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Epreuves et corrections du concours d’entrée en 3ème année ENSP

Examen d’entrée en troisième année- Année académique 2002-2003


Ecole Nationale Supérieure Polytechnique- Université de Yaoundé 1

Septembre 2002 1ère épreuve de Mathématiques

Documents et calculatrices non autorisés


Les questions sont indépendantes

1- Soit f une isométrie admettant OE pour unique vecteur invariant.


a) Soit U 0 un vecteur non nul de E, démontrer qu’il existe une symétrie orthogonale plan unique s
telle que s (U 0 ) = f (U 0 )
b) Préciser la nature de l’application v = sof et en déduire que f est la composée de trois symétries
orthogonales planes.
c) Démontrer que f 2 est une rotation et préciser dans quel cas f 2 ≠ Id E .
d) On suppose que f 2 ≠ Id E , on note D l’axe de f 2 et P le plan orthogonal à D
1. Soit u le vecteur directeur de D ; vérifier que u = f (u ) est invariant par f et en
déduire f (u ) .
2. Soit σ le symétrie orthogonal de base D. Démontrer que l’application ρ = σο f est une
rotation d’axe D et en déduire que f = σορ = ροσ

2- A tout entier naturel n, on associe les propositions suivantes : A(n) ≡ " n est pair" ;
 π
B(n) ≡ " n 2 est pair" ; C (n) ≡ "cos  n  =1" . on note par ailleurs P (n° I PROPOSITION
 2
∀n ∈ N ( A(n) ⇔ B(n) ) et Q(n) la proposition ∀ n ∈ N ( A(n) ⇔ C (n) )
a) Démontrer que ∀ n ∈ N ( A(n) ⇔ B(n) ) et ∀ n ∈ N ( ¬A(n) ⇔ ¬B(n) )
Que peut-on en déduire pour P ?
b) La proposition Q est-elle vraie ?

3- Soit le C-espace vectoriel E=C3 on considère une forme hermitienne f, donc la base canonique est
 1 1− i 2 − i 
 
H =  1+ i 0 1 + 2i 
 2 + i 1 − 2i −1 
 
a) la forme est-elle dégénérée ?
b) Soit le sous espace de E engendré par v= (2i, 1, 0). Déterminer F ⊥ et ( F ⊥ ) ⊥ . F est-il isotrope ?

4- Calculer le déterminant suivant :


a1 x x ... x
x a2 x ... x
x x a3 ... x
... ... ... ... ...
x x x ... an

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5- Soit E un espace vectoriel euclidien. On dit qu’une application f de E dans E possède la


propriété P si et seulement si
( ∀ ( u, v ) ∈ E 2 ) : f (u) − f (v) = u − v
a) Démontrer qu’un endomorphisme de E est une isométrie vectorielle si et seulement si il
possède la propriété P
b) a étant un vecteur de E, on note Ta la translation de vecteur a dans E définie par :
∀n ∈ E Ta (u ) = u + a
2. Démontrer que Ta possède la propriété P.
3. Une application de E dans E qui possède la propriété P est-elle une isométrie
vectorielle de E ?

c) Soit f une application de E dans E qui possède la propriété P et vérifiant f (OE ) = OE


1. Démontrer que f conserve la norme
2. Démontrer que f conserve le produit scalaire. Que peut- on dire de f ?

6- Une usine fabrique des bouteilles dont la contenance, exprimée en centilitres est une variable
aléatoire qui suit une loi normale de moyenne 1020cl et d’écart type 5 cl. Quelle est la proportion de
bouteilles contenant moins de 97 cl ? On rappelle que la fonction de répartition φ de la loi normale
centrée réduite vérifie, d’après la table de Galton, φ (1) = 0,8413

7- Pour tout entier naturel n ≻ 0 n on définit la fonction f n sur R


1 n
f n ( x) = *
π 1 + n2 x2
a) Démontrer que f n est la densité de probabilité d’une variable aléatoire X n .
b) Que peut-on dire de E ( X n ) ?
c) Montrer la suite des variables aléatoires ( X n ) converge e probabilité vers la variable
aléatoire de probabilité nulle.

8- Soit X une variable définie sur un espace probabilisé ( Ω, A, P ) admettant des moments initiaux
d’ordre r ∈ N * , µr = E ( X r ) , et des moments centrés d’ordre r µr = E ( X − E ( x) )  .On appelle
r
 
moment factoriel d’ordre r , le nombre λr = E [ X ( X − 1)...( X − r + 1)]
a) Exprimer µ1' , µ2 ' , µ3' et λ1 en fonction de µ1 , µ2 , µ3 et µ4 .
b) Inversement calculer µ4 en fonction de λ1 , λ2 , λ3 et λ4

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c)
Examen d’entrée en troisième année- Année académique 2002-2003
Ecole Nationale Supérieure Polytechnique- Université de Yaoundé 1
Septembre 2002 2ère épreuve de Mathématiques

Documents et calculatrices non autorisés


Les questions sont indépendantes

1. Soit E = M n ( R) l’espace des matrices carrées d’ordre n ≥ 2 à coefficients réels.


1/ 2
 n 2

On pose pour A = ( ai , j ) ∈ E A E =  ∑ ai , j 
 i , j =1 
 
a) Démontrer qu’il n’existe pas de norme sur E vérifiant AB E ≤ A E * B E
b) Démontrer que l’ensemble des matrices orthogonales de E est une partie compacte de E.

2. Soit H un espace de Hilbert réel dont on note (.,.) , le produit scalaire. On muni m’espace H*H de
1/ 2
( v, u )
=  v H + u H  et on considère l’application ϕ de H*H dans R
2 2
sa norme matricielle
 
définie par ∀ ( v, w ) ∈ H * H ϕ ( v, w ) = ( v, w ) H
On note 0 H *H l’élément nul de H * H

ϕ ( v + h, w + h ) − ϕ ( v, w ) − (ϕ ( h, w ) + ϕ ( v, k ) )  tend vers 0 lorsque


1
a) Démontrer que
( h, k )
( h, k ) ≠ 0 H *H tend vers 0 H *H
b) En déduire que ϕ est différentiable en tout point ( v, w ) de H * H et déterminer dϕ ( v, w )
c) Soit v(t ) la vitesse d’un point matériel de masse m à un instant t ≥ 0 .
Donner l’expression de l’énergie cinétique (au sens du produit scalaire de H) de ce point matériel.
En déduire la variation de cette énergie pendant un temps infiniment petit.

3.
a) Soit f une fonction paire admettant un développement limité d’ordre n en zéro. Démontrer que
la partie régulière de ce développement limité est paire.
b) Soit ϕ ( x) = arcsin e − x ( ) 2

1. Calculer ϕ '( x)
2. En déduire le développement limité de ϕ à l’ordre 6 à droite de zéro puis gauche de
zéro.
3. Comparer les résultats de la question précédente ceux de la question 3.a. Y’ a-t-il
contradiction ?

4. Soit c la circonférence du cercle x 2 + y 2 = R 2 parcourue dans le sens inverse des aiguilles d’une
∫ −x ydx + xy 2 dy Il pourra être judicieux de procéder à
2
montre. Calculer l’intégrale (C est fermé)
C
un changement de coordonnées.

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5. On considère les deux identités suivantes :

Ax 2 + Bx + C Dx 2 + Ex + f
∫ dx =
x3 − 1
+ ∫ x3 − 1 dx
( x −1)
3 2

x4 + 4 x2
dx = ( ax3 + Hx 2 + Ix + J ) x 2 + 4λ ∫
dx
∫ x +4 2
x2 + 4
En déduire les valeurs des constantes A, B, C, D, E, F, D, H, I, J et λ puis les valeurs des
dx
intégrales ∫ et ∫ x 2 x 2 + 4dx
( x − 1)
3 2

6.
a) Etudier la convergence des intégrale suivantes :
1 1 1 +∞ +∞ +∞
dx dx dx dx dx
A=∫ , B=∫ P , C=∫ ,D= ∫ P ,E= ∫ , et F = ∫ e − kx dx ou p et q sont
0 x 0
x 0 1− x 2
1
x −∞
1 + x 2
0
des nombres réels strictement positifs.
1
b) Démontrer que l’inégalité d’Euler de première espèce : β ( p, q ) = ∫ x p −1 (1 − x )
q −1
dx converge
0
+∞
pour p ≻ 0 et q ≻ 0 et que l’intégrale d’Euler de seconde espèce Γ ( p ) = ∫x
p −1 − x
e dx
0

converge pour p ≻ 0 .

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