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fr] édité le 4 novembre 2013 Enoncés 1

Développement en série de Fourier Exercice 4 [ 03176 ] [correction]


Soit f : R → R la fonction paire, 2π-périodique, définie par
Exercice 1 [ 00951 ] [correction] 
4x2 − π 2 si x ∈ [0, π/2]
Soit f une fonction continue 2π périodique. f (t) =
8xπ − 3π 2 − 4x2 sinon
On suppose que la série de Fourier de f converge uniformément. Montrer que
cette convergence a lieu vers la fonction f . a) Montrer que f est de classe C 1 et calculer exprimer sa dérivée.
b) Calculer les coefficients de Fourier trigonométrique de la fonction f .
c) En déduire la valeur de
+∞
Exercice 2 [ 00952 ] [correction]
X (−1)n
Soit f : R → R la fonction régularisée, 2π périodique, impaire, constante égale à 1 n=0
(2n + 1)3
sur ]0, π[.
a) Calculer ses coefficients de Fourier trigonométriques.
b) Etudier la convergence simple ou uniforme de la série de Fourier vers f . Exercice 5 [ 00954 ] [correction]
c) En déduire Soit f : R → R la fonction 2π périodique définie par
+∞ +∞
X (−1)p X 1
et f (x) = |cos x|
p=0
2p + 1 p=0
(2p + 1)2
a) Calculer les coefficients de Fourier trigonométriques de f .
d) Calculer b) En déduire la valeur
+∞ +∞ +∞
X 1 X (−1)n−1 X (−1)n+1
et
n=1
n2 n=1
n2 4n2 − 1
n=1

Exercice 3 [ 00953 ] [correction] Exercice 6 [ 00955 ] [correction]


Soit f : R → R l’application 2π périodique, paire, telle que Soit f : R → C, 2π-périodique, impaire et vérifiant
π−t
∀x ∈ [0, π] , f (x) = x f (t) = sur ]0, π]
2
a) Calculer la série de Fourier de f . a) Préciser la convergence de la série de Fourier de f . La convergence est-elle
b) Etudier la convergence simple ou uniforme de la série de Fourier de f . uniforme ?
c) Déterminer b) Calculer la série de Fourier de f .
+∞ +∞ c) En déduire la convergence et la valeur de
X 1 X 1
et
(2k + 1)2 (2k + 1)4 +∞
k=0 k=0 X sin n
d) En déduire n=1
n
+∞ +∞
X 1 X 1 d) Calculer
2
et 4
n=1
n n=1
n +∞
X 1
n 2
n=1

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Exercice 7 CCP MP [ 00956 ] [correction] a) Montrer que f admet une série de Fourier convergente sur R.
Soit la fonction f : R → R 2π périodique définie par Quel type de convergence est-ce ?
b) Expliciter les coefficients de Fourier de f .
∀x ∈ ]−π, π] , f (x) = ex c) Pour tout x ∈/ πZ, montrer l’égalité
a) Calculer les coefficients de Fourier exponentiels de f . 1 X

2x
b) En déduire la valeur des sommes cotanx = +
x n=1 x − (nπ)2
2

+∞ +∞
X (−1)n X 1
2+1
et 2+1
n=0
n n=0
n
Exercice 11 [ 00958 ] [correction]
Soient α ∈ R? et f : R → R la fonction 2π périodique définie par
Exercice 8 [ 00957 ] [correction]
f (x) = ch(αx) sur ]−π, π]
Soient α ∈ R\Z et f : R → R la fonction 2π périodique définie par
a) Déterminer les coefficients de Fourier an et bn de f .
f (x) = cos(αx) sur ]−π, π]
b) En déduire les valeurs des sommes
a) Déterminer les coefficients de Fourier an et bn de f . +∞ +∞
b) En déduire les valeurs des sommes X (−1)n X 1
2 + α2
et 2 + α2
n=1
n n=1
n
+∞ +∞
X (−1)n−1 X 1
2 − α2
et 2 − α2
n=1
n n=1
n
Exercice 12 CCP MP [ 00959 ] [correction]
c) En déduire enfin la valeur de a) Domaine de définition de
+∞
X 1
2 +∞
n=1
n X 1
S(t) = ?
k 2 − t2
k=0

Exercice 9 CCP MP [ 03695 ] [correction] b) Calculer les coefficients de Fourier an et bn de f (x) = cos(αx) définie sur
Soit α un réel non entier et f la fonction 2π-périodique donnée par [−π, π] avec α ∈ R\Z.
c) Sur quel domaine f coïncide avec son développement en série de Fourier ?
∀t ∈ ]−π, π] , f (t) = cos(αt) d) En déduire une expression de S(t).
a) Montrer que f est égale à sa somme de Fourier en précisant le type de
convergence de celle-ci.
b) Calculer la somme de Fourier de f . Exercice 13 [ 00960 ] [correction]
Existe-t-il une suite (αn ) de réels telle que
+∞
Exercice 10 CCP MP [ 03598 ] [correction] ∀t ∈ [0, π] , sin t =
X
αn cos(nt) ?
Soient α ∈ R\Z et f : R → R la fonction 2π périodique définie par n=0

f (t) = cos(αt) sur ]−π, π]

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Exercice 14 [ 00961 ] [correction] √ a) Montrer que f est définie sur R et étudier sa parité.
La série de Fourier de la fonction f paire 2π-périodique qui vaut x pour b) Montrer que f est développable en série de Fourier.
x ∈ [0, π] converge-t-elle uniformément ? Que vaut sa somme ? c) Calculer, en utilisant un logiciel de calcul formel, l’intégrale
Z +∞
cos t
dt
Exercice 15 Mines-Ponts MP [ 02883 ] [correction] −∞ b2 + t2
Soit α un réel non entier.
a) En utilisant la fonction 2π-périodique coïncidant avec x 7→ cos(αx) sur [−π, π], d) En déduire les coefficients de Fourier de f .
calculer e) Exprimer f à l’aide des fonctions usuelles.
+∞
X (−1)n
1 + 2α2
n=1
α 2 − n2
Exercice 18 [ 03227 ] [correction]
b) En déduire
+∞ Soit f : R → C, 2π-périodique, impaire et vérifiant
X (−1)n
n2 π−x
n=1 0 < x < π ⇒ f (x) =
2
c) Ici 0 < α < 1. Montrer que
a) Calculer
+∞
tα−1
Z
π +∞
dt = X sin(nx)
0 1+t sin απ S(x) =
n=1
n

b) Soit g : R → C, 2π-périodique, impaire, continue et définie par


Exercice 16 Mines-Ponts MP [ 02884 ] [correction]
Soient α ∈ R\Z et fα l’unique fonction 2π-périodique de R dans R telle que pour g est affine sur [0, 1] et ∀x ∈ [1, π] , g(x) = S(x)
tout x ∈ [−π, π],
fα (x) = cos(αx) Démontrer
+∞  2 +∞
a) Calculer les coefficients de Fourier de fα .
X sin n X sin n
=
b) Montrer que n=1
n n=1
n
+∞
απ X (−1)n−1
= 1 + 2α2 c) Que vaut
sin(απ) n2 − α 2 +∞
n=1 X sin2 n
?
c) Si 0 < α < 1, montrer que n4
n=1
+∞
tα−1
Z
π
dt =
0 1+t sin(απ)
Exercice 19 CCP PSI [ 03811 ] [correction]
Former le développement en série de Fourier de la fonction 2π-périodique donnée
Exercice 17 Mines-Ponts MP [ 02885 ] [correction] par
Soit a > 0, x réel. On pose f (t) = |sin t|
+∞ en précisant la nature de la convergence de cette série.
X 1
f (x) =
n=−∞
a2 + (x − 2nπ)2

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Exercice 20 Centrale PC [ 03617 ] [correction]


Soit f : R → C une fonction 2π-périodique et k lipschitzienne. Pour n ∈ Z, on pose
Z 2π
1
cn (f ) = f (t)e−int dt
2π 0

a) Pour tout h ∈ R, on définit la fonction

fh : R → C, x 7→ f (x + h) − f (x)

Calculer cn (fh ) pour tout n ∈ Z.


b) En déduire que
(kh)2
 
X
2 nh 2
sin |cn (f )| 6
2 4
n∈Z

c) En utilisant la concavité de la fonction sinus, montrer que


X 2
n2 |cn (f )|
n∈Z

converge.
d) Que peut-on en conclure ?
Enoncé fourni par le CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA

Exercice 21 [ 02510 ] [correction]


On considère la fonction f définie sur R par

sin t + |sin t|
f (t) =
2
a) Préciser le mode de convergence de la série de Fourier de f .
b) En déduire
+∞ +∞
X 1 X 1
2−1
et 2 − 1)2
n=1
4n n=1
(4n

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 4 novembre 2013 Corrections 5

Corrections L’égalité de Parseval donne


+∞ Z π
1X 16 1
Exercice 1 : [énoncé] = f (t)2 dt = 1
Notons S la série de Fourier de f et Sp les sommes partielles. 2 p=0 (2p + 1)2 π 2 2π −π
Puisque la fonction f est continue, il y a convergence en moyenne quadratique de
(Sp ) vers f . donc
+∞
1
Z 2π X 1 π2
2
|Sp (t) − f (t)| dt → 0 =
2π 0 p=0
(2p + 1)2 8

Par hypothèse, il y a convergence uniforme de (Sp ) vers sa limite que nous avons +∞
1
P
notée S et donc il y a aussi convergence en moyenne quadratique d) n2 existe et
n=1
+∞ +∞ +∞
1
Z 2π X 1 X 1 1X 1
2
|Sp (t) − S(t)| dt → 0 = +
2π 0 n=1
n2 p=0
(2p + 1)2 4 p=1 p2

Par unicité de la limite pour la convergence en moyenne quadratique, on peut d’où


+∞ +∞
affirmer f = S. X 1 4X 1 π2
= =
n=1
n2 3 p=0 (2p + 1)2 6

Exercice 2 : [énoncé] Aussi


+∞ +∞ +∞
a) f impaire donc
X (−1)n−1 X 1 1X 1 π2 π2 π2
2
= 2
− 2
= − =
∀n ∈ N, an = 0 n=1
n p=1
(2p + 1) 4 p=1 p 8 24 12
Pour n ∈ N? ,
π
1 − (−1)n
Z
1
bn = f (t) sin(nt)dt = 2 Exercice 3 : [énoncé]
π −π nπ
a) Puisque f est paire :
4
donc b2p = 0 et b2p+1 = (2p+1)π . ∀n ∈ N? , bn = 0
On a aussi c0 = 0 et pour n ∈ Z, n 6= 0.
Pour n ∈ N, Z π Z π
1
Z π
(1 − (−1)n ) 1 2
cn = f (t)e−i.nt dt = an = f (t) cos(nt) dt = t cos(nt) dt
2π −π i.nπ π −π π 0
Pour n = 0 : a0 = π.
b) La fonction f étant C 1 par morceaux, la série de Fourier converge simplement Pour n > 0 :
vers la régularisée de f . π Z π
2((−1)n − 1)

La convergence ne peut pas être uniforme car la fonction limite n’est pas continue. 2 t 2
an = sin(nt) − sin(nt) dt =
c) La convergence simple de la série de Fourier vers f (x) en x = π/2 donne : π n 0 nπ 0 n2 π
+∞ +∞ Aussi
X 4 sin (2p+1)π 2 4 X (−1)p Z π
= =1 1 π
(2p + 1)π π p=0 2p + 1 c0 = t dt =
p=0 2π −π 2
?
d’où et pour n ∈ Z :
+∞
X (−1)p π 1
Z π
1
Z π
(−1)n − 1
= cn = f (t)e−i.nt dt = t cos(nt)dt =
p=0
2p + 1 4 2π π n2 π
−π 0

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 4 novembre 2013 Corrections 6

Par suite et donc f est de classe C 1 sur [0, π/2] avec


+∞ +∞
1 X π 4 X cos(2k + 1)t fd0 (0) = 0 et fg0 (π/2) = 4π
S(f )(t) = a0 + an cos(nt) = −
2 n=1
2 π (2k + 1)2
k=0
Sur ]π/2, π], on a
b) f est continue et C 1 par morceaux, la convergence est donc normale a fortiori f (x) = 8xπ − 3π 2 − 4x2
simple et uniforme. et cette relation est aussi valable pour x = π/2. On en déduit que f est de classe
c) S(f )(t) = f (t). Pour t = 0, on obtient C 1 sur [π/2, π] avec
+∞ fd0 (π/2) = 4π et fg0 (π) = 0
X 1 π2
2
= Par parité et périodicité, on peut affirmer que f est de classe C 1 sur R (et un
(2k + 1) 8
k=0
dessin serait sûrement très convainquant. . . ) et f 0 est une fonction impaire,
Par la formule de Parseval : 2π-périodique avec 
0 8x si x ∈ [0, π/2]
π +∞ +∞ f (t) =
π2 8π − 8x sinon
Z
1 1 2 1X 2 8 X 1
(f (t))2 dt = a0 + a2k+1 = + 2
2π −π 4 2 4 π (2k + 1)4 a) Puisque la fonction f est paire, les coefficients bn sont nuls et
k=0 k=0

Or 2 π
Z
π π
π2 an = f (t) cos(nt) dt
Z 
1 21 1 3
(f (t)) dt = t = π 0
2π −π π 3 0 3
donc ce qui donne
+∞
1 π 4 32.(−1)n+1
a2n = 0 et a2n+1 =
X
= π(2n + 1)3
(2k + 1)4 96
k=0
après quelques calculs pénibles, ou plus simplement après exploitation de la
+∞
d)
P 1
existe et relation
n2
n=1 bn (f 0 ) = −nan (f )
+∞ +∞ +∞
X 1 X 1 1X 1
= + voire de la relation
n2 (2k + 1)2 4 k2
n=1 k=0 k=1 an (f 00 ) = nbn (f 0 ) = −n2 an (f )
d’où et en considérant la pseudo dérivée d’ordre 2 de f .
+∞
X 1 π2 c) Puisque la fonction f est de classe C 1 , elle est égale à sa somme de Fourier et
=
n=1
n2 6 donc
+∞
De même on obtient 32 X (−1)n+1
∀x ∈ R, f (x) = cos((2n + 1)t)
+∞
X 1 π4 π n=0 (2n + 1)3
=
n=1
n4 90 En évaluant pour x = 0, on obtient
+∞
X (−1)n π3
Exercice 4 : [énoncé] 3
=
n=0
(2n + 1) 32
a) Sur [0, π/2], on a
f (x) = 4x2 − π 2

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 4 novembre 2013 Corrections 7

Exercice 5 : [énoncé] Exercice 7 : [énoncé]


a) La fonction f est paire. On obtient pour n ∈ N a) Par définition, pour n ∈ Z,

(−1)n+1 4 1
Z 2π
a2n (f ) = et a2n+1 (f ) = 0 cn = f (t)e−int dt
π(4n2 − 1) 2π 0
?
et bn (f ) = 0 pour n ∈ N . Après calcul, on obtient
b) La fonction f est de classe C 1 par morceaux, il y a donc convergence uniforme shπ (−1)n
de la série de Fourier vers f . En x = 0, on obtient : cn (f ) =
π 1 − in
+∞
2 X (−1)n+1 4 b) La fonction f est de classe C 1 par morceaux (mais pas continue) donc la série
f (0) = + de Fourier converge simplement vers la fonction f ? régularisée de f avec
π n=1 π(4n2 − 1)
 x
? e si x ∈ ]−π, π[
donc f (x) =
+∞ ch(π) si x = π
X (−1)n+1 π−2
2−1
=
n=1
4n 4 Ainsi
+∞
shπ X (−1)n inx
∀x ∈ R, f ? (x) = e
π n=−∞ 1 − in
Exercice 6 : [énoncé]
a) f est C 1 par morceaux et régularisée donc la série de Fourier de f converge Pour x = 0, on obtient
+∞
simplement vers f en vertu du théorème de Dirichlet. π X (−1)n
=
La convergence ne peut être uniforme car si telle est le cas f serait continue en 0 shπ n=−∞ 1 − in
en tant que limite uniforme d’une suite de fonctions continues.
b) La fonction f est paire. On obtient an = 0 et par intégration par parties Or
bn = 1/n. +∞ +∞ +∞
(−1)n (−1)n
 
X X
n 1 1 X
La série de Fourier de f permet d’écrire = −1 + (−1) + = −1 + 2
n=−∞
1 − in n=0
1 − in 1 + in n=0
n2 + 1
+∞
X sin(nt)
f (t) = Par suite
n +∞
n=1 X (−1)n 1 π 
= 1 +
b) Pour t = 1, on obtient n=0
n2 + 1 2 shπ
+∞
X sin n π−1 De même avec x = π, on obtient
=
n=1
n 2
+∞
X 1 1
c) Par la formule de Parseval = (1 + π coth π)
n=0
n2 +1 2
+∞ Z π
1X 1 1 2
= |f (t)| dt
2 n=1 n2 2π −π
Exercice 8 : [énoncé]
donc a) La fonction f est paire. On obtient bn = 0 pour n > 1 et
+∞
2 π (π − t)2 π2
Z
X 1 1  π
2
= dt = −(π − t)3 0 = 2α sin(απ)
n=1
n π 0 4 6π 6 an = (−1)n−1
π(n2 − α2 )

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pour n ∈ N. La série de Fourier de f converge normalement vers f car celle-ci est b) La fonction f est paire. Après calculs
continue et C 1 par morceaux. Par suite
2α sin(απ)
+∞ an = (−1)n−1 et bn = 0
sin(απ) X 2α sin(απ) π(n2 − α2 )
f (x) = + (−1)n−1 cos(nx)
απ n=1
π(n2 − α2 ) et donc la série de Fourier de f est

b) Pour x = 0, on obtient +∞
sin(απ) X 2α sin(απ)
+ (−1)n−1 2 − α2 )
cos(nt)
+∞ απ n=1
π(n
(−1)n−1
 
X 1 απ
= −1
n=1
n2 − α 2 2α2 sin(απ)
Exercice 10 : [énoncé]
et pour x = π,
+∞ a) La fonction f est continue et de classe C 1 par morceaux sur R car elle l’est sur
X 1 1 − απ cot απ [−π, π]. On en déduit que la série de Fourier de f converge uniformément vers f .
2 − α2
=
n=1
n 2α2 b) Après calculs, pour n ∈ N,
+∞ 2α sin απ
1 an = (−1)n−1
P
c) Il y a convergence normale de n2 −α2 pour α ∈ [0, 1/2] donc quand et bn = 0
n=1 π(n2 − α2 )

+∞ +∞ c) Pour tout t = π, la convergence de la série de Fourier de f donne


X 1 X 1
2
= lim
n=1
n α→0
n=1
n − α2
2 +∞
sin απ X 2α sin(απ)
cos(απ) = +
απ π(α2 − n2 )
Quand x → 0, n=1
1 1
cot x = − x + o(x) et en posant x = απ on obtient
x 3
donc quand α → 0, +∞
sin x X 2x sin x
2 cos x = +
1 − απ cot απ π
→ x n=1
x2 − (nπ)2
2α2 6
d’où ce qui fournit la relation demandée.
+∞
X 1 π2
2
=
n=1
n 6
Exercice 11 : [énoncé]
a) La fonction f est paire. On obtient bn = 0 pour n > 1 et
Exercice 9 : [énoncé] 2αshαπ
a) Par périodicité an = (−1)n
π(α2 + n2 )
f (−π) = f (π) = cos(απ) = cos(−απ)
pour n ∈ N. La série de Fourier de f converge normalement vers f car celle-ci est
Ainsi continue et C 1 par morceaux. Par suite
∀t ∈ [−π, π] , f (t) = cos(αt)
+∞
On peut donc affirmer que f est continue et de classe C 1 par morceaux. On en shαπ X 2αshαπ
f (x) = + (−1)n 2 + n2 )
cos nx
déduit que la série de Fourier de f converge uniformément vers f sur R. απ n=1
π(α

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b) Pour x = 0, on obtient Si n = 1,
a1 (f ) = 0
+∞
(−1)n
 
X 1 απ Si n 6= 1,
= − 1
n=1
n2 + α 2 2α2 sh(απ) π π
2(1 + (−1)n )
 
1 cos(n + 1)t 1 cos(n − 1)t
an (f ) = − − − =−
et pour x = π, π n+1 0 π n−1 0 π(n2 − 1)
+∞
X 1 απ coth(απ) − 1
=
n=1
n2 +α 2 2α2
Exercice 14 : [énoncé]
Le problème est qu’ici f n’est pas de classe C 1 par morceaux puisqu’elle n’admet
de dérivée à droite et à gauche en 0.
Exercice 12 : [énoncé] Pour n > 0, on a bn = 0 et
a) S(t) est définie sur R\Z.
2 π√
2α sin απ
Z π
b) an = (−1)n−1 π(n
Z
2 −α2 ) et bn = 0. 2 √ π 1 sin(nx)
an = x cos(nx) dx = x sin(nx) 0 − √ dx
c) Puisque f est continue et C 1 par morceaux, le théorème de convergence π 0 πn nπ 0 x
normale assure que la série de Fourier de f converge vers f sur R.
donc
d) Pour x = π, on obtient :
Z π Z nπ
1 sin(nx) 1 sin(u)
+∞
sin απ X 2α sin απ an = − √ dx = − 3/2 √ du
cos απ = − nπ 0 x n π 0 u
απ π(n2 − α2 )
n=1 Or l’intégrale Z +∞
sin u
donc √ du
+∞ 0 u
X 1 1 π cot απ
= − est convergente comme on peut le vérifier à l’aide d’une intégration par parties sur
n=1
n2 − α2 2α2 2α
[1, +∞[ 
puis Par conséquent, an = O 1/n3/2 donc la série de Fourier de f est normalement
1 π cot απ convergente.
S(t) = − 2

2α 2α Etant continue, la série de Fourier converge en moyenne quadratique vers f et
donc sa somme est égale à f .

Exercice 13 : [énoncé]
Soit f la fonction 2π périodique paire définie sur [0, π] par f (t) = sin t. f est Exercice 15 : [énoncé]
continue et C 1 par morceaux. Sa série de Fourier converge donc normalement vers a) La fonction 2π-périodique étudiée est continue et de classe C 1 par morceaux
f et cela permet d’écrire dont développable en série de Fourier.

1
+∞ 2α(−1)n sin(απ)
an = et bn = 0
X
∀t ∈ [0, π] , sin t = a0 (f ) + an (f ) cos(nt) π(α2 − n2 )
2 n=1
La valeur en 0 de ce développement permet d’établir :
d’où le résultat.
+∞
2
Z π
1
Z π X (−1)n απ
an (f ) = sin t cos(nt) dt = sin(n + 1)t − sin(n − 1)t dt 1 + 2α2 2 − n2
=
π π n=1
α sin(απ)
0 0

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+∞
b) Par convergence normale, la fonction α 7→
P (−1)n
est continue sur [0, 1/2]. on obtient au terme des calculs
n2 −α2
n=1 2α sin απ
En passant à la limite quand α → 0, on obtient an = (−1)n−1
π(n2 − α2 )
+∞
(−1)n π2
  
X 1 απ pour n ∈ N.
= lim − 1 = −
n=1
n2 α→0 2α2 sin(απ) 12 b) La fonction f est continue et de classe C 1 par morceaux donc sa série de
Fourier converge uniformément vers elle-même. On peut alors écrire
c) +∞
+∞ 1 Z +∞ α−1 a0 X
tα−1 tα−1
Z Z
t ∀x ∈ R, f (x) = + an cos(nx)
dt = dt + dt 2
0 1+t 0 1 + t 1 1 +t n=1

1 +∞
Z 1X N Z 1 1 +∞
tα−1 ce qui donne
Z X Z X
dt = (−1)n tα−1+n dt = (−1)n tα−1+n dt+ (−1)n tα−1+n dt
0 1+t 0 n=0 n=0 0 0 n=N +1 +∞
sin απ X 2α sin απ
f (x) = + (−1)n−1 2 − α2 )
cos(nx)
Par le critère spécial des séries alternées, απ π(n
n=1
Z Z
1 X +∞ 1
1 Pour x = 0, on obtient
(−1)n tα−1+n dt 6 tα+N dt = →0

N + α+1

0 0 +∞
sin απ X (−1)n−1

n=N +1 sin απ
1= + 2α2
donc απ απ n=1 n2 − α2
1 +∞ Z 1 +∞
tα−1 (−1)n
Z X X
n α−1+n puis la relation voulue.
dt = (−1) t =
0 1+t n=0 0 n=0
n+α c) La fonction
Par u = 1/t, tα−1
f : t 7→
+∞ 1 +∞ 1+t
tα−1 u−α (−1)n−1
Z Z X
dt = du = est définie et continue par morceaux sur ]0, +∞[. On vérifie f (t) ∼ tα−1 et
1 1+t 0 u+1 n=1
n−α t→0
f (t) ∼ 1/t2−α ce qui assure l’intégrabilité de f .
par la même démarche qu’au dessus. t→+∞
Par suite Par sommation géométrique
Z +∞ α−1 +∞
t 1 X (−1)n π 1 +∞
1X
tα−1
Z Z
dt = + 2α =
0 1 + t α α 2 − n2 sin(απ) dt = (−1)n tn+α−1 dt
n=1 0 1+t 0 n=0

En décomposant la somme en deux


Exercice 16 : [énoncé] N +∞
1 1X 1
tα−1
Z Z Z
a) La fonction f est paire donc bn = 0 pour n > 1 et X
dt == (−1)n tn+α−1 dt + (−1)n tn+α−1 dt
0 1+t 0 n=0 0 n=N +1
2 π
Z
an = cos(αt) cos(nt) dt
π 0 D’une part
En exploitant Z N
1X XN
(−1)n
+∞
X (−1)n
1 (−1)n tn+α−1 dt = −−−−−→
cos(a) cos(b) = (cos(a + b) − cos(a − b)) 0 n=0 n + α N →+∞ n=0 n + α
2 n=0

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la convergence de la série étant acquise par le critère spécial des séries alternées. Posons
D’autre part 1 1
fn (x) = + 2
Z Z a2
+ (x − 2nπ) 2 a + (x + 2nπ)2
1 X +∞ P 0
1 fn est de classe C 1 ,
P
fn converge simplement et fn converge normalement sur

n n+α−1
(−1) t dt 6 tN +α dt =

N +1+α [−π, π] donc f est continue et C 1 par morceaux donc développable en série de

0 [0,1[
n=N +1
Fourier.
la majoration de la somme étant obtenue par majoration du reste d’une série c)
Z +∞
vérifiant le critère spécial des séries alternées. cos t πeb
dt =
On peut alors affirmer en passant à la limite quand N → +∞ 2
−∞ b + t
2 b
1 +∞ d) f est paire donc bn = 0 pour tout n ∈ N? .
tα−1 (−1)n
Z X
dt = Pour n ∈ N,
0 1+t n=0
n+α
Z Z π Z +∞
π X
1 1 cos(nt) 1 cos(nt) cos(nt)
Puisque par changement de variable an = f (t) cos(nt) = dt+ + 2
π 2π π −π a2 + t2 π −π n=1 a2 + (t − 2nπ)2 a + (t + 2nπ)2
Z +∞ α−1 Z 1 −α
t u Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues,
dt = du
1 1 + t u=1/t 0 u+1
+∞ Z π
1 X cos(nt)
on a aussi an = dt
+∞ +∞ π n=−∞ −π a + (t − 2nπ)2
2
tα−1 (−1)n
Z X
dt =
1 1+t n=0
n + (1 − α) En translatant les intégrales,
On en tire 1 +∞ cos(nt) n +∞ cos u
Z Z
+∞ +∞ +∞ an = dt = du
tα−1 1 X (−1)n X (−1)n−1
Z
dt = + + π −∞ a2 + t2 π −∞ b2 + u2
0 1+t α n=0 n + α n=1 n − α
avec b = an pour n 6= 0 et a0 = a1 .
et finalement e)
+∞ +∞
tα−1 (−1)n−1 +∞
Z
1 X π 1 1 X an 1

1

1 ea (cos t − 1)
dt = + 2α 2 − α2
= f (t) = + e cos(nt) = −1 + Re =
0 1+t α n=1
n sin(απ) 2a a n=1 a 1−ea+it a 1 − 2ea cos t + ea

(sauf erreur. . . )
Exercice 17 P : [énoncé]
1 1
P
a) Les séries a2 +(x−2nπ)2 et a2 +(x+2nπ)2 sont absolument convergentes
n>1 n>1 Exercice 18 : [énoncé]
donc f est définie sur R. a) La fonction f est de classe C 1 par morceaux et régularisée donc développable
en série de Fourier.
+∞  
1 X 1 1 an = 0 et par intégration par parties bn = 1/n.
f (x) = 2 + + 2
a +x 2 2
a + (x − 2nπ)2 a + (x + 2nπ)2 Le développement en série de Fourier de f s’écrit
n=1
+∞
est paire.
X sin(nx)
f (x) = = S(x)
b) Par translation d’indice, on observe que f est 2π-périodique. n=1
n

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b) Pour x = 1, on obtient donc


+∞ 2 nh 2
X sin n π−1 |cn (fh )| = 4 sin2 |cn (f )|
= 2
n=1
n 2
puis par la formule de Parseval et la lipschitzianité de f
La fonction g est de classe C 1 par morceaux et continue donc développable en Z 2π
(kh)2
 
série de Fourier.
X nh 2 1 1 2
sin2 |cn (f )| = × |fh (t)| dt 6
an = 0 et 2 4 2π 0 4
n∈Z
2 1 π−1 2 π π−t
Z Z
bn = t sin(nt) dt + sin(nt) dt c) Par la concavité de la fonction sinus sur [0, π/2], le graphe est au dessus de la
π 0 2 π 1 2
corde donc
Après calculs 2
sin n ∀x ∈ [0, π/2] , sin x > x
bn = π
n2
Ainsi pour |nh| 6 π on a
On a alors
+∞ +∞
sin2 n sin n n2 h2
 
g(1) =
X
= S(1) =
X
2 2 nh 2
2 |cn (f )| 6 sin |cn (f )|
n=1
n n=1
n π 2 2
c) Par la formule de Parseval et donc
X n2 h2 2
X  
nh 2 (kh)2
2
+∞ π |cn (f )| 6 sin |cn (f )| 6
1 X sin2 n (π − 1)2
Z
1 2 π2 2 4
4
= |g(t)| dt = |nh|6π nZ
2 n=1 n π 0 6
Ainsi
X 2 (kπ)2
n2 |cn (f )| 6
4
Exercice 19 : [énoncé] |nh|6π
La fonction f est paire, continue et de classe C 1 par morceaux. Sa série de Fourier Ceci valant pour tout h > 0, P on peut en considérant h → 0+ assurer que les
converge donc uniformément vers elle-même. Après calculs, on obtient sommes partielles de la série
2
n2 |cn (f )| sont bornée et que donc cette série
+∞ converge.
2 X 4 d) Pour tout t ∈ R,
f (t) = − cos(2pt)
π p=0 π((2p)2 − 1)  
1 1 2
sup cn (f )eint = |cn (f )| 6 2

+ n |cn (f )|
t∈R 2 n2
Exercice 20 : [énoncé]
a) Par 2π-périodicité en vertu de l’inégalité 2ab 6 a2 + b2 . Par comparaison de séries à termes positifs,
on peut affirmer la convergence normale de la série des fonctions t 7→ cn (f )eint .
Z 2π Z 2π+h Z 2π Cette convergence normale entraîne une convergence en moyenne quadratique qui
−int −inu inh
f (t + h)e dt = f (u)e e du = f (u)e−inu einh du ne peut avoir lieu que vers f (qui est continue car lipschitzienne). On peut donc
0 h 0
conclure que la série de Fourier de f converge normalement vers f sur R.
donc
cn (fh ) = (einh − 1)cn (f )
b) On a Exercice 21 : [énoncé]
nh a) La fonction f est continue, 2π-périodique et de classe C 1 par morceaux. La
cn (fh ) = 2ieinh/2 sin cn (f ) série de Fourier de f converge donc uniformément vers f .
2
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b) Après calculs
2
a2n (f ) = − , a2n+1 (f ) = 0
π(4n2 − 1)
et
b1 (f ) = 1/2 et bn (f ) = 0 pour n > 1
La série de Fourier de f est donc
+∞
1 1 X 2
+ sin(t) + − 2 − 1)
cos(nt)
π 2 n=1
π(4n

En calculant en t = 0, on obtient

X 1 1
2−1
=
n=1
4n 2

(ce qui aurai pu aussi s’obtenir par décomposition en éléments simples puis
télescopage).
Par la formule de Parseval
+∞
1 1 1 2 X 1
= 2
+ +
4 4π 8 π n=1 (4n − 1)2
2 2

et donc
+∞
X 1 π2 1
= −
n=1
(4n2 − 1) 2 16 2

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