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2022

CPGE MPSI 4. Meknès


Mathématiques 1
Notes de cours n◦ 10
Fonctions numériques usuelles

Plan de cours
I Théorèmes d’analyse (rappels) . . . . . . . . . . . . . . . 1
II Fonctions log, exp et puissances (rappel) . . . . . . . . . 2
III Fonction arcsinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
IV Fonction arccosinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
V Fonction arctangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
VI Fonctions hyperboliques et hyperboliques réciproques . 7

I Théorèmes d’analyse (rappels)

Théorème 1. Image d’un intervalle


L’image d’un intervalle I de R par une application f réelle définie et continue sur I est un intervalle :
Si f : I → R est continue sur I alors f ( I ) est un intervalle .

Remarque : Ce théorème est équivalent au théorème des valeurs intermédiaires.

Théorème 2. Détermination de f ( I )

Soit f : I → R une fonction continue et strictement monotone sur I = | a, b| ou a, b ∈ R, On a :




• Si f est strictement croissante on a : f ( I ) = lim f ( x), lim f ( x) .
x7→ a x7→b


• Si f est strictement décroissante on a : f ( I ) = lim f ( x), lim f ( x) .
x7→b x7→ a

Remarque : Ce théorème permet aussi de déterminer l’image de l’ensemble de définition de la fonction


f.

Proposition 1.
o
Soit f : I −→ R une application continue sur I dérivable sur I. Alors :
o
→ f 0 > 0 sur I =⇒ f est strictement croissante sur I.
o
→ f 0 < 0 sur I =⇒ f est strictement décroissante sur I.
MPSI Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles 2

Proposition 2. Très pratique


o
Soit f : I −→ R une application continue et monotone sur I dérivable sur I . Alors f est strictement
monotone sur I si et seulement si l’ensemble des zéros de f 0 ne contient pas un intervalle d’intérieur
non vide.

Théorème 3. Théorème de la bijection monotone

• Toute fonction réelle continue et strictement monotone sur un intervalle I de R réalise une bi-
jection de I vers J = f ( I ).
• Sa bijection réciproque f −1 : J −→ I est une fonction continue strictement monotone de même
monotonie que f .
• Les courbes représentatives de f et f −1 ,dans un repère orthonormal, sont symétriques par
rapport à la droite d’équation : y = x.

Remarque : Ce théorème permet de justifier l’existence de la fonction réciproque f −1 .

Théorème 4.
Soit une fonction f réelle définie sur intervalle I de R). On suppose que f est continue sur I, dérivable
sur I et f 0 ( x) 6= 0 pour tout x ∈ I. Alors f réalise une bijection de I vers J = f ( I ) et la fonction f −1 est
dérivable sur J et on a :
 0 1
∀ x ∈ J : f −1 ( x ) = 0 −1 .
f ( f ( x))

Remarque : On dit que f est un difféomorphisme de I vers J.

Exercice .1.
On pose : g( x) = eα (x) f ( x).
1. Montrer que : g0 ( x) = eα (x) ( f 0 ( x) + α 0 ( x) f ( x)).
2. Application : Soit f une fonction dérivable sur [0, +∞[ telle que : f 0 ( x) + f ( x) 6 1. Montrer que
f est majorée sur [0, +∞[

II Fonctions log, exp et puissances (rappel)

 Limites usuelles des fonctions logarithmes.


Pour tout α > 0 et β > 0 on a :

ln( x) ln( x) lnβ ( x)


lim ln( x) = +∞ lim =0 lim =1 lim =0
x→+∞ x→+∞ x x→1 x − 1 x→+∞ xα
ln(1 + x)
lim ln( x) = −∞ lim x. ln( x) = 0 lim =1 lim xα |ln( x)|β = 0
x→0+ x→0+ x→0 x x→0+

Année 2022/2023 C.P.G.E. Meknès


3 Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles MPSI

 Limites usuelles des fonctions exponentielles .


Pour tout α > 0 et β > 0 on a :
exp( x) exp( x) − 1
lim exp( x) = +∞ lim = +∞ lim =1 lim exp( x) = 0
x→+∞ x→+∞ x x→0 x x→−∞
expβ ( x)
lim x. exp( x) = 0 lim xα (exp( x))β = 0 lim = +∞
x→−∞ x→−∞ x→+∞ xα

 Limites usuelles des fonctions puissances .


+∞
 
x si a > 1 0 si a > 1
lim a = et lim a x =
x→+∞ 0 si 0 < a < 1 x→−∞ +∞ si 0 < a < 1
ax
Pour tout α > 0 et a > 0 : lim | x|α .a x = 0 et lim α = +∞
x→−∞ x→+∞ x
ax
α x
Pour tout α > 0 et 0 < a < 1 : lim x a = 0 et lim = +∞
x→+∞ x→−∞ | x |α

 Exercices de révision.
1. Soient a,b et c des nombres réels tels que ad − bc 6= 0 et u une fonction dérivable sur un intervalle I
de R.
au( x) + b
(a) Calculer la dérivée de la fonction f définie par : f ( x) =
cu( x) + d
3x ln( x) + 1
(b) Application : Calculer la dérivée de x 7→
2x ln( x) + 3
2. Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I de R telles que v ne s’annule pas sur I et
u( x)
n ∈ N avec n > 2. On pose : f ( x) = n
v ( x)
u0 ( x) u( x)v0 ( x)
(a) Montrer que f est dérivable et que : f 0 ( x) = n − n n+1
v ( x) v ( x)
3
x +1
(b) Application : Calculer la dérivée de x 7→ 2
( x + 1)2
n
3. Soit n ∈ N avec n > 2 et f 1 , f 2 , ..., f n des fonctions dérivables. On pose : f = ∏ f kα .
k

k=1
f0 n f0
(a) Montrer que : = ∑ αk k .
f k=1
fk
x+1
(b) Application : Calculer la dérivée de : x 7→ .
( x + 3)( x + 4)( x + 5)

III Fonction arcsinus

Théorème 5. Fonction Arcsinus


h π πi
La fonction ψ : − , −→ [−1, 1] est une bijection. Sa bijection réciproque est appelée
2 2
x 7−→ sin( x)
fonction arcsinus notée : arcsin .

Mr. FARESS Moussa Année 2022/2023


MPSI Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles 4

 Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Proposition 3. Propriétés de arcsin


h π πi
→ La fonction arcsin est continue, strictement croissante de [−1, 1] sur − , (donc bijective).
2 2
h π πi
→ ∀ x ∈ [−1, 1] et ∀ y ∈ − , : y = arcsin( x) ⇐⇒ x = sin( y).
2 2
→ ∀ x ∈ [−1, 1] : arcsin(− x) = − arcsin( x) : la fonction arcsin est impaire.
h π πi
→ ∀ x ∈ [−1, 1] : sin(arcsin( x)) = x et ∀ x ∈ − , : arcsin(sin( x)) = x.
2 2
p x
→ ∀ x ∈ [−1, 1] : cos(arcsin( x)) = 1 − x2 et ∀ x ∈] − 1, 1[: tan(arcsin( x)) = √ .
1 − x2
1
→ La fonction arcsin est dérivable sur ] − 1, 1[ et pour tout x ∈] − 1, 1[ on a : arcsin0 ( x) = √ .
1 − x2
→ La fonction arcsin n’est pas dérivable à droite de −1 et à gauche de 1.

 Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Exercice .2.

1. Tracer l’allure de la courbe représentative de x 7−→ arcsin( x).


2. Tracer l’allure de la courbe représentative de x 7−→ arcsin(sin( x)).
     
2022π 19π
3. Simplifier (lorsque cela est possible) : arcsin sin ; sin arcsin .
14 4

 Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Exercice .3.

1. Résoudre les équations suivantes :

3π 4 2x π
arcsin(3x) = ; arcsin(3x) = arcsin ; arcsin 2 =
2 5 x +1 6

π 3 1
2. Vérifier l’égalité suivante : = 2 arcsin − arcsin .
2 4 8

 Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

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5 Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles MPSI

Exercice .4.
x
Montrer que pour tout x ∈]0, 1[ on a : arcsin( x) < √ .
1 − x2

 Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

IV Fonction arccosinus

Théorème 6. Fonction Arccosinus


La fonction ϕ : [0, π ] −→ [−1, 1] est une bijection. Sa bijection réciproque est appelée fonction
x 7−→ cos( x)
arccosinus notée : arccos .

 Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Proposition 4. Propriétés de arccos

→ La fonction arccos est continue,strictement décroissante de [−1, 1] sur [0, π ], (donc bijective).
→ ∀ x ∈ [−1, 1] et ∀ y ∈ [0, π ] : y = arccos( x) ⇐⇒ x = cos( y).
→ ∀ x ∈ [−1, 1] : cos(arccos( x)) = x et ∀ x ∈ I : arccos(cos( x)) = x.

p
2
1 − x2
→ ∀ x ∈ [−1, 1] : sin(arccos( x)) = 1 − x , ∀ x ∈ [−1, 0[∪]0, 1] : tan(arccos( x)) = .
x
1
→ La fonction arccos est dérivable sur ] − 1, 1[ et ∀ x ∈] − 1, 1[ on a : arccos0 ( x) = − √ .
1 − x2
π
→ On a pour tout x ∈ [−1, 1] on a : arccos( x) + arcsin( x) = et arccos( x) + arccos(− x) = π .
2
→ La fonction arccos n’est pas dérivable à droite de −1 et à gauche de 1.

 Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Exercice .5.

1. Tracer l’allure de la courbe représentative de x 7−→ arccos( x).


2. Tracer l’allure de la courbe représentative de x 7−→ arccos(cos( x)).
     
2022π 4π
3. Simplifier (lorsque cela est possible) : arccos cos ; cos arccos .
22 19

Mr. FARESS Moussa Année 2022/2023


MPSI Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles 6

 Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Exercice .6.

1. Résoudre les équations suivantes :

7π 2x π 4 1
arccos(5x) = ; arccos 2 = ; arccos + arccos = arccos(4x)
6 x +1 3 5 8
3 1
2. Vérifier l’égalité suivante : 2 arccos = arccos .
4 8
3. Étudier les fonctions suivantes :  
2x a + cos( x)
x 7→ cos(2 arccos( x)); x 7→ arccos ; x 7→ arccos , avec | a| < 1
x2 + 1 1 + a cos( x)

 Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

V Fonction arctangente

Théorème 7. Fonction arctangente


i π πh
La fonction ψ : − , −→ R est une bijection. Sa bijection réciproque est appelée
2 2
x 7−→ tan( x)
fonction arctangente notée : arctan .

 Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Proposition 5. Propriétés de arctan


i π πh
→ La fonction arctan est continue,strictement croissante de R sur − , , donc bijective,
2 2
i π πh
→ ∀x ∈ R , ∀ y ∈ − , : y = arctan( x) ⇐⇒ x = tan( y).
2 2
→ ∀ x ∈ R : arctan(− x) = − arctan( x) la fonction arctan est impaire .
i π πh
→ ∀ x ∈ R : tan(arctan( x)) = x et ∀ x ∈ − , : arctan(tan( x)) = x.
2 2
1 x
→ Pour tout réel x on a : cos(arctan( x)) = √ et sin(arctan( x)) = √ .
1+x 2 1 + x2
| x| π
 
1
→ Pour tout x ∈ R? on a : arctan( x) + arctan = .
x x 2
1
→ La fonction arctan est dérivable sur R et que pour tout x ∈ R on a : arctan0 ( x) = .
1 + x2

Année 2022/2023 C.P.G.E. Meknès


7 Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles MPSI

 Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Exercice .7.

1. Tracer l’allure de la courbe représentative de la fonction arctan.


p  π
2. Montrer que : Pour tout réel x on a : arctan( x) + 2 arctan 1 + x2 − x =
2
π π
3. Résoudre dans R : arctan( x) − arctan(2) = et arctan(2x) + arctan(3x) = .
2 4
x
4. Montrer que pour tout x ∈ R?+ on a : arctan( x) > .
1 + x2

 Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Exercice .8.

−2011π
     

1. Simplifier (lorsque cela est possible) : arctan tan ; tan arctan .
3 3
1 1 π 1 1 π
2. Vérifier que : arctan + arctan = ; 2 arctan + arctan = .
2 3 4 3 7 4

VI Fonctions hyperboliques et hyperboliques réciproques

Définition 1. Fonctions hyperboliques


La fonction définie par :
e x + e− x
◦• cosh : x 7−→ cosh( x) = est appelée cosinus hyperbolique .
2
e x − e− x
◦• sinh : x 7−→ sinh( x) = est appelée sinus hyperbolique .
2
sinh( x)
◦• tanh : x 7−→ tanh( x) = est appelée tangente hyperbolique .
cosh( x)
cosh( x)
◦• coth : x 7−→ coth( x) = est appelée cotangente hyperbolique .
sinh( x)

Exercice .9.
Étudier les fonctions précédentes (ensemble de définition, parité,variations limites, courbes)

Mr. FARESS Moussa Année 2022/2023


MPSI Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles 8

 Trigonométrie

cos( x) + i sin( x) = eix cosh( x) + sinh( x) = e x

cos( x) − i sin( x) = e−ix cosh( x) − sinh( x) = e−x

cos2 ( x) + sin2 ( x) = 1 cosh2 ( x) − sinh2 ( x) = 1

cos0 ( x) = − sin( x) cosh0 ( x) = sinh( x)

sin0 ( x) = cos( x) sinh0 ( x) = cosh( x)


1 1
tan0 ( x) = 1 + tan2 ( x) = tanh0 ( x) = 1 − tanh2 ( x) =
cos2 ( x) cosh2 ( x)

Les formules suivantes sont à connaître par coeur

cos( a + b) = cos( a) cos(b) − sin( a) sin(b) cosh( a + b) = cosh( a) cosh(b) + sinh( a) sinh(b)

cos( a − b) = cos( a) cos(b) + sin( a) sin(b) cosh( a − b) = cosh( a) cosh(b) − sinh( a) sinh(b)

sin( a + b) = sin( a) cos(b) + cos( a) sin(b) sinh( a + b) = sinh( a) cosh(b) + cosh( a) sinh(b)

sin( a − b) = sin( a) cos(b) − cos( a) sin(b) sinh( a − b) = sinh( a) cosh(b) − cosh( a) sinh(b)

A connaître par également coeur

cos(2a) = cos2 ( a) − sin2 ( a) = 2 cos2 ( a) − 1 = 1 − 2 sin2 ( a)

cosh(2a) = cosh2 ( a) + sinh2 ( a) = 2 cosh2 ( a) − 1 = 1 + 2 sinh2 ( a)

sin(2a) = 2 sin( a) cos( a) sinh(2a) = 2 sinh( a) cosh( a)


1 + cos(2a) 1 + cosh(2a)
cos2 ( a) = cosh2 ( a) =
2 2
1 − cos (2a) cosh ( 2a )−1
sin2 ( a) = sinh2 ( a) =
2 2

Formules liée à tan et tanh

1 1
1 + tan2 ( a) = 1 − tanh2 ( a) =
cos2 ( a) cosh2 ( a)
tan( a) + tan(b) tanh( a) + tanh(b)
tan( a + b) = tanh( a + b) =
1 − tan( a) tan(b) 1 + tanh( a) tanh(b)
tan( a) − tan(b) tanh( a) − tanh(b)
tan( a − b) = tanh( a − b) =
1 + tan( a) tan(b) 1 − tanh( a) tanh(b)
2 tan( a) 2 tanh( a)
tan(2a) = tanh(2a) =
1 − tan2 ( a) 1 + tanh2 ( a)

Formules utiles en intégration elles permettent d’exprimer les fonctions trigonométriques comme des
fractions rationnelles

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9 Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles MPSI

x x
t = tan t = tanh
2 2
2t 2t
sin( x) = sinh( x) =
1 + t2 1 − t2
1 − t2 1 + t2
cos( x) = cosh( x) =
1 + t2 1 − t2
2t 2t
tan( x) = tanh( x) =
1 − t2 1 + t2

Théorème 8. Fonction Argsh

• L’application x 7→ sinh( x) réalise une bijection de R vers R, sa réciproque est appelée fonction
"argument sh" notée arg sinh ou "argsh’
• L’application x 7→ arg sinh( x) est une bijection de R vers R et on a :
. Pour tous x ety de R on a : y = sinh( x) ⇐⇒ x = arg sinh( y)
 p 
. Pour tout x de R on a : arg sinh( x) = ln x + 1 + x2
p
. ∀ x ∈ R : sinh(arg sinh( x)) = x, arg sinh(sinh( x)) = x, cosh(arg sinh( x)) = 1 + x2
• La fonction x 7→ arg sinh( x) est continue,strictement croissante et impaire sur R
1
• La fonction x 7→ arg sinh( x) est dérivable sur R et que : arg sinh0 ( x) = √
1 + x2

Théorème 9. Fonction Argch

• L’application x 7→ cosh( x) réalise une bijection de R+ vers [1, +∞[, sa réciproque est appelée
fonction "argument ch" notée arg cosh ou "argch"
• L’application x 7→ arg cosh( x) est une bijection de [1, +∞[ vers R+ et on a :
. Pour tous x ∈ R+ et y ∈ [1, +∞[ on a : y = cosh( x) ⇐⇒ x = arg cosh( y)
 p 
. Pour tout x ∈]1, +∞[ on a : arg cosh( x) = ln x + x2 − 1
p
. Pour tout x ∈ [1, +∞[ on a : cosh(arg cosh( x)) = x, sinh(arg cosh( x)) = x2 − 1 et pour
tout x ∈ R+ on a : arg cosh(cosh( x)) = x
• La fonction x 7→ arg cosh( x) est continue,strictement croissante sur [1, +∞[
1
• La fonction x 7→ arg cosh( x) est dérivable sur ]1, +∞[ et que : arg cosh0 ( x) = √
x2 − 1

Mr. FARESS Moussa Année 2022/2023


Théorème 10. Fonction Argth

• L’application x 7→ tanh( x) réalise une bijection de R vers ] − 1, 1[, sa réciproque est appelée
fonction "argument th" notée arg tanh ou "argth"
• L’application x 7→ arg tanh( x) est une bijection de ] − 1, 1[ vers R et on a :
. Pour tous x ∈ R et y ∈] − 1, 1[ on a : y = tanh( x) ⇐⇒ x = arg tanh( y)
 
1 1+x
. Pour tout x ∈] − 1, 1[ on a : arg tanh( x) = ln
2 1−x
. ∀ x ∈ R : arg tanh(tanh( x)) = x et ∀ x ∈] − 1, 1[ : tanh(arg tanh( x)) = x
• La fonction x 7→ arg tanh( x) est continue,strictement croissante et impaire sur ] − 1, 1[
1
• La fonction x 7→ arg tanh( x) est dérivable sur ] − 1, 1[ et que : arg tanh0 ( x) =
1 − x2

F ii n
n

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