que pour tout entier naturel n
e
supérieur ou égal à 2, on a : n un +1=1+un− n .
2
b-Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de la partie A.
0
n e 1+ x
c-En déduire que : lim ∫ n+1
dx=1.
n →+∞ −1 ( x +2 )
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Correction : Année universitaire 1999 - 2000

Exercice 1 : P ( x ≥ 2 )=1− [ P ( x=0 )+ P( x=1) ]


1. Montrons que la fonction f ( x )=sin ² x P ( x ≥ 2 )=1−0,17−0,36=0,47
2
est périodique et g ( x )=sin ⁡( x ) ne
l’est pas Exercice 3 :
2
sin ² x=(sinx) ² , et sin ( x+ π )=−sinx donc f est Montrons que les nombres ( a+ b ) , a ²−b ² ,
périodique de période π . (a−b)² sont en progression géométrique
2
Par contre s’il existe T > 0 tel que Posons x=( a+ b ) , y =a ²−b ² , z=(a−b)²
g ( x+T )=g ( x) on aurait : x , y et z sont en progression géométrique si

{ ( x +T )2=x ²+ 2 kπ , k ∈ Z et seulement si x . z= y ²
2
( x+T )2=π−x ²+2 kπ ⇒ x . z= ( a+b )2 . ( a−b )2=( a2−b 2 ) = y ²
Il est claire que g n’est pas périodique. Donc x , y et z sont en progression
géométrique.
2. Déterminons la période de chacune
des fonctions h. Exercice 4 :
On rappelle que les fonctions Calculons U n et V n
x ↦ sin ⁡( ax+b) et x ↦ cos ⁡( ax+ b) avec a ≠ 0, U n =1+ cosθ+ cos 2θ+ …+cosnθ et
2π V n=sinθ +sin 2 θ+…+sin nθ
sont périodiques de période T = . Donc : n
|a| Posons z n=U n +i V n=∑ ( e ) , on a :
iθ k

a. x ↦ cos 2 x est π−¿ périodique, k=0

x
b. x ↦ cos est 2 π −¿périodique,
2
[e ]
(n+ 1)θ (n +1)θ (n+1)θ
i −i i
i(n +1)θ 2 2 2
c. x ↦ sin 2 πx est 1−¿ périodique. 1−e e −e
z n= =
(e )
iθ θ θ θ
1−e i
2
−i
2
i
2
e −e
Exercice 2 :
Un élève quelconque peut-être :
[e ]
nθ ( n+1 ) θ ( n+1 ) θ
i −i i
2 2 2
- Admis avec la probabilité ( p=0,3) e −e
z n=
e −e

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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

nθ ( n+1)θ
cos . sin
2 2
U n=
θ
sin
2
Exercice 5 : -Branches infinies
Soit f l’application de R−{ a } vers R telle que f ( x) nθ f(n+1)
(x) θ
lim sin = lim . sin =0
1 x→−∞ x 2x →+∞ x 2
f ( x )= . V =
a−x (C) de f admetn une branche θ parabolique de
sin
Calculons la dérivée n-ième de f. direction (ox). 2
' 1 '' 1 ×2
f ( x )= , f ( x )=
(a−x )² ( a−x )
3

'' ' 1× 2× 3
f ( x )= 4 , par récurrence on montre
(a−x)
(n ) n!
que f ( x )= pour tout n ∈ N .
(a−x)(nn )+1 n!
f ( x )=
(a−x)n +1

Exercice 6 :
Soit la relation 2 x+ e y −e− y =0 Exercice 7 :
1. Exprimons y sous la forme y=f ( x ) 1. Transformons en somme
En effet 2 x+ e y −e− y =0 sinx . sin2 x . sin 3 x
y 1 y 2y
D’après la formule d’Euler, soit z un nombre
⇒ 2 x+ e − y ⇒ 2 x e + e −1=0
e complexe de module 1 et d’argument θ .
y
On pose t=e >0, l’équation devient :

{
t ²+2 xt−1=0(l’équation du 2nd degré avec
{
ix ix
z=cosx +isinx=e cosx +isinx=e (1)
pour paramètre x ). ¿ix
2
z=cosx −isinx=e cosx−isinx=e−ix (2)
∆=4( x +1)> 0
t =−x−√ x ²+ 1et t =−x + √ x ²+ 1
' ''
ix −ix
(or t ' < 0 et t '' >0 ∀ x ∈ R ¿ e +e
(1) +(2) on a : cosx =
Donc t=−x + √ x ²+1 2
ix −ix
e −e
Or e y =t ⇒ y=lnt=ln ⁡¿ (1)-(2) on a: sinx=
2i
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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

y=ln ⁡(−x + √ x ²+1 )

1 1 1
sinxsin 2 xsin 3 x= sin 2 x + sin 4 x− sin 6 x
4 4 4

π
¿∫
0
( 14 sin 2 x+ 14 sin 4 x− 14 sin 6 x) dx
1 π 1 π 1 π
¿− [ cos 2 x ]0 − [ cos 4 x ] 0 + [ cos 6 x ] 0
8 16 24
π

∫ sinxsin 2 xsin3 x dx=0


0

Exercice 8 :
Intégrons les équations différentielles
(e) : y ' ' − y=0
L’équation caractéristique est de la forme
ar ²+ br +c=0 ⇒r ²−1=0
' ''
r =1 et r =−1
y= A er ' x + B e r '' x
x −x
y= A e + B e

(E) : y ' ' − y=z ²+1


-la solution homogène de (E) est :
x −x
y= A e + B e
-la solution particulière de (E) est de la
forme y 1 ( x )=ax ² +bx+ c avec a , b , c ∈ R
- déterminons a, b et c
y 1 ( x )=ax ² +bx+ c
y 1 ( x )=2 ax+b ; y '1' ( x )=2 a
'

⇒ 2 a−ax ²−bx−c=x ²+1


Par identification a=−1 , b=0 ,c =−3
On a : y 1 ( x )=−x ²−3
-la solution générale de (E) est :
y ( x ) = y ( x ) + y (x)
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y ( x ) =A e x +B e− x −x ²−3
A,B∈R

Correction : Année universitaire 2000 - 2001

Exercice 1 : Exercice 2 :


P ( z )=z ²−( 4+i √ 3 ) z + 4+2 i √ 3 1. Séries marginales
1. Démontrons que P admet une −1 0 2
racine réelle unique z 0
Posons z 0=a , a∈ R 1 2 5 3 10
⇒ P ( a ) =a ²−( 4 +i √ 3 ) ( a ) + 4+2 i √3=0 2 2 a 1 3+a
⇒ a ²−4 a−ai √3+ 4+ 2i √ 3=0 4 5+a 4 13+a
⇒ {a ²−4 a+4=0
−ai √ 3+ 2i √3=0
⇒ a=2
- Distribution marginale de x
On trouve a=2, c’est-à-dire z 0=2 x 1 2
z 0=2 ni 10 3+a

2. Résolvons l’équation P ( z )=0


- Distribution marginale de y
P ( z )=0 ⇔ z 0=2et z 1=2+i √ 3

S= { 2; 2+i √3 } y -1 0 2
nj 4 5+a 4

3. z A =2 et z B=2+i √ 3
S ( O )= A et S ( A )=B 2. Point moyen G ( x ; y )
Calculons x et y
a- Expression de S dans le plan k
1
complexe x= ∑ n i x i
N i=1
L’expression complexe de la similitude
1 16+2 a
plane est de la forme : z ' =az +b x=
13+a
[ ( 1× 10 )+ ( 2×(3+ a) ) ]=
13+a
Trouvons a et b 1
k
y= ∑ n j y j
{S ( A )=B {
S ( O ) =A ⇒ a z O + b=z A (1)
a z A +b=z B (2)
y=
1
N i =1
[ (−1 ×4 ) +(2 × 4)]= 4
On faisons (1) – (2), on a : a=i et
2

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z ' =i √ z +2
2
3
G ( 16+2
13+a 13+ a )
a
;
4

a=4

- Distribution marginale de x 8. Valeur de y lorsque x=2,3


x 1 2 ⇒ x=−0,085 y +1,42 ⇒0,88=−0,085 y
ni 10 7
y=−10,23

- Distribution marginale de y
y -1 0 2 9. Coefficient de corrélation linéaire
nj cov ( x , y) −0,096
4 9 4 ρ= = =−0,19
n σ ( x ) . σ ( y ) ( 0,48 ) (1,05)
1 1
V ( x )= ∑ ni x 2i −( x ) = [ ( 10 ) + ( 28 ) ]
2

17 i=1 17 ρ=−0,19
V ( x )=0,24
n
1
V ( y )= ∑ [ 4+16 ] =1,12 Problème :
17 i=1
Partie A :
1. Résolution de (E)
V ( x )=0,24 et V ( y ) =1,12 ( E ) : y ' ' − y ' =0
5. Calculons σ ( x ) et σ ( y) L’équation caractéristique est de la forme
σ ( x )=√ V ( x )=√ 0,24=0,48
σ ( y )= √ V ( y)= √1,12=1,05
a ²−a=0 ⇒ 1
{ a =1
a2=0
x
r ( x )= A e + B

σ ( x )=0,48 et σ ( y )=1,05
6. Calculons Cov (x , y ) 2. Solution particulière de (E)

{ {
r ( x ) =A e x + B r ( 0 )= A+ B=0 B=−1
{
n k
1
Cov ( x , y ) = ∑ ∑ nij xi y j −x y ⇒ '

17 i=1 j=1 r ' ( x )=A e x r ( 0 )=A=1
x
A=1
r ( x )=e −1
1. Séries marginales
−1 0 2

1
2
2
2
5
4
3
1
10
7
3. Démontrons que g ( x )=r ( 1x )
r ( x )=e −1=g(x )

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g ( x )=r ( 1x )

Cov ( x , y ) =−0,096

E f =¿−∞ ;+∞ ¿

lim ¿ théorème des valeurs intermédiaires,


−¿
x→ 0 f ( x ) =
lim ¿¿¿
x=−0,085 y +1,43 1
−¿ x
x →0 e −1=−1 l’équation f ( x )=0 admet une solution unique
lim ¿ 1
+¿
x→ 0 f ( x )= lim ¿ ¿¿ x 1 ∈ ¿ ; 1 ¿ telle que f ( x 1 ) =0. Donc ( C f ) coupe
+¿
x→0 ln ( x+1) −
1
1+ x
=−1 2
−¿
lim ¿ l’axe en un point unique x 1.
x→ 0 f ( x ) = +¿
lim ¿ ¿¿
x →0 f (x )=f (0) =−1

f est continue en 0.
5. a- Démontrons que H est asymptote à
-Dérivabilité la courbe C f
f est dérivable en O si et seulement si lim f ( x )−ln ( x +1 )=0
x→+∞
lim ¿
−¿ f ( x ) −f (0) H est bien une courbe asymptote.
x→ 0 = lim ¿¿¿
x
x→0
+¿ f ( x )−f (0) '
x
=f (0) b- Construction de ( H ) et ( C f )
⇒ lim ¿
−¿ f ( x )− f (0)
x→ 0 = lim ¿¿¿
x 1
x
−¿ e −1+1
x→0 =0
x

⇒ lim ¿
+¿ f ( x ) −f (0 )
x→ 0 = lim ¿¿ ¿
x ln (x+ 1)−
1
+1
1+ x
x→ 0+ ¿ =2
x
' '
f (0) ≠ f (0) alors f n’est pas dérivable en 0.
g d

3. Dressons le tableau de variation de f


-Limites aux bornes
1
lim f ( x ) = lim e x −1=0
x→−∞ x →− ∞
1
lim f ( x )= lim ln ( x+1 )− =+∞
x→+∞ x→+∞ 1+ x
-Dérivée

{
x+2
f ( x )= , si x ≥ 0 Partie C
(x +1)²
−1 x
1 h ( x )=−f ( x ) pour x ≥0
'
f ( x )= e , si x <0
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n
U n =−n+e
b- Expression de Sn en fonction de n
Sn=U 1+U 2+ …+U n
−1 −2 −n
Sn=−1+ e −2+e +…−n+e
Sn=−( 1+ 2+ …+n ) + ( e + e +…+ e )
−1 −2 −n

SO S1

{ [ ]
n
S0 =− ( 1+n ) , S . A de raison 1
2
S 1=e [ 1−( e ) ] , S .G de raisone
−1 −1 n −1

S n=
−n
2
( 1+n ) +
1
e−1
1− n
(
1
e )

lim S n=−∞
n →+∞
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Correction : Année universitaire 2002- 2003

Exercice 1 : 2π 2π −2 π
u=2cos −2isin pour θ=
'
( E ) : y =−ky 5 5 5
4π 4π 4π
1. Résolvons l’équation (E) v=2 cos + 2isin pour θ=
5 5 5
En effet y ' =−ky ; solutions générales est : 4π 4π −4 π
C ( t )= y ( t )=λ e−kt , λ∈ R v=2 cos −2 isin pour θ=
5 5 5
Condition initiale C ( 0 )=λ , donc On vérifie aisément le système donné.
C ( t )= y ( t )=C(0)e−kt 3. Démonstration
C ( t )=C ( 0 ) . e−kt , λ ∈ R En effet si on développe l’expression

(
(z−1) z ²+ z +1+ +
1 1
Z Z² )
, on trouve z 5−1 d’où

2. Courbe représentative de C (t) le résultat demandé.


C ( t )=C (0)e−kt -Résolution de cette équation

( )
' −kt
C ( t )=−kC (0)e < 0 ; C est strictement 1 1
( z−1 ) z 2 + z +1+ + 2 =0 on a :
décroissante sur ¿. Z Z

{
lim C ( t )=0 et C ( 0 )=C (0) z=1(1)
t →+ ∞
x +∞
1 1
0 z ²+ z+1+ + =0(2)
z z²
'
C (t ) −¿
1
C(0) En posant t=z + , (2) devient : t ²+t−1=0
Z
C (t)
Après résolution de cette dernière
0 ' −1− √ 5 −1+ √ 5
équation , on trouve :t = et t ' ' =
2 2
3. Calculons l’abscisse T , en utilisant les deux valeurs de t , on a les
0
C ' ( 0 ) =−k . C(0) la tangente (d) en C (0) a ( ) deux équations suivantes :

pour équation ( d ) : y=−t . k . C ( 0 )+ C(0) et pour


1
{
2 z ²+ ( 1+ √5 ) z +2=0
2 z ²+ ( 1−√5 ) z +2=0
t=
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Exercice 3 :
f ( x )=e sinx −x
∀ x∈ 0;
[ ][π
4


4 ]
; 2 π , f '0 (x ) est croissante

1. –Calculons la dérivée de f
f ' ( x )=(−e−x ) ( sinx )+ ( e−x ) (cosx )
∀ x∈ ;
[ ]
π 5π
4 4
'
, f 0 ( x) est décroissante.
−2 πn
b- Montrons que f n ( x +2 πn )=e f (x)

( π4 )
−x
f ( x )=√ 2 e cos x +
' −x f ( x )=e sinx
− x−2 πn
f n ( x +2 πn )=e sin ⁡( x +2 πn)
- Montrons que ses zéros sont en Or sin ( x+ 2 πn )=sinx
− xπn −2 πn
progression arithmétique ff nn(( xx +2
+2 πnπn ))=e
=e−2 . ef ( x )sinx
'
Posons f ( x )=0 ⇒ cos x + =0 ( )
π
4
π π π
⇒ x + = + kπ ⇒ x= +kπ
4 2 4 - Déduction de la transformation
π Dans le repère ( o ,ox , oy ), posons
Montrons que x k+1=x k +r avec x k = + kπ
4
f ( x ), donc ( C g ) par une affinité
−2 πn
g ( x )=e
π π
+ ( k=x
⇒ x k+ 1= x k+1 +1k )+ππ⇒ x k +1= +kπ + π d’axe (0x) de diction (0y) et de rapport
4 4
e−2 πn ; on aura aussi
f n ( x +2 πn )=g(x) n donc ( C f ) est l’image de
n

Donc ses zéros sont en progression ( C g ) par la translation de vecteur u⃗ =−2 πn i⃗ ,


arithmétique. où i⃗ est le vecteur unitaire de l’axe (0x).
- Montrons les ordonnées sont en On conclut donc que la transformation
progression géométrique géométrique du plan demandée est la
Posons k ( k ) ⇒ y k =e sin x k
−x
y =f x k
composée de la translation avec une
-Montrons y k +1=q y k affinité. (toutes deux citée ci-dessus). Si
( π4 + kπ ) on note T cette transformation, on peut
( π4 +kπ )

⇒ y k =e sin donc écrire :
T =t −2 πn ⃗i OAff ( ox , oy , e−2 πn )
. sin ( + kπ )
−π
4
−kπ π
⇒ y k =e
4 3.
Un= ∫ f n ( x ) dx
2 πn

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−π
y k +1=−e yk

−2 π
1−e
U 0=
2
Déduisons U n
−2 πn
f n ( x +2 πn )=e . f ( x)
−2 πn
⇒ f n ( x ) =e f ( x )−f (2 πn)
⇒ f n ( x ) =e−2 πn f ( x−2 πn)
2 π (n +1) 2 π ( n+1 )

⇒ ∫ f n ( x ) dx= ∫ e
−2 πn
f (x−2 πn) dx
2 πn 2 πn

2 π (n +1)

⇒ U n =e −2 πn
∫ f ( x−2 πn ) dx


⇒ U n =e
−2 πn
∫ f ( x ) dx ⇒ U n=e−2 πn U 0
( )
0 −2 πn
−2 πn 1−e
U n =e
2

( U n ) est une suite géométrique de raison


q=e
−2 πn
et de premier terme U 0 =
1−e−2 πn
2 ( )
b- Calculons Sn
Sn=U 0 +U 1+ …+U n

Sn=
U 0 ( 1−q )
n +1
1−e−2 π
[
=[ 1−( e ) ] −2 π
2−2 π n+1(1−( e ) ]
−2 π n+ 1
)
1−q Sn=
2 1−e
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Correction : Année universitaire 2007- 2008

Exercice 1 :
x
f ( x )=
(q= 100
45
=0,45 )

1+|x| Cette situation est répétée


1. Démontrons que f est continue et indépendamment pour les 10 personnes.
dérivable sur R Le nombre X de personnes protégées est
Pour tout x ∈ R ,1+|x|> 0, donc E f =R . une variable aléatoire qui obéit ainsi à une
lim f ( x )=±1 loi Binomiale de paramètres n=10 et
x→ ±∞
1 55
Les fonctions x ↦ x et x ↦ étant p= .
1+|x| 100
k k n−k
continues et dérivables sur R, donc f est P ( X=k )=C n p q
continues et dérivables sur R, comme
produit de deux fonctions continues et
( )( )
k
P ( X=k )=C 10
55 k 45 10−K
100 100
La probabilité pour que :
dérivables.
1. Aucune des personnes ne soit
protégée est :
2. Démontrons que f est une
application bijective de R sur
¿−1; 1 ¿.
P ( X=O ) =C10( )( ) ( )
0 55 0 45 10−0
100 100
=
45 10
100

P ( X=0 )=(
100 )
10
Expression de f sans valeur absolue 45

{
x
f (x )= , si x ≥ 0
1+ x
x
f ( x )= , si x <0 2. La moitié des personnes soit
1−x
protégée est :
Dérivée de f
( )( )
55 5 45 5

{
1 P ( X=5 )=C 510 =0,126
f ' ( x )= , si x ≥ 0 100 100
(1+ x )²
' 1
f ( x) = , si x< 0
(1−x )²
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P ( X=5 )=0,126

( )
10
55
P ( X=10 )=
100

{ f ( x )+ g ( x )=e x {
f (−x ) + g (−x ) =e−x ⇒ f ( x )−g ( x ) =e−x
f ( x ) + g ( x )=e x
lim g ( x )= lim
x→−∞ x→−∞
e x −e−x
x
e −e
2
−x
=−∞

Après résolution du système, on trouve : ( )


lim g x = lim =+ ∞
x→+∞ x →+∞ 2
e x +e− x e x −e− x -Dérivée et signe
( )
f x= ( )
et g x =
2 2 1 x −x 1 x
g ( x )= ( e + e )= e ( 1+e )
' −2 x
2 2
x −2 x '
2. représentation graphique des ∀ x ∈ R , e >0 ; 1+e >0 ⇒ g (x )>0
fonctions x −∞ +∞
-Soit k ( x )=e x, k est définie sur R.
'
g (x) +¿
lim k ( x )=0 et lim k ( x ) =+∞ +∞
x→−∞ x →+∞ g(x ) −∞
Dérivée de k(x) g(x )
lim =+ ∞ , ( C g ) admet une branche
k ' ( x )=e x >0 x→ ±∞ x
x −∞ +∞ parabolique de direction (oy).
'
k (x) +¿
+∞
k (x)
0

lim k ( x )=0, ( C k ) admet une asymptote


x→−∞

horizontale.
k (x)
lim k ( x )=+∞ ⇒ lim =+¿ ¿
x→+∞ x →+∞ x
( C k ) admet une branche parabolique de
direction (oy).
-Points d’intersections
( C ) ∩ ( oy ) : 0 ∈ D f ⇒ e 0=1 I ( 0 ,1)
e x +e− x
- f ( x )=
2
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−m
Am =1−e ua

x
e +e
−x x
e −e
−x
x −∞ +∞
4. ch= et sh= '
+¿
2 2 t h ( x ) lim A m=1
' ' x→+∞
a- Montrons que ( ch ) =sh et ( sh ) =ch 1
x
e +e
−x th ( x)
⇒ ( ch )= −1
2
x −x
( ch )' = e −e =sh
2 lim th ( x )=±1 ⇒ y =1( A . H )
e x −e−x x→ ±∞
⇒ ( sh )=
2 d- Démontrons que sh est une bijection de
x −x
( sh )' = e + e =ch R vers R.
2 x −∞ +∞
2
Calculons c h ( x )−sh ² ( x) '
g ( x) +¿
1 2 1 2
⇒ c h2 ( x ) −s h2 ( x )= ( e x + e−x ) − ( e x −e−x ) +∞
4 4
1 g(x )
⇒ c h ( x ) −s h ( x )= ( 2 e ) ( 2 e ) =1
2 2 x −x

2 24
−∞
c h ( x )−s h ( x )=1
Sh est continue et strictement croissante
sur R, elle réalise une bijection de R vers R.
b- Montrons que ∀( a ,b) ∈ R ²
e a+ e−a ea −e−a Montrons que ( g−1) ( x )=ln ( x + √ x ² +1 )
cha= et sha=
2 2 Posons y=g ( x ) ⇒ x=g−1 ( y )
b −b b −b
e +e e −e
chb= et shb= e x −e−x
2 2 En effet y=shx ⇒ y=
2
e(a +b) +e−(a+b) 1
chachb +shashb= =ch(a+ b) ⇒ 2 y=e x −e−x =e x − x
2
e
et
(a +b) −(a+ b) ⇒e 2 x −2 y e x −1=0
e −e '
∆ = y +1
2
shachb+chashb= =sh (a+ b)
2
{
e = y −√ y ²+1< 0
x
Déduction
e x ' = y + √ y ²+1
Posons a=b
⇒ e = y + √ y ²+ 1⇒ x=ln ( y+ √ y ²+ 1 )
x
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( g−1) ( x )=ln ( x + √ x ² +1 )

Correction : Année universitaire 2011- 2012

Exercice 1 :
[√ ]
2 2;
π

{ [ ]
u 0=1 z 3 2 √2 π π
z= 1 = = ; −
1
un+1 = un +4
et v n=un−6 z2
[ ]

2 2;
π 2 √2 3 4

[ ]
3 4π
z= 1 ;
1. Calculons v n+1 en fonction de n 12
1
⇒ v n+1=u n+1−6= un + 4−6
3
1 1 π π
⇒ v n+1= u n−2= ( un−6 ) 3. Déduisons les valeurs de cos et sin
3 3 12 12
z= √
1 2+ √6 √6−√ 2
v n+1= v n +i
3 4 4
π π
z=cos + isin
12 12

{
(v n) est une suite géométrique de raison
cos = √ √ on trouve :
π 2+
Par identification, 6
1 12 4
q= et de premier terme v 0=−5.
3 π √6−√ 2
sin =
2. Démontrons que un =−5 () 1 n
3
+6 12 4

-Expression de v n en fonction de n

()
n
1
v n=q v 0=(−5 )
3

() ()
n
1 4. Plaçons les points A, B et C
v n=−5 1 n −6 ⇒ u n=v n+ 6
∨v =u
u3n =−5 n n+6
3 z 1 ( A )=√ 2+ i √ 6 ⇒ A ( √ 2 , √ 6 )
z 2 ( B )=2+i 2⇒ B (2;2)

3. Etudions la convergence de un z (C )= √
2+ √ 6 √6−√ 2
4
+i
4
⇒C ( √2+4 √6 , √ 6−4 √ 2 )
lim u n= lim −5
n →+∞ n →+∞ 3()
1 n
+6=6
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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

z=
√ 2+ √6 +i √6−√ 2
4 4

Problème
A- ∀ x ∈ ¿
[
z 1=  2: √ 2;
π
3 ] z 2= 2 √ 2;
π
4[ ] 3. Démontrons que f n ( x )=0 admet une
solution unique α n ∈ ¿
1. Déterminons la limite de f 1 en + ∞ D’après le tableau de variation, f n est
lim f 1 ( x )= lim 2 x−2+ ln ( x ²+1 )=+ ∞ continue et strictement croissante, de plus
x→+∞ x →+∞
f n (0)× lim f n (x )< 0 alors l’équation f n ( 0 )=0
x →+∞
lim f 1 ( x )=+∞
x→+∞ admet une solution unique α n ∈ ¿ telle que
f n ( α n ) =0.
2. Dérivée de f 1
' 2x 2 ( x 2 +1 )−2 x 4. Justification
f 1 ( x )=2− =
x ²+1 2
(x +1) ln 2
f n ( 0 )=−2 et f n ( 1 )=
2 x ²+2 x+ 2
n
'
f 1 ( x )= 2 D’après le tableau de variation, f n est
(x +1)
continue et strictement croissante, de plus
f n ( 0 ) × f n (1)<0 alors pour tout entier n non
3. Tableau de variations de f 1 nul 0< β n <1 .
∀ x ∈ E f , ( x + 1 )> 0 et 2 x ²+ 2 x +2>0
2

x 0 +∞
'
f 1 ( x) +¿
+∞
f 1 ( x)
−2

B- ∀ ∈¿
1. Limite de f n en + ∞
2
ln ⁡(x +1)
lim f n ( x )= lim 2 x−2+ =+∞
x→+∞ x→+∞ n
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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

lim f n ( x )=+∞
x→+∞

' 2 nx ²+ 2 x +2 n
f n ( x )= 2
n(x +1)

Correction : Année universitaire 2013- 2014

Exercice 1 :
Ω={ 1, 2 , 3 , 4 , 5 , 6 }
D’où on a :
- On jette le dé deux fois de suites :
Card ( Ω )=6 × 6=36
xi 6 8 8 14 ∑i
Pi 6 8 8 14 1
- 6 étant le nombre de faces
36 36 36 36
- a et b étant les nombres obtenus
après les jets.
Calculons sa variance
- x=¿ variable aléatoire telle que : 2
V ( x )=E ( x )−[ E(x ) ]
2

- si a=b , x ( a=b )=a=b


-Trouvons E(x) et E(x²)
- si a≠ b , avec a divisible par b ou b n
a E ( x ) = ∑ x i Pi
divisible par a : x ( a , b )= si a>b
b i=1

- Ailleurs x ( a , b )=a+ b
Déterminons la loi de probabilité de x
(
E ( x )= 6 ×)( )( )( )
6
36
+ 8×
8
36
+ 8×
8
36
+ 14 ×
14
36
=10

X 1 2 3 4 5 6 ( )( )( )(
E ( x 2 )= 6² ×
6
36 )
+ 8² ×
8
36
+ 8² ×
8
36
+ 14² ×
14
36
1 ( 1 , 1 ) (1,2) (1,3) (1,4) (1,5) (1,6)
a b
E ( x )=112,66
2

2 (2,1) (2,2 (2,3) (2,4) (2,5) (2,6) 2


V ( x )=112,66− (10 ) =12,66
) V ( x )=12,66
3 (3,1) (3,2 (3,3) (3,4) (3,5) (3,6
)
4 (4,1) (4,2 (4,3) (4,4) (4,5) (4,6) Exercice 2 :
) P ( z )=z 3+ (1−3 i ) z ²−( 5+2 i ) z +3 i−1
5 (5,1) (5,2 (5,3) (5,4) (5,5) (5,6) 1. Montrons que l’équation P ( z )=0
) admet une solution imaginaire pure
6 (6,1) (6,2 (6,3) (6,4) (6,5) (6,6) z0
) Posons z 0=ib
3 2
⇒ ( ib ) + ( 1−3 i )( ib ) −( 5+2 i )( ib ) +3 i−1=0
Cardinal de l ' univers

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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

z 0=i

3. ( U n ) : { u0=z 0
∀ n∈ N ,u n+1=(−3−2 i ) un + 4 i−1
Problème : S= {−2+i; i ;1+i }
A- f ( x )=
|x|
x ²+1
a- Calculons u1 et u2 1. Déterminons l’ensemble de
u1= (−3−2 i )( i ) +4 i−1=−3 i+2+4 i −1 définition
f ( x) existe si et seulement si x ²+1≠ 0 vrai ,
u1=1+i ainsi ∀ x ∈ R
u2= (−3−2 i )( 1+i ) +4 i−1=−2−i E f =¿−∞ ;+∞ ¿

u2=−2−i Comparons f(x) et f(-x)


2+9 i |x|
b- On pose : v n=un− f (−x )= =f ( x)
10 x ²+1
Montrons que v n est une suite géométrique f (−x )=f ( x )

2+ 9 i
v n+1=un +1−
10 x −∞ 0 +∞
v n+1=(−3−2i ) un + 4 i−1−
2+9 i |x| −x x
10 x ²+1 x ²+1 x ²+1
f ( x) −x x
12−31 i
v n+1=(−3−2i ) un− x ²+1 x ²+1
10

{
¿ 12−31 i=(−3−2i ) (2+ 9i) −x
f ( x )= , si x ≤ 0
x ²+1
[
v n+1=(−3−2 i) u n−
2+ 9i
10 ] f ( x )=
x
x ²+1
, si x ≥ 0

v n+1=(−3−2 i) v n Etudions la continuité de f en x = 0


f est continue en x = 0 si et seulement si ¿
f ( 0 )=0
( v n ) est une suite géométrique de raison lim ¿
−¿
0
10

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v n=(−3−2i )n ( −2+i
10 )

Dérivée uet=signe
n (−3−2 i )
n −2+i
( +
2+9 i
) 4. Calculons l’aire

{
10
x ²−1 10 α α
x
f ' ( x) = 2 , si x ≤0 A ( α )=∫ f ( x ) dx=∫ dx
( x +1) ² 0 0 x ²+1
' −x ²+1 1
α
2x 1
f ( x) = 2 ∫
α
, si x ≥0 A ( α )= dx= [ ln |x ²+ 1|]0 .2 ×2 cm ²
( x +1) ² 2 0 x ²+1 2
Pour x ≤ 0 , on a : A ( 1 )=2 ln 2 cm

x
f '( x )
−∞
+
-1
-
0 B- g ( x )=−lnf ( x )=−ln ( x|²+1
x|
)
f ( x)
1
2
g ( x )=ln
( |x| )
x ²+1

1. Déterminons l’ensemble de
0 0 définition
g(x) existe si et seulement si :
Pour x ≥ 0 , on a : E g=¿−∞ , 0[∪]0 ,+∞ ¿
x 0 1 +∞
'
f (x ) + -
1 2. Etudions les variations de g
f ( x) 2 -Limites aux bornes

0 0 lim g ( x )= lim −ln


x→−∞ x→−∞
|n|
x ²+1
=−∞ ( )
lim ¿
−¿
x→ 0 g ( x ) = lim ¿ ¿¿
Tableau de variation −¿
x →0 −ln ( x |²+1
x|
)=−∞
x −∞ -1 0 1 +∞ lim ¿
+¿
'
f (x) +¿ −¿ - 1 +¿ −¿ x→ 0 g ( x ) = lim ¿ ¿¿
+¿
x →0 −ln ( x²| x+1| )=+ ∞

( x|²+1 )=+∞
1
x|
1 1 lim g ( x )= lim −ln
x→+∞ x →+∞
f (x) 2 2
Dérivée et signe
x ( x +1)

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Correction : Année universitaire 2014- 2015

Exercice 1 : Forme algébrique

(
) ( ) ( ) z −z =e ( z −z ) avec z =0
π
33+ √5 3+ √ 5 1+ √ 5 i
4
P ( z )=z − z ²+ z− A' 0 A 0
0
2 2 2
⇒ z =e z =( cos +isin ) ( −i √ )
π
π π 1 3 i

( ) 1 √5 4
1. a- Calculons P + 4 4 2 2 A' A
2 2

) ( ) ( )( ) ( )( 2 2 ) ( 22 ) 2√2)( 2√6 2 )√2 4 √ 6 4 4 4


1 ⇒√z5 =(1+
√2√+i5 √ 2 1 −i √3 = √ 2 −i √6 +i √2 + √6
(
3 2
1 √5 1 √5 3+ √ 3 1 √ 5 3+ √5
P + = + − + −+ + A'
2 2 2 2 2 2 2 2
( )1 √5
P +
2 2
=0 z =( + ) +i ( − )
4 4 4 4 A'

Forme trigonométrique
b- Résolvons l’équation P ( z )=0 π
z A ' =e 4 z A avec z A= −i √
i 1 3
(2 2 ) 1
2 2
5
( )
P + √ =0 ⇒ + √ est une racine de P
1 5
Module et argument de z A
2 2

On a : P ( z )=[ z−( + )] ( az ²+bz +c )


1 √5

√( ) ( )
2

|z A|= 2 + 2√ =1
2
2 2 1 − 3

P ( z )=a z + bz ²+ cz−a ( + √ ) z ²−b ( + √ ) z−c ( + √ )

{
3 1 5 1 5 1 5
1
2 2 2 2 2 2 cosθ=
2 ⇒ θ= 5 π [ 2 π ]
P ( z )=a z + [ b−a ( + √ ) ] z ²+ [ c−b ( + √ ) ] z−c ( + √ )
1 5 1 5 1 5
sinθ= √
3 − 3 3
2 2 2 2 2 2 2

[ ]
Par identification 5π i

3
z A= 1 , =e
a=1 3

(
b−a + √ =− + √ ) ( ) ( π4 + 53π )
π 5π 23 π
1 5 3 5 i
4
i
3
i i
12
z A ' =e . 23
e π =e 23=e
( ) ( )
{
2 2 2 2 a=1 π
z A ' =cos + isin
12 12
( )( )
1 √5 3 √5 ⇒ b=−1
c−b + = +
2 2 2 2 c=1
−c ( 2 + 2 )=−( 2 + 2 )

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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

z A ' =cos ( 12π )+isin( 12π )

S= { 1 √3 1 √3 1 √ 5
− i; + i , +
2 2 2 2 2 2 }

−nx ' −nx


c- Résolution dans R u=e ⇒ u =−n e
'
( √ 2+6 √ ) cosx + ( √ 6−√ 2 ) sinx=0 (1) v =cosx ⇒ v=sinx

{ {
π

cos = √ + √
π 2 6
( √ 2+6 √ )=4 cos π
π 2

Bn=[ e sinx ] −∫ −n e
−nx 2 −nx
12 4 4 12 0 sinx dx
¿ ⇒ 0
π √2 √ 6 ( √ 6−√ 2 ) =−4 sin
π −nπ −nπ
sin = − 2 2
12 4 4 12 Bn=e + n A n ⇒−n A n+ B n=e
−nπ
2
−n An + Bn=e
(1) devient
π π
⇒ 4 cos
cos−4 sin sinx=0
12 12
b- Déduisons An et Bn en fonction de n
π π
⇒ cos cosx −sin sinx=0 D’après ce que précède, on trouve le
12 12
C’est la forme :cos ( a+b ) =cosacosb−sinasinb système suivant :

( ) {
π π π A n +n B n=1(1)
⇒ cos cosx−sin sinx=cos x+ =0 −nπ
12 12 12 2
−n A n + Bn=e (2)
(
⇒ cos x +
π
12
=0 ⇒ cos x + ) π
12 ( )
=cos ( 2 k +1 )
π
2 [ ] Multiplions la première équation par n

{
π π π π n A n +n ² Bn=n
⇒ x + = (2 k +1 ) 5 π⇒ x=kπ + −
12 x=kπ + 2 , k ∈ Z 2 12 −nπ
12 −n A n + Bn=e 2

On faisons la somme membre par membre


−nπ
2
on obtient : B = n+e
n
n ²+1
Exercice 2 :
π π Multiplions la deuxième équation par −n

{
2 2
A n+ n Bn =1
An =∫ e−nx sinxdx et Bn=∫ e−nx cosxdx −nπ
0 0 2
n ² A n−n Bn =−n e
1. Calculons A0 et B0 −nπ −nπ
π On faisons la 1−n
somme e 2 membre n+epar2 membre
2 π
An = et B =
( )
−nπ
π
A0 =∫ sinx dx=−[ cosx ] − cos −cos 0 =1
2
0
n ²+1
on obtient : A = 1−n e
2 n n ²+1
2 n
0
π
n ²+1
2 π
0 ∫
0
0 ( 2 )

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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

A0 =1 et B 0=1

An +n Bn=1
lim A n=0 et lim Bn=0
n →+∞ n →+∞
Exercice 3
−x
f ( x )=(x+ 1) ² e
1. Etudions les variations de f
- Ensemble de définition
E f =¿−∞ ;+∞ ¿
- Continuité et dérivabilité
f éatnt le produit de deux fonctions
continues et dérivables sur R, alors elle est
continue et dérivable sur R.
- Limite aux bornes
lim f ( x ) = lim ( x+1 )2 e−x =+ ∞
x→−∞ x →− ∞
−x
lim f ( x )= lim (x +1)² e =0
x→+∞ x→+∞

- Dérivée et signe
' −x −x
∀ x E f , f ( x )=2 ( x +1 ) e −e ( x+1)²
3. Calculons l’aire
f ( x )=(1−x 2 )e− x 0 0

Le signe de f’(x) est celui de 1−x ² car e− x > 0 A ( D )=∫ f ( x ) dx=∫ ( x +1)² e−x dx ua
⇒1−x ²=0 ⇒ x=± 1 −1 −1
'
x −∞ -1 1 +∞ u=( x+1 ) ² ⇒ u =2(x+1)
' −x −x
f ( x) −¿ +¿ −¿ v =e ⇒ v=−e
0
0
A ( D )=[−e ( x+ 1) ² ]−1−∫ −2( x +1)e dx
−x −x

−1
Tableau de variations 0
x −∞ -1 1 +∞ A ( D )=−1+2 ∫ (x+1)e−x dx
−1
'
f (x ) −¿ +¿ −¿ ' ' −x−x
4 u=x+1 ⇒ u =1 et v =e ⇒ v=−e

( )
+∞ 0
f ( x) e A ( D )=−1+ [−( x+1)e
−x 0
] +∫ e dx
−x
−1
−1
−x 0
0 0 A ( D )=−1−2−[ e ]−1 ua
A ( D )=(−4 +e)× 4 cm ²
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A ( D )=(− A+ e ) 4 cm ²

-Vérifions que la relation est vraie au rang


n=k +1 c’est-à-dire ∀ k < k+ 1, k ∈ N ,
uk +1 ≥( k +1)²
On suppose que : uk ≥ k ²
⇒ u k ≥ k ² ⇒2 k +u k ≥ k ²+2 k
⇒2 k +3+u k ≥ k ²+ 2 k +3
⇒ u k + 2k + 3≥ k ²+ 2 k +1+ 2
2
⇒u k +1 ≥ ( k +1 ) +2
2
Si uk +1 ≥ ( k +1 ) +2, alors uk +1 sera aussi
supérieure à (k + 1)²
Donc ∀ n ∈ N
un ≥ n ²

b- Calculons la limite
lim u n ≥ lim n ² ⇒ lim un ≥+∞
n →+∞ n →+∞ n→+ ∞

lim u n=+∞
n →+∞
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Correction : Année universitaire 2015-


2016
Exercice 1 : Calculons la variance v(x)
2
1. Calculons a, b, c et v(x) de x v ( x )=E ( x 2 )−[ E (x) ]
1 2 16 12
v ( x )= + + −1=
xi −1 1 2 ∑i 7 7 7 7
Pi e b
e a
e c
1 12
v ( x )=
7
Posons x=e a , y=e b , z =e c
a, b et c en progression arithmétique 2. x A=1, x B =−1 et x c =2

{
E ( x ) =∑ x i Pi=e −e + 2e =1
a b c a- Calculons x G
avec G= {( A , 1 ) ; ( B¯, 2 ) ;(c , 4) }
∑ Pi=1⇒ ea + eb +e c =1 α x + β x B + γ xC 1−2+ 8
a , b , c S . A ⇒ 2 b=a+c x G= A = =1

{
a b c α + β+ γ 1+2+4
e + e + e =1(1)
x G=1
e a−e b +2 e c =1(2)
2b a c
e =e . e (3)
Posons x=e a , y=e b , z =e c b- Montrons que φ ( G )=v ( x)

{
x+ y+ z =1(1) 1
φ ( M )= ( MA ²+2 MB ²+ 4 MC ² )
x− y +2 z =1(2) 7
y ²=x . z (3) 1
φ ( G )= ( GA ²+2GB ²+ 4 GC ² )
7
1
( 1 ) + ( 2 ) ⇒ 2 x +3 z=2 φ ( G )= [ ( 1−1 )2 +2 (−1−1 )2+ 4 (2−1)² ]
7
( 1 )−( 2 ) ⇒2 y−z=0 1 12

{ {
φ ( G )= ( 8+4 )= =v (x )
2 x+ 3 z =2 7 7
2 x +3 y=2 z φ ( G )=v ( x)
y=
⇒ 2 y−z=0 ⇒ 2
x . z= y ² z²
x . z− =0
4
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2
x ²−2 x− =0
7

Exercice 2 : 2 4 vectoriel d’équation 3 x− y=0 engendrée


a=−ln7 ; b=ln ;c =ln
M=
a
( 7b
3 b a+2 b
7
) par la base e⃗ 2=
1
3 ()
1. Démontrons que φ(a ,b ) est bijectif -Troisième cas : si a ≠ b et a ≠−3 b
φ(a ,b ) est bijectif ⇔ detM ≠ 0
detM = a | |
b =a ( a+2 b )−3 b ²

{ ax+ by=0(1)
3 bx+ ( a+2 b ) y=0 (2)
3 b a+2 b −a
( 1 ) : ax+ by=0 ⇒ y = x
⇒ detM =a ²+2 ab−3 b ²=a ²−b ²+2 ab−2b ² b
⇒ detM =( a−b )( a+ b ) +2 b ( a−b )= ( a−b ) (a+ 3 b) Ker φ(a , b) est une droite vectorielle
⇒ detM =( a−b ) (a+3 b) d’équation ax +by =0, engendrée par la base
( a−b ) (a+3 b)≠ 0

( )
1
detM ≠ 0 ⇔ e⃗ 3 −a .
b
2. Coordonnées de φ(a ,b ) ( u⃗ ) en fonction Image de φ(a ,b )
de celles de u⃗
(){ () }
'
x x 2
ℑ φ(a , b)= ∀ ⃗u ∈ R ² et u⃗ ' ' ∈ R /φ(a , b) ( u⃗ )=( u⃗ ' )
y y

Soit :
{ φ(a , b) ( ⃗i )=a i⃗ +2 b ⃗j
φ(a ,b) ( ⃗j )=b i⃗ +(a+2 b) ⃗j
⇒(
a b
)(
3 b a+2 b y
x
)=( ) ⇒
x'
y' { ax +by=x '
3 bx+ ( a+2 b ) y= y '
-Premier cas : si a=b

( )( ) ) ( )
i⃗ i⃗
φ(a ,b )=
( a b
posons u⃗
{ {
a
a+2 b ⃗j b ⃗j ' '
φ(a3,bb) ( u⃗ )= u⃗ ⇒ x =ax +by ⇒ −3 x =−3 ax−3 by
3 b a+2 b ' '
y =3 ax +3 by y =3 ax +by
En faisons la somme membre par membre,
on trouve : −3 x ' + y ' =0
- Discutons suivant les valeurs de a et ℑ φ(a , b) est une droite vectorielle d’équation
b la nature de Ker φ(a , b) et ℑ φ(a ,b) 1
−3 x ' + y ' =0, engendrée par la base e⃗ 1 3 . ()
Ker φ(a , b)= ∀ ⃗u
x
y { ()
∈ R ²/φ(a , b) (u⃗ )=0
} -Deuxième cas : si a=−3 b
a
( b x
)( ) ( )
0 ' '
⇒ = x =−3 bx+ by ⇒ x =−3 bx +by
' '
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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE (FSSA)

L’ensemble des couples (a,b) tels que φ(a ,b )


soit une homothétie vectorielle de E2 est lim ¿
+¿
x→−2 f n ( x ) =+∞ ¿

une droite d’équation y=


k−a
b ( )
x , engendrée
'
2. a- Calculons f n ( x) , puis étudions son

( )
1
signe
par les vecteurs e⃗ k k −a . Et encore une 1+x
b e
f n ( x )= n
( x +2)
droite d’équation y=
3b
k−a−2b ( )
x , engendrée
'
f n ( x )=
e 1+ x (x +2)n−n (x+2)n−1 ( e1 +x )
( x+ 2 )2n

( )
1
e
par les vecteurs k⃗ 3 b . ( x+ 2−n ) e (1+ x)
'
k −a−2b f ( x )=
n
( x +2)n +1

Problème :
Partie A : - Signe de la dérivée
E f =¿−∞ ;−2[∪]−2 ;+ ∞¿
n ∀ x∈R,e
(1+ x)
>0
e 1+ x ( x +2−n)
f n ( x )= ∀n∈N Le signe dépend du rapport : n +1
( x+ 2 )n ( x+ 2)
1. a- Etudions les limites de f n en −∞ -Si n est impair ⇒n+1 pair ⇒ ( x+ 2)n+ 1> 0
et en + ∞ ∀ x ∈ E f , le signe de f 'n (x) est celui de
n

lim f n ( x )=0
1 +x
x +2−n .
)= lim e n = 0 =0
lim f n ( x x→−∞
x→−∞ x →− ∞ ( x +2 ) ∞ Posons x +2−n=0 ⇒ x=n−2
x −∞ -2 n−2 +∞
'
f n ( x) −¿ −¿ +¿

lim f n 1( +x
x )=+∞
x→+∞ e ex ∀ x ∈ ¿−∞ ,−2[∪ ]−2 , n−2¿
lim f n ( x )= lim n
= lim n
=+∞ ∀ x ∈ ¿ n−2 ,+∞ ¿
x→+∞ x→+∞ ( x +2 ) x→+∞ x

-Si n est pair⇒ n+ 1 est impair, le signe de la


n+2−n
dérivée dépend du rapport n+1
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lim ¿
−¿
x→−2 f n ( x ) =+∞ , si n est pair ¿

lim ¿
−¿
x→−2 f n ( x ) =−∞ ,si n est impair ¿

1 +x 1 +x
- Si n est impair e e
⇒ −n
x −∞ -2 n−2 +∞ ( x +2)
n
(x+2)
n+1

'
f n ( x) - - + f 'n ( x )=f n ( x ) −n f n+1 (x)
0 +∞ +∞
'
f n ( x) f n ( x )=f n ( x ) −n f n+1 (x)

−∞ e n−1 c- Déduisons les positions relatives des


nn courbes ( C 1 ) et ( C 2 )
-Pour n=1 c’est-à-dire n est impair, on a :
3. Démontrons toutes les courbes ∀ x ∈ ¿−∞ ;−1¿
passent par un point fixe A. ⇒ f 1 (x)< f 2 ( x)⇒ ( C 1 ) est en dessous de ( C 2 ).
Il s’agit de résoudre l’équation f n+1 ( x ) =f n (x )
1+ x 1+ x 1+x 1+x
e e e e -Pour ∀ x ∈ ¿−1 ;+∞ ¿
⇒ = ⇒ =
(x +2)
n+1
( x +2)
n
( x +2 )n ( x +2) ( x +2)n ⇒ f 1 ( x )−f 2 ( x)> 0⇒ f 1 (x )> f 2 ( x )⇒ ( C 1 ) est au
1 dessus de ( C 2 ).
⇒ =1⇒ x +2=1⇒ x=−1
( x +2)
f n (−1 ) =1 '
-Pour x=−2 ⇒ f n ( x )=0⇒ f 1 ( x )=f 2(x )
Toutes les courbes passent par le point ⇒ ( C 1 ) et ( C 2 ) sont confondues
A(-1 ; 1).
Equation de la tangente en A
L’équation est de la forme :
( T n ) : y n=f 'n ( x 0 ) ( x−x 0 ) + f n ( x 0 ) , x 0=−1
( T n ) : y n=f 'n (−1 ) ( x+ 1 )+ f n (−1)
( T n ) : y n=( 1−n )( x +1 ) +1

f n ( x)
4. a- Calculons lim
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Partie B :
-Déduisons la limite de ( u n)
0
un =∫ f n ( x ) dx
−1 D’après ce qui précède :
1. Démontrons que un est

( )
−n +1 −n+1
décroissante 1−2 1−2
≤u n ≤
0 0 n−1 n−1
e 1+x e1 +x
un +1−un=∫ n +1
dx−∫ ( x +2)n dx On peut encore écrire :
−1 ( x+ 2) −1
1 1 e e
− ≤ un ≤ −

[ ]
0
e 1+ x e 1+ x n−1 ( n−1 ) 2 n−1
n−1 (n−1)2n
un +1−un=∫ − dx
−1

0
( x +2)n+1 ( x+ 2)n lim
n →+∞( 1
n−1

1
( n−1 ) 2 n−1 )
≤ lim un ≤ lim
n→+ ∞ n →+ ∞
e
n−1

e
(n−1)2
n

( )
1+ x
e 1
un +1−un=∫
−1 (x+ 2)
n
x+2
−1 dx
¿ lim ( )
n →+∞ n−1
1
=0 et lim
1
n →+ ∞ (n−1)2
n( =0
)
[( )( )]
0 1+ x
e −x−1 Alors on a :
un +1−un=∫ n
dx
−1 (x+ 2) x +2
lim n )=0( u n) ≤ 0
0 ≤( ulim
n →+∞ n →+∞
0
( e ) (x +1)
1 +x
un +1−un=−∫ dx
(x +2)n +1
−1
⇒ ∀−1≤ x ≤ 0 ⇒ 0 ≤ x+1 ≤ 1⇒ x +1 ≥ 0
1+ x
e
D’autre part : n
=f n ( x )> 0 ∀ x ∈ ¿−1; 0 ¿ e
(x +2) 3. a- Démontrons que n un +1=1+un− n
2
D’après les tableaux de variations 0 0 1+ x
e
précédentes un =∫ f n ( x ) dx=∫ n
dx
−1 ( x +1)
D’où un +1−un ≤ 0⇒ un est décroissante −1
0
un =∫ (x +2) e
−n 1 +x
dx
-Montrons que un ≥ 0 −1
−n ' −n+ 1
u=(x +2) ⇒ u =−n( x +2)
Il suffit de faire un encadrement de un ' 1 +x 1 +x
⇒−1 ≤ x ≤0 ⇒ 1 ≤ x+2 ≤ 2 v =e ⇒v =e
0
n n 1 1 −n 1+ x 0
un =[( x +2) e ] −n ∫ (x +2)
−n+1 1 +x
e dx
⇒ 1 ≤( x+ 2) ≤ 2 ⇒ n ≤ ≤1 −1
2 (x+ 2)n −1
⇒ n
≤ n
≤e n n+1 n +1 n n
2
2 ( x +2)

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e
n un +1=1+un− n
2

∀ n ∈ N , un ≥ 0

0 e
n e 1+ x n un +1=1+un−
c- Déduisons que : lim ∫ n+1
dx=1 2n
n →+∞ −1 ( x +2 )

e
D’autre part : n un +1=1+un− n
2

(
lim ( n un+1 ) = lim 1+ un− n =1
n →+∞ n →+∞ 2
e
)
Car lim u n=0
n →+∞
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Exercice A :

{
2 3
un +2= un +1+ u n
On considère la suite ( u n) définie par : 5 5 (1)
u0=0 et u1=1 , n ∈ N
1. soit la suite ( v n ) définie par v n=un +1−un , n∈ N
a- montrer que ( v n ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
b- Donner l’expression de v n en fonction de n, puis celle de un en fonction de n.
c- Déterminer la limite de v n quand n tend vers + ∞.

{ √
5
wn +2= ( w n+1 )2 ( w n )3 (2)
2. Soit la suite ( wn ) définie par :
w0 =1 et w 1=e ,n ∈ N
a- Montrer que la suite ( t n ) définie par t n=ln ( wn ) vérifie la relation (1)
b- En déduire la limite de t n, puis celle de w n quand n tend vers + ∞.
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Solution
1. v n=un +1−un
a- Montrons que ( v n ) est une suite géométrique
( v n ) est une suite géométrique si et seulement si v n+1=q v n
2 3
v n+1=un +2−un +1= un +1+ u n−un +1
5 5
−3 3 −3 −3
v n+1= u + u=
5 n+1 5 n 5 n+1 n
( u −u )= 5 v n
−3
⇒ v n+1= v
5 n

−3
( v n ) est une suite géométrique de raison q= 5 et de premier terme v 0=u1−u 0=1
b- Expression de v n et un en fonction de n

( )
n
n −3
v n=v 0 q =
5

( )
n
−3
v n=
5

v 0=u1−u 0
v1 =u2−u1
v 2=u3−u2

V n−2=u n−1−un−2
v n−1 =un−u n−1

n n
1−q 1−q
v0 =un−u 0 ⇒u n=v 0 +u
1−q 1−q 0

[ ( )] [ ( )]
1−
−3 n
1−
−3 n
5 5
[ ( )]
n
5 −3
un = = = 1−
3 8 8 5
1+
5 5

[ ( )]
n
5 −3
un = 1−
8 5

c- Déterminons la limite de ( v n )
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lim v n= lim
n →+∞ n →+∞
( )
−3 n
5
=0

{ √
5 2 3
w n +2= ( w n+1 ) ( w n ) (2)
1. :
w 0 =1 et w 1=e ,n ∈ N
a- Montrons que ( t n ) vérifie la relation (1)
t n=ln ( wn )
1 2 3
t n+2=ln ( wn +2 )= ln ( wn +1 ) ( wn )
5
2 3
t n+2= ln ( wn +1 ) + ln ( w n )
5 5
2 3
t n+2= t n+1 + t n
5 5
Donc la suite t n vérifie la relation (1)
b- Déduisons la limite de t n et de wn

[ ( )]
n
5 −3 5
lim t n= lim un= lim 1− =
n →+∞ n→+ ∞ n→+ ∞ 8 5 8
[ ( ) ]=e
n
5 −3 5
1−
tn 8 5 8
lim w = lim e = lim e
n
n →+∞ n→+ ∞ n→+ ∞

5 5
lim t n= lim wn=e 8
n →+∞ 8 n →+∞

Exercice B :
Soit l’équation différentielle : ( E ) : y ' + 2 y =0, où y est une fonction numérique définie et
dérivable sur R.
a- Résoudre l’équation (E)
b- Déterminer la solution f de (E) telle que f ( 0 )=1
c- Calculer la valeur moyenne de f sur l’intervalle [ 0 ; 10 ]
d- Déterminer en fonction de n, la valeur moyenne de f sur l’intervalle [ n , n+1 ]
Soit ( u n) la suite numérique définie pour tout entier n ≥ 0 par :
1
un = ( 1−e−2 ) e−2 n
2
e- Calculer les valeurs exactes de u0 , u1 et u2
f- Démontrer que la suite ( u n) est une suite géométrique dont-on précisera le premier
terme et la raison.
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g- Déterminer la valeur exacte de la somme S=u0 +u1 +…+u 9

Solution
( E ) : y ' + 2 y =0
a- Résolvons l’équation (E)
dy dy
=−2 y ⇒ ∫ =−2∫ dx ⇒ ln | y|=−2 x ⇒ y= A e−2 x
dx y

y= A e−2 x

b- Déterminons la solution f de (E) telle que f ( 0 )=1


f ( 0 )= A ⇒ A=1

−2 x
f ( x )=e

c- Calculons la moyenne de f sur [ 0 ; 10 ]


10 10
1 1 −1 −2 x 10 1 (
f ( x )= ∫ f ( x ) dx= ∫ e dx= [ e ]0 = 1−e−20 )
−2 x
10 0 10 0 20 20

1
f ( x )= ( 1−e−20 )
20

d- Déterminons en fonction de n, la moyenne de sur [ n , n+1 ]


D’après ce qui procède, on a :
n+1 n+1
1 −1 −2 x n +1
f ( n )= ∫
n+1−n n
e
−2 x
dx= ∫ −2 x
e dx=
2
[ e ]n
n
−1
f ( n )= ¿
2

1 −2(n+ 1) −2 n
f ( n )= [e −e ]
2

{
n∈ N ¿
1
un= ( 1−e−2 ) e−2 n
2
e- Calculons les valeurs exactes de u0 , u1 et u2
1
Pour n=0; on a : u0 = ( 1−e )
−2
2
1
Pour n=1; on a : u1= ( 1−e ) e
−2 −2
2
1
Pour n=2; on a : u2= ( 1−e ) e
−2 −4
2
f- Démontrons que ( u n) est une suite géométrique
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1 1 1
un +1= ( 1−e ) e = ( 1−e ) e = ( 1−e ) e . e
−2 −2(n +1) −2 −2 n−2 −2 −2 n −2
2 2 2
un +1=e−2 u n
1
Alors ( u n) est une suite géométrique de raison q=e−2 et de premier terme u0 = ( 1−e )
−2
2
g- Déterminons la valeur exacte de S
S est la somme des termes consécutifs d’une suite géométrique, alors on a :
1
1−e ) [ 1−( e ) ]
−2 10
[
u 1−q 9+ 1−0
] ( −2
2 1
= [ 1−( e ) ]
−2 10
S= 0 =
1−q 1−e
−2
2
1
S=
2
[ 1−( e−2 )10 ]

Exercice 1
n+1

Soit la suite (U ¿¿ n)n ≥0 ¿définie par : ∫ 2e−2 x dx


n

a- Calculer U 0
−2n −2
b- Montrer que pour tout entier n , U n=e (1−e )
Démontrer que (U ¿¿ n)n ≥0 ¿ est une suite géométrique dont on précisera le premier terme et
la raison .
c- Pour tout entier naturel n, on pose Sn=U 0 +U 1+ U 2+ …+U n . Calculer Sn de deux
manières différentes :
- En utilisant la formule donnant la somme de n+1 termes consécutifs d’une suite
géométrique.
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- En utilisant la relation de Chasles.


d- Calculer la limite Sn quant n →+∞ .

Exercice 2
Les suites géométriques complexes se définissent de la même façon que les suites
géométriques réelles.
Soit la suite géométrique complexe ( U n ) définie par :

{
U 0=1
n ∈ N¿
U n= (
1+i √ 3
4 )
U n−1

1+i √ 3
1. Calculer le module et l’argument de la raison Z= de la suite (U n ).
4
2. Ecrire les nombres complexes U 1 ,U 2 , U 3 et U 4 sous la forme trigonométrique et
algébrique .
3. Calculer U n en fonction de n . Préciser le module et argument de U n
4. Pour quelle valeur de l’entier naturel n , U n est réel ?
5. Calculer si elle existe, la limite du module ‖U n‖ de U n lorsque n tend vers l’infini.
6. Calculer le plus petit entier naturel n 0 tel que l’on ait : |U n|< 10 .
−3

On considère le plan euclidien ( P) rapporté au repère orthonormé (o ,⃗


u , ⃗v )
' ' '
1) Soit S1 L’application de P dans P qui a tout point M (x ; y ) associe le point M (x , y ) tel
que :

{ x = √ 3 x− y +2
'

y =x + √ 3 y +1
'

Calculer l’affixe z ’=x ’+iy ’ de M ’ en fonction de l’affixe z ’=x +iy de M. En déduire la


nature et les éléments caractéristiques de S1.

2) On considère le point A d’affixe Z2 =1+ iet le point B d’affixe Z B=¿1 ¿.


Démontrer qu’il existe une similitude directe plane unique S2 ( A)= A ’ d’affixe
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1−√ 3 i
+ ( √ 3+ 1 ) Et S2 ( B)=B’ d’affixe Z B= + √
1 i 3
ZA=
2 2 2 2
3) Donner les caractéristiques deS2, déterminer les éléments caractéristiques de
S=S 1 O S 1 .

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