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Correction du DL n°2

Exercice 01 :
I-/ On considère l'application q : IR  IR
x  x  12  1
1-/ Résolvons dans IR l'équation q  x   2 .
Soit x  IR .
On a : q  x   2   x  1  1  2
2

 x 2  2x  2  2
 x  x  2  0
 x  0 ou x  2 .
Donc l'équation q  x   2 admet dans IR deux solutions : 0 et 2 .
L'application q est-elle injective? Pourquoi?
L'application q n'est pas injective car q  0  q  2 et 0  2 .
2-/ Montrons que : q  IR   1,  .
* Montrons que q  IR   1,  .
Soit y  IR .
On a : y q  IR   x  IR : y  q  x 
 x  IR : y   x  1  1
2

 x  IR : y  1   x  1
2

car:  x  1  0
2
 y 1  0
 y 1
 y 1,  .
Donc y  IR : y q  IR   y  1, 
D'où : q  IR   1,  1
*Montrons que 1,   q  IR  .
Soit y 1,  .
Résolvons dans IR l'équation q  x   y .
On a x  IR : q  x   y   x  1  1  y
2

  x  1  y  1
2

 x 1  y 1 sachant que y  1  0 puisque y 1, 


 x  1  y  1 ou x  1   y 1
 x  y 1  1 ou x   y 1 1
Donc x  IR : q  x   y
Donc y q  IR 
D'où 1,   q  IR  2
Conclusion : D'après 1 et  2 on a q  IR   1,  .
L'application q est-elle surjective? Pourquoi?
L'ensemble d'arrivée de l'application q est IR, et q  IR   1,  .
Donc l'application q n'est pas surjective (puisque q  IR   IR ).
 5 
3-/ Déterminons : q 1   ,5  .
4 
Soit x  IR .
 5  5 
On a : x  q 1   ,5   q  x    ,5
4  4 
5 
  x  1  1  ,5
2
4 
5
   x  1  1  5
2
4
1
   x  1  4
2
4
1
  x 1  2
2
1 1
  x  1  2 ou 2  x  1  
2 2
1 3
   x  1 ou 3  x  
2 2
 3  1 
 x   3,      ,1 .
 2  2 
 5   3  1 
Ainsi x  IR : x  q 1   ,5   x   3,      ,1 .
4   2  2 
 5   3  1 
D'où : q 1   ,5    3,      ,1 .
4   2  2 
3
II-/ Montrons que x  IR : 1    2,1 .
 x  1 2
 1
Soit x  IR .
On a :  x  1  0   x  1  1  1
2 2

1
 0 1
 x  12  1
3
0  3
 x  1  1 2

3
 1  1  2
 x  12  1
3
 1   2,1
 x  1  1 2

3
Donc : 1    2,1 .
 x  12  1
3
Ainsi x  IR : 1    2,1 .
 x  1  1
2

III-/ On considère l'application f : IR  2,1


3
x 1
 x  12  1
2 y
1-/ a-/ Montrons que y   2,1 : 0.
1 y
Soit y  2,1 .
On a : y  2,1  y  2 et y  1
 y  2  0 et 1  y  0
2 y
 0
1 y
2 y
Donc : 0.
1 y
2 y
Ainsi y   2,1 : 0.
1 y

b-/ Montrons que l'application f est surjective.


Soit y  2,1 .
Résolvons dans IR l'équation f  x   y .
Soit x  IR .
3
On a : f  x   y  1  y
 x  12  1
3
  1 y
 x  1  1
2


 x  12  1  1
sachant que 1  y  0 puisque y  2,1
3 1 y
3 2 y
  x  1 
2
1 
1 y 1 y
2 y 2 y
 x 1  sachant que  0 puisque y  2,1
1 y 1 y
2 y 2 y
 x 1  ou x  1  
1 y 1 y
2 y 2 y
x   1 ou x   1
1 y 1 y
Donc  y   2,1   x  IR  : f  x   y .
Ainsi : l'application f est surjective

2-/ Soit g la restriction de l'application f à l'intervalle  1,  .


Montrons que l'application g est bijective et donnons sa bijection réciproque g 1 .
On a g est une application de  1,  vers  2,1 .
Soit y  2,1 .
Résolvons dans  1,  l'équation g  x   y .

 g  x   y f  x   y
On a :  
x   1,  x   1, 
 2 y
 x 1  voir 1  / b  / 
 1 y
x  1, 
  
 2 y
x  1 
 1 y
 puisque x   1,  donc x  1  0 
x  1, 
  
 2 y
x  1
 1  y

x  1,  vraie  2 y 2 y 
    car  0 donc  1  1
  1 y 1 y 
2 y
x  1.
1 y
 2 y 
Donc  y   2,1   !x   1,  / x   1 : g  x   y .
 1 y 
Ainsi l'application g est bijective et sa bijection réciproque est :
g 1 :  2,1   1,  g 1 :  2,1   1, 
2 y ou 2x
y 1 x 1
1 y 1 x

IV-/ On considère les applications: h : IR  IR et k : IR   2,1


x 2 2
x x 1 x
x 2 1
1-/ Montrons que l'application h est bijective.
Soit y  IR .
Résolvons dans IR l'équation h  x   y .
On a x  IR : h  x   y  x  1  y
 x  y 1
Donc  y  IR  !x  IR / x  y  1 : h  x   y .
Ainsi : l'application h est bijective.

2-/ a-/ Montrons que k  f h .


On a k est une application de IR vers  2,1 .
Et on a h est une application de IR vers IR , et f est une application de IR vers  2,1 .
Donc f h est une application de IR vers  2,1 .
Ainsi : les deux applications k et f h ont le même départ et la même arrivée.
Et on a x  IR : f h  x   f  h  x    1 
3
 h  x   12  1
3
=1 
 x  1  12  1
3 x 2 2
=1  2 = 2 = k x  .
x 1 x 1
Conclusion : Les deux applications k et f h ont le même départ IR et la même arrivée  2,1
x  IR : f h  x   k  x  .
Donc : k  f h .

b-/ Déduisons que l'application k est surjective.


On a l'application h est bijective ( d'après IV-/ 1-/ ) ; donc elle est surjective.
Et on a l'application f est surjective ( d'après III-/ 1-/ b-/ )
Donc l'application composée f h est surjective.
D'où l'application k est surjective ( puisque k  f h )

3-/ Soit p la restriction de l'application k à l'ensemble IR  .


Montrons que l'application p est injective.
On a : p est une application de IR  vers  2,1 .
a, b  IR  : p a   p b   k a   k b 
a2  2 b 2  2
 2 
a 1 b 2 1
 a 2b 2  a 2  2b 2  2  a 2b 2  b 2  2a 2  2
 a 2  2b 2  b 2  2a 2
 3a 2  3b 2
 a2  b 2
 a b sachant que a et b sont positifs

Donc a, b  IR : p a   p b   a  b .
D'où : l'application p est injective.

Exercice 02 :

On considère l'ensemble E   x , y   IR  IR  / x  y . 
On considère l'application  : E  IR   IR
x , y   x 2  y 2 , 2xy 
1-/ a-/ Soient  x , y  et  z , t  deux couples de E.
Montrons que :   x , y     z , t    x  y  2
  z  t  et
2
 x  y 2   z t 
2
.
  
On a :   x , y     z ,t   x 2  y 2 , 2xy  z 2  t 2 , 2zt 
 x 2  y 2  z 2  t 2 et 2xy  2zt
x 2  y 2  2xy  z 2  t 2  2zt

2 2 2 2
x  y  2xy  z  t  2zt
  x  y    z  t  et  x  y 2   z  t 2
2 2

Ainsi :   x , y     z , t    x  y  2
  z  t  et
2
 x  y 2   z t 
2

b-/ Montrons que   ,    E :     0 et     0 .
Soit  ,    E
On a :  ,    E    
      sachant que  est positif puisque  ,    IR  IR 
     et   
 0     et     0 .
Ainsi   ,    E :     0 et     0

c-/ Déduisons que l'application  est injective.


Soient  x , y  et  z , t  deux couples de E
On a alors, d'après 1-/ b-/ : x  y  0 et x  y  0 et z  t  0 et z  t  0 .  
Et on a :   x , y     z , t    x  y  2
  z  t  et
2
 x  y 2   z t 
2
 (d'après 1-/a-/)
 x  y  z  t et x  y  z t
 x  y  z  t et y  x  t  z (d'après   )
 x  y    y  x    z  t   t  z 

 x  y    y  x    z  t   t  z 
 2x  2z

2 y  2t
x  z

y  t
  x , y    z ,t  .
Donc   x , y  ;  z , t   E :   x , y     z ,t    x , y    z , t  .
D'où : l'application  est injective.


2-/ On pose : B  a, b   IR   IR / a  b . 
a-/ Montrons que :   E   B .

Soit  x , y   E . ( donc x  IR et y  IR  et x  y )
On a : x 2  y 2  IR  et 2xy  IR
 
Donc : x 2  y 2 , 2xy  IR   IR .  3
2 x y  x  y 2
2 2
Et on a : x 2  y 2  2xy  x  y
Donc : x 2  y 2  2xy  0
Donc : x 2  y 2  2xy .  4


Ainsi, d'après  3 et  4 : x 2  y 2 , 2xy  B 
Conclusion : On a   x , y   E :   x , y   B
Donc   E   B

b-/ L'application  est-elle bijective?


On a  est une application de E vers IR   IR
Et on a : 1, 3  IR   IR et 1, 3  B (puisque 1  3 )
Donc : 1, 3  IR   IR et 1, 3   E  (puisque   E   B )
Donc :   E   IR   IR .
Donc : l'application  n'est pas surjective.
D'où : L'application  n'est pas bijective.

fin

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