Vous êtes sur la page 1sur 8

Contenu Abderrazak Chakor

Chapitre Arithmétique dans Z

I - Divisibilité dans Z
. 1. 1. Multiples et diviseurs d’un entier relatif
Définition 1.1
Soit (a, b) ∈ Z2
On dit que a divise b ou que a est un diviseur de b et on écrit a/b s’il existe k ∈ Z tel que b = k.a .Le cas écheant b est
dit un multiple de a
Notation:L’ensemble des multiple de a ∈ Z est M (a) = { k.a/k ∈ Z } se note aussi a.Z
L’ensemble des diviseurs de a ∈ Z est { k ∈ Z tel que k/a } se note D(a)

Remarque 1.1

Pour a ∈ Z,M (−a) = M (a) et D(−a) = D(a)

Propriété 1.1

Soit (a, b) ∈ Z2
a/b ⇔ b.Z ⊂ a.Z
a/b ⇔ D(a) ⊂ D(b)

Théorème 1.1 Division euclidienne ∀(a, b) ∈ Z×Z∗ , ∃!(q, r) ∈ Z×N tel que : a = bq +r avec 0 ≤ r < |b|
q et r s’appellent respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b

Preuve:
Proposition 1.1

Soit (a, b) ∈ Z × N∗ et r ∈ N
0≤r<b

r est le reste de la division euclidienne de a par b ⇔
a ≡ r[b]

Exercice 1.1

m = qn + r
Soient a ∈ N; a ≥ 2 et (m, n) ∈ N∗2 .Montrer que si alors ar − 1 est le reste de la division euclidienne
0≤r<n
de am − 1 par an − 1
Proposition et définition 1.1 Congruence mdulo n
Soit n ∈ N∗ .
(a, b) ∈ Z2 ; on dit que a ≡ b[n] ⇔ n/(b − a)
On définit ainsi une.
relation d’équvalence sur Z.
On note par a ou a la classe de a modulo cette relation .On note Z/nZ son ensemble quotient

Propriétés 1.1
n . . . o
— Z/nZ = 0; 1; ....; (n − 1)
a + a0 ≡ b + b0 [n]
(
0 0
— Si a ≡ b[n] et a ≡ b [n] alors aa0 ≡ bb0 [n]
∀k ∈ N∗ ; ak ≡ bk [n]
Preuve:
Corollaire 1.1
. .
On peut munir Z/nZ des lois +; × comme suit :
 .
. .
 x. + y = x[
+y
.
. . .
x × y = x[ ×y

. . .
qui font de (Z/nZ; +; ×) un anneau commutatif et de (Z/nZ; +) un groupe cyclyque

1
Date Contenu Rqs

Proposition 1.2 Sous groupes de (Z, +)


Les sous-groupes de (Z, +) sont exactement les n.Z où n décrit N

II - PGDC et PPMC

Définition 2.1
Soit (a, b) ∈ N2 l’unique entier naturel d verifiant a.Z + b.Z = d.Z s’appelle le plus grand diviseur commun de
a et b on note d =pgdc(a, b) = a ∧ b = 4(a, b)

Propriété 2.1

Soit (a, b) ∈ N2 et d = a ∧ b
— d/a et d/b
— ∀d0 ∈ Z Si d0 /a et d0 /b alors d0 /d
— ∃(u, v) ∈ Z2 /d = au + bv
— a ∧ b =∗ b ∧ a
— ∀c ∈ Z ; ca ∧ cb = |c| a ∧ b
Preuve:
Proposition 2.1

Soit (a, b) ∈ N2 .d∈ N


d/a et d/b
d = pgdc(a, b) ⇔ (d’où son nom)
∀d0 ∈ Z Si d0 /a et d0 /b alors d0 /d
Preuve:
Remarque 2.1

Si (a1 , a2 , ..., an ) ∈ N∗n on définit de même le pgdc de a1 , a2 , ..., an par


l’unique entier naturel d vérifiant a1 .Z + a2 .Z + ... + an .Z = d.Z
2. 1. Diviseurs communs ;Nombres premiers entr eux

Théorème 2.1 Calcul pratique de PGDC de deux entiers : Algorithme d’euclide. Soit
b) ∈ N∗
(a, 
a = bq + r
Si alors a ∧ b = b ∧ r
0≤r<b
Preuve:
Proposition 2.2 L’Algorithme d’euclide
Soit (a, b) ∈ N∗ ;a ≥ b
alors a ∧ b = b terminé
Si b/a 
a = bq1 + r1
Sinon et on a a ∧ b = b ∧ r1
0 < r1 
<b
b = r1 q2 + r2
on recommence
0 ≤ r2 < r1
 a ∧ b = b ∧ r1 = r1 terminé
Si r2 = 0 alors r1 /b alors
r1 = r2 q3 + r3
Sinon on recommence
0 ≤ r3 < r2
 a ∧ b = b ∧ r1 = r1 ∧ r2 = r2 terminé
Si r3 = 0 alors r2 /r1 alors
r2 = r3 q4 + r4
Sinon on recommence
0 ≤ r4 < r3
Si r4 = 0 alors r3 /r2 eta ∧ b = b ∧ r1 = r1 ∧ r2 = r2 ∧ r3 = r3 terminé
r3 = r4 q5 + r5
Sinon on recommence
0 ≤ r5 < r4
On a 0 ≤ r5 < r4 < r3 < r2 < r1 < b
Soit k le plus grand entier tel que rk 6= 0 donc rk+1 = 0 donc rk /rk−1
On alors a ∧ b = b ∧ r1 = r1 ∧ r2 = r2 ∧ r3 = .... = rk−1 ∧ rk = rk c’est à dire le dernier reste non nul.
Disposition pratique sur des exemples concrets
Donner Une procédure Python exécutant l’Algorithme d’Euclide
Exercice 2.1
Soient a ∈ N; a ≥ 2 et (m, n) ∈ N∗2 Montrer que

m = qn + r
1. Si alors ar − 1 est le reste2 de la division euclidienne de am − 1 par an − 1
0≤r<n
2. Montrer (am − 1) ∧ (an − 1) = am∧n − 1
Date Contenu Rqs
Définition 2.2 Entiers premiers entre eux
Deux entiers a et b sont dits premiers entre eux (ou etrangers ) si a ∧ b = 1

Exemples 2.1

2 et 3 ; 4 et 15 ;a et (a + 1)

Théorème 2.2
Identité de Bezout
Soit (a, b) ∈ N∗2
a ∧ b = 1 ⇔ ∃(u, v) ∈ Z2 tel que au + bv = 1
Preuve:
Théorème 2.3 Gauss
Soit (a, b, c) ∈ N∗3
Si a/bc et a ∧ b = 1 alors a/c

Preuve:
Corollaire 2.1
Soit (a, b, c) ∈ N∗3
Si a/c et b/c et a ∧ b = 1 alors ab/c
Preuve:
Corollaire 2.2
Soit (a, b, c) ∈ N∗3
Si ab ∧ c = 1 ⇔ a ∧ c = 1 et b ∧ c = 1
Preuve:
Corollaire 2.3
Soit (a, b, d) ∈ N∗3
On suppose qu’il éxiste (a0 , b0 ) ∈ N∗ tel que a = da0 et b = db0
a ∧ b = d ⇔ a0 ∧ b0 = 1
Preuve:
2. 2. Résolution de l’équation (x, y) ∈ Z2 , ax + by = c où (a, b, c) ∈ Z3 et (a, b) 6= (0, 0)

Proposition 2.3

On pose d = a ∧ b; a = da0 ; b = db0


Si d ne divise pas c l’équation (x, y) ∈ Z2 ; ax + by = c n’admet pas de solution
Si d divise c on pose c = dc0 l’équation est équivalente à (x, y) ∈ Z2 , a0 x + b0 y = c0 admet des solutions
,précisement ,si de (x0 , y0 ) en est une solution particulière alors l’ensemble des solutions de l’équation
(x, y) ∈ Z2 , ax + by = c est {(x0 , y0 )} + Z.(−b0 , a0 )
Preuve:
Exercice 2.2
Résoudre dans Z2 les équations
1. 4x − 6y = 17
2. 2x-3y=5
La Recherche pratique d’une solution particulière de l’équation de ax + by = c avec a ∧ b = 1 ?
La réponse consiste à trouver un couple de Bézout (u, v) de a et b c’est à dire (u, v) ∈ Z2 tel que au + bv = 1
donc (x0 , y0 ) = (cu, cv) est une solution particulière de l’équation ax + by = c
Recheche de (u, v)
D’apresnl’algorithme d’Euclide
r0 = a
Posons
r1 = b 
 ∀k ∈ [[2, N ]] , rk−2 = qk−1 rk−1 + rk
∃N ∈ N tel que rN = 1 = a ∧ b

rN +1 = 0
En particulier 1 = rN = rN −2 − qN −1 rN −1
En remontnt dans les calculs ,après N − 1 étapes on
réussit à écrire 1 = rN = u0 r0 + v0 r1 = u0 a + v0 b

3
Date Contenu Rqs
Exercice 2.3
Trouver un couple de Bézout de 63 et 16
puis résoudre l’équation (x, y) ∈ Z2 , 63x − 16y = 2

Proposition 2.4

Si (x0 , y0 ) est une solution particulière de l’équation ax + by = c avec a ∧ b = 1 alors l ensemble des solution
est
S = (x0 , y0 ) + (−b, a)Z
Preuve:
2. 3. PPCM de deux entiers

Définition 2.3
Soit (a, b) ∈ N∗2
On appelle le plus petit multiple commun de a et b l’unique entier naturel m
vérifiant a.Z ∩ b.Z = m.Z
On le note ppcm(a, b) ou a ∨ b

Propriété 2.2

Soit (a, b) ∈ N∗2 et m = a ∨ b


1. m est multiple de a et m est multiple de b
2. ∀m0 ∈ N∗ , (a/m0 et b/m0 ) =⇒ m/m0
3. ∀c ∈ Z , ca ∨ cb = |c| (a ∨ b)

Proposition 2.5

Soit (a, b) ∈ N∗2


m est multiple de a et m est multiple de b
m=a∨b⇔
∀m0 ∈ N∗ , (a/m0 et b/m0 ) =⇒ m/m0

Corollaire 2.4
Soit (a, b) ∈ N∗2
Si a ∧ b = 1 alors a ∨ b = ab
Preuve:
Théorème 2.4
Soit (a, b) ∈ N∗2
Si a ∧ b = d et a ∨ b = m alors d.m = a.b
Preuve:
Remarque 2.2

Soit (a, b) ∈ N∗2


a ∧ b = 1 ⇔ a ∨ b = ab
Exercice 2.4
 2
x + y 2 = 100
Résoudre dans N2 :
x ∨ y = 24
 
III - l’anneau(Z/n.Z, +, ×)

Proposition et définition 3.1


 
     
+ y et x × y = x[
Les lois définies sur par x + y = x[ × y sont bien définies et sont deux lois de composition
 
internes et font de (Z/n.Z, +, ×) un anneau commutatif

Théorème 3.1
Soit n ∈ N∗
  
 +, ×) sont les classes k tel que k ∧n = 1
Les inversibles de (Z/n.Z,

c’est à dire U(Z/n.Z) = k tel que 0 ≤ k < n et k ∧ n = 1
Preuve:
4
Date Contenu Rqs
Exercice 3.1
Déterminer U(Z/12.Z)

Théorème 3.2
Soit n ∈ N∗
 
(Z/n.Z, +, ×) est un corps ⇔ n est premier

Exercice 3.2
  
Montrer que (Z/17Z \ {0}, ×) est un groupe cyclyque engendé par 3

Théorème 3.3
Soit n ∈ N∗
 
Les générateurs du groupe cyclique (Z/n.Z, +) sont les classes k tel que k ∧ n = 1
Preuve:
IV - Nombres premiers et décomposition primaire

Définition 4.1
Soit p ∈ N∗ \ {1} un entier relatif tel que |p| ≥ 2
p est dit premier si ses seuls diviseurs entiers naturels sont 1 et p
Exemples 4.1
1; 15 ne sont pas premiers
2; 43 sont premiers
Théorème 4.1
Soit p un nombre premier et n un entier naturel non nul
p ∧ n = 1 ⇔ p ne divise pas n
Preuve:
Exercice 4.1
Soit p un nombre premier et n un entier naturel non nul tel que p ≤ n
1. Montrer que ∀k ∈ [[1, p − 1]] ; p/Cpk
 
2. En déduire que f: (Z/p.Z, +) −→ (Z/p.Z, +) est un morphisme de groupe
 p
x 7−→ x
Exercice 4.2
Soit n ∈ N∗
 
— (Z/n.Z, +, ×)est un corps ⇔ n est premier 

— U(Z/n.Z) = k tel que 0 ≤ k < n et k ∧ n = 1

— k est un générateur de Z/n.Z ⇔ k ∧ n = 1
— si n est premier alors
∀x ∈ Z, xn ≡ x (mod n)
∀x ∈ Z, si n ne divise pas x, xn ≡ 1 (mod n)

Proposition 4.1
Tout entier naturel ≥ 2 admet au moins un diviseur premier
Preuve: A = { k/k ≥ 2 et k/n } et p =min A repond à la question
Ou procéder par récurrence forte sur n
Théorème 4.2
L’ensemble des nombres premiers est infini

5
Date Contenu Rqs
Preuve: Sinon on pose P = { p1 ; p2 ; ...; pn } l’ensemble des nombres premiers
Considerons N = p1 p2 ....pn + 1
N admet un diviseur premier p1 par exemple.Or p1 divise p1 p2 ....pn donc p1 divise 1 absurde
Théorème 4.3
Décomposition en produit de facteurs premiers
αk
Tout entier naturel n ≥ 2 se decompose de facon unique sous la forme n = pα1 α2 ∗
1 p2 ....pk avec αi ∈ N et pi
sont des nombres premiers distincts deux à deux
Preuve:
Éxistense par récurrense forte sur n
Unicité : Diviseurs premires de n est son cardinal.Puis passer aux éxposants
Définition 4.2
On appelle valuation Vn (p) d’un nombre premier dans un entier naturel n la plus grand éxposant k tel que pk
divise n
Remarque 4.1

pVn (p) où P désigne l’ensemble des nombres premiers


Q
n=
p∈P

Théorème 4.4
Calcul du pgdc et ppmc de deux entiers
β1 β2
Si a = pα1 α2 αn βn
1 p2 ....pn et b = p1 p2 ....pn où αi ∈ N et βi ∈ N alors
1. a ∧ b = pε11 pε22 ....pεnn avec εi =min(αi , βi ) et
2. a ∨ b = pµ1 1 pµ2 2 ....pµnn avec µi =max(αi , βi )
Preuve: Utiliser la caraterisation de pgdc puis en déduire le ppcm
Application:Forme irreductible d’un rationnel
V - Système de numération

Théorème 5.1
Soit b ∈ N; b ≥ 2
Tout entier naturel non nul a s’écrit de facon unique sous la forme
a = an bn + an−1 bn−1 + · · · + a1 b + a0 avec ∀i ∈ [[0, n]] ; ai ∈ [[0, b − 1]] et an 6= 0
On note alors n = am am−1 · · · a1 a0 p dite l’écriture de n dans la base p
Les ai s’appellent les chiffres de l’écriture de a dans la base b
Preuve:
Existence :Par récurrence sur a
Si a ∈ [[1, b − 1]] ; a = a0
Si a = b; a = 1.b + 0
Soit a ≥ b
Supposons l’éxistence étabtit pour a0 < a
Montrons qu’elle l’est pour a
la division euclidienne de a par b donne a = bq + a0
a a
Comme q ≤ ≤ < a l’(H.R) donne q = an bn−1 +an−1 bn−2 +· · ·+a1 avec ∀i ∈ [[1, n]] ; ai ∈ [[0, b − 1]] et an 6=
b 2
0
Par suite a = an bn + an−1 bn−1 + · · · + a1 b + a0 avec ∀i ∈ [[0, n]] ; ai ∈ [[0, b − 1]] et an 6= 0
Unicité :
Si a = an bn + an−1 bn−1 + · · · + a1 b + a0 avec ∀i ∈ [[0, n]] ; ai ∈ [[0, b − 1]] et an 6= 0
alors bn ≤ a ≤ (b − 1)(bn + · · · + b + 1) ≤ bn+1 − 1 < bn+1 ;  
n n+1 ln a
soit b ≤ a < b donc n est entièrement déterminé et n = E
ln b
a = an bn + an−1 bn−1 + · · · + a1 b + a0 avec ∀i ∈ [[0, n]] ; ai ∈ [[0, b − 1]] et an 6= 0

Si
a = cn bn + cn−1 bn−1 + · · · + c1 b + c0 avec ∀i ∈ [[0, n]] ; ci ∈ [[0, b − 1]] et cn 6= 0
On a a0 = c0 par unicité du reste dans la division euclidienne de a par b
Supposons que pour k ∈ [[0, n − 1]]on a ∀i ∈ [[0, k]] ; ai = ci et montrons que ak+1 = ck+1
Posons d = ak−1 bk−1 + · · · + a1 b + a0

6
Date Contenu Rqs
On a
a − d = an bn + an−1 bn−1 + · · · + ak+1 bk+1


a − d = cn bn + cn−1 bn−1 + · · · + ck+1 bk+1


a−d
Par suite on a ak+1 = ck+1 par unicité du reste dans la division euclidienne de par b
bk+1
Remarque 5.1
les chiffres de a dans la base b ,a0 , a1 , ..., am sont respectivement les restes dans la division succéssive de a par
b Une procédure Python pour écrire un nombre en une base donnée
Théorème 5.2
Comparaison de deux entiers écrits dans la même base p
Soit N ; N 0 tel queN = am pm + am−1 pm−1 + · · · + a1 p + a0 et N 0 = bk pk + bk−1 pk−1 + · · · + b1 p + b0
1. Si m < k alors N < N 0
2. Si k < m alors N 0 < N
si am < bm alors N < N 0

3. Si k = m
sinon on compare am−1 et bm−1
Preuve:
Remarque 5.2

En complétant par des zéros on pourra supposer que k = m. L’ordre N et N 0 est le même que l’ordre
léxicographique des m + 1-uplet (am , am−1 , · · · , a1 , a0 ) et (bm , bm−1 , · · · , b1 , b0 )
5. 1. Somme et produit de deux entiers écrits dans la même base b
Somme : Soit x et ydeux entiers naturels non nuls
Quite à rajouter en tete des chiffres 0,on peut supposer que x et y ont le même nombre de chiffres

x = xn xn−1 . . . x1 x0 n
(xk + yk )bk
P
alors z = x + y =
y = yn xn−1 . . . y1 y0 k=0
On a (xk + yk ) ∈ [[0, 2b − 2]] qui n’est pas toujours un chiffre
Mais le fait que (xk + yk ) ≤ 2b − 2 = b + (b − 2) = 1(b − 2)
 aura (xk + yk ) = εk uk avec εk ∈ { 0, 1 }
on
si εk = 0 pas de retenue à ajouter à(xk+1 + yk+1 )
si εk = 1 on rapporte une retenue 1à ajouter à (xk+1 + yk+1 )
et comme (xk+1 + yk+1 + 1) ≤ 2b − 1 = b + (b − 1) = 1(b − 1)
on aura (xk+1 + yk+1 + 1) = εk+1 uk+1 avec εk+1 ∈ { 0, 1 }

si εk+1 = 0 pas de retenue à ajouter à(xk+2 + yk+2 )
si εk+1 = 1 on rapporte une retenue 1à ajouter à (xk+2 + yk+2 )

Exemples 5.1

Une procédure Python calculant la somme de deux entiers écrits dans la


................
même base de numération b
Produit
Le produit x = xn xn−1 . . . x1 x0 par b est xn xn−1 . . . x1 x0 0 .
j
En général, produit x = xn xn−1 . . . x1 x0 par
 b est xn xn−1 . . . x1 x0 0 . . . 0(j chiffres 0)
x = xn xn−1 . . . x1 x0
Soit x et ydeux entiers naturels non nuls alors
  y = ym xm−1 . . . y1 y0
n n m n
x j bj y = (xj yk )bj+k =
P P P P
z = xy = tj avec
j=0 j=0 k=0 j=0
m
j+k j
P
tj = (xj yk )b = xj b y = (xj ym ) . . . (xj yn−1 )(xj y0 )00 . . . 0(j chiffres 0)
k=0
Dans tj ;xj yk ne sont pas des chiffres
Sans retenue 0 ≤ xj yk ≤ (b − 1)2 = b(b − 2) + 1 = (b − 2)1
ce qui donne une retenue r0 ∈ [[0, b − 2]]
Avec une éventuelle retenue r0 on a
0 ≤ xj yk+1 + r0 ≤ (b − 1)2 + b − 2 = b(b − 2) + b − 1 = (b − 2)(b − 1)
ce qui donne une retenue r00 ∈ [[0, b − 2]]
les retenues peuvent prendre toutes les valeur de [[0, b − 2]]
Une fois les chiffres de tous les tj déterminés en fera leur somme

7
Date Contenu Rqs
Remarque 5.3
En base 2 pas de retunue
Exemples 5.2
...............

Vous aimerez peut-être aussi