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LYCÉE DE LA CITE VERTE Année scolaire 2023-2024

B.P. 3126 Yaoundé


Département de Mathématiques Classe : Tle D Date : Janvier 2024
FICHE DE TRAVAUX DIRIGÉS
Exercice 1

1. Étudier les variations de la fonction de la fonction f définie sur ]−1; ∞[ par f (x) = 2ln(x+1).
Tracer sa courbe dans un repère orthonormal.
2. Démontrer que sur [2; ∞[, l’équation f (x) = x admet une solution unique λ.
3. On considère la suite (Un ), n ∈ N telle que :
U0 = 5
ß
Un+1 = 2ln(1 + Un )
(a) Sans faire de calcul, représenter les quatre premiers termes de la suite dans le repère
précédente.
(b) Démontrer par récurrence que pour tout n ∈ N, Un ≥ 2.
(c) Démontrer que pour tout x ∈ [2; ∞[, |f 0 (x)| ≤ 32 .
(d) En déduire que pour tout n ∈ N, on a |Un+1 − λ| ≤ 32 |Un − λ|, que |Un − λ| ≤ 2( 23 )n et
que la suite Un converge vers λ.
(e) Déterminer le plus petit entier p tel que |Up − λ| ≤ 10−2 . Que représente Up pour λ?
Exercice 2

1. Résoudre dans C l’équation (E) : Z 2 + 8 3 − 8i = 0.
(a) En utilisant la forme trigonométrique.
(b) En utilisant la forme algébrique.
√ √ √
On pourra admettre que 8 + 4 3 = 2 + 6.
2. Placer les solutions Z1 et Z2 de (E) sur un cercle trigonométrique.
8π 8π
3. Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de cos( 142 ) et sin( 142 ).
Exercice 3
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, ~u, ~v ).
1. Résoudre dans C l’équation (E) : Z 3 + 8 = 0.
On donnera les solution de (E) sous forme algébrique.
√ √
2. Soient A, B et C les points d’affixes ZA = 1 + i 3, ZB = −2, ZC = 1 − i 3.
ZC −ZA
(a) Calculer le module et un argument de u tel que u = ZB −ZA
.
(b) Déduire la mature du triangle ABC.
3. Soit S la rotation définie dans le plan telle que : S(A) = C et S(C) = B.
(a) Déterminer l’expression complexe de S.

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(b) Déterminer les éléments caractéristiques de S.
Exercice 4
Dans le plan complexe C muni d’un repère orthonormal (O, ~u, ~v ), on considère l’application S
définie par :
Z 0 = (1 + i)Z
1. Déterminer la nature, le rapport et l’angle de S.
2. Soit le point A d’affixe ZA = 2i.
Déterminer les affixes des points B et C définis par S(A) = B et S(B) = C.
3. Placer les points A, B et C dans un repère du plan.
4. Soit le point I milieu de [OC]. Montrer que le triangle ABI est rectangle et isocèle en B.

5. Écrire une équation de troisième degré dont les affixes ZA , ZB et ZC définis ci-dessus sont
solutions.
Exercice 5
On jette trois fois un dé cubique, parfaitement équilibré dont les faces sont numérotés de 1 à 6.
On note a, b, c les numéro obtenus.
Soit g(x) = ax2 + bx + c. Déterminer la probabilité pour que le polynôme g
1. Ait une racine double.
2. Ait deux racines réelles distinctes.
3. N’ait pas de racine réelle.
Exercice 6

1. On pose Z ∈ C, P (Z) = Z 4 − (2 + 6i)Z 3 + (−12 + 9i)Z 2 + (13 + 9i)Z + 2 − 6i.


(a) Calculer P (i) et P (2i).
(b) déterminer les nombres complexes a et b tels que pour tout nombre complexe Z, on ait
P (Z) = (Z 2 − 3iZ − 2)(Z 2 + aZ + b).
(c) Résoudre dans C l’équation P (Z) = 0.
2. On écrit les nombres complexes Z1 = i, Z2 = 1 + i, Z3 = 2i et Z4 = 1 + 2i sur chacune des
quatre faces d’un dé tétraédrique truqué. On lance ce dé et on admet que la probabilité que
l’une des faces soit cachée est proportionnelle au carré du module du nombre complexe Zk
inscrit sur cette face, c’est-à-dire Pk = |Zk |t , k ∈ {1, 2, 3, 4}, t ∈ R.
1
(a) démontrer que P1 = 12
.
(b) Calculer P2 ; P3 et P4 .
(c) Soit X la variable aléatoire réelle qui a chaque jet du tétraèdre associe la somme des
parties imaginaires des nombres inscrits sur les faces latérales de ce dé.
Vérifier que X prend exactement deux valeurs, puis déterminer sa loi de probabilité.
Exercice 7

1. On lance successivement 8 fois de suite et de manière indépendante un dé cubique équilibré


dont les faces sont numérotées de 1 à 6.
Quelle est la probabilité d’obtenir au plus une fois le numéro 2?

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2. Un sac contient 3 jetons verts portant les numéros de 1 à 3, 4 jetons rouges portant les
numéros de 1 à 4 et 2 jetons jaunes portant les numéros de 1 à 2. Tous ces jetons sont
indiscernables au touché.
On tire simultanément 3 jetons du sac.
(a) Calculer la probabilité d’obtenir 3 jetons de couleur différentes deux à deux.
(b) Sachant que les jetons tirés portent le numéro 2, quelle est la probabilité qu’ils soient
de couleurs rouge ?
(c) On considère la variable aléatoire X qui à chaque tirage de trois jetons, associe le nombre
de jetons jaunes obtenus.
Déterminer la loi de probabilité de X.
Exercice 8
Un collège bilingue de 390 élèves comporte une section anglophone et une section francophone.
30% des élèves sont en section anglophone, 40% des élèves du collège sont des garçons, 25% des
garçons du collège sont en section anglophone.
1. Recopier et compléter le tableau suivant :

Catégorie d’élèves Nombres


Élèves en section anglophone
Élèves en section francophone
Élèves en section anglophone garçons
Élèves filles du collège

2. On choisit au hasard une élève du collège, on suppose que tous les choix d’un élève sont
équiprobables. Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
(a) A : ” Choisir un élève de la section anglophone ”.
(b) B : ” Choisir un garçon sachant qu’il est une élève de la section anglophone ”.
(c) C : ” Choisir un élève de la section anglophone sachant qu’il est un garçon ”.
Exercice 9
Une urne contient 6 boules vertes et n boules blanches indiscernables au touche. Un jeu consiste à
tirer successivement sans remise deux boules de la boı̂te. Si les deux boules sont de même couleurs,
le joueur gagne 100F et si les boules sont de couleurs différentes, le joueur perd 100F.

1. Dans cette question, on suppose n = 3.


(a) Calculer la probabilité d’obtenir :
i. Deux boules de même couleurs.
ii. Deux boules de couleurs différentes.
(b) Sachant que la première boule tiré est verte, quelle est la probabilité pour que la dernière
boule tiré soit verte ?
2. Dans cette question, l’entier naturel n quelconque et supérieur à 3. On note X la variable
aléatoire qui, à chaque tirage successif sans remise de deux boules associe le gain algébrique
en francs du joueur.
(a) Exprimer en fonction de n les probabilités des événements [X = −100] et [X = 100].
n −13n+30 2
(b) Montrer que l’espérance mathématique de X est E(X) = 100 (n+6)(n+5) .
(c) Pour quelle valeur de n a t-on E(X) < 0?

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Exercice 10
On tire trois boules simultanément et au hasard d’une urne contenant trois boules blanches, quatre
boules bleus et trois boules rouges. On suppose l’équiprobabilité des tirages. Tous les résultats
seront donnés sous forme de fraction irréductible.
1. Quelle est la probabilité d’avoir une boule de chaque couleur ?
2. X est la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le nombre de boule blanche obtenu.
(a) Déterminer la loi de probabilité de X.
(b) Calculer l’espérance mathématique de X et son écart type.
3. Pour gagner, il faut tirer au moins deux boules blanches, mais on estime qu’un joueur sur
quatre est tricheur et qu’un tricheur gagne avec une probabilité égale à 31 .
On note T l’événement ” Être tricheur ” et G l’événement ” Gagner au jeu ”.
(a) Définir l’événement contraire de T , puis calculer la probabilité P (G/T ).
En déduire la probabilité de l’événement G ∩ T .
(b) Calculer la probabilité de G ∩ T.
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(c) Démontrer que la probabilité de l’événement G est 240
.
(d) Calculer la probabilité qu’une personne qui a gagné soit tricheur.
Exercice 11
Partie A :
On considère la fonction g définie sur ]0; ∞[ par : g(x) = x2 + ln(x).

1. Étudier le sens de variation de g, puis dresser son tableau de variation.


2. (a) Montrer qu’il existe un nombre réel unique α tel que : g(α) = α.
Vérifier que : 0, 65 < α < 0, 66.
(b) Déduire selon les valeurs de x, le signe de g(x).
R1
3. Á l’aide d’une intégration par partie, calculer l’intégrale e−1 g(x)dx.
Partie B :
Soit f la fonction définie sur ]0; ∞[ par : f (x) = 1 − x + 1+ln(x)
x
.
On désigne par C la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O,~i, ~j). Unité gra-
phique 2cm.

1. (a) Calculer la lim f (x), puis en donner une interprétation géométrique.


x→0
x>0

(b) Calculer la limite de f en +∞.


(c) Montrer que la droite d’équation (D) : y = −x + 1 est asymptote à C par rapport à
(D).

2. Étudier le sens de variation de f, puis son tableau de variation.


3. (a) Montrer que f (α) = 1 − 2α + α1 .
1
(b) Montrer que la fonction h(x) = 1 − 2x + x
est décroissante sur ]0; ∞[.
(c) Déduire que f (α) < h(0, 65).
(d) Montrer que f (α) > f (0, 65).

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(e) Déduire un encadrement de f (α) à 2 × 10−2 prés.
4. Calculer les coordonnées du point A de C où la tangente est parallèle à la droite (D).
Donner une équation de cette tangente (T ).
5. Tracer (D), (T ) et C.
6. Soit K la restriction de f à [α; ∞[.
(a) Montrer que h définie une bijection [α; ∞[ sur un intervalle à préciser.
(b) Préciser l’ensemble de dérivabilité de la bijection K −1 . Justifier la réponse.
(c) Donner le sens de variation de K −1 , puis dresser son tableau de variation.
(d) Calculer le nombre dérivé (K −1 )0 (1).
(e) Tracer CK −1 dans le repère (O,~i, ~j).

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