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Applications
47
Applications Résumé
Application
Soient E et F deux ensembles non vides. On appelle une application toute relation f liant tout élément x de E avec un unique
élément y de F et on écrit :
f :E →F
x 7→ y
Soit B ⊂ F, l’image réciproque de B par f est le sous ensemble de E noté f −1 B et défini par :
f −1 B = x ∈ E | f (x) ∈ B .
48
Applications Résumé
Propriétés
• f est surjective de E vers F si et seulement si f E = F.
• f est bijective de E vers F si et seulement si f est surjective et f est injective.
Propriétés
• La composée de deux applications injectives est injective.
• La composée de deux applications surjectives est surjective.
• La composée de deux applications bijectives est bijective.
• Si f est bijective de E vers F alors :
f −1 ◦ f (x) = x.
(∀ x ∈ E)
(∀ x ∈ F) f ◦ f −1 (x) = x.
49
Application Exercices
x
1. (a) Résoudre dans R l’équation : = 2.
2 + |x|
(b) L’application f est-elle surjective ?
2. Montrer que l’application f est injective.
Solution : que x = x0 .
x on a
1. (a) On résout dans R l’équation : = 2.
2 + |x|
x x0
= 2 ⇔ x = 4 + 2|x| ⇔ 2|x| − x = −4 0 x 0
2 +|x| f (x) = f (x ) ⇔ = et xx ≥ 0
2 + |x| 2 + |x0 |
x≥0 x<0 0
⇔ ou ⇔ 2x + x|x0 | = 2x0 + x0 |x| et xx ≥ 0
x = −4 −3x = −4
( ! 0
x≥0 x<0 ⇔ 2(x − x0 ) = |x|x0 − x|x0 | et xx ≥ 0
⇔ ou 4 ,
x = −4 x=
3
ce qui est impossible. Donc l’ensemble des solutions
0
de l’équation proposée est : S = ∅. Or si xx ≥ 0,on a : |x|x0 = x|x0 | ;
(b) Puisque l’équation f (x) = 2 n’a pas de solution dans par suite :
R, alors le nombre 2 n’a pas d’antécédent par l’appli-
cation f , d’où l’application f n’est pas surjective. f (x) = f (x0 ) ⇔ x − x0 = 0 ⇔ x = x0
2. Montrons que f est une application injective.
Soient x et x0 deux réels tels que : f (x) = f (x0 ), montrons Donc l’application f est injective.
1. (a) Monter que pour tout x de R : 0 < f (x) ≤ 2. 2. (a) Montrer que pour tout x de R : f (4 − x) = f (x).
(b) L’application f est-elle surjective ? (b) L’application f est-elle surjective ?
50
Applications Exercices
1. Montrer que l’application f n’est pas injective. (b) Déduire que l’application f est surjective.
3. Soit l’ensemble A= {−1; 2}.
Déterminer f A2 A2 est le produit cartésien A × A .
2. (a) Soit Z un réel, vérifier que : f (Z; −Z) = Z.
Solution :
1. Montrons que f n’est pas injective. Donc f est surjective.
On a f (1; 1) = 3 et f (0; 3) = 3, donc f (1; 1) = f (0; 3) et 3. On a A = {−1; 2}, donc
(1; 1) 6= (0; 3), A2 = {(−1; −1); (−1; 2); (2; −1); (2; 2)} .
d’où f n’est pas injective. f (−1; −1) = −2 − 1 = −3, f (−1; 2) = −2 + 2 = 0,
2. (a) Soit Z un réel, on a f (Z, −Z) = 2(Z) + (−Z) = Z. f (−1; −1) = 4 − 1 = 3, f (2; 2) = 4 + 2 = 6.
(b) D’après la question précédente, on a : D’où f A2 = {−3; 0; 3; 62} .
5 On considère l’application f définie de [1; +∞[ vers [2; +∞[ par : f (x) = x + 1x .
1. Calculer f (1) et f (2).
2. Montrer que f est une application injective.
3. Montrer que f est une application surjective.
4. Déduire que f est une bijection en déterminant sa réciproque f −1 .
51
Application Exercices
p
y+ y2 − 4
puisque x ≥ 1, alors x = , d’où f est une ap-
1 2
x+ = y plication surjective.
⇔ x
1 p
x − = y2 − 4
4. Puisque f est une application injective et surjective, alors
x
p f est une bijection de [1; +∞[ vers [2; +∞[ et admet un
⇔ 2x = y + y2 − 4
p bijection réciproque f −1 définie de [2; +∞[ vers [1; +∞[
y + y2 − 4 1 √
⇔ x= , par : (∀x ∈ [2; +∞) f −1 (x) = x + x2 − 4 .
2 2
7 Soit E un ensemble non vide, on considère l’application f définie de P(E) vers P(E) par :
(∀A ∈ P(E)) f (A) = {AE = A.
Solution :
1. Montrons que f est une application injective. On a
Soient A et B deux éléments de P(E) tels que :
f (A) = f (B) ⇔ A=B
f (A) = f (B), ⇔ (A) = (B)
et montrons que ⇔ A = B.
A = B.
52
Applications Exercices
Donc f est une application injective. d’où f est une application surjective.
2. Montrons que f est une application surjective. 3. Puisque f est une application injective et surjective, alors
Soit B un élément de P(E), montrons qu’il existe un A f est une bijection de P(E) vers P(E) et sa bijection
de P(E) tel que B = f (A). réciproque f −1 est définie de P(E) vers P(E) par :
On a (∀A ∈ A) f −1 (A) = A, c’est-à-dire f −1 = f .
B = f (A) ⇔ B=A
⇔ B = (A)
⇔ A = B,
Solution : On a (∀x ∈ N) f (x) = x + (−1)x , alors • Si y est impair, alors y = 2p + 1, donc x = y − 1 (une so-
lution unique paire.)
(∀p ∈ N) f (2p) = 2p + 1 et f (2p + 1) = 2p
• Si y est pair, alors y = 2p, donc x = y + 1 (une solution
Montrons que (∀y ∈ N)(∃!x ∈ N) y = f (x). unique impaire.)
Soit y un élément de N tel que : y = f (x).
D’où f est une bijection de N vers N et f −1 (x) = x + (−1)x .
10 Soit f une application définie de E vers F. A et B sont deux parties de E et C une partie de F.
53
Application Exercices
f −1 (B) = A (car f est une application de A à B), alors, Y ⊂ f f −1 (Y ) , ainsi (∀Y ∈ P (B)) , f f −1 (Y ) = Y .
54
Applications Exercices
13 Soient E un ensemble non vide et f une applications de E vers P (E), on pose A = {x ∈ E/x ∈
/ f (x)}.
1. Montrer qu’il n’existe aucun élément a de E tel que A = f (a).
2. Déduire qu’il n’existe aucune application surjective de E vers P (E).
14 Soient E un ensemble non vide et µ une application de P (E) vers R+ vérifiant les deux conditions suivantes :
• µ (E) = 1
• Si A et B deux ensembles disjoints de E alors µ (A ∪ B) = µ (A) + µ (B).
15 Soit E un ensemble non vide. On considère l’application f définie de P (E) vers P (E) par
55
Application Exercices
]1;+∞[
Solution : ii. f (]1; +∞[) = CR = ]−∞; 1].
1. (a) On a : iii. f (]−1; 3]) = ]−∞; −1] ∪ ]3; +∞[
i. f (∅) = CE∅ = E. (b) Soient X et Y deux éléments de P (E) tels que
ii. f (E) = CEE = ∅. f (X) = Y . On a,
CA
iii. f A = CE E = A = A. f (X) = Y ⇔ Y = X ⇔ Y = X = X
(b) On a : d’où Y = f (X) ⇔ X = f (Y ), ainsi, f −1 = f .
i. f (A ∩ B) = CEA∩B = A ∩ B = A ∪ B.
ii. f (A ∪ B) = (A ∪ B) = A ∩ B. (Lois de MORGAN) i. f −1 ({1}) = ]−∞; 1[ ∪ ]1; +∞[.
ii. f −1 ([0; +∞[) = R∗−
2. (a) On a :
iii. f −1 (]−∞; −10π[ ∪ {kπ/k ∈ Z} ∪ ]10π; +∞[)
{1}
i. f ({1}) = CR = {x ∈ R/x ∈ / {1}} 9
S
= ]kπ; (k + 1) π[.
f ({1}) = ]−∞; 1[ ∪ ]1; +∞[ k=−10
or
donc, f (1 − a) = 1.
56
Applications Exercices
(
2. Soit x un nombre réel, on a 25 f (x) + 5 f (1 − x) = 10 − 5x (1)
−5 f (1 − x) − f (x) = −1 − x (2)
en sommant les deux égalités (1) et (2) on obtient,
( 24 f (x) = 9 − 6x,
5 f (x) + f (1 − x) = 2 − x
3 1
5 f (1 − x) + f (x) = 1 + x donc f (x) = − x.
8 4
∀ (x; y) ∈ R2
f (x) f (y) = x + y + f (xy)
x−1
et on considère l’application g définie sur R∗ par g (x) = .
x
1. Calculer (g ◦ g) (x) et (g ◦ g ◦ g) (x).
1
2. Montrer que pour tout x ∈ R∗ \ {1} : f (x) + f ((g ◦ g) (x)) = − (g ◦ g) (x) + 1.
(g ◦ g) (x)
3. Déduire toutes les applications f vérifiant la relation (*).
Solution : x−1 1
2. Soit x ∈ R∗ \ {1} tel que f + f (x) = − x + 1
x−1 x x
1. Soit x un élément de R∗ \ {1} : g (x) = alors 1
x c’est à dire, f (g (x)) + f (x) = − x + 1, d’où,
x
g (x) − 1
(g ◦ g) (x) = g (g (x)) =
g (x)
x−1 1
−1 x−1−x f ((g ◦ g ◦ g) (x)) + f ((g ◦ g) (x)) =
x (g ◦ g) (x)
= x = ×
x−1 x x−1 − (g ◦ g) (x) + 1
x
1 1
donc, (g ◦ g) (x) = − . donc f (x) + f ((g ◦ g) (x)) = − (g ◦ g) (x) + 1.
x−1 (g ◦ g) (x)
On a,
57
Application Exercices
1
2 f (x) = − (g ◦ g) (x) + 1
(g ◦ g) (x)
1 1
− + g (x) − 1 + − x + 1
g (x) x
1
alors, f (x) = − (g ◦ g) (x) + 1 1 x x−1 1
(g ◦ g) (x) donc, 2 f (x) = 1 − x + − + −x+ +1
x−1 x−1 x x
1 1 ainsi, 2 f (x) = 1 − x − 1 + 1 − x + 1 = 2 − 2x
− + g (x) − 1 + − x + 1 − f (x)
g (x) x par conséquent, f (x) = 1 − x (∀x ∈ R∗ \ {1}).
21 √
1 1
On considère l’application f définie de 0; vers − ; 0 par f (x) = x − x. Montrer que f est une bijection et
4 4
déterminer sa bijection réciproque.
r
1 1 √
Solution : Montrons que f est une applica- 1
y = f (x) ⇔ = − x
y+ 0≤x≤
1 1 4 2 4
tion bijective de 0; vers − ;0 , c’est à dire !2
4 4
r
1 1
⇔ x= − y+
1 1
∀y ∈ − ; 0 ∃!x ∈ 0; ; y = f (x). 2 4
4 4
1 1
1
Soit y un élément de − ; 0 et on résout dans 0; l’équa- alors l’équation y = f (x) admet une unique solution dans 0; .
4 4
4
tion y = f (x) .
1 1
Par conséquent, f est une bijection de 0; vers − ; 0 et
√
y = f (x) ⇔ y = x − x 4 4
2 1 1
√ sa bijection réciproque f −1 définie de − ; 0 vers 0;
1 1 par
⇔ y+ = x− 4 4
4 2 r ! 2
1 1
r
√
1 1 1 f −1 (x) = − x+ .
⇔ y+ = x− y≥− 2 4
4 2 4
58
Applications Exercices
f : R+ → [0; 1[ +
g : [1; +∞[ → R√
x2 et
x 7→ x 7→ x−1
2
x +1
1. Déterminer l’application f ◦ g.
2. Montrer que f est une bijection et déterminer sa bijection réciproque f −1 .
f : [−1; +∞[ → R+
I√ g : IR+ → [−1; 1[
et x−2
x 7→ x+1 x 7→
x+2
59
Application Exercices
Solution : (b) Puisque f est une bijection de [−1; +∞[ dans IR+ et g
1. On montre que f est une bijection de [−1; +∞[ dans IR+ . est une bijection de IR+ dans [−1; 1[. Alors
Soit y un élément de IR+ . Est ce que l’équation y = f (x) h = g ◦ f est une bijection de [−1; +∞[ dans [−1; 1[, et
admet une solution unique x dans [−1; +∞[ ? sa bijection réciproque h−1 est définie de [−1; 1[ dans
On a : y = f (x) [−1; +∞[.
√
⇔ y = x+1 4. (a) On détermine la bijection h−1 .
⇔ y2 = x + 1 On a
⇔ x = y2 − 1
y = h−1 (x)
(x est une solution unique dans [−1; +∞[) x = h(y)
⇔
x ∈ [−1; +∞[ y ∈ [−1; +∞[
De là, l’application f est une bijection de [−1; +∞[ dans
IR+ , et sa bijection réciproque f −1 est définie de IR+ dans
[−1; +∞[ comme suit : On a : x = h(y)
f −1 (x) = x2 − 1. √
y+1−2
2. On montre que g est une bijection de IR+
dans [−1; 1[. ⇔ x= √
√ y+1+2 √
Soit y un élément de [−1; 1[. Est ce que l’équation ⇔ √ y + 1 + 2) = y + 1 − 2
x(
y = g(x) admet une solution unique x dans IR+ ? ⇔ y + 1(x − 1) = −2x − 2
On a : y = g(x) √ 2 + 2x
⇔ y+1 =
x−2 1 − x 2
⇔ y= 2 + 2x 4x2 + 8x + 4
x+2 ⇔ y+1 = = 2
⇔ y(x + 2) = x − 2 1−x x − 2x + 1
⇔ x(y − 1) = −2y − 2 4x2 + 8x + 4 − x2 + 2x − 1
⇔ y=
2 + 2y x2 − 2x + 1
⇔ x= . (car −1 ≤ y < 1, y 6= 1)
1−y
De là, l’équation y = g(x) admet une solution unique x 3x2 + 10x + 3
d’où h−1 (x) =
dans IR+ . (x − 1)2
Donc l’application g est une bijection de IR+ dans [−1; 1[,
et sa bijection réciproque est définie de [−1; 1[ dans IR+ (b) On vérifie que h−1 = f −1 ◦ g−1
comme suit : Soit x un élément de [−1; 1[
2 + 2x On a : ( f −1 ◦ g−1 )(x)
g−1 (x) =
1−x
3. (a) On vérifie que h = g ◦ f
Soit x un élément de [−1; 1[ = f −1 −1
g (x)
2
On a 2 + 2x 2
= g−1 (x) − 1 = −1
g ◦ f (x) = g f (x) √ 1−x
f (x) − 2 x+1−2 3x2 + 10x + 3
= h−1 (x)
g ◦ f (x) = =√ = h(x) =
f (x) + 2 x+1+2 (x − 1)2
d’où
h = g◦ f d’où h−1 = f −1 ◦ g−1 .
g : IN → IN
f : IN → IN
et 0 ;x = 0
x 7 → x+1 x 7 →
x−1 ;x ≥ 1
1. Montrer que f est une injection mais elle n’est pas une surjection.
2. Montrer que g n’est pas une injection mais elle est une surjection.
3. Montrer que g ◦ f est une bijection.
60
Applications Exercices
f: E → F g: F → G
et
x 7→ f (x) x 7 → g(x)
61
Application Exercices
f : IR → IR g : IR → IR h : IR → IR
x 7→ f (x) x 7 → g(x) x 7 → h(x)
1. Montrer que : g est une bijection, f est une injection et h est une surjection.
2. Déduire que : f et h sont deux bijections.
Solution :
1. D’après l’exercice précèdent, on a
Puisque g est une injection et une surjection, alors g est une bijection.
Par ailleurs f est injective et h est surjective.
2. Soit x de IR, on a (g ◦ g−1
)(x) = x et (g−1 ◦ g)(x) = x
d’où (∀x ∈ IR) f (x) = g−1 ◦ (g ◦ f ) x)), donc f = g−1 ◦ (g ◦ f )
On a
g ◦ f est une bijection
⇒ f = g−1 ◦ (g ◦ f ) est une bijection.
g−1 est une bijection
Et de la même façon, on montre que h = (h ◦ g) ◦ g−1 .
On a
h ◦ g est une bijection
⇒ h = (h ◦ g) ◦ g−1 est une bijection.
g−1 est une bijection
62
Applications Exercices
A∪B = E et A ∩ B = ∅.
On considère l’application :
F : P(E) → P(A) × P(B)
X 7→ (X ∩ A; X ∩ B)
1. Montrer que F est bijection.
2. Déterminer l’application réciproque F −1 .
0 0
donc F est une application injective. réciproquement, on a F(X ∪Y )
0 0 0 0
• On montre que F est une application surjective. = (X ∪Y ) ∩ A; (X ∪Y ) ∩ B
0 0 0 0 0 0
Soit (X ;Y ) un élément de P(A) × P(B) et X élé-
= (X ∩ A) ∪ (Y ∩ A); (X ∩ B) ∪ (Y ∩ B)
ment de P(E). 0 0
= (X ∩ A) ∪ ∅; (X ∩ B) ∪ ∅
0 0 0 0 0 0
On a : F(X) = (X ;Y ) = (X ;Y ) (car X ⊂ A et Y ⊂ B et A ∩ B = ∅)
32 On considère l’application :
f : N × N −→ N
(x; y) 7−→ 2x (2y + 1) − 1
64
Applications Exercices
x(1 − x)2
f (x) =
(1 + x2 )2
1 1
1. Vérifier que pour tout x de R∗ : f ( ) = f (x). 3. Montrer que pour tout x de R : f (x) ≤ .
x 4
2. Est-ce que f est une injection ? 4. Est-ce que f est une surjection ?
34 On considère l’application :
f: Z × [0; 1[ −→ R
(n; x) 7−→ n+x
65
Application Exercices
Solution :
1. Montrons que f est une injection. Donc : ([y]; y − [y]) est un antécédent de y par l’applica-
0 0
Soit (n; x) et (n ; x ) deux éléments de Z × [0; 1[. On a tion f .
0 0 0 0 Réciproquement on a :
f (n; x) = f (n ; x ) ⇔ n+x = n +x
0 0 ([y]; y − [y]) ∈ Z × [0; 1[ et f ([y]; y − [y]) = y.
⇒ [n + x] = [n + x ] Donc (∀y ∈ R)(∃(n; x) ∈ Z×[0; 1[); y = f (n; x). Par suite
0 0
⇒ n + [x] = n + [x ] f est une surjection.
0 0
⇒ n = n (car [x] = [x ] = 0)
0 0 0 0 3. Puisque f est une injection et une surjection, alors elle est
Donc f (n; x) = f (n ; x ) ⇒ (n = n et x = x ) une bijection. Et sa bijection réciproque est :
Donc :
0 0 0 0 f −1 R −→ Z × [0; 1[
f (n; x) = f (n ; x ) ⇒ (n; x) = (n ; x )
x 7−→ ([x]; x − [x])
D’où f est une injection.
2. Montrons que f est une surjection. Soit y un élément de où : [x] est la partie entière du réel x.
R et (n; x) un élément de Z × [0; 1[. On a :
y = f (n; x) ⇔ y = n+x
⇒ n ≤ y < n + 1 (car x ∈ [0; 1[)
⇒ n = [y] et x = y − [y]
Donc y = f (n; x) ⇒ (n; x) = ([y]; y − [y])
h : P(E) ⇒ P(E)
X 7−→ X
1. Montrer que h est une bijection et que : h−1 = h. 3. Montrer que g est une bijection.
4. Déduire que f est une bijection et déterminer sa bijec-
2. Montrer que g ◦ f = h. tion réciproque f −1 .
66
Applications Exercices
D’où : g est une surjection. Et puisque g est une injection Soit (X;Y ) un élément de P(A) × P(A). On a :
alors elle une bijection et sa bijection réciproque est :
g−1 : P(E) −→ P(A) × P(A) f −1 (X;Y ) = (h−1 ◦ g)(X;Y )
X 7−→ (X ∩ A; X ∩ A) f −1 (X;Y ) = h−1 (g(X;Y ))
4. On a : g ◦ f = h ⇔ f = g−1 ◦ h. f −1 (X;Y ) = h−1 (X ∪Y ) = X ∪Y = X ∩Y
Puisque h et g−1 sont des bijections alors f = g−1 ◦ h est
une bijection et sa bijection réciproque est :
Par suite :
f −1 = (g−1 ◦ h)−1
f −1 = h−1 ◦ (g−1 )−1
f −1 = h−1 ◦ g ∀(X;Y ) ∈ P(A) × P(A) f (X;Y ) = X ∩Y .
Solution : 3. Montrons que f est une bijection. Puisque f est une in-
1. Soit x un élément de R. On a d’après iii) : jection, il suffit de montrer que f est une surjection.
Pour tout x de R On a : f6 (x) = f ( f5 (x)) = x. Et puisque
( f ◦ f ◦ f )(x) = ( f ◦ f )(x) − f (x) (1) f6 : x 7−→ x est une bijection alors :
En remplaçant x par f (x) dans la relation (1) on déduit (∀y ∈ R)(∃x ∈ R) ; f ( f5 (x)) = y
que :
En prenant x0 = f5 (x) on a :
f ( f ( f ( f (x)))) = f ( f ( f (x))) − f ( f (x)
= f ( f (x)) − f (x) − f ( f (x))
(∀y ∈ R)(∃x0 ∈ R) ; f (x0 ) = y
= − f (x) = f (−x) (d’après iii))
Et puisque f est une injection alors ( f ◦ f ◦ f )(x) = −x. D’où f est une surjection.
D’où f3 (x) = −x. 4. Soit x un élément de R. On a :
2. Soit x un élément de R. On a :
f3 (x) = f ( f (x)) − f (x) = −x
f6 (x) = ( f3 ◦ f3 )(x)
= f3 ( f3 (x)) = f3 (−x) = x C’est à dire ( f ◦ f )(x) + x = f (x) (2).
Et puisque En remplaçant x par f −1 (x) dans la relation (2) on ob-
tient :
f1998 (x) = ( f6 ◦ f6 ◦ ... ◦ f6 )(x),
| {z } ( f ◦ f ◦ f −1 )(x) + f −1 (x) = ( f ◦ f −1 )(x)
333 fois
67
Application Exercices
1. Déterminer les valeurs possibles des nombres f (0) et Calculer f (x) en fonction de x.
f (1).
4. (a) Montrer que la fonction f est croissante dans R.
On suppose dans ce qui suit : f (1) = 1.
2. Montrer que : (∀x ∈ Z) f (x) = x. (b) On admet que Q dense dans R, c’est à dire que
p entre deux réels distincts il existe un rationnel.
3. Soit x un rationnel tel que : x = et (p; q) ∈ Z × N∗ . Montrer que : (∀x ∈ R) f (x) = x.
q
2. Montrons par récurrence que : (∀x ∈ N) f (x) = x. 4. (a) Montrons que la fonction f est croissante dans R.
• Pour n = 0 on a : f (0) = 0 est une relation vraie. Soient x et y deux réels tel que : x ≤ y. Montrons que
• On suppose que f (x) = x et on montre que f (x) ≤ f (y).
Puisque x ≤ y alors (∃t ∈ R; y − x = t 2 . Donc
f (x + 1) = x + 1.
On a f (x + 1) = f (x) + f (1) tel que f (1) = 1. Alors : f (y − x) = f (t 2 ) = ( f (t))2 ≥ 0
f (x + 1) = x + 1. Par suite : et
f (y − x) = f (y) − f (x) ≥ 0
(∀x ∈ N) f (x) = x.
Soit x un élément de Z− . Donc −x ∈ N. Donc f (x) ≤ f (y). D’où f est croissante dans R.
D’où : f (−x) = −x. On a (b) Montrons que : (∀x ∈ R) f (x) = x.
0 = f (0) = f (x + (−x)) = f (x) + f (−x) Supposons qu’il existe un réel x0 tel que : f (x0 ) 6= x0 .
On prend par exemple : f (x0 ) < x0 .
Donc f (x) = − f (−x) = −(−x) = x. D’où Puisque Q dense dans R alors il existe un rationnel
r tels que : f (x0 ) < r < x0 , f est croissante dans R
(∀x ∈ Z) f (x) = x.
et r < x0 . Alors f (r) ≤ f (x0 ). D’où r ≤ f (x0 ) (car
p r ∈ Q). Et puisque f (x0 ) < r alors f (x0 ) < f (x0 ) ce
3. Soit x = tel que (p; q) ∈ Z × N∗ . Donc p = qx. On a
q qui est absurde. Donc la supposition est fausse. Par
f (qx) = f (x + x + ... + x) = f (x) + f (x) + ... + f (x) suite :
| {z } | {z }
q fois q fois (∀x ∈ R) f (x) = x.
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