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2) ∀λ ∈ K, u ∈ E, f (λu) = λf (u).
Remarques IV.2
• ∀f ∈ L(E, F ), f (0E ) = 0F .
Exemples 8
ii) f est un isomorphisme de E sur F si f est une application linéaire bijective de E vers F .
On la note f ∈ Isom(E, F ).
Exercice 14
Parmi les applications suivantes, indiquer celles qui sont linéaires :
f1 : R3 −→ R f3 : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ −x + 2y + 5z (x, y, z) 7−→ (x2 − y, y + z)
f2 : R3 −→ R2 f4 : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (2x + y, y − z) (x, y, z) 7−→ (2xy, y + 3x)
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IV.2 Image et noyau d’une application linéaire
1. L’image de f est un s.e.v de F noté Imf et est défini par Imf= {f (u), u ∈ E}.
2. Le noyau de f est un s.e.v de E, noté kerf, et est défini par Kerf={u ∈ E, f (u) = 0F }.
Exercice 15
f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (3x + 5y , x + 2y + 3z)
• Si G = {u1 , . . . , un } est une famille génératrice de E alors f (G) est une famille génératrice
de Im(f ), autrement dit : Imf = V ect(f (G)) = V ect(f (u1 ), f (u2 ), ..., f (un )).
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Corollaire IV.6 Soit f ∈ L(E, F ) alors :
Exercice 16
Soit
f : R3 −→ R3
(x, y, z) 7−→ (0, x, z)
xp B yn B′
D’où le vecteur u (resp. v) s’écrit d’une manière unique dans la base B (resp. B ′ ) sous la forme :
X p n
X
u= xi ei . (resp. v = yi e′i )
i=1 i=1
- On considère maintenant l’application linéaire f : E −→ F , alors f est entièrement determinée
par la famille génératrice (f (e1 ), . . . , f (ep )) dont les vecteurs sont définis par :
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y1
Posons Y = ... alors Y est le vecteur des composantes du vecteur f (X) dans la base B ′
yn B′
tels que :
y1 = a11 x1 +a12 x2 + . . . + a1p xp
..
.
yn = an1 x1 +an2 x2 + . . . + anp xp
yn B ′ an1 . . . anp xp B
La matrice associée au système d’équations linéaires est la matrice associée à f dans les bases
canoniques de B et B ′ . Cette matrice est rectangulaire du type (n, p) où n = dim(E) et p = dim(F ).
Définition IV.7 Soit f ∈ L(E, F ) tel que dim(E) = p et dim(F ) = n, (n, p) ∈ N∗2 .
′
Soient B = (e1 , . . . , ep ) une base de E et B = (e′1 , . . . , e′n ) une base de F . La matrice associée
′
à l’application linéaire f dans les bases B et B ′ est la matrice, notée par M at(f, B, B ), définie
par :
f (e1 ) f (ep )
↓ ↓
′
M at(f, B, B ) = a 11 . . . a 1p ← coordonnées selon e′1
.. ..
. .
an1 . . . anp ← coordonnées selon e′n
Remarques :
′
• Si E = F et B = B , on notera cette matrice M at(f, B).
′
• La taille de la matrice M at(f, B, B ) dépend uniquement des dimension des espaces E et F .
′
• Les coefficients de la matrice dépendent du choix de la base B de E et de la base B de F .
Exercice corrigé 1
L’espace R3 est muni de sa base canonique B = {e1 , e2 , e3 } et l’espace R4 est muni de sa base
′ ′ ′ ′
canonique C = {e1 , e2 , e3 , e4 }. On considère l’application linéaire suivante :
f : R3 −→ R4
(x, y, z) −→ (2x + z, x + y − z, y − 5z, x + y + z)
19
D’où ;
2 0 1
1 1 −1
M at(f, B, C) =
0 1 −5
1 1 1
Exercice 17
Soit f une application de R3 dans R4 définie par :
f (x, y, z) = (−x + y, x − y, −x + z, −y + z)
′ ′ ′ ′ ′
1. Soient B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 et B = (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 .
Ecrire la matrice de f dans les bases canoniques.
′ ′
2. Montrer que (e1 , e2 , f (e1 ), f (e2 )) est une base de R4 .
Proposition 6 Soit f : E −→ F une application quelconque, E est muni de la base B, avec
dim(E) = p, et F est muni de la base B ′ , avec dim(F ) = n, alors :
(f (u))B′ = A.(u)B
où (f (u))B′ est le vecteur des coordonnées du vecteur f (u) dans la base B ′ et (u)B est le vecteur
des coordonnées de u dans la base B.
(f (u))B′ = A.(u)B
Exercice 18
Montrer que l’application f suivante est un endomorphisme de R3 et donner sa matrice dans la base
canonique B de R3 .
f : R3 −→ R3
(x, y, z) −→ (2x + z, x + y − z, y − 5z)
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Exercice 19
Soient f et g deux applications linéaires définies par :
f : R2 −→ R3 g : R3 −→ R2
.
(x, y) 7−→ (2x, x + y, −x + 2y) (x, y, z) 7−→ (z, 2x + y − z)
pnj B
autrement dit :
∀j ∈ {1, .., n}, e′j = p1j e1 + .. + pnj en .
Plus formellement et par définition, la matrice de passage de B à B ′ est aussi la matrice d’une
application linéaire : celle de l’identité IdE : E → E avec B ′ comme base au départ et B comme
base à l’arrivée :
P = M at(IdE , B ′ , B).
′
Remarque La matrice de passage P ′ de B à B est donnée par l’inverse de P c.à.d :
−1 ′
P ′ = P −1 = (M at(IdE , B ′ , B)) = M at(IdE , B, B ).
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Exemple 4
Dans R3 , on considère la famille de vecteurs B ′ = {e′1 , e′2 , e′3 } où
e′1 = (1, 1, 1), e′2 = (1, 0, 1), e′3 = (0, 1, 1)
′ ′
On vérifie que B est libre, et comme Card(B ) = 3 = dim(R3 ), c’est donc une base de R3 .
′
La matrice de passage P de la base canonique B = {e1 , e2 , e3 } à la base B est :
1 1 0
′
P = M at(IdR3 , B , B) = 1 0 1
1 1 1
La matrice P est inversible, on détermine son inverse en résolvant le système P X = Y , avec
X = (x, y, z)T et Y = (a, b, c)T :
x+y = a x = a+b−c
P X = Y ⇐⇒ x + z = b ⇐⇒ y = −b + c
x+y+z = c z = −a + c
D’où
1 1 −1
P −1 = 0 −1 1
−1 0 1
Or P −1 = M at(IdR3 , B, B ′ ). Donc la i-ième colonne de P −1 donne les coordonnées de ei dans la
′
base B :
′ ′ ′ ′ ′ ′ ′
e1 = e1 − e3 , e2 = e1 − e2 , e3 = −e1 + e2 + e3
Par exemple, le vecteur v = (2, 3, −1) a pour coordonnées (2, 3, −1) dans B. Ces coordonnées dans
′
B sont données par
1 1 −1 2 6
vB′ = P −1 .vB = 0 −1 1 . 3 = −4
−1 0 1 −1 −3
′ ′ ′
Selon le choix de la base, on peut écrire v = 2e1 + 3e2 − e3 ou v = 6e1 − 4e2 − 3e3
Ou encore,
B = P −1 AP,
′ ′
avec A = M at(f, B) et B = M at(f, B ), P est la matrice de passage de B à B et P −1 est la matrice
′
de passage de B à B.
Exercice 20
On note B = {e1 , e2 , e3 } la base canonique de R3 . Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice
associée dans B est :
1 −1 1
A = 2 −2 1
1 −1 −1
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′
1. Soient u1 = (1, 1, 0), u2 = (1, 1, −1) et u3 = (0, 1, 2), montrer que B = {u1 , u2 , u3 } est une
base de R3 .
′
2. Donner la matrice de passage P de B à B et calculer P −1 .
0 0 0
′
3. Montrer que la matrice de f dans la base B est B = 0 −1 1
0 0 −1
4. Montrer par récurrence sur n ∈ N∗ que
0 0 0
B n = 0 (−1)n n(−1)n−1
0 0 (−1)n
Caractérisation importante :
Soient f ∈ L(E, F ) avec dim(E) = dim(F ) et A = M at(f , BE , BF ). Alors,
Exercice 21
Soit f un endomorphisme de R3 , dont l’image de la base canonique B = (e1 , e2 , e3 ) est :
"Combien de couples de lapins avons-nous à la fin d’une année si on commence avec un seul
couple, qui donne naissance à un couple de lapins tous les mois, et ces derniers deviennent
productifs au second mois de leur existence ? "
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Figure 8
Fn+1 = Fn + Fn−1 , ∀n ≥ 1
c’est-à dire que chaque terme est égal à la somme de deux termes précédents, par exemple :
F7 =F6 + F5
=13 + 8
=21
Exercice :
Soient u = (un )n≥1 et v = (vn )n≥1 deux suites de Fibonacci tels que u0 = 1, u1 = 0, v0 = 0 et
v1 = 1
1. Montrer que les suites de Fibonacci forment un sous-espace vectoriel de l’espace de toutes les
suites de nombres réels.
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