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Lycée pilote de Tunis

Devoir de synthèse 1 Terminales Maths

Mr Ben Regaya. A + Eléments de corrections www.ben-regaya.net

Exercice 1 (3 points)

Une seule des trois réponses est correcte. Cocher la bonne en justifiant.

1. On désigne par f une fonction dérivable sur  2, 2 , impaire telle que f (2)  f (1)  3 . Alors la courbe de f

admet une tangente parallèle à la droite dont une équation:


a) y  3x b) y  x c) y   x

2. Soit f une fonction impaire et strictement monotone sur ℝ, alors la fonction réciproque de f est :
a) impaire b) paire c) n’est ni paire ni impaire
3. h est la composée de trois symétries orthogonales d’axes strictement parallèles alors h :

a) est une symétrie orthogonale b) est une symétrie glissante c) h1  h

Exercice 2 (3 points)

a et b deux réels strictement positifs avec a b.


1. Montrer que pour tout naturel n  1 : (n  1) a n  b  a   bn1  a n1  (n  1) bn b  a 
n
 1
2. Etudier alors la monotonie de la suite  un  définie pour n naturel non nul par : un   1   .
 n

a) Montrer que pour tout réel positif x et pour tout naturel non nul 1  x 
n
3.  1  nx .

b) Déduire que la suite u est minorée.

Exercice 3 (5 points)
Le plan est orienté dans le sens direct, ABC est un triangle équilatéral direct et H le milieu de  BC  . Le cercle C de

centre A et de rayon AB coupe la demi-droite  HA en un point I.

On note J le symétrique de I par rapport à (AC).




1. Montrer que BI , CJ   3
 2  .
2. a) Montrer qu’il existe un unique déplacement f qui transforme B en C et I en J.
b) Montrer que f est une rotation que l’on caractérisera.
3. Caractériser l’application f S AI  .

4. La droite (AC) recoupe le cercle C en D. On pose g  S AI  S BD  .

a) Montrer que g est une translation dont on donnera le vecteur.


b) Caractériser l’isométrie f g.
c) Soit K l’antécédent de J par f g . Montrer que BCIK est un parallélogramme.
Exercice 4 (7 points)

   1
On considère la fonction f définie sur   ;  par f ( x)  .
 4 4 1  tanx
  
1. Etudier les variations de f sur   ;  et en déduire que f admet une fonction réciproque définie sur un
 4 4
intervalle J que l’on précisera.
2. a) Montrer que h est dérivable sur J.
1
b) Vérifier que pour tout x∊ J ; tan  h( x)   1 .
x
1
c) Déduire que pour tout x∊ J ; h '( x)   .
x 2   x  1
2

  
3. a) Montrer que pour tout n  1, il existe un unique réel an ∊   ;  tel que f (an )  3 n .
 4 4
b) Etudier la monotonie de la suite a et en déduire qu’elle converge vers un réel que l’on calculera.
  1
g( x)  h 1  x  ; x 0
4. On considère la fonction g définie sur ;0 par :    .
 g (0)   
 4
a) Montrer que g est continue à gauche en 0.
b) Montrer que g est dérivable sur ]-∞ ;0[ et calculer g’(x) pour tout x 0 .

g ( x) 
4  1
5. a) Montrer que pour tout x 0 , il existe un réel c ∊]0,x[ tel que .
x 1  (c  1) 2
1
b) En déduire que g est dérivable à gauche en 0 et que g g'  0    .
2
1 n  k 
6. Soit s la suite définie par sn 
n2
g , n 0 .Montrer que s converge vers 0.
 n 
3 2
k 1

Exercice 5 (2 points)

Soit  un complexe fixé.


1. Déterminer les complexes z tels que z   2  iw z   iw  2  w  0 . On notera z1 et z2 les deux solutions.
2

2. Déterminer le lieu géométrique des complexes  tels que les points M, A, B d’affixes  , z1 , z2 respectivement
soient alignés.
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Exercice 1
1. f est dérivable sur  2, 2 , donc continue sur cet intervalle, d’après le théorème des accroissements finis il

f (2)  f (1)
existe c ∊ 2, 2 tel que  f '(c) ou encore il existe c ∊ 2, 2 tel que f '(c)  1 . Alors la
2  1
courbe de f admet une tangente parallèle à la droite dont une équation: y   x .

2. f est une bijection de ℝ sur f(ℝ)


x  f ( y) ; y ∊ℝ  y  f 1 ( x) ; x ∊ f(ℝ)

y ∊ℝ  - y ∊ℝ  f   y  ∊ f(ℝ)  - f(y) ∊ f(ℝ) ( f impaire )   x ∊ f(ℝ)

Ainsi x ∊ f(ℝ)   x ∊ f(ℝ)


f 1 ( x)  f 1   f ( y)   f 1  f ( y)    y   f 1  x  et donc f 1 est impaire.

3. h  S D1 S D2 S D3 les droites étant strictement parallèles

Donc h  t2 IJ S D3 avec I est un point de D2 et J le projeté orthogonale de I sur D1 .

et comme  IJ   D3 alors h  SD SD3 S D3  S D avec D  t IJ  D3  . h  S D et donc h1  h .

Exercice 2

1. Soit f définie sur ℝ par f ( x)  x n1 . f est dérivable sur ℝ et f '( x)   n  1 x n .

Pour a et b réels strictement positifs avec a b.


a  x  b  a n  x n  bn   n  1 a n   n  1 x n   n  1 bn   n  1 a n  f '( x)   n  1 bn .

D’après le théorème des inégalités des accroissements finis  n  1 an b  a   f (b)  f (a)   n  1 bn b  a 

  n  1 a n  b  a   bn1  a n1   n  1 bn b  a  c’est le résultat demandé.

n1 n
 1   1 1 1
2. On a : un1  un  1    1   et d’après la première question avec b  et a  , on peut écrire :
 n 1   n n n 1

n n1 n1 n
 n  1 1 
1  1 1   1  1   1 1 1 
     1    1     n  1 1     
 n 1   n n 1   n   n 1   n   n n 1 
n1 n1
1   1   1  1  1 
n n
  1 
  n  1 1    
  1     1     
n  1 1    
 n  1   n  n  1   n   n 1   n   n  n  1 
n n1 n 1 n
1 1   1  1  1 1
 1    1    1    1  
n  n 1   n   n 1  n n
n1 n1 n n n1
 1  1  1 1  1   1  1   1 
 1    1    1    0  1   1      1   0
 n  n 1  n n  n   n  n   n  1 

n n 1
 1  1 
 1    1    0 et donc la suite  un  est croissante.
 n   n 1 
n n n
1  x   C x  1  nx  C x  1  nx car C x 0.
n k k k k k k
3. a) Par la formule de binôme : n n n
k 0 k 2 k 2

Ainsi pour tout réel positif x et pour tout naturel non nul 1  x   1  nx .
n

n
1  1 1
b) Pour x  , n naturel non nul, on obtient 1    1  n   un  2 et donc la suite  un  est minorée
n  n n
par 2.

Exercice 3

1.  BI , CJ    BI , BA   BA, AC    AC, CJ 2      


 BI , CJ  BI , BA  AB, AC  CA, CJ  2    

  
 BI , CJ  BI , BA   3

 CA, CJ  2  
Or une symétrie orthogonale set un antidéplacement donc échange les mesures des angles orientés en leurs

S AI   B   C
opposés et on a S AI   I   I   
 BI , BA   CI , CA  2  
S AI   A   A

S AC   J   I
Aussi S AC   C   C   
 CA, CJ   CA, CI  2  
S AC   A   A

Ainsi  BI , CJ   3 2  .
S AI   B   C
2.  BI  IC et IC = CJ donc BI  CJ  0 .Il existe donc un unique déplacement f qui transforme B
S AC   I   J
en C et I en J.

b)  BI , CJ   3 2  alors f est une rotation d’angle 3 comme de plus AB = AC et  AB, AC   3 2  alors A est
le centre de f.
Conclusion f  r  .
 A, 
 3

3. f S AI  est la composée d’un déplacement f et d’un antidéplacement S AI  donc c’est un antidéplacement.


f S AI   A  A donc f S AI  est une symétrie orthogonale d’axe passant par A. comme f S AI   C   f  B   C
alors f S AI   S AC  .
4. a) B est un point du cercle de diamètre CD donc  BD    BC  et aussi  AI    BC  donc les droites (AI) et
(BD) sont parallèles et donc g est une translation. Comme g(B)=D alors g  t BC .

 
b) f g est un déplacement d’angle donc c’est une rotation d’angle .
3 3

Déterminons le centre de f g.

f g  S AC  S AI  S AI  S BD  S AC  S BD .Or  AC    BD   D .Donc f g  r 


.
 D, 
 3

c) J  f g  K   f 1  J   g  K   I  tBC  K   KI  BC donc BCIK est un parallélogramme.

Exercice 4

   (1  tan2 x)
1. a) f est dérivable sur   ;  et f '( x)  0 donc f est strictement décroissante de
 4 4 (1  tanx)2

      1 
  4 ; 4  sur f   4 ; 4    2 ;   .

  
b) f est continue et elle est strictement décroissante sur   ;  donc f réalise une bijection de cet intervalle
 4 4

1  1 
sur son image  ;   . f admet une fonction réciproque définie sur J =  ;   .
2  2 

   1 
2. a) f est dérivable sur   ;  et f ' ne s’annule sur cet intervalle alors h est dérivable sur  ;   .
 4 4 2 

   1 1
b) y  h( x) , x  J  x  f ( y ) , y    ; . x    1  tany
 4 4 1  tany x
1 1
D’où tan  h( x)    1, x  .
x 2
c) On a :

tan  h( x)  
1
x
1
  1
 1  h '( x)  tan '  h( x)    2 .  h '( x)  1  tan2  h( x)    2
x x
 1   2
1
 h '( x)  1    1    2
 x   x
 
1 1
x 2 2 1
 h '( x)    2 x  2
x  1  x  x  1  x 
2 2 2
1 
1    1
x  x2
1
D’où pour tout x∊ J ; h '( x)   .
x   x  1
2 2

   1  1 
3. a) f est une bijection de   ;  sur  ;   .Pour tout n  1, 3 n  1;    ;   donc l’équation
 4 4 2  2 

  
f ( x)  3 n admet dans une unique solution an ∊   ;  .
 4 4

b) n  1 n  3 n 1 3
n  f (an1 ) f (an )  an1 an car f est décroissante .

Conclusion : la suite a et décroissante.


(an ) et décroissante et minorée par  donc elle converge.
4

 
On a an  h( 3 n ) et lim h( x)   . D’ou lim an   .
x  4 x 4

 1   1  
4. a) lim 1     et xlim h( x)    lim h 1     . Alors lim g ( x)    g (0) et g est

x 0  x  4 x  0  x 4 x  0 4

continue en 0.

1
b) x 1 est rationnelle avec un dénominateur non nul sur ]-∞ ;0[ donc dérivable sur cet intervalle et
x

1 1 1 
x 0; 1 1 de plus h est dérivable sur  ;   donc g est dérivable sur ]-∞ ;0[.
x 2 2 

1  1 1 1 1
g '( x)   h ' 1    2  
 x x  1  1  x  1  1
2 2 2 2
x
1      
 x  x

a) Soit x un réel strictement négatif. g est continue sur [x,0]

g est dérivable sur ] x, 0 [ . D’après le théorème des accroissements finis il existe c ∊] x, 0 [ tel que :


g ( x)  g (0) g ( x) 
1 4
 g '(c)   
x0 1  (c  1) 2 x


g ( x) 
g ( x)  g (0) 1 1
b) lim  lim 4  lim  x c 0
x0 1   c  1
2
x 0 x 0 x x  0 2

1
g est alors dérivable à gauche en 0 et g g' (0)   .
2
n k 1  1   k   n 
5. On a 1  k  n     g   g 3 2   g 3 2 
 n   n   n 
3 2 3 2 3 2 3 2
n n n

( g est strictement décroissante sur ]-∞ ;0[.)

 1   n  1  1  1  n 
Ainsi : n g    n 2 sn  n g    g   sn  g  
 n   n  n  3 n2  n  3 n2 
3 2 3 2

1  1 1  1 
lim  0 et lim g  x    . Donc lim  0 et lim g   0.
n  3 x 0 4 n  3 n  n  3 n2 
n2 n2

De même

n  3 n3 1  n 
lim  lim  lim 3
n   et lim g  x   h(1)  0 .donc lim g   0.
x 0 3 2 n  3 2 n  x  n  n  3 n2 
n n

Par comparaison la suite s converge vers0.

Exercice 5

   i  w  2    z1  1  i , z2  iw  1  i .
2
1. On a

 iw  1  i   (1  i) w  1  i
2. Les trois points sont alignés si et seulement si ∊ℝ ou
w  (1  i)

Ce qui s’écrit
 iw  1  i   (1  i)   (iw  1  i)  (1  i)  ou w  1  i
 
w  (1  i )  w  (1  i ) 
w2 w2
i  i ou w  1  i
w 1 i w 1 i
 2ww  (w  w)  i(w  w)  4  0 ou w  1  i

 x2  y 2  x  y  2  0 ou w  1  i

 1 1 5
Le lieu de M est donc le cercle de centre    ,  et de rayon .
 2 2 2

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