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3 Fonctions usuelles 8
3.1 Fonctions logarithmes, exponentielles et puissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Fonctions circulaires et leurs réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3 Fonctions hyperboliques et leurs réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4 Fiches d’Exercices 12
4.1 Questions Vrai ou Faux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
i
Cours d’Analyse/Chap.2 (Fonction et Application) Cycle EUF/ST2/1 /CHCL-UEH @JSI 2014
Fonctions
Soient A et B deux parties non vides de R. Alors une relation ou correspondance R de A vers (ou
dans) B est le fait d’associer un élément a de A à un élément b de B. En abrégé, on écrit aRb, pour signifier
que a est associé à b par la relation R.
Exemple 1.1
Soit A = {1, 2, 3, 4, 5, 6} une partie de N. Alors un élément a de A est associé à un élément b de A ssi a divise
b : c’est la relation « divise (|) » de A vers A.
RA = {(1; 1), (1; 2), . . . , (1; 6), (2; 2), . . . , (2; 6), . . . , (6; 6)}.
2. Une application de A vers B : toute relation de A vers B qui associe chaque élément de A à un élément
unique de B.
Remarque 1.1
Une application est une fonction mais une fonction n’est pas toujours une application.
Exemple 1.2
Définition 1.2 —
Soit f une fonction de A vers B. Alors
1. On écrit f (x) = y au lieu de x f y et on lit : f de x égale à y, y est l’image de x par f ou x est
l’antécédent de y par f .
On note aussi Gf = {(x, y) | y = f (x)} : Graphe de la fonction f .
2. L’ensemble des éléments de A qui ont une image dans B, s’appelle ensemble ou domaine de définition
de f, noté Df . Si f est une application de A vers B, alors Df = A.
3. L’ensemble des éléments de B qui ont un antécédent dans A par f s’appelle ensemble des images par
f et se note f (A) ou encore f hAi ou encore Imf .
Notation :
f
1. Une application f de A vers B se note : f : A −→ B ou A −→ B.
2. L’ensemble des applications de de A vers B se note : F(A, B) ou B A .
3. On écrit x 7−→ f (x) pour exprimer que f (x) est l’image de x par f ou la valeur de f en x.
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Quelques exemples :
A Id
1. L’application identique d’un ensemble A, notée IdA , c’est l’application A −→ A, x 7−→ x.
Aχ
2. La fonction caractéristique ou indicatrice de A, notée χA , c’est l’application A −→ {0, 1}, x 7−→ χA(x) ,
telle que :
χA(x) = 1 si x ∈ A et χA(x) = 0 six 6∈ A.
NB : Une application injective (resp. surjective ou bijective) est simplement appelée une injection (resp.
une surjection ou une bijection).
Exemple 1.3
Remarque 1.2
1. La représentation graphique du graphe d’une fonction f dans un plan rapporté au repère orthonormé
(0,~i, ~j) est appelée Courbe représentative de f , notée Cf .
2. Pour une injection f de A vers B, toute verticale du domaine A coupe la courbe Cf et toute horizontale
du domaine B la coupe au plus une fois.
3. Pour une surjection f de A vers B, toute horizontale du domaine B coupe la courbe Cf au moins
une fois.
4. Pour une bijection f de A vers B, toute verticale du domaine A et toute horizontale du domaine B
coupent la courbe Cf une seule fois.
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Exemple 1.4
Les graphes ci-dessous sont les courbes représentatives des fonctions de R dans R. Dire si elles sont des bijections.
Proposition 1.1—
Soient f : A −→ B et g : B −→ C deux applications.
1) si f et g sont injectives, alors g ◦ f injective.
2) si f et g sont surjectives, alors g ◦ f surjective.
3) si f et g sont bijectives, alors g ◦ f bijective.
4) si g ◦ f injective, alors f est injective.
5) si g ◦ f surjective, alors g est surjective.
3. Toute application bijective f d’un ensemble A vers A est appelée permutation de A. C’est une application
involutive ou une involution si f ◦ f = IdA .
4. Soit f : A −→ B. Alors une partie D de A est dite stable par f si et seulement si f (D) ⊂ D et invariante
par f si et seulement si f (D) = D.
Exemple 1.5
Proposition 1.2—
Si f : A −→ B et g : B −→ C sont bijectives, alors g ◦ f bijective et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 .
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On rappelle que R est en particulier une partie de R et RR est l’ensemble des fonctions de R vers R.
Exemple 2.1
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n
f X
4. Fonctions polynômes : toute fonction algébrique f définie sous la forme x 7−→ f (x) = ak xk
k=0
où ak sont les coefficients réels, an 6= 0, coefficient dominant et n ∈ N, degré.
Les fonctions polynômes sont généralement définies sur R.
- Un polynôme de la forme f (x) = kx est dit fonction linéaire.
- Un polynôme de la forme f (x) = px + m est dit fonction affine.
- Un polynôme de la forme f (x) = ax2 +bx+c est dit Fonction quadratique et peut être ramenée
sous la forme dite canonique : f (x) = a(x + h)2 + δ.
f (x)
5. Fonction rationnelle : toute fonction algébrique de la forme h(x) = où f et g sont des
g(x)
fonctions polynômes, et g n’est pas nulle. Les fonctions rationnelles h sont généralement définies
sur Dh = {x ∈ R | g(x) 6= 0}.
6. Fonction irrationnelle : toute fonction algébrique contenant l’expression de la forme : h(x) =
p
f (x) où f est un polynôme. Les fonctions irrationnelles h sont généralement définies sur Dh =
{x ∈ R | f (x) ≥ 0}.
\
REMARQUE : Le domaine de définition Df = Dfk pour toute fonction numérique de la forme :
k
f X Y
x 7−→ f (x) = fk (x) ou f (x) = fk (x).
k k
Exemple 2.2
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4. Positivité : on dit que f est positive (resp. négative) sur D : si ∀ x ∈ D, f (x) ≥ 0 (resp. f (x) ≤ 0)
Exemple 2.3
Théorème 2.1 —
f
1. f et g paires =⇒ λf, f + g, f g, paires.
g
f
2. f et g impaires =⇒ f + g, λf impaires et f g, paires.
g
f
3. f paire, g impaire =⇒ f g, impaires.
g
4. ∀ f ∈ B A , ∃ ! g (paire), h(impaire) ∈ B A telles que f = g + h.
Exemple 2.4
Soit f une fonction p-périodique. Étudier la périodicité de la fonction g définie par : x 7−→ g(x) = f (2x).
Exemple 2.5
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Exemple 2.7
Proposition 2.1—
Soit f, g deux fonctions numériques définies sur D ⊂ R et α ∈ R∗ . Alors
1) Si f et g sont lipschitziennes sur D, alors f g est aussi lipschitzienne sur D.
2) Si f et g sont k-lipschitziennes sur D, alors f + g est k-lipschitzienne sur D.
3) Si f est k-lipschitzienne sur D, alors αf est |α|k-lipschitzienne sur D.
4) Si f est k-lipschitzienne sur D, alors pour tout µ > k, f est µ-lipschitzienne sur D.
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3 Fonctions usuelles
Parmi les fonctions usuelles, il y en a qui sont dites algébriques : les polynômes, fonctions fonctions
rationnelles et irrationnelles qui sont déjà vues ; il y en a qui sont dites non algébriques ou transcen-
dantales telles que les fonctions circulaires, les fonctions hyperboliques, les fonctions logarithmes et leurs
cocktails dérivés.
En particulier, la fonction exponentielle x 7−→ ex admet une bijection réciproque de R∗+ vers R, appelée
fonction logarithme népérien ou naturel et on la note x 7−→ ln(x) :
ex = y x = ln(y)
⇐⇒
x ∈ R y ∈ R∗
+
Les fonctions expa et loga sont strictement croissantes (resp. décroissantes ) si a > 1 (resp. 0 < α < 1).
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Propriétés :
1
ln1 = 0, loga ( ) = − loga (x),
lnx
x
log (x) = , x
a
lna loga ( ) = loga x − loga y
lne = 1
y
y = ax ⇔ y = exlna ,
lnx < 0 si 0 < x < 1
loga (xk ) = k loga (x) k ∈ Z∗
log (xy) = log x + log y
loga (x)
a a a
lnx > 0 si x > 1
logb (x) =
[changement de base].
loga (b)
Quelques propriétés : .
sin(a) cos(a)
(a) Pour tout réel a donné, tan(a) = et cot(a) = .
cos(a) sin(a)
(b) Pour tout réel a donné, sin2 (a) + cos2 (a) = 1
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(c) Pour tous réels a, b donnés, cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b
(d) Pour tous réels a, b donnés, sin(a + b) = sin a cos b + sin b cos a
tan a + tan b
(e) Pour tous réels a, b bien définis, tan(a + b) =
1 − tan a tan b
(f) Voir les propriétés sur les arcs opposés, complémentaires, supplémentaire, etc.
(2) Des restrictions de ces fonctions permettent de déterminer des bijections réciproques, strictement crois-
santes sur leurs domaines de définition et appelées fonctions circulaires réciproques. On les note res-
pectivement : arcsin, arccos, arctan et arccot, et elles sont définies par :
y = arcsin(x) x = sin(y) arcsin(sin(x)) = x ∀ x ∈ R,
⇐⇒ ⇐⇒
x ∈ [−1; +1] y ∈ [− π ; + π ] sin(arcsin(x)) = x ⇔ x ∈ [− π ; + π ]
2 2 2 2
y = arccos(x) x = cos(y) arccos(cos(x)) = x ∀ x ∈ R,
⇐⇒ ⇐⇒
x ∈ [−1; +1] y ∈ [0; π] cos(arccos(x)) = x ⇔ x ∈ [0; π]
y = arctan(x) x = tan(y) arctan(tan(x)) = x ∀ x ∈ R
⇐⇒ ⇐⇒
x ∈ R y ∈] − π ; + π [ tan(arctan(x)) = x ⇔ x ∈] − π ; + π [
2 2 2 2
Quelques propriétés : .
1. ∀ x ∈ R, ch(x) + sh(x) = ex ; ch(x) − sh(x) = e−x ; ch2 (x) − sh2 (x) = 1.
p x p
2. sin(arccos(x)) = 1 − x2 sin(arctan(x)) = √ ; cos(arcsin(x)) = 1 − x2
1 + x2 √
1 x 1 − x2
3. cos(arctan(x)) = √ ; tan(arcsin(x)) = √ ; tan(arccos(x)) = √
1 + x2 1 − x2 x
π 1 π
4. ∀ x ∈ [−1; +1] arcsin(x) + arccos(x) = ; ∀ x ∈ R∗ arctan(x) + arctan( ) = sg(x) .
2 x 2
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(2) Des restrictions de ces fonctions permettent de déterminer des bijections réciproques, strictement crois-
santes sur leurs domaines de définition et appelées Argument hyperbolique. On les note respectivement :
Argsh, Argch et Argth, et elles sont définies par :
y = Argsh(x) x = sh(y) p
⇐⇒ et ∀ x ∈ R, Argsh(x) = ln(x + x2 + 1)
x ∈ R y ∈ R
y = Argch(x) x = ch(y) p
⇐⇒ et ∀ x ∈ R, Argsh(x) = ln(x + x2 − 1)
x ∈ [1; +∞[ y ∈ [0; +∞[
y = Argth(x) x = th(y) 1 1+x
⇐⇒ et ∀ x ∈] − 1; +1[, Argth(x) = ln( )
x ∈] − 1; +1[ y ∈ R 2 1−x
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4 Fiches d’Exercices
Exercice 1
1. La somme de deux fonctions monotones est monotone.
2. La composée de deux fonctions monotones est monotone.
3. Toute fonction périodique monotone est constante.
4. Pour toute fonction, il existe au moins un intervalle ouvert non vide sur lequel elle est monotone.
5. Toute fonction périodique possède une plus petite période strictement positive.
Exercice 2
Sont la fonction f : R −→ R dont le graphe est donné ci-après. Dire s’il s’agit d’une injection, une surjection
et/ou une bijection. Puis préciser pour chaque cas le domaine de définition et l’ensemble des images.
a) b) c) d)
Exercice 3 (-)
1 ax
Soit f une application définie de R r { } vers R par : f (x) = où a est un réel non nul.
3 3x − 1
a) Montrer que l’application f est une injection.
b) L’application f est-elle une surjection ?
c) Modifier l’ensemble d’arrivée pour que f soit bijective puis donner sa réciproque f −1 .
d) En déduire la valeur de a pour f −1 (a) = a2 .
Exercice 4
2x + 1
Soit f : R −→ R, x 7−→
x−1
a) f est-elle une application ?
b) La restriction g de f à Df est-elle une injection ? une surjection ?
c) Comment modifier les ensembles d’arrivée pour que f soit une bijection ?
Exercice 5
Soit f (x) = 2x − 3 une fonction numérique définie d’un intervalle A vers un intervalle B. Etudier l’injectivité et
la sujectivité de f pour
a) A = B = R
b) A = R et B = [−5; +∞[
c) Dans chaque cas, comment modifier les ensembles de départ et d’arrivée pour que f soit une bijection ?
si elle ne l’est pas.
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Exercice 6
Soit g(t) = t2 − 5 une fonction numérique définie d’un intervalle A vers un intervalle B. Étudier la bijectivité de
g pour
a) A = B = R+
b) A = [0, +∞[ et B = R
c) Au cas où g n’est pas bijective, Comment modifier les ensembles de départ et d’arrivée pour que g soit
une bijection ?
Exercice 7
Déterminer l’ensemble de définition des fonctions numériques suivantes :
p
1) a) f : R −→ N, x 7−→ f (x) = x − 10, b) g : R −→ R, x 7−→ g(x) = x − E(x).
x − 10 x−1
2) a) f : [−2, +2] −→ R, x 7−→ f (x) = 2
, b) g : R −→ R, x 7−→ g(x) = 2 .
x x + 2x + 3
√ √
10 − x x
3) a) f : R −→ R, x 7−→ f (x) = 2 , b) g : R −→ R, x 7−→ g(x) = .
x − 9x + 10 x − E(x)
4) f : R −→ R, x 7−→ f (x) = f1 (x) + f2 (x) + f3 (x) + f4 (x), avec f1 , f2 , f3 , f4 des fonctions numériques
définies par :
p x 1 −2x
f1 (x) = E(x) − x, f2 (x) = , f3 (x) = 2 et f4 (x) = .
+1 x3 x + 5x + 6 |3x − 1| + 2
√
1− x tan(x)
5) a) f : R −→ R, x 7−→ f (x) = , b) g : R −→ R, x −
7 → g(x) = .
cos(πx) sin(π − 2x)
Exercice 8
Étudier la parité des fonctions hyperboliques et circulaires.
Exercice 9
Démontrer que les fonctions sin et cos sont 2π-périodiques et que les fonctions tan et cot sont π-périodiques.
Exercice 10
Montrer que la fonction numérique f est périodique et préciser sa période.
x
a) f (x) = sin(3x), b) f (x) = tan , c) f (x) = sin ax + cos bx, avec a, b ∈ R∗ .
6 √
3 2
d) f (x) = sin πx − cos πx, f) f (x) = sin(x ) + cos(x √ ), g) f (x) = 3x − E(3x)
2 3
Exercice 11
Déterminer le domaine de définition Df de la fonction numérique f . La restriction de f à Df est-elle une injection ?
une surjection ? une bijection ?
x √ 2x − 1
a) f (x) = + 5, b) f (x) = x + 3, c) f (x) = .
2 x+2
Exercice 12
Déterminer les extrémums des fonctions numériques suivantes et les valeurs pour lesquelles ces extrémums sont
atteints.
a) f (x) = 3|x + 1| − 2x + 5, b) f (x) = x2 − 4x + 1, c) f (x) = cos x, f (x) = 3 − sin x.
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Exercice 13
2x − 3 4x + 7
Soit f : x 7−→ , g : x 7−→ .
x+1 2x + 2
a) Vérifier que f et g ont le même ensemble de définition D et le même ensemble d’image Γ.
b) f et g sont-elles des bijections de D sur Γ ?
c) Déterminer f ◦ g, g ◦ f , f −1 et g −1 . Préciser leurs ensembles de définition.
Exercice 14
Soient f une application d’un ensemble E vers un ensemble F et g une application d’un ensemble F vers un
ensemble G. Alors démontrer que
1. Si g ◦ f est injective, alors f est injective.
2. Si g ◦ f est surjective, alors g est surjective.
3. Si f (E) = F , alors g ◦ f injective =⇒ g est injective.
Exercice 15
Soient f une application d’un ensemble E vers un ensemble F et g une application d’un ensemble F vers un
ensemble G. Alors démontrer que
1. Si f et g sont injectives, alors g ◦ f est aussi injective.
2. Si f et g sont surjectives, alors g ◦ f est aussi surjective.
3. Si f et g sont bijectives, alors g ◦ f est aussi bijective et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 .
Exercice 16
Soit f une fonction numérique définie sur [−a, +a], avec a > 0. Soient g et h les fonctions telles que : g(x) =
1 1
[f (x) + f (−x)] et h(x) = [f (x) − f (−x)]. Alors
2 2
1. Démontrer que g est une fonction paire et h est une fonction impaire.
2. Vérifier que f = g + h.
2x + 3
3. Déterminer g et h pour a) f (x) = x2 + x + 1, b) f (x) = .
x+2
Exercice 17
Pour chacune des fonctions numériques définies ci-dessous, calculer le taux d’accroissement puis en déduire le
sens de variation de la fonction sur l’intervalle I donné.
3
a) f (x) = 3x − 4, I = R ; b) f (x) = − x + 2, I = R ; c) f (x) = x2 − 2x, I = [2, +∞[.
5
Exercice 18
Soit f une fonction numérique monotone sur l’intervalle [a, b].
1
Étudier sur l’intervalle [a, b], le sens de variation des fonctions : a) λf, λ ∈ R∗ , b)
p
, c) f 2 , d) f pour f ≥ 0.
f
Exercice 19
Soit f une fonction numérique définie par : f (x) = ax2 + bx + c, avec a 6= 0.
a) Déterminer h et δ pour f (x) = a(x + h)2 − δ.
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b) Montrer que f admet un maximun, que l’on précisera, quand a < 0 et qu’elle est croissante puis décroissante
sur l’intervalle [−ε − h, ε − h], avec ε > 0.
c) Montrer que f admet un minimun, que l’on précisera, quand a > 0 et qu’elle est décroissante puis croissante
sur l’intervalle [−ε − h, ε − h], avec ε > 0.
Exercice 20
1) Étudier sur R la lipschitzianité des fonctions suivantes : x 7−→ sin(x) et x 7−→ x2 .
2) On pose f (x) = x3 pour tout x ∈ [−3, 3]. Établir que f est lipschitzienne sur [−3, 3] de rapport k que
l’on précisera.
f 1
3) Montrer que la fonction x 7−→ cos( x) est lipschitzienne sur R de rapport k que l’on précise. En déduire
5
que f est contractante.
Exercice 21
Démontrer toutes les propriétés sur les fonctions circulaires et hyperboliques vues en cours.
Exercice 22
Résoudre dans R les équations : a) ch(x) + 2sh(x) = 3 b) 32x − 34 × 15x−1 + 52x = 0
Exercice 23
a) Montrer que ∀ x ∈ R, sh(2x) = 2sh(x)ch(x).
n
Y x
b) Simplifier Pn = ch( ) si x ∈ R∗ .
2k
k=1
ex − 1
c) En déduire lim Pn . [Indication : lim =1].
n→+∞ x→0 x
Exercice 24
1 2
a) Montrer que ∀ x ∈ R, th(x) + = .
th(x) th(2x)
n
X
b) En déduire la valeur de S = 2k th(2k x).
k=0
Exercice 25
Résoudre dans R : a) ch(x) = 3 b) sh(3x) = 5 c) ch(x) ≤ 2.
Exercice 26
a) Démontrer que ∀ n ∈ N, ∀ x ∈ R, ch(x) + sh(x))n = ch(nx) + sh(nx) et ch(x) − sh(x))n = ch(nx) −
sh(nx).
b) Calculer ch(5x) et sh(5x) respectivement en fonction de ch(x) et sh(x).
c) Linéariser ch5 (x).
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1. Toute fonction monotone sur R admet une limite à gauche et une limite à droite (finie ou infinie) en
tout point.
2. Toute fonction qui tend vers +∞ en +∞ est croissante au voisinage de +∞.
3. Toute fonction admettant en un point une limite à gauche et une limite à droite égales est continue
en ce point.
4. Si deux fonctions sont équivalentes au voisinage de a, leur différence tend vers 0 en a.
5. Deux fonctions dont la différence tend vers 0 en a sont équivalentes au voisinage de a.
6. S’il existe une suite (xn ) convergeant vers a telle que (f (xn )) converge vers f (a), alors f est continue
en a.
7. L’image d’un intervalle ouvert par une fonction continue est un intervalle ouvert.
8. Toute fonction continue sur un intervalle borné est bornée.
9. La fonction partie entière est continue sur [0 ; 1[.
10. ex ∼ 1 − x au voisinage de 0.
√
11. 1 + 2x = 1 + x + o(x) au voisinage de 0.
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