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A△B = (A ∪ B ) \ (A ∩ B ).
Solution.
x ∈ A ∩ (B ∪C ) ⇐⇒ (x ∈ A) et (x ∈ B ou x ∈ C )
⇐⇒ (x ∈ A et x ∈ B ) ou (x ∈ A et x ∈ C )
⇐⇒ (x ∈ A ∩ B ) ou (x ∈ A ∩C )
⇐⇒ x ∈ (A ∩ B ) ∪ (A ∩C ).
(A ⊂ B ) ⇐⇒ (x ∈ A =⇒ x ∈ B ) .
(A ⊂ B ) ⇐⇒ (x ∉ B =⇒ x ∉ A) .
Ainsi
(A ⊂ B ) ⇐⇒ (∁E B ⊂ ∁E A).
(3) Montrons l’égalité ∁E A ∩ B = ∁E A ∪ ∁E B .
Soit x ∈ E , on a les équivalences :
x ∈ ∁E A ∩ B ⇐⇒ x ∉ (A ∩ B )
⇐⇒ Non ((x ∈ A) et (x ∈ B ))
⇐⇒ Non(x ∈ A) ou Non(x ∈ B )
⇐⇒ x ∈ ∁E A ou x ∈ ∁E B
⇐⇒ x ∈ ∁E A ∪ ∁E B.
x ∈ ∁E A ∪ B ⇐⇒ x ∉ (A ∪ B )
⇐⇒ Non ((x ∈ A) ou (x ∈ B ))
⇐⇒ Non(x ∈ A) et Non(x ∈ B )
⇐⇒ x ∈ ∁E A et x ∈ ∁E B
⇐⇒ x ∈ ∁E A ∩ ∁E B.
(A ∪ B ) \ (A ∩ B ) = (A ∪ B ) ∩ ∁E (A ∩ B )
¡ ¢
= (A ∪ B ) ∩ ∁E A ∪ ∁E B
¡ ¢ ¡ ¢
= (A ∪ B ) ∩ ∁E A ∪ (A ∪ B ) ∩ ∁E B
¡ ¢ ¡ ¢
= (A ∩ ∁E A) ∪ (B ∩ ∁E A) ∪ (A ∩ ∁E B ) ∪ (B ∩ ∁E B )
¡ ¢ ¡ ¢
= ; ∪ (B ∩ ∁E A) ∪ (A ∩ ∁E B ) ∪ ;
¡ ¢ ¡ ¢
= B ∩ ∁E A ∪ A ∩ ∁E B
= (B \ A) ∪ (A \ B )
= A△B.
Exercice 2
Soient A, B,C trois parties de E vérifiant : A ∩ B ⊂ A ∩C et A ∪ B ⊂ A ∪C .
Montrer que B ⊂ C .
3
Solution.
Soit x ∈ B . Montrons que x ∈ C .
Puisque B ⊂ A ∪ B , on obtient que x ∈ A ∪ B . Discutons selon les cas.
Cas 1 : x ∈ A. Donc x ∈ A ∩ B . Et puisque A ∩ B ⊂ A ∩C , on obtient que
c ∈ A ∩C ⊂ C ,
donc x ∈ C .
Cas 2 : x ∉ A. On a x ∈ A ∪ B ⊂ A ∪C , donc x ∈ A ∪C . Ce qui implique que x appartient à
¡ ¢
(∁E A) ∩ (A ∪C ) = (∁E A) ∩ A ∪ (∁E A ∩C )
= ; ∪ (∁E A ∩C )
= (∁E A ∩C )
⊂ C.
Montrer que B ⊂ A.
Solution.
(1) Dessionons A :
4
F IGURE 1. Domaine A
(2) Dessionons B :
F IGURE 2. Domaine B
y < 1+ | x | (i )
| x |≤| x | + | y |< 1,
5
−1 + x 2 < y (i i )
p p
E = {(x, y) ∈ IR2 / y < 1 + x 2} F = {(x, y) ∈ IR2 / y > − 1 + x 2 }
p
G = {(x, y) ∈ IR2 / y 2 − x 2 < 1} H = {(x, y) ∈ IR2 / 0 < y < 1 − x 2}
Solution.
F IGURE 3. Domaine E
6
F IGURE 4. Domaine F
F IGURE 5. Domaine G
F IGURE 6. Domaine H
7
G = E ∩ F.
En effet, on a
(x, y) ∈ G ⇐⇒ y 2 − x 2 < 1
⇐⇒ y 2 < x 2 + 1
p
⇐⇒ | y |< 1 + x 2
p p
⇐⇒ − 1 + x 2 < y < 1 + x 2
⇐⇒ (x, y) ∈ E ∩ F.
1
Exercice 5 Soit f :]1, +∞[→]0, 41 [ la fonction définie par : f (x) =
. Montrer que f
x +3
est une bijection et déterminer sa bijection réciproque (on montrera d’abord que f est
une application, ensuite f est injective et f est surjective).
Solution.
(1) Montrons que f est une application, cela signifie que pour tout x > 1, l’expression
f (x) est bien définie et appartient à l’intervalle ]0, 41 [. Ceci découle des implica-
tions :
(2) Montrons que f est injective. Soient x, x ′ ∈]1, +∞[ tels que f (x) = f (x ′ ). Donc
1 1
x+3 = x + 3 = x ′ + 3. Donc x = x ′ .
x ′ +3 , et par suite
(3) Montrons que f est surjective. Soit y ∈ 0, 41 et montrons que l’équation y = f (x)
¤ £
d’inconnue x admet une solution dans l’intervalle ]1, +∞[. Ceci va d/’ecouler des
équivalences :
1 1
y= avec x > 1 =⇒ x + 3 = avec x > 1
x +3 y
1
=⇒ x = − 3 avec x > 1.
y
1 1
0<y < =⇒ >4
4 y
1
=⇒ −3 > 4−3
y
1
=⇒ − 3 > 1.
y
En conclusion : f est une bijection et sa bijection inverse n’est autre que l’applica-
tion
1 1
f −1 :]0, [→]1, +∞[ , f −1 (y) = − 3.
4 y
(2) Déterminer graphiquement f (IR), f −1 ({−1}), f −1 ({1}), f −1 (]1, 9]) et f −1 ([1, 9]).
Solution.
F IGURE 7. Courbe de f
(2) On a :
— f (IR) = [1, +∞[ puisque 1 + x 3 ≥ 1 pour tout x ≥ 0
— f −1 ({−1}) = ; puisqu’il n’existe pas de x tel que f (x) = −1. En d’autre termes,
l’équation f (x) = −1 d’inconnue x, n’admet pas de solution.
— f −1 ({1}) = {x ∈ IR / f (x) = 1} =] − ∞, 0].
— f −1 (]1, 9]) = {x ∈ IR / f (x) ∈]1, 9]} =]1, 3].
— f −1 ([1, 9]) =] − ∞, 3].
Solution.
10
x ∈ f −1 (C ∩ D) ⇐⇒ f (x) ∈ C ∩ D
⇐⇒ f (x) ∈ C et f (x) ∈ D
⇐⇒ x ∈ f −1 (C ) et x ∈ f −1 (D)
⇐⇒ x ∈ f −1 (C ) ∩ f −1 (D).
D’où le résultat.
y ∈ f (A) ⇐⇒ ∃x ∈ A, y = f (x)
=⇒ ∃x ∈ B, y = f (x), car A⊂B
=⇒ y ∈ f (B ).
D’où le résultat.
x ∈ f −1 (C ) ⇐⇒ f (x) ∈ C
=⇒ f (x) ∈ D, car C ⊂ D
=⇒ x ∈ f −1 (D).
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x ∈ f −1 (C ∪ D) ⇐⇒ f (x) ∈ C ∩ D
⇐⇒ f (x) ∈ C ou f (x) ∈ D
⇐⇒ x ∈ f −1 (C ) ou x ∈ f −1 (D)
⇐⇒ x ∈ f −1 (C ) ∪ f −1 (D).
D’où le résultat.
Solution.
(1) L’assertion (P ) signifie que pour tout nombre réel ε > 0, on peut trouver un nombre
α > 0 (dépendant de ε) tel que pour tout nombre réel x on a
| x |< α =⇒ x 2 < ε.
p
Cette assertion est vraie, puisque pour ε > 0 on peut prendre α = ε, et il est clair
p
que x 2 < ε dès que | x |< ε.
(2) La négation de (P ) est :
Solution.
L’assertion (Q) est fausse puisqu’on peut trouver un réel x tel que x 3 ≤ x. En effet, il suffit
de prendre par exemple x = 21 , car ( 12 )3 = 18 est inférieur à 12 .
12
Solution.