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E. N. S. I. de Sidi-Be`-Abbès.
Cycle Préparatoire Intégré
Première année Module : Algebre1
Responsables du module : A. E. K. Gheriballah, M. M echab .

Fiche de T . D. N o 2
2014/15

Ensembles et Applications

Exercice 1. Dans chaque cas, poser l’un de ces symboles : ∈ , ⊂ , =.


{a, b} · · · {a, b, a}, 2 · · · {2, 3, 6}, {x, y} · · · {y, z, a, x}, ∅ · · · {1, 2, ∅}, ∅ · · · {1, 2, {∅}},
{1} · · · {2, 3, a, {1}}, 2 · · · {2}.

Réponse :
“ {a, b} ⊂ {a, b, a} et on peut écrire aussi : {a, b} = {a, b, a} ”.
“ 2 ∈ {2, 3, 6} ”.
“ {x, y} ⊂ {y, z, a, x} ”.
“ ∅ ∈ {1, 2, ∅}, et on peut écrire aussi : ∅ ⊂ {1, 2, ∅} ”.
“ ∅ ⊂ {1, 2, {∅}} ”.
“ {1} ∈ {2, 3, a, {1}} ”.
“ 2 ∈ {2} ”.
2

Exercice 2. Soit A une partie d’un ensemble E, donner les résultats des opérations suivantes :
A ∪ A, A ∩ A, A ∪ ∅, A ∪ E, A ∩ E, A ∪ (E \ A), A ∩ (E \ A).

Réponse : A ∪ A = A, A ∩ A = A, A ∪ ∅ = A, A ∪ E = E, A ∩ E = A, A ∪ (E \ A) =
E, A ∩ (E \ A) = ∅.
2

Exercice 3. Etant donnés les ensembles : E = {a, b, c, d, e, f }, A = {e, b, f }, B = {d, a, b},


I. Calculez : A ∩ B, A\B, A ∪ B, {E ∅, {E A, {E B, {E E.
II. Peut-on calculer {B A ?
III. Vérifier que : {E A ∩ B = {E A ∪ {E B et {E A ∪ B = {E A ∩ {E B.

Réponse :
I. A ∩ B = {b}, A\B = {e, f }, A ∪ B = {a, b, d, e, f }, {E ∅ = E, {E A = {a, c, d},
{E B = {c, e, f }, {E E = ∅.

II. {B A n’est pas défini, car A 6⊂ B.

III. On a : {E A ∩ B = {E {b} = {a, c, d, e, f } et {E A ∪ {E B = {a, c, d} ∪ {c, e, f } =


{a, c, d, e, f }, donc :
{E A ∩ B = {E A ∪ {E B.
De même, {E A ∪ B = {E {a, b, d, e, f } = {c} et {E A ∩ {E B = {a, c, d} ∩ {c, e, f } = {c}, donc :

{E A ∪ B = {E A ∩ {E B.

2
2

Exercice 4. Donner les ensembles suivants : P({a}), P(∅), P(P(∅)) et P(P({a})).


n o n o
Réponse : P({a}) = ∅, {a} , P(∅) = {∅}, P(P(∅)) = ∅, {∅} et
n o
P(P({a})) = ∅, {∅}, {{a}}, {∅, {a}} .
2

Exercice 5. Soient A, B et C trois parties d’un ensemble E. Justifier les équivalences suivantes :
1) A = B ⇐⇒ A ∩ B = A ∪ B.
2)  ∪ B = A ∩ C ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C.
A 
3) [(A ∪ B) ⊂ (A ∪ C)] ∧ [(A ∩ B) ⊂ (A ∩ C)] ⇐⇒ B ⊂ C.

A∩B =A∩C
4) ⇐⇒ B = C.
A∪B =A∪C
Réponse :
1) A = B ⇐⇒ A ∩ B = A ∪ B.
1.a =⇒ ?
Cette implication est évidente, car si A = B alors A ∩ B = A et A ∪ B = A, donc A ∩ B = A ∪ B.
1.b ⇐= ?
Supposons que : A ∩ B = A ∪ B
Montrons que A = B ?
Soit x ∈ E, alors :
 
x ∈ A =⇒ x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ B car A ∩ B = A ∪ B
=⇒ x ∈ B
ce qui montre que A ⊂ B et de la même façon on montre que B ⊂ A, d’où on déduit que A = B.
De 1.a et 1.b on déduit que : A = B ⇐⇒ A ∩ B = A ∪ B.

2) A ∪ B = A ∩ C ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C.

2.a =⇒ ?
Supposons que : A ∪ B = A ∩ C
Montrons que : B ⊂ A ⊂ C.
Soit x, alors :
x ∈ B =⇒ x ∈ A ∪ B =⇒ x ∈ A ∩ C car A ∪ B = A ∩ C
=⇒ x ∈ A
ce qui montre que B ⊂ A et de la même manière on montre que A ⊂ C.

2.b ⇐= ?
Supposons que : B ⊂ A ⊂ C
Montrons que : A ∪ B = A ∩ C.
On a : 
B ⊂ A =⇒ A ∪ B = A
=⇒ A ∪ B = A ∩ C
A ⊂ C =⇒ A ∩ C = A
De 2.a et 2.b on déduit que :

A ∪ B = A ∩ C ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C
 
3) [(A ∪ B) ⊂ (A ∪ C)] ∧ [(A ∩ B) ⊂ (A ∩ C)] ⇐⇒ B ⊂ C.
3

3.a =⇒ ?  
Supposons que : [(A ∪ B) ⊂ (A ∪ C)] ∧ [(A ∩ B) ⊂ (A ∩ C)]
Montrons que : B ⊂ C.
Soit x ∈ B, alors :

x ∈ B =⇒ x ∈ A ∪ B =⇒ x∈A∪C car (A ∪ B) ⊂ (A ∪ C)
=⇒ (x ∈ A) ∨ (x ∈ C)
=⇒ (x ∈ A ∩ B) ∨ (x ∈ C) car x ∈ B
=⇒ (x ∈ A ∩ C) ∨ (x ∈ C) car A ∩ B ⊂ A ∩ C
=⇒ (x ∈ C) ∨ (x ∈ C)
=⇒ x∈C

ce qui montre que B ⊂ C.


3.b ⇐= ?
La preuve de la réciproque est évidente.

De 3.a et 3.b on déduit que :


 
[(A ∪ B) ⊂ (A ∪ C)] ∧ [(A ∩ B) ⊂ (A ∩ C)] ⇐⇒ B ⊂ C


A∩B =A∩C
4) ⇐⇒ B = C.
A∪B =A∪C
Cette propriété est une conséquence directe de 3., car :
 
A∩B =A∩C [(A ∪ B) ⊂ (A ∪ C)] ∧ [(A ∩ B) ⊂ (A ∩ C)]
⇐⇒
A∪B =A∪C [(A ∪ C) ⊂ (A ∪ B)] ∧ [(A ∩ C) ⊂ (A ∩ B)]

B ⊂ C (d’après 3. )
⇐⇒ ⇐⇒ B = C
C ⊂ B (d’après 3. )
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Exercice 6. Soient A et B deux parties d’un ensemble E, prouver que les relations suivantes
sont équivalentes :
I. (i) A ⊂ B, (ii) {E B ⊂ {E A, (iii) A ∪ B = B, (iv) A ∩ B = A.
Même question pour les relations :
II. (i) A ∩ B = ∅, (ii) A ⊂ {E B, (iii) B ⊂ {E A.
III. (i) A ∪ B = E, (ii) {E A ⊂ B, (iii) {E B ⊂ A.

Réponse :
I. Pour montrer l’équivalence des quatre premières propriétés, on montre la boucle d’impli-
cations du type :
(i) =⇒ (ii)
⇑ ⇓
(iv) =⇒ (iii)
a. (i)=⇒(ii)
Supposons que (i) est vraie, alors : ∀ x ∈ E,

x ∈ {E B ⇐⇒ x ∈
/ B =⇒ x ∈
/ A ( car A ⊂ B) =⇒ x ∈ {E A

ce qui montre que {E B ⊂ {E A, donc : (i)=⇒(ii).


4

b. (ii)=⇒(iii)
Supposons que (ii) est vraie ; sachant
 B ⊂ A ∪ B ; on va montrer que A ∪ B ⊂ B.
que 
Supposons que la proposition A ∪ B ⊂ B est fausse, alors : ∃x ∈ A ∪ B tel que x ∈/ B, or :

x∈
/ B =⇒ x ∈ {E B =⇒ x ∈ {E A d’après (ii)
=⇒ x ∈
/A
 
donc (x ∈ / B) ∧ (x ∈/ A) , ce qui contredit le fait que (x ∈ A ∪ B) d’où on déduit que notre
   
supposition est fausse, c’est à dire A ∪ B ⊂ B , ce qui montre que A ∪ B = B , par suite :
(ii)=⇒(iii).

c. (iii)=⇒(iv)
Supposons que (iii) est vraie, donc :

A⊂A∪B ⊂ A∩B d’après (iii)


⊂ A

ce qui montre que A = A ∩ B, donc (iii) =⇒ (iv).

d. (iv)=⇒(i)
Supposons que (iv) est vraie, alors :

A=A∩B d’après (iv)

ce qui montre que A ⊂ B, donc (iv) =⇒ (i).


De a., b., c. et d. on déduit que

(i) ⇐⇒ (ii) ⇐⇒ (iii) ⇐⇒ (iv)

II.
a. Supposons (i) A ∩ B = ∅ et montrons (ii) A ⊂ {E B. 
On suppose que A 6⊂ {E B, donc il existe x ∈ E tel que (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ {E B) , or :
   
(x ∈ A) ∧ (x ∈
/ {E B) =⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ B) =⇒ x ∈ A ∩ B

ce qui contredit le fait que A ∩ B = ∅, donc notre supposition est fausse, c’est à dire : A ⊂ {E B
et
(i) =⇒ (ii)
b. Supposons (ii) A ⊂ {E B et montrons (iii) B ⊂ {E A.
Soit x ∈ E, alors :

x ∈ B ⇐⇒ x ∈ B ⇐⇒ x ∈ {E B =⇒ x ∈
/ A car A ⊂ {E B
=⇒ x ∈ {E A

ce qui montre que B ⊂ {E A, donc


(ii) =⇒ (iii)
c. Supposons (iii) B ⊂ {E A et montrons (i) A ∩ B = ∅.
Si on suppose que A ∩ B 6= ∅, alors : ∃ x ∈ A ∩ B, or

x ∈ A ∩ B ⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ B) =⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ {E A) d’après (iii)
5

ce qui est absurde, donc notre supposition est fausse ; c’est à dire A ∩ B = ∅ ; et
(iii) =⇒ (i)
De a., b. et c. on déduit que : (i) ⇐⇒ (ii) ⇐⇒ (iii)
III.
a. Supposons (i) A ∪ B = E et montrons (ii) {E A ⊂ B.
Soit x ∈ E, alors :
x ∈ {E A =⇒ x ∈
/ A =⇒ x ∈ B car A ∪ B = E
 
ce qui montre que {E A ⊂ B , donc : (i) =⇒ (ii) .

b. Supposons (ii) {E A ⊂ B et montrons (iii) {E B ⊂ A.


En fait ; pour montrer que
 (ii) =⇒ (iii) ; on peut utiliser l’implication (ii) =⇒ (iii) de II.
en remarquant que {E {E A = A.

c. Supposons (iii) {E B ⊂ A et montrons (i) A ∪ B = E.


Soit x, alors
x ∈ E =⇒ (x ∈ B) ∨ (x ∈
/ B) =⇒ (x ∈ B) ∨ (x ∈ {E B)  
=⇒ (x ∈ B) ∨ (x ∈ A) car {E B ⊂ A
=⇒ x ∈ A ∪ B
ce qui montre que E ⊂ A ∪ B, donc A ∪ B = E et par suite : (iii) =⇒ (i) .
De a., b. et c. on déduit que :
(i) ⇐⇒ (ii) ⇐⇒ (iii)
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Exercice 7. Soit A, B deux parties de E, discuter et résoudre les équations A ∪ X = B et
A ∩ X = B d’inconnue X ∈ P(E).
Réponse :

I. On résout l’équation (?) A ∪ X = B, où l’inconnue X ∈ P(E), en fonction des données


A et B.
Méthode 1.
I.a Si A = B.
On a :
A ∪ X = B ⇐⇒ A ∪ X = A ⇐⇒ X ⊂ A
donc, l’ensemble S ; des solutions de l’équation (?) ; est S = P(A).
I.b Si (A 6= B) ∧ (A ⊂ B).
Comme A ⊂ B, alors
A ∪ X = B ⇐⇒ (X ⊂ B) ∧ ({B A ⊂ X)
donc, l’ensemble S ; des solutions de l’équation (?) ; est
n o n o
S = X ∈ P(B); {B A ⊂ X = X = Y ∪ {B A; Y ⊂ A .

I.c  Si (A 6⊂ B). 
On a : A 6⊂ B =⇒ ∃ x0 ∈ A; x0 ∈
/ B , donc

∀ X ∈ P(E), (x0 ∈ A ∪ X) ∧ (x0 ∈


/ B)
6

ce qui montre que l’équation (?) n’a pas de solutions dans P(E), donc S = ∅.
   
Méthode 2. Si X est une solution de (?), alors A ⊂ A ∪ X = B ∧ X ⊂ A ∪ X = B ,
   
ce qui implique que A ⊂ B ∧ X ⊂ B , donc :

a. Si A 6⊂ B, l’équation A∪X = B n’admet pas de solutions, d’où on déduit que l’ensemble


des solutions S = ∅.
     
b. Si A ⊂ B, sachant que A ⊂ B ∧ X ⊂ B , alors A ∪ X = B implique que :

B \ A = B ∩ {E A = (A ∪ X) ∩ {E A carA ∪ X = B
= (A ∩ {E A) ∪ (X ∩ {E A) = ∅ ∪ (X ∩ {E A)
= X ∩ {E A ⊂ X.

Donc si X est une solution de l’équation A ∪ X = B, alors (B \ A) ⊆ X ⊆ B.

Vérifions que si (B \ A) ⊂ X ⊂ B, alors X est une solution de (?). On a :

(B \ A) ⊂ X ⊂ B =⇒ (A ∪ (B \ A)) ⊂ (A ∪ X) ⊂ A ∪ B = B.

Puisque A ⊂ B, alors A ∪ (B \ A)n= B, donc A ∪ X = B et par suite


o :
l’ensemble des solutions S = X ∈ P(E); (B \ A) ⊆ X ⊆ B .
II. On résout l’équation : (??) A ∩ X = B, où l’inconnue X ∈ P(E), en fonction des données
A et B.
Méthode 1.
II.a Si A = B.
A ∩ X = B ⇐⇒ A ∩ X = A ⇐⇒ A ⊂ X
ce qui montre que l’ensemble S ; des solutions de l’équation (??) ; est :
n o
S = X ∈ P(E); A ⊂ X

(A 6= B) ∧ (B ⊂ A).
II.b Si  
Sachant que A ∩ X = B =⇒ B ⊂ X et comme B ⊂ A, on déduit que :

A ∩ X = B ⇐⇒ (B ⊂ X) ∧ (X ⊂ B ∪ {E A)

donc : n o
S = X = Y ∪ B; Y ⊂ {E A .
 
II.c Si (A 6= B) ∧ (B 6⊂ A). Sachant que A ∩ X = B =⇒ B ⊂ A , on déduit que : S = ∅.
Méthode 2.
On a
A ∩ X = B ⇐⇒ {E (A ∩ X) = {E A ∪ {E X = {E B.
En posant A0 = {E A, B 0 = {E B et X 0 = {E X, on obtient :

A ∩ X = B ⇐⇒ A0 ∪ X 0 = B 0

En utilisant les résultats de I. , on déduit que :

– Si B 6⊂ A, alors A0 6⊂ B 0 donc l’équation (??) n’admet pas de solutions.


7

– Si B ⊂ A, ceci équivaut à A0 ⊂ B 0 et d’après I. l’ensemble des solutions de l’équation


A0 ∩ X 0 = B 0 est : S 0 = {X 0 ∈ P(E); B 0 \ A0 ⊂ X 0 ⊂ B 0 }. Sachant que

(B 0 \ A0 ) ⊂ X 0 ⊂ B 0
⇐⇒ ({E B \ {E A) ⊂ {E X ⊂ {E B
⇐⇒ B ⊂ X ⊂ {E (({E B \ {E A)) = B ∪ {E A.
n o
On conclut que, l’ensemble des solutions S = X ∈ P(E); B ⊆ X ⊆ B ∪ {E A .
—————————————————————————————————————————

2

Exercice 8. Soient A, B ∈ P(E), établir les relations suivantes :


a) A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B)
b) A∆B = [A \ (A ∩ B)] ∪ [B \ (A ∩ B)]
c) (A∆B) ∩ A = A \ (A ∩ B)

Réponse :
Méthode 1.
Notons {E A par Ac
On rappelle que A \ B = A ∩ B c et que A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A) = (A ∩ B c ) ∪ (B ∩ Ac )

a) A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B)
On a
(A ∪ B) \ (A ∩ B) = (A ∪ B) ∩ (A ∩ B)c = (A ∪ B) ∩ (Ac ∪ B c )
= (A ∩ Ac ) ∪ (A ∩ B c ) ∪ (B ∩ Ac ) ∪ (B ∩ B c )
= ∅ ∪ (A ∩ B c ) ∪ (B ∩ Ac ) ∪ ∅
= (A ∩ B c ) ∪ (B ∩ Ac ) = A∆B.
   
b) A∆B = A \ (A ∩ B) ∪ B \ (A ∩ B) ,
Rappelons que pour A, B, C ∈ P(E), on a

(A ∪ B) \ C = (A ∪ B) ∩ C c = (A ∩ C c ) ∪ (B ∩ C c ) = (A \ C) ∪ (B \ C).
   
Donc A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) = A \ (A ∩ B) ∪ B \ (A ∩ B) .

c) (A∆B) ∩ A = A \ (A ∩ B) ?
Rappelons aussi que pour A, B, C ∈ P(E), on a

(A \ B) ∩ C = (A ∩ B c ) ∩ C = (A ∩ C) ∩ B c = (A ∩ C) \ B.

Ce qui entraîne que


h   i
(A∆B) ∩ A = A \ (A ∩ B) ∪ B \ (A ∩ B) ∩ A
h  i h  i
= A \ (A ∩ B) ∩ A ∪ B \ (A ∩ B) ∩ A
h i h i
= (A ∩ A) \ (A ∩ B) ∪ (B ∩ A) \ (A ∩ B)
h i
= A \ (A ∩ B) ∪ ∅ = A \ (A ∩ B)
———————————————————————
8

Méthode 2.

On rappelle que A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A).


a) A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) ? Soit x ∈ E, alors :

x ∈ A∆B ⇐⇒ x
 ∈ (A \ B) ∪ (B \ A)
 ⇐⇒
 (x ∈ A \ B) ∨ (x ∈ B \ A)
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ B) ∨ (x ∈ B) ∧ (x ∈ / A)
h  i h  i
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ B) ∨ (x ∈ B) ∧ (x ∈ A) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈ / A)
h   i
⇐⇒ (x ∈ A) ∨ (x ∈ B) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈ B) ∧
h   i
∧ (x ∈ A) ∨ (x ∈ / A) ∧ (x ∈/ B) ∨ (x ∈
/ A)
h i h i
⇐⇒ (x ∈ A) ∨ (x ∈ B) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈
/ A)
   
⇐⇒ x∈A∪B ∧ x∈ / A∩B
⇐⇒ x ∈ (A ∪ B) \ (A ∩ B)

ce qui montre que : A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) .

b) A∆B = [A \ (A ∩ B)] ∪ [B \ (A ∩ B)] ? Soit x ∈ E, d’après ce qui précède on a :


h i h i
x ∈ A∆B ⇐⇒ (x ∈ A) ∨ (x ∈ B) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈
/ A)
h  i h  i
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈/ A) ∨ (x ∈ B) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈
/ A)
⇐⇒ [(x ∈ A) ∧ (x ∈ / A ∩ B)] ∨ [(x ∈ B) ∧ (x ∈/ A ∩ B)]
⇐⇒ x ∈ [A \ (A ∩ B)] ∪ [B \ (A ∩ B)]

ce qui montre que : A∆B = [A \ (A ∩ B)] ∪ [B \ (A ∩ B)].

c) (A∆B) ∩ A = A \ (A ∩ B) ? Soit x, alors :


h  i
x ∈ (A∆B) ∩ A ⇐⇒ x ∈ (A \ B) ∪ (B \ A) ∩ A
h   i
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ B) ∨ x ∈ B) ∧ (x ∈ / A) ∧ (x ∈ A)
h  i h  i
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ B) ∧ (x ∈ A) ∨ x ∈ B) ∧ (x ∈ / A) ∧ (x ∈ A)
h i h i
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ B) ∧ (x ∈ A) ∨ x ∈ B) ∧ (x ∈ / A) ∧ (x ∈ A)
   
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ / B) ⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈ A) ∧ (x ∈/ A)
 
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ / B) ∨ (x ∈ / A) ⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈
/ A ∩ B)
⇐⇒ x ∈ A \ A ∩ B

ce qui montre que : (A∆B) ∩ A = A \ (A ∩ B).

Exercice 9. Soit E un ensemble quelconque, montrer que : ∀ A, B, C ∈ P(E),


I. {E (A∆B) = (A ∩ B) ∪ [{E (A ∪ B)]
II. A∆(B∆C) = (A∆B)∆C

Réponse :
9

I. {E (A∆B) = (A ∩ B) ∪ [{E (A ∪ B)] ? Soit x ∈ E, alors :


x ∈ {E (A∆B) ⇐⇒ x ∈
/ A∆B ⇐⇒ A∆B ⇐⇒ (x ∈ A ∪ B) ∧ (x ∈
/ A ∩ B)
⇐⇒ (x ∈ A ∪ B) ∨ (x ∈
/ A ∩ B)
⇐⇒ (x ∈ A ∪ B) ∨ (x∈ A ∩ B)

⇐⇒ x ∈ {E (A ∪ B) ∨ (x ∈ A ∩ B)
⇐⇒ x ∈ (A ∩ B) ∪ {E (A ∪ B)
ce qui montre que : {E (A∆B) = (A ∩ B) ∪ [{E (A ∪ B)].

II. Daprès I. on a :
A∆B = (A ∪ B) ∩ {E (A ∩ B)
donc :    
(A∆B)∆C = (A∆B) ∪ C ∩ {E (A∆B) ∩ C .
Par ailleurs,
i) 
(A∆B) ∪ C = (A ∪ B) ∩ {E(A ∩
 B) ∪ C 
= (A ∪ B) ∪ C ∩ {E (A ∩ B) ∪ C
   
= A ∪ B ∪ C ∩ {E A ∪ {E B ∪ C
donc    
(A∆B) ∪ C = A ∪ B ∪ C ∩ {E A ∪ {E B ∪ C .
ii)
 
{E (A∆B) ∩ C = {E (A∆B) ∪ {E C
 
= (A ∩ B) ∪ {E (A ∪ B) ∪ {E C daprès I.
h   i
= A ∪ {E (A ∪ B) ∩ B ∪ {E (A ∪ B) ∪ {E C
h      i
= A ∪ {E A ∩ {E B) ∩ B ∪ {E A ∩ {E B) ∪ {E C
h         i
= A ∪ {E A ∩ A ∪ {E B ∩ B ∪ {E A ∩ B ∪ {E B) ∪ {E C
h     i
= E ∩ A ∪ {E B ∩ B ∪ {E A ∩ E ∪ {E C
h   i
= A ∪ {E B ∩ B ∪ {E A ∪ {E C
   
= A ∪ {E B ∪ {E C ∩ B ∪ {E A ∪ {E C
   
= A ∪ {E B ∪ {E C ∩ {E A ∪ B ∪ {E C
donc :      
{E (A∆B) ∩ C = A ∪ {E B ∪ {E C ∩ {E A ∪ B ∪ {E C
En utilisant i) et ii) on obtient :
       
(A∆B)∆C = A ∪ B ∪ C ∩ {E A ∪ {E B ∪ C ∩ A ∪ {E B ∪ {E C ∩ {E A ∪ B ∪ {E C

Sachant que ∆ ainsi que ∩ et ∪ sont commutatives, on déduit que :


A∆(B∆C) = 
(B∆C)∆A       
= C ∪ A ∪ B ∩ {E B ∪ {E C ∪ A ∩ B ∪ {E C ∪ {E A ∩ {E B ∪ C ∪ {E A
       
= A ∪ B ∪ C ∩ {E A ∪ {E B ∪ C ∩ A ∪ {E B ∪ {E C ∩ {E A ∪ B ∪ {E C
= (A∆B)∆C
10

ce qui montre que :


(A∆B)∆C = A∆(B∆C)
2
Exercice 10. Soit E un ensemble quelconque, montrer que :
I. ∃!X ∈ P(E), ∀A ∈ P(E), A∆X = A
II. ∀A ∈ P(E), ∃A0 ∈ P(E), A∆A0 = E
Réponse :
I. ∃ ! X ∈ P(E), ∀A ∈ P(E), A∆X = A.

Méthode 1.
Il est clair que pour X = ∅, A∆X = A.
Montrons l’unicité de cette solution. Soit X 6= ∅, alors il existe x0 ∈ X.
i) Si x0 ∈ A, alors x0 ∈ A ∩ X donc x0 6∈ A∆X, ce qui montre que A∆X 6= A.
ii) Si x0 ∈ / A, alors x0 ∈
/ A ∩ X et comme x0 ∈ X =⇒ A ∪ X on déduit que x0 ∈ A∆X,
ce qui montre que A∆X 6= A.
De i) et ii) on déduit l’unicité de la solution.

Méthode 2.
Supposons que X est solution de ce problème, alors pour A = ∅, ∅∆X = ∅ et comme ∅∆X = X,
on déduit que X = ∅.  
Inversement, si X = ∅ alors ∀A ∈ P(E), A∆X = A .
 
Donc il existe un seul X = ∅ qui vérifie ∀A ∈ P(E), A∆X = A .

II. ∀ A ∈ P(E), ∃ A0 ∈ P(E), A∆A0 = E.


On remarque que si A ∈ P(E) alors A0 = {E A est solution de l’équation A∆A0 = E.
Cette solution est en fait unique, car

A∆A0 = E =⇒ {E A ⊂ A0

et si A0 6= {E A alors il existe x0 ∈ A0 tel que x0 ∈


/ {E A donc x0 ∈ A et par suite x0 ∈ A ∩ A0 ,
d’où on déduit que x0 ∈ / A∆A , ce qui montre que A∆A0 6= E, d’où l’unicité de la solution.
0

2
Exercice 11. Soient E, F, G et H quatre ensembles non vides, montrer que :
a) h ⊂ E et B ⊂ F ) ⇐⇒ (A × B ⊂i E × F )
(A
b) (A ∩ B) × E = (A × E) ∩ (B × E) .
h i
c) (A ∪ B) × E = (A × E) ∪ (B × E) .
d) (E × F ) ∩ (G × H) = (E ∩ G) × (F ∩ H).
e) (E × G) ∪ (F × H) = (E ∪ F ) × (G ∪ H).
Réponse :
a) (A ⊂ E et B ⊂ F ) ⇐⇒ (A × B ⊂ E × F ).
On a :
     
A ⊂ E et B ⊂ F ⇐⇒ ∀ x, (x ∈ A) =⇒ (x ∈ E) ∧ ∀ y, (y ∈ B) =⇒ (y ∈ F )
h    i
⇐⇒ ∀ (x, y), (x, y) ∈ A × B =⇒ (x, y) ∈ E × F )
 
⇐⇒ A×B ⊂E×F
11
   
ce qui montre que : A ⊂ E et B ⊂ F ⇐⇒ A × B ⊂ E × F .
h i
b) (A ∩ B) × E = (A × E) ∩ (B × E) .
Soit X = (x, y), alors :

X ∈ (A ∩ B) × E ⇐⇒ 
(x, y) ∈ (A ∩ B)
 × E 
⇐⇒ x ∈ (A ∩ B) ∧ y ∈ E
   
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (x ∈ B) ∧ y ∈ E
   
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (y ∈ E) ∧ (x ∈ B) ∧ (y ∈ E)
   
⇐⇒ (x, y) ∈ A × E ∧ (x, y) ∈ B × E
h iTh i
⇐⇒ (x, y) ∈ A × E B×E
h iTh i
⇐⇒ X ∈ A × E B×E
h i
ce qui montre que : (A ∩ B) × E = (A × E) ∩ (B × E) .
h i
c) (A ∪ B) × E = (A × E) ∪ (B × E) .
Soit X = (x, y), alors :

X ∈ (A ∪ B) × E ⇐⇒ 
(x, y) ∈ (A ∪ B)
 × E 
⇐⇒ x ∈ (A ∪ B) ∧ y ∈ E
   
⇐⇒ (x ∈ A) ∨ (x ∈ B) ∧ y ∈ E
   
⇐⇒ (x ∈ A) ∧ (y ∈ E) ∨ (x ∈ B) ∧ (y ∈ E)
   car ∧ distributive
 /à∨
⇐⇒ (x, y) ∈ A × E ∨ (x, y) ∈ B × E
h iSh i
⇐⇒ (x, y) ∈ A × E B×E
h iSh i
⇐⇒ X ∈ A × E B×E
h i
ce qui montre que : (A ∪ B) × E = (A × E) ∪ (B × E) .

d) (E × F ) ∩ (G × H) = (E ∩ G) × (F ∩ H).
Soit X = (x, y), alors

X ∈ (E × F ) ∩ (G × H) ⇐⇒ 
(x, y) ∈ (E × F ) ∩ (G ×
 H) 
⇐⇒ (x, y) ∈ (E × F ) ∧ (x, y) ∈ (G × H)
   
⇐⇒ (x ∈ E) ∧ (y ∈ F ) ∧ (x ∈ G) ∧ (y ∈ H)
h   i
⇐⇒ (x ∈ E) ∧ (x ∈ G) ∧ (y ∈ F ) ∧ (y ∈ H)
   
⇐⇒ x∈E∩G ∧ y ∈F ∩H
 
⇐⇒ (x, y) ∈ (E ∩ G) × (F ∩ H)
 
⇐⇒ X ∈ (E ∩ G) × (F ∩ H)

ce qui montre que : (E × F ) ∩ (G × H) = (E ∩ G) × (F ∩ H).


12

e) (E × G) ∪ (F × H) = (E ∪ F ) × (G ∪ H). Cette identité n’est pas vraie.


Pour s’en convaincre, on prend E = G = N et F = H = −N = {−n, n ∈ N}, alors
   
(1, −1) ∈ (E ∪ F ) × (G ∪ H) ∧ (1, −1) ∈
/ (E × G) ∪ (F × H)

Exercice 12. Soit f : E −→ F , A, B ⊂ E et M, N ⊂ F . Montrer que :

1. M ⊂ N ⇒ f −1 (M ) ⊂ f −1 (N ) 10 . A ⊂ B ⇒ f (A) ⊂ f (B)
2. f −1 (M ∩ N ) = f −1 (M ) ∩ f −1 (N ) 20 . f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B)
3. f −1 (M ∪ N ) = f −1 (M ) ∪ f −1 (N ) 30 . f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B)
4. A ⊂ f −1 (f (A)) 40 . f (f −1 (M )) ⊂ M
5. f −1 ({F M ) = {E f −1 (M ) 50 . f ({E A) et {F f (A) ne sont pas toujours.
comparables
Réponse :
1. M ⊂ N ⇒ f −1 (M ) ⊂ f −1 (N ).
Supposons : M ⊂ N. Montrons : f −1 (M ) ⊂ f −1 (N ).
Soit x ∈ E, alors :
x ∈ f −1 (M ) ⇐⇒ f (x) ∈ M
=⇒ f (x) ∈ N car M ⊂ N
=⇒ x ∈ f −1 (N )
ce qui montre que f −1 (M ) ⊂ f −1 (N ).

2. f −1 (M ∩ N ) = f −1 (M ) ∩ f −1 (N ).
Soit x ∈ E, alors

x ∈ f −1 (M ∩ N ) ⇐⇒ f(x) ∈ M ∩N  
⇐⇒ f (x) ∈ M ∧ f (x) ∈ N
   
⇐⇒ x ∈ f −1 (M ) ∧ x ∈ f −1 (N )
⇐⇒ x ∈ f −1 (M ) ∩ f −1 (N )

ce qui montre que f −1 (M ∩ N ) = f −1 (M ) ∩ f −1 (N ).

3. f −1 (M ∪ N ) = f −1 (M ) ∪ f −1 (N ).
Soit x ∈ E, alors

x ∈ f −1 (M ∪ N ) ⇐⇒ f(x) ∈ M ∪N  
⇐⇒ f (x) ∈ M ∨ f (x) ∈ N
   
⇐⇒ x ∈ f −1 (M ) ∨ x ∈ f −1 (N )
⇐⇒ x ∈ f −1 (M ) ∪ f −1 (N )

ce qui montre que f −1 (M ∪ N ) = f −1 (M ) ∪ f −1 (N ).

4. A ⊂ f −1 (f (A)).
Soit x ∈ E, alors :
x ∈ A =⇒ f (x) ∈ f (A) =⇒ x ∈ f −1 ( f (A) )
ce qui montre que : A ⊂ f −1 ( f (A) ).
13

5. f −1 ({F M ) = {E f −1 (M ).
Soit x ∈ E, alors
x ∈ f −1 {F M

⇐⇒ f(x) ∈ {F M  
⇐⇒ f (x) ∈ F ∧ f (x) 6∈ M
   
⇐⇒ x ∈ E ∧ x 6∈ f −1 (M )
⇐⇒ x ∈ {E f −1 (M )
ce qui montre que f −1 {F = {E f −1 (M ).


1’. A ⊂ B ⇒ f (A) ⊂ f (B).


Supposons : A ⊂ B. Montrons que : f (A) ⊂ f (B).
Soit y ∈ F , alors
y ∈ f (A) ⇐⇒ ∃ x ∈ A; y = f (x)
=⇒ ∃ x ∈ B; y = f (x) car A ⊂ B
=⇒ y ∈ f (B)
ce qui montre que f (A) ⊂ f (B).

2’. f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).


Soit y ∈ F , alors
y ∈ f (A ∩ B) ⇐⇒ ∃x∈ A ∩ B; y = f (x) 
⇐⇒ ∃x (x ∈ A) ∧ (x ∈ B) ∧ (y = f (x))
h   i
⇐⇒ ∃x (x ∈ A) ∧ (y = f (x)) ∧ (x ∈ B) ∧ (y = f (x))
h  i h  i
=⇒ ∃x (x ∈ A) ∧ (y = f (x)) ∧ ∃x (x ∈ B) ∧ (y = f (x))
=⇒ (y ∈ f (A)) ∧ (y ∈ f (B)
=⇒ y ∈ f (A) ∩ f (B)
ce qui montre que f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).

3’. f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B).


Soit y ∈ F , alors
y ∈ f (A ∪ B) ⇐⇒ ∃x h
∈ A ∪ B; y = f (x)   i
⇐⇒ ∃x (x ∈ A) ∨ (x ∈ B) ∧ y = f (x)
h   i
⇐⇒ ∃x (x ∈ A) ∧ (y = f (x)) ∨ (x ∈ B) ∧ (y = f (x))
h  i h  i
⇐⇒ ∃x (x ∈ A) ∧ (y = f (x)) ∨ ∃x (x ∈ B) ∧ (y = f (x))
⇐⇒ (y ∈ f (A)) ∨ (y ∈ f (B))
⇐⇒ y ∈ f (A) ∪ f (B)
ce qui montre que f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B).

4’. f (f −1 (M )) ⊂ M .
Soit y ∈ F , alors
y ∈ f ( f −1 (M ) ) ⇐⇒ ∃ x ∈ −1
 f (M ); y =f (x) 
⇐⇒ ∃ x f (x) ∈ M ∧ y = f (x)
=⇒ y ∈ M
ce qui montre que : f ( f −1 (M ) ) ⊂ M .
14

5’. f ({E A) et {F f (A) ne sont pas toujourscomparables.


On va donner un exemple d’application f et un ensemble A tels que :
   
f ({E A) 6⊂ {F f (A) ∧ {F f (A) 6⊂ f ({E A) .

Soit f : R −→ R tel que : ∀ x ∈ R, f (x) = x2 .


Soit A =] − ∞, 0], alors :

f (A) = [0, +∞[, {F f (A) =] − ∞, 0[, {E A =] − ∞, 0[ et f {E A =]0, +∞[.

On remarque ; pour cet exemple ; que :


   
f ({E A) 6⊂ {F f (A) ∧ {F f (A) 6⊂ f ({E A)

c’est à dire que f ({E A) et {F f (A) ne sont pas comparables.


2

Exercice 13. Soit f : E −→ F , montrer que :

I. f surjective ⇐⇒ ∀ M ⊂ F, f (f −1 (M )) = M
II. f injective ⇐⇒ ∀ A ⊂ E, f −1 (f (A)) = A ⇐⇒ ∀ A, B ⊂ E, f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
III. f bijective =⇒ ∀ A ⊂ E, f ({E A) = {F f (A).
Réponse :
I. f surjective ⇐⇒ ∀ M ⊂ F, f (f −1 (M )) = M .

Ia. =⇒ ?
Supposons : f surjective. Montrons : ∀ M ⊂ F, f (f −1 (M )) = M .
Soit M ⊂ F , sachant que f (f −1 (M )) ⊂ M ; voir l’exercice précédent, on va montrer que :
M ⊂ f (f −1 (M )).
Soit y ∈ F , alors :
   
y ∈ M =⇒ ∃ x ∈ E; y = f (x) car f est surjective ∧ y ∈ M
   
=⇒ ∃ x ∈ E; y = f (x) ∧ f (x) ∈ M
   
=⇒ ∃ x ∈ E; y = f (x) ∧ x ∈ f −1 (M )
 
=⇒ y ∈ f f −1 (M )

ce qui montre que M ⊂ f f −1 (M ) , donc M = f f −1 (M ) .


 

Ainsi : f surjective =⇒ ∀ M ⊂ F, f (f −1 (M )) = M .

Ib. ⇐= ?
Supposons : ∀ M ⊂ F, f (f −1 (M )) = M . Montrons : f surjective.
Soit y ∈ F et posons M = {y}, alors :

y∈M =⇒ y ∈ f (f −1 (M )), car f (f −1 (M )) = M


−1
=⇒ ∃ x ∈ f (M ); y = f (x)
=⇒ ∃ x ∈ E; y = f (x), car f −1 (M ) ⊂ E
 
donc : ∀ y ∈ F, ∃ x ∈ E; y = f (x) , ce qui montre que f est surjective et par suite :

f surjective =⇒ ∀ M ⊂ F, f (f −1 (M )) = M .
15

De Ia. et Ib. on déduit que : f surjective ⇐⇒ ∀ M ⊂ F, f (f −1 (M )) = M .

II1. f injective ⇐⇒ ∀ A ⊂ E, f −1 (f (A)) = A .

II1a. =⇒ ?
Supposons que : f est injective. Montrons
h que : ∀ A ⊂i E, f −1 (f (A)) =hA . i
Soit A ⊂ E, d’après l’exercice précédent A ⊂ f −1 ( f (A) ) , montrons que : f −1 ( f (A) ) ⊂ A .
h i
Supposons que f −1 ( f (A) ) 6⊂ A , alors il existe x0 ∈ f −1 ( f (A) ) tel que x0 ∈
/ A, or :

x0 ∈ f −1 ( f (A) ) =⇒ f (x0 ) ∈ f (A)


=⇒ ∃ x1 ∈ A; f (x0 ) = f (x1 )
   
Comme x0 ∈
/ A ∧ x1 ∈ A , on déduit :
   
∃ x0 , x1 ∈ E; x0 6= x1 ∧ f (x0 ) = f (x1 )

h qui contredit lei fait que f est injective, donc notre supposition est fausse ; c’est à dire :
ce
f −1 ( f (A) ) ⊂ A
donc
f injective ⇐⇒ ∀ A ⊂ E, f −1 (f (A)) = A .
II1b. ⇐= ?
Supposons que : ∀ A ⊂ E, f −1 (f (A)) = A . Montrons que : f est injective.
Soient x1 , x2 ∈ E tels que f (x1 ) = f (x2 ). Posons A = {x1 }, donc :
 
x1 ∈ A =⇒ x1 ∈ f (f (A)) −1 −1
car f (f (A)) = A
=⇒ f (x1 ) ∈ f (A)  
=⇒ f (x2 ) ∈ f (A) car f (x1 ) = f (x2 )
=⇒ x2 ∈ f −1 ( f (A) )  
=⇒ x2 ∈ A = {x1 } car f −1 (f (A)) = A
=⇒ x1 = x2
 
c’est à dire : ∀ x1 , x2 ∈ E, f (x1 ) = f (x2 ) =⇒ x1 = x2 , ce qui montre que f est injective,
donc :    
∀ A ⊂ E, f −1 (f (A)) = A =⇒ f est injective .

De II1. et II1b. on conclut que :


   
f est injective ⇐⇒ ∀ A ⊂ E, f −1 (f (A)) = A .

II2. f injective ⇐⇒ ∀ A, B ⊂ E, f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).


II2a. =⇒ ?
Supposons : f injective. Montrons que : ∀ A, B ⊂ E, f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
Soit A, B ⊂ E, on sait que f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B),  f (A) ∩ f (B)
 montrons que  ⊂ f (A ∩ B).
Soit y ∈ f (A) ∩ f (B), alors : ∃ x1 ∈ A, ∃ x2 ∈ B; y = f (x1 ) ∧ y = f (x2 ) ,
 
et comme f est injective on déduit que x1 = x2 . Sachant que ( x1 ∈ A ) ∧ (x2 ∈ B) ∧ (x1 = x2 ) ,
on déduit que :
∃ x1 ∈ A ∩ B; y = f (x1 )
16
 
ce qui montre que ∀ y ∈ f (A) ∩ f (B), y ∈ f (A ∩ B) , donc : f (A) ∩ f (B) ⊂ f (A ∩ B).

II2b. ⇐= ?
Supposons que : ∀ A, B ⊂ E, f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B). Montrons que : f est injective.
Soient x1 , x2 ∈ E tels que x1 6= x2 .
Si on pose A = {x1 } et B = {x2 }, alors A ∩ B = ∅ donc
 f (A ∩ B) =
 ∅.  
Comme on a supposé que f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B) , sachant que f (x1 ) ∈ f (A) et f (x2 ) ∈
  
f (B) , on déduit que f (x1 ) 6= f (x2 ) , donc :
 
∀ x1 , x2 ∈ E, x1 6= x2 =⇒ f (x1 ) 6= f (x2 )

ce qui montre que f est injective.

De II2a. et II2b. on conclut que :

f injective ⇐⇒ ∀ A, B ⊂ E, f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B) .


 
III. f bijective =⇒ ∀ A ⊂ E, f ({E A) = {F f (A) .
Supposons que f est bijective et soit A ⊂ E, alors : ∀ y ∈ F ,
   
y ∈ f ({E A) ⇐⇒ ∃!x ∈ E; y = f (x), car f bijective ∧ f (x) ∈ f ({E A)
   
⇐⇒ ∃!x ∈ E; y = f (x) ∧ x ∈ {E A car x est unique
 
⇐⇒ ∃!x ∈ {E A; y = f (x)
   
⇐⇒ ∃! x ∈ E x ∈ / A ∧ y = f (x)
 
=⇒ y∈/ f (A), car x est unique
⇐⇒ y ∈ {F f (A)

d’où on déduit que f ({E A) ⊂ {F f (A).    


De la même manière on démontre que : {F f (A) ⊂ f ({E A) , donc {F f (A) = f ({E A) , c’est
à dire :  
( f bijective ) =⇒ ∀ A ⊂ E, f ({E A) = {F f (A) .
2

Exercice 14. Soit deux applications ; f : E −→ F et g : F −→ G, montrer que :

a) f et g injectives =⇒ g ◦ f injective b) f et g surjectives =⇒ g ◦ f surjective


c) f et g bijectives =⇒ g ◦ f bijective et on a : (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 .

Réponse : Voir le cours.


2

Exercice 15. Soit deux applications ; f : E −→ F et g : F −→ G, montrer que :

a) g ◦ f injective =⇒  f injective.  b) g ◦ f surjective


 =⇒ g surjective.
c) g ◦ f bijective =⇒ f injective ∧ g surjective .
d) Si f ◦ g et g ◦ f sont bijectives, que peut-on conclure ?
17

Réponse
 : Comme f : E −→ F et g : F −→ G, alors g ◦ f : E −→ F .
a) g ◦ f injective =⇒ f injective .
Supposons : g ◦ f injective. Montrons que : f est injective.
Soit x1 , x2 ∈ E, alors :

f (x1 ) = f (x2 ) =⇒ g(f (x1 )) = g(f (x2 )) car g application


=⇒ g ◦ f (x1 ) = g ◦ f (x2 )
=⇒ x1 = x2 car g ◦ f injective

donc :  
∀ x1 , x2 ∈ E, f (x1 ) = f (x2 ) =⇒ x1 = x2

ce qui montre que f est injective.


 
b) g ◦ f surjective =⇒ g surjective .
Supposons : g ◦ f surjective. Montrons que : g est surjective.
Soit z ∈ G, alors :

g ◦ f surjective =⇒ ∃ x ∈ E; z = g ◦ f (x)
=⇒ ∃ x ∈ E; z = g(f (x))
=⇒ ∃ y ∈ F ; z = g(y) on prend y = f (x)

donc
∀ z ∈ G, ∃ y ∈ F ; z = g(y)
ce qui montre que g est surjective.
 
c) g ◦ f bijective =⇒ ( f injective ) ∧ ( g surjective ) .
C’est une conséquence directe de a) et b).

d) Si f ◦ g et g ◦ f sont bijectives, que peut-on conclure ?


De c) on déduit que si f ◦ g et g ◦ f sont bijectives, alors f et g sont toutes les deux bijectives.
2

Exercice 16.
I. Déterminer l’ensemble F ⊂ R pour que f : R\{1} −→ F soit bijective, avec :
 
3x + 2
∀ x ∈ R\{1}, f (x) =
x−1

II. Déterminer un sous ensemble F de R pour que g : R\{−2} −→ F soit surjective, avec :

x2 + 1
 
∀ x ∈ R\{−2}, g(x) =
x+2

III. Déterminer un sous ensemble E de R pour que h : E −→ R soit injective, avec :

h(x) = x2 − 3x + 2 .

∀ x ∈ E,

Réponse :  
I. On sait que f : E −→ F est bijective si : ∀ y ∈ F, ∃ ! x ∈ E; y = f (x) .
18

Etant donnée : f : R\{1} −→ F


3x + 2
x −→
x−1  
Si on suppose que f est bijective, alors pour tout y ∈ F , l’équation y = f (x) possède une
unique solution x ∈ R \ {1}. Soit y ∈ F , alors :
3x + 2
y = f (x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ y(x − 1) = 3x + 2 ⇐⇒ x(y − 3) = 2 + y
x−1
2+y
⇐⇒ x = , si y 6= 3
y−3
2+y
c’est à dire : ∀ y ∈ R \ {3}, ∃ !x = ; y = f (x).
y−3
Ceci nous amène à prendre F = R \ {3} et pour pouvoir affirmer que f est bijective, il reste à
vérifier que la solution x ∈ R \ {1}. On a :
2+y
x = 1 ⇐⇒ = 1 ⇐⇒ 2 + y = y − 3
y−3
⇐⇒ 2 = −3 impossible
 2+y 
donc x 6= 1 et par suite : ∀ y ∈ R \ {3} ∃ !x = ∈ R \ {1}; y = f (x) ,
y−3
ce qui montre que f est bijective si on prend F = R \ {3}.
 
II. On sait que g : E −→ F est surjective si : ∀ y ∈ F, ∃ x ∈ E; y = g(x) .

Etant donnée : g : R\{−2} −→ F


x2 + 1
x −→
x+2  
Si on suppose que g est surjective, alors pour tout y ∈ F , l’équation y = g(x) possède au
moins une solution x ∈ R \ {−2}. Soit y ∈ F , alors :

x2 + 1
y = g(x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ y(x + 2) = x2 + 1 ⇐⇒ x2 − yx + (1 − 2y) = 0 · · · · · · (?)
x+2
ce qui revient à la résolution de l’équation algébrique du second ordre (?).
Pour que cette équation ait au moins une solution dans R, il faut que son discriminant ∆ =
b2 − 4ac = y 2 +√8y − 4 soit positif√ou nul. On cherche ses racines qui sont :
−8 − 80 −8 + 80
y1 = et y2 = , donc ∆ ≥ 0 si y ∈] − ∞, y1 ] ∪ [y2 , +∞[
2 2 p
y ± y 2 + 8y − 4
et les racines de l’équation (?) sont x1 = .
2
Ainsi, si on prend F =] − ∞, y1 ] ∪ [y2 , +∞[,

∀ y ∈ F, ∃ x1 , x2 ∈ R; g(x) = y
   
Reste à vérifier si x1 ∈ R \ {−2} ∨ x2 ∈ R \ {−2} . On a :
p
y− y 2 + 8y − 4 p p
x1 = −2 ⇐⇒ = −2 ⇐⇒ y − y 2 + 8y − 4 = −4 ⇐⇒ y + 4 = y 2 + 8y − 4
2
=⇒ (y + 4)2 = y 2 + 8y − 4 =⇒ 16 = −4 impossible

donc x1 6= −2, par suite : Pour F =] − ∞, y1 ] ∪ [y2 , +∞[, on a :

∀ y ∈ F, ∃ x = x1 ∈ R \ {−2}; g(x) = y
19

ce qui montre que g est surjective.

III. Par définition, h : E −→ F est injective si tout y ∈ F possède au plus un antécédent.

Etant donnée h : E −→ R , pour que h soit injective il faut que :


x −→ x2 − 3x + 2
pour tout y ∈ R, l’équation y = h(x) possède au plus une solution x ∈ E.
Soit y ∈ R, alors :

y = h(x) ⇐⇒ y = x2 − 3x + 2 ⇐⇒ x2 − 3x + (2 − y) = 0 · · · · · · · · · (?)

le discriminant de cette équation est ∆ = 1 + 4y, donc :


1
1. Si y ≤ − , alors (?) n’a pas de solution.
4 √ √
1  3 − ∆  3 + ∆
2. Si y > − , alors les solutions de (?) sont : x1 = ∧ x1 = .
4     2 2
3 3
On remarque que : x1 ∈ −∞, − et x2 ∈ , +∞ , donc
  2 2
3
si on prend E = −∞, − alors l’équation (?) possède une seule solution x = x1 ∈ E
2
ou bien  
3
si on prend E = , +∞ , alors l’équation (?) possède une seule solution x = x2 ∈ E,
 2   
3 3
ainsi, pour E = −∞, − ou E = , +∞ :
2  2
∀ y ∈ R, l’équation y = h(x) possède au plus une solution dans E, donc h est injective.
2

Exercice 17. Montrer que les applications suivantes sont bijectives et donner leurs inverses.

f: R\{−2} −→ R\{2} et g: R\{−3/2} −→ R\{3/2}


2x + 12 3x − 2
x −→ x −→
x+2 2x + 3
Réponse : On sait qu’une application f : E −→ F est bijective si :

∀ y ∈ F, ∃ !x ∈ E; y = f (x)
−1 : F −→ E telle que :
et  (ou bien l’application réciproque) de f est f
 l’application inverse
∀ y ∈ F, f −1 (y) = x , où x est l’unique solution dans E de l’équation y = f (x).

I. Etant donnée f : R\{−2} −→ R\{2} , montrons que f est bijective.


2x + 12
x −→
x+2
Soit y ∈ R\{2}, on résout l’équation y = f (x).
On a :
2x + 12
y = f (x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ y(x + 2) = 2x + 12 ⇐⇒ x(y − 2) = 12 − 2y
x+2
12 − 2y
⇐⇒ x = car y ∈ R\{2}
y−2
donc :
12 − 2y
∀ y ∈ R\{2}, ∃ !x = ; y = f (x).
y−2
20

Reste à vérifier si x ∈ R \ {−2}. On a :


12 − 2y
x = −2 ⇐⇒ = −2 ⇐⇒ 12 − 2y = −2y + 4 ⇐⇒ 12 = 4 impossible ⇐⇒
y−2

donc (x 6= −2) et par suite :


12 − 2y
∀ y ∈ R\{2}, ∃ !x = ∈ R \ {−2}; y = f (x)
y−2
ce qui montre que f est bijective et que :

f −1 : R \ {2} −→ R \ {−2}
12 − 2y
y −→
y−2
II. Etant donnée g : R\{−3/2} −→ R\{3/2} , montrons que g est bijective.
3x − 2
x −→
2x + 3
Soit y ∈ R\{3/2}, on résout l’équation y = g(x).
On a :
3x − 2
y = g(x) ⇐⇒ y = ⇐⇒ y(2x + 3) = 3x − 2 ⇐⇒ x(2y − 3) = −2 − 3y
2x + 3
−2 − 3y
⇐⇒ x = car y ∈ R\{3/2}
2y − 3
donc :
−2 − 3y
∀ y ∈ R\{3/2}, ∃ !x = ; y = g(x).
2y − 3
Reste à vérifier si x ∈ R \ {−3/2}.
On a :
3 −2 − 3y 3
x = − ⇐⇒ = − ⇐⇒ −4 − 6y = −6y + 9 ⇐⇒ −4 = 9 impossible
2 2y − 3 2

donc (x 6= −3/2) et par suite :


−2 − 3y
∀ y ∈ R\{3/2}, ∃ !x = ∈ R \ {−3/2}; y = g(x)
2y − 3
ce qui montre que g est bijective et que :

g −1 : R \ {3/2} −→ R \ {−3/2}
−2 − 3y
y −→
2y − 3
2

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