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Plan de cours
I Théorèmes d’analyse (rappels) . . . . . . . . . . . . . . . 1
II Fonctions log, exp et puissances (rappel) . . . . . . . . . 2
III Fonction arcsinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
IV Fonction arccosinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
V Fonction arctangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
VI Fonctions hyperboliques et hyperboliques réciproques . 7
Théorème 2. Détermination de f ( I )
Proposition 1.
o
Soit f : I −→ R une application continue sur I dérivable sur I. Alors :
o
→ f 0 > 0 sur I =⇒ f est strictement croissante sur I.
o
→ f 0 < 0 sur I =⇒ f est strictement décroissante sur I.
MPSI Chap. 10 - Fonctions numériques usuelles 2
• Toute fonction réelle continue et strictement monotone sur un intervalle I de R réalise une bi-
jection de I vers J = f ( I ).
• Sa bijection réciproque f −1 : J −→ I est une fonction continue strictement monotone de même
monotonie que f .
• Les courbes représentatives de f et f −1 ,dans un repère orthonormal, sont symétriques par
rapport à la droite d’équation : y = x.
Théorème 4.
Soit une fonction f réelle définie sur intervalle I de R). On suppose que f est continue sur I, dérivable
sur I et f 0 ( x) 6= 0 pour tout x ∈ I. Alors f réalise une bijection de I vers J = f ( I ) et la fonction f −1 est
dérivable sur J et on a :
0 1
∀ x ∈ J : f −1 ( x ) = 0 −1 .
f ( f ( x))
Exercice .1.
On pose : g( x) = eα (x) f ( x).
1. Montrer que : g0 ( x) = eα (x) ( f 0 ( x) + α 0 ( x) f ( x)).
2. Application : Soit f une fonction dérivable sur [0, +∞[ telle que : f 0 ( x) + f ( x) 6 1. Montrer que
f est majorée sur [0, +∞[
Exercices de révision.
1. Soient a,b et c des nombres réels tels que ad − bc 6= 0 et u une fonction dérivable sur un intervalle I
de R.
au( x) + b
(a) Calculer la dérivée de la fonction f définie par : f ( x) =
cu( x) + d
3x ln( x) + 1
(b) Application : Calculer la dérivée de x 7→
2x ln( x) + 3
2. Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I de R telles que v ne s’annule pas sur I et
u( x)
n ∈ N avec n > 2. On pose : f ( x) = n
v ( x)
u0 ( x) u( x)v0 ( x)
(a) Montrer que f est dérivable et que : f 0 ( x) = n − n n+1
v ( x) v ( x)
3
x +1
(b) Application : Calculer la dérivée de x 7→ 2
( x + 1)2
n
3. Soit n ∈ N avec n > 2 et f 1 , f 2 , ..., f n des fonctions dérivables. On pose : f = ∏ f kα .
k
k=1
f0 n f0
(a) Montrer que : = ∑ αk k .
f k=1
fk
x+1
(b) Application : Calculer la dérivée de : x 7→ .
( x + 3)( x + 4)( x + 5)
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .2.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .3.
3π 4 2x π
arcsin(3x) = ; arcsin(3x) = arcsin ; arcsin 2 =
2 5 x +1 6
π 3 1
2. Vérifier l’égalité suivante : = 2 arcsin − arcsin .
2 4 8
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .4.
x
Montrer que pour tout x ∈]0, 1[ on a : arcsin( x) < √ .
1 − x2
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
IV Fonction arccosinus
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
→ La fonction arccos est continue,strictement décroissante de [−1, 1] sur [0, π ], (donc bijective).
→ ∀ x ∈ [−1, 1] et ∀ y ∈ [0, π ] : y = arccos( x) ⇐⇒ x = cos( y).
→ ∀ x ∈ [−1, 1] : cos(arccos( x)) = x et ∀ x ∈ I : arccos(cos( x)) = x.
√
p
2
1 − x2
→ ∀ x ∈ [−1, 1] : sin(arccos( x)) = 1 − x , ∀ x ∈ [−1, 0[∪]0, 1] : tan(arccos( x)) = .
x
1
→ La fonction arccos est dérivable sur ] − 1, 1[ et ∀ x ∈] − 1, 1[ on a : arccos0 ( x) = − √ .
1 − x2
π
→ On a pour tout x ∈ [−1, 1] on a : arccos( x) + arcsin( x) = et arccos( x) + arccos(− x) = π .
2
→ La fonction arccos n’est pas dérivable à droite de −1 et à gauche de 1.
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .5.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .6.
7π 2x π 4 1
arccos(5x) = ; arccos 2 = ; arccos + arccos = arccos(4x)
6 x +1 3 5 8
3 1
2. Vérifier l’égalité suivante : 2 arccos = arccos .
4 8
3. Étudier les fonctions suivantes :
2x a + cos( x)
x 7→ cos(2 arccos( x)); x 7→ arccos ; x 7→ arccos , avec | a| < 1
x2 + 1 1 + a cos( x)
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
V Fonction arctangente
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Preuve :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .7.
Réponses :
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice .8.
−2011π
2π
1. Simplifier (lorsque cela est possible) : arctan tan ; tan arctan .
3 3
1 1 π 1 1 π
2. Vérifier que : arctan + arctan = ; 2 arctan + arctan = .
2 3 4 3 7 4
Exercice .9.
Étudier les fonctions précédentes (ensemble de définition, parité,variations limites, courbes)
Trigonométrie
cos( a + b) = cos( a) cos(b) − sin( a) sin(b) cosh( a + b) = cosh( a) cosh(b) + sinh( a) sinh(b)
cos( a − b) = cos( a) cos(b) + sin( a) sin(b) cosh( a − b) = cosh( a) cosh(b) − sinh( a) sinh(b)
sin( a + b) = sin( a) cos(b) + cos( a) sin(b) sinh( a + b) = sinh( a) cosh(b) + cosh( a) sinh(b)
sin( a − b) = sin( a) cos(b) − cos( a) sin(b) sinh( a − b) = sinh( a) cosh(b) − cosh( a) sinh(b)
1 1
1 + tan2 ( a) = 1 − tanh2 ( a) =
cos2 ( a) cosh2 ( a)
tan( a) + tan(b) tanh( a) + tanh(b)
tan( a + b) = tanh( a + b) =
1 − tan( a) tan(b) 1 + tanh( a) tanh(b)
tan( a) − tan(b) tanh( a) − tanh(b)
tan( a − b) = tanh( a − b) =
1 + tan( a) tan(b) 1 − tanh( a) tanh(b)
2 tan( a) 2 tanh( a)
tan(2a) = tanh(2a) =
1 − tan2 ( a) 1 + tanh2 ( a)
Formules utiles en intégration elles permettent d’exprimer les fonctions trigonométriques comme des
fractions rationnelles
x x
t = tan t = tanh
2 2
2t 2t
sin( x) = sinh( x) =
1 + t2 1 − t2
1 − t2 1 + t2
cos( x) = cosh( x) =
1 + t2 1 − t2
2t 2t
tan( x) = tanh( x) =
1 − t2 1 + t2
• L’application x 7→ sinh( x) réalise une bijection de R vers R, sa réciproque est appelée fonction
"argument sh" notée arg sinh ou "argsh’
• L’application x 7→ arg sinh( x) est une bijection de R vers R et on a :
. Pour tous x ety de R on a : y = sinh( x) ⇐⇒ x = arg sinh( y)
p
. Pour tout x de R on a : arg sinh( x) = ln x + 1 + x2
p
. ∀ x ∈ R : sinh(arg sinh( x)) = x, arg sinh(sinh( x)) = x, cosh(arg sinh( x)) = 1 + x2
• La fonction x 7→ arg sinh( x) est continue,strictement croissante et impaire sur R
1
• La fonction x 7→ arg sinh( x) est dérivable sur R et que : arg sinh0 ( x) = √
1 + x2
• L’application x 7→ cosh( x) réalise une bijection de R+ vers [1, +∞[, sa réciproque est appelée
fonction "argument ch" notée arg cosh ou "argch"
• L’application x 7→ arg cosh( x) est une bijection de [1, +∞[ vers R+ et on a :
. Pour tous x ∈ R+ et y ∈ [1, +∞[ on a : y = cosh( x) ⇐⇒ x = arg cosh( y)
p
. Pour tout x ∈]1, +∞[ on a : arg cosh( x) = ln x + x2 − 1
p
. Pour tout x ∈ [1, +∞[ on a : cosh(arg cosh( x)) = x, sinh(arg cosh( x)) = x2 − 1 et pour
tout x ∈ R+ on a : arg cosh(cosh( x)) = x
• La fonction x 7→ arg cosh( x) est continue,strictement croissante sur [1, +∞[
1
• La fonction x 7→ arg cosh( x) est dérivable sur ]1, +∞[ et que : arg cosh0 ( x) = √
x2 − 1
• L’application x 7→ tanh( x) réalise une bijection de R vers ] − 1, 1[, sa réciproque est appelée
fonction "argument th" notée arg tanh ou "argth"
• L’application x 7→ arg tanh( x) est une bijection de ] − 1, 1[ vers R et on a :
. Pour tous x ∈ R et y ∈] − 1, 1[ on a : y = tanh( x) ⇐⇒ x = arg tanh( y)
1 1+x
. Pour tout x ∈] − 1, 1[ on a : arg tanh( x) = ln
2 1−x
. ∀ x ∈ R : arg tanh(tanh( x)) = x et ∀ x ∈] − 1, 1[ : tanh(arg tanh( x)) = x
• La fonction x 7→ arg tanh( x) est continue,strictement croissante et impaire sur ] − 1, 1[
1
• La fonction x 7→ arg tanh( x) est dérivable sur ] − 1, 1[ et que : arg tanh0 ( x) =
1 − x2
F ii n
n