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ECE1-B 2015-2016

Exercice 3. (☀) (Un peu de différence ensembliste . . .)


a. Que valent A \ ∅ et A \ A ?
b. Montrer que A \ B = A ⇔ B \ A = B.
Feuille d’exercices n°7 :
c. Montrer que (A \ B) \ B = A \ B.
Ensembles et applications
Exercice 4. (☀) (Un peu de différence symétrique . . .)
Soit E un ensemble, A et B deux parties de E. On définit la différence
symétrique de A et de B, notée A∆B par : A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B)
a. Que valent A∆A et A∆∅ ?
Opérateurs ensemblistes
b. Montrer que A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A).
Exercice 1. (☆)
Dans chacune des questions suivantes, on donne un ensemble E et des parties c. Montrer que A∆B = (Ā ∩ B) ∪ (A ∩ B̄).
A et B de E. Déterminer explicitement les ensembles A ∩ B, A ∪ B, A ∩ B d. Montrer que (A∆B)∆B = A.
ainsi que A ∩ B.
a. E = {1, 2, 3, 4}, A = {1, 2}, B = {2, 4} Exercice 5. (☀)
Soit E un ensemble, A et B deux parties de E.
b. E = R, A = ] − ∞; 3], B = [2; +∞[
a. Montrer que A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C).
c. E = R, A = ] − ∞; 2], B = [3; +∞[
b. Montrer que A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C).
d. E = R, A = N, B = ]0; +∞[ c. Montrer que : (A ∩ B = A ∪ B) ⇔ A = B.

Exercice 2. (☀) Exercice 6. (☀)


X, Y et Z désignent des ensembles. A, B, C étant trois parties d’un ensemble E, montrer que :
Démontrer les affirmations suivantes : 
a. Si X ⊂ Y alors X ∩ Z ⊂ Y ∩ Z. A∪B ⊂ A∪C
⇒B⊂C
A∩B ⊂ A∩C
b. (X ⊂ Y ) ⇔ (X = X ∩ Y )

c. X = (X ∩ Y ) ∪ (X \ Y ) Exercice 7. (☆) (De la bonne utilisation du quantificateur universel . . . )


Soit A une partie d’un ensemble E. Démontrer que :
d. (X ∩ Y ) ∩ (X ∩ Z) = X ∩ Y ∩ Z
a. (∀X ∈ P(E), A ∪ X = E) ⇒ A = E.
b. (∀X ∈ P(E), A ∩ X = ∅) ⇒ A = ∅.

(☆): application directe du cours, (☀): pas de difficulté majeure, (☀☀): plus difficile, (☀☀☀): costaud 1
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Exercice 8. (☀) Exercice 13. (☀)


A et B étant deux parties d’un ensemble E, montrer que les propositions Soient f : E 7→ F une application et A1 et A2 des parties de E.
suivantes sont équivalentes. a. Démontrer que : f (A1 ∪ A2 ) = f (A1 ) ∪ f (A2 ).
a. A ⊂ B b. (E \ B) ⊂ (E \ A) c. B ∪ (E \ A) = E
b. Démontrer que : f (A1 ∩A2 ) ⊂ f (A1 )∩f (A2 ). Dans quel cas a-t-on égalité ?
Ensemble des parties d’un ensemble E
Exercice 14
Exercice 9. (☀) L’image réciproque d’un ensemble B par une application f : E → F , notée
On note E = {1} et F = {1, π}. f −1 (B), est l’ensemble des antécédents par f des éléments de B.
a. Détailler P(P(E)) et P(F ).
b. Est-ce que l’un est inclus dans l’autre ? f −1 (B) = {x ∈ E | f (x) ∈ B}

Exercice 10. (☀☀) a. Montrer que : ∀(B1 , B2 ) ∈ (P(E))2 , f −1 (B1 ∪ B2 ) = f −1 (B1 ) ∪ f −1 (B1 )
Soient A et B deux ensembles. b. Montrer que : ∀(B1 , B2 ) ∈ (P(E))2 , f −1 (B1 ∩ B2 ) = f −1 (B1 ) ∩ f −1 (B1 )
1. Démontrer que P(A ∩ B) = P(A) ∩ P(B).
2. a. Démontrer que P(A ∪ B) ⊃ P(A) ∪ P(B). Composée de fonctions
b. Y a-t-il égalité ?
Exercice 15. (☆)
On considère les deux applications f et g de J1, 9K dans lui-même définies
Image d’une application
par leurs tables de valeurs :
Exercice 11. (☆)
R → R x 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x 1 2 3 4 5 6 7 8 9
On considère la fonction f : f (x) 6 4 7 8 9 3 5 1 2 g(x) 1 2 7 4 5 6 3 8 9
x 7→ x2
Déterminer f ([0, 3]), f ([−1, 2]), f (R). a. Réprésenter de la même façon les applications g ◦ g, g ◦ f , f ◦ f , f ◦ g.
b. Montrer que f est bijective et représenter de la même façon sa réciproque.
Exercice 12. (☀)
Soit f : I 7→ R une application définie et continue sur un intervalle I. Exercice 16. (☆)
1) Si f est strictement croissante, que vaut f (I) dans le cas où : Soient f : N → N et g : N → N deux applications définies par :
a. I = [a, b] b. I = ]a, b] c. I = ]a, b[ d. I = [a, b[

g(0) = 0
∀n ∈ N, f (n) = n + 1,
2) Répondre à la même question lorsque f est strictement décroissante. ∀n ∈ N∗ , g(n) = n − 1
3) Que peut-on dire dans le cas où f est simplement (dé)croissante ? a. Étudier l’injectivité, la surjectivité, la bijectivité, éventuelle de f et g.
Et si l’on ne connaît pas la monotonie de f ?
b. Préciser f ◦ g et g ◦ f .

(☆): application directe du cours, (☀): pas de difficulté majeure, (☀☀): plus difficile, (☀☀☀): costaud 2
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Caractère injectif / surjectif / bijectif Exercice 22. (☀)


Dans chacun des cas suivants, l’application f est-elle injective, surjective,
Exercice 17. (☆)
bijective ?
Soit f : E → E une application vérifiant f ◦ f ◦ f = idE .
Montrer que f est bijective et déterminer son inverse. f f f
a. R → R e. N → N i. N → Z
x 7→ x2 x 7→ x2 n 7→ n + 1
Exercice 18. (☆)
Soient E, F, G trois ensembles, f : E → F , g : F → G deux applications. f f f
b. R+ → R f. Q+ → Q j. R+∗ → R
a. Montrer que si g ◦ f est injective, alors f est injective. x 7→ x2 x 7→ x2 x 7→ x1
b. Montrer que si g ◦ f est surjective, alors g est surjective.
f f f
c. R → R+ g. N → N k. Q∗ → Q∗
Exercice 19. (☆) x 7→ x2 n 7→ n + 1 x 7→ x1
Soient E, F, G trois ensembles, g : E → F , h : E → F , f : F → G trois
applications. Démontrer que : + → f f f
d. R R+ h. Z → Z l. R → R+
 x 7→ x2 n 7→ n + 1 x 7→ |x|
f ◦g =f ◦h
⇒g=h
f injective
Exercice 23. (☀)
Exercice 20. (☀) a. Soit f : R → R une application.
Soit f : E → F une application. Que signifient les propositions suivantes ? Montrer que si f est strictement croissante alors f est injective.
a. ∀x ∈ E, ∃y ∈ F, y = f (x) b. Le résultat précédent est-il vérifié si f est strictement décroissante ?

b. ∀y ∈ F, ∃x ∈ E, y = f (x) c. Trouver les solutions de l’équation en x : x + ex = 1.

c. ∃y ∈ F, ∀x ∈ E, y = f (x)
Exercice 24. (☀☀)
Soient E, F et G trois ensembles, f : E → F , g : E → G deux applications.
Exercice 21. (☀☀) On considère la fonction h suivante.
R \ {−1} → R \ {1}
On considère l’application g : x+2 h : E →
7 F ×G
x 7→ x → 7 (f (x), g(x))
x+1
a. Démontrer que g est une bijection et déterminer sa réciproque. a. Montrer que si f ou g est injective, alors h est injective.
R → ] − 1, 1[ b. On suppose f et g surjectives. La fonction h est-elle surjective ?
b. Répondre aux mêmes questions pour f : x
x 7→
1 + |x|

(☆): application directe du cours, (☀): pas de difficulté majeure, (☀☀): plus difficile, (☀☀☀): costaud 3
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Exercice 25. (☀☀) Exercice 29. (☀☀)


a. L’application x 7→ 2x est-elle injective, surjective, bijective, de R dans R ? Démontrer que les ensembles N et Z sont en bijection.
Et de N dans N ? Et de Q dans Q ?
Applications sur P(E)
b. L’application x 7→ x2 est-elle injective, surjective, bijective, de R+ dans
R+ ? Et de N dans N ? Et de Q+ dans Q+ ? Exercice 30. (☀)
Soit E un ensemble, A ∈ P(E). On note :
Exercice 26. (☀)
ϕA : P(E) → P(E) ψA : P(E) → P(E)
Soit f : R → R l’application définie par et
X 7→ A ∩ X X 7→ A ∪ X
2x
f (x) = a. Sous quelle condition ϕA est-elle surjective ? Injective ?
1 + x2
b. Même question pour ψA .
a. Soit y ∈ R. Déterminer en fonction de y le nombre d’antécédents de y.
b. L’application f est-elle injective ? Surjective ? Bijective ? Exercice 31. (☀☀☀)
c. Montrer que ∀x ∈ [−1, 1], f (x) ∈ [−1, 1]. Soient A et B deux parties non vides d’un ensemble E.
La restriction g : [−1, 1] → [−1, 1] de f est-elle bijective ? P(E) → P(A) × P(B)
On considère l’appication f :
X 7→ (X ∩ A , X ∩ B)
Exercice 27. (☀☀) a. Démontrer que : (f est injective ) ⇒ (A ∪ B = E).
Soient E, F, G, H des ensembles, f ∈ A(E, F ), g ∈ A(F, G), h ∈ A(G, H).
On suppose que g ◦ f et h ◦ g sont bijectives. b. Démontrer que : (f est injective ) ⇐ (A ∪ B = E).
(on pourra procéder par l’absurde et penser à former X ∩ (A ∪ B) ainsi
Démontrer que f , g, h sont bijectives.
que X ∩ (A ∪ B))
(on pourra utiliser le résultat de l’exercice 18)
c. Démontrer que : f est surjective ⇐ A ∩ B = ∅.
Des propriétés contre-intuitives d. Démontrer que : f est surjective ⇒ A ∩ B = ∅.
Exercice 28. (☆) (on pourra procéder par l’absurde et raisonner sur l’existence d’un anté-
On note 2N l’ensemble des entiers naturels pairs. cédent à (A \ A ∩ B, A ∩ B))
N → 2N e. Dans le cas où f est bijective, déterminer f −1 .
Démontrer que l’application f : est bijective.
n 7→ 2n
(conclusion : il y a autant d’entiers naturels pairs que d’entiers naturels !)

(☆): application directe du cours, (☀): pas de difficulté majeure, (☀☀): plus difficile, (☀☀☀): costaud 4

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