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Part I

chapitre1
Part II
L’ENSEMBLE DES NOMBRES
REELS
1 Ensembles
De…nition 1 On va dé…nir informellement ce qu’est un ensemble : un en-
semble est une collection d’éléments.
Un ensemble particulier est l’ensemble vide, noté ? ou fg qui est l’ensemble
ne contenant aucun élément.
On appelle " cardinal" de E; noté card (E) ; le nombre d’éléments de E:

Example 2 .

E1 = fa; b; c; dg ; E2 = f1; 2; 3; 4; 5g ; Card (E1 ) = 4; Card (E2 ) = 5

1
E3 = fx 2 Rj jx 1j < 2g ; E4 = ; n2N
n

1.1 Inclusion, union, intersection, complémentaire


De…nition 3 la relation entre l’ensemble E et ses élément est l’appartenance,on
noté par x 2 E

Example 4 1 2 E2 , 02
=E
On note par A E pour dire que A sous-ensemble de E:

A E () f8x 2 A =) x 2 Eg

A partir de l’ensemble E, on peut construire l’ensemble de partie des E,


noté P (E), card P (E) = 2card E ;

Si E = f1; 2; 3g ; P (E) = f?; f1g f2g f3g f; 2g f1; 3g f2; 3g f1; 2; 3gg

De…nition 5 Soient A et B deux sous-ensembe de E, dé…ni les quatre opéra-


tions suivantes,

1
1- Intersection A \ B = fx 2 E j x 2 A et x 2 Bg

2-Union A [ B = fx 2 E j x 2 A ou x 2 Bg

3-Egalité A = B () A B et B A
A
4-Complémentaire CE = fx 2 E; x 2
= Ag

Remark 6 On peut déduire les regles de calcules suivantes:


A\B =B\A , A[B =B[A
(A \ B) \ C = A \ (B \ C) ; (A [ B) [ C = A [ (B [ C)
A \ (B [ C) = (A \ B) [ (A \ C) ; A [ (B \ C) = (A [ B) \ (A [ C)
A [ A = A; A [ ? = A; A \ A = A; A \ ? = ?
A[B A B A\B A B A A
CE = CE \ CE ; CE = CE [ CE ; A \ CE = ?; A [ CE =E

2
1.2 Produit cartésien
Soient E et F deux ensembles. Le produit cartésien, noté E F , est l’ensemble,
E F = f(x; y) : x 2 E et y 2 F g
Example 7 :1 [0; 1] R = f(x; y) ; 0 x 1 et y 2 Rg

2 [0; 1] [0; 1] [0; 1] = f(x; y; z) , 0 x 1, et 0 y 1, et 0 z 1g

2 Applications
De…nition 8 Une application (ou une fonction) f : E ! F , c’est la donnée
pour chaque élément x 2 E d’un unique élément de F noté f (x) :

3
Nous représenterons les applications par deux types d’illustrations : les en-
sembles « patates » , l’ensemble de départ
(et celui d’arrivée) est schématisé par un ovale ses éléments par des points.
L’association x ! f (x) est représentée par une ‡éche.
L’autre représentation est celle des fonctions continues de R dans R (ou
des sous-ensembles de R). L’ensemble de départ R;
est représenté par l’axe des abscisses et celui d’arrivée par l’axe des ordon-
nées. L’association x ! f (x),est représentée par le point (x; f (x)) :
Égalité. Deux applications f; g : E ! F sont égales si et seulement si
pour tout x 2 E, f (x) = g (x) On note alors f = g
Le graphe de f : E ! F est :

f = f(x; f (x)) 2 E F j x 2 Eg

2.1 Composition des applications


De…nition 9 Soient f : E ! F et g : F ! G; deux applications, alors g f
: E ! G est l’application dé…nie par : g f (x) = g [f (x)] ; 8x 2 E

Example 10 Soient; f : R ! R, x ! x2 et g : R ! R; x ! x3 + x alors,


g f : R ! R; x ! x6 + x2

2.2 Image directe et image réciproque


De…nition 11 Soit A E, et f : E ! F , une application, l’image directe de
sous-ensemble A par l’application f , est l’ensemble :

f (A) = ff (x) j x 2 Ag = Imf F

4
p
Example 12 Df ! R; x ! f (x) = x 2; il est clair que Df = [2; 1[,
Ainsi, Im f = fy 2 R; 9x 2 [2;p 1[ ; y = f (x)g par suite Im f = [0; 1[
f : D ! R; x ! f (x) = x + 3 + 1; D = [ 3; + 1[ par suite, Imf =
[1; + 1[
f : D ! R; x ! f (x) = xx+11 ; D = R n f 1g ; par suite, Imf = R n f1g

De…nition 13 Soit B F et f :E ! F , l’image réciproque de B par f est


l’ensemble :
1
f (B) = fx 2 E j f (x) 2 F g

2.3 Injection, surjection, bijection


De…nition 14 Tout élément x 2 E; tel que y = f (x) est un antécédent de
y par f:
l”élément y est l’image de x par l”application f

Example 15 Sur les dessins suivants, l’élément y admet 3 antécédents par f

5
. Ce sont x1 ; x2 ; x3 :

2.3.1 Injection, surjection


Soit E; F deux ensembles et f : E ! F une application.
De…nition 16 f est injective si pour tout x1 ; x2 2 E avec f (x1 ) = f (x2 )
alors x1 = x2: Autrement dit :
8 x1 ; x2 2 E (f (x1 ) = f (x2 ) =) x1 = x2 )
De…nition 17 f est surjective si pour tout y 2 F , il existe x 2 E tel que
y = f (x). Autrement dit:
8y 2 F 9x2E (y = f (x))
Une autre formulation : f est surjective si et seulement si f (E) = F .
Les applications f représentées sont injectives :

6
Les applications f représentées sont surjectives :

Remark 18 Encore une fois ce sont des notions di¢ ciles à appréhender.
Une autre façon de formuler l’injectivité et la surjectivité est d’utiliser les an-
técédents.
f est injective si et seulement si tout élément y 2 F a au plus un antécédent
(et éventuellement aucun).
f est surjective si et seulement si tout élément y 2 F a au moins un antécé-
dent.
1
Example 19 1: Soit f : N ! Q dé…nie par f (x) = x+1 ;Montrons que f est
injective : soit x1 ; x2 2 N tels que f (x1 ) = f (x2 ) . Alors x11+1 = x21+1 ;donc
x1 = x2 :Ainsi f est injective.
Par contre f n’est pas surjective. Il s’agit de trouver un élément y qui n’a
pas d’antécédent par f . Ici il est facilede voir que l’on a toujours f (x) 1 et
donc par exemple y = 2 n’a pas d’antécédent. Ainsi f n’est pas surjective.
2:Soit g : Z ! N dé…nie par g (x) = x2 ; Alors g n’est pas injective. En e¤ et
on peut trouver deux éléments x1 ; x2 2 Z di¤ érents tels que g (x1 ) = g (x2 ). Il
su¢ t de prendre par exemple x1 = 2; x2 = 2:
g n’est pas non plus surjective, en e¤ et il existe des éléments y 2 N qui n’ont
aucun antécédent. Par exemple : si y = 3 avait un antécédent x par f , nous
aurions g (x) = y c’est-à-dire x2 = 3; d’où x = 3 Mais alors x n’est pas un
entier de Z. Donc y = 3 n’a pas d’antécédent et g n’est pas surjective.

2.3.2 Bijection
De…nition 20 f est bijective si elle injective et surjective. Cela équivaut à :
pour tout y 2 F il existe un unique x 2 E tel que y = f (x). Autrement dit:

8 y 2 F 9!x 2 E ( y = f (x))

7
L’existence du x vient de la surjectivité et l’unicité de l’injectivité. Autrement
dit, tout élément de F a un unique antécédent par f:

Proposition 21 1. Soit E, F des ensembles et f : E ! F une application.


L’application f est bijective si et seulement si il existe une application g : E ! F
telle que f g = idF et g f = idE :.
2. Si f est bijective alors l’application g est unique et elle aussi est bijective.
L’application g s’appelle la bijection réciproque de f et est notée f 1 . De plus
1
f 1 = f:

Remark 22 f g = idF se reformule ainsi 8y 2 F : f (g (y)) = y; g f = idE


s’écrit : 8x 2 E : g (f (x)) = x:

Example 23 Par exemple f : R ! ]0 + 1[ dé…nie par f (x) = exp (x) est bi-
jective, sa bijection réciproque est g : ]0 + 1[ ! R dé…nie par g (y) = ln (y).
Nous avons bien exp (ln (y)) = y pour tout y 2 ]0 + 1[ et ln (exp (x)) = x
pour tout x:

Proposition 24 Soient f : E ! F et G : F ! G des applications bijectives.


L’application g f est bijective et sa bijection réciproque est
1 1 1
(g f ) =f g

3 Construction des ensembles N; Z; Q; R en util-


isant les équations
3.1 a)L’ensemble des entiers naturels N
Supposons que l’on connaisse l’ensemble des entiers naturels N = f0; 1; 2; 3:::::::n:::::g
Historiquement les entiers naturels f1; 2; 3; ::::::n:::g étaient les premiers nom-
bres réels à être utilisés en pratique par l’homme ( 2000 par les Babyloniens,

8
les grecs,...). Le nombre 0 fût découvert et utilisé beaucoup plus tard par les
indiens et les Arabes (+628)

3.2 b) L’ensemble des entiers relatifs Z


De…nition 25 Etant donnés deux entiers naturels a et b , il n’existe pas tou-
jours un élément x de N tel que : a+x = b
Par exemple l’équation x + 2 = 0 n’admet pas de solution dans N:
L’équation précédente modélise bien une réalité économique quotidienne. Une
personne endettée de 2 millions de dinards est modélisée par l’équation (1:1).
Notons par x l’avoir ou le solde de cette personne. Puisque cette personne est
endettée de 2 millions, son solde véri. . . e le fait suivant : si on lui ajoute 2
millions , la personne en question n’aura rien et ne sera plus endettée,Par un
procédé de symétrisation, on plonge l’ensemble N dans un ensemble plus grand
dans lequel
toute équation du type (1:1) admet une solution. Cet ensemble noté Z est
appelé l’ensemble des entiers
relatifs. Cet ensemble est représenté par Z = f:::::::: n; ::::: 3; 2; 1; 0; 1; 2; 3:::::::; n; ::::::::g
et on a N Z

3.3 c) L’ensemble des nombres rationnels Q


Essayons de modéliser maintenant une autre situation qu’on rencontre tous les
jours. Considérons deux personnes associés dans un commerce. Supposons qu’ils
ont réussi à faire ensemble un béné…ce net
de 300001 dinards. Si on note x le béné…ce de chacun, alors x est solution
de l’équation
x+x = 2x = 300001
Il n’existe aucun entier relatif solution de l’équation (1:2). Plus générale-
ment, étant donnés deux entiers relatifs a 2 Z (a 6= 0) et b 2 Z tels que a ne
divise pas b; alors il n’existe aucun entier relatif
x 2 Z véri…ant
ax = b (1:3)
Celà veut dire que les nombres relatifs ne suc/ sent pas pour modéliser mêmes
pas des réalités écono-miques quotidiennes. D’où la nécessité de construire un
ensemble plus grand que Z; et dont les équations
du type (1:3) admettent toujours une solution.Par symétrisation on construit
un ensemble noté Q tel que Z Q et dans lequel les équations du type(1:3)
admettent toujours des solutions. Les éléments de l’ensemble Q sont appelés les
nombres rationnels.
p
Q= : p 2 Z; q 2 Z; q 6= 0
q

9
3.4 d) L’ensemble des nombres réels R
l’ensemble Q aussi, n’est pas suc/ sant pour modéliser des situations concrètes, ou
même pour exprimer des longueurs réelles. Considérons par exemple le triangle
rectangle isocèle dont chacun des cotés de
l’angle droit est égal à 1: Notons L la longueur de l’hypothénuse. En utilisant
le théorème de Phytagore, L est solution de l’équation L2 = 12 +12 ; La longueur
L est donc solution de l’équation
x2 = 2 (1:4)
Montrons à présent que l’équation (1:4) n’a pas de solution dans Q. En
d’autres termes, il n’existe aucun nombre rationnel r = pq 2 Q tel que r2 =
p2
q2 = 2:

Remark 26 Il existe des nombres réels qui ne sont pas rationnels;nombres sont
dites “irrationnels.On note par RnQ l’ensemble irrationnes qui est d…ni par

RnQ = fx 2 R et x 2
= Qg et R = Q [ RnQ

Autrement dit, RnQ et e complémentaire de Q dans R


p
Example 27 e; ; 2 sont des nombre irratinnes.

4 Propriétés caractéristiques de l’ensemble des


nombres réels
4.1 Première propriétés : Opération
ce sont les opérations qui vous avez toujour pratiquées; pour a; b; c 2 R; on a :
a+b=b+a a b=b a
0+a=a+0=a 1 a = a 1 = a si a 6= 0
a + b = 0 () a = b ab = 1 () a = 1b
(a + b) + c = a + (b + c) (a b) c = a (b c)
a (b + c) = (a b) + (a c) a b = 0 () a = 0 ou b = 0
On résume toutes ces proptiétés en disant que (R; +; ) est un corps commutatif:

4.2 Deuxième propriétés :Relation d’ordre sur R


De…nition 28 Une relation binaire R sur un ensemble E (c’est à dire une
correspondance entre des couples (x; y) de E est dite relation d’ordre si elle est
:
# re‡exive, c’est à dire 8x 2 E : xRx
# transitive, c’est à dire 8x; y; z : (xRy et yRz) =) xRy
# antisymetrique, c’est à dire 8x; y 2 E : (xRy et yRx) =) x = y

Example 29 Dans l’ensemble Q des nombres rationnels, la relation dé…nie par


: xRy () x y est une relation d’ordre.

10
De…nition 30 Une relation d’rdre R sur E est dite totale si 8x; y 2 E ,xRy
ou yRx
Si l’ensemble E est muni d’une relation d’ordre R , on dit que (E; R) est
ordonné .
Dans ce ca, on dit que (E; R) est un ensemble totalement ordonné

Theorem 31 (R; ) est totalement ordonné

Proof. 8x 2 R; x x
8x; y 2 R;si x y et y x =) x = y
8x; y; z 2 R si x y et y z =) x z
8x; y 2 R on a x y ou y x

Remark 32 Les opérations de R sont compatible avec la relation d’ordre “ ”


au sens suivant :8a; b; c; d 2 R
a b et c d =) a + c b + d
a b et c 0 =) a c b c et si c 0 =) a c b c

4.3 Trisième prpriété : Propriété d’archimède


Theorem 33 le corps R est archimédien, c’est à dire :

8x 2 R+ ; 8y 2 R (9n 2 N ) tel que y nx

5 Partie entière d’un réel


De…nition 34 Soit x 2 R ; l’entier 2 Z tel que x + 1 ; s’appelle
partie entière de x et on le note E (x) ou encore [x]

Example 35 E ( 2; 213) = 2 car 2 2; 213 3


E (e) = 2 car 2 2; 718 3
E ( 2; 5) = 3 car 3 3; 5 2
E (4) = 4 car 4 4 5

11
Voici le graphe de la fonction x ! E (x) :

6 Valeur absolue d’un nombre réel


De…nition 36 A tout nombre réel x, on peut lui associer un nombre positif
noté jxj appelé valeur absolue de x et dé…ni par :

x si x 0
jxj =
x si x 0

De…nition 37 On résume les propriétés de la valeur absolue dans le théorème


suivant.

12
Theorem 38 jxj a () a x a
8x 2 R; 8y 2 R jxyj = jxj jyj
8x 2 R; 8y 2 R jx + yj jxj + jyj
8x 2 R; 8y 2 R jjxj jyjj jx yj

Proof. La preuve est laissée à titre d’exercice.

7 Partie majorées et minorées de R


7.1 Majorants et minorants
De…nition 39 Soit E un ensembe non vide totaement ordonné et A un partie
non vide de E
On dit que M 2 E est un majorant de A si et seulement si pour tout x 2 A
; on a x M : On dira aussi que A est majorée par M:
On dit que m 2 E est un minorant de A si et seulement si pour tout x 2 A
; on a x m: On dira aussi que A est minorée par m:
Lorsque "M " est un majorant de A et appartient à A, on l’appelle dans
ce cas le maximum de A: On le note M = max (A) :
Lorsque “m” est un minorant de A et appartient à A, on l’appelle dans ce
cas le minimum de A: On le note m = min (A) .

Example 40 E = N; A = f4; 5; 6; 7g ; Ici M = 7; M = 8; M = 9::::::::Sont


tous des majorants de A car 9 8 7:
et m = 0 ou m = 1 ,m = 2; m = 3; m = 4 ,Sont des minorants de A car
0 1 2 3 4:

Example 41 7 le seul majorant qui appartient à A, donc 7 le plus grand


élément de A, d’où max (A) = 7 et 4 est e seul minorant qui appartient à A;
donc 4 est e plus petit élément de A; d’où min (A) = 4

7.2 Borne suprieure et borne infrieure


De…nition 42 Si A est une partie majorée de E
Lorsque A est majorée et si l’ ensemble de ses majorants a un plus petit
élément ; alors est appelé la borne supérieure de A:
La borne supérieure est donc le plus petit des majorants. Dans ce cas on
écrit = min fM 2 E : M majorant de Ag = sup (A) :
Lorsque A est minorée et si l’ensemble de ses minorants a un plus grand
élément ; alors est appelé la borne inférieure de A;
La borne inférieure est donc le plus grand des minorants. Dans ce cas on
écrit = max fm 2 E : m minorant de Ag = inf (A) :

Example 43 Garde le mème exemple précédent ; l’ensemble dse majorant de


A est f7; 8; 9; ::::::g Ainsi 7 est le plus petit des majorants, donc sup (A) = 7:
L’ensemble des minorant est f0; 1; 2; 3; 4g et comme 4 est le plus grand des
minorants, donc inf (A) = 4:

13
Remark 44 Si A est à la fois majorée et minorée, on dit alors que A est
bornée.
L’orsque les brnes sup et inf existent , elles sont unique.

7.2.1 Axiome de la borne suprieure


Soit A une partie non vide de E
est un majorant de A () 8x 2 A; x
= sup (A) () ;
8" 0; 9x 2 A tq x "
est Le plus petit des majorant.

7.2.2 Axiome de la borne inferieure


Soit A une partie non vide de E
est un minorant de A () 8x 2 A; x
= inf (A) () ; est
8" 0; 9x 2 A tq x +"
le plus grand des minorant.

Example 45 Soit E = R et A = [0 1[; Il est claire que tout ce qui est à


guche de 0 (y compris le 0) sont des minorant de A:
c’est-a-dire 8m 2 ] 1 0] ; m est un minirant de A; 8M 2 [1 +1[ ;
M est un majrant de A =) A est brnée;
danc 9 sup (A) et 9 inf (A), Alors inf (A) = 0 et sup (A) = 1:

Remark 46 Dans cet exemple (A R), il est évident que inf (A) = 0 car 0 2
E, mais il faut démontrer que sup (A) = 1 car 1 2
= A en utlisant la densité de
Q dans R:
Si A N; on utilse les axiomes ABS et ABI a…n de prouver l’existance des
bornes lrsqu’elle n’appartiement pas à A;

8 Densité de Q et de R Q dans R
8.1 Intervalles
De…nition 47 Soit a; b 2 R : a b ,
1:Intervalle bornée :
– On appelle intervalle ouvert et on note :

]a b[ = fx 2 R; a x bg

– On appelle intervalle fermé et on note :

[a b] = fx 2 R; a x bg

– On appelle intervalle semi ouvert à droite et on note :

[a b[ = fx 2 R; a x bg

14
– On appelle intervalle semi ouvert à gauche et on note :

]a b] = fx 2 R; a x bg

2.Intervalle non bornée :

] 1 a[ = fx 2 R; x ag ; ] 1 a] = fx 2 R; x ag

[a + 1[ = fx 2 R; x ag ; ]a + 1[ = fx 2 R; x ag

8.2 Densité
De…nition 48 On dit qu’une partie non vide A R est dense dans R si et
seulement si :

8x 2 R; 8y 2 R; tq x y; 9r 2 A tq x r y

Theorem 49 L’ensemble Q est dense dans R:

Theorem 50 L’ensemble des nombres irrationnels R Q est dense dans Q:

9 Formule du binome newton


9.1 Coe¢ cients du binome :
Ces coe¢ cients sont notés par Cnk Il peuvent etre calculé en utilisant la formule
:
n!
Cnk =
(n k)!:k!
Tel que n; k 2 N et 0 k n ; n! = n (n 1) (n 2) :::::: 3 2 1:
Propiétés : C10 = 1 = 1; Cn1 = n; Cnn = 1; Cnn k = Cnk , Cnk = Cnk 1 + Cnk 11

9.2 Formule du binome :


Soient a; b 2 R et n 2 N , alors on a
n
X
n
(a + b) = Cnk an k
bk
k=0

Example 51
k=3
X
3
(a + b) = C3k a3 k
bk = C30 a3 b0 +C31 a2 b1 +C32 a1 b2 +C33 a0 b3 = a3 +3a2 b+3ab2 +b3
k=0

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10 Equation et inéquation avec les valeurs ab-
solues dans R
10.1 Equation
Example 52 : On veut résoudre dans R l’équation suivante :

j 2x + 4j + jx + 3j = 10

On tout d’abord déterminer les valeurs frontiéres de chaque valeur absolue :

2x + 4 = 0 () x = 2; x + 3 = 0 () x = 3

jx 1j 2
Example 53 On veut résoudre dans R l’énquation suivante : :
jx + 2j 1

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