Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Un corrigé de la Série N 0 2
Solution. .
(1) (⇒) On a:
B ⊂ A ∪ B = A ∩ C ⊂ A,
A ⊂ A ∪ B = A ∩ C ⊂ C.
Donc B ⊂ A ⊂ C.
(⇐) On a:
B ⊂ A ⇒ A ∪ B ⊂ A ∪ A,
A ⊂ C ⇒ A ∩ A ⊂ A ∩ C.
(V ⊂ U ) ? On a A ∩ B, B ∩ C, C ∩ A ⊂ U. Donc
V = (A ∩ B) ∪ (B ∩ C) ∪ (C ∩ A) ⊂ U.
Deuxième méthode. On a:
V = B ∩ (A ∪ C) ∪ (C ∩ A)
= B ∪ (A ∩ C) ∩ (A ∪ C) ∪ (C ∩ A)
= B ∪ (A ∩ C) ∩ (A ∪ C)
= (B ∪ A) ∩ (B ∪ C) ∩ (A ∪ C)
= U.
De ce fait A \ (B ∪ C) ⊂ (A \ B) ∩ (A \ C).
Double inclusion point par point:
x ∈ (A \ B) ∩ (A \ C) ⇔ x ∈ A \ B et x ∈ A \ C
⇔ (x ∈ A et x ∈
/ B) et (x ∈ A et x ∈
/ C)
⇔ x ∈ A et (x ∈ / B et x ∈
/ C)
⇔ x ∈ A et (x ∈ / B ∪ C)
⇔ x ∈ A \ (B ∪ C).
Donc (A \ B) ∩ (A \ C) = A \ (B ∪ C).
(5) Une inclusion rapide à travers les ensembles:
B ∩ C ⊂ B ⇒ A \ B ⊂ A \ (B ∩ C),
B ∩ C ⊂ C ⇒ A \ C ⊂ A \ (B ∩ C).
De ce fait (A \ B) ∪ (A \ C) ⊂ A \ (B ∩ C).
3
Donc (A \ B) ∪ (A \ C) = A \ (B ∩ C).
(6) On a:
x ∈ A ∩ (B \ C) ⇔ x ∈ A et x ∈ B \ C
⇔ x ∈ A et (x ∈ B et x ∈
/ C)
⇔ x ∈ A ∩ B et x ∈ /C
⇔ x ∈ A ∩ B et (x ∈ A et x ∈
/ C)
⇔ x ∈ A ∩ B et x ∈ A \ C
⇔ x ∈ A ∩ B ∩ (A \ C).
Donc A ∩ (B \ C) = A ∩ B ∩ (A \ C).
Solution. .
(1) f injective ? Soient x, y ∈ R, alors
2x 2y
f (x) = f (y) ⇔ 2
=
1+x 1 + y2
⇔ x(1 + y 2 ) = y(1 + x2 )
⇔ x − y = xy(x − y)
⇔ (x − y)(1 − xy) = 0.
f surjective ? On a:
(x − 1)2
f (x) − 1 = − ≤0
1 + x2
(x + 1)2
f (x) + 1 ⇔ ≥ 0.
1 + x2
2x
f (x) = a ⇔ a =
1 + x2
⇔ 2x = a(1 + x2 )
⇔ 2x = a(1 + x2 )
⇔ ax2 − 2x + a = 0.
√ √
1− 1 − a2 1+ 1 − a2
x1 = , x2 =
a a
distinctes ou confodues, et on a:
5
√
(1 + a) − 1 − a2
x1 + 1 =
a
√ √ √
1 + a ( 1 + a − 1 − a)
=
a
√
1 + a (1 + a) − (1 − a)
= √ √
a ( 1 + a + 1 − a)
√
2 1+a
= √ √
1+a+ 1−a
≤ 2.
Exercice 3. Déterminer, dans chacun des cas suivants, f (I) puis vérifier
que f réalise une bijection de I sur J = f (I). Préciser alors f −1 : J −→ I.
(1) f (x) = x2 − 4x + 3, I = ] − ∞, 2].
2x−1
(2) f (x) = x+2 , I = ] − 2, +∞[.
√
(3) f (x) = 2x + 3 − 1, I = [− 32 , +∞[.
x
(4) f (x) = 1+|x| , I = R.
6
Solution longue. Notons que chacune des quatre fonctions est bien
définie sur l’ensemble I correspondant.
5 −5 −5
y−2= = = .
z −z (−z − 2) + 2
En outre, −z ∈ ]0, +∞[, ou encore −z − 2 ∈ ] − 2, +∞[= I. Ainsi
y − 2 = f (−z − 2) − 2, c’est à dire y = f (−z − 2) ∈ f (I). De ce fait
f (I) =] − ∞, 2[, et on note ] − ∞, 2[:= J. L’application f réalise alors
une bijection de I =] − 2, +∞[ sur J =] − ∞, 2[.
Soit maintenant (x, y) ∈ I × J. On a:
−5
y = f (x) ⇔ y − 2 =
x+2
x+2 1
⇔ =
−5 y−2
−5
⇔ x= −2
y−2
2y + 1
⇔ x=− .
y−2
r
√ z − 3
y+1= z= 2 + 3.
2
z−3
En outre, 2 ∈ [− 32 , +∞[= I. Ainsi
r
z − 3 z − 3
y= 2 +3−1=f ∈ f (I).
2 2
De ce fait f (I) = [−1, +∞[, et on note [−1, +∞[:= J.
−y
⇔ −x = d’après le cas précédent
1 − (−y)
y
⇔ x= .
1 − (−y)
y
Dans les deux cas x = 1−|y| = f −1 (y).
Solution. .
(1) La relation R est clairement reflexive, symétrique et transitive. C’est
une relation d’équivalence.
(2) Soit u ∈ C, alors u ∈ z ⇔ u R z ⇔ |u| = |z|. Donc z est le cercle
complexe centré en 0 ∈ C et de rayon |z|.
Solution. .
(1) Reflexivité ? Soit (x, y) ∈ R2 . On a: x = x et y ≤ y, c’est à dire
(x, y)R(x, y). Donc R est reflexive.
Anti-symétrie ? Soient (x, y), (x0 , y 0 ) ∈ R2 . Alors
(x, y) R (x0 , y 0 ) x < x0 ou (x = x0 et y ≤ y 0 ) (1)
0 0 ⇔
(x , y ) R (x, y) x0 < x ou (x0 = x et y 0 ≤ y) (2)
On a:
(1) ⇒ x ≤ x0
(2) ⇒ x0 ≤ x.
Ceci donne x = x0 et y ≤ y 0 ≤ y, ou encore (x, y) = (x0 , y 0 ). Donc
R est anti-symétrique.
Transitivité ? Soient (x, y), (x0 , y 0 ), (x00 , y 00 ) ∈ R2 . Alors
(x, y) R (x0 , y 0 ) x < x0 ou (x = x0 et y ≤ y 0 )
(3)
0 0 00 00 ⇔
(x , y ) R (x , y ) x0 < x00 ou (x0 = x00 et y 0 ≤ y 00 ) (4)
On a:
(3) ⇒ x ≤ x0
(4) ⇒ x0 ≤ x00
donnant lieu à l’inégalité x ≤ x00 . Nous avons les deux cas suivants:
(a) Si x < x00 alors (x, y)R(x0 , y 0 ).
(b) Si x = x00 , nous aurons les deux égalités x = x0 = x00 et les deux
inégalités y ≤ y 0 ≤ y 00 . Ceci donne x = x00 et y ≤ y 00 . Donc
(x, y)R(x00 , y 00 ).
Dans toutes les situations (x, y)R(x0 , y 0 ). R est alors transitive et
est une relation d’ordre.
Soient maintenant (x, y), (x0 , y 0 ) ∈ R2 où on peut supposer, sans
perte de généralité, x ≤ x0 . Alors
(x, y) R (x0 , y 0 ) si x < x0
(x, y) R (x0 , y 0 ) si x = x0 et y ≤ y 0
0 0
(x , y ) R (x, y) si x = x0 et y 0 > y
L’ordre est total car deux éléments arbitraires sont comparables.
(2) Notons Ma,b l’ensemble de tels majorants. Soit (x, y) ∈ R2 , alors