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Pr: M. Ohda
2023-2024
Définition
Une fonction d’une variable réelle à valeurs réelles est une application f : D → R, où D est
une partie de R. En général, D est un intervalle ou une réunion d’intervalles.
- L’ensemble D est l’ensemble de définition de f .
- Le nombre f (x) est l’image de x par la fonction f . C’est un élément de R.
- Le nombre x est un antécédent de f (x) par f .
L’ensemble des fonctions numériques définie sur un ensemble D sera noté par F(D; R).
L’exemple du graphe de x 7→ x 2 − 1
Définition
Un ensemble D ∈ R est symétrique (par rapport à zero) si pour tout x ∈ D on a que −x ∈ D.
Exemples
D = [−1, 2] ou D = [−2, 1] ne sont pas symétriques. D = [−3, 3] et D = [−2, −1] ∪ [1, 2]
sont symétriques.
Définition
Soit D un ensemble de R symétrique par
rapport à 0. Soit f : D → R une fonction
définie sur cet ensemble. On dit que :
- f est paire si ∀x ∈ D f (−x) = f (x),
- f est impaire si ∀x ∈ D f (−x) = −f (x).
Interprétation graphique :
- f est paire si et seulement si son graphe
est symétrique par rapport à l’axe des
ordonnées
- f est impaire si et seulement si son
graphe est symétrique par rapport à
l’origine.
Pr: M. Ohda Chap. 4: Fonctions réelles d’une variable réelle 2023-2024 6 / 72
On peut étudier f sur De = D ∩ R+ qui est appelé le domaine d’étude de f On fait le tracé
sur De et on trace l’autre ”moitié” de la courbe par symétrie :
- par rapport à l’axe vertical (Oy) si la fonction est paire,
- par rapport à l’origine O si la fonction est impaire.
Définition
Soit f : D → R une fonction définie sur D. On dit que f est périodique de période T si
∀x ∈ D, x + T ∈ D et f (x + T ) = f (x)
Exemples
Les fonctions sinus et cosinus sont 2π-périodiques. La fonction tangente est π-périodique.
∃M ∈ R ∀x ∈ D |f (x)| ≤ M.
Exemples
- Les fonctions sinus et cosinus sont bornées sur R car ∀x ∈ R − 1 ≤ cos x ≤ 1 et
∀x ∈ R − 1 ≤ sin x ≤ 1
- La fonction x ∈ R 7−→ e x est minorée par 0. Elle n’est pas majorée.
Définition
Soit f : D → R une fonction. On dit que:
- f est croissante sur D si ∀x, y ∈ D x ≤ y =⇒ f (x) ≤ f (y )
- f est strictement croissante sur D si ∀x, y ∈ D x < y =⇒ f (x) < f (y )
- f est décroissante sur D si ∀x, y ∈ D x ≤ y =⇒ f (x) ≥ f (y )
- f est strictement décroissante sur D si ∀x, y ∈ D x < y =⇒ f (x) > f (y )
- f est monotone (resp. strictement monotone) sur D si f est croissante ou décroissante (resp.
strictement croissante ou strictement décroissante) sur D.
Exemples
[0, +∞[→ R
- La fonction racine carrée √ est strictement croissante.
x 7−→ x
- Les fonctions exponentielle exp : R → R et logarithme ln :]0, +∞[→ R sont strictement
croissantes.
R −→ R
- La fonction valeur absolue n’est ni croissante, ni décroissante.
x 7−→ |x|
Dans cette section nous rappelons le matériel nécessaire concernant les fonctions bijectives.
Définition
Soit f : E → F une fonction, où E et F sont des parties de R.
- f est injective si ∀x, x 0 ∈ E f (x) = f (x 0 ) =⇒ x = x 0 ;
- f est surjective si ∀y ∈ F ∃x ∈ E y = f (x);
Définition
Remarque
Soit f : E → F une fonction, où E et F
sont des parties de R. Dans un repère orthonormé les graphes
f est bijective si f est à la fois injective et des fonctions f et f −1 sont symétriques
surjective, c’est-à-dire si par rapport à la première bissectrice.
∀y ∈ F ∃!x ∈ E y = f (x).
Proposition
Si f : E → F est une fonction bijective
alors il existe une unique application
g : F → E telle que ∀x ∈ E g ◦ f (x) = x
et ∀y ∈ F f ◦ g (y ) = y . La fonction g est
la bijection réciproque de f et se note f −1 .
On montre que:
a) l’application f n’est ni injective, ni surjective,
b) l’ application g n’est pas injective, mais elle est surjective,
c) l’ application h est injective, mais elle n’est pas surjective et
d) l’ application u est bijective.
Remarque
Il existe des fonctions injectives qui ne sont pas monotones.
Si f (x) devient de plus en plus grand Si f (x) devient de plus en plus petit quand
quand x va vers +∞, on dit que: f (x) x va vers +∞, on dit que : f (x) tend vers
tend vers +∞ quand x tend vers +∞, on −∞ quand x tend vers +∞, on note
note
lim f (x) = +∞ lim f (x) = −∞
x→+∞ x→+∞
Si f (x) devient de plus en plus grand Si f (x) devient de plus en plus petit quand
quand x va vers −∞, on dit que : f (x) x va vers −∞, on dit que: f (x) tend vers
tend vers +∞ quand x tend vers −∞, on −∞ quand x tend vers −∞, on note
note
lim f (x) = +∞ lim f (x) = −∞
x→−∞ x→−∞
lim f (x) = ±∞
x→a+
lim f (x) = ±∞
x→a−
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Limites en un point
Si f (x) tend vers ` quand x tend vers a Soit la fonction f suivante:
tout en étant toujours supérieur à a, (tend
1, x ∈ [0, 2[
vers a par valeurs supérieures, tend vers a f (x) =
3, x ∈ [2, 5]
à droite), on dit que : f (x) tend vers `
quand x tend vers a+ , on note
lim f (x) = `
x→a+
1 1 |x| |x|
limx→0− x = −∞, limx→0+ x = +∞. limx→0− x = −1, limx→0+ x = +1.
Exemple
Soit f (x) = sin x1 , D = R∗ et x0 = 0 .
La fonction f n’admet pas de limite en x0 = 0. En effet on peut trouver une suite (xn ) tel que
(f (xn )) diverge.
1
, n ∈ N, xn 6= 0 et limn→∞ xn = 0 f (xn ) = sin π2 + n · π = (−1)n , cette suite
Soit xn = π +n·π
2
diverge.
On peut aussi choisir deux suites qui convergent mais vers des limites différentes.
Les théorèmes suivants, que nous présenterons dans des tableaux, sont utiles pour calculer les
limites des fonctions f + g , fg et gf . Ces limites sont prises soit à ±∞, soit à un point a
quelconque de R. Dans ces tableaux ` et `0 sont des réels.
f
Limite de f Limite de g Limite de g
` `0 6= 0 `
`0
` ∞ 0
∞ l ∞
∞ ∞ Indéterminé
` 0 ∞
∞ 0 ∞
0 0 Indéterminé
Remarque
Lorsque nous sommes confrontés à un cas d’indétermination, une étude plus détaillée est
nécessaire pour déterminer la limite dans ce cas. Les formes d’indéterminations sont:
±∞ 0
+∞ − ∞, 0 × ±∞, ±∞ et 0
Ces écritures ne sont que des symboles utilisés pour simplifier l’expression des cas
d’indétermination et n’ont aucune signification mathématique.
Théorème
Si a, L et L0 sont des réels ou ±∞, si f et g sont des fonctions telles que :
lim g ◦ f (x) = L0
x→a
Théorème
Si a, L et L0 sont des réels ou ±∞, si f et g sont des fonctions telles que : f (x) 6 g (x) pour
tout x dans un voisinage de a, et si limx→a f (x) = L et limx→a g (x) = L0 , alors
L 6 L0
Théorème
Si a est un réel ou ±∞, L est un réel si f , g et h sont des fonctions telles que :
f (x) 6 g (x) 6 h(x) pour tout x dans un voisinage de a, et si limx→a f (x) = limx→a h(x) = L,
alors
lim g (x) = L
x→a
1
1 Soit f la fonction définie sur I =]1; +∞ [ par : f (x) = x−1 . La fonction f est continue en
2 car : f (2) = 1 et limx→2 f (x) = 1. Plus généralement, cette fonction est continue sur I .
1
2 x 7−→ f (x) = x−1 n’est pas continue en 1 car non définie en 1 .
1
x sin x , x 6= 0,
3 f (x) = n’est pas continue en 0 car limx→0 f (x) 6= f (0) = 1.
1, x = 0.
4 Si f n’est pas continue en x0 ∈ R, on dit qu’elle est discontinue en x0 ∈ R.
La fonction x 7−→ f (x) = x sin x1 n’est pas définit sur 0 et prolongeable par continuité
5
Théorème
Soit f : I → R une fonction continue, I On a f (1) = 5 et f (3) = 11. Le nombre 8
étant un intervalle quelconque (fermé, est compris entre f (1) et f (3) alors
ouvert, semi ouvert). Soient a, b l’équation f (x) = 8 admet au moins une
appartenant à I , a < b et f (a) , f (b) deux solution dans l’intervalle [1; 3]
valeurs quelconques distinctes de f . Alors,
pour tout réel y strictement compris entre
f (a) et f (b), il existe c ∈ ]a, b[ tel que
f (c) = y .
Exemple
On considère la fonction numérique f
définie par f (x) = x 3 − 10x + 14 On a f
est continue sur [1; 3].
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Théorème des valeurs intermédiaires
Exemple
Considérons par exemple l’équation
f (x) = x 5 − 3x + 1.
Pour un réel k compris entre f (a) et f (b), l’existence d’une solution est déterminée par la
continuité et l’unicité par la stricte monotonie.
Ce théorème s’appelle le théorème des valeurs intermédiaires car le réel k est une valeur
intermédiaire entre f (a) et f (b).
On généralise ce théorème à l’intervalle ouvert I =]a; b[ où a et b peuvent être réels ou
±∞.k doit alors être compris entre limx→a f (x) et limx→b f (x).
Lorsque k = 0, il suffira de montrer que la fonction f change de signe sur I .
Un tableau de variations pourra être suffisant pour montrer la continuité et la stricte
monotonie de la fonction. En effet les flèches montantes ou descendantes d’un tableau de
variations indique la continuité et la monotonie.
Exercice
Soit la fonction f définie sur I = [−2; +∞ [ par f (x) = x 3 − 3x 2 + 3
a) Montrer que l’équation f (x) = 1 admet une unique solutions dans l’intervalle [0; 2].
b) Montrer que l’équation f (x) = 5 admet une unique solution α dans [−2; +∞[.
Donner un encadrement au dixième près de α.
Solution
a) Sur l’intervalle [0; 2], la fonction f est continue, strictement monotone (décroissante) et 1
est compris entre f (0) = 3 et f (2) = −1, d’après le théorème des valeur intermédiaires,
l’équation f (x) = 1 admet une unique solution.
b) Sur l’intervalle [−2; 2[, f (x) est majorée par 3 donc l’équation f (x) = 5 n’admet pas de
solution. Sur l’intervalle [2; +∞[ la fonction f est continue et strictement monotone. 5 est
compris entre f (2) = −1 et limx→+∞ f (x) = +∞, d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, l’équation f (x) = 5 admet une unique solution α dans [2; +∞[.
Conclusion : l’équation f (x) = 5 admet une unique solution α dans l’intervalle [−2; +∞[. Par
le balayage d’une calculatrice avec un pas de 0, 1, on trouve 3, 1 < α < 3, 2.
Exercice
Montrons que l’équation x 5 + x 3 = 1 − x admet une unique solution α dans R.
Solution
On pose pour tout x ∈ R : f (x) = x 5 + x 3 + x − 1 - f est continue sur R
- f est dérivable sur R ; et pour tout x ∈ R on a:
f 0 (x) = 5x 4 + 3x 2 + 1 > 0
Donc f est strictement croissante sur R. Et de plus on a:
- limx→+∞ f (x) = limx→+∞ x 5 = +∞ et limx→−∞ f (x) = limx→−∞ x 5 = −∞ Alors
f (R) =] limx→−∞ f (x); limx→+∞ f (x)[=] − ∞; +∞[= R donc (0 ∈ f (R)) Donc f (x) = 0
admet une unique solution α dans R.
Corollaire
Soit I un intervalle quelconque de R (fermé, ouvert, semi ouvert) et f : I → R une fonction
continue. Alors f (I ) (ensemble des valeurs de f ) est un intervalle.
Remarque
Si I n’est pas fermé; l’intervalle f (I ) n’est pas nécessairement de même nature que I . Par
exemple, l’image de l’intervalle ouvert ] − 1, +1[ par x 7→ x 2 est l’intervalle semi ouvert [0, 1[
et l’image par x 7→ sin x de l’intervalle ouvert ]−π, +π[ est l’intervalle fermé [−1, +1].
Théorème
Soit I un intervalle non vide de R et soit f : I → R une fonction strictement monotone.
Posons A = f (I ), alors l’application f˜ : I → A, x 7−→ f (x) est:
Bijective,
f˜−1 à la même monotonie que f .
Corollaire
Soit f : [a, b] → R une fonction continue strictement décroissante. Alors f est une application
bijective de [a, b] sur [f (b), f (a)]. L’application réciproque f −1 , qui est définie sur [f (b), f (a)]
et admet [a, b] pour ensemble des valeurs, est continue et strictement décroissante.
Remarque
Si une fonction f est strictement monotone sur un ensemble , elle est nécessairement injective.
Ce théorème démontre que la réciproque est vraie lorsque l’ensemble est un intervalle et la
fonction f est continue et injective.
La dérivée de la fonction f au point x0 de son domaine de définition est (quand elle existe) la
limite du taux d’accroissement: f (x)−f
x−x0
(x0 )
quand x tend vers x0 .
Si limx→x0 f (x)−f
x−x0
(x0 )
existe alors on note f 0 (x0 ) cette limite.
Autre expression:
f (x0 + h) − f (x0 )
f 0 (x0 ) = Limh→0
h
La droite d’équation
y − f (a) = (x − a) f 0 (a)
Si une fonction est dérivable sur un intervalle ouvert I alors elle est continue sur cet intervalle.
I ouvert
f est dérivable sur I =⇒ f est continue sur I .
√
LA RÉCIPROQUE EST FAUSSE. Prendre par exemples les fonctions x − 7 → |x| et x 7−→ x.
f (x) I f 0 (x)
k ∈R R 0
x n (n ∈ N∗ ) R nx n−1
1
]−∞; 0[ ou ]0; +∞[ − x12
√x 1
x ] 0; +∞[ √
2 x
cos(x) R − sin(x)
sin(x) R cos(x)
tan(x) ]− π2 + kπ; π2 + kπ[: k ∈ Z 1 + tan2 (x) = cos12 (x)
1
ln(x) ] 0; +∞[ x
ex R ex
f (x) f 0 (x)
ku(x)(k ∈ R) ku 0 (x)
u(x) + v (x) u (x) + v 0 (x)
0
Théorème
Soit I un intervalle ouvert. Soit f : I → J dérivable et bijective dont on note f −1 : J → I la
bijection réciproque. Si f 0 ne s’annule pas sur I alors f −1 est dérivable et on a pour tout x ∈ J :
0 1
f −1 (x) = .
f 0 (f −1 (x))
Théorème
Si f est une fonction continue sur [a; b],
dérivable sur ]a; b[, alors il existe c ∈]a; b[
tel que
f (b) − f (a)
f 0 (c) =
b−a Interprétation géométrique : il existe au
moins un point du graphe de f où la
tangente est parallèle à la droite (AB) où
A = (a, f (a)) et B = (b, f (b)).
Théorème
Si f est une fonction continue sur [a; b], dérivable sur ]a; b[, telle que f (a) = f (b) alors il
existe c ∈]a; b[ tel que
f 0 (c) = 0
Le théorème de Rolle s’étend au cas de limites infinies, plus précisément, il s’étend aux cas
suivants.
Théorème
Soit f une fonction définie continue sur un intervalle [a; b], dérivable sur ]a; b [ et vérifiant
limx→a f (x) = limx→b f (x) = +∞ ( resp. −∞ ). Il existe, alors, un élément c ∈] a; b [ tel que
f 0 (c) = 0.
Théorème
Soit f une fonction définie continue sur un intervalle [a; +∞[( respectivement ] − ∞; a]),
dérivable sur ]a; +∞[ ( respectivement ] − ∞; a [ ) et vérifiant limx→+∞ f (x) = f (a) ( resp.
limx→−∞ f (x) = f (a) ). Il existe, alors, un élément c ∈]a; +∞[ ( respectivement ] − ∞; a [ )
tel que f 0 (c) = 0.
Corollaire
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[.
1. ∀x ∈]a, b [ f 0 (x) > 0 ⇐⇒ f est croissante;
2. ∀x ∈]a, b [ f 0 (x) 6 0 ⇐⇒ f est décroissante;
3. ∀x ∈]a, b [ f 0 (x) = 0 ⇐⇒ f est constante;
4. ∀x ∈]a, b [ f 0 (x) > 0 =⇒ f est strictement croissante;
5. ∀x ∈]a, b [ f 0 (x) < 0 =⇒ f est strictement décroissante.
Remarque
La réciproque au point (4) (et aussi au (5)) est fausse. Par exemple la fonction x 7→ x 3 est
strictement croissante et pourtant sa dérivée s’annule en 0 .
Corollaire
Soient f , g : I → R deux fonctions dérivables et soit x0 ∈ I . On suppose que
- f (x0 ) = g (x0 ) = 0,
- ∀x ∈ I \ {x0 } g 0 (x) 6= 0.
0
Si limx→x0 gf 0(x)
(x) = ` (∈ R) alors limx→x0 gf (x)
(x) = `.
Remarque
0 ∞
Attention: A n’utiliser que dans les cas indéterminés: 0, ∞.
ln(x 2 +x−1)
Calculer la limite en 1 de ln(x) . On vérifie que :
- f (x) = ln x + x − 1 , f (1) = 0, f 0 (x) = x 22x+1
2
+x−1
,
0
- g (x) = ln(x), g (1) = 0, g (x) = x ,1
1
f 0 (x) cos2 (x) 1 cos2 (3x)
limx→ π2 g 0 (x) = limx→ π2 3 = limx→ π2 3 cos2 (x) est aussi une forme indéterminée de la
cos2 (3x)
forme 00 .