Vous êtes sur la page 1sur 29

Issaka SAVADOGO Nombres Complexes

EXERCICE 1
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
On pose a = √2 (cos 6 + 𝑖 sin 6 ) ; b = √2 (cos 4 + 𝑖 sin 4 ) ; c = √2 (cos 3 + 𝑖 sin 3 )

1. Exprimer a6, b6 et c6 sous forme algébrique


2. En déduire une solution de l’équation (E) : z ∈ ℂ, z6 = -8i
1 √3
3. Soit j = + i
2 2
a) Vérifier que j3 = -1
b) Démontrer que jb et j2b sont aussi des solutions de (E).
c) En déduire toutes les solutions de (E). Les écrire sous forme algébrique
EXERCICE 2
Dans le plan complexe on considère l’application 𝜑 qui, à tout point M d’affixe z non
1 1
nulle, asocie le point M’ d’affixe z’ telle que : z’ = - (𝑧 − ).On note A le point d’affixe i.
2 𝑧
1. Déterminer l’affixe de A’ image de A par 𝜑.
𝑧 ′ +𝑖 1
2. Montrer que = 𝑧+𝑖 2
, pour tout z distinct de i et de – i.
𝑧 ′ −𝑖 ( )
𝑧−𝑖
̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. En déduire (M ′A , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M′A′) en fonction de (MA , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA′).
̂
4. Déterminer l’ensemble des points M tels que (M ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′A , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M′A′) = π[2π].

EXERCICE 3
Dans cet exercice, ℂ désigne l’ensemble des nombres complexes et Re(z) la partie réelle
du nombre complexe z.
On note P(z) = 𝑧 3 − (6 + 5𝑖)𝑧 2 + (3 + 20𝑖)𝑧 + 10 − 15𝑖.
1. Déterminer les racines carrées du nombre complexe W = -2i.
2. Rrésoudre dans ℂ l’équation (E) : 𝑧 2 − (3 + 3𝑖)𝑧 + 5𝑖 = 0.
3. a) Montrer que P(z) = [𝑧 2 − (3 + 3𝑖)𝑧 + 5𝑖][𝑧 − (3 + 2𝑖)].
b) Déduire dans l’ensemble ℂ des nombres complexes les solutions de l’équation :
(E) : 𝑧 3 − (6 + 5𝑖)𝑧 2 + (3 + 20𝑖)𝑧 + 10 − 15𝑖 = 0.
On notera 𝑧1 , 𝑧2 et 𝑧3 les trois solutions de (E) telles que : 𝑅𝑒(𝑧1 ) < 𝑅𝑒(𝑧2 ) < 𝑅𝑒( 𝑧3 ).
4. Le plan orienté étant rapporté à un repère orthonormé direct (O ; ⃗⃗⃗ 𝑒1 ;⃗⃗⃗⃗
𝑒2 ), unité de
longueur sur les axes : 2 cm.
a) Placer les points M, P et Q d’affixes respectives 2 + i, 1 + 2i et 3 + 2i.
b) Montrer que le triangle MPQ est rectangle isocèle de sommet principal M.
5. Soit r la rotation de centre M qui transforme P en Q.
a) Déterminer en radians la mesure principale de l’angle de r.
b) Donner une écriture complexe de r.

1
Issaka SAVADOGO Nombres Complexes

EXERCICE 4
3
Soit le polynôme P(Z) = 2Z – 4Z + λ où Z désigne un nombre complexe et où λ est un nombre réel.
On considère l’équation (E) : P(Z) = 0

̅̅̅0 est aussi solution de (E)


1. a) Montrer que si (E) admet une solution complexe Z0, alors 𝑍
b) En déduire que l’équation (E) admet au moins une solution réelle.
On ne demande pas de la déterminer.
2. a) Déterminer λ pour que l’équation (E) admette comme solution réelle 2
b) Résoudre l’équation (E) pour la valeur de λ = 0
3. On donne λ = 8
a) Vérifier que 1+i est une solution de (E)
b) Résoudre alors l’équation (E)
c) Déterminer le module et un argument à chaque solution de (E)

EXERCICE 5
9
Soit P (z) = z 4 − 3z 3 + 2 z 2 − 3z + 1. On va chercher à calculer les racines de P.

1. Calculer P (1 + i)
̅̅̅̅̅̅
2. Comparer P (𝑧̅) et 𝑃(𝑧)
3. Montrer que si z0 est racine de P alors 𝑧̅0 est aussi racine de P.
1
4. Montrer que si z0 est racine de P alors z0 est aussi racine de P.
5. Déterminer toutes les racines de P.
EXERCICE 6
1 √3 √2 √2
On considère les nombres complexes z1 = 3 (− 2 + 𝑖 ) et z2 =3 ( 2 + 𝑖 ).
2 2
z1
1. a) Mettre sous forme trigonométrique les trois nombres complexes z1, z2 etz2.
b) Démontrer que, pour tout n deℕ, 𝑧12𝑛 est un réel.
z1
2. a) Donner la forme algébrique dez2.
5𝜋 5𝜋
b) En déduire les valeurs exactes des cos 12 et sin 12
3. On considère l’équation dans ℝ d’inconnue t : (√6 − √2) cos 𝑡+(√6 + √2) sin 𝑡 =2√2.
Résoudre cette équation dans]−𝜋𝜋; 𝜋𝜋].

EXERCICE 7
Soit à un réel quelconque. On considère dans ℂ l’équation
(E) : z3 - (ia + 2√3) z2 + (2ia√3 +4) z - 4ai = 0.
1) Déterminer le nombre réel a pour que : -2i soit une solution de (E).
2) Déterminer le polynôme complexe q de degré 2, tel que :
∀ z∈ ℂ , z3 + (2i -2√3) z2 + (4 -4i√3 ) z +8i = q(z)(z - √3 - i).
3) Résoudre dans ℂ l’équation (E) pour a = -2.
4) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O, I, J), on donne les points M, N et Q
d’affixes respectives m = √3 + 𝑖 ; n = -2i et q =√3 − 𝑖.
2
Issaka SAVADOGO Nombres Complexes

a) Représenter les points M, N et Q (Unité : 3cm).


b) T désigne le symétrique de M par rapport à (OJ).
Démontrer que le triangle TMQ est rectangle en M.
c) Démontrer que les points M, Q, N et T sont cocycliques.

EXERCICE 8
𝛼 est un réel appartenant à [-π ;π].
1. Résoudre dans ℂ l’équation : z2-4zsin 𝛼+4 = 0.
Désignons par z1 et z2 les deux solutions de cette équation. Calculer le module et un
argument de chacune d’elles.
1 1
2. Calculer S = z1 + z2 et S’ = z1 4 + 𝑧2 4 .

EXERCICE 9
1. Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes ℂ les équations :
(E1) : 𝑧 2 + 2z√3 +4 = 0 et (E2) : 𝑧 2 - 2z√3 +4 = 0.
2. Pour tout nombre complexe Z, on pose P(z) = 𝑧 4 − 4𝑧 2 + 16 et on considère dans
ℂ l’équation (E) : P(Z) = 0.
a. Montrer qu’il existe deux valeurs du réel a tel que :
P(z) = (𝑧 2 + az +4) ( 𝑧 2 - az +4).
b. En déduire les solutions de l’équation (E).
3. Soient A, B, C, D, E et F les points d’affixes respectives : √3 + i ; 2i ; −√3 + i ; −√3 -
i ; -2i ; et √3 - i dans le plan muni du repère orthonormé direct (O ; 𝑢⃗ ;⃗⃗𝑣) .
a. Montrer que ces points appartiennent au cercle de centre O et de rayon 2.
b. Placer ces points dans le plan.
EXERCICE 10
𝑧−2𝑖
Pour tout nombre complexe z distinct de -1, on pose : f(z) = . On désigne par A, B, M
𝑧+1
et M’ les points d’affixes respectives -1, 2i, z et f(z) dans le plan complexe muni d’un
repère orthonormé (O, I, J).
1) Interpréter géométriquement le module de f(z) : d’une part à l’aide de O et M’, et
d’autre part à l’aide des points M, A et B.
En déduire l’ensemble (D) des points M lorsque M’ décrit le cercle de centre l’origine o et
de rayon 1.
2) a) calculer, pour tout z distinct de -1, :|f(z) - 1| x |z + 1| ; en déduire que
IM’ x AM = √5 .
√5
b) On suppose que M décrit le cercle de centre A et de rayon .
𝟐
Montrer que M’ appartient à un cercle (C) que l’on déterminera.

3
Issaka SAVADOGO Probabilité

EXERCICE 1
Un dé cubique pipé est tel que : Deux faces sont marquées 2 ; trois faces sont marquées 4
et une face est marquée 6. La probabilité pi d’apparition d’une face marquée i est
proportionnelle au nombre i.
1. Calculer p2, p4, p6.
1 1 1
2. On suppose dans la suite que p2 = 6 ; p4 = 3 et p6 = 2 .
On lance deux fois de suite le dé précédent, on note i le résultat du premier lancer et j le
résultat du 2ème lancer.
On définit la variable aléatoire X qui au couple (i ; j) associe le nombre i – j.
a) Déterminer l’univers image de X
b) déterminer la loi de probabilité de X.

EXERCICE 2
Un sac contient six boules numérotées de 0 à 5. On en extrait simultanément deux boules,
qui portent respectivement les numéros x et y. A chaque tirage on associe la variable
aléatoire X définie de la façon suivante :
𝑥+𝑦
- si x et y sont pairs, X prend la valeur 2
𝑥−𝑦
- si x et y sont impairs, X prend la valeur | 2 |
- si x et y sont de parités différentes, on attribue à X la valeur 0(zéro).
(On rappelle que 0 est pair)
1) a) déterminer les valeurs prises par X.
b) Etablir la loi de probabilité de X.
2) Calculer l’espérance mathématique de X.
3) On extrait dix fois de suite deux boules simultanément avec remise. Quelle est la
probabilité d’obtenir sept fois x et y de même parité. (On exprimera le résultat sous forme
de puissances de 2, 3 et 5).

EXERCICE 3
Une urne contient 12 boules numérotées de 1 à 12. On tire simultanément trois boules.
On suppose que tous les résultats possibles d’un tel tirage sont équiprobables. On
désigne par a, b et c les numéros de trois boules tirées.
Déterminer la probabilité de chacun des évènements suivants :
A : « a, b et c sont des termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison 3 ».
B : « a, b et c sont es termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 2 ».
C : « a, b et c sont des termes consécutifs d’une suite arithmétique de raison -2 ».

NB : On donnera les résultats sous forme de fractions irréductibles.

EXERCICE 4
Une urne contient 5 boules blanches et 4 boules rouges indiscernables au toucher.
On effectue n tirages successifs (n entier supérieur ou égal à 1) d'une boule en respectant
la règle suivante : si la boule tirée est rouge, on la remet dans l'urne ; si elle est blanche,
on ne la remet pas.
Les parties A et B sont indépendantes.
Partie A
4
Issaka SAVADOGO Probabilité

Dans cette partie n = 3. On donnera les résultats sous forme de fractions irréductibles.
Si k est un entier compris entre 1 et 3, on note Ek l'événement
<<seule la k ième boule tirée est blanche>>.

1. Montrer que la probabilité de l'événement E1 est

5
P (E1) =
36

2. Calculer les probabilités des événements E2 et E3.


En déduire la probabilité qu'on ait tiré une seule boule blanche à l'issue des 3 tirages.
3. Sachant que l'on a tiré exactement une boule blanche, quelle est la probabilité que
cette boule blanche ait été tirée en dernier ?

Partie B
On effectue maintenant n tirages.

4. Déterminer, en fonction de n, la probabilité pn de tirer au moins une boule blanche en


n tirages.
5. Quelles valeurs faut-il donner à n pour que : pn > 0, 99 ?

EXERCICE 5
On considère deux urnes U1 et U2.
L’urne U1 contient 17 boules blanches et 3 boules noires indiscernables au toucher.
L’urne U1 contient 1 boule blanche et 19 boules noires indiscernables au toucher.
On réalise des tirages en procédant de manière suivante :
Etape 1 : On tire au hasard une boule dans U1 , on note sa couleur et on la remet dans U1.
Etape n (n≥ 2) :
Si la boule tirée a l’étape (n – 1) est blanche, on tire au hasard une boule dans U1, on note
sa couleur et on la remet dans U1.
Si la boule tirée a l’étape (n – 1) est noire, on tire au hasard une boule dans U2, on note sa
couleur et on la remet dans U2.
On note An l’événement « le tirage a lieu dans l’urne U1 a l’étape n » et pn sa probabilité.
On a donc p1 = 1.

1. Calculer p2.
2. Montrer que pour tout entier naturel non nul, pn+1 = 0,8pn + 0,05.
On pourra s’aider d’un arbre pondéré.
3. Calculer p3.
4. a) Démontrer par récurrence que pour tout n entier naturel non nul, pn> 0,25.
b) Démontrer que la suite (pn) est décroissante.
c) En déduire que la suite (pn) est convergente vers un réel noté l.
d) Justifier que l vérifie l’équation : l = 0,8l + 0,05. En déduire la valeur de l.

5
Issaka SAVADOGO Probabilité

EXERCICE 6
Une urne A contient 2 boules rouges et 3 boules noires, une urne B contient 3 boules rouges et
deux boules noires.
On tire au hasard une boule de l'urne A :

 si elle est noire, on la place dans l'urne B,


 sinon, on l'écarte du jeu.

On tire au hasard ensuite une boule de l'urne B.


On considère les événements suivants :

R1 : " La boule tirée de A est rouge "

N1 : " La boule tirée de A est noire "

R2 : " La boule tirée de B est rouge "

N2 : " La boule tirée de B est noire "

1. a. Calculer les probabilités des événements R1 et N1.


b. Calculer les probabilités des événements " R2 sachant R1 " et " R2 sachant N1 ". En
27
déduire que la probabilité de R2 est de50.
c. Calculer la probabilité de N2.
2. On répète n fois l'épreuve précédente (tirage d'une boule de A, suivie du tirage d'une
boule de B dans les mêmes conditions initiales indiquées ci-dessus), en supposant les
différentes épreuves indépendantes.
Quel nombre minimum d'essais doit-on effectuer pour que la probabilité d'obtenir au
moins une fois une boule rouge de l'urne B soit supérieure à 0,99 ?

EXERCICE 7

1) On dispose d'une urne U1 contenant trois boules rouges et sept boules noires.
On extrait simultanément deux boules de cette urne ; on considère que tous les tirages
sont équiprobables.
a. Quelle est la probabilité p1 que les deux boules tirées soient rouges ?

b. Quelle est la probabilité p2 que les deux boules tirées soient noires ?

c. Quelle est la probabilité p3 que les deux boules tirées soient de même couleur ?
d. Quelle est la probabilité p4 que les deux boules tirées soient de couleurs différentes ?
2) On dispose aussi d'une deuxième urne U2 contenant quatre boules rouges et six boules
noires.
On tire maintenant deux boules de l'urne U1 et une boule de l'urne U2 ; on suppose que
tous les tirages sont équiprobables.
On considère les événements suivants :
R : " Les boules tirées sont rouges ";

6
Issaka SAVADOGO Probabilité

D : " Les trois boules tirées ne sont pas toutes de la même couleur "
B : "La boule tirée dans l'urne U2 est rouge ".
a. Calculer la probabilité de l'événement R.
b. Quelle est la probabilité de tirer trois boules de même couleur ?
c. Calculer la probabilité conditionnelle pD(B) de l'événement B sachant que
l'événement D est réalisé.
EXERCICE 8
Pendant l’année scolaire, la cantine d’un lycée propose souvent du benga.
Le premier jour de l’année, il y a deux chances sur 5 qu’elle propose du benga.
Si elle en propose un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle en propose le lendemain.
Si elle n’en propose pas un jour, il y a une chance sur 3 qu’elle n’en propose pas le
lendemain.
On appelle 𝐽𝑛 l’évènement « la cantine propose du benga le nième jour » et 𝐾𝑛 l’évènement
« la cantine n’en propose pas le nième jour ».
Soit 𝑝𝑛 la probabilité de l’évènement𝐽𝑛 .
1. Déterminer p (𝐽2 /𝐽1 ) et p (𝐽2 /𝐾1 ). En déduire𝑝2 .
1 2
2. Montrer que 𝑝𝑛 = 𝑝𝑛−1 +
3 3
1
3. Soit (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ∗ la suite définie par 𝑢𝑛 = 𝑝𝑛 − .
2
a) Montrer que (𝑢𝑛 )𝑛𝜖ℕ∗ est une suite géométrique dont on donnera le premier terme et la
raison.
b) Calculer 𝑢𝑛 puis 𝑝𝑛 en fonction de n.
c) Un élève de l’établissement, fin mathématicien, ne mange à la cantine que les jours
pairs.
Montrer qu’à chaque fois qu’il se rend à la cantine la probabilité qu’il a de manger du
1 8
benga est comprise entre et .
2 15
EXERCICE 9
On dispose de deux urnes U1 et U2. L’urne U1 contient 4 boules rouges et 2 boules
blanches et l’urne U2 contient 2 boules rouges et 4 boules blanches. On suppose que les
boules sont indiscernables au toucher.
1) On effectue dans l’urne U1, quatre tirages d’une boule avec remise.
a) Quelle est la probabilité d’avoir exactement une boule rouge au bout des 4 tirages ?
b) Quelle est la probabilité de n’obtenir une boule rouge qu’au 4ème tirage.
2) On lance une pièce de monnaie parfaite :
- si le résultat est « pile » on décide de tirer uniquement dans U1
- si le résultat est « face » on décide de tirer uniquement dans U2.
Une boule étant tirée dans les conditions de l’expérience décrite.
a) Calculer la probabilité qu’elle soit rouge.
b) Calculer la probabilité qu’elle provienne de U1 sachant qu’elle est rouge.

Exercice 10
Une urne contient trois boules vertes portant le numéro 0, deux boules rouges portant le
numéro 5 et une boule noire portant le numéro a (a est un entier naturel non nul, différent
de 5 et de 10).
Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
Un joueur tire simultanément trois boules de l'urne.
1. Quelle est la probabilité pour qu'il tire :

7
Issaka SAVADOGO Probabilité

a) trois boules de la même couleur,


b) trois boules de couleurs différentes,
c) deux boules et deux seulement de la même couleur.
2. Le joueur reçoit, en francs, la somme des numéros marqués sur les boules tirées. Les
gains possibles du joueur sont donc :
0 ; 5 ; 10 ; a ; 5 + a ; 10 + a.
a) Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur, déterminer la loi de probabilité de
X.
b) Calculer l'espérance mathématique de X en fonction de a.
c) Calculer a pour que l'espérance de gain du joueur soit de 20 francs.

8
Issaka SAVADOGO Calcul Intégrales – Equations différentielles

Exercice 1
En admettant leur existence, calculer les intégrales suivantes:

𝜋 1 𝑥 2 +1 3 𝑥+1 2
a)∫0 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠 5 (𝑥)𝑑𝑥 ; b) ∫0 𝑑𝑥 ; c) ∫1 𝑑𝑥 ; d) ∫1 𝑥(𝑙𝑛𝑥)2 𝑑𝑥
(𝑥 3 +3𝑥+1)4 √𝑥 2 +2𝑥+3
4 1 𝑒2 1 2 2 −𝑥+4 1 𝑥
e) ∫1 𝑑𝑥 ; f) ∫𝑒 𝑑𝑥 ; g) ∫0 (2𝑥 − 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; h) ∫−1 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥
√𝑥(1+√𝑥)2 𝑥𝑙𝑛𝑥
𝜋 𝜋
1 𝑒 2𝑥 4 (𝑥)𝑑𝑥 2 𝜋 𝑒 𝑙𝑛2 𝑥
i) ∫0 1+𝑒 2𝑥 𝑑𝑥 ; j) ∫0 𝑐𝑜𝑠
2 ; k) ∫ 𝑠𝑖𝑛 (2𝑥 + 2 ) 𝑑𝑥 ; l) ∫1

𝜋
𝑥
𝑑𝑥
4

EXERCICE 2
1
On considère l suite (In) définie pour n ∈ ℕ par : In = ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡
1. Calcul des premiers termes
a. Calculer I0
b. A l’aide d’une intégration par partie, calculer I1
2. Etude de la convergence de (In).
a. Montrer que la suite (In) est positive
b. Montrer que la suite (In) est décroissante
c. En déduire que la suite (In) converge
3. Calcul de la limite de la suite la suite (In).
1
a. Démontrer que pour tout entier naturel n : In+1 = (n+1) In -
𝑒
1 1
b. Démontrer que pour tout entier naturel non nul : ≤ In≤
(𝑛+1)𝑒 𝑛𝑒
c. En déduire la limite de la suite (In )

EXERCICE 3
1 𝑑𝑥
Soit I = ∫0
√𝑥 2 +2

1) Calculer la dérivée de la fonction x⟼ √𝑥 2 + 2


2) En déduire la dérivée de la fonction f définie sur [0,1] par f (x) = ln (x + √𝑥 2 + 2 )
3) Calculer la valeur de I.
EXERCICE 4
𝑥 𝑙𝑛𝑥
On définit 𝜙 sur [1; +∞[ par 𝜙(𝑥) = ∫1 (1+𝑥)3
𝑑𝑥 .

1) Justifier l’existence de 𝜙.
1 𝑎 𝑏 𝑐
2) Déterminer trois réels a, b et c tels que pour tout x𝜖]0; +∞[, 𝑥(1+𝑥)2 = 𝑥 + 1+𝑥 + (1+𝑥)2
𝑥 1
3) a) Soit X ≥ 1. Calculer ∫1 𝑑𝑥
𝑥(1+𝑥)2
b) En intégrant par parties, calculer 𝜙(𝑥) en fonction de x.
𝑙𝑛𝑥 1 1
c) Montrer que lim = 0. En déduire que lim 𝜙(𝑥) = 2 (𝑙𝑛2 − 2)
𝑥⟶+∞ (1+𝑥)2 𝑥⟶+∞
EXERCICE 5

9
Issaka SAVADOGO Calcul Intégrales – Equations différentielles

2𝑙𝑛𝑥
Soit f la fonction définie sur]0; +∞[ par : f (x) =
𝑥 2 +𝑥

1) Montrer que : ∀𝑥 > 1


𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
≤ 𝑓(𝑥) ≤
𝑥2 𝑥
4 𝑙𝑛𝑥 4 𝑙𝑛𝑥
2) a) Calculer I = et J = ∫2 𝑥2 𝑑𝑥(On pourra utiliser l’intégration par parties).
∫2 𝑥 𝑑𝑥
4
b) Déduire un encadrement de K = ∫2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
3) Soit l’aire A exprimée en cm2 définie comme étant l’ensemble des points M (x , y) tels
2≤𝑥≤4
que : {
0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
Exprimer A en fonction de K, puis en déduire un encadrement de A en cm2
EXERCICE 6
𝜋 𝜋
Soit I et J les intégrales définies par : I = ∫02 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥 et J = I = ∫02 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥𝑑𝑥.

1. Soit f et u les fonctions définies sur [0; +∞[ par :


f (x) = (𝑐𝑜𝑠𝑥 – 𝑠𝑖𝑛𝑥) 𝑒 𝑥 et u (x) = 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 .
a) Démontrer que u est une primitive de f sur [0; +∞[.
𝜋
b) En déduire la valeur exacte de l’intégrale K = ∫0 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
2

2. a) Déterminer la fonction dérivée 𝑓 ′ de f.


b) En déduire la valeur exacte de l’intégrale I.
3. a) Déterminer les relations entre I, J et K.
b) En déduire la valeur exacte de l’intégrale J.

EXERCICE 7

1. Résoudre l’équation différentielle (E) : y’’ + 2y’ + y = 0.


2. Soit (E’) l’équation différentielle : y’’ + 2y ’ + y = x + 3.
Déterminer les réels a et b tels que la fonction h définie par h(x) = ax + b ,
soit solution de (E’).
3. a) Démontrer que g est solution de (E’) si et seulement g – h est solution de (E).
b) Résoudre alors (E’).
c) Déterminer la solution f de (E) telle que : f (0) = 2 et f’(0) = -1.
4. Soit la fonction k définie par k (x) = (x + 2)𝑒 −𝑥
a) Étudier les variations de k.
b) Déterminer l’équation de la tangente (T) à la courbe (C) de k au point d’abscisse 0.
c) Démontrer que le point I(0 ; 2) est un point d’inflexion de la courbe (C).
d) Tracer (C) et (T) dans le plan muni du repère orthonormé (O ; 𝑖, 𝑗)

EXERCICE 8

1. Déterminer la solution f de l’´equation différentielle (E) : y’’ + 4y′ + 4y = 0


vérifiant la condition initiale f(0) = 0 et f′(0) = 1.
2. Soit g la fonction définie par : g(x) = (x + 3)𝑒 −2𝑥
a) Montrer que g est une solution de (E).
b) Déterminer une primitive G de g en utilisant :
i : l’équation différentielle (E).

10
Issaka SAVADOGO Calcul Intégrales – Equations différentielles

ii : une intégration par parties.


1 1
3. Soit F la fonction définie par : F(x) = −4 (2x + 1)𝑒 −2𝑥 +4
a) Montrer que la restriction H de F à [0 ; +∞ [est une bijection de [0 ; +∞[ sur un
Intervalle à préciser.
b) Déterminer l’ensemble de dérivabilité de𝐻 −1, fonction réciproque de H.

EXERCICE 9

1. Résoudre l’équation différentielle y" + y = 0.


2. Soit E l’ensemble des fonctions définies et deux fois dérivables sur IR telles que pour
𝜋
tout x 𝜖 IR, f’(x) + f ( 2 − 𝑥) = 0, où f’ désigne la fonction dérivée de f.
a) Soit g la fonction définie sur IR par g(x) = cos x.
Vérifier que g est un élément de E.
𝜋
b) Soit f un élément de E. Vérifier que, pour tout réel x, f’’(x) = f ’ ( − 𝑥)
2
.c) En déduire que si f est un élément de E alors f est une solution de l’équation
différentielle
y" + y = 0.
d) Déterminer alors l’ensemble E.

EXERCICE 10

Un bloc de métal est déposé dans un four dont la température constante est de 1000°.
La température  est une fonction du temps t(en heures) qui vérifie l’équation différentielle
(E) : ’(t) = k(1000 - (t)), k∈ ℝ∗+ .
1) On pose y(t) = (t) – 1000. Ecrire une équation différentielle (F) satisfaite par y.
2) Résoudre (F), puis (E).
3) Le bloc initialement à 40°C est déposé dans le four au temps t0 = 0.Sa température est de
160°C au bout d’une heure. En déduire l’expression de (t) en fonction de t uniquement.
4) a) calculer la température au temps t = 3
b) Déterminer le temps T à partir duquel la température du bloc dépassera 500°C.
7 7 25
On donne : ( 8 )3 ≈ 0,7 ; ln8 ≈ -0,13 ; ln48 ≈ - 0,65.

11
Issaka SAVADOGO Courbes paramétrées

Exercice 1
On considère dans le plan muni d’un repère orthonormée (o ; 𝑖 ;⃗j ) d’unité graphique :
2cm, la courbe (Γ) de representation paramétrique :

x (t) = esint
{ ,t∈ℝ
y (t) = cost

1) Montrer que les fonctions numériques x et y de la variable réelle t, sont périodiques de


période 2π.
2) a) comparer les points M (t) et M (π – t) où M est un point de (Γ).
π π π 3π
b) Montrer que pour tout t ∈ [- 2 ; 2 ], (π – t) ∈ [ 2 ; ] et en déduire que l’on peut
2
π π
restreindre le domaine d’étude à [- 2 ; 2 ].
3) Etudier et dresser le tableau de variations conjoint des fonctions x et y pour t
π π
appartenant à [- 2 ; 2 ].
4) Tracer la courbe (Γ).

On donne : e ≈ 2,72 ; 𝑒 −1 ≈ 0,37


Exercice 2
Le plan P est rapporté au repère orthonormé direct (0 ; 𝑢
⃗ ;v
⃗ ) unité 4 cm. On considère
l’application F du plan dans lui-même qui, à tout point m d’affixe z, associe le point M
1
d’affixe Z = 2 𝑧 2 - z. Soit t un réel de [- π ; π] et m le point d’affixe z = 𝑒 𝑖𝑡 .
1) Montrer que l’image M de m est le point de coordonnées :
1
x(t) = cos2t − cost
2
{ 1
y(t) = 2 sin2t − sint

Ces relations constituent une représentation paramétrique de la courbe (Γ).


2) comparer x (-t) et x (t) d’une part ; y (-t) et y (t) d’autre part. En déduire que (Γ) admet
un axe de symétrie que l’on précisera.
3) Montrer que x ‘(t) = sint (1 – 2cost). Etudier les variations de x sur [0 ; π].
4) Montrer que y ‘(t) = (cost – 1) (1 + 2cost). Etudier les variations de y sur [0 ; π].
5) Dans un même tableau faire figurer les variations de x et y sur [0 ; π].
𝜋 2𝜋
6) Placer les points de (Γ) correspondant aux valeurs 0 ; 3 ; et π du paramètre t et
3
tracer les tangentes en ces points. (On admettra que pour t = 0 la tangente à (Γ) est
horizontale). Tracer la partie de (Γ) obtenue lorsque t décrit [0 ; π] puis tracer (Γ)
complètement.
Exercice 3
Soit (C) la courbe paramétrée définie par :
𝑥(𝑡) = 2𝑐𝑜𝑠𝑡 − 𝑐𝑜𝑠2𝑡
{ (t ∈ ℝ)
𝑦(𝑡) = 𝑠𝑖𝑛2𝑡
1. Déterminer la période commune des fonctions x et y.
2. Comparer x(-) et y(-t) à x(t) et y(t) ; conclure.
12
Issaka SAVADOGO Courbes paramétrées

3. Etudier les variations de x et y sur[0 ; π].


4. Tracer (C) en indiquant le sens de parcours à l’aide de flèches.
Exercice 4
Soit la courbe (C) définie par les équations paramétriques :

𝑥(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠 2 𝑡. 𝑐𝑜𝑠𝑡 + 1


{ (t ∈ ℝ)
𝑦(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠𝑡𝑠𝑖𝑛𝑡
1) Indiquer la position des points M(t) et M(t + 2 π). En déduire un intervalle d’étude.
2) Indiquer la position des points M(t) et M(-t). On précisera alors la symétrie de la
courbe. En déduire un nouvel intervalle d’étude I.
3) Etudier les variations de x et y sur I. Dresser le tableau de variations simultanées de x
et y.
4) Tracer la courbe (C).
Exercice 5
Soit (C) la courbe paramétrée définie par :

𝑥(𝑡) = 2𝑐𝑜𝑠2𝑡
{ (t ∈ ℝ)
𝑦(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠𝑡 − 𝑠𝑖𝑛𝑡
1. Etudier la périodicité des fonctions x et y.
Comparer la position des points M(t) et M(t + π). En déduire une symétrie.
2. Etudier les variations conjointes des fonctions x(t) et y(t) et tracer la courbe (C).
Exercice 6
On se propose d’étudier et de construire la courbe (C) dont une représentation
paramétrique est :

𝑥(𝑡) = 3𝑐𝑜𝑠3𝑡
{ (t ∈ ℝ)
𝑦(𝑡) = 3𝑠𝑖𝑛2𝑡
1. Que se passe t-il si on change t en t + π ? Que peut-on en déduire pour la courbe
(C) ?
2. Que se passe t-il si on change t en - t ? Que peut-on en déduire pour la courbe (C) ?
3. Etudier et construire (C).
Exercice 7
On considère la courbe paramétrée (C) définie par :

𝑥(𝑡) = 𝑐𝑜𝑠 3 𝑡
{ (t ∈ ℝ)
𝑦(𝑡) = 𝑠𝑖𝑛3 𝑡
𝜋
1. Calculer la dérivée de la fonction x et étudier son signe sur l’intervalle [0 ; 2 ].
𝜋
2. Calculer la dérivée de la fonction x et étudier son signe sur l’intervalle [0 ; 2 ].
3. Donner une période commune aux fonctions x et y. Conséquence graphique ?
4. Etudier la parité des fonctions x et y. Conséquence graphique ?
5. Calculer x (π-t) et y (π-t). Conséquence graphique ?
6. Déduire de ce qui précède la courbe représentative de (C).

13
Issaka SAVADOGO Courbes paramétrées

Exercice 8
Le plan P est rapporté au repère orthonormé direct (0 ; 𝑢 ⃗ ). (C) est l’ensemble des points
⃗ ;v
𝑥(𝑡) = 3sin(𝑡) + sin(3𝑡)
M(t) de coordonnées : {
𝑦(𝑡) = 2 cos(𝑡) + cos(2𝑡)

1. Comparer M (t) et M (-t)


2. Comparer M (t + 2𝜋) et M (t).
3. Dresser le tableau de variation de x (t) et y (t) sur [0, 𝜋].
4. Construire la courbe (C).
Exercice 9
𝑥(𝑡) = (1 + 𝑐𝑜𝑠𝑡)𝑐𝑜𝑠𝑡
Nous considérons la courbe paramétrée suivante : {
𝑦(𝑡) = (1 + 𝑐𝑜𝑠𝑡)𝑠𝑖𝑛𝑡
On admet que l’axe des abscisses est tangent a cette courbe a l’origine.

1. Comparer M (t). et M (t + 2𝜋).


2. Comparer M (t) et M (-t).
3. En déduire qu’il est suffisant d’étudier la courbe sur [0, 𝜋].
Donner son tableau de variation sur cet intervalle.
4. Construire cette courbe.

14
Issaka SAVADOGO Géométrie dans l’espace

Exercice 1
L’espace est muni d’un repère orthonormé (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ), unité graphique 2 cm.
Soient les points A (-2 ; 1 ; -4) ; B (2 ; 3 ; 1) ; C (2 ; 2 ; -1) et D (-3 ; -1 ; 3).
Soient les points E, F, G et H tel que ABFCDEGH soit un parallélépipède.

1) Déterminer les coordonnées du point F.


⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀ 𝐴𝐶
2) Calculer 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . En déduire l’aire du parallélogramme ABFC et du triangle ABC en
2
cm .
3) Calculer la distance d du point D au plan (ABC).
4) Calculer en cm3 le volume V de la pyramide de sommet D et de base ABFC.
5) Calculer le volume V’ du parallélépipède ABFCDEGH.

Exercice 2
Dans l’espace muni d’un repère orthonormée direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ), on considère les points
A (1 ;0 ; 0) ; B (0 ; 2 ; 0) ; C (0 ; 0 ; 3).
1) Calculer les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 ⋀ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .
Soit I le point de coordonnées (1 ; 2 ; 3).
2) Calculer la distance de I au plan (ABC). Les points A, B, C et I
sont – ils – coplanaires ?
3) a) Calculer A1 l’aie du triangle AB en unité d’aire.
b) Déterminer le volume V (en unité de volume) de la pyramide de sommet I et de base le
triangle ABC.
4) Soit D le point de coordonnées (1 ;-2 ; 3).
a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
b) Calculer l’aire A2 du quadrilatère ABCD.

Exercice 3
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; k ⃗ ), on considère
A (2 ; 1 ; 2) ; B (2 ; 2 ; 1) ; C (2 ; -1 ; -1) et D (1 ; 3 ; 0) ( Unité : 1cm)
1) a) Calculer les coordonnées du vecteur 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀ 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
b) Les points A, B, C et D sont – ils coplanaires ?
2) a) Déterminer les coordonnées du point E tel que BDEC soit un parallélogramme.
b) Déterminer en cm2, l’aire S du parallélogramme BDEC.
3) Déterminer en cm3 le volume V de la pyramide de sommet A et de base le
parallélogramme BDEC.
Exercice 4
Dans l’espace muni d’un repère orthonormée direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ). On donne les points
A (3 ; 2 ; -1) et H (1 ; -1; 3).
1) Calculer la distance AH.
2) Déterminer une équation du plan (P) passant par H et perpendiculaire à la droite (AH).
3) On donne les points B (-6 ; 1 ; 1) ; C (4 ; -3 ; 3) ; D (-1 ; -5 ; -1).

15
Issaka SAVADOGO Géométrie dans l’espace

a) Démontrer que les points B, C et D appartient au plan (P).


⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀ 𝐵𝐷
b) Calculer les cordonnées du produit 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
c) Démontrer que l’aire du triangle BCD est égale à 5√29.
145
d) Démontrer que le volume du tétraèdre ABCD est égal à .
3

Exercice 5
L’espace orienté est rapporté à un repère orthonormé direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ).
On considère les points A (1 ; 1 ; -1,5) ; B (0 ; 1 ; -1) ; C (-4 ; -3 ; -2) et D (1 ; 1 ; -1)

1. a) Montrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.


b) Ecrire une équation cartésienne du plan (ABC).
2. Montrer que les points A, B, C et D ne sont pas coplanaires.
3. Les trois points A, B, C et D définissent un tétraèdre ABCD. Calculer le volume du
tétraèdre ABCD.
Exercice 6
On considère l’espace E rapporté à un repère orthonormé direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ).
Soient les points A (3 ; -2 ; 2) ; B (6 ; 1 ; 5) ; C (6 ; -2 ; -1) et D (0 ; 4 ; -1).
1. Déterminer le produit vectoriel 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀ 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ et en déduire que les points A, B et C sont
trois points non alignés.
2. a. Montrer que le triangle ABC est rectangle en A.
b. Ecrire une équation cartésienne du plan (P1) orthogonal à la droite (AC), passant par A.
c. Vérifier que le plan (P2) d’équation x + y + z – 3 = 0 est orthogonal à la droite (AB) et
passe par A.
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐵
3. a. Calculer les produits scalaires𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ .
En déduire que la droite (AD) est orthogonale au plan (ABC).
b. Calculer le volume V du tétraèdre ABCD.

Exercice 7
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ), on considère les points :
A (-4 ; 6; -1) ; B (1 ; 2 ; 2) ; C (-1 ; 4 ; 3).
1. a)Démontrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.
b) Calculer l’aire du triangle ABC.
2. Ecrire une équation cartésienne du plan (ABC).
3. Soit I le milieu de [AC], et D = SI(B) où SI désigne la symétrie de centre I.
a) Démontrer que les points A, B, C et D sont coplanaires.
b) Donner la nature du quadrilatère ABCD et puis calculer son aire.

16
Issaka SAVADOGO Géométrie dans l’espace

Exercice 8
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ), on considère les points :
A (2 ; 1; -1) ; B (-2 ; 1 ; -1) ; C (0 ; -2 ; -1) ; A’ (2 ; 1; 3) ; B’ (-2; 1 ; 3) ; C’ (0 ; -2 ; 3).

1) Quelle est la nature du triangle ABC ? Que représente la droite (CO) pour ce triangle ?
2) Montrer que le solide déterminé par les points ABCA’B’C’ est un prisme droit.
3) Quelle est la hauteur de ce prisme ?
L’unité de longueur sur le repère étant 1 cm, calculer :
a) L’aire de la surface latérale du prisme
b) L’aire de la surface totale du prisme
c) Le volume du prisme

Exercice 9
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct (o ; 𝑖 ;⃗j ; ⃗k ), on considère les points :
1 1
A (0 ;0 ; 3) ; B (0 ; 1 ; 1) ; C (1 ; 0 ; 1) ; D (2 ; 0; 0) ; E (0; 2 ; 0) ; F (0 ; 0 ; 1).

1) Montrer que A, B et C ne sont pas alignés. De même pour les points D, E et F


2) Donner une équation du plan passant par A, B et C. De même pour les points D, E et F.
3) Montrer que ces deux plans sont parallèles.
Exercice 10

Soit ABCDEFGH un cube. L’espace est oriente par le repère orthonormé (A ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ;⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AD ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AE ),
I est le milieu de [EF] et K est le centre du carre ADHE.

1) Faire une figure et y placer tous les points ci – dessus et déterminer dans le repère
donne par l’énoncé les coordonnées de tous les points.
𝐵𝐾 = ⃗⃗⃗⃗
2) Montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐺 ∧ ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴. En déduire l’aire du triangle IGA.
3) Calculer le volume du tétraèdre ABIG.
Exercice 11

On a les points de l’espace suivants : A (2 ;0 ; 0) ; B (2 ; 2 ; 0) ; C (0 ; 2 ; 0) ; D (1 ; 1; √3)

1) Etablir des équations cartésiennes des plans ABC, OAD et OCD.


2) Trouver 𝛼 ∈ [0; √3] tel que le point I (1 ;1 ; 𝛼) soit équidistant des plans ABC, OAD et
OCD.
3) En déduire l’équation de la sphère inscrite dans la pyramide OABCD.

17
Issaka SAVADOGO Statistique

Exercice 1
Soit la série statistique double

xi 11 123 176 183 191 145 162 134 160


yi 12 37 21 43 62 77 92 80 32
1) Représenter graphiquement cette série.
2) Déterminer graphiquement une droite d’ajustement.
3) Déterminer une équation de la droite d’ajustement par la méthode de Mayer.
Exercice 2
Le tableau suivant donne les résultats d’une étude réalisée sur un produit P ; x représente
le prix de vente unitaire du produit exprimé en FCFA ; y représente la quantité du produit
P disponible sur le marché, exprimé, en milliers.

xi en FCFA 30 35 45 60 80 100
yi en milliers 12,5 13 13 15 15,5 16
On considère l’ensemble Mi des points (xi,yi), où 1≤ 𝑖 ≤ 6.
1) a) construire le nuage de points Mi.
b) Un ajustement affine de ce nuage semble t-il raisonnable ? Justifier la réponse.
2) a) construire la droite (∆) d’ajustement affine obtenue par la méthode de Mayer.
On prendra pour premier sous-nuage les trois premiers points et pour le deuxième les
trois derniers.
b) Déterminer une équation de (∆) sous forme y = ax + b, a et b étant deux réels à
préciser.
3) En utilisant l’équation de (∆), estimer :
- La quantité de produit P disponible sur le marché pour un prix de vente de 150 F.
- Le prix de vente si la quantité du produit P disponible sur le marché est 20.000 F.

Exercice 3
Dans les premiers mois de sa naissance, un nourrisson est régulièrement pesé.
Voici le tableau où la variable x représente le nombre de jours après la naissance et la
variable y le poids en kg.

X 5 7 9 13 17 19 22 24
Y 3,65 3,78 3,80 3,85 3,93 4,00 4,09 4,15
1) Représenter le nuage de points associé à cette série.
2) Calculer les coordonnées du point moyen du nuage
3) Tracer par la méthode de Mayer la doite d’ajustement du nuage de point associé à
cette série.
4) Quelle pourrait être, graphiquement une estimation du poids du nourrisson le
vingtième jour de sa naissance ?
5) Donner une équation de la droite d’ajustement tracée à la question 3.

18
Issaka SAVADOGO Statistique

Exercice 4
Le tableau ci – dessous représente la population X de 6 pays et le nombre y
d’analphabètes de chacun de ces pays (tous exprimés en millions d’habitants).

Pays P1 P2 P3 P4 P5 P6
Populations 13,9 3,4 2,7 1,15 0,42 7,153
Nombre 3,9337 1,9584 1,43 0,38 0,08 3,43
d’analphabètes
a) Représenter le nuage de points associé à cette série statistique.
(On prendra en abscisss 1 cm, et en ordonnées 4 cm, pour un million d’habitants).
b) Déterminer les coordonnées du point moyen G de cette série statistique.
c) Déterminer en utilisant la méthode de Mayer une équation cartésienne de
la doite d’ajustement affine de ce nuage de points.
d) Donner une estimation du nombre d’analphabètes qu’aura le pays P6
lorsque la population de ce pays atteindra 10,2 millions d’habitants.
Exercice 5
Une Enterprise fabrique des vêtements. Dans le tableau suivant, on a indiqué pour les
sept premiers mois de l’année 2008 la production journalière moyenne de pulls.

Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet


Rang du mois xi 1 2 3 4 5 6 7
Production 200 210 260 265 270 300 315
journalière yi
La direction devra fermer l’atelier de fabrication de pulls si la production moyenne
journalière n’atteint pas 350 pulls à la fin de l’année 2008.
On considère le nuage de points Mi (xi ; yi) associé au tableau ci – dessus, relativement à
un repère orthonormé (0 ; 𝑖 ; j ) ;prendre pour unités : abscisse : 1cm par rang de mois ;
ordonnée : 1 cm pour 20 pulls produits.
1. a) Représenter le nuage de points dans le repère (0 ; 𝑖 ; j ).
b) Calculer les coordonnées du point G et placer ce point.
2. a) Calculer les coordonnées du point moyen G1 associé aux quatre premiers points du
tableau, puis celles du point G2 associé aux trois derniers points.
b) Déterminer une équation de la droite (G1 G2) et la tracer.
3. On admet que (G1 G2) réalise un ajustement du nuage de points.
a) Déterminer par le calcul la production journalière moyenne de pulls en décembre2008.
b) Comment peut – on retrouver graphiquement ce résultat ?
4. L’atelier de fabrication de pulls a – t il été fermé en fin décembre 2008 ? Justifier votre
réponse.

19
Issaka SAVADOGO Statistique

Exercice 6
Le tableau suivant donne le montant des prêts octroyés par une banque à des associations
féminines entre 2002 et 2007.

Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007


Rang de l’année x 1 2 3 4 5 6
Montant des prêts en millions de
4,5 5 5,2 5,8 6,3 7,1
francs CFA y

1) Représenter le nuage de points Mi (xi ; yi) associé à cette série statistique dans un
repère orthogonal. On prendra 1 cm pour une unité en abscisse et 1 cm pour un
million en ordonnée.
2) Soit (Δ) la droite d’ajustement de Mayer obtenue par regroupement des trois
premiers points et des trois derniers points du nuage. Soit G1 le point moyen des trois
premiers points et G2 celui des trois derniers points du nuage.
a) Calculer les coordonnées de G1et G2.
b) Construire la droite (Δ).
c) Déterminer l’équation réduite de (Δ).

On suppose que l’évolution du montant des prêts faits aux associations féminines reste la
même au cours des années à venir.
A partir de quelle année le montant des prêts sera-t-il strictement supérieur au double de
celui de 2009 ?

Exercice 7
Le tableau suivant donne le pourcentage yi de la consommation médicale des ménages a
revenu moyen dans la consommation globale des ménages pour les six années considérées.

Année 1970 1975 1980 1981 1982 1983


Rang xi de 0 5 10 11 12 13
l’année
Pourcentage 9,4 10,9 11,8 12,1 12,3 12,5
yi
1) .Représenter le nuage de point dans un repère orthogonal
2) Tracer la droite (D) d’équation y = 0,23x + 9,52. D) semble – t –elle ajuster ce nuage ?
3) Vérifier que le point moyen du nuage est un point de (D).
4) On suppose que (D) réalise un ajustement affine du nuage et qu’il en sera ainsi au cours
des prochaines années.
a) Quel sera le pourcentage de la consommation médicale en l’an 2000 ?
b) A partir de quelle année le pourcentage de la consommation médicale dépassera – t-
il 25% ?
c) cet ajustement affine peut – il rester valable 400 ans ?

20
Issaka SAVADOGO Problèmes

Problème 1 : BAC D Session de juin 1987 Niger


Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖 ;⃗j ) (Unité : 2 cm). On donne les
approximations suivantes : e≅ 2,7 ; √2 ≅ 1,4.
Soit f la fonction numérique de la variable réelle x définie par :

𝑓(𝑥) = 2𝑥𝑙𝑛(−𝑥), 𝑠𝑖 𝑥 < 0


{
𝑓(𝑥) = 𝑥 + √𝑥 2 + 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0

Partie A
1. a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 𝑥0 = 0. La fonction f est-elle continue
sur ℝ ? Sur quel intervalle de ℝ f est-elle dérivable ?
b) Montrer existence dune branche parabolique en -∞, pour la courbe représentative
de f. Quelle direction a-t-elle ?
1
2. a) Montrer que la droite d’équation y = 2x + 2 est une asymptote pour la courbe (C) de
f. Quelle est la position de (C) par rapport a cette droite, quand x→ +∞?
b) Montrer que pour 𝑥 ≥ 0 (C) ne coupe pas l’asymptote
3. a) Etudier les variations de f. Montrer l’existence de deux extrema A et B dont on
calculera les coordonnées.
−1
b) Calculer f(-e), f(-1), f( 𝑒 ), f(0), f(1).
Dresser le tableau de variations de f.
c) Dessiner la courbe (C) dans le repère (O ; 𝑖 ;⃗j ). reporter les demi-tangentes, puis la
tangente a la courbe de direction l’axe des abscisses.
Déterminer l’équation de la tangente a (C) en 𝑥0 = 1. Ne pas chercher a calculer

Partie B
1. Démontrer que la restriction de f a [1,+∞[ admet une bijection réciproque 𝑓 −1 dont
on précisera l’ensemble de définition et l’ensemble image. Ne pas chercher a
calculer 𝑓 −1 (𝑥), mais dessiner sa courbe représentative(𝐶𝑓−1 ) dans le même repère
que celui de (C).
2. Calculer en cm2, l’aire géométrique du domaine A limite par les frontières x = -1 ;
−1
x= , l’axe des abscisses et la courbe (C).
𝑒
On effectuera une intégration par parties. Ne pas chercher simplifier les résultats
obtenus à la fin du calcul.
Partie C
Un point M(x,y) est anime d’un mouvement plan, curviligne, et sa position en fonction de t est
données par :
𝑥 =𝑡+1
{ , avec 𝑡 ≥ 0
𝑦 = 𝑡 + 1 + √𝑡 2 + 3𝑡 + 2

Montrer que la trajectoire de M est une partie de (C) que l’on précisera.

21
Issaka SAVADOGO Problèmes

Problème 2 : BAC D Session de juillet 1999 Niger


Partie A

On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :

xlnx si x > 0
f(x) = {
x − 1 + ex si x ≤ 0

On désigne par (C) la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère
orthonormé (O ; 𝑖 ;⃗j ) (Unité : 2 cm).

1. Déterminer l’ensemble de définition Df de f.


2. La fonction f est – elle continue en x = 0 ?
3. Etudier la dérivabilité de f en x = 0.
4. En déduire que la courbe (C) admet au point O une demi – tangente a gauche dont on
donnera une équation.
5. Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et étudier les
variations de f.
6. Montrer que la droite (D) d’équation y = x – 1 est asymptote a la courbe (C).
7. Tracer la courbe (C), la droite (D) et la demi-tangente a gauche a (C).
8. Déterminer les abscisses des points d’intersection de (C) avec l’axe des abscisses. Soit
A le point d’intersection dont l’abscisse est strictement positive. Ecrire l’équation de la
tangente (∆) à la courbe (C) au point A.
Déterminer les coordonnées du point B, intersection de (∆) avec l’axe des ordonnées.

Partie B

Soit 𝜆 un réel strictement positif, calculer en intégrant par parties :


e
I (𝜆) = ∫λ xlnxdx
Exprimer en cm2 l’aire de la portion du plan limitée par (C), l’axe des abscisses et les
droites d’équation x = 1 et x = e (On donnera une valeur approchée du résultat a 10-2
près.

Partie C
Soit g a restriction de f a l’intervalle J = [1; +∞[.

1. Montrer que g est une bijection de J sur un intervalle K que l’on déterminera.
2. On note 𝑔−1 la bijection réciproque de g. tracer dans le repère précédent la courbe
(Γ) représentative de 𝑔−1 .
NB : On ne demande pas d’expliciter 𝑔−1

22
Issaka SAVADOGO Problèmes

Problème 3 : BAC D Session de juin 2000 Niger


La partie C est indépendante des parties A et B.

Partie A
On considère es deux équations différentielles (E) et (H) suivantes dans lesquelles y est
une fonction numérique de la variable réelle x, e désignant la base du logarithme
népérien :

(E) : 𝑦 " − 9𝑦 = 6𝑒 −3𝑥 (H) : 𝑦 " − 9𝑦 = 0

1. Vérifier que la fonction numérique u définie par : u(x) = -x𝑒 −3𝑥 est une solution
particulière de (E).
2. Déterminer la solution générale de (H).
3. Soit f une fonction numérique deux fois dérivable.
a) Montrer que f est une solution de (E) si et seulement si f – u est solution de (H).
b) En déduire toutes les solutions de (E) et donner la solution particulière f de (E)
vérifiant : lim 𝑓(𝑥) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = 0
𝑥⟶+∞
Partie B
On considère la fonction la fonction numérique g de la variable réelle x définie par :
1
g(x) = - (𝑥 + 3) 𝑒 −3𝑥 .
Soit (C) la courbe représentative de g dans le plan rapporte au repère orthonormé (O ; 𝑖 ;⃗j )
(Unité : 3 cm).

1. Etudier les variations de g et dresser son tableau de variations.


1
2. Donner l’équation de la droite (T1) tangente a la courbe (C) au point d’abscisse x =- 3.
1
3. Donner l’équation de la droite (T2) tangente a la courbe (C) au point d’abscisse x = 3.
4. Tracer (T1), (T2) et (C)
𝑡
5. Soit t un réel positif. Calculer l’intégrale : I (t) = ∫− 1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
3
6. Déterminer la limite de I (t) lorsque t→ +∞.
Partie C
Soient a et b deux nombres réels.
On considère la fonction numérique 𝑓𝑎,𝑏 de la variable réel x définie par :
𝑓𝑎,𝑏 (𝑥) = [𝑥 2 − 2(𝑎 + 1)𝑥 + 2(𝑎 + 1) + 𝑏]𝑒 𝑥

1. Etudier les sens de variation de la fonction 𝑓𝑎,𝑏 et dresser son tableau de variation ;
discuter selon les valeurs de a et b.
2. On suppose que les réels a et b sont les résultats de deux lancers successifs d’un dé
dont les faces, numérotées de 1 a 6, ont la même probabilité d’apparition.
Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :

23
Issaka SAVADOGO Problèmes

Evénement A : « 𝑓𝑎,𝑏 (0)≥ 12 ≫


Evénement B : « 𝑓𝑎,𝑏 admet un maximun est un minimum ≫
Problème 4 BAC D Session 2001 Niger

Le problème comporte deux parties : I et II.

Partie I n étant un entier naturel non nul, on note 𝑓𝑛 la fonction de la variable réel x
𝑛
définie dans l’intervalle ]0, +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 − 𝑛 + 2 ln(𝑥).

1. Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛 . En déduire l’existence d’un réel unique 𝛼𝑛


solution de l’équation 𝑓𝑛 (𝛼𝑛 ) = 0.
2
2. Démontrer que 1≤ 𝛼𝑛 ≤ 𝑒 2 et que ln(𝛼𝑛 ) = 2 − 𝛼𝑛 .
𝑛
3. Exprimer 𝑓𝑛+1 (𝛼𝑛 ) en fonction de 𝛼𝑛 et de n, puis en déduire le sens de variations de
la suite de terme général𝛼𝑛 .
4. Démontrer que la suite de terme général 𝛼𝑛 est convergente. On note l sa limite.
5. En utilisant les résultats de la deuxième question, calculer la limite quand n tend vers
+∞ de ln(𝛼𝑛 ). En déduire l.
Partie II Soit g la fonction définie dans l’intervalle ]0, +∞[ par :
2𝑥−ln(𝑥)
g(x) = et la fonction et la fonction h définie par : h(x) = √𝑥. (C) et (C’) désignent
2√𝑥
les représentations graphiques de g et h respectivement dans un repère orthonormé
(O ; 𝑖 ,⃗j ) du plan (Unité : 2 cm).

1. Calculer les limites de g lorsque x tend vers 0 et lorsque x tend vers +∞.
𝑓1 (𝑥)
2. Vérifier que g’(x)= . En déduire le tableau de variations de g.
2𝑥 √𝑥
3. Préciser les positions relatives des deux courbes (C) et (C’) et calculer la limite lorsque
x tend vers +∞ de [g(x)- h(x)].
4. Tracer les courbes (C) et (C’).
2
5. On pose : I = ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
2 ln(𝑥)
a) Calculer J = ∫1 2 𝑥 𝑑𝑥 a l’aide dune intégration par parties.

b) En déduire la valeur de I.
Problème 5 : BAC D Session de Juillet 2002 Niger

I. Soit (E) l’équation différentielle 𝑦 " + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0.


Déterminer la solution g de (E) verifiant les conditions suivantes : g (0) = 1 et g (1) =
2
; e désignant la base du logarithme népérien.
𝑒
II. 1) On pose h (x) = (1 + x)𝑒 −𝑥 .
On considère la fonction f définie par :

24
Issaka SAVADOGO Problèmes

ℎ(𝑥)
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; +∞[
{ √𝑥 + 1
𝑓(−1) = 0

a) Démontrer que f est continue sur[−1; +∞[.


b) Etudier la dérivabilité de f a droite en x = -1.
c) Calculer : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)
𝒙⟶+∞

d) Etudier le sens de variations de f.


2) Tracer la courbe représentative (𝚪) de f dans un repère orthonormé (Unité : 4 cm)
−𝟏
3) Soit 𝒇𝟏 la restriction de f a l’intervalle[−𝟏; ].
𝟐
−𝟏
a) Démontrer que 𝒇𝟏 est une bijection de [−𝟏; ] sur un intervalle J que l’on précisera.
𝟐
𝒆
On notera 𝒇𝟏 −𝟏 la bijection réciproque de 𝒇𝟏 . Calculer 𝒇𝟏 −𝟏 (√𝟐 ).

b) Etudier la continuité et la dérivabilité de 𝒇𝟏 −𝟏 au point x = 0.


c) Tracer la courbe représentative (𝚪 −𝟏 ) de 𝒇𝟏 −𝟏 dans le même repère que (𝚪).
−𝟏 √𝟐
4) a) Montrer que pour tout𝑥 ∈ [−𝟏; 𝟐
], on a : 0≤ 𝒇(𝒙) ≤ 𝒆.
𝟐
−𝟏
𝟐 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 ≤
𝒆√𝟐
b) En déduire que 0≤ ∫−𝟏 .
𝟒
𝒆
c) Soit S l’aire en cm2 du domaine du plan limite par les droites d’équations x = 0, x = √𝟐 ,
−𝟏
y= et la courbe (𝚪 −𝟏 ). Donner un encadrement de S à 𝟏𝟎−𝟐 près.
𝟐
𝒏+𝟏
III. Soit (𝒖𝒏 ) la suite définie par : pour tout n∈ ℕ, 𝒖𝒏 = ∫𝒏 𝒇(𝒙)𝒅𝒙.
1) Démontrer que pour tout réel x de l’intervalle[𝒏; 𝒏 + 𝟏], on a :
𝒇(𝒏 + 𝟏) ≤ 𝒇(𝒙) ≤ 𝒇(𝒏). En déduire que : ∀ n∈ ℕ, 𝒇(𝒏 + 𝟏) ≤ 𝒖𝒏 ≤ 𝒇(𝒏).
2) Démontrer que la suite (𝒖𝒏 ) est décroissante et convergente.
NB : On prendra : e ≈ 𝟐, 𝟕𝟐 ; √𝒆 ≈ 1,65
Problème 6 : BAC D Session de juin 2004 Niger

PARTIE A
Soit 𝑓𝑘 la fonction définie sur ℝ par 𝑓𝑘 (x) = (2 – x)𝑒 𝑥 − 𝑘 où k est réel fixe tel que 0<
𝑘 < 𝑒.

1. Déterminer les limites de 𝑓𝑘 en - ∞ et + ∞.


2. Calculer 𝑓′𝑘 (x). En déduire le tableau de variations de 𝑓𝑘 .
3. a) Etablir que l’équation 𝑓𝑘 (x)=0 a deux solutions, une notée 𝛼𝑘 appartenant a
]−∞, 1] et une autre notée 𝛽𝑘 appartenant a ]1, +∞[ .
b) Montrer que 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘𝛼𝑘 = (𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘)(𝛼𝑘 − 1).
On démontrera de même 𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘𝛽𝑘 = (𝑒 𝛽𝑘 − 𝑘)(𝛽𝑘 − 1).
4) Préciser le signe de 𝑓𝑘 (x) suivant les valeurs de x.

25
Issaka SAVADOGO Problèmes

PARTIE B
k est réel fixe tel que 0< 𝑘 < 𝑒.
1) Soit u la fonction de la variable x définie par : u(x) = 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘.
a) Etudier le sens de variations de u.
b) justifier la propriété suivante : pour tout réel x, 𝑒 𝛼𝑘 − 𝑘 > 0.
𝑒 𝑥 −𝑘
2) Soit 𝑔𝑘 la fonction définie par : 𝑔𝑘 (𝑥) = . On note Ck la courbe
𝑒 𝑥 −𝑘𝑥
représentative de 𝑔𝑘 dans le plan rapporte a un repère orthogonal.
a) Déterminer la limite de 𝑔𝑘 en -−∞𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞.
𝑘𝑓𝑘 (x)
b) Prouver que 𝑔′𝑘 (x) =
(𝑒 𝑥 −𝑘𝑥)2
.
C) En déduire le tableau de variations de 𝑔𝑘 . Calculer 𝑔𝑘 (1).
3) On note Mk et Nk les points de la courbe Ck d’abscisses respectives 𝛼𝑘 et 𝛽𝑘 .
1
a) En utilisant la question 3)b) Partie A, montrer que 𝑔𝑘 (𝛼𝑘 )= 𝛼 .
𝑘− 1
b) Donner de même 𝑔𝑘 (𝛽𝑘 ).
C) Déduire de la question précédente que lorsque k varie les points M k et Nk sont sur une
courbe fixe H dont on donnera une équation.
4) a) Déterminer la position relative des courbes C1 et C2.
b) Prouver que 𝛼2 = 0.
C) En prenant comme unité 2 cm sur l’axe des abscisses et 4 cm sur l’axe des ordonnées,
construire les courbes C1, C2 et H sur le même graphique. On prendra 𝛼1 = −1,1 ; 𝛽1 =
1,8 ; 𝛽2=1,6.
5) soit 𝜆 un nombre réel strictement supérieur a 1.
a) Calculer en cm2, l’aire A(𝜆) du domaine du plan défini par :
1≤𝑥≤𝜆
{
𝑔1 (𝑥) ≤ 𝑦 ≤ 𝑔2 (𝑥)
b) Calculer 𝐥𝐢𝐦 A(𝜆)
𝜆⟶+∞

Problème 7 : BAC D 2001 Côte d’Ivoire

On donne la fonction numérique f : ℝ → ℝ

x ↦ 𝒙(𝒙 + 𝟐)𝒆𝒙+𝟐
Soit (C) la représentation graphique de f dans le repère orthonormé (O, I, J) ; unité
graphique : 1 cm.
On rappelle que : ∀𝒏 ∈ ℕ, 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 𝒆𝒙 = 𝟎 et 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒏 𝒆𝒙 = +∞
𝒙→−∞ 𝒙→+∞

1) a) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝒙)


𝒙→+∞
𝐟(𝒙)
b) Démontrer que 𝐥𝐢𝐦 = +∞
𝒙→+∞ 𝒙
c) Interpréter graphiquement les résultats ci – dessus.
2) a) Calculer 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝒙)
𝒙→−∞

26
Issaka SAVADOGO Problèmes

b) Interpréter graphiquement ce résultat.


3) Vérifier que : ∀𝒙 ∈ ℝ, 𝐟 ′ (𝒙) = (𝒙𝟐 + 𝟒𝒙 + 𝟐)𝒆𝒙+𝟐
4) a) Etudier le sens de variation de f
b) Dresser le tableau de variation de f.
5) a) Déterminer une équation de chacune des tangentes (T) et (T’) à la courbe (C) au
point d’abscisses respectives -2 et 0.
b) Tracer (T), (T’) et (C).
6) 𝜆 est un nombre strictement inférieur à -2. 𝑨𝜆 désigne l’aire de la portion du plan
délimitée par (OI), (C) et les droites d’équations x = -2 et x = 𝜆
a) A l’aide de deux intégrations par parties, démontrer que 𝑨𝜆 = 4 - 𝜆𝟐 𝒆𝜆+2
b) Déterminer 𝐥𝐢𝐦 𝑨𝜆
𝜆→−∞
7) a) Déterminer les réels u et v tels que la fonction F définie par :
F(x) = (𝒙𝟐 + 𝒖𝒙 + 𝒗)𝒆𝒙+𝟐 , soit une primitive de f.
b) Retrouver le résultat d la question 6) a).

Problème 8 : BAC D 2002 Côte d’Ivoire

PARTIE A
On se propose de chercher les fonctions dérivables f de ℝ vers ℝ solutions de l’équation
différentielle (E) : f’(x) + 2f(x) = 2x - 1.

1. Démontrer que la fonction g définie par g(x) = x – 1ext solution de (E)


2. Soit (E’) l’équation différentielle f’(x) + 2f(x) = 0.
a) Résoudre (E’) Soit k un nombre réel. Démontrer que les fonctions f k de ℝ vers
ℝ telles que fk(x) = k𝒆−𝟐𝒙 + x – 1 sont solutions de (E).
3. Soit f une fonction dérivable sur ℝ. Démontrer que si f est solution de (E) alors f – g
est solution de (E’). En déduire les solutions de (E)
PARTIE B
On considère la fonction numérique f définie sur ℝ par f(x) = 𝒆−𝟐𝒙 + x – 1 (C) la courbe
représentative de f dans un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 3 cm.

1. a) Déterminer la limite de f en - ∞.
𝒇(𝒙)
b) Déterminer 𝐥𝐢𝐦
𝒙→−∞ 𝒙
c) Interpréter graphiquement les résultats précédents
2. a) Déterminer la limite de f en + ∞.
b) Démontrer que la droite (D) d’équation y = x – 1 est asymptote à (C) + ∞.
c) Etudier la position relative de (D) par rapport à (C).
3. a) Pour tout réel calculer f’(x).
b) Etudier le sens de variation de f.
c) Dresser le tableau de variation de f.

27
Issaka SAVADOGO Problèmes

𝒍𝒏𝟐
4. a) Démontrer que l’équation x∈[ ; + ∞[ , f(x) = 0 admet une solution unique 𝜶
𝟐
b) Démontrer que 𝜶 appartient à l’intervalle] 0,79 ; 0,8[.
c) Construire (D) et (C).
5. Soit t un nombre réel supérieur à 𝜶.
a) Calculer l’aire A(t) de la partie du plan délimitée par la courbe (C), la droite (D), et
les droites d’équations x = 1 et x = 𝜶.
b) Exprimer 𝐥𝐢𝐦 A(t) en fonction de 𝜶.
𝒙→+∞
Problème 9 : BAC D 2003 Côte d’Ivoire

PARTIE A

Soit h la fonction dérivable sur ℝ et définie par : h(x) = 3+(x – 1)𝑒 −𝑥 .


1) Calculer les limites de h en −∞ et en +∞.
2) Démontrer que, pour tout x élément de ℝ, h’(x) = (2 – x)𝒆−𝒙
3) Etudier les variations de h et dresser son tableau de variation.
a) Démonter que sur l’intervalle ]−∞; 𝟐] l’équation h(x) = 0 admet une unique
solution 𝜶 .
b) Démontrer que : -1 < 𝜶 < 𝟎.
4) En déduire que pour tout réel x :
si x < 𝜶 alors h (x)< 0
si x > 𝜶 alors h(x) > 0
PARTIE B
Soit f la fonction numérique définie sur ℝ par : f(x) = 3x + 1 - x𝒆−𝒙 .
On note (C) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
(Unité : 2 cm).
1) Calculer les limites de f en +∞ et en −∞. (On pourra mettre x en facteur dans
l’expression de f(x)).
2) Démontrer que, pour tout réel x, f’(x) = h(x).
3) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que la droite (∆) d’équation y = 3x + 1est asymptote à (C) en + ∞.
5) Etudier la position relative de (∆) et (C).
6) Démonter que (C) admet en −∞ une branche parabolique de direction (OJ).
7) Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0.
8) Tracer (∆), (T) et (C). (On prendra 𝜶 ≈ −0,6 𝑒𝑡 f(𝜶) ≈ 0,3).
9) Soit 𝜆 un nombre réel strictement positif.
𝜆
a) Utiliser une intégration par parties pour calculer l’intégrale ∫𝟎 𝐱𝒆−𝒙 𝒅𝒙
b) Calculer l’aire A(𝜆) de la partie du plan limitée par (C), (∆) et les droites d’équations
respectives x = 0 et x = 𝜆.
c) Calculer lim A(𝜆)
𝜆→+∞

28
Issaka SAVADOGO Problèmes

Problème 10 : BAC D 2004 Côte d’Ivoire

PARTIE A
On donne la fonction p définie sur ℝ par : p(x) = 𝒆𝟐𝒙 − 𝟓𝒆𝒙 + 𝟒.
1) Résoudre l’équation : x ∈ ℝ, p(x) = 0
2) Démontrer que :
∀𝒙 ∈ ]−∞; 𝟎[ ∪ ]𝒍𝒏𝟒; +∞[, p(x) > 𝟎
∀𝒙 ∈ ]𝟎; 𝒍𝒏𝟒[, P(x) < 𝟎

PARTIE B
𝟏
Soit la fonction f définie de ℝ vers ℝ 𝐩𝐚𝐫 ∶ f(x) = x – 1 + .
𝒆𝒙 −𝟐
On désigne par (C) sa courbe représentative dans le plan muni du repère orthonormé
(O, I, J). (Unité : 2cm).
1) Déterminer l’ensemble de définition de f.
2) Calculer les limites de f en+∞, en−∞, à gauche et à droite en ln2.
3) On admet que f est dérivable en tout point de son ensemble de définition et on note f ‘
sa dérivée.
𝒑(𝒙)
a) Vérifier que : ∀𝒙 ∈ ]−∞; 𝒍𝒏𝟐[ ∪ ]𝒍𝒏𝟐; +∞[, f’(x) =
(𝒆𝒙 −𝟐)𝟐
b) Etudier le signe de f’(x) suivant les valeurs de x.
c) Dresser le tableau de variation de f.
4) démontrer que la droite (D) d’équation y = x – 1 est une asymptote oblique à (C) en
+∞.
5) Etudier la position de (C) par rapport à (D) sur l’intervalle]𝒍𝒏𝟐; +∞[.
𝟑 𝒆𝒙
6) Démontrer que : ∀𝒙 ∈ ]−∞; 𝒍𝒏𝟐[ ∪ ]𝒍𝒏𝟐; +∞[, fx) = x - +
𝟐 𝟐(𝒆𝒙 −𝟐)
𝟑
7) Démontrer que la droite (∆) d’équation y = x - est une asymptote oblique à (C) en
𝟐
−∞.
8) Etudier la position de (C) par rapport à (∆) sur l’intervalle]−∞; 𝒍𝒏𝟐[.
9) construire (C)

PARTIE C
Soit 𝜆 un nombre réel strictement négatif.
1) Exprimer en fonction de 𝜆 l’aire A(𝜆) en cm2 de la partie du plan comprise entre la
courbe (C), la droite (OJ), la droite (∆) et la droite d’équation x = 𝜆.
2) a) calculer la limite A de A(𝜆) lorsque 𝜆 tend vers −∞.
b) hachurer sur la figure, la partie du plan dont l’aire est égale à A.

29

Vous aimerez peut-être aussi