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Mathématiques discrètes

Chapitre 4: Arithmétique dans Z

N. Chalhoub

Année 2019-2020 - Semestre 1

Université Saint Joseph


Plan

1 La division euclidienne

2 Diviseurs, nombres premiers

3 Plus grand commun diviseur ou pgcd

4 Plus petit commun multiple ou ppcm

5 Congruence

2 / 52
Propriété fondamentale de N

Toute partie non vide de N admet un plus petit élément.

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La division euclidienne

La division euclidienne
Théorème 1
Soit a, b ∈ Z, avec b 6= 0. ∃!(q, r ) ∈ Z2 ;

a = bq + r
0 ≤ r < |b|.

q : le quotient.
r : le reste de la division euclidienne de a par b.

Exemple 1
17 = 5 × 3 + 2, q = 3, r = 2
−17 = 5 × (−4) + 3, q = −4, r = 3.

Remarque 2
Dans tous les cas, le reste r est positif ou nul.
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La division euclidienne

Numération

Théorème 3
Soit b ≥ 2. ∀a ∈ N \ {0}, ∃!n ∈ N;
n
X
a= ak bk , an 6= 0 et ak ∈ [0, b − 1].
k =0

On note a = ak ak −1 . . . a0 b .

Exemple 2
2 8
203 = 11001011 = 313

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La division euclidienne

Numération

2
203 = 11001011 . En effet,

203 = 2 × 101 + 1
101 = 2 × 50 + 1
50 = 2 × 25 + 0
25 = 2 × 12 + 1
12 = 2×6 + 0
6 = 2×3 + 0
3 = 2×1 + 1
1 = 2×0 + 1

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La division euclidienne

Numération

2
203 = 11001011
= 1.20 + 1.2 + 0.22 + 1.23 + 0.24 + 0.25 + 1.26 + 1.27
= (1 + 2 + 0).80 + (1 + 0 + 0).8 + (1 + 2).82
8
= 313

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Diviseurs, nombres premiers

Diviseurs

Définition 4
Soient a, b ∈ Z.
b divise a lorsque le reste de la division euclidienne de a par b est nul.
On note b|a.
Par convention, 0 divise 0.

Définition 5
Soient a, b ∈ Z.
Un diviseur b de a est dit un diviseur propre de a si b 6= ±1 et b 6= ±a.

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Diviseurs, nombres premiers

Diviseurs

Remarques 6
1 Tout entier b divise 0 car 0 = b × 0. Mais 0 ne divise aucun entier
non nul.

2 L’entier 1 divise tout entier b car b = b × 1.

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Diviseurs, nombres premiers

Diviseurs

Proposition 7 (Propriétés de la relation divise)


1 La relation divise est réflexive et transitive.
2 a|b et b|a ⇒ a = ±b.
3 La relation divise est une relation d’ordre sur N mais pas sur Z.
4 a|b et c|d ⇒ ac|bd.
Par conséquent,
a|b ⇒ an |bn , ∀n ∈ N.
5 a|b et a|c ⇒ ∀(u, v ) ∈ Z2 , a|(ub + vc).
En particulier,
a|b et a|c ⇒ a|(b ± c)

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Diviseurs, nombres premiers

Diviseurs

Remarque 8
Soit D(a) l’ensemble des diviseurs positifs de a.
1 D(0) = N.
2 Si b ∈ D(a), alors D(b) ⊂ D(a).

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Diviseurs, nombres premiers

Nombres premiers

Définition 9 (Nombre premier)


Un entier p ≥ 2 est dit premier, si ses seuls diviseurs positifs sont 1 et
lui même.

Exemple 3
2,3,5,7,...,389,...,2003,...

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Diviseurs, nombres premiers

Nombres premiers

Lemme 10
Tout entier n ≥ 2 admet un diviseur qui est un nombre premier.

Théorème 11
Il existe une infinité de nombres premiers.

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Diviseurs, nombres premiers

Nombres premiers

Comment trouver les nombres premiers ?

Le crible d’Eratosthène
2, 3,6 4, 5,6 6, 7,6 8,6 9, 610, 11, 612, 13, 614, 615, 616, 17, 618 .

Remarque 12 (Test de primalité d’un entier)


Il suffit de tester sa divisibilité par tous les nombres premiers inférieurs
à sa racine carrée.
Exemple. 89 n’est pas divisible par 2, 3, 5 et 7. Il est premier.

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Diviseurs, nombres premiers

Décomposition d’un entier en facteurs premiers

Théorème 13 (Théorème fondamental de l’arithmétique)


Tout entier a > 1 s’écrit de façon unique

a = p1α1 · · · pnαn

où, les entiers pi sont premiers et vérifient p1 < p2 < · · · < pn , et les
entiers αi sont strictement positifs.

Exemples 4
1 2 × 3 × 52 est la décomposition en facteurs premiers de 150.
2 22 × 9 n’est pas une décomposition en facteurs premiers de 36.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Plus grand commun diviseur ou pgcd

Définition 14
Soient a, b ∈ Z non tous deux nuls.
Le pgcd de a et b est l’unique entier d ≥ 1, vérifiant
1 d est un diviseur commun de a et b,
2 tout diviseur commun de a et b divise d.
On note d = pgcd(a, b) (ou a ∧ b).

Exemples 5
1 pgcd(21, 14) = 7.
2 pgcd(12, 32) = 4.
3 pgcd(21, 26) = 1.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Plus grand commun diviseur ou pgcd

Remarques 15
1 Si a > 0, alors pgcd(a, 0) = a et pgcd(a, 1) = 1.
2 Pour tous entiers a et b non tous deux nuls,
pgcd(a, b) = pgcd(±a, ±b).
3 Pour tous entiers a et b non tous deux nuls, a|b ssi pgcd(a, b) = a.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Entiers premiers entre eux

Définition 16
Deux entiers a et b sont dits premiers entre eux si pgcd(a, b) = 1.

Exemple 6
Montrer que pour tout a ∈ Z, a et a + 1 sont premiers entre eux.

Proposition 17
Soit p un nombre premier et soit a ∈ Z.
Alors, soit p et a sont premiers entre eux, soit p divise a.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Algorithme d’Euclide

Proposition 18

Soient a, b ∈ Z, avec b 6= 0.
Si r est le reste de la division euclidienne de a par b, on a

pgcd(a, b) = pgcd(b, r ).

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Algorithme d’Euclide

Remarque 19
On note r0 = a et r1 = b.


 r0 = r1 q1 + r2 où 0 ≤ r2 < r1
r 1 = r2 q2 + r3 où 0 ≤ r3 < r2




..
 .
r = rk −1 qk −1 + rk où 0 ≤ rk < rk −1

 k −2



rk −1 = rk qk + rk +1 où 0 ≤ rk +1 < rk .

Le pgcd est le dernier reste non nul.

pgcd(a, b) = pgcd(rn , rn+1 ) = pgcd(rn , 0) = rn .

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Algorithme d’Euclide

Exemple 7
Trouver pgcd(600, 124).



 600 = 124 × 4 + 104
124 = 104 × 1 + 20


 104 = 20 × 5 + 4 = pgcd
20 = 4×5 + 0

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Théorème de Bézout

Théorème 20 (Théorème de Bézout)


Soient a, b ∈ Z.
Si d ≥ 1 est un diviseur commun de a et b, alors

d = pgcd(a, b) ⇔ ∃u, v ∈ Z; au + bv = d.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Théorème de Bézout

Remarque 21
1 (u, v ) n’est pas unique. Par exemple, pgcd(8, 14) = 2 et on a

2 = 2 × 8 + (−1) × 14 = (−5) × 8 + 3 × 14.

2 2u + 3v = 5 alors que 5 n’est pas le pgcd de 2 et 3.


Conclusion : s’il existe deux entiers u et v tels que d = au + bv ,
on peut seulement dire que d est un multiple du pgcd.
3 Calcul de u et v par l’algorithme d’Euclide étendu.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Théorème de Bézout

Exemple 8
Déterminer deux entiers u et v tels que

3 = 255u + 141v .

Recherche du pgcd


 255 = 141 × 1 + 114
 141 = 114 × 1 + 27


114 = 27 × 4 + 6
27 = 6×4 + 3 = pgcd




6 = 3×2 + 0

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Théorème de Bézout

Calcul de u et v


 3 = 27 − 6×4



 = 27 − (114 − 27 × 4) × 4
= −114 × 4 + 27 × 17



= −114 × 4 + (141 − 114 × 1) × 17
= 141 × 17 − 114 × 21




= 141 × 17 − (255 − 141 × 1) × 21




= 141 × 38 − 255 × 21

Donc, u = −21 et v = 38.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Théorème de Bézout

Corollaire 22 (Identité de Bézout)


Soient a, b ∈ Z.

a et b sont premiers entre eux ⇔ ∃u, v ∈ Z, au + bv = 1.

Théorème 23 (Lemme Gauss)


Soient a, b, c ∈ Z.
Si a|bc, et si a ∧ b = 1 alors a|c.

Remarque 24
Si a et b ne sont pas premiers entre eux, la conclusion du lemme de
Gauss est fausse ; par exemple, 6 divise 3 × 4 mais ne divise ni 3 ni 4.
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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Lemme de Gauss

Corollaire 25
Soient a, m, n ∈ Z.
Si m et n sont premiers entre eux et divisent a, alors mn divise a.

Corollaire 26 (Lemme d’Euclide)


Soit p un nombre premier. Si p|ab alors p|a ou p|b.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Equations diophantiennes

Corollaire 27 (Equations diophantiennes)


Soient a, b ∈ Z∗ et d leur pgcd.

∀k ∈ Z, ax + by = k a une solution ⇔ k est multiple de d.

Exemple 9
Résoudre 161x + 368y = 115 dans Z.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Equations diophantiennes

Recherche du pgcd :

 368 = 161 × 2 + 46
161 = 46 × 3 + 23 = pgcd
46 = 23 × 2 + 0

Comme 115 = 5 × 23, l’équation admet des solutions.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Equations diophantiennes

Recherche d’une solution particulière



 23 = 161 − 46 × 3
= 161 − (368 − 161 × 2) × 3
= 161 × 7 − 368 × 3

Donc, 115 = 161 × 35 + 368 × (−15).


Le couple (x0 , y0 ) = (35, −15) est une solution particulière.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Equations diophantiennes

Recherche de toutes les solutions


Soit (x, y ) ∈ Z2 une solution. On a :

161x + 368y = 115
161x0 + 368y0 = 115.

Donc, 7(x − x0 ) = −16(y − y0 ) après soustraction et simplification par


23.
7 divise 16(y − y0 ) avec 7 ∧ 16 = 1, donc, par le lemme de Gauss, 7
divise y − y0 et y − y0 = 7k .
On remplace : 7(x − x0 ) = −16 × 7k , donc, x − x0 = −16k .
Les solutions sont les couples (x0 − 16k , y0 + 7k ) avec k ∈ Z.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Identité de Bézout

Corollaire 28
Soient a, b ∈ Z, et d ≥ 1 un diviseur commun de a et b. Si

a = da1 et b = db1 ,

alors d = pgcd(a, b) si et seulement si pgcd(a1 , b1 ) = 1.

35 / 52
Plus grand commun diviseur ou pgcd

Plus grand commun diviseur ou pgcd

Corollaire 29
1 Si a est premier avec b et c, alors a est premier avec bc.
Par conséquent,
Qna est premier avec b1 , · · · , bn , alors a est premier avec
Si
i=1 bi .
Si a ∧ b = 1, alors ∀n, p ∈ N, an ∧ bp = 1.

2 ∀c ∈ Z∗ , pgcd(ac, bc) = c pgcd(a, b).

3 ∀n ∈ N, [pgcd(a, b)]n = pgcd(an , bn ).

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Lemme de Gauss

Proposition 30
Soit p un nombre premier, et soit k un entier compris entre 1 et p − 1.
Le coefficient binomial kp est divisible par p.

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Plus grand commun diviseur ou pgcd

Extension
Remarque 31
Le pgcd de a1 , · · · , an est l’unique entier d ≥ 1 tel que
1 d est un diviseur commun de a1 , · · · , an .
2 tout diviseur commun de a1 , · · · , an divise d.

Quand pgcd(a1 , · · · , an ) = 1, on dit que a1 , · · · , an sont premiers entre


eux dans leur ensemble.

a1 , · · · , an sont 2 à 2, si pgcd(ai , aj ) = 1 pour tous i 6= j.

Par exemple, les 3 entiers 14, 16 et 21 sont premiers dans leur


ensemble mais non premiers deux à deux.
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Plus petit commun multiple ou ppcm

Plus petit commun multiple ou ppcm

Définition 32
Soient a, b ∈ Z. Un entier m ≥ 0 est le ppcm de a et b si :
1 m est un multiple commun de a et b,
2 tout multiple commun de a et b est un multiple de m.
On note m = ppcm(a, b) (ou a ∨ b).

Exemple 10
ppcm(12, 9) = 36.

Remarque 33
1 si a|b, alors ppcm(a, b) = |b|.
2 ppcm(a, b) = ppcm(±a, ±b).
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Plus petit commun multiple ou ppcm

Plus petit commun multiple ou ppcm

Proposition 34
Soit a, b ∈ Z. non tous deux nuls et soit d leur pgcd.
Si on pose a = da1 , b = db1 , alors ppcm(a, b) = d|a1 b1 |.
En particulier,
pgcd(a, b) × ppcm(a, b) = |ab|.

Proposition 35
Soient a et b deux entiers premiers entre eux.
Alors, ppcm(a, b) = |ab|.

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Plus petit commun multiple ou ppcm

Plus petit commun multiple ou ppcm

Proposition 36
Soit a, b ∈ Z∗ . Alors,
1 ∀c ∈ Z∗ , ppcm(ca, cb) = c ppcm(a, b).
2 ∀n ∈ N, [ppcm(a, b)]n = ppcm(an , bn ).

Remarque 37
Comme dans le cas du pgcd, on peut aussi définir le ppcm de
plusieurs entiers.

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Plus petit commun multiple ou ppcm

Décomposition d’un entier en facteurs premiers

En pratique
Recherche du PGCD et du PPCM :
Supposons que a = p1α1 · · · prαr et b = p1β1 · · · prβr , avec les αi ∈ N.
Alors,
r r
min(αi ,βi ) max(αi ,βi )
Y Y
pgcd(a, b) = pi , ppcm(a, b) = pi .
i=1 i=1

Exemple 11
On a 504 = 23 × 32 × 7 et 300 = 22 × 3 × 52 . Donc

pgcd(504, 300) = 22 × 3 et ppcm(504, 300) = 23 × 32 × 7 × 52 .

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Congruence

Motivation

Quelle sera l’heure 212 heures après 10h le matin ?

Chaque jour a 24 heures, on divise alors 212 par 24 et on regarde


combien d’heures restent.
On obtient 20 comme reste. On ajoute alors 20 à 10. On obtient 30.
On élimine encore une fois 24, ce qui donne 6.
Ainsi, 212 heures après 10h, c’est 6h.

On a ainsi dit que 212 + 10 = 6.


Cette dernière équation n’a bien sûr aucun sens dans Z. On écrit alors

212 + 10 ≡ 6 [24].

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Congruence

Congruence

Définition 38
Soit n ∈ N∗ et a, b ∈ Z. a et b sont congrus modulo n si n|b − a. On
note
a ≡ b [n], ou a ≡ b (mod n)

Exemples 12

5 ≡ 1 [4], 13 ≡ 9 [2], 3 ≡ −11 [7].

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Congruence

Congruence

Remarque 39
1 a ≡ b ⇐⇒ b = a + kn, k ∈ Z.
2 a multiple de n ⇐⇒ a ≡ 0 [n].
3 Tout entier est congru modulo n à son reste par la division
euclidienne par n.
4 a ≡ b[n] si et seulement si a et b ont le même reste par la division
euclidienne modulo n.

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Congruence

Congruence

Exemple 13
a pair ⇐⇒ a ≡ 0 [2] et a impair ⇐⇒ a ≡ 1 [2].

Proposition 40
La congruence modulo n est une relation d’équivalence dans Z.

Proposition 41
Soient a, b, c, d ∈ Z tels que a ≡ b [n] et c ≡ d [n], alors
1 a + c ≡ b + d [n]
2 ac ≡ bd [n]
3 a ≡ b[n] ⇒ ∀k ∈ N, ak ≡ bk [n].
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Congruence

Congruence

Exemples 14
1 ∀x ∈ Z, 5x + 8 ≡ 3[5].
2 112345 ≡ 12345 ≡ 1[10].

Exemple 15 (Critère de divisibilité par 9)


Montrer qu’un entier N est divisible par 9 ssi la somme de ses chiffres
est un multiple de 9.

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Congruence

Congruence

On écrit N = an an−1 . . . a1 a0 = an 10n + · · · a1 × 10 + a0 .


On a 10 ≡ 1 [9] donc 10n ≡ 1 [9] pour tout n ∈ N.
Donc, N ≡ an + · · · + a0 [9].
Par exemple, 48889 ≡ 4 + 8 + 8 + 8 + 9 [9]
≡ 45 [9]
≡ 9 [9]
≡ 0 [9].

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Congruence

Congruence

Proposition 42
Si a ≡ b [n] alors ap ≡ bp [n], ∀p ∈ Z.
La réciproque est vraie si n et p sont premiers entre eux.

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Congruence

Petit théorème de Fermat

Théorème 43 (Petit théorème de Fermat)


Pour tout nombre premier p et tout entier relatif n, on a

np ≡ n[p]

Corollaire 44
Si n est un entier relatif et p un nombre premier qui ne divise pas n
alors
np−1 ≡ 1[p]

Exemple 16
Calculer 143141 [17].
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